[vos messages]

Une page se tourne...

Et oui aussi étonnant que ce soit, oui je n'avais jamais ressenti de sentiments pour quelqu'un, je n'avais eu que des aventures, jamais je n'avais voulu une relation durable dans l'immédiat, je me disais que j'aurais le temps de m'inquiéter pour cela plus tard, ou alors je n'avais pas trouvé la bonne personne. Ça inquiétait d'ailleurs ma mère, qui aurait voulu que j'ai une vie amoureuse plus stable. Mais je n'avais pas envisagé cela... C'est vrai que quelques choses étaient différentes, je connaissais Louise depuis tellement longtemps et je m'étais attaché forcément, je ne m'attachais jamais habituellement, et les derniers jours que l'on avait passé ensemble n'avait fait que nous rapprocher un peu plus. Un lien existait peut être déjà avant? Louise semblait plus perdue que moi, elle mit un petit temps de réflexion avant d'articuler quelques mots. Et pour m'avouer qu'elle ne savait pas quoi me répondre, c'est vrai qu'il n'avait rien à dire. Comme j'avais pu lui dire, les relations n'avaient jamais été pour moi... Et puis j'avais peur que l'on soit aller trop vite, Louise m'avait avoué sortir d'une mauvaise relation très peu de temps avant le décès de ses parents, il valait peut être mieux prendre le temps d'y réfléchir, d'être certain que c'était ce que l'on voulait tous les deux...
Je ne sais pas... Je suis moi-même un peu perdu.
C'est vrai que je profitais qu'elle ne puisse pas partir ni de sa chambre ni de son lit, ce qui m'arrangeait. J'essayais comme je le pouvais de la faire parler, mais elle continuait à ne pas voir les choses. Et puis elle n'avait pas l'air énervé, elle commençait à s'améliorer. Cela me fit sourire malgré tout, j'aurais bien le temps d'aborder de nouveau le sujet, et surtout de lui faire admettre son problème d'addiction.
Y a rien de mal là-dedans lorsque ce n'est qu'occasionnellement, c'est certain, et heureusement oui, que c'était hors du travail, ça aurait pu te coûter ta place en plus. Oui, c'est souvent des situations comme celles-ci qui enclenchent ces problèmes d'addiction, on cherche à trouver un réconfort ailleurs... Le plus important pour le moment, à mon avis, et que tu en prennes conscience déjà.
De nouveau, comme elle savait si bien le faire, elle me surprit en parlant de ma sœur. Un bon moyen de trouver un moyen de s'échapper du sujet que nous abordions. Je souris en l'entendant poser ses questions. Peut être qu'elle voulait se retrouver seule?
Eh bien à l'origine j'aurais dû la voir en fin d'après-midi, oui, j'avais prévu de la prévenir de ne pas m'attendre. Mais si tu veux que je te laisse toute seule, dis le moi, je comprendrais.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Et oui aussi étonnant que ce soit, oui je n'avais jamais ressenti de sentiments pour quelqu'un, je n'avais eu que des aventures, jamais je n'avais voulu une relation durable dans l'immédiat, je me disais que j'aurais le temps de m'inquiéter pour cela plus tard, ou alors je n'avais pas trouvé la bonne personne. Ça inquiétait d'ailleurs ma mère, qui aurait voulu que j'ai une vie amoureuse plus stable. Mais je n'avais pas envisagé cela... C'est vrai que quelques choses étaient différentes, je connaissais Louise depuis tellement longtemps et je m'étais attaché forcément, je ne m'attachais jamais habituellement, et les derniers jours que l'on avait passé ensemble n'avait fait que nous rapprocher un peu plus. Un lien existait peut être déjà avant? Louise semblait plus perdue que moi, elle mit un petit temps de réflexion avant d'articuler quelques mots. Et pour m'avouer qu'elle ne savait pas quoi me répondre, c'est vrai qu'il n'avait rien à dire. Comme j'avais pu lui dire, les relations n'avaient jamais été pour moi... Et puis j'avais peur que l'on soit aller trop vite, Louise m'avait avoué sortir d'une mauvaise relation très peu de temps avant le décès de ses parents, il valait peut être mieux prendre le temps d'y réfléchir, d'être certain que c'était ce que l'on voulait tous les deux...
Je ne sais pas... Je suis moi-même un peu perdu.
C'est vrai que je profitais qu'elle ne puisse pas partir ni de sa chambre ni de son lit, ce qui m'arrangeait. J'essayais comme je le pouvais de la faire parler, mais elle continuait à ne pas voir les choses. Et puis elle n'avait pas l'air énervé, elle commençait à s'améliorer. Cela me fit sourire malgré tout, j'aurais bien le temps d'aborder de nouveau le sujet, et surtout de lui faire admettre son problème d'addiction.
Y a rien de mal là-dedans lorsque ce n'est qu'occasionnellement, c'est certain, et heureusement oui, que c'était hors du travail, ça aurait pu te coûter ta place en plus. Oui, c'est souvent des situations comme celles-ci qui enclenchent ces problèmes d'addiction, on cherche à trouver un réconfort ailleurs... Le plus important pour le moment, à mon avis, et que tu en prennes conscience déjà.
De nouveau, comme elle savait si bien le faire, elle me surprit en parlant de ma sœur. Un bon moyen de trouver un moyen de s'échapper du sujet que nous abordions. Je souris en l'entendant poser ses questions. Peut être qu'elle voulait se retrouver seule?
Eh bien à l'origine j'aurais dû la voir en fin d'après-midi, oui, j'avais prévu de la prévenir de ne pas m'attendre. Mais si tu veux que je te laisse toute seule, dis le moi, je comprendrais.

[vos messages]

Il ne m’aidait pas beaucoup à vrai dire. J’avais besoin d’être sûre, d’être rassurée. Mais je n’étais sûrement pas prête. Ma relation précédente s’était mal terminée et m’avait beaucoup marquée psychologiquement et physiquement. Mais j’espérais qu’il m’attende. Ou que l’on s’attende ? Il n’était peut – être pas prêt non plus. C’était une possibilité à envisager. « Aym’, j’ai besoin que tu me rassures. ». Je me doutais qu’il n’allait pas savoir de quoi je parlais. J’entrepris alors de lui expliquer directement. « Tu vas m’attendre ? Ou si tu rencontres une autre fille, mieux que moi, tu lui sauteras dans les bras ? ». Je savais qu’il m’attendrait. Enfin, je m’en doutais. Mais j’avais besoin de l’entendre le dire. Pour moi, ce serait une bonne chose. Je n’avais plus grande confiance en moi et en mes capacités ces derniers jours.
« Mais c’est occasionnellement. Quand je travaille, je n’ai pas une goutte d’alcool dans le sang. Je sais donc m’en passer. Je ne suis pas addictive. Tu me crois, hein ? ». Je m’énervais un peu sans entrer dans le même style de colère que plus tôt dans la journée. Mais j’étais certaine de ne pas être accro aux substances illicites. « Et puis, même si je l’étais. En quoi ce serait mal ? Il y en a qui sont accro au sexe, d’autres à la cigarette et encore d’autres au chocolat. On ne leur dit rien, à eux. ». J’avoue que quand j’étais en soirée et que j’avais bien bu, j’étais du genre à allumer tous les garçons. Mais ça, il n’était pas obligé d’être au courant. Et puis, il devait certainement l’avoir déjà remarqué. S’il avait été au courant de mes problèmes de santé, il m’aurait répondu que tout cela mettait encore plus ma vie en danger et bla bla bla. Mais il ne savait rien de tout cela et c’était bien mieux ! Je m’étais un peu emportée, à vrai dire. J’avais parlé plus vite que d’habitude tel un moulin à paroles.
« C’est comme tu le veux, hein. Je ne vais pas te séquestrer pendant encore des jours. Tu es libre, tu fais comme tu le sens. ». Oh, rester dans un hôpital toute seule n’était pas chouette. Je ne savais pas quoi faire s’il devait partir. Mais je le comprendrai complètement. Je ne peux pas être le centre de sa vie. Tout ne peut pas tourner autour de moi.

[Date d'inscription]

Il ne m’aidait pas beaucoup à vrai dire. J’avais besoin d’être sûre, d’être rassurée. Mais je n’étais sûrement pas prête. Ma relation précédente s’était mal terminée et m’avait beaucoup marquée psychologiquement et physiquement. Mais j’espérais qu’il m’attende. Ou que l’on s’attende ? Il n’était peut – être pas prêt non plus. C’était une possibilité à envisager. « Aym’, j’ai besoin que tu me rassures. ». Je me doutais qu’il n’allait pas savoir de quoi je parlais. J’entrepris alors de lui expliquer directement. « Tu vas m’attendre ? Ou si tu rencontres une autre fille, mieux que moi, tu lui sauteras dans les bras ? ». Je savais qu’il m’attendrait. Enfin, je m’en doutais. Mais j’avais besoin de l’entendre le dire. Pour moi, ce serait une bonne chose. Je n’avais plus grande confiance en moi et en mes capacités ces derniers jours.
« Mais c’est occasionnellement. Quand je travaille, je n’ai pas une goutte d’alcool dans le sang. Je sais donc m’en passer. Je ne suis pas addictive. Tu me crois, hein ? ». Je m’énervais un peu sans entrer dans le même style de colère que plus tôt dans la journée. Mais j’étais certaine de ne pas être accro aux substances illicites. « Et puis, même si je l’étais. En quoi ce serait mal ? Il y en a qui sont accro au sexe, d’autres à la cigarette et encore d’autres au chocolat. On ne leur dit rien, à eux. ». J’avoue que quand j’étais en soirée et que j’avais bien bu, j’étais du genre à allumer tous les garçons. Mais ça, il n’était pas obligé d’être au courant. Et puis, il devait certainement l’avoir déjà remarqué. S’il avait été au courant de mes problèmes de santé, il m’aurait répondu que tout cela mettait encore plus ma vie en danger et bla bla bla. Mais il ne savait rien de tout cela et c’était bien mieux ! Je m’étais un peu emportée, à vrai dire. J’avais parlé plus vite que d’habitude tel un moulin à paroles.
« C’est comme tu le veux, hein. Je ne vais pas te séquestrer pendant encore des jours. Tu es libre, tu fais comme tu le sens. ». Oh, rester dans un hôpital toute seule n’était pas chouette. Je ne savais pas quoi faire s’il devait partir. Mais je le comprendrai complètement. Je ne peux pas être le centre de sa vie. Tout ne peut pas tourner autour de moi.

[vos messages]

Une page se tourne...

Sur le coup, non, c'est vrai que je n'avais pas compris ce qu'elle avait voulu dire par être rassurer, oui je veux bien, mais à quel propos? J'avais du mal à comprendre où elle voulait en venir... Mais rapidement, elle m'éclaira. D'où lui venait cette question? Ça me paraissait tellement évident, surtout après ce que je lui avais révélé. Elle voulait vraiment que je lui donne le fond de mes pensées...
Mais bien sur que oui, j'attendrais que tu te sentes prêtes, le temps qu'il faudra... Je viens de te dire que c'était la première fois que je ressentais ça, alors ça ne risque pas de changer de si tôt. D'ailleurs si je serais là, si tu en as besoin, n'importe quand.
Je ne sais pas si ce que je venais de dire allait réussir à la rassurer ou pas du tout. J'avais du mal à trouver les bons mots et les bons termes parfois, et encore moins pour exprimer ce que je pouvais ressentir. J'avais l'impression que l'on s'enfonçait un peu plus sur la question de ses addictions, elle refusait de prendre conscience de ça. Vu comment elle s'était comportée autant la veille que ce matin, il était impossible de nier que c'était bien le cas. Il y avait des personnes plus accro que Louise, mais ce n'était pas une raison pour négliger cela. Elle était du genre têtue, on ne pouvait pas dire le contraire.
J'ai un peu de mal à y croire... Ça ne nous fera avancer que quand tu t'en rendras compte, pour le moment, cette conversation ne mène pas à grand chose.
Le fait qu'elle envisage les choses, était déjà un petit pas, c'est qu'elle commençait à se poser des questions. Sur le fond, elle n'avait pas tort, mais les risques n'étaient pas les mêmes, et surtout je ne voulais pas qu'elle se gâche la santé à cause de tout ça. Son ton semblait s'élever un peu.
Il y a certainement moins de risques, excepté pour la cigarette. Mais là n'est pas la question... Les autres pour le moment ne m'intéressent pas.
Je ne voulais pas la laisser seule, et encore moins ici dans un hôpital. Certes, elle était en sécurité, mais je sentais que je ne devais pas partir. Même si à un moment, je n'aurais peut être pas d'autres choix.
Oh ça je le sais très bien, je n'ai pas envie de partir, on est bien là tous les deux non?

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Sur le coup, non, c'est vrai que je n'avais pas compris ce qu'elle avait voulu dire par être rassurer, oui je veux bien, mais à quel propos? J'avais du mal à comprendre où elle voulait en venir... Mais rapidement, elle m'éclaira. D'où lui venait cette question? Ça me paraissait tellement évident, surtout après ce que je lui avais révélé. Elle voulait vraiment que je lui donne le fond de mes pensées...
Mais bien sur que oui, j'attendrais que tu te sentes prêtes, le temps qu'il faudra... Je viens de te dire que c'était la première fois que je ressentais ça, alors ça ne risque pas de changer de si tôt. D'ailleurs si je serais là, si tu en as besoin, n'importe quand.
Je ne sais pas si ce que je venais de dire allait réussir à la rassurer ou pas du tout. J'avais du mal à trouver les bons mots et les bons termes parfois, et encore moins pour exprimer ce que je pouvais ressentir. J'avais l'impression que l'on s'enfonçait un peu plus sur la question de ses addictions, elle refusait de prendre conscience de ça. Vu comment elle s'était comportée autant la veille que ce matin, il était impossible de nier que c'était bien le cas. Il y avait des personnes plus accro que Louise, mais ce n'était pas une raison pour négliger cela. Elle était du genre têtue, on ne pouvait pas dire le contraire.
J'ai un peu de mal à y croire... Ça ne nous fera avancer que quand tu t'en rendras compte, pour le moment, cette conversation ne mène pas à grand chose.
Le fait qu'elle envisage les choses, était déjà un petit pas, c'est qu'elle commençait à se poser des questions. Sur le fond, elle n'avait pas tort, mais les risques n'étaient pas les mêmes, et surtout je ne voulais pas qu'elle se gâche la santé à cause de tout ça. Son ton semblait s'élever un peu.
Il y a certainement moins de risques, excepté pour la cigarette. Mais là n'est pas la question... Les autres pour le moment ne m'intéressent pas.
Je ne voulais pas la laisser seule, et encore moins ici dans un hôpital. Certes, elle était en sécurité, mais je sentais que je ne devais pas partir. Même si à un moment, je n'aurais peut être pas d'autres choix.
Oh ça je le sais très bien, je n'ai pas envie de partir, on est bien là tous les deux non?

[vos messages]

Il avait réussi à me rassurer. Du moins pour le moment. Mais je savais que cette question se reposerait plus tard. Mais pour maintenant, il en avait assez fait. Je ne lui répondais pas. Cela n’en valait pas la peine. Je souriais simplement. Je changeais alors de position. J’avais envie de me relever, de m’asseoir. « Tu peux m’aider ? ». Je cherchais la manette, en vain. Je lui laissais toujours de la place à mes côtés. Mais je me sentais mieux. Il fallait que je m’asseye. Je posais alors ma main sur sa cuisse. Je la caressais doucement. La façon dont j’étais positionnée me permettait de voir son visage et lui, le mien. J’avais envie, j’avais besoin de le voir. Certaines expressions de son visage me faisaient sourire.
« Si tu ne me crois pas… ». Que faire ? Je n’arrivais pas à le faire changer d’avis alors que j’étais sûre de moi. Je m’énervais encore un peu plus mais tout cela était encore bien modéré par rapport à ce dont j’étais capable. Plus tôt dans la journée, il n’avait vu que le minimum. J’étais capable de bien pire. Je m’étais encore canalisée d’ailleurs. « J’en suis sûre, moi. Tu sais, je suis médecin aussi. Alors, peut – être que c’est plus ton domaine que le mien. Mais je suis certaine de ne pas l’être. Pourquoi tu ne me crois pas ? ». Cela me faisait mal au cœur. Mais, au fond de moi, je savais qu’il avait raison. Il savait certainement mieux que moi quels étaient les symptômes, comment les soigner et tout ce qui s’ensuit. Mais c’était quelque chose de terriblement dur à accepter. « Tu travailles avec les autres, pourtant. Que dis – tu à une femme nymphomane ? A un fumeur ? A la mangeuse de chocolats ? Il y a tellement de comportement à risques. Il faut bien mourir de quelque chose. Regarde, mes parents ont simplement pris l’avion pour partir en vacances. Et ils sont … Enfin tu sais quoi. ». Oui, j’étais incapable de prononcé le mot mort ou encore décédé. Ce n’était pas possible. J’avais d’ailleurs une boule dans la gorge mais je ne voulais pas baisser les bras. Je ne voulais pas lui montrer, encore une fois, ma fragilité et ma faiblesse. Je prenais pour moi. Je savais que j’allais avoir un moment à moi où j’allais pouvoir exprimer tout ce que je désirais. Non, je n’allais ni boire ni me droguer. Je voulais le lui montrer, lui prouver que je n’en étais pas accro. J’allais simplement mettre ma tête dans mon oreiller et pleurer de toutes mes forces jusqu’à épuisement.
« Nous sommes très bien. ». Je souris alors. Je n’avais pas envie qu’il parte même si je savais que cela allait devoir se passer à un moment où à un autre.

[Date d'inscription]

Il avait réussi à me rassurer. Du moins pour le moment. Mais je savais que cette question se reposerait plus tard. Mais pour maintenant, il en avait assez fait. Je ne lui répondais pas. Cela n’en valait pas la peine. Je souriais simplement. Je changeais alors de position. J’avais envie de me relever, de m’asseoir. « Tu peux m’aider ? ». Je cherchais la manette, en vain. Je lui laissais toujours de la place à mes côtés. Mais je me sentais mieux. Il fallait que je m’asseye. Je posais alors ma main sur sa cuisse. Je la caressais doucement. La façon dont j’étais positionnée me permettait de voir son visage et lui, le mien. J’avais envie, j’avais besoin de le voir. Certaines expressions de son visage me faisaient sourire.
« Si tu ne me crois pas… ». Que faire ? Je n’arrivais pas à le faire changer d’avis alors que j’étais sûre de moi. Je m’énervais encore un peu plus mais tout cela était encore bien modéré par rapport à ce dont j’étais capable. Plus tôt dans la journée, il n’avait vu que le minimum. J’étais capable de bien pire. Je m’étais encore canalisée d’ailleurs. « J’en suis sûre, moi. Tu sais, je suis médecin aussi. Alors, peut – être que c’est plus ton domaine que le mien. Mais je suis certaine de ne pas l’être. Pourquoi tu ne me crois pas ? ». Cela me faisait mal au cœur. Mais, au fond de moi, je savais qu’il avait raison. Il savait certainement mieux que moi quels étaient les symptômes, comment les soigner et tout ce qui s’ensuit. Mais c’était quelque chose de terriblement dur à accepter. « Tu travailles avec les autres, pourtant. Que dis – tu à une femme nymphomane ? A un fumeur ? A la mangeuse de chocolats ? Il y a tellement de comportement à risques. Il faut bien mourir de quelque chose. Regarde, mes parents ont simplement pris l’avion pour partir en vacances. Et ils sont … Enfin tu sais quoi. ». Oui, j’étais incapable de prononcé le mot mort ou encore décédé. Ce n’était pas possible. J’avais d’ailleurs une boule dans la gorge mais je ne voulais pas baisser les bras. Je ne voulais pas lui montrer, encore une fois, ma fragilité et ma faiblesse. Je prenais pour moi. Je savais que j’allais avoir un moment à moi où j’allais pouvoir exprimer tout ce que je désirais. Non, je n’allais ni boire ni me droguer. Je voulais le lui montrer, lui prouver que je n’en étais pas accro. J’allais simplement mettre ma tête dans mon oreiller et pleurer de toutes mes forces jusqu’à épuisement.
« Nous sommes très bien. ». Je souris alors. Je n’avais pas envie qu’il parte même si je savais que cela allait devoir se passer à un moment où à un autre.

[vos messages]

Une page se tourne...

C'est vrai que je préférais aussi voir son visage, même si j'appréciais qu'elle s'appuie contre moi, elle avait pris la bonne initiative. Elle me demanda de l'aider, ce que je fis sans hésiter une seule seconde. Apparemment elle cherchait à s'asseoir et à s'installer autrement, tout en restant à proximité de moi. Elle ne pesait pas lourd et ce ne fut pas compliqué de l'aider, je sentis sa main sur ma cuisse. Après être passé par le ventre, elle ne cessait de descendre sa main. C'était vraiment des contacts comme pouvait le faire des couples, c'était troublant... Je lui souris, pouvant enfin voir son visage. Pendant un instant, je caressa sa joue, oubliant la conversation que nous avions. Mais rapidement, la réalité des choses reprit le dessus, son ton ne cessait pas d'augmenter crescendo, je touchais un point sensible très certainement. Ce n'était déjà pas simple pour elle, et j'en avais bien conscience. Elle n'avait pas l'air d'en revenir que je ne la crois pas, elle était tellement fixée sur son idée... Je l'écoutais sans dire un mot, je parlais toujours aussi calmement que possible:
Je t'ai vu à l'oeuvre hier soir et ce matin, je te rappelle, et ce que j'ai vu, me fait penser à ça...
J'étais à peu près certain que ça durait déjà durant sa relation précédente, c'est ce que j'avais cru comprendre en tout cas. Je ne voulais pas lui mentir en lui disant que je la croyais, alors que apparemment ce n'est pas le cas. Même si je me doutais qu'elle devait avoir du mal à l'avaler, elle continuait de contre-attaquer d'ailleurs.
Oui, je travaille avec d'autres personnes, mais là c'est toi qui m'intéresse. Chaque personne est différente, avec son caractère, certains arrivent à décrocher facilement, d'autres ne décrocheront pas du tout, il n'y a pas de solution miracle. Mais j'essaie d'aider comme je le peux, et si je peux éviter de te perdre à cause de toutes ces bêtises, je préférerais... On risque notre vie à chaque seconde, je le sais bien, mais c'est pire lorsque c'est volontaire.
Ça me faisait mal au cœur de la voir comme ça, j'aurais tellement voulu pouvoir l'aider plus... Louise était courageuse et forte, je ne doutais pas qu'elle réussisse à vaincre ses démons un jour, et je serais à ses côtés lorsqu'elle se sentira prête. Je profitais de sa présence au maximum, ça allait être difficile de devoir m'en aller... J'essayais de ne pas y penser, pas maintenant.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

C'est vrai que je préférais aussi voir son visage, même si j'appréciais qu'elle s'appuie contre moi, elle avait pris la bonne initiative. Elle me demanda de l'aider, ce que je fis sans hésiter une seule seconde. Apparemment elle cherchait à s'asseoir et à s'installer autrement, tout en restant à proximité de moi. Elle ne pesait pas lourd et ce ne fut pas compliqué de l'aider, je sentis sa main sur ma cuisse. Après être passé par le ventre, elle ne cessait de descendre sa main. C'était vraiment des contacts comme pouvait le faire des couples, c'était troublant... Je lui souris, pouvant enfin voir son visage. Pendant un instant, je caressa sa joue, oubliant la conversation que nous avions. Mais rapidement, la réalité des choses reprit le dessus, son ton ne cessait pas d'augmenter crescendo, je touchais un point sensible très certainement. Ce n'était déjà pas simple pour elle, et j'en avais bien conscience. Elle n'avait pas l'air d'en revenir que je ne la crois pas, elle était tellement fixée sur son idée... Je l'écoutais sans dire un mot, je parlais toujours aussi calmement que possible:
Je t'ai vu à l'oeuvre hier soir et ce matin, je te rappelle, et ce que j'ai vu, me fait penser à ça...
J'étais à peu près certain que ça durait déjà durant sa relation précédente, c'est ce que j'avais cru comprendre en tout cas. Je ne voulais pas lui mentir en lui disant que je la croyais, alors que apparemment ce n'est pas le cas. Même si je me doutais qu'elle devait avoir du mal à l'avaler, elle continuait de contre-attaquer d'ailleurs.
Oui, je travaille avec d'autres personnes, mais là c'est toi qui m'intéresse. Chaque personne est différente, avec son caractère, certains arrivent à décrocher facilement, d'autres ne décrocheront pas du tout, il n'y a pas de solution miracle. Mais j'essaie d'aider comme je le peux, et si je peux éviter de te perdre à cause de toutes ces bêtises, je préférerais... On risque notre vie à chaque seconde, je le sais bien, mais c'est pire lorsque c'est volontaire.
Ça me faisait mal au cœur de la voir comme ça, j'aurais tellement voulu pouvoir l'aider plus... Louise était courageuse et forte, je ne doutais pas qu'elle réussisse à vaincre ses démons un jour, et je serais à ses côtés lorsqu'elle se sentira prête. Je profitais de sa présence au maximum, ça allait être difficile de devoir m'en aller... J'essayais de ne pas y penser, pas maintenant.

[vos messages]

Il disait m’avoir vu à l’œuvre la veille au soir et le matin même. C’est vrai que cela n’avait pas joué dans mon sens. « Oui, mais ce n’était pas la même substance. Si tu m’avais vu plusieurs fois piquer une crise pour une flasque ou si tu m’avais vue plusieurs fois prendre de l’héroïne. Passe encore. Mais tu l’as vécu une fois. Peut – être que la dernière fois remontait à un mois, non ? ». J’essayais de semer le trouble dans son esprit. Je ne voulais pas y croire. Et l’admettre signifiait arrêter complètement tout. Et cela allait être très voire trop difficile pour moi. Il y avait assez de chances que je ne le supporte pas. « Je comprends que tu ne veux pas me perdre. Mais je sais me débrouiller, je suis une grande. Je le sentirai lorsque je serai accro. Et là, je ne le suis pas. Très loin de là. Tu veux que je m’en passe deux jours durant ? Et je te mets au défi. Tu verras, je vais réussir ! ». Je savais que j’étais totalement capable de tenir deux jours. Il m’arrivait de faire des gardes de 36 heures. Et j’étais clean 12 heures avant pour en être sûre. 48 heures, je pouvais tenir mais certainement pas plus.
Je continuais à le caresser doucement. Je me rendais compte alors que le geste que je posais était plus intime. Peut – être que cela le dérangeait. Il m’avait fait part de ces impressions. Il m’avait dit vouloir attendre que je sois prête. J’y étais allée trop vite ? Je retirais immédiatement ma main sans lui demander son avis. Je ne savais où la poser. Je la gardais alors près de moi, arrêtant les contacts physiques. Je n’avais pas réfléchi. J’avais émis un geste qui était totalement naturel pour moi. Enfin, rassurez – vous, il était naturel envers lui. Et envers personne d’autre !

[Date d'inscription]

Il disait m’avoir vu à l’œuvre la veille au soir et le matin même. C’est vrai que cela n’avait pas joué dans mon sens. « Oui, mais ce n’était pas la même substance. Si tu m’avais vu plusieurs fois piquer une crise pour une flasque ou si tu m’avais vue plusieurs fois prendre de l’héroïne. Passe encore. Mais tu l’as vécu une fois. Peut – être que la dernière fois remontait à un mois, non ? ». J’essayais de semer le trouble dans son esprit. Je ne voulais pas y croire. Et l’admettre signifiait arrêter complètement tout. Et cela allait être très voire trop difficile pour moi. Il y avait assez de chances que je ne le supporte pas. « Je comprends que tu ne veux pas me perdre. Mais je sais me débrouiller, je suis une grande. Je le sentirai lorsque je serai accro. Et là, je ne le suis pas. Très loin de là. Tu veux que je m’en passe deux jours durant ? Et je te mets au défi. Tu verras, je vais réussir ! ». Je savais que j’étais totalement capable de tenir deux jours. Il m’arrivait de faire des gardes de 36 heures. Et j’étais clean 12 heures avant pour en être sûre. 48 heures, je pouvais tenir mais certainement pas plus.
Je continuais à le caresser doucement. Je me rendais compte alors que le geste que je posais était plus intime. Peut – être que cela le dérangeait. Il m’avait fait part de ces impressions. Il m’avait dit vouloir attendre que je sois prête. J’y étais allée trop vite ? Je retirais immédiatement ma main sans lui demander son avis. Je ne savais où la poser. Je la gardais alors près de moi, arrêtant les contacts physiques. Je n’avais pas réfléchi. J’avais émis un geste qui était totalement naturel pour moi. Enfin, rassurez – vous, il était naturel envers lui. Et envers personne d’autre !

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle essayait de m'embrouiller en trouvant des arguments en béton, je n'avais pas encore une preuve certaine c'est sur, mais j'étais sûr de moi, vu les réactions physiques de manque qu'elle a eut. Lorsque j'en aurais la preuve, elle n'aurait pas d'autres choix que de tomber d'accord avec moi. Je souriais malgré tout, si j'avais raison, très bientôt je pourrais lui faire prendre conscience de cela. J'espérais vraiment me tromper, que ce ne soit pas une addiction... J'imaginais peut être le pire? Je préférais alors lui laisser le bénéfice du doute.
Bon, très bien, je n'ai aucun moyen de prouver ça, c'est vrai, à part la réaction de ton corps, tu sais j'espère vraiment que je me trompe...
Je la regardais, touchant de nouveau son visage. Non, vraiment, j'espérais me tromper, qu'elle n'ait pas besoin d'endurer tout ça en plus. Sa vie n'était pas facile... Mais il était hors de question que je la laisse comme ça entrain de se gâcher la vie, je ferais exactement la même chose pour ma mère ou pour ma sœur, Louise était importante pour moi, et je ne la laisserais pas tomber.
Tu es une grande comme tu le dis, mais ce n'est pas la question, il y a des choses que l'on doit apprendre à gérer même en étant un grand. Eh bien, je ne te demande que ça, prouve-moi que je me trompe, à ce moment là, je ne t'embêterais plus avec ça.
Je continuais de la regarder, ne m'en lassant pas. Malgré ses traits tirés par la fatigue certainement, elle me semblait toujours aussi belle. Je ne compris pas ce qui lui avait pris, un moment elle semblait avoir la facilité du contact et l'instant d'après, ce n'était plus le cas. Je me saisis alors de sa main, la serrant dans la mienne. Je ne comprenais pas ce qui s'était passé, mais peu importe.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Elle essayait de m'embrouiller en trouvant des arguments en béton, je n'avais pas encore une preuve certaine c'est sur, mais j'étais sûr de moi, vu les réactions physiques de manque qu'elle a eut. Lorsque j'en aurais la preuve, elle n'aurait pas d'autres choix que de tomber d'accord avec moi. Je souriais malgré tout, si j'avais raison, très bientôt je pourrais lui faire prendre conscience de cela. J'espérais vraiment me tromper, que ce ne soit pas une addiction... J'imaginais peut être le pire? Je préférais alors lui laisser le bénéfice du doute.
Bon, très bien, je n'ai aucun moyen de prouver ça, c'est vrai, à part la réaction de ton corps, tu sais j'espère vraiment que je me trompe...
Je la regardais, touchant de nouveau son visage. Non, vraiment, j'espérais me tromper, qu'elle n'ait pas besoin d'endurer tout ça en plus. Sa vie n'était pas facile... Mais il était hors de question que je la laisse comme ça entrain de se gâcher la vie, je ferais exactement la même chose pour ma mère ou pour ma sœur, Louise était importante pour moi, et je ne la laisserais pas tomber.
Tu es une grande comme tu le dis, mais ce n'est pas la question, il y a des choses que l'on doit apprendre à gérer même en étant un grand. Eh bien, je ne te demande que ça, prouve-moi que je me trompe, à ce moment là, je ne t'embêterais plus avec ça.
Je continuais de la regarder, ne m'en lassant pas. Malgré ses traits tirés par la fatigue certainement, elle me semblait toujours aussi belle. Je ne compris pas ce qui lui avait pris, un moment elle semblait avoir la facilité du contact et l'instant d'après, ce n'était plus le cas. Je me saisis alors de sa main, la serrant dans la mienne. Je ne comprenais pas ce qui s'était passé, mais peu importe.

[vos messages]

Non, il ne se trompait pas. Je n’en étais peut –être pas encore accro à 100 pourcents mais j’étais en passe de le devenir. Il fallait que je me calme, que je fasse attention. Ce qu’il fallait surtout, c’était ne plus le faire devant lui. S’il venait vivre avec moi, cela allait être compliqué de le lui cacher. J’allais me débrouiller pour sortir en boîte. Là, il ne verrait rien. C’est bon, j’avais trouvé ! « Tu te trompes, j’en suis sûre ! ». Un clin d’œil avait suivi cette phrase. Autant le rassurer au maximum même si tout cela n’était que mensonge. Finalement, notre relation allait être basée sur cela. Ce n’était peut – être pas une bonne idée. Mais tant pis. Il allait, de toute façon, finir par savoir la vérité. Alors, autant que ce soit le plus tard possible.
« Tu dois en voir des cas, toi dans ton bureau ! ». Sa spécialité ne devait pas être la plus facile. Je n’aurais jamais pu la prendre. Elle demandait beaucoup de patience, d’écoute et de distance. Il ne devait pas trop s’impliquer dans les problèmes des autres au risque que cela ne le touche de trop près. Mais là, il n’y arrivait pas. Je voyais que cela le touchait, qu’il prenait tout cela à cœur. Pourquoi ? Je ne le comprenais pas. Toutes ces questions passaient dans ma tête sans y trouver de réponse. Mais je préférais ne pas lui en faire part. Je tournais alors ma tête vers lui et je lui souris, simplement.
J’avais retiré ma main. Il n’avait pas fallut trente secondes pour qu’il la reprenne. Il l’avait mise dans la sienne. Cela me fit sourire. J’avais le contact facile peut – être mais lui savait exactement quoi faire. Tout mon contraire finalement. Je le faisais au feeling et j’étais sûrement un peu maladroite. Il le faisait peut – être au feeling mais n’avait aucun geste maladroit. J’étais certaine que finalement, cela devait être réfléchi.

[Date d'inscription]

Non, il ne se trompait pas. Je n’en étais peut –être pas encore accro à 100 pourcents mais j’étais en passe de le devenir. Il fallait que je me calme, que je fasse attention. Ce qu’il fallait surtout, c’était ne plus le faire devant lui. S’il venait vivre avec moi, cela allait être compliqué de le lui cacher. J’allais me débrouiller pour sortir en boîte. Là, il ne verrait rien. C’est bon, j’avais trouvé ! « Tu te trompes, j’en suis sûre ! ». Un clin d’œil avait suivi cette phrase. Autant le rassurer au maximum même si tout cela n’était que mensonge. Finalement, notre relation allait être basée sur cela. Ce n’était peut – être pas une bonne idée. Mais tant pis. Il allait, de toute façon, finir par savoir la vérité. Alors, autant que ce soit le plus tard possible.
« Tu dois en voir des cas, toi dans ton bureau ! ». Sa spécialité ne devait pas être la plus facile. Je n’aurais jamais pu la prendre. Elle demandait beaucoup de patience, d’écoute et de distance. Il ne devait pas trop s’impliquer dans les problèmes des autres au risque que cela ne le touche de trop près. Mais là, il n’y arrivait pas. Je voyais que cela le touchait, qu’il prenait tout cela à cœur. Pourquoi ? Je ne le comprenais pas. Toutes ces questions passaient dans ma tête sans y trouver de réponse. Mais je préférais ne pas lui en faire part. Je tournais alors ma tête vers lui et je lui souris, simplement.
J’avais retiré ma main. Il n’avait pas fallut trente secondes pour qu’il la reprenne. Il l’avait mise dans la sienne. Cela me fit sourire. J’avais le contact facile peut – être mais lui savait exactement quoi faire. Tout mon contraire finalement. Je le faisais au feeling et j’étais sûrement un peu maladroite. Il le faisait peut – être au feeling mais n’avait aucun geste maladroit. J’étais certaine que finalement, cela devait être réfléchi.

[vos messages]

Une page se tourne...

C'est certain que maintenant que cela était convenu, j'allais la surveiller de près. Je lâchais l'affaire provisoirement, le temps d'avoir des faits concrets à lui exposer, histoire de lui faire comprendre que mon constat était bon. Même si j'espérais toujours que ce n'était pas la vérité, dans le fond je savais que les réactions qu'elle avait eu n'étaient pas anodines, et montraient les symptômes d'une femme accro. Je me sentais de nouveau impuissant de ne rien pouvoir faire pour l'aider à aller mieux, seul le temps pourra nous faire avancer... Ça tombait très bien que je vienne vivre chez elle, j'allais pouvoir l'avoir à l'oeil au maximum, malgré le fait qu'elle pouvait facilement me fuir, j'espérais pouvoir lui faire confiance... Elle me fit un clin d'oeil, certainement satisfaite de la situation. Je n'ajouta rien de plus. La situation démarrait plutôt mal...
Je vois un peu de tout oui, comme toi, sauf que nos patients sont différents, n'ont pas les mêmes problèmes.
Il fallait réussir à prendre une certaine distance c'est vrai, réussir à se mettre dans la situation des patients, essayer de résoudre les soucis, et rentrer chez soi comme ci rien n'était. Louise n'avait pas un métier facile non plus, il fallait aussi ne pas s'attacher à ses patients qui devaient certainement être d'adorables enfants. Et là, elle me fit un sourire. Elle avait l'air de se rétablir tout doucement, c'était le principal. J'avais saisi sa main, caressant le creux de son poignet de mon pouce. La situation s'était calmée tout compte fait, même si ça risquait de reprendre, une prochaine fois. J'étais trop protecteur avec elle, et Louise voulait se débrouiller seule, ce qui ne cesserait de créer des conflits... Les choses s'annonçaient difficile avant même d'avoir commencer.
Le calme fut rapidement brisé par une sonnerie de télephone, je me pencha pour attraper mon téléphone portable. "Aileen". Il fallait que j'y aille. J'embrassa la joue de Louise, lui promettant de revenir le lendemain
Elle allait etre certainement bien surveillée cette nuit. Je quitta la chambre, triste de devoir partir, mais il le fallait...

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

C'est certain que maintenant que cela était convenu, j'allais la surveiller de près. Je lâchais l'affaire provisoirement, le temps d'avoir des faits concrets à lui exposer, histoire de lui faire comprendre que mon constat était bon. Même si j'espérais toujours que ce n'était pas la vérité, dans le fond je savais que les réactions qu'elle avait eu n'étaient pas anodines, et montraient les symptômes d'une femme accro. Je me sentais de nouveau impuissant de ne rien pouvoir faire pour l'aider à aller mieux, seul le temps pourra nous faire avancer... Ça tombait très bien que je vienne vivre chez elle, j'allais pouvoir l'avoir à l'oeil au maximum, malgré le fait qu'elle pouvait facilement me fuir, j'espérais pouvoir lui faire confiance... Elle me fit un clin d'oeil, certainement satisfaite de la situation. Je n'ajouta rien de plus. La situation démarrait plutôt mal...
Je vois un peu de tout oui, comme toi, sauf que nos patients sont différents, n'ont pas les mêmes problèmes.
Il fallait réussir à prendre une certaine distance c'est vrai, réussir à se mettre dans la situation des patients, essayer de résoudre les soucis, et rentrer chez soi comme ci rien n'était. Louise n'avait pas un métier facile non plus, il fallait aussi ne pas s'attacher à ses patients qui devaient certainement être d'adorables enfants. Et là, elle me fit un sourire. Elle avait l'air de se rétablir tout doucement, c'était le principal. J'avais saisi sa main, caressant le creux de son poignet de mon pouce. La situation s'était calmée tout compte fait, même si ça risquait de reprendre, une prochaine fois. J'étais trop protecteur avec elle, et Louise voulait se débrouiller seule, ce qui ne cesserait de créer des conflits... Les choses s'annonçaient difficile avant même d'avoir commencer.
Le calme fut rapidement brisé par une sonnerie de télephone, je me pencha pour attraper mon téléphone portable. "Aileen". Il fallait que j'y aille. J'embrassa la joue de Louise, lui promettant de revenir le lendemain
Elle allait etre certainement bien surveillée cette nuit. Je quitta la chambre, triste de devoir partir, mais il le fallait...