[vos messages]

Une page se tourne...

La journée avait été très longue pour tout le monde, et pas la plus facile non plus. Mais le pire n'était pas pour moi, mais pour Louise, cette jeune femme de 24 ans que je connaissais depuis plus de 10 années, en vérité on ne connaissait pas tellement, je l'avais souvent ramené chez elle après des soirées bien arrosées. Mais ces derniers temps, elle avait eu besoin de soutien et j'avais été présent pour elle. Elle en avait eu beaucoup besoin, en même temps, je ne pouvais que la comprendre, nous ne devions plus être les mêmes lorsque l'on perd ses parents aussi brutalement... Je lui avais proposé de l'accompagner étant donné qu'elle avait passé quelques nuits chez moi jusqu'à l'enterrement, elle avait préparé un discours et je pensais que ça lui ferait peut être du bien d'avoir quelqu'un à ses côtés si jamais elle en ressentait le besoin. J'avais toujours été là pour elle, alors il était hors de question que je la laisse tomber aujourd'hui. J'avais d'ailleurs fini de lire son discours, et elle m'avait pris la main. J'étais aussi resté près d'elle lorsqu'il avait fallu jeter un peu de terre sur les cercueils de ses défunts parents. J'avais dû mal à imaginer ce qu'elle pouvait ressentir, c'est vrai... J'aurais voulu réussir à trouver les mots pour la réconforter, mais des mots ne seraient jamais suffisants pour lui faire passer la douleur.

La cérémonie était maintenant passée, je l'avais laissé un instant avec ses proches qui allaient sûrement faire leurs condoléances. Je n'étais pas de la famille et je ne voulais pas m'en mêler. Mais je l'observais au cas où elle aurait besoin de moi. C'était incroyable ce sentiment protecteur que je ressentais envers elle, ça avait toujours été comme ça, mais c'était plus fort avec Louise. Je ne cherchais plus à comprendre, je mettais mes mains dans mes poches de manière à garder une certaine contenance. Les personnes partaient petit à petit, je m'approchais lentement alors de Louise, sans rien dire. Je me contenta de la serrer dans mes bras comme j'avais l'habitude de le faire pour la réconforter, et de lui embrasser le front. Elle avait sûrement besoin de prendre l'air, de s'occuper l'esprit...

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Une page se tourne...

La journée avait été très longue pour tout le monde, et pas la plus facile non plus. Mais le pire n'était pas pour moi, mais pour Louise, cette jeune femme de 24 ans que je connaissais depuis plus de 10 années, en vérité on ne connaissait pas tellement, je l'avais souvent ramené chez elle après des soirées bien arrosées. Mais ces derniers temps, elle avait eu besoin de soutien et j'avais été présent pour elle. Elle en avait eu beaucoup besoin, en même temps, je ne pouvais que la comprendre, nous ne devions plus être les mêmes lorsque l'on perd ses parents aussi brutalement... Je lui avais proposé de l'accompagner étant donné qu'elle avait passé quelques nuits chez moi jusqu'à l'enterrement, elle avait préparé un discours et je pensais que ça lui ferait peut être du bien d'avoir quelqu'un à ses côtés si jamais elle en ressentait le besoin. J'avais toujours été là pour elle, alors il était hors de question que je la laisse tomber aujourd'hui. J'avais d'ailleurs fini de lire son discours, et elle m'avait pris la main. J'étais aussi resté près d'elle lorsqu'il avait fallu jeter un peu de terre sur les cercueils de ses défunts parents. J'avais dû mal à imaginer ce qu'elle pouvait ressentir, c'est vrai... J'aurais voulu réussir à trouver les mots pour la réconforter, mais des mots ne seraient jamais suffisants pour lui faire passer la douleur.

La cérémonie était maintenant passée, je l'avais laissé un instant avec ses proches qui allaient sûrement faire leurs condoléances. Je n'étais pas de la famille et je ne voulais pas m'en mêler. Mais je l'observais au cas où elle aurait besoin de moi. C'était incroyable ce sentiment protecteur que je ressentais envers elle, ça avait toujours été comme ça, mais c'était plus fort avec Louise. Je ne cherchais plus à comprendre, je mettais mes mains dans mes poches de manière à garder une certaine contenance. Les personnes partaient petit à petit, je m'approchais lentement alors de Louise, sans rien dire. Je me contenta de la serrer dans mes bras comme j'avais l'habitude de le faire pour la réconforter, et de lui embrasser le front. Elle avait sûrement besoin de prendre l'air, de s'occuper l'esprit...

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J’avais demandé à ce qu’un « Notre Père » soit récité pendant l’enterrement de mes parents. Il y avait assez bien de gens présents : mon oncle et ma tante, mes grands – parents maternels, deux amies et d’autres inconnus au bataillon. Et il y avait surtout Aymeric. Cela m’avait rassuré qu’il soit présent. Je me sentais en sécurité. Lorsque la prière fut terminée, nous devions jeter un peu de terre sur les deux cercueils de mes parents. J’avais acheté une rose un peu plus tôt dans la journée. C’était la fleur préférée de ma maman. Je voulais que son dernier voyage soit l’un de meilleurs. Elle n’avait pas pu partir en Australie, le pays qu’elle voulait tant visiter. Je me promis intérieurement de le faire pour elle… Je fondis rapidement en larmes. Le geste était tellement dur à poser. Aymeric était resté à côté de moi. Je le voyais, il me soutenait autant qu’il le pouvait. Le pauvre, il ne devait vraiment pas être à l’aise. Et surtout, il était là pour moi. Et ça, c’était vraiment magique ! Les condoléances arrivèrent. J’écoutais toutes ces personnes inconnues me présenter leurs condoléances. J’étais un peu perdue. Je ne savais que dire, comment réagir. Je ne souriais pas, je les regardais seulement. Et je répondais d’un hochement de tête. Là, maintenant, tout de suite, j’étais incapable de parler. J’essayais de faire bonne figure, de ne plus pleurer. C’est alors qu’Aymeric s’approcha de moi. Il ne restait plus grand monde. Le beau jeune homme me prit dans ses bras. C’est alors que j’éclatais en sanglots. Je ne devais plus me retenir, je pouvais me laisser complètement aller. Je me blottis dans ses bras, ma tête dans son cou. C’est un endroit que j’aimais particulièrement, que j’y étais bien ! Je finis par me détacher doucement de lui. « Et je suis censée faire quoi, maintenant ? ». Les larmes coulaient encore sur mes joues. Aymeric devait en avoir tellement ras-le-bol de me voir comme cela. J’essayais d’essuyer rapidement les larmes du revers de ma manche. Je le regardais alors. « Je suis désolée que tu doives endurer cela. Je vais me calmer. Tu peux y aller, si tu veux. »

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J’avais demandé à ce qu’un « Notre Père » soit récité pendant l’enterrement de mes parents. Il y avait assez bien de gens présents : mon oncle et ma tante, mes grands – parents maternels, deux amies et d’autres inconnus au bataillon. Et il y avait surtout Aymeric. Cela m’avait rassuré qu’il soit présent. Je me sentais en sécurité. Lorsque la prière fut terminée, nous devions jeter un peu de terre sur les deux cercueils de mes parents. J’avais acheté une rose un peu plus tôt dans la journée. C’était la fleur préférée de ma maman. Je voulais que son dernier voyage soit l’un de meilleurs. Elle n’avait pas pu partir en Australie, le pays qu’elle voulait tant visiter. Je me promis intérieurement de le faire pour elle… Je fondis rapidement en larmes. Le geste était tellement dur à poser. Aymeric était resté à côté de moi. Je le voyais, il me soutenait autant qu’il le pouvait. Le pauvre, il ne devait vraiment pas être à l’aise. Et surtout, il était là pour moi. Et ça, c’était vraiment magique ! Les condoléances arrivèrent. J’écoutais toutes ces personnes inconnues me présenter leurs condoléances. J’étais un peu perdue. Je ne savais que dire, comment réagir. Je ne souriais pas, je les regardais seulement. Et je répondais d’un hochement de tête. Là, maintenant, tout de suite, j’étais incapable de parler. J’essayais de faire bonne figure, de ne plus pleurer. C’est alors qu’Aymeric s’approcha de moi. Il ne restait plus grand monde. Le beau jeune homme me prit dans ses bras. C’est alors que j’éclatais en sanglots. Je ne devais plus me retenir, je pouvais me laisser complètement aller. Je me blottis dans ses bras, ma tête dans son cou. C’est un endroit que j’aimais particulièrement, que j’y étais bien ! Je finis par me détacher doucement de lui. « Et je suis censée faire quoi, maintenant ? ». Les larmes coulaient encore sur mes joues. Aymeric devait en avoir tellement ras-le-bol de me voir comme cela. J’essayais d’essuyer rapidement les larmes du revers de ma manche. Je le regardais alors. « Je suis désolée que tu doives endurer cela. Je vais me calmer. Tu peux y aller, si tu veux. »

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Une page se tourne...

Je ne connaissais pas ses parents, et c'est certain que je ne me sentais pas à ma place au milieu des proches de la jeune femme, mais j'étais là pour la soutenir comme je l'avais toujours fais. Et aujourd'hui plus qu'avant encore, je me devais de rester à ses côtés, ce sont les valeurs que m'ont appris mes grands parents lorsque je n'étais qu'un enfant, et plus encore envers Louise. Elle comptait sur moi et je ne voulais pas aller contre ça. Elle versa de nouveau des larmes lorsqu'il fallu jeter de la terre sur les cercueils, c'était émouvant et je me sentais totalement impuissant face à ça, je n'étais pas pressé que cela m'arrive... Louise passait des moments difficiles, et elle ne semblait pas vouloir ce qu'elle ressentait réellement. J'arrivais à déterminer la gestuelle des personnes, notamment grâce à mon métier, elle avait envie de craquer mais garder tout pour elle. Sans réfléchir, lorsque tout le monde s'éloignait, je m'approcha d'elle pour la serrer dans mes bras. Elle ne dit rien non plus, et pleura dans mes bras. Tous ses nerfs se relâchaient d'un seul coup, et elle profita pour nicher sa tête dans mon cou, je lui caressais le dos en signe de réconfort. Je n'arrivais toujours pas à trouver les mots...

Finalement, elle réussit plus ou moins à reprendre doucement son souffle, malgré les larmes qui coulaient encore le long de son beau visage. Elle essuya de manière rapide les traces de son chagrin, et me fixant dans les yeux. Elle avait l'air un peu plus sur les nerfs pour je ne sais quelle raison. Je passa une main sur une de ses joues pour essuyer un peu plus doucement les larmes qui lui restaient sur son visage.

Quelqu'un de non-rationnel te dirait d'avancer, de tourner la page, mais ça ne sera jamais aussi simple... Peut être que te changer les idées serait déjà une bonne chose, tu en penses quoi? Mais non, ne t'excuses pas, et ça ne me dérange pas d'être là à tes côtés pour te réconforter, au contraire même... Alors à moins que tu veuilles vraiment rester seule, je peux rester avec toi...

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Une page se tourne...

Je ne connaissais pas ses parents, et c'est certain que je ne me sentais pas à ma place au milieu des proches de la jeune femme, mais j'étais là pour la soutenir comme je l'avais toujours fais. Et aujourd'hui plus qu'avant encore, je me devais de rester à ses côtés, ce sont les valeurs que m'ont appris mes grands parents lorsque je n'étais qu'un enfant, et plus encore envers Louise. Elle comptait sur moi et je ne voulais pas aller contre ça. Elle versa de nouveau des larmes lorsqu'il fallu jeter de la terre sur les cercueils, c'était émouvant et je me sentais totalement impuissant face à ça, je n'étais pas pressé que cela m'arrive... Louise passait des moments difficiles, et elle ne semblait pas vouloir ce qu'elle ressentait réellement. J'arrivais à déterminer la gestuelle des personnes, notamment grâce à mon métier, elle avait envie de craquer mais garder tout pour elle. Sans réfléchir, lorsque tout le monde s'éloignait, je m'approcha d'elle pour la serrer dans mes bras. Elle ne dit rien non plus, et pleura dans mes bras. Tous ses nerfs se relâchaient d'un seul coup, et elle profita pour nicher sa tête dans mon cou, je lui caressais le dos en signe de réconfort. Je n'arrivais toujours pas à trouver les mots...

Finalement, elle réussit plus ou moins à reprendre doucement son souffle, malgré les larmes qui coulaient encore le long de son beau visage. Elle essuya de manière rapide les traces de son chagrin, et me fixant dans les yeux. Elle avait l'air un peu plus sur les nerfs pour je ne sais quelle raison. Je passa une main sur une de ses joues pour essuyer un peu plus doucement les larmes qui lui restaient sur son visage.

Quelqu'un de non-rationnel te dirait d'avancer, de tourner la page, mais ça ne sera jamais aussi simple... Peut être que te changer les idées serait déjà une bonne chose, tu en penses quoi? Mais non, ne t'excuses pas, et ça ne me dérange pas d'être là à tes côtés pour te réconforter, au contraire même... Alors à moins que tu veuilles vraiment rester seule, je peux rester avec toi...

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Je ne voulais pas montrer ma faiblesse à toutes ces personnes. Je ne les connaissais pas. Je détestais montrer mes émotions. C’est quelque chose que je gardais entièrement pour moi. Mais là, c’était plus fort que moi. Je n’avais aucun contrôle et je détestais cela. Je savais que d’ici quelques minutes, j’allais partir en vrille. J’allais prendre de la drogue, acheter une bouteille d’alcool fort. J’avais besoin d’oublier, de faire autre chose. Aymeric me dit alors de me changer les idées. Mais pour faire quoi ? Que pouvais – je faire ? Je me sentais tellement seule. Oui, Aymeric était là mais il n’était ni ma mère ni mon père… « Et que vais – je faire ? ». C’est alors qu’il me dit qu’il voulait bien rester avec moi, que cela ne le dérangeait pas. A peine il eut fini sa phrase, je tombais, de nouveau, en sanglots. Je n’arrivais plus à me maîtriser. Je perdais pieds, je n’y arrivais plus tout simplement. Mes jambes tremblaient, je ne tenais plus debout. Je sentais qu’il allait falloir peu de temps pour que je tombe. Je m’appuyais donc doucement sur Aymeric pour finalement m’asseoir par terre. J’étais dans ce cimetière, assise sur des graviers. Une chose est sûre, mes vêtements noirs allaient rapidement être sales. Mais je m’en foutais, cela me passait vraiment au – dessus. Je n’étais plus rien, je n’avais plus rien. Mes parents étaient décédés. Je n’avais pas pu leur dire au revoir. Mon frère était presqu’un fantôme pour moi. J’avais un oncle et une tante mais cela faisait tellement longtemps que je ne leur avais plus parlé. Ah oui, il me restait mes grands – parents maternels. Mais je n’avais jamais été proche d’eux, je ne pouvais pas retourner vers eux comme cela uniquement parce que mes parents sont morts. Je n’étais pas comme ça, je n’étais pas une hypocrite. Cela ne me ressemblait pas. Enfin soit. J’étais assise sur le sol. J’avais déjà énormément de mal à me tenir comme cela. Je me rappelais alors que j’avais complètement oublié de prendre mes médicaments le matin même. Mais je n’avais pas la force d’ouvrir mon sac pour les prendre… Et puis, cela devait aussi être le contre coup de tout ce qu'il s'était passé ses derniers jours. Je regardais alors Aymeric dans les yeux. « Je suis vraiment désolée ! ». Désolée de quoi ? Qu’il me voie dans cet état. Il ne devrait pas être là, je devrais être seule…

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Je ne voulais pas montrer ma faiblesse à toutes ces personnes. Je ne les connaissais pas. Je détestais montrer mes émotions. C’est quelque chose que je gardais entièrement pour moi. Mais là, c’était plus fort que moi. Je n’avais aucun contrôle et je détestais cela. Je savais que d’ici quelques minutes, j’allais partir en vrille. J’allais prendre de la drogue, acheter une bouteille d’alcool fort. J’avais besoin d’oublier, de faire autre chose. Aymeric me dit alors de me changer les idées. Mais pour faire quoi ? Que pouvais – je faire ? Je me sentais tellement seule. Oui, Aymeric était là mais il n’était ni ma mère ni mon père… « Et que vais – je faire ? ». C’est alors qu’il me dit qu’il voulait bien rester avec moi, que cela ne le dérangeait pas. A peine il eut fini sa phrase, je tombais, de nouveau, en sanglots. Je n’arrivais plus à me maîtriser. Je perdais pieds, je n’y arrivais plus tout simplement. Mes jambes tremblaient, je ne tenais plus debout. Je sentais qu’il allait falloir peu de temps pour que je tombe. Je m’appuyais donc doucement sur Aymeric pour finalement m’asseoir par terre. J’étais dans ce cimetière, assise sur des graviers. Une chose est sûre, mes vêtements noirs allaient rapidement être sales. Mais je m’en foutais, cela me passait vraiment au – dessus. Je n’étais plus rien, je n’avais plus rien. Mes parents étaient décédés. Je n’avais pas pu leur dire au revoir. Mon frère était presqu’un fantôme pour moi. J’avais un oncle et une tante mais cela faisait tellement longtemps que je ne leur avais plus parlé. Ah oui, il me restait mes grands – parents maternels. Mais je n’avais jamais été proche d’eux, je ne pouvais pas retourner vers eux comme cela uniquement parce que mes parents sont morts. Je n’étais pas comme ça, je n’étais pas une hypocrite. Cela ne me ressemblait pas. Enfin soit. J’étais assise sur le sol. J’avais déjà énormément de mal à me tenir comme cela. Je me rappelais alors que j’avais complètement oublié de prendre mes médicaments le matin même. Mais je n’avais pas la force d’ouvrir mon sac pour les prendre… Et puis, cela devait aussi être le contre coup de tout ce qu'il s'était passé ses derniers jours. Je regardais alors Aymeric dans les yeux. « Je suis vraiment désolée ! ». Désolée de quoi ? Qu’il me voie dans cet état. Il ne devrait pas être là, je devrais être seule…

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Une page se tourne...

Je me doutais que ça n'allait pas être facile, moins encore que les derniers jours que nous avons passé ensemble, aujourd'hui elle avait pris conscience qu'ils étaient partis et cela définitivement. Je ne savais pas quoi lui répondre: elle avait raison, que faire dans ces cas là? Et moi même j'en avais aucune idée, il n'y avait rien à faire pour que ça aille mieux... Le temps fera les choses. Apparemment ça ne la gênée pas que je reste avec elle, Louise était capable de faire des bêtises et je voulais la garder à l’œil malgré tout. Ces derniers jours, elle avait déjà vidé assez de bouteilles d'alcool... Je sentais qu'elle reperdait pied, elle s'appuya de nouveau contre moi, et je la tenais à nouveau, sans savoir quoi lui dire. C'est vrai que j'avais du mal à imaginer perdre ma mère, la femme qui était la plus importante dans ma vie. Je pense que je perdrais totalement l'esprit, elle avait tout de même un certain contrôle contrairement à moi. Sans que je puisse la rattraper, elle s’asseye au sol. Ça me faisait mal au cœur de la voir comme ça, je me mis à sa hauteur sans m'asseoir et j'étais toujours étonnamment silencieux. Je l'observai, sans savoir quoi faire. Ses larmes semblaient continuer de couler encore et encore, sans vouloir s'arrêter. J'essayais de réfléchir à quelque chose qui lui ferait du bien, mais en fin de compte, je ne la connaissais pas assez pour savoir ce qu'elle appréciait faire ou non. De nouveau, elle leva sa tête vers moi, ses yeux tout embués, et s'excusa. Instinctivement, je passa encore ma main sur son visage, et lui dis:

Tu n'as pas de raison de t'excuser...

Disons que je l'avais vu dans beaucoup d'états: un peu trop joyeuse, ou au contraire pleurant, mais sous l'influence de l'alcool principalement. Mais là c'était tellement différent. Je me relevais alors, je n'allais pas la laisser parterre, je me pencha vers elle pour la prendre dans mes bras. Le parc se trouvait juste à côté, à peine quelques secondes à pied, et je la déposa sur un banc où elle serait mieux installée. Je l'avais sûrement prise par surprise en la portant, mais c'était pour son bien.

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Une page se tourne...

Je me doutais que ça n'allait pas être facile, moins encore que les derniers jours que nous avons passé ensemble, aujourd'hui elle avait pris conscience qu'ils étaient partis et cela définitivement. Je ne savais pas quoi lui répondre: elle avait raison, que faire dans ces cas là? Et moi même j'en avais aucune idée, il n'y avait rien à faire pour que ça aille mieux... Le temps fera les choses. Apparemment ça ne la gênée pas que je reste avec elle, Louise était capable de faire des bêtises et je voulais la garder à l’œil malgré tout. Ces derniers jours, elle avait déjà vidé assez de bouteilles d'alcool... Je sentais qu'elle reperdait pied, elle s'appuya de nouveau contre moi, et je la tenais à nouveau, sans savoir quoi lui dire. C'est vrai que j'avais du mal à imaginer perdre ma mère, la femme qui était la plus importante dans ma vie. Je pense que je perdrais totalement l'esprit, elle avait tout de même un certain contrôle contrairement à moi. Sans que je puisse la rattraper, elle s’asseye au sol. Ça me faisait mal au cœur de la voir comme ça, je me mis à sa hauteur sans m'asseoir et j'étais toujours étonnamment silencieux. Je l'observai, sans savoir quoi faire. Ses larmes semblaient continuer de couler encore et encore, sans vouloir s'arrêter. J'essayais de réfléchir à quelque chose qui lui ferait du bien, mais en fin de compte, je ne la connaissais pas assez pour savoir ce qu'elle appréciait faire ou non. De nouveau, elle leva sa tête vers moi, ses yeux tout embués, et s'excusa. Instinctivement, je passa encore ma main sur son visage, et lui dis:

Tu n'as pas de raison de t'excuser...

Disons que je l'avais vu dans beaucoup d'états: un peu trop joyeuse, ou au contraire pleurant, mais sous l'influence de l'alcool principalement. Mais là c'était tellement différent. Je me relevais alors, je n'allais pas la laisser parterre, je me pencha vers elle pour la prendre dans mes bras. Le parc se trouvait juste à côté, à peine quelques secondes à pied, et je la déposa sur un banc où elle serait mieux installée. Je l'avais sûrement prise par surprise en la portant, mais c'était pour son bien.

[vos messages]

Je n’avais rien pris depuis la veille, que ce soit de l’alcool ou de la drogue. J’étais complètement clean. Et autant vous dire que cela était rare. J’avais ma dose dans mon sac, à côté de mes médicaments. J’avais aussi ma petite flasque de rhum. Je savais que je ne devais que chercher dans mon sac pour avoir de quoi me soulager. Mais aller savoir pourquoi, je prenais sur moi pour ne rien prendre. Ma mère ne voudrait pas que je cède à la tentation. Là, je n’étais pas la petite fille qu’elle avait connue. Je suis certaine qu’elle ne devait pas être fière de moi. Toutes mes pensées allaient dans tous les sens dans ma tête. Je ne savais plus rien. C’est alors que je me rendis compte qu’Aymeric me portait. Oui, il me portait et se dirigeait vers un banc. A vrai dire, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans lui ces derniers jours. Il avait été mon pilier. J’avais pu m’appuyer sur lui, mettre ma tête sur son épaule. Je n’avais plus parlé depuis ma dernière phrase lui disant que j’étais désolée. Il fallait que je dise quelque chose. Je finis par tourner ma tête vers lui. J’essayais de sourire mais je n’y arrivais pas. Il fallait que je me lâche, que je lui dise ce que j’avais envie de faire maintenant. « Tu sais, il y a des choses dans mon sac qui m’aideraient. Cela me permettrait de redevenir joyeuse… ». Je ne savais pas comment il allait réagir. Et je pense qu’il ne savait pas pour la drogue. Mais je ne m’inquiétais pas. J’avais besoin d’aide et il était la seule personne en qui j’avais assez confiance. La seule chose non dangereuse qui pourrait me calmer, c’était écouter une chanson bien spécifique des One Republic. Elle me calmait. Quand je l’écoutais, je me voyais toujours danser comme une folle dans ma chambre. Et cela m’apaisait. Lorsque je dansais seule, je me sentais tellement heureuse. Je ne pensais à rien d’autre, je me disais que la vie était belle. J’étais dans mon monde et personne ne pouvait y entrer. « Tu peux me passer mon Iphone et mes écouteurs ? ». Je voulais rester clean. Au moins pour l’instant. Je ne voulais pas qu’il me voie, encore, dans un état second. Je devais prendre sur moi.

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Je n’avais rien pris depuis la veille, que ce soit de l’alcool ou de la drogue. J’étais complètement clean. Et autant vous dire que cela était rare. J’avais ma dose dans mon sac, à côté de mes médicaments. J’avais aussi ma petite flasque de rhum. Je savais que je ne devais que chercher dans mon sac pour avoir de quoi me soulager. Mais aller savoir pourquoi, je prenais sur moi pour ne rien prendre. Ma mère ne voudrait pas que je cède à la tentation. Là, je n’étais pas la petite fille qu’elle avait connue. Je suis certaine qu’elle ne devait pas être fière de moi. Toutes mes pensées allaient dans tous les sens dans ma tête. Je ne savais plus rien. C’est alors que je me rendis compte qu’Aymeric me portait. Oui, il me portait et se dirigeait vers un banc. A vrai dire, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans lui ces derniers jours. Il avait été mon pilier. J’avais pu m’appuyer sur lui, mettre ma tête sur son épaule. Je n’avais plus parlé depuis ma dernière phrase lui disant que j’étais désolée. Il fallait que je dise quelque chose. Je finis par tourner ma tête vers lui. J’essayais de sourire mais je n’y arrivais pas. Il fallait que je me lâche, que je lui dise ce que j’avais envie de faire maintenant. « Tu sais, il y a des choses dans mon sac qui m’aideraient. Cela me permettrait de redevenir joyeuse… ». Je ne savais pas comment il allait réagir. Et je pense qu’il ne savait pas pour la drogue. Mais je ne m’inquiétais pas. J’avais besoin d’aide et il était la seule personne en qui j’avais assez confiance. La seule chose non dangereuse qui pourrait me calmer, c’était écouter une chanson bien spécifique des One Republic. Elle me calmait. Quand je l’écoutais, je me voyais toujours danser comme une folle dans ma chambre. Et cela m’apaisait. Lorsque je dansais seule, je me sentais tellement heureuse. Je ne pensais à rien d’autre, je me disais que la vie était belle. J’étais dans mon monde et personne ne pouvait y entrer. « Tu peux me passer mon Iphone et mes écouteurs ? ». Je voulais rester clean. Au moins pour l’instant. Je ne voulais pas qu’il me voie, encore, dans un état second. Je devais prendre sur moi.

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Une page se tourne...

Apparemment elle ne s'était à peine rendue compte que je l'avais prise dans mes bras, elle finit par mettre sa tête de nouveau sur mon épaule durant ce court trajet. J'étais content qu'elle se repose de nouveau sur moi, et qu'elle n'ait pas contesté le fait que je l'ai prise pour la déposer sur un banc, plus confortable que le sol granuleux sur lequel elle s'était assisse. Elle avait l'air totalement épuisée, et vidée. Elle restait silencieuse, mais semblait plus pensive que tout à l'heure. Je ne voulais pas briser le silence, surtout pour dire quoi? Je sentis sa tête alors se relever et se tourner vers moi, avant qu'elle me dise que dans son sac il y a avait des choses qui pourraient l'aider à aller mieux. Sur le coup, je ne comprenais pas ce qui pourrait la faire aller mieux. Alors je la déposa sur le banc, et m'asseya à côté d'elle. Avant même que je lui demande ce que c'était ce fameux remède miracle, elle me demandait de lui donner son Iphone et ses écouteurs: de la musique alors. J'avoue que pendant quelques secondes j'avais pensé à autre chose comme de l'alcool. Mais elle m'avait vraiment étonnée, apparemment elle voulait continuer à faire des efforts, et je trouvais ça courageux de sa part. Comme elle me l'avait alors demandé, je chercha dans son sac, même si ça me gêné de fouiller dans le sac d'une femme, et essayais de trouver son portable accompagné de ses écouteurs. On trouvait énormément de choses dans son sac, je commençait d'abord par trouver une flasque d'alcool, qui me fit rire intérieurement, ce que je trouvais encore plus courageux de sa part, elle avait résister à la tentation. Je toucha d'autres objets sans réussir à identifier, jusqu'à trouver son Iphone.

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Une page se tourne...

Apparemment elle ne s'était à peine rendue compte que je l'avais prise dans mes bras, elle finit par mettre sa tête de nouveau sur mon épaule durant ce court trajet. J'étais content qu'elle se repose de nouveau sur moi, et qu'elle n'ait pas contesté le fait que je l'ai prise pour la déposer sur un banc, plus confortable que le sol granuleux sur lequel elle s'était assisse. Elle avait l'air totalement épuisée, et vidée. Elle restait silencieuse, mais semblait plus pensive que tout à l'heure. Je ne voulais pas briser le silence, surtout pour dire quoi? Je sentis sa tête alors se relever et se tourner vers moi, avant qu'elle me dise que dans son sac il y a avait des choses qui pourraient l'aider à aller mieux. Sur le coup, je ne comprenais pas ce qui pourrait la faire aller mieux. Alors je la déposa sur le banc, et m'asseya à côté d'elle. Avant même que je lui demande ce que c'était ce fameux remède miracle, elle me demandait de lui donner son Iphone et ses écouteurs: de la musique alors. J'avoue que pendant quelques secondes j'avais pensé à autre chose comme de l'alcool. Mais elle m'avait vraiment étonnée, apparemment elle voulait continuer à faire des efforts, et je trouvais ça courageux de sa part. Comme elle me l'avait alors demandé, je chercha dans son sac, même si ça me gêné de fouiller dans le sac d'une femme, et essayais de trouver son portable accompagné de ses écouteurs. On trouvait énormément de choses dans son sac, je commençait d'abord par trouver une flasque d'alcool, qui me fit rire intérieurement, ce que je trouvais encore plus courageux de sa part, elle avait résister à la tentation. Je toucha d'autres objets sans réussir à identifier, jusqu'à trouver son Iphone.

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En fait, Aymeric était mon ange gardien. Il avait toujours été là lorsque j’en avais eu besoin : mes 10 ans passés à boire de l’alcool, le décès de mes parents, ces derniers jours à dormir dans son lit, sa présence lors du discours que j’ai lu, … Il était extraordinaire. Mais pourquoi faisait – il tout cela pour moi ? Qu’avais – je fais ? Est – ce que j’avais quelque chose de particulier ? Des milliers de questions trottaient dans ma tête. Je le regardais alors. Nous nous comprenions assez facilement tous les deux. « Pourquoi fais – tu tout cela ? ». Oui, j’avais besoin d’une réponse. Je devais savoir. Je lui avais demandé mon Iphone. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour le trouver mais il ne fit aucun commentaire. Il ne devait certainement pas avoir du trouver mes médicaments. Et c’était un soulagement. Je ne voulais pas qu’il l’apprenne, pas de cette façon. Et puis, il était une sorte d’inconnu pour moi. Je savais que je pouvais lui faire confiance mais je ne le connaissais pas. Son métier, son âge, … tout cela m’était inconnu. Je ne savais que son prénom. Enfin bref, j’avais mon Iphone en main. Ni une ni deux, je mis les oreillettes et lui en tendis une. « Tu veux écouter avec moi ? ». Ce qu’il ne savait certainement pas, c’est qu’il allait entrer dans mon jardin secret en écoutant cette chanson. Je pense que même Noam ne savait pas l’impact que la musique pouvait avoir sur moi. Il ne me fallut pas énormément de temps pour trouver cette fameuse chanson. Le volume n’allait pas trop fort. J’étais beaucoup trop fatiguée pour cela. Je ne bougeais pas, je profitais de tous les bienfaits de cette musique. « Je peux reposer ma tête ? ». Oui, je m’étonnais moi – même à le lui demander. Mais finalement, peut – être que tous ces gestes le dérangeaient… Je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Il avait peut – être une femme ultra jalouse dans sa vie. Mon esprit n’avait jamais été jusque là. Pour tout vous dire, je venais d’écouter ma chanson et je me sentais déjà mieux. J’essayais de ne pas penser à eux. Mais pour l’instant, je n’étais pas seule. Aymeric était toujours à mes côtés. Je savais ce que tout cela allait devenir dès l’instant où le jeune homme devrait retourner à ses activités. Il me surveillait en quelques sortes, je ne voulais rien faire devant lui…

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En fait, Aymeric était mon ange gardien. Il avait toujours été là lorsque j’en avais eu besoin : mes 10 ans passés à boire de l’alcool, le décès de mes parents, ces derniers jours à dormir dans son lit, sa présence lors du discours que j’ai lu, … Il était extraordinaire. Mais pourquoi faisait – il tout cela pour moi ? Qu’avais – je fais ? Est – ce que j’avais quelque chose de particulier ? Des milliers de questions trottaient dans ma tête. Je le regardais alors. Nous nous comprenions assez facilement tous les deux. « Pourquoi fais – tu tout cela ? ». Oui, j’avais besoin d’une réponse. Je devais savoir. Je lui avais demandé mon Iphone. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour le trouver mais il ne fit aucun commentaire. Il ne devait certainement pas avoir du trouver mes médicaments. Et c’était un soulagement. Je ne voulais pas qu’il l’apprenne, pas de cette façon. Et puis, il était une sorte d’inconnu pour moi. Je savais que je pouvais lui faire confiance mais je ne le connaissais pas. Son métier, son âge, … tout cela m’était inconnu. Je ne savais que son prénom. Enfin bref, j’avais mon Iphone en main. Ni une ni deux, je mis les oreillettes et lui en tendis une. « Tu veux écouter avec moi ? ». Ce qu’il ne savait certainement pas, c’est qu’il allait entrer dans mon jardin secret en écoutant cette chanson. Je pense que même Noam ne savait pas l’impact que la musique pouvait avoir sur moi. Il ne me fallut pas énormément de temps pour trouver cette fameuse chanson. Le volume n’allait pas trop fort. J’étais beaucoup trop fatiguée pour cela. Je ne bougeais pas, je profitais de tous les bienfaits de cette musique. « Je peux reposer ma tête ? ». Oui, je m’étonnais moi – même à le lui demander. Mais finalement, peut – être que tous ces gestes le dérangeaient… Je ne m’étais jamais vraiment posé la question. Il avait peut – être une femme ultra jalouse dans sa vie. Mon esprit n’avait jamais été jusque là. Pour tout vous dire, je venais d’écouter ma chanson et je me sentais déjà mieux. J’essayais de ne pas penser à eux. Mais pour l’instant, je n’étais pas seule. Aymeric était toujours à mes côtés. Je savais ce que tout cela allait devenir dès l’instant où le jeune homme devrait retourner à ses activités. Il me surveillait en quelques sortes, je ne voulais rien faire devant lui…

[vos messages]

Une page se tourne...

Je sentais son regard sur moi, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose ce genre de questions, le problème c'est que moi même je ne comprenais pas... Je ressentais ce besoin d'être là pour elle, mais il allait falloir que je lui explique, elle avait appuyé son regard pour montrer qu'elle attendait une explication. Je la regardais alors dans les yeux, lui faisant un petit sourire: Depuis que je te connais, j'ai toujours ressenti ce besoin de t'aider, de te protéger, franchement j'ai dû mal à comprendre moi-même, ça fait longtemps que j'ai arrêté de chercher des réponses à cette question. Ça t'embête que je m'occupe de toi?
Pour détendre l'atmosphère, je toucha le bout de son nez avant de me remettre dans mes recherches dans son sac. J'avais trouvé son Iphone plus vite que prévu, vu toutes les choses qu'elle y laissait dans son sac, comme la plupart des femmes je suppose. Notre relation avait toujours été étrange, au départ je n'étais que cet homme qui la ramenait chez elle, et même si on se croisait parfois en soirée, ça s'était arrêté là. C'était même difficile de définir ce que nous étions l'un pour l'autre: des amis? Alors que l'on se connaissait très peu en fin de compte...  Je lui tendis alors son Iphone et ses écouteurs. Elle m'avait surprise en me tendant une de ses écouteurs: elle allait me faire écouter une musique qui l'apaisait. Je pris alors l'écouteur qu'elle me tendait, et lui répondit: Bien sur que oui, si tu me le proposes.
Je l'enfonça alors dans une de mes oreilles, et écoutais la musique qu'elle avait mis. Elle me rappelait quelque chose, j'étais certain de déjà l'avoir entendu quelque part. Je fus étonnée qu'elle me pose la question, c'est vrai qu'habituellement, elle ne me le demandait pas, et même moi je commençais à m'habituer à ses petits gestes que nous avions l'un pour l'autre. Je la regarda, et lui assura que non: Mais oui ne t'embêtes pas, si ça m'avait dérangé tu le saurais déjà depuis un bon moment.
Je ne m'étais jamais posé la question moi non plus, ça me semblait comme une évidence de la prendre dans mes bras pour la réconforter, ou qu'elle pose sa tête sur mon épaule.

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Une page se tourne...

Je sentais son regard sur moi, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose ce genre de questions, le problème c'est que moi même je ne comprenais pas... Je ressentais ce besoin d'être là pour elle, mais il allait falloir que je lui explique, elle avait appuyé son regard pour montrer qu'elle attendait une explication. Je la regardais alors dans les yeux, lui faisant un petit sourire: Depuis que je te connais, j'ai toujours ressenti ce besoin de t'aider, de te protéger, franchement j'ai dû mal à comprendre moi-même, ça fait longtemps que j'ai arrêté de chercher des réponses à cette question. Ça t'embête que je m'occupe de toi?
Pour détendre l'atmosphère, je toucha le bout de son nez avant de me remettre dans mes recherches dans son sac. J'avais trouvé son Iphone plus vite que prévu, vu toutes les choses qu'elle y laissait dans son sac, comme la plupart des femmes je suppose. Notre relation avait toujours été étrange, au départ je n'étais que cet homme qui la ramenait chez elle, et même si on se croisait parfois en soirée, ça s'était arrêté là. C'était même difficile de définir ce que nous étions l'un pour l'autre: des amis? Alors que l'on se connaissait très peu en fin de compte...  Je lui tendis alors son Iphone et ses écouteurs. Elle m'avait surprise en me tendant une de ses écouteurs: elle allait me faire écouter une musique qui l'apaisait. Je pris alors l'écouteur qu'elle me tendait, et lui répondit: Bien sur que oui, si tu me le proposes.
Je l'enfonça alors dans une de mes oreilles, et écoutais la musique qu'elle avait mis. Elle me rappelait quelque chose, j'étais certain de déjà l'avoir entendu quelque part. Je fus étonnée qu'elle me pose la question, c'est vrai qu'habituellement, elle ne me le demandait pas, et même moi je commençais à m'habituer à ses petits gestes que nous avions l'un pour l'autre. Je la regarda, et lui assura que non: Mais oui ne t'embêtes pas, si ça m'avait dérangé tu le saurais déjà depuis un bon moment.
Je ne m'étais jamais posé la question moi non plus, ça me semblait comme une évidence de la prendre dans mes bras pour la réconforter, ou qu'elle pose sa tête sur mon épaule.

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Pour lui, c’était une évidence qu’il s’occupe de moi. Et cela me réconfortait. Je comptais pour quelqu’un, finalement. Et ça, ça n’a pas de prix ! Sa réponse était tellement … parfaite ! « Si ça m’embête ? Bien sûr que non. J’aime bien que tu prennes soin de moi. Tu … m’apaises. ». J’avais vraiment dit ça ? J’avais osé lui dire ses mots ? Nous ne connaissions même pas. Enfin si, depuis 10 ans. Mais je ne savais rien de lui, rien du tout ! « Enfin, tu comprends quoi. Je veux dire que je me sens bien à tes côtés. ». Bon, Louise, tais – toi, il vaut mieux plutôt que de dire plein de bêtises. Je lui fis un tout petit sourire plein de gênes. Je n’étais pas des plus douées pour exprimer mes sentiments. Je parlais beaucoup mieux avec les enfants. Et oui, la pédiatrie, c’était mon truc. D’ailleurs, je me demandais ce que certains étaient devenus. Mais là n’est pas la question.
Aymeric venait de toucher le bout de mon nez et j’adorais cela. Il avait de ces gestes que lui seul pouvait faire. Il acceptait directement l’oreillette que je lui tendais. 4 minutes et 25 secondes de silence. Nous avions simplement écouté la chanson. Je l’avais chanté tout doucement. Je connaissais les paroles par cœur. Ma maman et mon papa m’avaient souvent dit que je chantais bien. C’est pourquoi j’avais fait partie d’une chorale quelques années. J’avais arrêté avant de commencer mes études. Ces dernières me prenaient vraiment beaucoup de temps. Mais j’aimais tellement mon boulot, il était mon échappatoire de la réalité. Lorsque je n’allais pas bien, je pouvais passer des heures à travailler. Le pire, c’est que j’en étais accro. Enfin bref. Il avait accepté que je pose ma tête sur son épaule. « Oui, c’est vrai… ». Il fallait que je parle d’autre chose, que l’on parle de lui, de ses hobbys, de son métier, … « On ne se connaît pas vraiment en fait. Parle – moi un peu de toi. Que fais – tu dans la vie ? Tu passes ton temps à sauver des filles comme moi ? ». Quoi, comme moi ? Complètement paumée, qui se drogue et se saoule la plupart du temps ? Je n’étais peut – être pas la seule finalement… Lorsque j’avais prononcé le mot « sauvée », j’avais effectué des guillemets avec mes doigts. L’emploi de ce mot n’était certainement pas le plus approprié.

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Pour lui, c’était une évidence qu’il s’occupe de moi. Et cela me réconfortait. Je comptais pour quelqu’un, finalement. Et ça, ça n’a pas de prix ! Sa réponse était tellement … parfaite ! « Si ça m’embête ? Bien sûr que non. J’aime bien que tu prennes soin de moi. Tu … m’apaises. ». J’avais vraiment dit ça ? J’avais osé lui dire ses mots ? Nous ne connaissions même pas. Enfin si, depuis 10 ans. Mais je ne savais rien de lui, rien du tout ! « Enfin, tu comprends quoi. Je veux dire que je me sens bien à tes côtés. ». Bon, Louise, tais – toi, il vaut mieux plutôt que de dire plein de bêtises. Je lui fis un tout petit sourire plein de gênes. Je n’étais pas des plus douées pour exprimer mes sentiments. Je parlais beaucoup mieux avec les enfants. Et oui, la pédiatrie, c’était mon truc. D’ailleurs, je me demandais ce que certains étaient devenus. Mais là n’est pas la question.
Aymeric venait de toucher le bout de mon nez et j’adorais cela. Il avait de ces gestes que lui seul pouvait faire. Il acceptait directement l’oreillette que je lui tendais. 4 minutes et 25 secondes de silence. Nous avions simplement écouté la chanson. Je l’avais chanté tout doucement. Je connaissais les paroles par cœur. Ma maman et mon papa m’avaient souvent dit que je chantais bien. C’est pourquoi j’avais fait partie d’une chorale quelques années. J’avais arrêté avant de commencer mes études. Ces dernières me prenaient vraiment beaucoup de temps. Mais j’aimais tellement mon boulot, il était mon échappatoire de la réalité. Lorsque je n’allais pas bien, je pouvais passer des heures à travailler. Le pire, c’est que j’en étais accro. Enfin bref. Il avait accepté que je pose ma tête sur son épaule. « Oui, c’est vrai… ». Il fallait que je parle d’autre chose, que l’on parle de lui, de ses hobbys, de son métier, … « On ne se connaît pas vraiment en fait. Parle – moi un peu de toi. Que fais – tu dans la vie ? Tu passes ton temps à sauver des filles comme moi ? ». Quoi, comme moi ? Complètement paumée, qui se drogue et se saoule la plupart du temps ? Je n’étais peut – être pas la seule finalement… Lorsque j’avais prononcé le mot « sauvée », j’avais effectué des guillemets avec mes doigts. L’emploi de ce mot n’était certainement pas le plus approprié.

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Une page se tourne...

Cela me fit sourire, elle avait avoué que cela l'apaisait que je prenne soin d'elle, et pour moi ça avait une grande importance, que ça lui fasse du bien c'était le plus important pour moi. Elle essayait de se rattraper, pensant peut être que le terme n'était pas approprié mais le sens était le même. Je la regarda de nouveau dans les yeux, hochant la tête. Oui, ne t'inquiètes pas, j'avais compris le sens général. Et je suis content que tu te sentes aussi bien. Et maintenant ça a encore plus de sens, je ne te laisserais pas toute seule.
Je n'étais pas plus à l'aise qu'elle pour parler de sentiments, c'est vrai que pour le moment, mes relations avec les gens étaient plutôt compliquées, rien qu'avec les femmes que j'avais pu connaître, ça ne durait jamais bien longtemps. La seule exception était Louise, ça avait toujours été différent. Notre environnement était silencieux, comme ci nous étions vraiment seuls au monde. Je prenais le temps d'écouter la musique qu'elle avait mis, par respect pour elle et parce qu'elle était jolie c'est vrai. Il me semblait entendre la voix de Louise, mais je n'étais pas sûre, ça avait l'air tellement murmurer que je n'osais pas relever. C'était une jolie voix douce... Elle finit par poser sa tête sur mon épaule, nous sommes restés comme ça pendant un moment. Je n'osais pas briser ce doux silence, nous ne nous étions jamais retrouvé comme ça tous les deux, et elle vint à me demander ce que je faisais dans la vie, et si c'était dans mes habitudes de venir en aide à d'autres jeunes femmes. On avait jamais eu l'occasion de se parler l'un de l'autre:

Eh bien, il y a pas grand chose à dire sur moi, tu sais... Je suis médecin à l'hôpital, j'ai deux femmes dans ma vie en plus de toi: ma mère et ma sœur. A part ça, c'est plutôt le vide total... Et disons, que oui, j'aime bien aider les gens étant médecin quoi de plus normal, me diras-tu. Mais tu es la seule que j'ai aidé de mon plein gré, si je peux dire ça comme ça... Et toi alors? Tu fais quoi dans la vie?

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Une page se tourne...

Cela me fit sourire, elle avait avoué que cela l'apaisait que je prenne soin d'elle, et pour moi ça avait une grande importance, que ça lui fasse du bien c'était le plus important pour moi. Elle essayait de se rattraper, pensant peut être que le terme n'était pas approprié mais le sens était le même. Je la regarda de nouveau dans les yeux, hochant la tête. Oui, ne t'inquiètes pas, j'avais compris le sens général. Et je suis content que tu te sentes aussi bien. Et maintenant ça a encore plus de sens, je ne te laisserais pas toute seule.
Je n'étais pas plus à l'aise qu'elle pour parler de sentiments, c'est vrai que pour le moment, mes relations avec les gens étaient plutôt compliquées, rien qu'avec les femmes que j'avais pu connaître, ça ne durait jamais bien longtemps. La seule exception était Louise, ça avait toujours été différent. Notre environnement était silencieux, comme ci nous étions vraiment seuls au monde. Je prenais le temps d'écouter la musique qu'elle avait mis, par respect pour elle et parce qu'elle était jolie c'est vrai. Il me semblait entendre la voix de Louise, mais je n'étais pas sûre, ça avait l'air tellement murmurer que je n'osais pas relever. C'était une jolie voix douce... Elle finit par poser sa tête sur mon épaule, nous sommes restés comme ça pendant un moment. Je n'osais pas briser ce doux silence, nous ne nous étions jamais retrouvé comme ça tous les deux, et elle vint à me demander ce que je faisais dans la vie, et si c'était dans mes habitudes de venir en aide à d'autres jeunes femmes. On avait jamais eu l'occasion de se parler l'un de l'autre:

Eh bien, il y a pas grand chose à dire sur moi, tu sais... Je suis médecin à l'hôpital, j'ai deux femmes dans ma vie en plus de toi: ma mère et ma sœur. A part ça, c'est plutôt le vide total... Et disons, que oui, j'aime bien aider les gens étant médecin quoi de plus normal, me diras-tu. Mais tu es la seule que j'ai aidé de mon plein gré, si je peux dire ça comme ça... Et toi alors? Tu fais quoi dans la vie?

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Il ne me laissera pas seule ? Je ne comprenais pas vraiment. Enfin, je vivais chez lui depuis quelques jours. Mais je savais que cela ne pouvait pas durer. Je ne pouvais pas « squatter » son chez lui éternellement. Il allait falloir que je rentre chez moi, que je range les affaires de mes parents dans des caisses. Mais qu’allais – je en faire ? Les brûler ? Les mettre au grenier ? Les donner à des gens dans le besoin ? Je n’avais pas encore réfléchi à tout cela. Les larmes me montaient aux yeux. La position dans laquelle j’étais était telle que Aymeric ne pouvait pas voir mon visage et donc mes yeux. Je pleurais donc pour moi, il ne pouvait pas le voir. Et puis, il m’avait assez réconfortée pour la journée. Je devais être grande et prendre mes responsabilités. Je détestais dépendre de quelqu’un mais là, j’en avais besoin. Son dessus se mouillait au fur et à mesure. Mais je n’étais plus en sanglots, je pleurais doucement. « Merci. ». Mais il fallait que je lui demande, je devais savoir ce qu’il se passerait ce soir, où j’allais être. « Et pour ce soir ? Que faisons – nous ? ». C’est parce qu’il était trop tôt dans notre relation, parce que je ne le connaissais pas plus que ça et parce que j’avais peur qu’il ne prenne peur mais emménager avec lui chez mes parents pourrait être quelque chose qui me plairait. Noam allait sûrement repartir à la guerre d’ici peu. Et j’allais me retrouver seule dans cette immense maison. Mais je ne le lui demanderais pas maintenant, dans quelques mois, peut – être si tout va bien. Nous n’étions encore que des étrangers l’un pour l’autre. Je ne connaissais rien sur lui.
Je pris le temps et le soin d’écouter chacune de ses paroles. Aymeric ne me parlait pas beaucoup. Je ne sais pas si c’était par timidité ou par pudeur. Mais je ne voulais aucunement le forcer. C’est pourquoi lorsque je lui avais posé la question, je ne savais pas du tout ce qu’il allait me répondre… « Tu es médecin à l’hôpital de la ville ? Tu as une spécialité quelconque ? ». Là, il me vint deux idées en tête. La première, était le fait que nous ne nous étions jamais croisés mais vraiment jamais ! Il devait certainement avoir une spécialité que je ne côtoyais jamais. Et la deuxième, était le fait qu’il devait certainement connaître Byron. Et là, je priais pour qu’il ne lui aie jamais parlé de moi. Je ne voulais pas que tout cela se sache. C’était quelque chose pour moi, cela me concernait. Ensuite, il me dit qu’il avait deux femmes en plus dans sa vie que moi. J’étais une femme de sa vie ? Cela me touchait droit au cœur. Il était donc autant attaché à moi que jen’étais attaché à lui. Cela me faisait tellement de bien de l’entendre. Il n’était donc pas marié et n’avait pas de petite amie. « Tu as donc encore tes parents. Que je t’envie… ». Mais j’essayais de ne pas y penser. Je ne voulais pas pleurer à nouveau. Cela me fatiguait énormément. « Je suis interne à l’hôpital. C’est ma passion. ».

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Il ne me laissera pas seule ? Je ne comprenais pas vraiment. Enfin, je vivais chez lui depuis quelques jours. Mais je savais que cela ne pouvait pas durer. Je ne pouvais pas « squatter » son chez lui éternellement. Il allait falloir que je rentre chez moi, que je range les affaires de mes parents dans des caisses. Mais qu’allais – je en faire ? Les brûler ? Les mettre au grenier ? Les donner à des gens dans le besoin ? Je n’avais pas encore réfléchi à tout cela. Les larmes me montaient aux yeux. La position dans laquelle j’étais était telle que Aymeric ne pouvait pas voir mon visage et donc mes yeux. Je pleurais donc pour moi, il ne pouvait pas le voir. Et puis, il m’avait assez réconfortée pour la journée. Je devais être grande et prendre mes responsabilités. Je détestais dépendre de quelqu’un mais là, j’en avais besoin. Son dessus se mouillait au fur et à mesure. Mais je n’étais plus en sanglots, je pleurais doucement. « Merci. ». Mais il fallait que je lui demande, je devais savoir ce qu’il se passerait ce soir, où j’allais être. « Et pour ce soir ? Que faisons – nous ? ». C’est parce qu’il était trop tôt dans notre relation, parce que je ne le connaissais pas plus que ça et parce que j’avais peur qu’il ne prenne peur mais emménager avec lui chez mes parents pourrait être quelque chose qui me plairait. Noam allait sûrement repartir à la guerre d’ici peu. Et j’allais me retrouver seule dans cette immense maison. Mais je ne le lui demanderais pas maintenant, dans quelques mois, peut – être si tout va bien. Nous n’étions encore que des étrangers l’un pour l’autre. Je ne connaissais rien sur lui.
Je pris le temps et le soin d’écouter chacune de ses paroles. Aymeric ne me parlait pas beaucoup. Je ne sais pas si c’était par timidité ou par pudeur. Mais je ne voulais aucunement le forcer. C’est pourquoi lorsque je lui avais posé la question, je ne savais pas du tout ce qu’il allait me répondre… « Tu es médecin à l’hôpital de la ville ? Tu as une spécialité quelconque ? ». Là, il me vint deux idées en tête. La première, était le fait que nous ne nous étions jamais croisés mais vraiment jamais ! Il devait certainement avoir une spécialité que je ne côtoyais jamais. Et la deuxième, était le fait qu’il devait certainement connaître Byron. Et là, je priais pour qu’il ne lui aie jamais parlé de moi. Je ne voulais pas que tout cela se sache. C’était quelque chose pour moi, cela me concernait. Ensuite, il me dit qu’il avait deux femmes en plus dans sa vie que moi. J’étais une femme de sa vie ? Cela me touchait droit au cœur. Il était donc autant attaché à moi que jen’étais attaché à lui. Cela me faisait tellement de bien de l’entendre. Il n’était donc pas marié et n’avait pas de petite amie. « Tu as donc encore tes parents. Que je t’envie… ». Mais j’essayais de ne pas y penser. Je ne voulais pas pleurer à nouveau. Cela me fatiguait énormément. « Je suis interne à l’hôpital. C’est ma passion. ».

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Une page se tourne...

Durant de longues minutes, le calme, le silence s'était installé de nouveau entre nous deux. Elle était sûrement en plein dans ses pensées, et pensait peut être à ce que je lui avais dis. Apparemment, ça ne semblait pas tant la gêner, mais je ne pouvais pas le confirmer, je ne voyais pas son visage. Elle murmura un léger "merci" avant de me demander ce qu'elle faisait ce soir. C'était un peu difficile pour elle, et c'est pour ça aussi qu'elle avait passé ces derniers jours dans mon appartement. Je ne voulais pas la forcer à rester chez moi ou à retourner chez elle, dans les deux cas, ça ne me dérangeait pas. C'était à elle de faire son choix sur ce coup là. Fais ce que tu penses le mieux pour toi, si tu veux rester encore un peu chez moi, ça ne me dérange pas, de même si tu préfères rentrer chez toi...
C'était la première fois que l'on se révélait chacun des petites choses l'un à l'autre, je n'avais trouvé l'occasion de lui demander ce qu'elle faisait comme métier, ou d'autres petites choses comme sa date d'anniversaire, ce qu'elle aimait faire, ou manger et elle avait lancé le sujet. Ce qui prouvait bien que l'on ne se connaissait vraiment très peu, on se fréquentait depuis environ 10 ans sans connaître l'autre, en y repensant c'est vraiment bizarre. Elle avait l'air inquiète lorsque je lui révélais mon métier, je souris:
Oui à l'hôpital de la ville, mais je suis enfermé dans un bureau la plupart de mon temps contrairement à d'autres médecins. Je suis spécialisé en psychiatrie.
C'est vrai que je ne fréquentais pas tout l'hôpital de ce fait, on avait un étage qui était dédié à la psychiatrie, j'évitais les blocs opératoires aussi. Donc je croisais très peu de médecins qui n'avaient pas cette spécialité. L'histoire des deux femmes de ma vie était sortie sans trop que j'y pense, mais c'est vrai qu'elle était devenue une femme dans ma vie, je m'étais attachée à elle sans la connaitre mais rien que le fait que je m'inquiète pour elle prouver mon attachement. Elle confia alors qu'elle m'enviait que j'ai encore mes parents, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie alors je ne préféra pas en parler... Je fus surpris d'entendre qu'elle était interne à l'hôpital, ce n'était pas étonnant que l'on ne s'y soit jamais croisé.
Ah bon? Tu passes aussi ton temps à l'hôpital? C'est vraiment une coïncidence... Dans quelle spécialité?

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Durant de longues minutes, le calme, le silence s'était installé de nouveau entre nous deux. Elle était sûrement en plein dans ses pensées, et pensait peut être à ce que je lui avais dis. Apparemment, ça ne semblait pas tant la gêner, mais je ne pouvais pas le confirmer, je ne voyais pas son visage. Elle murmura un léger "merci" avant de me demander ce qu'elle faisait ce soir. C'était un peu difficile pour elle, et c'est pour ça aussi qu'elle avait passé ces derniers jours dans mon appartement. Je ne voulais pas la forcer à rester chez moi ou à retourner chez elle, dans les deux cas, ça ne me dérangeait pas. C'était à elle de faire son choix sur ce coup là. Fais ce que tu penses le mieux pour toi, si tu veux rester encore un peu chez moi, ça ne me dérange pas, de même si tu préfères rentrer chez toi...
C'était la première fois que l'on se révélait chacun des petites choses l'un à l'autre, je n'avais trouvé l'occasion de lui demander ce qu'elle faisait comme métier, ou d'autres petites choses comme sa date d'anniversaire, ce qu'elle aimait faire, ou manger et elle avait lancé le sujet. Ce qui prouvait bien que l'on ne se connaissait vraiment très peu, on se fréquentait depuis environ 10 ans sans connaître l'autre, en y repensant c'est vraiment bizarre. Elle avait l'air inquiète lorsque je lui révélais mon métier, je souris:
Oui à l'hôpital de la ville, mais je suis enfermé dans un bureau la plupart de mon temps contrairement à d'autres médecins. Je suis spécialisé en psychiatrie.
C'est vrai que je ne fréquentais pas tout l'hôpital de ce fait, on avait un étage qui était dédié à la psychiatrie, j'évitais les blocs opératoires aussi. Donc je croisais très peu de médecins qui n'avaient pas cette spécialité. L'histoire des deux femmes de ma vie était sortie sans trop que j'y pense, mais c'est vrai qu'elle était devenue une femme dans ma vie, je m'étais attachée à elle sans la connaitre mais rien que le fait que je m'inquiète pour elle prouver mon attachement. Elle confia alors qu'elle m'enviait que j'ai encore mes parents, je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie alors je ne préféra pas en parler... Je fus surpris d'entendre qu'elle était interne à l'hôpital, ce n'était pas étonnant que l'on ne s'y soit jamais croisé.
Ah bon? Tu passes aussi ton temps à l'hôpital? C'est vraiment une coïncidence... Dans quelle spécialité?

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Il me dit alors de faire comme je le voulais. Je m’étais bien installée chez lui. Il y avait plusieurs affaires à moi. Mais j’avais besoin de rentrer chez moi. Mais je savais que Noam serait pas là. Je ne voulais pas rester seule. Je n’en avais pas la force. J’enlevais donc doucement ma tête de son épaule. Mon maquillage avait encore coulé. Il y avait encore quelques larmes sur mes joues. « Si cela ne te dérange pas, je préférerai rentrer chez moi. ». Comment lui demander de venir avec moi ? Non pas que j’étais timide mais c’est le genre de chose pas facile à faire. « Mais, ça t’irait de venir passer la nuit avec moi ? ». Je pouvais très bien dormir dans le canapé. Ou alors, il y avait le lit de mes parents. Mais ils étaient les derniers à y avoir dormi. Je ne me sentais pas prête à dormir dedans. « Soit tu dors dans mon lit, avec moi. Ou je dors sur le canapé, comme tu préfères. ». Oh, n’allez pas voir là de proposition obscène. J’avais juste besoin d’être avec quelqu’un. Et il n’y avait personne de mieux qu’Aymeric pour jouer ce rôle. Je me sentais tellement bien en sa présence.
Je me sentais partir, j’étais vraiment très fatiguée. Je m’endormais. Au fur et à mesure que je parlais à Aymeric, mes yeux se fermaient. J’essayais de lutter contre le sommeil. Je finis par ouvrir mon sac et pris mes médicaments. Je n’avais pas de bouteille d’eau. J’optais donc pour la flasque d’alcool. Il fallait que je tienne debout encore quelques heures. Je ne pouvais pas m’endormir maintenant. Il devait être 16h et la journée n’était pas finie. Si Aymeric ne venait pas à la maison ce soir, j’opterais pour une sortie. Cela ne pouvait vraiment pas me faire de mal.
Alors comme cela, il était spécialiste en psychiatrie ? Là, je fus quelque peu choquée. Il devait me voir autrement. J’avais tellement peur qu’il me juge. Mais j’avais préféré ne pas réagir. « Je suis en pédiatrie. Mais mon plus grand rêve serait de devenir chirurgienne pédiatrique. ». J’essayais alors de me lever. J’avais froid, je tremblais. Il fallait que je sois à l’intérieur. Ma maison ne se trouvait qu’à dix minutes de marche. « Je pense rentrer… »

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Il me dit alors de faire comme je le voulais. Je m’étais bien installée chez lui. Il y avait plusieurs affaires à moi. Mais j’avais besoin de rentrer chez moi. Mais je savais que Noam serait pas là. Je ne voulais pas rester seule. Je n’en avais pas la force. J’enlevais donc doucement ma tête de son épaule. Mon maquillage avait encore coulé. Il y avait encore quelques larmes sur mes joues. « Si cela ne te dérange pas, je préférerai rentrer chez moi. ». Comment lui demander de venir avec moi ? Non pas que j’étais timide mais c’est le genre de chose pas facile à faire. « Mais, ça t’irait de venir passer la nuit avec moi ? ». Je pouvais très bien dormir dans le canapé. Ou alors, il y avait le lit de mes parents. Mais ils étaient les derniers à y avoir dormi. Je ne me sentais pas prête à dormir dedans. « Soit tu dors dans mon lit, avec moi. Ou je dors sur le canapé, comme tu préfères. ». Oh, n’allez pas voir là de proposition obscène. J’avais juste besoin d’être avec quelqu’un. Et il n’y avait personne de mieux qu’Aymeric pour jouer ce rôle. Je me sentais tellement bien en sa présence.
Je me sentais partir, j’étais vraiment très fatiguée. Je m’endormais. Au fur et à mesure que je parlais à Aymeric, mes yeux se fermaient. J’essayais de lutter contre le sommeil. Je finis par ouvrir mon sac et pris mes médicaments. Je n’avais pas de bouteille d’eau. J’optais donc pour la flasque d’alcool. Il fallait que je tienne debout encore quelques heures. Je ne pouvais pas m’endormir maintenant. Il devait être 16h et la journée n’était pas finie. Si Aymeric ne venait pas à la maison ce soir, j’opterais pour une sortie. Cela ne pouvait vraiment pas me faire de mal.
Alors comme cela, il était spécialiste en psychiatrie ? Là, je fus quelque peu choquée. Il devait me voir autrement. J’avais tellement peur qu’il me juge. Mais j’avais préféré ne pas réagir. « Je suis en pédiatrie. Mais mon plus grand rêve serait de devenir chirurgienne pédiatrique. ». J’essayais alors de me lever. J’avais froid, je tremblais. Il fallait que je sois à l’intérieur. Ma maison ne se trouvait qu’à dix minutes de marche. « Je pense rentrer… »

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle releva alors la tête, son maquillage avait encore coulé, il ne lui en restait plus d'ailleurs, tout le noir avait déjà pas mal coulé durant l'enterrement. Comme je l'avais déjà fais, je passa de nouveau ma main sur son visage, un tendre signe d'affection, pour lui enlever le reste des larmes. Elle avait encore pleuré, silencieusement cette fois sans que je m'en rend compte. C'était sûrement son but... Elle m'avoua qu'elle préférait rentrer chez elle, je hocha la tête: Je comprend tout à fait, tu as raison, tu seras certainement mieux chez toi.
Je voyais qu'elle voulait me dire autre chose, mais elle semblait avoir du mal à le dire, j'essayais de capter son regard sans réussir. Puis elle finit par me demander si je voulais bien rester avec elle pour la nuit, elle précisa après que je pourrais dormir dans son lit sans elle, ou avec elle, cela me fit rire, elle préférait me laisser son lit comme je l'avais fais quand elle était venue chez moi.
Et pourquoi ce n'est pas moi qui squatterait ton canapé plutôt?
Apparemment elle ne voulait pas restée seule, ce que je pouvais comprendre, dans des moments pareils, je préférerais plutôt me reposer sur quelqu'un que de ruminer seul. Je ne fis pas attention à ce qu'elle faisait, enfin pas tout de suite, je regardais droit devant moi, pensif. J'entendis un bruit qui me fit tourner la tête, je lui pris alors la bouteille des mains voyant qu'elle avalait des comprimés avec. Je la regardais, mais il était déjà trop tard:
Tu sais aussi bien que moi, étant médecin, que avaler des comprimés avec de l'alcool n'est pas très malin, voire même dangereux... Si tu en avais absolument besoin, on aurait pu trouver une autre solution.
Je sais que j'étais vraiment trèèès protecteur avec Louise, et là elle avait été inconsciente, je n'étais pas du genre à crier, mais plutôt à expliquer les choses, même si dans le fond j'étais au bord de m'imaginer le pire.
Elle n'ajouta rien de particulier, répondant simplement à ma question: la pédiatrie. Ça devait être intéressant: Ah bon? Comme ça tu aimes bien le enfants alors? J'espère que tu réaliseras ton rêve.
D'un seul coup, elle n'avait pas l'air d'aller très bien, c'est pour ça qu'elle avait pris ses fichus comprimés? Elle avait l'air de vouloir rentrer et de trembler. J'enleva ma veste que je lui posa sur les épaules avant de me lever. Si tu veux rentrer, on va rentrer...

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Une page se tourne...

Elle releva alors la tête, son maquillage avait encore coulé, il ne lui en restait plus d'ailleurs, tout le noir avait déjà pas mal coulé durant l'enterrement. Comme je l'avais déjà fais, je passa de nouveau ma main sur son visage, un tendre signe d'affection, pour lui enlever le reste des larmes. Elle avait encore pleuré, silencieusement cette fois sans que je m'en rend compte. C'était sûrement son but... Elle m'avoua qu'elle préférait rentrer chez elle, je hocha la tête: Je comprend tout à fait, tu as raison, tu seras certainement mieux chez toi.
Je voyais qu'elle voulait me dire autre chose, mais elle semblait avoir du mal à le dire, j'essayais de capter son regard sans réussir. Puis elle finit par me demander si je voulais bien rester avec elle pour la nuit, elle précisa après que je pourrais dormir dans son lit sans elle, ou avec elle, cela me fit rire, elle préférait me laisser son lit comme je l'avais fais quand elle était venue chez moi.
Et pourquoi ce n'est pas moi qui squatterait ton canapé plutôt?
Apparemment elle ne voulait pas restée seule, ce que je pouvais comprendre, dans des moments pareils, je préférerais plutôt me reposer sur quelqu'un que de ruminer seul. Je ne fis pas attention à ce qu'elle faisait, enfin pas tout de suite, je regardais droit devant moi, pensif. J'entendis un bruit qui me fit tourner la tête, je lui pris alors la bouteille des mains voyant qu'elle avalait des comprimés avec. Je la regardais, mais il était déjà trop tard:
Tu sais aussi bien que moi, étant médecin, que avaler des comprimés avec de l'alcool n'est pas très malin, voire même dangereux... Si tu en avais absolument besoin, on aurait pu trouver une autre solution.
Je sais que j'étais vraiment trèèès protecteur avec Louise, et là elle avait été inconsciente, je n'étais pas du genre à crier, mais plutôt à expliquer les choses, même si dans le fond j'étais au bord de m'imaginer le pire.
Elle n'ajouta rien de particulier, répondant simplement à ma question: la pédiatrie. Ça devait être intéressant: Ah bon? Comme ça tu aimes bien le enfants alors? J'espère que tu réaliseras ton rêve.
D'un seul coup, elle n'avait pas l'air d'aller très bien, c'est pour ça qu'elle avait pris ses fichus comprimés? Elle avait l'air de vouloir rentrer et de trembler. J'enleva ma veste que je lui posa sur les épaules avant de me lever. Si tu veux rentrer, on va rentrer...

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Il proposa alors de squatter lui – même mon canapé. Il ne voulait donc pas dormir avec moi ? Je ne savais comment réagir. Mais aujourd’hui, j’étais plutôt du genre à dire ce que je pensais. « Oh, j’ai de magnifiques pyjamas, tu sais ! ». Je pensais à mon pyjama Winnie L’Ourson que ma maman m’avait acheté il y a peu de temps. Elle savait que j’adorais ces petits personnages. Il était en réduction au magasin. « Il n’est pas très sexy, hein. Mais il est marrant. ». J’essayais de détendre l’atmosphère même si je n’avais pas forcément le moral. Je voulais lui montrer d’une façon ou d’une autre que, de temps en temps, je pouvais être marrante aussi. Ces quelques minutes, j’oubliais que mes parents avaient été enterrés il y a quelques heures. « Donc, c’est vraiment comme tu veux. Cela ne me dérange pas du tout de partager le même lit que toi. ». J’avais fait l’allusion à mon pyjama pour pas qu’il croit qu’il allait y avoir quelque chose de plus entre nous. Bien que, je me voyais bien avec lui plus tard. Enfin soit.
Il avait vu trop tard que j’avais pris mes médicaments avec ma flasque d’alcool. Mais il n’avait pas élevé la voix, il m’avait simplement expliqué les choses. A mon avis, dans son métier, il avait du apprendre à se contrôler. Je l’avais alors écouté avant de lui répondre. « Ne t’en fais pas. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que cela va se passer. Et puis, je devais absolument les prendre. Ce sont les médicaments d'hier soir et de ce matin. Je les avais oublié. ». Je n’étais vraiment pas régulière dans mon traitement : que ce soit pour ma dialyse ou mes médicaments. J’étais au courant de cette maladie depuis à peine quelques jours. Je ne m’étais rendue à la dialyse qu’une fois sur les deux. Et c’était de même pour les médicaments. Je les prenais quand j’y pensais. Et c’était déjà bien.
« J’adore les enfants, pas toi ? ». Les enfants étaient mon quotidien. Lorsqu’ils souffraient, j’étais celle qui enlevait leur douleur. En quelques sortes, j’étais leur héros. Ils me l’avaient déjà plusieurs fois rendu, d’ailleurs ! Que ce soit avec un dessin ou un bisou, ils me rendaient tellement heureuse.
« Merci pour ta veste. ». Je la gardais bien sur moi. Elle me réchauffait. Mes médicaments n’avaient pas encore fait effet et je me sentais tout à coup faible. Et oui, à jouer avec ma santé, j’en payais le prix ! « Oui, je préfère. ». Je marchais donc en direction de ma maison. Nous continuions de discuter sur le chemin.

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Il proposa alors de squatter lui – même mon canapé. Il ne voulait donc pas dormir avec moi ? Je ne savais comment réagir. Mais aujourd’hui, j’étais plutôt du genre à dire ce que je pensais. « Oh, j’ai de magnifiques pyjamas, tu sais ! ». Je pensais à mon pyjama Winnie L’Ourson que ma maman m’avait acheté il y a peu de temps. Elle savait que j’adorais ces petits personnages. Il était en réduction au magasin. « Il n’est pas très sexy, hein. Mais il est marrant. ». J’essayais de détendre l’atmosphère même si je n’avais pas forcément le moral. Je voulais lui montrer d’une façon ou d’une autre que, de temps en temps, je pouvais être marrante aussi. Ces quelques minutes, j’oubliais que mes parents avaient été enterrés il y a quelques heures. « Donc, c’est vraiment comme tu veux. Cela ne me dérange pas du tout de partager le même lit que toi. ». J’avais fait l’allusion à mon pyjama pour pas qu’il croit qu’il allait y avoir quelque chose de plus entre nous. Bien que, je me voyais bien avec lui plus tard. Enfin soit.
Il avait vu trop tard que j’avais pris mes médicaments avec ma flasque d’alcool. Mais il n’avait pas élevé la voix, il m’avait simplement expliqué les choses. A mon avis, dans son métier, il avait du apprendre à se contrôler. Je l’avais alors écouté avant de lui répondre. « Ne t’en fais pas. Ce n’est pas la première ni la dernière fois que cela va se passer. Et puis, je devais absolument les prendre. Ce sont les médicaments d'hier soir et de ce matin. Je les avais oublié. ». Je n’étais vraiment pas régulière dans mon traitement : que ce soit pour ma dialyse ou mes médicaments. J’étais au courant de cette maladie depuis à peine quelques jours. Je ne m’étais rendue à la dialyse qu’une fois sur les deux. Et c’était de même pour les médicaments. Je les prenais quand j’y pensais. Et c’était déjà bien.
« J’adore les enfants, pas toi ? ». Les enfants étaient mon quotidien. Lorsqu’ils souffraient, j’étais celle qui enlevait leur douleur. En quelques sortes, j’étais leur héros. Ils me l’avaient déjà plusieurs fois rendu, d’ailleurs ! Que ce soit avec un dessin ou un bisou, ils me rendaient tellement heureuse.
« Merci pour ta veste. ». Je la gardais bien sur moi. Elle me réchauffait. Mes médicaments n’avaient pas encore fait effet et je me sentais tout à coup faible. Et oui, à jouer avec ma santé, j’en payais le prix ! « Oui, je préfère. ». Je marchais donc en direction de ma maison. Nous continuions de discuter sur le chemin.

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Une page se tourne...

Ce n'était pas la question de dormir ou pas avec elle, ça ne me dérangeait pas mais je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de se relayer elle-même au canapé. Elle me faisait bien comprendre qu'elle était d'accord pour que je partage son lit, avec des petites touches d'humour en parlant de ses pyjamas. Cela me fit sourire et je la laissais continuer d'argumenter avec ses pyjamas. Elle était vraiment adorable... Peut être qu'elle ressentait le besoin de ne pas passer la nuit seule, et elle était tellement mignonne avec ces arguments, que je ne pouvais pas refuser. Je continue alors sur le ton de l'humour pour lui répondre: Je viens dormir avec toi uniquement pour voir tes pyjamas alors!
Ça me faisait plaisir de la voir quelques minutes sourire et plaisanter, pendant cet instant elle avait paru aller mieux.
Je n'étais pas forcément du genre patient, mais j'avais appris à l'être à cause de mon métier, et dans ma vie de tous les jours. Parfois même je m'étonnais de rester aussi calme alors qu'au fond je bouillonnais intérieurement. Et crier ne réglait pas les choses, et les expliquer plus calmement était parfois plus bénéfique.
La prochaine fois prend plutôt une bouteille d'eau plutôt qu'une flasque d'alcool, ça sera un bon début, ou les deux. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de l'alcool. Tu suis un traitement?
J'hésitais à lui demander pourquoi donc elle prenait ses comprimés, j'avais peur d'être un peu trop curieux. On commençait tout juste à se connaître, vraiment. Pour ça que j'étais resté vague dans ma question, elle me répondrait ce qu'elle avait envie de me révéler. Cela me fit sourire lorsqu'elle me confirma qu'elle adorait les enfants, je l'imaginais tellement bien s'occupant de ces enfants malades. Bien sur que si, j'aime aussi les enfants.
Je l'avais alors aidé à se lever lorsqu'elle avait exprimer le souhait de rentrer chez elle, et Louise n'avait plus l'air dans son assiette. Je la tenais par les épaules, au cas où, tout en marchant.
Et ton frère? Il est reparti déjà?

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Une page se tourne...

Ce n'était pas la question de dormir ou pas avec elle, ça ne me dérangeait pas mais je ne voulais pas qu'elle se sente obligée de se relayer elle-même au canapé. Elle me faisait bien comprendre qu'elle était d'accord pour que je partage son lit, avec des petites touches d'humour en parlant de ses pyjamas. Cela me fit sourire et je la laissais continuer d'argumenter avec ses pyjamas. Elle était vraiment adorable... Peut être qu'elle ressentait le besoin de ne pas passer la nuit seule, et elle était tellement mignonne avec ces arguments, que je ne pouvais pas refuser. Je continue alors sur le ton de l'humour pour lui répondre: Je viens dormir avec toi uniquement pour voir tes pyjamas alors!
Ça me faisait plaisir de la voir quelques minutes sourire et plaisanter, pendant cet instant elle avait paru aller mieux.
Je n'étais pas forcément du genre patient, mais j'avais appris à l'être à cause de mon métier, et dans ma vie de tous les jours. Parfois même je m'étonnais de rester aussi calme alors qu'au fond je bouillonnais intérieurement. Et crier ne réglait pas les choses, et les expliquer plus calmement était parfois plus bénéfique.
La prochaine fois prend plutôt une bouteille d'eau plutôt qu'une flasque d'alcool, ça sera un bon début, ou les deux. Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de l'alcool. Tu suis un traitement?
J'hésitais à lui demander pourquoi donc elle prenait ses comprimés, j'avais peur d'être un peu trop curieux. On commençait tout juste à se connaître, vraiment. Pour ça que j'étais resté vague dans ma question, elle me répondrait ce qu'elle avait envie de me révéler. Cela me fit sourire lorsqu'elle me confirma qu'elle adorait les enfants, je l'imaginais tellement bien s'occupant de ces enfants malades. Bien sur que si, j'aime aussi les enfants.
Je l'avais alors aidé à se lever lorsqu'elle avait exprimer le souhait de rentrer chez elle, et Louise n'avait plus l'air dans son assiette. Je la tenais par les épaules, au cas où, tout en marchant.
Et ton frère? Il est reparti déjà?

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« Oh yeah ! Tu gères ! ». Je lui tendis la main dans le but de lui faire un check. Pendant quelques minutes, j’avais retrouvé mon sourire. J’avais plaisanté un peu avec Aymeric. C’était des choses qui se passaient très rarement. Non pas qu’Aymeric n’était pas un garçon qui riait facilement. Mais nous ne nous connaissions pas vraiment. Il me ramenait généralement chez moi et me couchait dans mon lit avant de repartir. Nous n’avions jamais réellement discuté. Il se contentait de me ramener saine et sauve chez moi. Et c’était déjà énorme. Vous connaissez beaucoup de personnes prêtes à faire ce genre de choses, vous ? Et bien moi, pas du tout… « Je te mettrai le plus beau de tous mes pyjamas ! ». Je lui tirais doucement la langue.
« Oui, j’essaierai. Mais je n’en ai jamais sur moi. Je fais donc avec ce que j’ai. ». C’est alors qu’il me demandait pourquoi je prenais ces médicaments. Je n’avais pas pensé à cette éventualité. Mais je ne voulais pas lui dire la raison. C’est quelque chose que je gardais pour moi. Je restais donc vague dans ma réponse. « Oui mais j’oublie tout le temps de prendre mes médicaments. ». Je ne lui mentais pas. Tout cela était tellement vrai. Et lui dire que c’était presqu’une question de vie ou de mort, ce n’était pas une bonne idée. Donc, j’allais m’en passer.
Nous nous dirigions vers la maison. Il n’y avait à peu près plus que cinq minutes avant d’y arriver. Nous avions fait la moitié du trajet. Mais je sentais que je n’en pouvais plus, que je ne tenais plus debout. L’effet de la drogue n’agissait plus sur mon système. Un manque commençait à s’installer. Première chose à faire en rentrant : s’enfermer dans la salle de bains et prendre ma dose. « Je pense que mon frère repart dans la soirée. Je n’en sais pas beaucoup plus. ». Je m’arrêtais donc brusquement. Ma tête tournait. « On peut s’arrêter quelques minutes ? ». J’étais essoufflée. Il fallait que je reprenne un peu mon souffle avant de continuer la route.

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« Oh yeah ! Tu gères ! ». Je lui tendis la main dans le but de lui faire un check. Pendant quelques minutes, j’avais retrouvé mon sourire. J’avais plaisanté un peu avec Aymeric. C’était des choses qui se passaient très rarement. Non pas qu’Aymeric n’était pas un garçon qui riait facilement. Mais nous ne nous connaissions pas vraiment. Il me ramenait généralement chez moi et me couchait dans mon lit avant de repartir. Nous n’avions jamais réellement discuté. Il se contentait de me ramener saine et sauve chez moi. Et c’était déjà énorme. Vous connaissez beaucoup de personnes prêtes à faire ce genre de choses, vous ? Et bien moi, pas du tout… « Je te mettrai le plus beau de tous mes pyjamas ! ». Je lui tirais doucement la langue.
« Oui, j’essaierai. Mais je n’en ai jamais sur moi. Je fais donc avec ce que j’ai. ». C’est alors qu’il me demandait pourquoi je prenais ces médicaments. Je n’avais pas pensé à cette éventualité. Mais je ne voulais pas lui dire la raison. C’est quelque chose que je gardais pour moi. Je restais donc vague dans ma réponse. « Oui mais j’oublie tout le temps de prendre mes médicaments. ». Je ne lui mentais pas. Tout cela était tellement vrai. Et lui dire que c’était presqu’une question de vie ou de mort, ce n’était pas une bonne idée. Donc, j’allais m’en passer.
Nous nous dirigions vers la maison. Il n’y avait à peu près plus que cinq minutes avant d’y arriver. Nous avions fait la moitié du trajet. Mais je sentais que je n’en pouvais plus, que je ne tenais plus debout. L’effet de la drogue n’agissait plus sur mon système. Un manque commençait à s’installer. Première chose à faire en rentrant : s’enfermer dans la salle de bains et prendre ma dose. « Je pense que mon frère repart dans la soirée. Je n’en sais pas beaucoup plus. ». Je m’arrêtais donc brusquement. Ma tête tournait. « On peut s’arrêter quelques minutes ? ». J’étais essoufflée. Il fallait que je reprenne un peu mon souffle avant de continuer la route.

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Une page se tourne...

Elle me fit rire, je ne l'avais jamais vu sous ce jour. Et ça faisait vraiment plaisir de la voir comme ça, un petit sourire sur les lèvres. Apparemment elle voulait m'en taper cinq, alors en souriant, je lui tapa dans la main. Je l'avais plus souvent vu bourrée ou alors totalement endormie, ce qui n'était pas simple pour engager la conversation c'est vrai. Là j'avais l'impression de parler avec une vieille amie, comme ci on se connaissait vraiment, et c'était plutôt agréable. Elle se mit même à me tirer la langue. Ce qui me fit de nouveau sourire.
Oh oui, je compte sur toi.
Elle me parlait alors vaguement de son traitement comme je m'y étais attendue, mon but n'était pas de lui tirer les vers du nez, alors je me contenta de cette petite phrase. Si elle voulait m'en parler, elle m'en parlerait mais uniquement quand elle se sentira prête. De nouveau, je lui toucha le bout de son nez: Il va falloir que tu mettes un réveil sur ton portable, non seulement tu n'accumuleras plus les retards, et tu éviteras de consommer de l'alcool avec.
Je ne voulais pas non plus l'embêter avec ça, mais c'est vrai que j'étais du genre prévoyant, et à l'hôpital, je voyais tellement de gens qui déraillaient. Sa maison n'était plus très loin, et heureusement d'ailleurs parce qu'elle ne pourrait plus marcher bien longtemps. Ses nerfs devaient certainement se relâcher, elle avait eu beaucoup de pression avec tout ça ces derniers jours, et maintenant que tout était fini, elle allait pouvoir se reposer. Je continuais de l'enserrer par les épaules pour l'aider à marcher. Elle m'expliqua rapidement qu'elle pensait que son frère partirait sûrement dans la soirée, c'est sûrement pour ça qu'elle voulait que je reste avec elle. D'un seul coup, elle stoppa le pas. Elle n'avait pas l'air d'aller bien..
Tu veux que je te porte jusque chez toi? Parce que j'ai pas l'impression que tu vas tenir le coup jusque là...

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Elle me fit rire, je ne l'avais jamais vu sous ce jour. Et ça faisait vraiment plaisir de la voir comme ça, un petit sourire sur les lèvres. Apparemment elle voulait m'en taper cinq, alors en souriant, je lui tapa dans la main. Je l'avais plus souvent vu bourrée ou alors totalement endormie, ce qui n'était pas simple pour engager la conversation c'est vrai. Là j'avais l'impression de parler avec une vieille amie, comme ci on se connaissait vraiment, et c'était plutôt agréable. Elle se mit même à me tirer la langue. Ce qui me fit de nouveau sourire.
Oh oui, je compte sur toi.
Elle me parlait alors vaguement de son traitement comme je m'y étais attendue, mon but n'était pas de lui tirer les vers du nez, alors je me contenta de cette petite phrase. Si elle voulait m'en parler, elle m'en parlerait mais uniquement quand elle se sentira prête. De nouveau, je lui toucha le bout de son nez: Il va falloir que tu mettes un réveil sur ton portable, non seulement tu n'accumuleras plus les retards, et tu éviteras de consommer de l'alcool avec.
Je ne voulais pas non plus l'embêter avec ça, mais c'est vrai que j'étais du genre prévoyant, et à l'hôpital, je voyais tellement de gens qui déraillaient. Sa maison n'était plus très loin, et heureusement d'ailleurs parce qu'elle ne pourrait plus marcher bien longtemps. Ses nerfs devaient certainement se relâcher, elle avait eu beaucoup de pression avec tout ça ces derniers jours, et maintenant que tout était fini, elle allait pouvoir se reposer. Je continuais de l'enserrer par les épaules pour l'aider à marcher. Elle m'expliqua rapidement qu'elle pensait que son frère partirait sûrement dans la soirée, c'est sûrement pour ça qu'elle voulait que je reste avec elle. D'un seul coup, elle stoppa le pas. Elle n'avait pas l'air d'aller bien..
Tu veux que je te porte jusque chez toi? Parce que j'ai pas l'impression que tu vas tenir le coup jusque là...

[vos messages]

Je ne voulais pas lui résister. Je n’avais pas la force pour et puis, à quoi bon ? Il avait raison au fond… Je sortis donc directement mon téléphone portable sous ses bons conseils. C’est que la méthode calme pouvait aussi fonctionner avec moi… Je le lui tendis. Il ne m’avait fallut que quelques secondes pour le trouver dans mon sac à main. Il avait sa place et était donc facile d’accès. « Aller, mets – le. Et pour l’heure, fais comme tu le sens ! ». Je me disais que je le suivrai encore plus si c’était lui qui le faisait. « Mais c’est trois fois par jour. Donc, matin midi et soir. ». Oui, si je voulais le faire autant le faire à fond ! Par contre, l’alcool, il n’allait pas le retirer si facilement de ma vie. Mais je n’avais pas envie de discutailler maintenant. Je passais donc au – dessus sans rien dire. « J’accepte ta proposition avec plaisir. ». Je murmurais presque. Je n’avais plus de force. Je savais que j’avais besoin de ma dose. Il ne nous fallut que peu de temps pour se retrouver devant la porte de la maison. Je m’obligeais à rester éveillée le plus possible. Je devais tenir jusque la maison, jusqu’au remède miracle. J’avais confiance en moi, je pouvais y arriver ! Je cherchais doucement les clés dans mon sac. Elles aussi avaient une place prédéfinie. Mon porte – clé était une feuille d’érable, en souvenir de mon voyage au Canada. J’avais ouvert la porte. Il ne me fallut que quelques minutes pour me rendre à la salle de bain laissant ainsi Aymeric seul. Je marchais difficilement mais j’y arrivais. « J’en ai pour quelques minutes, j’arrive. » dis – je doucement. Une fois seule à la salle de bain, j’entrepris de la fermer à clé. Il était hors de question qu’il me surprenne en train de faire ce que je comptais réaliser. J’ouvris donc doucement mon sac et je m’asseyais, dos à la porte. Je voulais passer une agréable soirée, je voulais montrer à Aymeric que je n’étais pas qu’une pleurnicheuse, que j’étais quelqu’un de joyeuse aussi. Il ne me fallu pas 3 minutes avant de sortir de la salle de bain. J’avais un chemisier à manches longues. Il était hors de question qu’il remarque l’état de mes bras plein de piqures. « Oh, mon père a oublié son manteau avant de partir hier ! ». Je commençais à rire aux éclats. « Tu veux une bière ? ». Je me dirigeais vers la cuisine.

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Je ne voulais pas lui résister. Je n’avais pas la force pour et puis, à quoi bon ? Il avait raison au fond… Je sortis donc directement mon téléphone portable sous ses bons conseils. C’est que la méthode calme pouvait aussi fonctionner avec moi… Je le lui tendis. Il ne m’avait fallut que quelques secondes pour le trouver dans mon sac à main. Il avait sa place et était donc facile d’accès. « Aller, mets – le. Et pour l’heure, fais comme tu le sens ! ». Je me disais que je le suivrai encore plus si c’était lui qui le faisait. « Mais c’est trois fois par jour. Donc, matin midi et soir. ». Oui, si je voulais le faire autant le faire à fond ! Par contre, l’alcool, il n’allait pas le retirer si facilement de ma vie. Mais je n’avais pas envie de discutailler maintenant. Je passais donc au – dessus sans rien dire. « J’accepte ta proposition avec plaisir. ». Je murmurais presque. Je n’avais plus de force. Je savais que j’avais besoin de ma dose. Il ne nous fallut que peu de temps pour se retrouver devant la porte de la maison. Je m’obligeais à rester éveillée le plus possible. Je devais tenir jusque la maison, jusqu’au remède miracle. J’avais confiance en moi, je pouvais y arriver ! Je cherchais doucement les clés dans mon sac. Elles aussi avaient une place prédéfinie. Mon porte – clé était une feuille d’érable, en souvenir de mon voyage au Canada. J’avais ouvert la porte. Il ne me fallut que quelques minutes pour me rendre à la salle de bain laissant ainsi Aymeric seul. Je marchais difficilement mais j’y arrivais. « J’en ai pour quelques minutes, j’arrive. » dis – je doucement. Une fois seule à la salle de bain, j’entrepris de la fermer à clé. Il était hors de question qu’il me surprenne en train de faire ce que je comptais réaliser. J’ouvris donc doucement mon sac et je m’asseyais, dos à la porte. Je voulais passer une agréable soirée, je voulais montrer à Aymeric que je n’étais pas qu’une pleurnicheuse, que j’étais quelqu’un de joyeuse aussi. Il ne me fallu pas 3 minutes avant de sortir de la salle de bain. J’avais un chemisier à manches longues. Il était hors de question qu’il remarque l’état de mes bras plein de piqures. « Oh, mon père a oublié son manteau avant de partir hier ! ». Je commençais à rire aux éclats. « Tu veux une bière ? ». Je me dirigeais vers la cuisine.

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J'étais étonné qu'elle me donne si facilement son portable pour mettre en exécution mes conseils, je m'attendais à quelques contestations, Louise me semblait plutôt avoir un fort caractère. Elle n'avait peut être pas envie de se battre avec moi. Elle me tendait alors l'appareil pour le mettre à sonner 3 fois par jour comme elle me le reprécisait. Quand cela fut fait, je lui tendis de nouveau:
Voilà, c'est fait, en espérant que ça fonctionne maintenant.
C'était déjà un premier pas, un grand pas même, même si je savais que l'alcool ça n'allait pas être simple. Elle avait l'air d'avoir de la volonté, et même si ça ne restait qu'à petite dose, c'était mieux que rien. Je la pris alors dans mes bras lorsqu'elle me donna son accord, cette fois, voyant qu'elle ne tiendrait pas le coup jusqu'à chez elle. Ce n'était pas la peine de la mettre plus en difficulté qu'elle ne l'était déjà. Je la tenais serré contre moi jusqu'à ce que nous passions son palier, elle avait vraiment l'air de vouloir se reposer. Elle n'allait sûrement pas tarder à vouloir s'endormir, ce que je comprenais. Elle avait l'air de lutter malgré tout mais combien de temps cela pouvait durer? Elle ouvrait alors la porte, et elle m'invita à la suivre. J'étais déjà entré chez elle pour la redéposer dans sa chambre, mais c'est vrai que je n'y avais jamais porté plus d'attention que ça. Et de plus nous étions en fin d'après-midi et il faisait encore clair. Je tourna ma tête pour regarder l'environnement dans lequel elle vivait. Elle me signa qu'elle s'absentait un petit moment. Je jeta un regard rapide vers elle, et lui souris: Pas de soucis, prends ton temps.
Elle ne disparut de mon champ de vision qu'un court instant, m'attendant à ce qu'elle me dise qu'elle préférait se reposer, ou rester tranquillement devant la télé. Mais ce fut une tout autre fille qui sortit de cette pièce, une vraie tornade blonde. Cela m'interpella, qu'est ce qui avait bien pu lui arriver en quelques minutes? Bon eh bien certes, cela passait encore malgré tout, un regain? Mais par contre là elle n'avait aucune excuse: son père avait oublié sa veste hier? Elle se moquait de moi là... Je m'approcha d'elle pour la prendre entre 4 yeux, et d'un ton doux, je lui dis:
Louise...
En la regardant dans les yeux, quelque chose clochait. Je restais là sans bouger, j'avais très peu de doutes sur ce qu'elle venait de faire là. J'avais plutôt un bon self contrôle habituellement mais là je bouillonnais vraiment, ce n'était pas possible. Elle ne prenait quand même pas ses cochonneries. J'attendais qu'elle me dise quelque chose, qu'elle m'explique, je ne sais pas... Elle n'était peut être pas en état de le faire non plus.

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Une page se tourne...

J'étais étonné qu'elle me donne si facilement son portable pour mettre en exécution mes conseils, je m'attendais à quelques contestations, Louise me semblait plutôt avoir un fort caractère. Elle n'avait peut être pas envie de se battre avec moi. Elle me tendait alors l'appareil pour le mettre à sonner 3 fois par jour comme elle me le reprécisait. Quand cela fut fait, je lui tendis de nouveau:
Voilà, c'est fait, en espérant que ça fonctionne maintenant.
C'était déjà un premier pas, un grand pas même, même si je savais que l'alcool ça n'allait pas être simple. Elle avait l'air d'avoir de la volonté, et même si ça ne restait qu'à petite dose, c'était mieux que rien. Je la pris alors dans mes bras lorsqu'elle me donna son accord, cette fois, voyant qu'elle ne tiendrait pas le coup jusqu'à chez elle. Ce n'était pas la peine de la mettre plus en difficulté qu'elle ne l'était déjà. Je la tenais serré contre moi jusqu'à ce que nous passions son palier, elle avait vraiment l'air de vouloir se reposer. Elle n'allait sûrement pas tarder à vouloir s'endormir, ce que je comprenais. Elle avait l'air de lutter malgré tout mais combien de temps cela pouvait durer? Elle ouvrait alors la porte, et elle m'invita à la suivre. J'étais déjà entré chez elle pour la redéposer dans sa chambre, mais c'est vrai que je n'y avais jamais porté plus d'attention que ça. Et de plus nous étions en fin d'après-midi et il faisait encore clair. Je tourna ma tête pour regarder l'environnement dans lequel elle vivait. Elle me signa qu'elle s'absentait un petit moment. Je jeta un regard rapide vers elle, et lui souris: Pas de soucis, prends ton temps.
Elle ne disparut de mon champ de vision qu'un court instant, m'attendant à ce qu'elle me dise qu'elle préférait se reposer, ou rester tranquillement devant la télé. Mais ce fut une tout autre fille qui sortit de cette pièce, une vraie tornade blonde. Cela m'interpella, qu'est ce qui avait bien pu lui arriver en quelques minutes? Bon eh bien certes, cela passait encore malgré tout, un regain? Mais par contre là elle n'avait aucune excuse: son père avait oublié sa veste hier? Elle se moquait de moi là... Je m'approcha d'elle pour la prendre entre 4 yeux, et d'un ton doux, je lui dis:
Louise...
En la regardant dans les yeux, quelque chose clochait. Je restais là sans bouger, j'avais très peu de doutes sur ce qu'elle venait de faire là. J'avais plutôt un bon self contrôle habituellement mais là je bouillonnais vraiment, ce n'était pas possible. Elle ne prenait quand même pas ses cochonneries. J'attendais qu'elle me dise quelque chose, qu'elle m'explique, je ne sais pas... Elle n'était peut être pas en état de le faire non plus.

[vos messages]

Il ne lui avait fallut que peu de temps pour encoder le réveil dans mon téléphone portable. Je l’avais laissé faire parce que j’étais une tête de mule mais de temps en temps, je laissais les autres prendre les décisions pour moi. Et là, pour les médicaments, il avait raison au fond. Il fallait que je les prenne. Tout comme il fallait que je me rende à ma dialyse demain matin. Elle durait trois heures. Je sentais physiquement que j’en avais besoin. Autant vous dire que ce n’était pas un moment très agréable à vivre. Et puis, trois heures, c’était long. Je prenais donc souvent un livre ou du vernis à ongles. J’essayais de prendre un peu soin de moi pendant ce temps. Pour le moment, j’étais sous certificat médical. Je ne pouvais pas aller travailler. Mon médecin m’avait dit que je n’étais pas capable de tenir debout toute la journée. Cela m’attristait. Mais il m’arrivait d’aller tout de même travailler. Je prenais une garde ou deux par semaine. C’était ma façon de survivre. Je devais travailler, c’était ma passion. « Je croise les doigts ! ».
Tout à coup, tout était beau. Il y avait des éléphants roses qui volaient. Le monde était joyeux. Et moi, je rigolais pour un rien. Il ne fallut pas beaucoup de temps à Aymeric pour me cerner. Il ne prononça que mon prénom. Et sa tête était vraiment bizarre. Mais je ne m’attardais pas là – dessus. Sur le moment, ce n’était qu’un détail. « Oui ? Et, tu ne m’as pas dit pour la bière ! Tu en veux une ? Ou tu veux quelque chose de plus fort ? ». Je souriais. Je le regardais alors. J’étais une vraie pile électrique, je bougeais dans tous les sens. Qu’est-ce que cela pouvait me faire un bien fou ! « Oh, je vais mettre de la musique ! Tu connais les Imagine Dragons ? ». Je me dirigeais vers la chaine Hifi. J’avais envie de mettre la musique à fond, de danser sur les tables. Je me sentais tellement bien, j’avais des ailes qui poussaient dans mon dos. J’étais tout autre. « Tu es prêt à danser ? ». La musique mise, je me dirigeais vers lui pour prendre ses mains et les balancer.

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Il ne lui avait fallut que peu de temps pour encoder le réveil dans mon téléphone portable. Je l’avais laissé faire parce que j’étais une tête de mule mais de temps en temps, je laissais les autres prendre les décisions pour moi. Et là, pour les médicaments, il avait raison au fond. Il fallait que je les prenne. Tout comme il fallait que je me rende à ma dialyse demain matin. Elle durait trois heures. Je sentais physiquement que j’en avais besoin. Autant vous dire que ce n’était pas un moment très agréable à vivre. Et puis, trois heures, c’était long. Je prenais donc souvent un livre ou du vernis à ongles. J’essayais de prendre un peu soin de moi pendant ce temps. Pour le moment, j’étais sous certificat médical. Je ne pouvais pas aller travailler. Mon médecin m’avait dit que je n’étais pas capable de tenir debout toute la journée. Cela m’attristait. Mais il m’arrivait d’aller tout de même travailler. Je prenais une garde ou deux par semaine. C’était ma façon de survivre. Je devais travailler, c’était ma passion. « Je croise les doigts ! ».
Tout à coup, tout était beau. Il y avait des éléphants roses qui volaient. Le monde était joyeux. Et moi, je rigolais pour un rien. Il ne fallut pas beaucoup de temps à Aymeric pour me cerner. Il ne prononça que mon prénom. Et sa tête était vraiment bizarre. Mais je ne m’attardais pas là – dessus. Sur le moment, ce n’était qu’un détail. « Oui ? Et, tu ne m’as pas dit pour la bière ! Tu en veux une ? Ou tu veux quelque chose de plus fort ? ». Je souriais. Je le regardais alors. J’étais une vraie pile électrique, je bougeais dans tous les sens. Qu’est-ce que cela pouvait me faire un bien fou ! « Oh, je vais mettre de la musique ! Tu connais les Imagine Dragons ? ». Je me dirigeais vers la chaine Hifi. J’avais envie de mettre la musique à fond, de danser sur les tables. Je me sentais tellement bien, j’avais des ailes qui poussaient dans mon dos. J’étais tout autre. « Tu es prêt à danser ? ». La musique mise, je me dirigeais vers lui pour prendre ses mains et les balancer.

[vos messages]

Une page se tourne...

J'avais franchement du mal à croire à ce genre de miracles, nous, les médecins ont avait une forte tendance au rationalisme, et je ne pouvais pas croire que l'on se remette aussi facilement. Elle pleurait encore il y a une bonne demi-heure, on ne peut pas oublier non plus que l'on vient d'enterrer ces parents. J'avais déjà vu des amis s'enfoncer dans la drogue, et j'avais toujours refusé d'en consommer. Mon grand-père ne l'aurait jamais accepté d'ailleurs, il était trop à cheval sur tout ça et surtout il voulait que je sois un médecin irréprochable comme il l'avait été lui même. Et puis voir ses propres amis devenir accro à ça, ce n'était pas du jolie à voir... Mais jamais je n'aurais pensé que Louise trempait dans ce genre de choses. Des doutes étaient encore permis, mais j'étais quasi certain que c'était ça, en étant médecin, on connaissait mieux que quiconque les symptômes. Louise continuait son délire, elle était totalement ailleurs, pourquoi elle me parlait de bière? Non, franchement là je n'avais pas la tête à ça, pas plus que de vouloir danser... Je la regardais, sans savoir comment m'y prendre, de la manière la plus douce possible:
Louise, arrêtes-ça s'il te plait...
Mais elle ne m'écoutait pas, elle venait même me prendre mes mains pour danser avec moi. Ce n'était pas vraiment le moment approprié à mon avis. J'aurais voulu que la soirée se passe autrement, même si elle aurait pleuré, j'aurais été là pour elle, mais là ce n'était pas elle. Elle leva ses bras en l'air et une de ses manches tomba. Là, on ne pouvait plus le nier, je pris son bras voyant les piqûres tout le long de son bras. C'était loin d'être la première fois... La manière douce n'était plus utile à ce moment là, et puis je n'arrivais plus à réfléchir correctement.
Louise, mais... Mais non, mais... Pourquoi? Je ne comprend pas là. Tu te drogues! Et tu pensais que je ne le verrais pas? Tu vas te bouffer la santé pour quoi? Quelques heures de bonheur! Ce n'est pas comme ça que tu vas avancer dans la vie!

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Une page se tourne...

J'avais franchement du mal à croire à ce genre de miracles, nous, les médecins ont avait une forte tendance au rationalisme, et je ne pouvais pas croire que l'on se remette aussi facilement. Elle pleurait encore il y a une bonne demi-heure, on ne peut pas oublier non plus que l'on vient d'enterrer ces parents. J'avais déjà vu des amis s'enfoncer dans la drogue, et j'avais toujours refusé d'en consommer. Mon grand-père ne l'aurait jamais accepté d'ailleurs, il était trop à cheval sur tout ça et surtout il voulait que je sois un médecin irréprochable comme il l'avait été lui même. Et puis voir ses propres amis devenir accro à ça, ce n'était pas du jolie à voir... Mais jamais je n'aurais pensé que Louise trempait dans ce genre de choses. Des doutes étaient encore permis, mais j'étais quasi certain que c'était ça, en étant médecin, on connaissait mieux que quiconque les symptômes. Louise continuait son délire, elle était totalement ailleurs, pourquoi elle me parlait de bière? Non, franchement là je n'avais pas la tête à ça, pas plus que de vouloir danser... Je la regardais, sans savoir comment m'y prendre, de la manière la plus douce possible:
Louise, arrêtes-ça s'il te plait...
Mais elle ne m'écoutait pas, elle venait même me prendre mes mains pour danser avec moi. Ce n'était pas vraiment le moment approprié à mon avis. J'aurais voulu que la soirée se passe autrement, même si elle aurait pleuré, j'aurais été là pour elle, mais là ce n'était pas elle. Elle leva ses bras en l'air et une de ses manches tomba. Là, on ne pouvait plus le nier, je pris son bras voyant les piqûres tout le long de son bras. C'était loin d'être la première fois... La manière douce n'était plus utile à ce moment là, et puis je n'arrivais plus à réfléchir correctement.
Louise, mais... Mais non, mais... Pourquoi? Je ne comprend pas là. Tu te drogues! Et tu pensais que je ne le verrais pas? Tu vas te bouffer la santé pour quoi? Quelques heures de bonheur! Ce n'est pas comme ça que tu vas avancer dans la vie!

[vos messages]

Dans sa réaction, on voyait facilement qu’Aymeric était un médecin. Mais je ne m’en rendais pas compte. Il m’avait demandé gentiment d’arrêter. J’étais dans un état second. Ce n’est pas comme cela que ça allait fonctionner. Mais je le laissais faire. La musique allait maintenant vraiment très fort. Mais il n’était pas 22 heures, pas de tapage nocturne en vue ! « Oh, dis, on peut pas rire un petit peu ? Et puis, mourir aujourd’hui ou demain, ça change quoi ? Il faut bien mourir de quelque chose, non ? ». J’insistais pour prendre ses mains. Mais il ne voulait pas. En dansant, les manches de mon chemisier s’étaient abaissées. Enfin, une manche de mon chemisier. Il vit donc mon bras. Et dire que c’était le moins pire des deux. Le gauche était bien plus piqué. J’en étais à une dose par jour. C’est alors qu’il avait commencé à s’énerver sur moi. « Oui, je pensais que tu ne le verrais pas ! ». Je riais aux éclats. Je montais sur la table de la salle à manger et cassait, par inadvertance, le vase qui s’y trouvait. Je regardais Aymeric avec un énorme sourire. « Oups ! ». Je me dirigeais vers la cuisine en risquant de tomber sur mon chemin. J’avais faim, très faim ! J’ouvris le frigo. Il n’y avait que des choses périmées. Comment allais – je faire ? « Oh mais zut ! Maman, pourquoi tu ne m’as rien laissé à manger ? Hein, maman ? ». Je parlais en regardant le plafond. Et bien oui, elle était au ciel maintenant, non? Je me rabattais alors sur l’alcool. Je pris la bouteille de rhum. « T’es sûr que tu n’en veux pas ? ». Je remplissais mon verre d’une bonne dose de rhum. Je ne tenais pas en place. En fait, je n’étais vraiment pas reconnaissable. J’aurai été capable de faire tellement de choses ou en tout cas, je me sentais capable d’énormément de choses. J’avais l’impression de pouvoir voler, de pouvoir retourner travailler. Mes reins ne me faisaient pas mal et je n’étais plus fatiguée. Pour moi, c’était une victoire.

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Dans sa réaction, on voyait facilement qu’Aymeric était un médecin. Mais je ne m’en rendais pas compte. Il m’avait demandé gentiment d’arrêter. J’étais dans un état second. Ce n’est pas comme cela que ça allait fonctionner. Mais je le laissais faire. La musique allait maintenant vraiment très fort. Mais il n’était pas 22 heures, pas de tapage nocturne en vue ! « Oh, dis, on peut pas rire un petit peu ? Et puis, mourir aujourd’hui ou demain, ça change quoi ? Il faut bien mourir de quelque chose, non ? ». J’insistais pour prendre ses mains. Mais il ne voulait pas. En dansant, les manches de mon chemisier s’étaient abaissées. Enfin, une manche de mon chemisier. Il vit donc mon bras. Et dire que c’était le moins pire des deux. Le gauche était bien plus piqué. J’en étais à une dose par jour. C’est alors qu’il avait commencé à s’énerver sur moi. « Oui, je pensais que tu ne le verrais pas ! ». Je riais aux éclats. Je montais sur la table de la salle à manger et cassait, par inadvertance, le vase qui s’y trouvait. Je regardais Aymeric avec un énorme sourire. « Oups ! ». Je me dirigeais vers la cuisine en risquant de tomber sur mon chemin. J’avais faim, très faim ! J’ouvris le frigo. Il n’y avait que des choses périmées. Comment allais – je faire ? « Oh mais zut ! Maman, pourquoi tu ne m’as rien laissé à manger ? Hein, maman ? ». Je parlais en regardant le plafond. Et bien oui, elle était au ciel maintenant, non? Je me rabattais alors sur l’alcool. Je pris la bouteille de rhum. « T’es sûr que tu n’en veux pas ? ». Je remplissais mon verre d’une bonne dose de rhum. Je ne tenais pas en place. En fait, je n’étais vraiment pas reconnaissable. J’aurai été capable de faire tellement de choses ou en tout cas, je me sentais capable d’énormément de choses. J’avais l’impression de pouvoir voler, de pouvoir retourner travailler. Mes reins ne me faisaient pas mal et je n’étais plus fatiguée. Pour moi, c’était une victoire.

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Une page se tourne...

Apparemment, elle n'en avait rien à faire, et continuer à faire n'importe quoi. Je ne savais pas quoi faire, elle n'écoutait pas ce que je lui disais, et même il était trop tard, elle avait déjà pris sa dose. Je n'étais pas du genre à être violent et même dans cet état second, je me refusais de lui faire du mal. Mais il allait falloir qu'elle se réveille là, qu'elle arrête de se voiler la face. Et va savoir depuis combien de temps ça dure... Peut être qu'elle était déjà accro, c'est pour ça aussi qu'elle tremblait comme une feuille quelques minutes auparavant, moi qui avait cru que c'était à cause du froid. On ne peut pas rire un peu? Si, on peut rire, mais là non, elle n'était plus elle-même, et j'étais quelque peu déçu... Affreusement déçu même. Lorsque je parlais, je n'étais plus calme, mais plus du tout. J'avais même tendance à élever le ton sans m'en rendre compte.
Franchement là, ce n'est pas amusant du tout, je n'ai pas envie de rire... Depuis combien de temps ça dure ce cirque? Non, non tu te trompes, tu es jeune, tu as encore toute ta vie devant toi. J'ai vraiment du mal à te comprendre...
Et elle continuait à faire tout et n'importe quoi. Ça me désolait complètement... J'avais qu'une seule envie: partir et la laisser dans son délire. Mais Louise avait une emprise sur moi, et je ne pouvais pas la laisser, pas comme ça. J'avais peur qu'elle fasse des conneries et je voulais être là pour l'arrêter. Je passais une main sur mon visage, voyant qu'elle commençait à monter sur la table et qu'un vase se cassait. Quand elle reprendrait conscience de ce qu'elle avait fait, elle risquait de s'en vouloir affreusement. Le sang me montait au visage, j'allais explosé d'un instant à l'autre. Je pensais être dans un rêve à ce moment là. L'élément déclencheur a surtout été l'alcool, sans attendre une seconde, je pris son verre que je jeta dans l'évier, et l'enserra de mes bras. Et ma voix était plutôt forte à ce moment là.
Maintenant, tu vas te calmer, et rapidement. Je t'ai dis que je ne rigolais plus et j'étais plus que sérieux. Tu vas sagement t'asseoir et respecter un peu plus la mémoire de tes défunts parents. Sinon, je t'assure que je vais te préparer une petite surprise que tu n'aies pas prête d'oublier! Il y a des limites à ne pas franchir à mon avis!

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Apparemment, elle n'en avait rien à faire, et continuer à faire n'importe quoi. Je ne savais pas quoi faire, elle n'écoutait pas ce que je lui disais, et même il était trop tard, elle avait déjà pris sa dose. Je n'étais pas du genre à être violent et même dans cet état second, je me refusais de lui faire du mal. Mais il allait falloir qu'elle se réveille là, qu'elle arrête de se voiler la face. Et va savoir depuis combien de temps ça dure... Peut être qu'elle était déjà accro, c'est pour ça aussi qu'elle tremblait comme une feuille quelques minutes auparavant, moi qui avait cru que c'était à cause du froid. On ne peut pas rire un peu? Si, on peut rire, mais là non, elle n'était plus elle-même, et j'étais quelque peu déçu... Affreusement déçu même. Lorsque je parlais, je n'étais plus calme, mais plus du tout. J'avais même tendance à élever le ton sans m'en rendre compte.
Franchement là, ce n'est pas amusant du tout, je n'ai pas envie de rire... Depuis combien de temps ça dure ce cirque? Non, non tu te trompes, tu es jeune, tu as encore toute ta vie devant toi. J'ai vraiment du mal à te comprendre...
Et elle continuait à faire tout et n'importe quoi. Ça me désolait complètement... J'avais qu'une seule envie: partir et la laisser dans son délire. Mais Louise avait une emprise sur moi, et je ne pouvais pas la laisser, pas comme ça. J'avais peur qu'elle fasse des conneries et je voulais être là pour l'arrêter. Je passais une main sur mon visage, voyant qu'elle commençait à monter sur la table et qu'un vase se cassait. Quand elle reprendrait conscience de ce qu'elle avait fait, elle risquait de s'en vouloir affreusement. Le sang me montait au visage, j'allais explosé d'un instant à l'autre. Je pensais être dans un rêve à ce moment là. L'élément déclencheur a surtout été l'alcool, sans attendre une seconde, je pris son verre que je jeta dans l'évier, et l'enserra de mes bras. Et ma voix était plutôt forte à ce moment là.
Maintenant, tu vas te calmer, et rapidement. Je t'ai dis que je ne rigolais plus et j'étais plus que sérieux. Tu vas sagement t'asseoir et respecter un peu plus la mémoire de tes défunts parents. Sinon, je t'assure que je vais te préparer une petite surprise que tu n'aies pas prête d'oublier! Il y a des limites à ne pas franchir à mon avis!