[vos messages]

Je le voyais s’énerver de plus en plus. Je ne l’avais jamais vu comme cela. Je me retenais de rire. J’affichais donc simplement un sourire. Je l’écoutais attentivement et il devait déjà être content de cela. « Euh, c’est depuis un bon bout de temps. Je ne sais pas te dire comme ça. ». La dose que j’avais prise me permettait de parler librement, je lui disais la vérité. Je ne savais pas différencier ce que je devais dire de ce que je ne devais pas. Et comme ça j’avais encore toute ma vie devant moi ? « Non, regarde, mes parents sont partis du jour au lendemain. Et ils n’étaient pas vieux ! ». Je m’étais dirigée vers la cuisine. J’avais à peine pris mon verre et ma bouteille qu’il attrapa ce premier et le jeta dans l’évier. Là, il m’avait fait peur. Je ne l’avais jamais mais au grand jamais réagir comme cela avec moi. Et pourtant, il aurait eu tellement de raisons de le faire… Il m’avait pris dans ses bras. Je me calmais. Je passais de l’état d’euphorie à l’opposé. Je savais que j’allais pleurer, les larmes me montaient aux yeux. Il n’y avait rien de mieux que ses bras pour se calmer, se reprendre. Au fond de moi, je savais que j’allais en baver le lendemain matin. Il allait certainement m’en parler. Mais j’essayais de ne pas penser à cela. « Mais j’ai envie de danser, j’ai envie de faire tellement de choses ! ». Je restais dans ses bras. Je n’arrivais pas à me défaire de son emprise. Mais j’avais la bougeotte, il fallait que je bouge ! « Aym’, je dois … ». Je cherchais quelque chose que je devais faire mais il m’était impossible de trouver. Il ne me fallut que quelques secondes pour éclater en sanglots. C’était les effets de la drogue. Je changeais d’émotions constamment. « Je respecte la mémoire de mes défunts parents. D’ailleurs, je pense que je devrai commencer les cartons. ». Je me levais alors et courrais rapidement dans la chambre de ma mère. Je pris un de ses vêtements et je le brûlais. « A quoi bon les garder ? ».

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Je le voyais s’énerver de plus en plus. Je ne l’avais jamais vu comme cela. Je me retenais de rire. J’affichais donc simplement un sourire. Je l’écoutais attentivement et il devait déjà être content de cela. « Euh, c’est depuis un bon bout de temps. Je ne sais pas te dire comme ça. ». La dose que j’avais prise me permettait de parler librement, je lui disais la vérité. Je ne savais pas différencier ce que je devais dire de ce que je ne devais pas. Et comme ça j’avais encore toute ma vie devant moi ? « Non, regarde, mes parents sont partis du jour au lendemain. Et ils n’étaient pas vieux ! ». Je m’étais dirigée vers la cuisine. J’avais à peine pris mon verre et ma bouteille qu’il attrapa ce premier et le jeta dans l’évier. Là, il m’avait fait peur. Je ne l’avais jamais mais au grand jamais réagir comme cela avec moi. Et pourtant, il aurait eu tellement de raisons de le faire… Il m’avait pris dans ses bras. Je me calmais. Je passais de l’état d’euphorie à l’opposé. Je savais que j’allais pleurer, les larmes me montaient aux yeux. Il n’y avait rien de mieux que ses bras pour se calmer, se reprendre. Au fond de moi, je savais que j’allais en baver le lendemain matin. Il allait certainement m’en parler. Mais j’essayais de ne pas penser à cela. « Mais j’ai envie de danser, j’ai envie de faire tellement de choses ! ». Je restais dans ses bras. Je n’arrivais pas à me défaire de son emprise. Mais j’avais la bougeotte, il fallait que je bouge ! « Aym’, je dois … ». Je cherchais quelque chose que je devais faire mais il m’était impossible de trouver. Il ne me fallut que quelques secondes pour éclater en sanglots. C’était les effets de la drogue. Je changeais d’émotions constamment. « Je respecte la mémoire de mes défunts parents. D’ailleurs, je pense que je devrai commencer les cartons. ». Je me levais alors et courrais rapidement dans la chambre de ma mère. Je pris un de ses vêtements et je le brûlais. « A quoi bon les garder ? ».

[vos messages]

Une page se tourne...

Ça avait plus l'air de l'amuser qu'autre chose, elle n'avait l'air de rien prendre au sérieux. Si elle continuait comme ça, c'est moi qui allait bien rire. Apparemment ça devait faire un bon bout de temps que ça durait, d'après ce qu'elle me disait, elle n'avait même plus de temps exact. Elle devait être totalement accro, et c'était peut être même trop tard pour la freiner? C'est vrai que ses parents étaient partis tôt, et ils avaient encore leur vie devant eux. Sur ce point elle avait pas tort, mais les circonstances étaient différentes: elle se tuait à petit feu, alors que ses parents s'étaient loin d'être le cas. Je ne rétorquais pas, ça me semblait inutile... Et puis j'avais des choses plus importantes à régler comme l'empêcher de boire sous l'emprise de la drogue, ce n'était pas une meilleure mélange que celui de ces médicaments. Je lui pris le verre des mains sans réfléchir, je n'allais pas lui faire de mal, mais hors de question qu'elle fasse n'importe quoi, et encore moins sous ma surveillance. Et je la pris dans mes bras de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger. Louise se calma instantanément ce qui me surprit d'abord. Et puis  elle essayait de trouver un moyen de s'en aller de mon emprise. Louise ne se débattait pas tellement, et je finis par déserrer légèrement mon étreinte, en espérant que ça aller lui passer. Mais c'était la sous-estimée.
Tu as surtout besoin de te reposer, de te remettre de tout ça, et pas de faire la fête.
Et d'un seul coup, sans que je le prévois, elle se mit à pleurer, et pas qu'n peu. C'était de grosses larmes un peu comme au cimetière. Ce qui me fit la relâcher complètement, j'étais perdu. Les femmes étaient déjà si changeantes alors avec la drogue, c'était pire. J'allais moi-même du sentiment de colère à un sentiment d'incompréhension. C'était rare de se retrouver confronter à ce genre de cas surtout seul. J'avais l'impression de patauger... Et plus encore lorsqu'elle commençait à brûler les vêtements de ses parents, je n'imagine pas la réaction qu'elle aurait le lendemain. Elle me démontrait qu'elle n'avait vraiment aucun respect pour ses parents. Bon eh bien on ne pouvait pas dire que je ne l'avais pas prévu et il faut avouer qu'elle l'avait bien cherché. Je l'attrapa par la taille et la passa par dessus mon épaule, j'essayais de ne pas lui faire mal, mais là pour le coup, je n'y allais pas par 4 chemins. Direction la salle de bain, j'ouvre "le robinet" vers l'eau froide, et là je l'ai mise sous le jet. Ça devrait lui rafraîchir les idées.

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Une page se tourne...

Ça avait plus l'air de l'amuser qu'autre chose, elle n'avait l'air de rien prendre au sérieux. Si elle continuait comme ça, c'est moi qui allait bien rire. Apparemment ça devait faire un bon bout de temps que ça durait, d'après ce qu'elle me disait, elle n'avait même plus de temps exact. Elle devait être totalement accro, et c'était peut être même trop tard pour la freiner? C'est vrai que ses parents étaient partis tôt, et ils avaient encore leur vie devant eux. Sur ce point elle avait pas tort, mais les circonstances étaient différentes: elle se tuait à petit feu, alors que ses parents s'étaient loin d'être le cas. Je ne rétorquais pas, ça me semblait inutile... Et puis j'avais des choses plus importantes à régler comme l'empêcher de boire sous l'emprise de la drogue, ce n'était pas une meilleure mélange que celui de ces médicaments. Je lui pris le verre des mains sans réfléchir, je n'allais pas lui faire de mal, mais hors de question qu'elle fasse n'importe quoi, et encore moins sous ma surveillance. Et je la pris dans mes bras de façon à ce qu'elle ne puisse plus bouger. Louise se calma instantanément ce qui me surprit d'abord. Et puis  elle essayait de trouver un moyen de s'en aller de mon emprise. Louise ne se débattait pas tellement, et je finis par déserrer légèrement mon étreinte, en espérant que ça aller lui passer. Mais c'était la sous-estimée.
Tu as surtout besoin de te reposer, de te remettre de tout ça, et pas de faire la fête.
Et d'un seul coup, sans que je le prévois, elle se mit à pleurer, et pas qu'n peu. C'était de grosses larmes un peu comme au cimetière. Ce qui me fit la relâcher complètement, j'étais perdu. Les femmes étaient déjà si changeantes alors avec la drogue, c'était pire. J'allais moi-même du sentiment de colère à un sentiment d'incompréhension. C'était rare de se retrouver confronter à ce genre de cas surtout seul. J'avais l'impression de patauger... Et plus encore lorsqu'elle commençait à brûler les vêtements de ses parents, je n'imagine pas la réaction qu'elle aurait le lendemain. Elle me démontrait qu'elle n'avait vraiment aucun respect pour ses parents. Bon eh bien on ne pouvait pas dire que je ne l'avais pas prévu et il faut avouer qu'elle l'avait bien cherché. Je l'attrapa par la taille et la passa par dessus mon épaule, j'essayais de ne pas lui faire mal, mais là pour le coup, je n'y allais pas par 4 chemins. Direction la salle de bain, j'ouvre "le robinet" vers l'eau froide, et là je l'ai mise sous le jet. Ça devrait lui rafraîchir les idées.

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J’étais, gentiment, dans la chambre de mes parents. Je brulais un pull de ma mère. Aymeric me stoppa net. C’est alors qu’il me prit par la taille et me mit sur son épaule. J’étais comme un sac à patates. Encore heureux pour lui, je n’étais pas très lourde. Je ne me débattais pas. Dans cet état – là, je me laissais plutôt faire. Je trouvais même cela marrant d’être comme cela. « Oh, il faudra que tu me portes plus souvent comme ça ! J’adooooore ! ». Je riais de bon cœur. J’avais insisté sur le o. En fait, c’était un jeu pour moi. « Et, tu m’as attrapée ! Il faut que tu me donnes un gage alors ! ». Lorsque j’étais droguée, je l’étais toujours avec la même personne. Nous jouions au chat et à la souris comme lorsque nous étions petites. Mais dès que l’une de nous se faisait attraper, elle donnait un gage à l’autre. « Aller, qu’est-ce que je dois faire ? ». J’insistais, je voulais qu’il réponde. Je riais de bon cœur. « Tiens, il est où Noam ? ». Je ne voulais pas que mon frère me voie comme cela. Il en était hors de question ! « Aym’, s’il est à la maison, tu dois me cacher dans l’armoire ! Je ne veux pas le voir ! ». Je m’arrêtais de parler quelques secondes. « Tu me le promets ? ».
Il ne nous fallut que quelques secondes pour rejoindre la salle de bains. Par contre, une fois qu’il eut mis le jet d’eau froide, je fus tellement surprise ! C’est certain, cela me remettait les idées en place. La première phase d’effets de la drogue était passé. Pour la deuxième phase, je vomissais ou je dormais tout dépendait de mon état général. Je tremblais sous ce jet. Mes vêtements me collaient au corps. Mon chemisier blanc devenait presque transparent. « Mais qu’est-ce que tu as fait ? ». Je parlais un peu plus fort qu’habituellement mais je ne criais pas. Je le regardais, j’attendais tellement une réponse.

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J’étais, gentiment, dans la chambre de mes parents. Je brulais un pull de ma mère. Aymeric me stoppa net. C’est alors qu’il me prit par la taille et me mit sur son épaule. J’étais comme un sac à patates. Encore heureux pour lui, je n’étais pas très lourde. Je ne me débattais pas. Dans cet état – là, je me laissais plutôt faire. Je trouvais même cela marrant d’être comme cela. « Oh, il faudra que tu me portes plus souvent comme ça ! J’adooooore ! ». Je riais de bon cœur. J’avais insisté sur le o. En fait, c’était un jeu pour moi. « Et, tu m’as attrapée ! Il faut que tu me donnes un gage alors ! ». Lorsque j’étais droguée, je l’étais toujours avec la même personne. Nous jouions au chat et à la souris comme lorsque nous étions petites. Mais dès que l’une de nous se faisait attraper, elle donnait un gage à l’autre. « Aller, qu’est-ce que je dois faire ? ». J’insistais, je voulais qu’il réponde. Je riais de bon cœur. « Tiens, il est où Noam ? ». Je ne voulais pas que mon frère me voie comme cela. Il en était hors de question ! « Aym’, s’il est à la maison, tu dois me cacher dans l’armoire ! Je ne veux pas le voir ! ». Je m’arrêtais de parler quelques secondes. « Tu me le promets ? ».
Il ne nous fallut que quelques secondes pour rejoindre la salle de bains. Par contre, une fois qu’il eut mis le jet d’eau froide, je fus tellement surprise ! C’est certain, cela me remettait les idées en place. La première phase d’effets de la drogue était passé. Pour la deuxième phase, je vomissais ou je dormais tout dépendait de mon état général. Je tremblais sous ce jet. Mes vêtements me collaient au corps. Mon chemisier blanc devenait presque transparent. « Mais qu’est-ce que tu as fait ? ». Je parlais un peu plus fort qu’habituellement mais je ne criais pas. Je le regardais, j’attendais tellement une réponse.

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Une page se tourne...

Je pense qu'elle ne devait pas s'attendre à ça, mais là elle allait trop loin: brûler les vêtements de ses parents là non, ce n'était pas utile d'en venir à ça. Comment devait la voir ses parents de là haut? Ce que j'avais prévu n'était pas non plus trop horrible mais au moins elle réagirait. Je la porta sur mon épaule en direction de la salle de bains, elle n'avait pas l'air de trop réagir, elle parlait en disant qu'elle adorait que je la prennes dans mes bras comme ça ce qui me fit sourire, elle n'avait pas l'air de se demander ce qu'il allait lui arriver. En riant, elle me disait que je devais lui donner un gage, sur le coup je ne lui répondis pas tout de suite, continuer à avancer vers la salle de bain. Elle insistait pour que je lui en donne un quand même. En souriant je lui dis alors: Oh mais ne t'inquiètes pas, je t'ai déjà préparé un gage.
Et là il se mit à parler de son frère comme quoi elle avait peur qu'il la voit comme ça, en même temps c'est sur que vu l'état dans lequel elle était, elle avait raison de se méfier. Elle voulait que je l'enferme dans un placard au cas où son frère rentrerait
Je ne pouvais pas voir son visage, mais je lui dis: Mais oui je te le promets, tu ne m'avais pas dis que ton frère n'était pas là ce soir? Mais oui ne t'inquiètes pas.
J'avais raison qu'elle ne s'y attendait pas et vu plus surprise de se retrouver sous le jet d'eau froide, au moins elle avait retrouvé ses esprits.Je n'avais pas pris le temps de la déshabiller et maintenant ses vêtements étaient tout mouillés. J'arreta alors le jet d'eau tandis que l'eau dégoulinait encore de ces vêtements.Elle me demandait alors qu'est ce que j'avais fais, je lui souris, content qu'elle avait retrouvé au minimum ses esprits. Je t'ai fais reprendre tes esprits.
Je me saisis alors d'une serviette que je trouvais à côté pour lui mettre sur les épaules.

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Une page se tourne...

Je pense qu'elle ne devait pas s'attendre à ça, mais là elle allait trop loin: brûler les vêtements de ses parents là non, ce n'était pas utile d'en venir à ça. Comment devait la voir ses parents de là haut? Ce que j'avais prévu n'était pas non plus trop horrible mais au moins elle réagirait. Je la porta sur mon épaule en direction de la salle de bains, elle n'avait pas l'air de trop réagir, elle parlait en disant qu'elle adorait que je la prennes dans mes bras comme ça ce qui me fit sourire, elle n'avait pas l'air de se demander ce qu'il allait lui arriver. En riant, elle me disait que je devais lui donner un gage, sur le coup je ne lui répondis pas tout de suite, continuer à avancer vers la salle de bain. Elle insistait pour que je lui en donne un quand même. En souriant je lui dis alors: Oh mais ne t'inquiètes pas, je t'ai déjà préparé un gage.
Et là il se mit à parler de son frère comme quoi elle avait peur qu'il la voit comme ça, en même temps c'est sur que vu l'état dans lequel elle était, elle avait raison de se méfier. Elle voulait que je l'enferme dans un placard au cas où son frère rentrerait
Je ne pouvais pas voir son visage, mais je lui dis: Mais oui je te le promets, tu ne m'avais pas dis que ton frère n'était pas là ce soir? Mais oui ne t'inquiètes pas.
J'avais raison qu'elle ne s'y attendait pas et vu plus surprise de se retrouver sous le jet d'eau froide, au moins elle avait retrouvé ses esprits.Je n'avais pas pris le temps de la déshabiller et maintenant ses vêtements étaient tout mouillés. J'arreta alors le jet d'eau tandis que l'eau dégoulinait encore de ces vêtements.Elle me demandait alors qu'est ce que j'avais fais, je lui souris, content qu'elle avait retrouvé au minimum ses esprits. Je t'ai fais reprendre tes esprits.
Je me saisis alors d'une serviette que je trouvais à côté pour lui mettre sur les épaules.

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« Oh, je t’ai dit ça, moi ? ». J’étais incapable de savoir ce que j’avais déjà dit. J’étais complètement perdue. Mais il me l’avait promis et j’en étais heureuse. Je me doutais que je pouvais lui faire confiance. Cela faisait 10 ans que je le laissais me raccompagner chez moi tous les week-ends. Il ne m’avait jamais fait aucun mal. Et je ne l’imaginais pas le faire. Il avait l’air tellement calme en toutes circonstances. En fait, Aymeric était tout le contraire de moi. J’étais plutôt extravertie et lui semblait renfermé. Il semblait très peu bavard. Je n’entendais que très peu le son de sa voix. Tant dis que moi, je parlais tout le temps. J’étais une vraie pipelette. Il était très rare qu’il y ait de longs silences lorsque j’étais présente. Bon, aujourd’hui, c’était exceptionnel. Je n’étais pas dans un état dit normal.
J’avais vraiment très froid. J’en tremblais. En plus, le chauffage n’était pas allumé. La douche froide, je n’y étais jamais passée ! Et franchement, j’en étais bien contente ! Une chose est sûre, je ne voudrais plus jamais y passer ! « Ah oui, et tu as bien réussi ton coup ! ». Il m’avait alors mis un essuie sur les épaules. Ce n’était pas n’importe lequel… C’était celui de ma mère. Les larmes me montaient aux yeux. J’essayais de trouver n’importe quel sujet de conversation qui me ferait oublier tout ça. « Je suis désolée, tu sais ! ». Je l’étais vraiment. J’avais la nausée. Je regardais alors les toilettes du coin de l’œil. « Aym’, tu peux sortir quelques minutes, s’il – te – plaît ? ». Je me doutais que cela n’allait pas être simple. Il ne devait plus me faire confiance. Mais je n’avais pas envie qu’il me voie la tête sur les toilettes. « Tu pourrais en profiter pour prendre mon pyjama ? Il est dans la deuxième armoire, deuxième porte, deuxième tiroir. ».

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« Oh, je t’ai dit ça, moi ? ». J’étais incapable de savoir ce que j’avais déjà dit. J’étais complètement perdue. Mais il me l’avait promis et j’en étais heureuse. Je me doutais que je pouvais lui faire confiance. Cela faisait 10 ans que je le laissais me raccompagner chez moi tous les week-ends. Il ne m’avait jamais fait aucun mal. Et je ne l’imaginais pas le faire. Il avait l’air tellement calme en toutes circonstances. En fait, Aymeric était tout le contraire de moi. J’étais plutôt extravertie et lui semblait renfermé. Il semblait très peu bavard. Je n’entendais que très peu le son de sa voix. Tant dis que moi, je parlais tout le temps. J’étais une vraie pipelette. Il était très rare qu’il y ait de longs silences lorsque j’étais présente. Bon, aujourd’hui, c’était exceptionnel. Je n’étais pas dans un état dit normal.
J’avais vraiment très froid. J’en tremblais. En plus, le chauffage n’était pas allumé. La douche froide, je n’y étais jamais passée ! Et franchement, j’en étais bien contente ! Une chose est sûre, je ne voudrais plus jamais y passer ! « Ah oui, et tu as bien réussi ton coup ! ». Il m’avait alors mis un essuie sur les épaules. Ce n’était pas n’importe lequel… C’était celui de ma mère. Les larmes me montaient aux yeux. J’essayais de trouver n’importe quel sujet de conversation qui me ferait oublier tout ça. « Je suis désolée, tu sais ! ». Je l’étais vraiment. J’avais la nausée. Je regardais alors les toilettes du coin de l’œil. « Aym’, tu peux sortir quelques minutes, s’il – te – plaît ? ». Je me doutais que cela n’allait pas être simple. Il ne devait plus me faire confiance. Mais je n’avais pas envie qu’il me voie la tête sur les toilettes. « Tu pourrais en profiter pour prendre mon pyjama ? Il est dans la deuxième armoire, deuxième porte, deuxième tiroir. ».

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Une page se tourne...

Elle était vraiment ailleurs, mais le principal était qu'elle était rassurée sur ça. Je n'étais pas du genre à faire des coups bas et encore moins à vouloir que son frère arrive pour la voir comme ça. Il n'avait pas dû être dans un meilleur état avec le décès de ses parents alors pas la peine d'en rajouter en voyant sa sœur dans un tel état. Elle en avait assez fait, d'ailleurs quand elle allait prendre conscience de ce qu'elle avait fait, ça risquait d'être terrible... C'était important pour un être humain de garder des souvenirs des personnes que l'on aime, et là elle avait commencé à en faire disparaître. J'avais utilisé la manière forte, j'avoue, mais ça avait au moins le mérite d'être plus efficace? Apparemment elle ne voulait rien entendre, alors autant agir. La douche froide il n'y avait rien de mieux pour faire reprendre les esprits à quelqu'un, et pour le coup, c'était encore prouvé.
Je n'avais pas pris le temps de m’inquiéter de ce qu'elle ressentirait après, mais j'avais agi sans réfléchir. Quitte même à ce qu'elle me déteste après, il fallait juste qu'elle arrête de faire ses bêtises. C'est pour ça qu'en la voyant trembler, et cette fois ci vraiment de froid, je lui tendis la première serviette que j'avais trouvé, et que je pouvais atteindre. Je la posa sur son épaule, tout en essayant de la réchauffer avec les moyens du bord. J'avais bien réussi mon coup, ah ça oui, c'était rare que ça ne fonctionnait pas.

Je suis désolé, je n'avais rien trouvé de mieux, et j'étais à peu près sûr que ça fonctionnerait. Tu ne m'en veux pas au moins?

Son comportement était d'un seul coup complètement différent. J'avais l'impression que ça n'allait pas, mais sans savoir quoi exactement. J'étais d'autant surpris qu'elle se montra désolé. Apparemment elle était bien revenue et ça me rassurait. Elle devenait de plus en plus pâle, j'essayais de comprendre ce qu'il se passait. La drogue jouait-elle encore un rôle dans cette histoire ou pas du tout? Je veux bien sortir, mais à condition que tu me promettes que tu ne vas pas recommencer pendant que j'ai le dos tourné?
J'essayais de lui faire confiance, je ne voulais pas qu'elle m'ait sur le dos tout le temps, même si j'étais fort protecteur, elle finirait sûrement par me trouver chiant. Lorsqu'elle me fit la promesse, je sortis de la pièce, la laissant seule. Son pyjama? J'avoue que je ne parti pas tout de suite, enfin je resta un instant devant la porte. Je compris alors qu'elle n'avait sûrement pas envie que je la vois comme ça... Je respectais son choix, même si je me sentais coupable de l'avoir laisser seule.

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Une page se tourne...

Elle était vraiment ailleurs, mais le principal était qu'elle était rassurée sur ça. Je n'étais pas du genre à faire des coups bas et encore moins à vouloir que son frère arrive pour la voir comme ça. Il n'avait pas dû être dans un meilleur état avec le décès de ses parents alors pas la peine d'en rajouter en voyant sa sœur dans un tel état. Elle en avait assez fait, d'ailleurs quand elle allait prendre conscience de ce qu'elle avait fait, ça risquait d'être terrible... C'était important pour un être humain de garder des souvenirs des personnes que l'on aime, et là elle avait commencé à en faire disparaître. J'avais utilisé la manière forte, j'avoue, mais ça avait au moins le mérite d'être plus efficace? Apparemment elle ne voulait rien entendre, alors autant agir. La douche froide il n'y avait rien de mieux pour faire reprendre les esprits à quelqu'un, et pour le coup, c'était encore prouvé.
Je n'avais pas pris le temps de m’inquiéter de ce qu'elle ressentirait après, mais j'avais agi sans réfléchir. Quitte même à ce qu'elle me déteste après, il fallait juste qu'elle arrête de faire ses bêtises. C'est pour ça qu'en la voyant trembler, et cette fois ci vraiment de froid, je lui tendis la première serviette que j'avais trouvé, et que je pouvais atteindre. Je la posa sur son épaule, tout en essayant de la réchauffer avec les moyens du bord. J'avais bien réussi mon coup, ah ça oui, c'était rare que ça ne fonctionnait pas.

Je suis désolé, je n'avais rien trouvé de mieux, et j'étais à peu près sûr que ça fonctionnerait. Tu ne m'en veux pas au moins?

Son comportement était d'un seul coup complètement différent. J'avais l'impression que ça n'allait pas, mais sans savoir quoi exactement. J'étais d'autant surpris qu'elle se montra désolé. Apparemment elle était bien revenue et ça me rassurait. Elle devenait de plus en plus pâle, j'essayais de comprendre ce qu'il se passait. La drogue jouait-elle encore un rôle dans cette histoire ou pas du tout? Je veux bien sortir, mais à condition que tu me promettes que tu ne vas pas recommencer pendant que j'ai le dos tourné?
J'essayais de lui faire confiance, je ne voulais pas qu'elle m'ait sur le dos tout le temps, même si j'étais fort protecteur, elle finirait sûrement par me trouver chiant. Lorsqu'elle me fit la promesse, je sortis de la pièce, la laissant seule. Son pyjama? J'avoue que je ne parti pas tout de suite, enfin je resta un instant devant la porte. Je compris alors qu'elle n'avait sûrement pas envie que je la vois comme ça... Je respectais son choix, même si je me sentais coupable de l'avoir laisser seule.

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Si je ne lui en voulais pas ? A vrai dire, je ne savais pas trop que penser. J’aimais être dans cet état – là, sous l’effet de la drogue. Cela me permettait de tout oublier, de rire un peu. Et là, j’allais de nouveau être dans l’état végétatif de ma journée. Je le regardais alors, les yeux pleins de larmes mais ne voulant rien laisser apercevoir. « Je t’en veux un peu. Parce que j’aime être dans cet état – là, ça me fait du bien. Mais je ne pense pas que tu peux comprendre. ». Je ne dis pas par là qu’il n’en était pas capable. Mais il n’avait pas vécu la même situation. C’était quelque chose de particulier… « Cela me permet de ne plus y penser, de faire autre chose. ». Je savais que j’en étais accro et que cela allait être dur d’arrêter. Mais une chose est sûre, je ne voulais pas aller en centre de désintoxication !
J’étais contente qu’il me laisse seule. Cela me permettait de rester encore digne devant lui. J’avais fait assez de choses devant lui. Il devait vraiment avoir une mauvaise vision de moi. Et je ne voulais vraiment pas que cela dure. Je préférai donc rester seule. « Merci ». Je ne parlais plus trop. J’attendis qu’il sorte de la pièce. Je me regardais alors dans le miroir. J’étais vraiment fort blanche. J’optais pour une aspirine. Mais je n’en pris qu’une. Cependant, c’était de nouveau avec ma flasque. Il y en avait une cachée dans chacune des pièces de la maison. J’arrivais rapidement aux toilettes. Bon, j’avoue que je n’ai pas envie de vous expliquer comment s’est passé la suite. Je me souviens de m’être endormie là, juste à côté des toilettes. J’étais couchée sur le sol. Mon essuie était sous moi. Mais j’avais enlevé mes vêtements. J’avais trop froid avec eux. Je dormais paisiblement. Intérieurement, je savais que le réveil allait être difficile. Je ne devais surtout pas oublier de me rendre à ma dialyse de 6h à 9h le lendemain matin. Je l’avais promis à Byron. Et puis, je sentais que j’en avais besoin. Mes reins me faisaient mal. Je n’avais d’ailleurs pas pris mes médicaments du soir.

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Si je ne lui en voulais pas ? A vrai dire, je ne savais pas trop que penser. J’aimais être dans cet état – là, sous l’effet de la drogue. Cela me permettait de tout oublier, de rire un peu. Et là, j’allais de nouveau être dans l’état végétatif de ma journée. Je le regardais alors, les yeux pleins de larmes mais ne voulant rien laisser apercevoir. « Je t’en veux un peu. Parce que j’aime être dans cet état – là, ça me fait du bien. Mais je ne pense pas que tu peux comprendre. ». Je ne dis pas par là qu’il n’en était pas capable. Mais il n’avait pas vécu la même situation. C’était quelque chose de particulier… « Cela me permet de ne plus y penser, de faire autre chose. ». Je savais que j’en étais accro et que cela allait être dur d’arrêter. Mais une chose est sûre, je ne voulais pas aller en centre de désintoxication !
J’étais contente qu’il me laisse seule. Cela me permettait de rester encore digne devant lui. J’avais fait assez de choses devant lui. Il devait vraiment avoir une mauvaise vision de moi. Et je ne voulais vraiment pas que cela dure. Je préférai donc rester seule. « Merci ». Je ne parlais plus trop. J’attendis qu’il sorte de la pièce. Je me regardais alors dans le miroir. J’étais vraiment fort blanche. J’optais pour une aspirine. Mais je n’en pris qu’une. Cependant, c’était de nouveau avec ma flasque. Il y en avait une cachée dans chacune des pièces de la maison. J’arrivais rapidement aux toilettes. Bon, j’avoue que je n’ai pas envie de vous expliquer comment s’est passé la suite. Je me souviens de m’être endormie là, juste à côté des toilettes. J’étais couchée sur le sol. Mon essuie était sous moi. Mais j’avais enlevé mes vêtements. J’avais trop froid avec eux. Je dormais paisiblement. Intérieurement, je savais que le réveil allait être difficile. Je ne devais surtout pas oublier de me rendre à ma dialyse de 6h à 9h le lendemain matin. Je l’avais promis à Byron. Et puis, je sentais que j’en avais besoin. Mes reins me faisaient mal. Je n’avais d’ailleurs pas pris mes médicaments du soir.

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Une page se tourne...

Je le doutais que ce ne serait pas simple, notre relation n'avait jamais été simple et ça ne s'arrangeait pas aujourd'hui. Dans le fond, j'aurais voulu la laisser seule, qu'elle se débrouille pour justement qu'elle ne m'en veuille pas, qu'elle me voit encore comme une sorte de protecteur. Mais là elle allait sûrement m'en vouloir de l'avoir empêcher de vivre son "délire" avec sa drogue, alors qu'elle avait fait des dégâts. Je la voyais d'une tout autre manière aussi de mon côté, j'étais déçu qu'elle se gâche la vie comme ça, pour un bonheur personnel et éphémère surtout. Je riais de façon narcissique lorsqu'elle me disait que je ne pouvais pas comprendre: Ah ça non, c'est sûr, je ne comprendrais jamais, et j'en ai pas envie. Vu ce que je peux voir, tu sais... Ça m'étonnes même vu notre métier,et que tu n'aies pas peur de te faire expulser de l'hôpital.
Il y avait d'autres solutions pour ne plus y penser, j'avais vécu le deuil, pas de mes parents, mais de proches, et avec le temps, la douleur part peu à peu. Et on oublie pas, mais pour notre bien, ça nous fait avancer justement. Je ne préférais pas répondre, elle était une vraie tête de mule et je commençais à me dire que je me battais peut être pour rien? Si je n'étais pas, elle aurait sûrement repris une dose de ces cochonneries... Je partis alors de la salle de bain, la laissant seule, alors qu'elle m'avait à peine dit un "merci". Je resta un instant devant la salle de bain, m'assurant que ça allait tout de même. Quelques minutes passèrent, avant que les nausées de la jeune femme se calme. Comme elle me l'avait demandé au départ, j'avais été lui chercher un pyjama. Et j'hésitais à entrer...
La pièce était plongée dans le silence, et j'ouvris légèrement la porte pour la voir affalée à côté des toilettes, elle n'avait plus que ses sous vêtements, mais surtout elle avait l'air toute endormie. Je m'approcha d'elle et toucha son front qui était à température normal. Même si elle ne semblait vraiment pas dans son assiette.
Tu vas aller dormir je crois...
Je me pencha vers elle pour la prendre dans mes bras, et comme j'avais souvent eu l'habitude de le faire, pour la mettre dans son lit.

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Une page se tourne...

Je le doutais que ce ne serait pas simple, notre relation n'avait jamais été simple et ça ne s'arrangeait pas aujourd'hui. Dans le fond, j'aurais voulu la laisser seule, qu'elle se débrouille pour justement qu'elle ne m'en veuille pas, qu'elle me voit encore comme une sorte de protecteur. Mais là elle allait sûrement m'en vouloir de l'avoir empêcher de vivre son "délire" avec sa drogue, alors qu'elle avait fait des dégâts. Je la voyais d'une tout autre manière aussi de mon côté, j'étais déçu qu'elle se gâche la vie comme ça, pour un bonheur personnel et éphémère surtout. Je riais de façon narcissique lorsqu'elle me disait que je ne pouvais pas comprendre: Ah ça non, c'est sûr, je ne comprendrais jamais, et j'en ai pas envie. Vu ce que je peux voir, tu sais... Ça m'étonnes même vu notre métier,et que tu n'aies pas peur de te faire expulser de l'hôpital.
Il y avait d'autres solutions pour ne plus y penser, j'avais vécu le deuil, pas de mes parents, mais de proches, et avec le temps, la douleur part peu à peu. Et on oublie pas, mais pour notre bien, ça nous fait avancer justement. Je ne préférais pas répondre, elle était une vraie tête de mule et je commençais à me dire que je me battais peut être pour rien? Si je n'étais pas, elle aurait sûrement repris une dose de ces cochonneries... Je partis alors de la salle de bain, la laissant seule, alors qu'elle m'avait à peine dit un "merci". Je resta un instant devant la salle de bain, m'assurant que ça allait tout de même. Quelques minutes passèrent, avant que les nausées de la jeune femme se calme. Comme elle me l'avait demandé au départ, j'avais été lui chercher un pyjama. Et j'hésitais à entrer...
La pièce était plongée dans le silence, et j'ouvris légèrement la porte pour la voir affalée à côté des toilettes, elle n'avait plus que ses sous vêtements, mais surtout elle avait l'air toute endormie. Je m'approcha d'elle et toucha son front qui était à température normal. Même si elle ne semblait vraiment pas dans son assiette.
Tu vas aller dormir je crois...
Je me pencha vers elle pour la prendre dans mes bras, et comme j'avais souvent eu l'habitude de le faire, pour la mettre dans son lit.

[vos messages]

Me faire expulser de l’hôpital ? A vrai dire, je n’y avais jamais pensé. Une chose est certaine, si cela se passait, je serais la plus malheureuse au monde ! C’est qu’il avait de bons arguments en plus… Que pouvais – je lui répondre à cela ? Franchement ? Il n’avait pas tort et je refusais de lui admettre la raison. Je le regardais alors, penaude. A vrai dire, je n’avais pas envie de parler de cela maintenant. Et je savais que je n’allais pas y échapper le lendemain matin. Connaissant l’asticot. En fait non, je ne le connaissais pas. Mais il me semblait que toute personne normale en parlerait le lendemain matin. J’attendis alors qu’il sorte de la salle de bain.
Je m’étais endormie très rapidement. Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque je m’étais réveillée le lendemain dans mon lit. Je tournais alors la tête. Aymeric était là. Il était 5h du matin. J’avais une espèce d’horloge interne. Je savais que je devais me lever tôt, je m’étais donc levée tôt. Je sortais du lit le plus doucement possible. Il ne fallait pas qu’il me voie partir. Je pris rapidement des vêtements dans mon armoire et sortis de la chambre. Ouf, je ne l’avais pas réveillé ! J’étais en retard, j’entrepris de prendre ma voiture pour me rendre à l’hôpital. Et oui, c’était l’heure de ma dialyse ! Pourquoi j’avais pris rendez-vous si tôt ? Tout simplement parce que cela me permettait de faire encore plein de choses de ma journée !
Il était 9h30 quand j’arrivais dans mon lit. Aymeric était encore là, endormi. Je remis rapidement mon pyjama et me couche juste à côté de lui. Cependant, je n’avais pas cherché de contact physique. J’avais été chercher le petit déjeuner. Deux petits pains au chocolat pour lui et deux pour moi ! Je ne voulais pas le réveiller. Je l’attendais donc sagement. J’avais veillé à ce qu’il m’aie fait porter un pyjama à longues manches. Je refusais que le sujet revienne sur le tapis si rapidement même si, je l’avoue, je ne voulais pas que cela soit taboo. J’assumais complètement ma prise de drogue. Et finalement, c’est peut – être lui qui arrivera à me faire décrocher, non ?

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Me faire expulser de l’hôpital ? A vrai dire, je n’y avais jamais pensé. Une chose est certaine, si cela se passait, je serais la plus malheureuse au monde ! C’est qu’il avait de bons arguments en plus… Que pouvais – je lui répondre à cela ? Franchement ? Il n’avait pas tort et je refusais de lui admettre la raison. Je le regardais alors, penaude. A vrai dire, je n’avais pas envie de parler de cela maintenant. Et je savais que je n’allais pas y échapper le lendemain matin. Connaissant l’asticot. En fait non, je ne le connaissais pas. Mais il me semblait que toute personne normale en parlerait le lendemain matin. J’attendis alors qu’il sorte de la salle de bain.
Je m’étais endormie très rapidement. Qu’elle ne fut pas ma surprise lorsque je m’étais réveillée le lendemain dans mon lit. Je tournais alors la tête. Aymeric était là. Il était 5h du matin. J’avais une espèce d’horloge interne. Je savais que je devais me lever tôt, je m’étais donc levée tôt. Je sortais du lit le plus doucement possible. Il ne fallait pas qu’il me voie partir. Je pris rapidement des vêtements dans mon armoire et sortis de la chambre. Ouf, je ne l’avais pas réveillé ! J’étais en retard, j’entrepris de prendre ma voiture pour me rendre à l’hôpital. Et oui, c’était l’heure de ma dialyse ! Pourquoi j’avais pris rendez-vous si tôt ? Tout simplement parce que cela me permettait de faire encore plein de choses de ma journée !
Il était 9h30 quand j’arrivais dans mon lit. Aymeric était encore là, endormi. Je remis rapidement mon pyjama et me couche juste à côté de lui. Cependant, je n’avais pas cherché de contact physique. J’avais été chercher le petit déjeuner. Deux petits pains au chocolat pour lui et deux pour moi ! Je ne voulais pas le réveiller. Je l’attendais donc sagement. J’avais veillé à ce qu’il m’aie fait porter un pyjama à longues manches. Je refusais que le sujet revienne sur le tapis si rapidement même si, je l’avoue, je ne voulais pas que cela soit taboo. J’assumais complètement ma prise de drogue. Et finalement, c’est peut – être lui qui arrivera à me faire décrocher, non ?

[vos messages]

Une page se tourne...

C'était à peu près sûr que nous allions avoir une discussion à ce propos dès le lendemain, il allait vraiment falloir qu'elle comprenne... Ça n'allait pas être simple, mais peu importe, j'avais décidé que je l'aiderais. Après être monter dans sa chambre, je lui enfila son pyjama plutôt rapidement et la coucha dans son lit. Je lui avais promis que je passerais la nuit avec elle, alors c'est ce que je fis. Je veilla un instant dans son lit, à côté d'elle, la fixant pendant un long moment. Pourquoi les choses n'étaient pas plus simples dans la vie? Puis je m'endormis, un peu épuisé c'est vrai par cette journée pleine d'émotion et de surprise.
Et j'avais dormi plutôt longtemps, j'en revenais pas moi-même. Lorsque j'ouvris les yeux, sur mon portable il était indiqué 9h45. Je n'en revenais pas, j'étais plutôt matinale d'habitude. Je tourna la tête pour constater que Louise était toujours bien là, et elle semblait bien réveillée déjà. Je souris, malgré les événements d'hier, j'étais content d'être là auprès d'elle. Je m'approcha d'elle pour déposer un baiser sur sa joue, elle semblait déjà aller mieux. Je ne voulais pas la saouler avec des histoires de drogue dès le matin, on aurait bien le temps d'en parler.
Tu as bien dormi, quand même, j'espère? Ça a l'air d'aller mieux toi?

Apparemment elle avait attendu que je me lève pour faire de même, c'était une belle attention de sa part. J'avais hâte que cette nouvelle journée commence, un nouveau départ peut être?

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Une page se tourne...

C'était à peu près sûr que nous allions avoir une discussion à ce propos dès le lendemain, il allait vraiment falloir qu'elle comprenne... Ça n'allait pas être simple, mais peu importe, j'avais décidé que je l'aiderais. Après être monter dans sa chambre, je lui enfila son pyjama plutôt rapidement et la coucha dans son lit. Je lui avais promis que je passerais la nuit avec elle, alors c'est ce que je fis. Je veilla un instant dans son lit, à côté d'elle, la fixant pendant un long moment. Pourquoi les choses n'étaient pas plus simples dans la vie? Puis je m'endormis, un peu épuisé c'est vrai par cette journée pleine d'émotion et de surprise.
Et j'avais dormi plutôt longtemps, j'en revenais pas moi-même. Lorsque j'ouvris les yeux, sur mon portable il était indiqué 9h45. Je n'en revenais pas, j'étais plutôt matinale d'habitude. Je tourna la tête pour constater que Louise était toujours bien là, et elle semblait bien réveillée déjà. Je souris, malgré les événements d'hier, j'étais content d'être là auprès d'elle. Je m'approcha d'elle pour déposer un baiser sur sa joue, elle semblait déjà aller mieux. Je ne voulais pas la saouler avec des histoires de drogue dès le matin, on aurait bien le temps d'en parler.
Tu as bien dormi, quand même, j'espère? Ça a l'air d'aller mieux toi?

Apparemment elle avait attendu que je me lève pour faire de même, c'était une belle attention de sa part. J'avais hâte que cette nouvelle journée commence, un nouveau départ peut être?

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Il n’avait pas mis énormément de temps à se réveiller après mon retour. Il m’avait d’ailleurs fait un bisou sur la joue. Il ne m’en voulait peut – être pas tellement que ça, finalement ? Une chose est certaine, je n’allais pas aborder moi – même le sujet. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas envie d’en parler. « J’ai très bien dormi. ». J’avais passé la nuit à côté de lui et cela m’avait tellement apaisée. « Je me suis juste réveillée parce que j’ai fait un cauchemar. Mais dès que je t’ai vu, tout s’est résolu ! Et toi? Tu as bien dormi? Je n'ai pas pris trop de place? Je n'ai pas trop bougé? ». Je souris alors doucement. Il me dit alors que j’avais l’air d’aller mieux. Disons que ma dialyse m’avait fait du bien. La prochaine serait dans trois jours. J’avais donc trois jours de répit avant d’y retourner. Mais c’est un sujet que je n’abordais pas avec lui. Il ne devait pas savoir, du moins, pas pour le moment.
Juste avant de remonter dans le lit, j’avais préparé le petit déjeuner. « Attend, j’arrive ! ». Je sautais alors du lit et dévalais les escaliers. Le plateau était prêt, je devais juste appuyer sur le bouton pour faire couler un Nespresso. J’avais prévu une petite cruche de lait et du sucre ainsi qu’un verre de jus d’orange pressé. J’avais disposé sur le plateau les deux petits pains au chocolat. Je ne savais pas avec quoi il déjeunait habituellement. J’avais donc opté pour du classique. Il n’y avait donc ni œufs ni pommes de terre ni bacon. Je remontais donc les escaliers quatre à quatre en veillant à ce que rien ne se renverse. « Tadaaa ! ». Je mettais donc une petite table d’appoint qui passait sur le lit. Je courrais vite chercher mon plateau. Je ne voulais pas qu’il pense que je ne mange pas. Parce que j’adorais manger ! J’avais le même plateau que lui mais à l’inverse du café, j’avais du thé. Pour lui montrer que je faisais des efforts, j’avais préparé mes médicaments. Comme cela, pas besoin du rappel ! Et pour ceux – ci, je m’étais préparé un grand verre d’eau. J’avais plutôt mal la tête mais je refusais qu’il le sache. J’avais donc caché une aspirine dans mes quelques 7 médicaments à prendre matin, midi et soir. « J’espère que tu aimes le café ! ».

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Il n’avait pas mis énormément de temps à se réveiller après mon retour. Il m’avait d’ailleurs fait un bisou sur la joue. Il ne m’en voulait peut – être pas tellement que ça, finalement ? Une chose est certaine, je n’allais pas aborder moi – même le sujet. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas envie d’en parler. « J’ai très bien dormi. ». J’avais passé la nuit à côté de lui et cela m’avait tellement apaisée. « Je me suis juste réveillée parce que j’ai fait un cauchemar. Mais dès que je t’ai vu, tout s’est résolu ! Et toi? Tu as bien dormi? Je n'ai pas pris trop de place? Je n'ai pas trop bougé? ». Je souris alors doucement. Il me dit alors que j’avais l’air d’aller mieux. Disons que ma dialyse m’avait fait du bien. La prochaine serait dans trois jours. J’avais donc trois jours de répit avant d’y retourner. Mais c’est un sujet que je n’abordais pas avec lui. Il ne devait pas savoir, du moins, pas pour le moment.
Juste avant de remonter dans le lit, j’avais préparé le petit déjeuner. « Attend, j’arrive ! ». Je sautais alors du lit et dévalais les escaliers. Le plateau était prêt, je devais juste appuyer sur le bouton pour faire couler un Nespresso. J’avais prévu une petite cruche de lait et du sucre ainsi qu’un verre de jus d’orange pressé. J’avais disposé sur le plateau les deux petits pains au chocolat. Je ne savais pas avec quoi il déjeunait habituellement. J’avais donc opté pour du classique. Il n’y avait donc ni œufs ni pommes de terre ni bacon. Je remontais donc les escaliers quatre à quatre en veillant à ce que rien ne se renverse. « Tadaaa ! ». Je mettais donc une petite table d’appoint qui passait sur le lit. Je courrais vite chercher mon plateau. Je ne voulais pas qu’il pense que je ne mange pas. Parce que j’adorais manger ! J’avais le même plateau que lui mais à l’inverse du café, j’avais du thé. Pour lui montrer que je faisais des efforts, j’avais préparé mes médicaments. Comme cela, pas besoin du rappel ! Et pour ceux – ci, je m’étais préparé un grand verre d’eau. J’avais plutôt mal la tête mais je refusais qu’il le sache. J’avais donc caché une aspirine dans mes quelques 7 médicaments à prendre matin, midi et soir. « J’espère que tu aimes le café ! ».

[vos messages]

Une page se tourne...

Je ne lui en voulais pas tellement, elle avait fait le choix d'être comme ça, et je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Mais d'avoir détruit des choses, là oui, d'ailleurs elle n'en s'était sûrement pas encore rendu compte. Elle avait l'air d'aller beaucoup mieux et d'être fortement joyeuse. Mais ça paraissait plus naturel que la veille, et cette fois ça me faisait vraiment plaisir de la voir comme ça. Elle répondit alors à ma question en disant qu'elle avait plutôt bien dormi, et j'étais surpris qu'elle me confie que je l'avais de nouveau apaisée. On avait vraiment une forte influence l'un sur l'autre.
Je suis content de le savoir. Ah bon? Heureusement que je suis resté à côté de toi alors. Et oui, j'ai aussi bien dormi, je dois t'avouer que j'ai tellement bien dormi profondément, que je n'ai pas senti si tu as bougé ou non.
Elle me surprit de nouveau en quittant soudainement la chambre, j'allais me lever justement mais elle m'avait devancé et me demandait de l'attendre là. Que me réservait-elle? J'attendis quelques minutes, m'attendant à tout venant de sa part. Mais je m'inquiétais pour rien, et je fus même agréablement surpris: elle apportait le petit déjeuner. Si je m'étais attendu à ça... Elle avait l'air tellement différente, comme ci elle essayait de se faire pardonner. Je ne préférais pas gâcher ce beau moment, en parlant des sujets qui fâchent.
Quelle délicate attention, je ne m'attendais pas à ça... Merci. Et oui ne t'inquiètes pas.
Elle disposa le plateau devant moi, comme elle en installait à sa place. Et j'étais content de voir qu'elle avait préparé les comprimés qu'elle devait prendre. Cela me fit sourire, je n'avais pas fais tout ça pour rien. Je la regarda un instant sans rien dire. Puis nous commencions alors à manger.
Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? A moins que tu souhaites peut être que je te laisse seule?

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Je ne lui en voulais pas tellement, elle avait fait le choix d'être comme ça, et je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Mais d'avoir détruit des choses, là oui, d'ailleurs elle n'en s'était sûrement pas encore rendu compte. Elle avait l'air d'aller beaucoup mieux et d'être fortement joyeuse. Mais ça paraissait plus naturel que la veille, et cette fois ça me faisait vraiment plaisir de la voir comme ça. Elle répondit alors à ma question en disant qu'elle avait plutôt bien dormi, et j'étais surpris qu'elle me confie que je l'avais de nouveau apaisée. On avait vraiment une forte influence l'un sur l'autre.
Je suis content de le savoir. Ah bon? Heureusement que je suis resté à côté de toi alors. Et oui, j'ai aussi bien dormi, je dois t'avouer que j'ai tellement bien dormi profondément, que je n'ai pas senti si tu as bougé ou non.
Elle me surprit de nouveau en quittant soudainement la chambre, j'allais me lever justement mais elle m'avait devancé et me demandait de l'attendre là. Que me réservait-elle? J'attendis quelques minutes, m'attendant à tout venant de sa part. Mais je m'inquiétais pour rien, et je fus même agréablement surpris: elle apportait le petit déjeuner. Si je m'étais attendu à ça... Elle avait l'air tellement différente, comme ci elle essayait de se faire pardonner. Je ne préférais pas gâcher ce beau moment, en parlant des sujets qui fâchent.
Quelle délicate attention, je ne m'attendais pas à ça... Merci. Et oui ne t'inquiètes pas.
Elle disposa le plateau devant moi, comme elle en installait à sa place. Et j'étais content de voir qu'elle avait préparé les comprimés qu'elle devait prendre. Cela me fit sourire, je n'avais pas fais tout ça pour rien. Je la regarda un instant sans rien dire. Puis nous commencions alors à manger.
Tu as prévu quelque chose aujourd'hui? A moins que tu souhaites peut être que je te laisse seule?

[vos messages]

Oh, il avait bien dormi ! Cela me faisait chaud au cœur. Mais je lui avais encore avoué qu’il m’avait apaisé. Je ne sais pas si cela était une bonne chose. Trop tard, cela était dit ! « Oui, mais je ne voulais pas te réveiller. Tu semblais si paisible. ». Je lui fis donc un grand sourire. La journée commençait déjà bien ! Il n’avait pas senti si j’avais bougé ou non. A vrai dire, cette question était juste pour avoir un sujet de discussion. Je ne voulais pas qu’il me parle de la veille et je ferai tout pour que cela ne se passe pas de suite. J’avais besoin de faire autre chose et c’était tout.
Je lui avais servi le petit déjeuner. Cela l’avait touché et agréablement surpris. Ca se voyait sur son visage. « Oh chouette ! Un peu de lait ? Ou du sucre ? ». Tant dis que je mettais un sucre dans mon café et que je le touillais, je reçu un message de ma copine de guindailles comme j’appelle ça. Je pris le temps quelques secondes pour regarder. Elle me demandait si j’étais libre ce soir pour une sortie. Je savais que je devais arrêter, que je devais éviter de sortir. Cela me donnera envie de boire, de me droguer, … Il serait plus sage que je reste à la maison. Je lui répondit donc que je ne savais pas encore, que je la tenais au courant dans l’après – midi. Tout dépendait aussi du reste de ma journée. « Pas de soucis ! ». Je lui souris alors de mon plus beau sourire. Et oui, je pouvais aussi être douce et attentionnée. Là, maintenant, tout de suite, j’avais envie d’aller dans ses bras et de mettre ma tête dans son cou. Mais je n’avais pas envie de prendre l’initiative. Il m’avait vue dans un sal état. Il devait certainement prendre sur lui pour rester auprès de moi.
Si j’avais prévu quelque chose ? « Non, je n’ai rien de prévu. A l’hôpital, ils m’ont donné une semaine de congé. J’ai donc une semaine de temps libre. ». Oh, ce n’était vraiment pas vrai ! Disons que j’avais eu un certificat médical pour minimum deux semaines. Mais j’étais certaine de ne pas tenir le coup. J’avais envie de retourner travailler. « Et toi ? Tu as des patients aujourd’hui ? Quelque chose à faire ? Quelqu’un à voir ? ». J’espérais tellement qu’il me réponde par la négative. Mais je n’avais pas envie que la demande vienne de moi encore une fois. Je préférais qu’il reste par lui – même, parce qu’il avait envie de ma compagnie.

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Oh, il avait bien dormi ! Cela me faisait chaud au cœur. Mais je lui avais encore avoué qu’il m’avait apaisé. Je ne sais pas si cela était une bonne chose. Trop tard, cela était dit ! « Oui, mais je ne voulais pas te réveiller. Tu semblais si paisible. ». Je lui fis donc un grand sourire. La journée commençait déjà bien ! Il n’avait pas senti si j’avais bougé ou non. A vrai dire, cette question était juste pour avoir un sujet de discussion. Je ne voulais pas qu’il me parle de la veille et je ferai tout pour que cela ne se passe pas de suite. J’avais besoin de faire autre chose et c’était tout.
Je lui avais servi le petit déjeuner. Cela l’avait touché et agréablement surpris. Ca se voyait sur son visage. « Oh chouette ! Un peu de lait ? Ou du sucre ? ». Tant dis que je mettais un sucre dans mon café et que je le touillais, je reçu un message de ma copine de guindailles comme j’appelle ça. Je pris le temps quelques secondes pour regarder. Elle me demandait si j’étais libre ce soir pour une sortie. Je savais que je devais arrêter, que je devais éviter de sortir. Cela me donnera envie de boire, de me droguer, … Il serait plus sage que je reste à la maison. Je lui répondit donc que je ne savais pas encore, que je la tenais au courant dans l’après – midi. Tout dépendait aussi du reste de ma journée. « Pas de soucis ! ». Je lui souris alors de mon plus beau sourire. Et oui, je pouvais aussi être douce et attentionnée. Là, maintenant, tout de suite, j’avais envie d’aller dans ses bras et de mettre ma tête dans son cou. Mais je n’avais pas envie de prendre l’initiative. Il m’avait vue dans un sal état. Il devait certainement prendre sur lui pour rester auprès de moi.
Si j’avais prévu quelque chose ? « Non, je n’ai rien de prévu. A l’hôpital, ils m’ont donné une semaine de congé. J’ai donc une semaine de temps libre. ». Oh, ce n’était vraiment pas vrai ! Disons que j’avais eu un certificat médical pour minimum deux semaines. Mais j’étais certaine de ne pas tenir le coup. J’avais envie de retourner travailler. « Et toi ? Tu as des patients aujourd’hui ? Quelque chose à faire ? Quelqu’un à voir ? ». J’espérais tellement qu’il me réponde par la négative. Mais je n’avais pas envie que la demande vienne de moi encore une fois. Je préférais qu’il reste par lui – même, parce qu’il avait envie de ma compagnie.

[vos messages]

Une page se tourne...

Oh non, ne t'inquiètes pas, je le préfère corsé.
Je la regarda en souriant, plutôt content de la voir comme ça. Je buvais une gorgée du café qui était encore chaud, tandis qu'elle semblait complètement absorbée par son portable. Je profita de ce temps pour regarder aussi le mien, et je n'avais aucun message. Même si très certainement, je devrais recevoir un message de ma sœur dans peu de temps, lorsqu'elle passera chez moi et se rendra compte que je n'y suis pas. Elle avait pris l'habitude de passer me voir assez souvent, c'était une jeune femme de 18 ans maintenant, et avait hâte d'être autonome de nos parents. Je ne pouvais que la comprendre... Je tourna alors la tête vers Louise, qui releva aussi sa tête de son portable pour me faire un grand sourire. Elle était tellement différente de la fille que j'avais l'habitude de voir, et cela m'étonnait et me plaisait à la fois. Je lui toucha de nouveau le bout du nez comme j'avais pris l'habitude de le faire avant de lui dire:
Tu es vraiment une femme étonnante, et pleine de surprises. Je ne te connaissais pas sous cet angle... Tu le caches bien, dis donc.
Malgré que notre relation ne soit pas bien fixée, on avait pris pas mal d'habitudes tous les deux, rien que dans le fait de la ramener chez elle à chaque fois, c'était devenu évident que ce soit moi qui le fasse. Même parfois, il suffisait d'un regard pour que l'on se comprenne, mais c'était une chose que je ne faisais qu'avec Louise. Comme une sorte de lien privilégié, pour ça aussi que j'avais parlé de Louise comme étant une des trois femmes de ma vie. On se connaissait par nos habitudes...
Je lui demandais alors ce qu'elle avait prévu, savoir si elle voulait aussi que je reste ou non. Une semaine de congé? Eh bien elle pourrait se reposer bien comme il faut comme ça.
Ah bon? C'est une bonne chose. Non, non je n'ai rien de prévu pour aujourd'hui, c'est mon jour de repos, à moins qu'un patient n'ait besoin de moi bien sur à la dernière minute.
Dans le fond, je ne l'espérais pas, je voulais passer encore un peu de temps avec elle, et pourquoi pas apprendre de nouvelles choses sur elle?

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Oh non, ne t'inquiètes pas, je le préfère corsé.
Je la regarda en souriant, plutôt content de la voir comme ça. Je buvais une gorgée du café qui était encore chaud, tandis qu'elle semblait complètement absorbée par son portable. Je profita de ce temps pour regarder aussi le mien, et je n'avais aucun message. Même si très certainement, je devrais recevoir un message de ma sœur dans peu de temps, lorsqu'elle passera chez moi et se rendra compte que je n'y suis pas. Elle avait pris l'habitude de passer me voir assez souvent, c'était une jeune femme de 18 ans maintenant, et avait hâte d'être autonome de nos parents. Je ne pouvais que la comprendre... Je tourna alors la tête vers Louise, qui releva aussi sa tête de son portable pour me faire un grand sourire. Elle était tellement différente de la fille que j'avais l'habitude de voir, et cela m'étonnait et me plaisait à la fois. Je lui toucha de nouveau le bout du nez comme j'avais pris l'habitude de le faire avant de lui dire:
Tu es vraiment une femme étonnante, et pleine de surprises. Je ne te connaissais pas sous cet angle... Tu le caches bien, dis donc.
Malgré que notre relation ne soit pas bien fixée, on avait pris pas mal d'habitudes tous les deux, rien que dans le fait de la ramener chez elle à chaque fois, c'était devenu évident que ce soit moi qui le fasse. Même parfois, il suffisait d'un regard pour que l'on se comprenne, mais c'était une chose que je ne faisais qu'avec Louise. Comme une sorte de lien privilégié, pour ça aussi que j'avais parlé de Louise comme étant une des trois femmes de ma vie. On se connaissait par nos habitudes...
Je lui demandais alors ce qu'elle avait prévu, savoir si elle voulait aussi que je reste ou non. Une semaine de congé? Eh bien elle pourrait se reposer bien comme il faut comme ça.
Ah bon? C'est une bonne chose. Non, non je n'ai rien de prévu pour aujourd'hui, c'est mon jour de repos, à moins qu'un patient n'ait besoin de moi bien sur à la dernière minute.
Dans le fond, je ne l'espérais pas, je voulais passer encore un peu de temps avec elle, et pourquoi pas apprendre de nouvelles choses sur elle?

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La phrase qu’il venait de dire, j’avais adoré. Je savais qu’il me suffirait de me la répéter lorsque quelque chose n’irait pas bien. Il y avait quelqu’un qui croyait en moi, qui m’appréciais. Et ça, c’était énorme pour moi. Je n’avais plus mes parents mais je comptais encore pour quelqu’un. Je lui souris donc de plus belle. Je ne savais que répondre. « Merci ». J’étais gênée de recevoir ce si beau compliment suite à la soirée de la veille. Je me promis de faire de cette journée une très belle journée. Même si dans ma tête, je pensais non stop à mes parents, au manque qui s’installait. J’avais l’impression que j’allais recevoir un message de ma maman sous peu. Mais non, tout cela était dorénavant fini. J’allais paraître bien pour lui aujourd’hui. Oh, il était psychiatre, il allait sûrement déjouer mon jeu. Mais j’étais plutôt bonne actrice là – dedans, il ne fallait pas me sous estimer. J’avais envie de lui faire un petit compliment à mon tour. « Tu es quelqu’un d’extraordinaire, tu sais ça ? ». Je me dirigeais vers lui pour lui déposer un doux baiser sur la joue.
Je croquais dans mon petit pain au chocolat. « J’ai été les chercher à la meilleure boulangerie du quartier ! ». C’est là que papa allait toujours chercher le pain et je comptais bien perpétuer son habitude. Mes enfants allaient en manger, c’était certain !
Nous parlions alors de nos journées respectives. Il n’avait rien non plus apparemment. « Je pense retourner travailler demain. Je n’ai pas besoin de toute la semaine. J’ai surtout besoin de voir les enfants ! ». Je lui souris doucement. S’il n’avait rien, nous pourrions peut – être passer un peu de temps ensemble, non ? Finalement, nous ne nous voyions que par entrevues. Il s’occupait de moi lorsque j’avais trop bu après une soirée et me raccompagnait chez moi. Nous n’avions jamais eu de réelle discussion. « Et que vas-tu faire alors ? ». Je n’avais pas envie de lui demander. J’avais envie que cela vienne de lui. Je lui avais déjà demandé de rester la veille.

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La phrase qu’il venait de dire, j’avais adoré. Je savais qu’il me suffirait de me la répéter lorsque quelque chose n’irait pas bien. Il y avait quelqu’un qui croyait en moi, qui m’appréciais. Et ça, c’était énorme pour moi. Je n’avais plus mes parents mais je comptais encore pour quelqu’un. Je lui souris donc de plus belle. Je ne savais que répondre. « Merci ». J’étais gênée de recevoir ce si beau compliment suite à la soirée de la veille. Je me promis de faire de cette journée une très belle journée. Même si dans ma tête, je pensais non stop à mes parents, au manque qui s’installait. J’avais l’impression que j’allais recevoir un message de ma maman sous peu. Mais non, tout cela était dorénavant fini. J’allais paraître bien pour lui aujourd’hui. Oh, il était psychiatre, il allait sûrement déjouer mon jeu. Mais j’étais plutôt bonne actrice là – dedans, il ne fallait pas me sous estimer. J’avais envie de lui faire un petit compliment à mon tour. « Tu es quelqu’un d’extraordinaire, tu sais ça ? ». Je me dirigeais vers lui pour lui déposer un doux baiser sur la joue.
Je croquais dans mon petit pain au chocolat. « J’ai été les chercher à la meilleure boulangerie du quartier ! ». C’est là que papa allait toujours chercher le pain et je comptais bien perpétuer son habitude. Mes enfants allaient en manger, c’était certain !
Nous parlions alors de nos journées respectives. Il n’avait rien non plus apparemment. « Je pense retourner travailler demain. Je n’ai pas besoin de toute la semaine. J’ai surtout besoin de voir les enfants ! ». Je lui souris doucement. S’il n’avait rien, nous pourrions peut – être passer un peu de temps ensemble, non ? Finalement, nous ne nous voyions que par entrevues. Il s’occupait de moi lorsque j’avais trop bu après une soirée et me raccompagnait chez moi. Nous n’avions jamais eu de réelle discussion. « Et que vas-tu faire alors ? ». Je n’avais pas envie de lui demander. J’avais envie que cela vienne de lui. Je lui avais déjà demandé de rester la veille.

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle avait l'air gênée par rapport à ce que je venais de dire, et cela me fit sourire. Il n'y avait rien de particulier dans ma phrase, enfin c'est ce que je pensais, j'avais dis à voix haute ce que je pensais tout bas. Si elle avait voulu se faire pardonner ou apparaître sous un meilleur jour que celui de la veille, elle avait plutôt bien réussi son coup. J'étais de nouveau tombé sous son charme... Je me doutais qu'intérieurement elle devait combattre ses démons, mais j'étais impressionné qu'elle soit prête à le faire pour moi, qu'elle fasse des efforts pour moi. Encore une preuve que l'on tenait l'un à l'autre. Elle se lançait alors aussi en me qualifiant d'extraordinaire, cela me fit rire.
Tu me diras en quoi je suis si extraordinaire? Tu dis ça pour me flatter, avoues-le.
Je lui souris, tandis qu'elle venait m'embrasser sur la joue. Je la regarda un instant, passant alors ma main sur l'une de ses joues. Encore des petites attentions que l'on avait l'un pour l'autre... J'oubliais un peu ce qu'il s'était passé hier, je ne voulais plus me disputer avec elle. Même si je savais qu'au fond, il faudrait bien crever l’abcès. Tandis qu'elle me disait qu'elle avait été chercher ses viennoiseries dans la meilleure boulangerie du quartier, je croqua un morceau aussi du pain au chocolat et je ne pouvais pas dire le contraire. En riant, je lui dis:
En effet, je ne peux pas dire le contraire... Tu as été les chercher avant mon réveil?
Et puis il fallait bien parler du programme de la journée, mais déjà, restions-nous ensemble ou non? Apparemment la jeune femme n'avait rien prévu de faire. C'était le moment de saisir l'occasion.
Tu as raison, ça te fera sûrement du bien de retrouver ta petite routine, et les enfants c'est une bonne dose de bonheur. Pourquoi ne pas passer la journée ensemble? Et essayer de trouver quelque chose d'amusant à faire? Qu'en penses-tu?
Je ne voulais pas la forcer à passer la journée avec moi de nouveau.

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Une page se tourne...

Elle avait l'air gênée par rapport à ce que je venais de dire, et cela me fit sourire. Il n'y avait rien de particulier dans ma phrase, enfin c'est ce que je pensais, j'avais dis à voix haute ce que je pensais tout bas. Si elle avait voulu se faire pardonner ou apparaître sous un meilleur jour que celui de la veille, elle avait plutôt bien réussi son coup. J'étais de nouveau tombé sous son charme... Je me doutais qu'intérieurement elle devait combattre ses démons, mais j'étais impressionné qu'elle soit prête à le faire pour moi, qu'elle fasse des efforts pour moi. Encore une preuve que l'on tenait l'un à l'autre. Elle se lançait alors aussi en me qualifiant d'extraordinaire, cela me fit rire.
Tu me diras en quoi je suis si extraordinaire? Tu dis ça pour me flatter, avoues-le.
Je lui souris, tandis qu'elle venait m'embrasser sur la joue. Je la regarda un instant, passant alors ma main sur l'une de ses joues. Encore des petites attentions que l'on avait l'un pour l'autre... J'oubliais un peu ce qu'il s'était passé hier, je ne voulais plus me disputer avec elle. Même si je savais qu'au fond, il faudrait bien crever l’abcès. Tandis qu'elle me disait qu'elle avait été chercher ses viennoiseries dans la meilleure boulangerie du quartier, je croqua un morceau aussi du pain au chocolat et je ne pouvais pas dire le contraire. En riant, je lui dis:
En effet, je ne peux pas dire le contraire... Tu as été les chercher avant mon réveil?
Et puis il fallait bien parler du programme de la journée, mais déjà, restions-nous ensemble ou non? Apparemment la jeune femme n'avait rien prévu de faire. C'était le moment de saisir l'occasion.
Tu as raison, ça te fera sûrement du bien de retrouver ta petite routine, et les enfants c'est une bonne dose de bonheur. Pourquoi ne pas passer la journée ensemble? Et essayer de trouver quelque chose d'amusant à faire? Qu'en penses-tu?
Je ne voulais pas la forcer à passer la journée avec moi de nouveau.

[vos messages]

« Oh, zut ! Tu as trouvé. Comment tu fais ? ». Je souris alors. En quoi il était extraordinaire ? Il était là, près de moi. Il ne m’abandonnait jamais. Il y avait tellement de raisons qu’il m’était impossible de toutes les citer. « Tu arrives à gérer toutes les situations d’une main de maître. Tu es encore près de moi. Tu es si calme en permanence. Tu as une très grande influence sur moi. Je continue ou ? ». Je ris doucement. Oui, il avait une énorme influence sur moi. Il fallait le voir déjà rien qu’au fait de prendre mes médicaments. Cela faisait quelques jours que je les oubliais. Depuis le début de mon traitement en fait. Mais le simple fait qu’il me fasse gentiment la remarque m’avait suivi à le faire correctement. Bon maintenant, ce sont juste des médicaments. Pour l’alcool et la drogue, cela allait être plus compliqué !
Il passa alors sa main sur ma joue. Je fermais mes yeux et j’en profitais. Il avait souvent de petits gestes comme cela envers moi. J’adorais ! Il n’y avait que lui qui pouvait le faire. Je n’aimais pas que des personnes étrangères me touchent. Mais lui, il n’était pas un étranger. Il comptait beaucoup pour moi. Le nombre de choses que je serai capable de faire juste pour lui, c’est inimaginable ! « Oui, une heure avant plus ou moins. Je n’arrivais plus à dormir. Alors, j’ai préparé le petit déjeuner et je suis revenue ensuite dans le lit. ». Je n’étais passée par aucune des pièces où j’avais fait quelques bêtises. Je m’étais posé la question du verre explosé dans l’évier mais sans plus. En fait, je me droguais surtout le week-end ou en soirée. Enfin bref, quand j’en avais besoin. Lorsque je travaillais, les enfants étaient mon remède. Je n’étais donc pas encore totalement dépendante. Bon, si je n’en prenais pas une semaine durant, je ressentais le manque. Et là, ce n’était pas bon, je craquais. Par contre, avec l’alcool, c’était tout autre chose. J’avais besoin de mes deux verres quotidiens. Et j’étais saoule au minimum deux fois par semaine.
« Oh, j’adorerai ! ». Je mis donc mon cerveau en mode réflexion. Que pourrions – nous faire ? Une petite balade dans le parc pour les enfants ? « On va au jardin d’enfants ? Tu verras, c’est un chouette endroit. Il m’arrive souvent de m’asseoir sur un banc et de simplement les regarder. ». Et oui, une chose de plus qu’il savait sur moi…

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« Oh, zut ! Tu as trouvé. Comment tu fais ? ». Je souris alors. En quoi il était extraordinaire ? Il était là, près de moi. Il ne m’abandonnait jamais. Il y avait tellement de raisons qu’il m’était impossible de toutes les citer. « Tu arrives à gérer toutes les situations d’une main de maître. Tu es encore près de moi. Tu es si calme en permanence. Tu as une très grande influence sur moi. Je continue ou ? ». Je ris doucement. Oui, il avait une énorme influence sur moi. Il fallait le voir déjà rien qu’au fait de prendre mes médicaments. Cela faisait quelques jours que je les oubliais. Depuis le début de mon traitement en fait. Mais le simple fait qu’il me fasse gentiment la remarque m’avait suivi à le faire correctement. Bon maintenant, ce sont juste des médicaments. Pour l’alcool et la drogue, cela allait être plus compliqué !
Il passa alors sa main sur ma joue. Je fermais mes yeux et j’en profitais. Il avait souvent de petits gestes comme cela envers moi. J’adorais ! Il n’y avait que lui qui pouvait le faire. Je n’aimais pas que des personnes étrangères me touchent. Mais lui, il n’était pas un étranger. Il comptait beaucoup pour moi. Le nombre de choses que je serai capable de faire juste pour lui, c’est inimaginable ! « Oui, une heure avant plus ou moins. Je n’arrivais plus à dormir. Alors, j’ai préparé le petit déjeuner et je suis revenue ensuite dans le lit. ». Je n’étais passée par aucune des pièces où j’avais fait quelques bêtises. Je m’étais posé la question du verre explosé dans l’évier mais sans plus. En fait, je me droguais surtout le week-end ou en soirée. Enfin bref, quand j’en avais besoin. Lorsque je travaillais, les enfants étaient mon remède. Je n’étais donc pas encore totalement dépendante. Bon, si je n’en prenais pas une semaine durant, je ressentais le manque. Et là, ce n’était pas bon, je craquais. Par contre, avec l’alcool, c’était tout autre chose. J’avais besoin de mes deux verres quotidiens. Et j’étais saoule au minimum deux fois par semaine.
« Oh, j’adorerai ! ». Je mis donc mon cerveau en mode réflexion. Que pourrions – nous faire ? Une petite balade dans le parc pour les enfants ? « On va au jardin d’enfants ? Tu verras, c’est un chouette endroit. Il m’arrive souvent de m’asseoir sur un banc et de simplement les regarder. ». Et oui, une chose de plus qu’il savait sur moi…

[vos messages]

Une page se tourne...

Cela me fit sourire, elle citait des choses que j'avais pu faire pour elle et qu'elle qualifiait alors d'extraordinaire. J'avais du mal à me voir comme ça, ça me semblait tellement logique et évident. Je me mis alors en rire, en chœur avec Louise.
Tu ne devrais pas continuer, sinon je risque de prendre la "grosse" tête comme on dit. Non, mais sérieusement, je ne voyais pas les choses comme ça, tu sais...
Et puis pour moi, je n'avais rien fais d'exceptionnel, j'aurais fait presque pareil que pour un simple patient, et plus encore pour Louise, mais ça elle n'était pas obligée de le savoir. Je n'aurais jamais réussi à passer la porte en la sachant comme ça, j'aurais eu du mal à penser à autre chose, et je serais forcément retourner la voir. J'avais toujours ce besoin d'agir que je ressentais en permanence, qui a dû s'accroître avec le métier que je pratique.
Je me doutais qu'elle s'était levée avant, elle semblait déjà bien réveillée lorsque j'ai ouvert les yeux. Mais c'était adorable de sa part d'avoir pensé à le faire, des petites attentions de ce genre font toujours plaisir. Je ne répondais pas spécialement à ce qu'elle m'avait dit, je me contenta d'hocher la tête et de lui faire un sourire. Elle n'avait pas encore dû voir ce qu'elle avait fait hier soir, et je me doutais qu'elle risquait de voir rouge. Heureusement que je l'avais empêché de faire plus de dégâts qu'elle en avait fait. Alors que nous continuons de déjeuner, tranquillement tous les deux. Nous venions à parler de ce que l'on pourrait faire après, je lui proposais alors de passer la journée ensemble. Il faut avouer que j'en mourrais d'envie, et ça aurait été étrange de passer cette journée sans elle. C'était étrange à quel point je m'étais vite accroché à elle. C'est comme ci j'avais attendu toutes ses années pour enfin apprendre à la connaître pour n'être qu'un peu plus proche d'elle. J'avais dû mal à me l'expliquer, parce que je n'avais jamais ressenti ça... Elle me raconta alors une chose qu'elle aimait bien faire assez souvent, et me proposa de l'accompagner.
Eh bien, oui, pourquoi pas. Et puis ça te fera du bien comme tu l'as dis toi-même. On pourrait aller manger à l'extérieur si tu veux? C'est moi qui t'invite.

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Une page se tourne...

Cela me fit sourire, elle citait des choses que j'avais pu faire pour elle et qu'elle qualifiait alors d'extraordinaire. J'avais du mal à me voir comme ça, ça me semblait tellement logique et évident. Je me mis alors en rire, en chœur avec Louise.
Tu ne devrais pas continuer, sinon je risque de prendre la "grosse" tête comme on dit. Non, mais sérieusement, je ne voyais pas les choses comme ça, tu sais...
Et puis pour moi, je n'avais rien fais d'exceptionnel, j'aurais fait presque pareil que pour un simple patient, et plus encore pour Louise, mais ça elle n'était pas obligée de le savoir. Je n'aurais jamais réussi à passer la porte en la sachant comme ça, j'aurais eu du mal à penser à autre chose, et je serais forcément retourner la voir. J'avais toujours ce besoin d'agir que je ressentais en permanence, qui a dû s'accroître avec le métier que je pratique.
Je me doutais qu'elle s'était levée avant, elle semblait déjà bien réveillée lorsque j'ai ouvert les yeux. Mais c'était adorable de sa part d'avoir pensé à le faire, des petites attentions de ce genre font toujours plaisir. Je ne répondais pas spécialement à ce qu'elle m'avait dit, je me contenta d'hocher la tête et de lui faire un sourire. Elle n'avait pas encore dû voir ce qu'elle avait fait hier soir, et je me doutais qu'elle risquait de voir rouge. Heureusement que je l'avais empêché de faire plus de dégâts qu'elle en avait fait. Alors que nous continuons de déjeuner, tranquillement tous les deux. Nous venions à parler de ce que l'on pourrait faire après, je lui proposais alors de passer la journée ensemble. Il faut avouer que j'en mourrais d'envie, et ça aurait été étrange de passer cette journée sans elle. C'était étrange à quel point je m'étais vite accroché à elle. C'est comme ci j'avais attendu toutes ses années pour enfin apprendre à la connaître pour n'être qu'un peu plus proche d'elle. J'avais dû mal à me l'expliquer, parce que je n'avais jamais ressenti ça... Elle me raconta alors une chose qu'elle aimait bien faire assez souvent, et me proposa de l'accompagner.
Eh bien, oui, pourquoi pas. Et puis ça te fera du bien comme tu l'as dis toi-même. On pourrait aller manger à l'extérieur si tu veux? C'est moi qui t'invite.

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« Et bien, tu devrais peut – être. Tu débordes de qualités ! ». Il faut dire que Aymeric n’était pas très démonstratif. En tout les cas, il ne me disait pas souvent qu’il tenait à moi ou autre. Mais il faisait attention, m’empêchait de prendre de la drogue, … Il le montrait mais à sa façon. En pensant à cela, j’avais énormément envie d’un verre. Cela me trottait dans la tête depuis quelques minutes. J’allais craquer, je le savais. Je venais d’ailleurs de finir mon petit déjeuner. Je devais résister, au moins jusqu’au moment où je descendrais les escaliers. Mais je ne voulais pas le faire devant lui. J’avais ma flasque dans la salle de bain. Cela allait me suffire. Je me rassurais moi – même. Je souris alors doucement.
« On fait ça ! Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je t’offrirai l’apéro. ». Je riais alors. Et oui, je pensais à mon verre. C’est triste, hein ? Mais bon, c’était comme ça… Je me levais alors. Je me dirigeais vers mon armoire juste après avoir ouvert les rideaux. Il faisait grand soleil. J’optais alors pour une robe. « Tu as assez mangé ? Je peux aller chercher une tartine si tu veux. ». La robe était assez courte sans faire vulgaire. Elle était blanche avec des fleurs de couleurs différentes. Je la lui montrais alors. « Tu l’aimes bien ? ». Oh, je voulais juste son avis. Il allait tout de même passer la journée avec moi… J’attendais son avis. Une fois cela entendu, j’allais directement dans la salle de bains. Première chose : trouver ma flasque ! Je fouillais alors toute la salle de bain. On entendait du bruit. Mais j’essayais d’être la plus discrète possible. « Je prends rapidement une douche ! ». Je sortais de la salle de bain quinze minutes plus tard. Entre – temps je lui avais quand même montrer où se trouvait la deuxième salle de bain s’il le voulait. J’avais pris le soin de lui donner un essuie et un gant de toilette. Il avait tout ce dont il devrait avoir besoin. Avant qu’il ne sorte de la salle de bain, j’avais eu le temps de remplir deux flasques que je mettais dans mon sac à mains. « Je suis prête ! ». Je n’avais toujours pas fait le tour de la maison…

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« Et bien, tu devrais peut – être. Tu débordes de qualités ! ». Il faut dire que Aymeric n’était pas très démonstratif. En tout les cas, il ne me disait pas souvent qu’il tenait à moi ou autre. Mais il faisait attention, m’empêchait de prendre de la drogue, … Il le montrait mais à sa façon. En pensant à cela, j’avais énormément envie d’un verre. Cela me trottait dans la tête depuis quelques minutes. J’allais craquer, je le savais. Je venais d’ailleurs de finir mon petit déjeuner. Je devais résister, au moins jusqu’au moment où je descendrais les escaliers. Mais je ne voulais pas le faire devant lui. J’avais ma flasque dans la salle de bain. Cela allait me suffire. Je me rassurais moi – même. Je souris alors doucement.
« On fait ça ! Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je t’offrirai l’apéro. ». Je riais alors. Et oui, je pensais à mon verre. C’est triste, hein ? Mais bon, c’était comme ça… Je me levais alors. Je me dirigeais vers mon armoire juste après avoir ouvert les rideaux. Il faisait grand soleil. J’optais alors pour une robe. « Tu as assez mangé ? Je peux aller chercher une tartine si tu veux. ». La robe était assez courte sans faire vulgaire. Elle était blanche avec des fleurs de couleurs différentes. Je la lui montrais alors. « Tu l’aimes bien ? ». Oh, je voulais juste son avis. Il allait tout de même passer la journée avec moi… J’attendais son avis. Une fois cela entendu, j’allais directement dans la salle de bains. Première chose : trouver ma flasque ! Je fouillais alors toute la salle de bain. On entendait du bruit. Mais j’essayais d’être la plus discrète possible. « Je prends rapidement une douche ! ». Je sortais de la salle de bain quinze minutes plus tard. Entre – temps je lui avais quand même montrer où se trouvait la deuxième salle de bain s’il le voulait. J’avais pris le soin de lui donner un essuie et un gant de toilette. Il avait tout ce dont il devrait avoir besoin. Avant qu’il ne sorte de la salle de bain, j’avais eu le temps de remplir deux flasques que je mettais dans mon sac à mains. « Je suis prête ! ». Je n’avais toujours pas fait le tour de la maison…

[vos messages]

Une page se tourne...

Je ne savais pas quoi répondre, je n'avais pas l'habitude que l'on me donne autant de qualités, j'essayais toujours de faire de mon mieux, et c'était la première fois que me reconnaissait cela. J'en était plutôt content dans le fond, et plus encore vu que ça venait de Louise. Je ne répondis rien, me contentant d'un sourire. Que répondre de plus à cela? En quelques minutes, nous avions chacun dévorer nos petits déjeuners, ça fait du bien de se restaurer après une bonne nuit, et une soirée éprouvante c'est vrai. Mais l'atmosphère semblait plus calme, plus apaisant, et c'était agréable. Ça faisait maintenant 4 longues années que je m'étais décidé à avoir mon appartement et j'ai perdu l'habitude de vivre avec quelqu'un, j'ai pris un rythme de vie qui était plutôt tranquille seule ma jeune sœur s'amusait à perturber le silence de l'appartement. C'était agréable de sentir une présence et de ne plus être seul, je commençais vraiment à sentir une absence dans ma vie... D'ailleurs, il faudrait vraiment que je l'appelle pour lui dire qu'elle ne m'attende pas aujourd'hui, au moins la prévenir.
Eh bien, marché conclu. Une préférence pour l'endroit?
Elle se leva alors ouvrant le rideau qui permettait de laisser la chambre dans le noir. Le soleil envahit alors la pièce, pendant ce temps j'observais Louise, qui déambulait dans la chambre. Ses cheveux paraissaient encore plus blonds grâce aux rayons du soleil et c'était magnifique. Je me rendis à peine compte qu'elle me montrait une robe blanche et fleurie, ça devait très bien lui aller. Je lui souris et répondis par le positif:
Bien sur que oui, c'est très jolie.
J'étais comme la plupart des hommes à ne pas trop s'y connaitre sur la mode encore moins des femmes, alors j'essayais simplement de l'imaginer dedans, et vu le temps, le blanc ne pouvait que la faire ressortir. Elle alla alors directement dans la salle de bains, elle avait l'air pressée. Je ne remarquai rien de particulier... Je pris alors les plateaux tout de même pour les descendre dans la cuisine, je ne savais pas si c'était une bonne idée de tout nettoyer ou non avant qu'elle ne le voit... Rien que d'y penser, ça me faisait mal au cœur. Je pris la peine de ramener le verre cassé dans l'évier pour le jeter à la poubelle avant que quelqu'un ne se coupe, pareil pour le vase, j'essayais de réunir les morceaux, en espérant qu'on puisse peut être le recoller? La plupart des filles prenait leur temps dans la salle de bains alors je ne me précipitais pas. Je pris le temps de passer sous la douche, même si je n'avais aucun vêtement de rechange. Elle m'avait filé des vêtements de son frère, par chance, ça m'allait. Lorsque je sortis de la salle de bain, la jeune femme m'attendait déjà. Elle avait toujours l'air aussi joyeuse.
Eh bien ne perdons pas de temps alors.

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Une page se tourne...

Je ne savais pas quoi répondre, je n'avais pas l'habitude que l'on me donne autant de qualités, j'essayais toujours de faire de mon mieux, et c'était la première fois que me reconnaissait cela. J'en était plutôt content dans le fond, et plus encore vu que ça venait de Louise. Je ne répondis rien, me contentant d'un sourire. Que répondre de plus à cela? En quelques minutes, nous avions chacun dévorer nos petits déjeuners, ça fait du bien de se restaurer après une bonne nuit, et une soirée éprouvante c'est vrai. Mais l'atmosphère semblait plus calme, plus apaisant, et c'était agréable. Ça faisait maintenant 4 longues années que je m'étais décidé à avoir mon appartement et j'ai perdu l'habitude de vivre avec quelqu'un, j'ai pris un rythme de vie qui était plutôt tranquille seule ma jeune sœur s'amusait à perturber le silence de l'appartement. C'était agréable de sentir une présence et de ne plus être seul, je commençais vraiment à sentir une absence dans ma vie... D'ailleurs, il faudrait vraiment que je l'appelle pour lui dire qu'elle ne m'attende pas aujourd'hui, au moins la prévenir.
Eh bien, marché conclu. Une préférence pour l'endroit?
Elle se leva alors ouvrant le rideau qui permettait de laisser la chambre dans le noir. Le soleil envahit alors la pièce, pendant ce temps j'observais Louise, qui déambulait dans la chambre. Ses cheveux paraissaient encore plus blonds grâce aux rayons du soleil et c'était magnifique. Je me rendis à peine compte qu'elle me montrait une robe blanche et fleurie, ça devait très bien lui aller. Je lui souris et répondis par le positif:
Bien sur que oui, c'est très jolie.
J'étais comme la plupart des hommes à ne pas trop s'y connaitre sur la mode encore moins des femmes, alors j'essayais simplement de l'imaginer dedans, et vu le temps, le blanc ne pouvait que la faire ressortir. Elle alla alors directement dans la salle de bains, elle avait l'air pressée. Je ne remarquai rien de particulier... Je pris alors les plateaux tout de même pour les descendre dans la cuisine, je ne savais pas si c'était une bonne idée de tout nettoyer ou non avant qu'elle ne le voit... Rien que d'y penser, ça me faisait mal au cœur. Je pris la peine de ramener le verre cassé dans l'évier pour le jeter à la poubelle avant que quelqu'un ne se coupe, pareil pour le vase, j'essayais de réunir les morceaux, en espérant qu'on puisse peut être le recoller? La plupart des filles prenait leur temps dans la salle de bains alors je ne me précipitais pas. Je pris le temps de passer sous la douche, même si je n'avais aucun vêtement de rechange. Elle m'avait filé des vêtements de son frère, par chance, ça m'allait. Lorsque je sortis de la salle de bain, la jeune femme m'attendait déjà. Elle avait toujours l'air aussi joyeuse.
Eh bien ne perdons pas de temps alors.

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Je connaissais cette ville comme ma poche. J’avais toujours vécu ici, je n’avais rien connu d’autre. J’avais d’ailleurs mon restaurant préféré. J’y mangeais toujours la même chose. Le serveur commençait à me connaître. C’était un endroit tout petit mais je m’y sentais bien. Et le cuisto était plutôt bon. Le restaurant se trouvait dans le coin sud et le prix n’était pas donné. J’optais alors pour un autre, plus intimiste et moins cher. Cela nous permettrait de n’être qu’à deux, les tables étaient séparées des autres par des petits paravents. Je n’avais pas envie d’être dérangée par d’autres. J’adorais être dans une petite bulle avec lui… « On peut aller au Fleur d’oranger ? ». Je ne savais pas s’il aimait aller au restaurant ni s’il préférait les endroits intimes ou plus à la vue de tous. J’espérais alors que mon choix lui convienne. J’étais plus joyeuse que lorsque j’étais revenue de ma dialyse. J’avais bu presqu’une flasque entière. J’avais déjà plein de subterfuges pour pouvoir boire sans qu’il ne voie rien le reste de la journée. J’étais assez douée à ce petit jeu.
Je voulais conduire et je me promettais de faire attention à la vitesse. La vitesse pour moi était une façon de me défouler. Je n’appuyais sur la pédale de l’accélérateur que lorsque j’étais toute seule dans la voiture. Je refusais de risquer la vie d’une autre personne que moi. C’est très simple d’ailleurs, le jour où j’aurais des enfants, je respecterais complètement les limitations de vitesse. Je ne veux pas qu’ils vivent sans leur maman. « On y va ! ». Je le regardais alors avec un petit sourire. « Je prends le volant. Ça te va ? ». Je pris alors mes clés. Je devais tout de même sentir un petit peu l’alcool. J’espérais qu’Aymeric n’aie pas un bon sens de l’odorat. J’attendais qu’il me donne la permission de prendre la voiture.

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Je connaissais cette ville comme ma poche. J’avais toujours vécu ici, je n’avais rien connu d’autre. J’avais d’ailleurs mon restaurant préféré. J’y mangeais toujours la même chose. Le serveur commençait à me connaître. C’était un endroit tout petit mais je m’y sentais bien. Et le cuisto était plutôt bon. Le restaurant se trouvait dans le coin sud et le prix n’était pas donné. J’optais alors pour un autre, plus intimiste et moins cher. Cela nous permettrait de n’être qu’à deux, les tables étaient séparées des autres par des petits paravents. Je n’avais pas envie d’être dérangée par d’autres. J’adorais être dans une petite bulle avec lui… « On peut aller au Fleur d’oranger ? ». Je ne savais pas s’il aimait aller au restaurant ni s’il préférait les endroits intimes ou plus à la vue de tous. J’espérais alors que mon choix lui convienne. J’étais plus joyeuse que lorsque j’étais revenue de ma dialyse. J’avais bu presqu’une flasque entière. J’avais déjà plein de subterfuges pour pouvoir boire sans qu’il ne voie rien le reste de la journée. J’étais assez douée à ce petit jeu.
Je voulais conduire et je me promettais de faire attention à la vitesse. La vitesse pour moi était une façon de me défouler. Je n’appuyais sur la pédale de l’accélérateur que lorsque j’étais toute seule dans la voiture. Je refusais de risquer la vie d’une autre personne que moi. C’est très simple d’ailleurs, le jour où j’aurais des enfants, je respecterais complètement les limitations de vitesse. Je ne veux pas qu’ils vivent sans leur maman. « On y va ! ». Je le regardais alors avec un petit sourire. « Je prends le volant. Ça te va ? ». Je pris alors mes clés. Je devais tout de même sentir un petit peu l’alcool. J’espérais qu’Aymeric n’aie pas un bon sens de l’odorat. J’attendais qu’il me donne la permission de prendre la voiture.

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Une page se tourne...

Je connaissais aussi plutôt bien la ville, je n'y étais pas né mais c'était presque la même chose, étant donné que j'y suis venu très jeune. Même si il y avait certains coins que je n'avais fréquenté, et j'étais du genre à avoir des petites habitudes: si je n'y étais jamais allé, je n'irais pas de moi-même. Je voyais que Louise réfléchissait à un restaurant auquel on pourrait aller, je n'avais pas d'idée fixe dans la tête, au contraire même, elle me ferait probablement connaître un jolie restaurant, je n'en doutais. Et puis je n'avais pas souvent l'occasion d'emmener d'autres personnes au restaurant, et puis ça pouvait être agréable. Au Fleur d'oranger? Ça me disait quelque chose de nom, mais je n'y étais jamais allé. C'était l'occasion!
Eh bien je te fais confiance. J'espère que l'on va manger quelque chose de bon, sinon la prochaine fois, c'est moi qui choisirait le restaurant.
Je la regardais, un petit sourire aux lèvres. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, et j'avais envie de profiter de cette belle journée. C'était alors partit pour aller manger dans ce petit restaurant et rien que de nom ça paraissait délicieux. Je hocha la tête et la suivis jusqu'à l'extérieur. Elle me fit ce petit sourire, vous savez, celui qui était impossible qu'on lui résiste.
Même si je te disais non, tu le ferais, alors vas-y.
Je m'installa à côté d'elle, tandis qu'elle roulait. J'avais confiance, et elle était plutôt prudente. Je n'avais pas l'habitude d'être passager et c'était plutôt amusant.
J'ai une idée pour la journée, enfin si on peut appeler ça comme ça, mais pourquoi pas poser chacun son tour une question à l'autre pour en apprendre encore un peu plus sur lui? Ca ne pourra qu'être constructif qu'en penses-tu?

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Je connaissais aussi plutôt bien la ville, je n'y étais pas né mais c'était presque la même chose, étant donné que j'y suis venu très jeune. Même si il y avait certains coins que je n'avais fréquenté, et j'étais du genre à avoir des petites habitudes: si je n'y étais jamais allé, je n'irais pas de moi-même. Je voyais que Louise réfléchissait à un restaurant auquel on pourrait aller, je n'avais pas d'idée fixe dans la tête, au contraire même, elle me ferait probablement connaître un jolie restaurant, je n'en doutais. Et puis je n'avais pas souvent l'occasion d'emmener d'autres personnes au restaurant, et puis ça pouvait être agréable. Au Fleur d'oranger? Ça me disait quelque chose de nom, mais je n'y étais jamais allé. C'était l'occasion!
Eh bien je te fais confiance. J'espère que l'on va manger quelque chose de bon, sinon la prochaine fois, c'est moi qui choisirait le restaurant.
Je la regardais, un petit sourire aux lèvres. Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien, et j'avais envie de profiter de cette belle journée. C'était alors partit pour aller manger dans ce petit restaurant et rien que de nom ça paraissait délicieux. Je hocha la tête et la suivis jusqu'à l'extérieur. Elle me fit ce petit sourire, vous savez, celui qui était impossible qu'on lui résiste.
Même si je te disais non, tu le ferais, alors vas-y.
Je m'installa à côté d'elle, tandis qu'elle roulait. J'avais confiance, et elle était plutôt prudente. Je n'avais pas l'habitude d'être passager et c'était plutôt amusant.
J'ai une idée pour la journée, enfin si on peut appeler ça comme ça, mais pourquoi pas poser chacun son tour une question à l'autre pour en apprendre encore un peu plus sur lui? Ca ne pourra qu'être constructif qu'en penses-tu?

[vos messages]

Comment pouvait – il douter de mes goûts culinaires ? Il était tellement marrant et mignon ! « On fait comme ça, jeune homme ! ». Je n’avais jamais réellement trouvé de surnom pour lui. Il faudrait que j’y pense un de ces jours. Nous montions alors dans la voiture. Il n’était que 11h du matin et je n’avais vraiment pas faim maintenant, je sortais à peine de table. Je mis rapidement la musique. C’était encore les Imagine Dragons. Il faut dire que j’avais acheté le CD il y a quelques semaines. Depuis, je n’écoutais que ça. J’en étais devenue complètement fan. J’attendais impatiemment qu’il y ait un concert dans la région. « Par contre, tu as fait déjà maintenant ? Je me disais que l’on pourrait déjà aller au jardin d’enfants. ». J’avais tellement envie de voir des petites bouilles en pleine santé et innocents jouer, passer du bon temps. Il m’était arrivé quelques fois que soigner l’un ou l’autre. J’avais d’ailleurs des pansements et du désinfectant dans mon sac à main. Certaines mamans avaient l’habitude de me voir. Nous ne parlions pas mais un simple signe de tête suffisait. Elles savaient que je veillais aussi sur leurs chères têtes blondes. Il y a quelques temps, je leur avais informé de ma profession. Elles étaient même rassurées que je sois présente.
Enfin bref, nous étions en route pour ce jardin d’enfants. Il n’y avait qu’une dizaine de minutes de route. Je détestais les blancs, j’espérais tellement qu’Aymeric trouve un sujet de conversation. C’est alors qu’il me proposa de jouer à un jeu. Chacun à notre tour poserons une question. J’adorais le principe même si j’avais un peu peur de ce qu’il allait me demander. « Je pense que c’est une très bonne idée ! Mais je commence. ». J’avais un large sourire sur les lèvres. Je savais déjà ce que j’allais demander. « As-tu déjà eu des petites amies ? ».

[Date d'inscription]

Comment pouvait – il douter de mes goûts culinaires ? Il était tellement marrant et mignon ! « On fait comme ça, jeune homme ! ». Je n’avais jamais réellement trouvé de surnom pour lui. Il faudrait que j’y pense un de ces jours. Nous montions alors dans la voiture. Il n’était que 11h du matin et je n’avais vraiment pas faim maintenant, je sortais à peine de table. Je mis rapidement la musique. C’était encore les Imagine Dragons. Il faut dire que j’avais acheté le CD il y a quelques semaines. Depuis, je n’écoutais que ça. J’en étais devenue complètement fan. J’attendais impatiemment qu’il y ait un concert dans la région. « Par contre, tu as fait déjà maintenant ? Je me disais que l’on pourrait déjà aller au jardin d’enfants. ». J’avais tellement envie de voir des petites bouilles en pleine santé et innocents jouer, passer du bon temps. Il m’était arrivé quelques fois que soigner l’un ou l’autre. J’avais d’ailleurs des pansements et du désinfectant dans mon sac à main. Certaines mamans avaient l’habitude de me voir. Nous ne parlions pas mais un simple signe de tête suffisait. Elles savaient que je veillais aussi sur leurs chères têtes blondes. Il y a quelques temps, je leur avais informé de ma profession. Elles étaient même rassurées que je sois présente.
Enfin bref, nous étions en route pour ce jardin d’enfants. Il n’y avait qu’une dizaine de minutes de route. Je détestais les blancs, j’espérais tellement qu’Aymeric trouve un sujet de conversation. C’est alors qu’il me proposa de jouer à un jeu. Chacun à notre tour poserons une question. J’adorais le principe même si j’avais un peu peur de ce qu’il allait me demander. « Je pense que c’est une très bonne idée ! Mais je commence. ». J’avais un large sourire sur les lèvres. Je savais déjà ce que j’allais demander. « As-tu déjà eu des petites amies ? ».

[vos messages]

Une page se tourne...

C'est vrai qu'il était encore tôt pour aller manger, je ne pensais pas non plus qu'on irait manger tout de suite, mais vu que nous étions prêts tous les deux, pourquoi rester chez elle? Il avait l'air de faire un beau temps en plus, on aurait eu tort de ne pas en profiter. Vu qu'elle avait pris le volant, c'était à elle de choisir la destination.
Non, il est encore trop tôt pour ça. Je n'avais pas pensé que l'on irait tout de suite. Et oui, pourquoi pas, il faudra trouver autre chose à faire après le repas.
Je n'avais jamais eu l'occasion d'aller au jardin d'enfants, c'était certainement plus quelque chose que les femmes faisaient, ça serait une première pour moi. Et même si j'adore les enfants, c'est vrai que l'on ne pensait pas à y aller. Elle semblait contente d'y aller, et que demander de plus? Elle continuait de rouler, en direction du jardin d'enfants. Je supposais que nous n'étions plus très loin, je regardais la conductrice qui semblait très concentrée. J'en profitais alors pour lancer un petit jeu, qui pourrait être très intéressant. J'aimerais tellement en apprendre un peu plus sur Louise, et c'était un bon prétexte. Apparemment mon idée semblait lui plaire, mais elle voulait commencer. Alors je lui laissa me poser le première question, qui me fit sourire d'ailleurs.
Ma vie amoureuse a toujours été... Compliqué. J'ai eu quelques petites amies, mais de courte durée.
J'aurais plus dis des aventures sans lendemain mais elle avait dû comprendre, j'avais dû mal à m'attacher aux gens, peut être de peur de souffrir? Je ne comprenais pas non plus... Peut être que je n'avais pas encore trouvé la bonne personne? C'était peut être tout simplement ça. J'avais 28 ans et ma mère commençait à s’inquiéter pour moi.
Et je te retourne la même question: As-tu eu des petits-amis?

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C'est vrai qu'il était encore tôt pour aller manger, je ne pensais pas non plus qu'on irait manger tout de suite, mais vu que nous étions prêts tous les deux, pourquoi rester chez elle? Il avait l'air de faire un beau temps en plus, on aurait eu tort de ne pas en profiter. Vu qu'elle avait pris le volant, c'était à elle de choisir la destination.
Non, il est encore trop tôt pour ça. Je n'avais pas pensé que l'on irait tout de suite. Et oui, pourquoi pas, il faudra trouver autre chose à faire après le repas.
Je n'avais jamais eu l'occasion d'aller au jardin d'enfants, c'était certainement plus quelque chose que les femmes faisaient, ça serait une première pour moi. Et même si j'adore les enfants, c'est vrai que l'on ne pensait pas à y aller. Elle semblait contente d'y aller, et que demander de plus? Elle continuait de rouler, en direction du jardin d'enfants. Je supposais que nous n'étions plus très loin, je regardais la conductrice qui semblait très concentrée. J'en profitais alors pour lancer un petit jeu, qui pourrait être très intéressant. J'aimerais tellement en apprendre un peu plus sur Louise, et c'était un bon prétexte. Apparemment mon idée semblait lui plaire, mais elle voulait commencer. Alors je lui laissa me poser le première question, qui me fit sourire d'ailleurs.
Ma vie amoureuse a toujours été... Compliqué. J'ai eu quelques petites amies, mais de courte durée.
J'aurais plus dis des aventures sans lendemain mais elle avait dû comprendre, j'avais dû mal à m'attacher aux gens, peut être de peur de souffrir? Je ne comprenais pas non plus... Peut être que je n'avais pas encore trouvé la bonne personne? C'était peut être tout simplement ça. J'avais 28 ans et ma mère commençait à s’inquiéter pour moi.
Et je te retourne la même question: As-tu eu des petits-amis?

[vos messages]

Que pourrions – nous bien faire après le repas ? Je n’en avais vraiment aucune idée. Je lui avais proposé le jardin d’enfants et le restaurant. « Mais c’est à ton tour de trouver ! ». Je ne pouvais pas être la seule à me confier à lui. C’était à son tour. Je lui montrais des parties de ma vie, les choses qui me calmaient, … Il devait aussi me montrer ce qu’il aimait faire. Notre relation allait dans les deux sens. Même si je n’étais pas très stable psychologiquement, j’étais aussi capable de d’écouter et de l’aider s’il en avait le besoin. J’avais envie qu’il me surprenne, qu’il m’emmène quelque part où je n’étais jamais allée. J’avais envie de faire quelque chose hors du commun. « Surprend – moi ! ». Je lui souris doucement. J’aimais la façon dont Aymeric avait de me regarder. Je me sentais tellement … importante pour lui. Et il l’était au moins tout autant pour moi.
Il n’avait donc rien eu de sérieux ? Quelle bonne nouvelle. Mais j’avais envie de m’étaler sur le sujet, de savoir pourquoi il n’avait jamais rien eu de sérieux. « Oh. Et bien, j’ai eu quelques coups d’un soir. Mais sinon, j’en ai eu un avec qui cela a duré longtemps. Nous nous sommes séparés quelques jours avant le décès de mes parents. ». En fait, c’était un ami à moi qui m’avait incité à mettre fin à cette relation. Je conduisais alors. C’était à mon tour de lui poser une question. Je fis rapidement mon créneau pour me garer non loin de l’entrée du jardin. « Oh, et pourquoi tu n’as pas eu de relation longue durée ? ». Au final, je ne savais pas grand-chose de lui. Je trouvais d’ailleurs que c’était quelqu’un de plutôt renfermé. Je sortais alors de la voiture. Je laissais mon sac à main dans le coffre. J’avais tellement envie de prendre sa main. Mais je me tapais sur les doigts dans ma tête.

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Que pourrions – nous bien faire après le repas ? Je n’en avais vraiment aucune idée. Je lui avais proposé le jardin d’enfants et le restaurant. « Mais c’est à ton tour de trouver ! ». Je ne pouvais pas être la seule à me confier à lui. C’était à son tour. Je lui montrais des parties de ma vie, les choses qui me calmaient, … Il devait aussi me montrer ce qu’il aimait faire. Notre relation allait dans les deux sens. Même si je n’étais pas très stable psychologiquement, j’étais aussi capable de d’écouter et de l’aider s’il en avait le besoin. J’avais envie qu’il me surprenne, qu’il m’emmène quelque part où je n’étais jamais allée. J’avais envie de faire quelque chose hors du commun. « Surprend – moi ! ». Je lui souris doucement. J’aimais la façon dont Aymeric avait de me regarder. Je me sentais tellement … importante pour lui. Et il l’était au moins tout autant pour moi.
Il n’avait donc rien eu de sérieux ? Quelle bonne nouvelle. Mais j’avais envie de m’étaler sur le sujet, de savoir pourquoi il n’avait jamais rien eu de sérieux. « Oh. Et bien, j’ai eu quelques coups d’un soir. Mais sinon, j’en ai eu un avec qui cela a duré longtemps. Nous nous sommes séparés quelques jours avant le décès de mes parents. ». En fait, c’était un ami à moi qui m’avait incité à mettre fin à cette relation. Je conduisais alors. C’était à mon tour de lui poser une question. Je fis rapidement mon créneau pour me garer non loin de l’entrée du jardin. « Oh, et pourquoi tu n’as pas eu de relation longue durée ? ». Au final, je ne savais pas grand-chose de lui. Je trouvais d’ailleurs que c’était quelqu’un de plutôt renfermé. Je sortais alors de la voiture. Je laissais mon sac à main dans le coffre. J’avais tellement envie de prendre sa main. Mais je me tapais sur les doigts dans ma tête.