[vos messages]

Je l’écoutais alors déblatérer ses belles paroles. La vie devait être facile pour lui. Apparemment, tout lui avait toujours souri. Ce qui était vraiment très loin d’être mon cas. « Mais pourquoi dis – tu que je ne cesse de me mettre en danger ? ». Je sentais les effets de l’alcool se mélanger aux médicaments. La fatigue se faisait sentir. Je me sentais sur un petit nuage de coton. Ma tension diminuait. Je prenais un médicament contre l’hypertension. Ma tête tournait, j’avais un peu de mal. Je pris donc une bonne respiration et quelques secondes afin de pouvoir me contrôler à nouveau. « Tu n’as rien à dire ni rien à faire ! ». Je m’emportais un petit peu. Ma bouche parlait toute seule, je n’avais pas le temps de réfléchir que je lui répondais déjà. Je perdais complètement les pédales. Je voyais Aymeric s’énerver, prendre sur lui. Il semblait avoir beaucoup de difficultés à me gérer mais il était toujours là. Et cela tenait du miracle. Je savais qu’il ne m’abandonnerait pas. Mais d’autres personnes seraient déjà parties depuis longtemps, me laissant comme cela, toute seule. Il me prit alors la deuxième flasque. Je n’en avais plus ici. Et là, il allait avoir mon regard noir et tout ce qui s’ensuit. « Rends – moi ma flasque ! ». Je parlais bien plus fort que d’habitude. Il me la fallait. Mon regard était si noir. Il ne m’avait certainement jamais vue dans cet état. « Aym’, j’en ai besoin ! Rends la moi. ». J’avais pris un ton plus calme.
« Tu ne veux pas aller au restaurant avec moi ? Je te fais honte? ». J’entrais alors dans une colère rouge. Ni une ni deux, je pris mon sac et ouvris la portière. Je voulais prendre l’air, je devais faire autre chose. Une fois la portière claquée, il ne me fallut pas deux pas pour tomber sur le sol, tête la première. L’alcool mélangé aux médicaments faisait que j’avais eu une chute de tension ainsi qu’une chute. C’était les risques. Je devais les assumer. Je n’arrivais pas à me relever. Quelque chose m’en empêchait.

[Date d'inscription]

Je l’écoutais alors déblatérer ses belles paroles. La vie devait être facile pour lui. Apparemment, tout lui avait toujours souri. Ce qui était vraiment très loin d’être mon cas. « Mais pourquoi dis – tu que je ne cesse de me mettre en danger ? ». Je sentais les effets de l’alcool se mélanger aux médicaments. La fatigue se faisait sentir. Je me sentais sur un petit nuage de coton. Ma tension diminuait. Je prenais un médicament contre l’hypertension. Ma tête tournait, j’avais un peu de mal. Je pris donc une bonne respiration et quelques secondes afin de pouvoir me contrôler à nouveau. « Tu n’as rien à dire ni rien à faire ! ». Je m’emportais un petit peu. Ma bouche parlait toute seule, je n’avais pas le temps de réfléchir que je lui répondais déjà. Je perdais complètement les pédales. Je voyais Aymeric s’énerver, prendre sur lui. Il semblait avoir beaucoup de difficultés à me gérer mais il était toujours là. Et cela tenait du miracle. Je savais qu’il ne m’abandonnerait pas. Mais d’autres personnes seraient déjà parties depuis longtemps, me laissant comme cela, toute seule. Il me prit alors la deuxième flasque. Je n’en avais plus ici. Et là, il allait avoir mon regard noir et tout ce qui s’ensuit. « Rends – moi ma flasque ! ». Je parlais bien plus fort que d’habitude. Il me la fallait. Mon regard était si noir. Il ne m’avait certainement jamais vue dans cet état. « Aym’, j’en ai besoin ! Rends la moi. ». J’avais pris un ton plus calme.
« Tu ne veux pas aller au restaurant avec moi ? Je te fais honte? ». J’entrais alors dans une colère rouge. Ni une ni deux, je pris mon sac et ouvris la portière. Je voulais prendre l’air, je devais faire autre chose. Une fois la portière claquée, il ne me fallut pas deux pas pour tomber sur le sol, tête la première. L’alcool mélangé aux médicaments faisait que j’avais eu une chute de tension ainsi qu’une chute. C’était les risques. Je devais les assumer. Je n’arrivais pas à me relever. Quelque chose m’en empêchait.

[vos messages]

Une page se tourne...

C'est vrai qu'en comparaison mes problèmes étaient beaucoup moins graves et importants que ceux qu'elle avait. Nos vies étaient incomparables... Pourquoi? Mais parce que j'avais peur pour elle, et que je tenais énormément à elle.
Regarde les choses en face, tu prends des médicaments et tu bois de l'alcool, et tu vas conduire, c'est pas te mettre en danger ça? Je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quelque chose, tu peux comprendre ça?
Je regardais droit devant moi, la regarder m'arracher le cœur. Elle semblait s'énerver peu à peu, je la sentais prendre de grandes respirations. C'était certain que je ne la laisserais pas, même si ma tension ne cessait de monter. Il faut avouer que l'on s'était beaucoup disputé en quelques heures. Lorsque je pris sa deuxième flasque, elle semblait vraiment voir rouge, et m'ordonna de lui rendre sa flasque. Ce qui était tout à fait hors de question, d'ailleurs je comptais aller les jeter, et elle ne pourrait pas m'en empêcher. Je ne savais pas qu'elle allait réagir comme ça, mais je ne cédais pas pour autant.
Non, tu n'en as pas besoin, c'est l'impression que tu as mais tu as déjà assez bu. Je ne te les rendrais pas.
La colère était passée, enfin du moins pour moi. J'étais de nouveau très calme, il ne fallait pas que je la lâche maintenant. Et là, elle me parlait du restaurant... Elle comprenait tout dans son sens, je soupira avant de lui répondre:
Pourquoi j'aurais honte de toi? Je n'ai pas dis ça... Tu n'as juste pas l'air dans ton assiette, alors si il faut, on rentre chez toi et tu te reposes... Mais si tu te sens d'attaque, allons-y.
Elle ne prit qu'à peine le temps d'entendre ce que je disais, elle était tellement aveuglée par la colère qu'elle sortit de l'auto sans dire un mot. Mais rapidement, je sortis à mon tour, elle venait de chuter. Je m'agenouilla près d'elle pour voir si elle allait bien. Sa tête semblait avoir claquer par terre, je ne me posais pas de questions. J'étais paniqué, parce que ça pourrait être grave, et pourtant il fallait que je me calme, au risque de faire pire que mieux. Je pris la main de Louise, et lui dis:
Louise, tu m'entends? Tu as mal quelque part?
Je ne cherchais même pas à comprendre les causes pour le moment, tout ce que je voulais savoir c'est si elle allait bien ou non.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

C'est vrai qu'en comparaison mes problèmes étaient beaucoup moins graves et importants que ceux qu'elle avait. Nos vies étaient incomparables... Pourquoi? Mais parce que j'avais peur pour elle, et que je tenais énormément à elle.
Regarde les choses en face, tu prends des médicaments et tu bois de l'alcool, et tu vas conduire, c'est pas te mettre en danger ça? Je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quelque chose, tu peux comprendre ça?
Je regardais droit devant moi, la regarder m'arracher le cœur. Elle semblait s'énerver peu à peu, je la sentais prendre de grandes respirations. C'était certain que je ne la laisserais pas, même si ma tension ne cessait de monter. Il faut avouer que l'on s'était beaucoup disputé en quelques heures. Lorsque je pris sa deuxième flasque, elle semblait vraiment voir rouge, et m'ordonna de lui rendre sa flasque. Ce qui était tout à fait hors de question, d'ailleurs je comptais aller les jeter, et elle ne pourrait pas m'en empêcher. Je ne savais pas qu'elle allait réagir comme ça, mais je ne cédais pas pour autant.
Non, tu n'en as pas besoin, c'est l'impression que tu as mais tu as déjà assez bu. Je ne te les rendrais pas.
La colère était passée, enfin du moins pour moi. J'étais de nouveau très calme, il ne fallait pas que je la lâche maintenant. Et là, elle me parlait du restaurant... Elle comprenait tout dans son sens, je soupira avant de lui répondre:
Pourquoi j'aurais honte de toi? Je n'ai pas dis ça... Tu n'as juste pas l'air dans ton assiette, alors si il faut, on rentre chez toi et tu te reposes... Mais si tu te sens d'attaque, allons-y.
Elle ne prit qu'à peine le temps d'entendre ce que je disais, elle était tellement aveuglée par la colère qu'elle sortit de l'auto sans dire un mot. Mais rapidement, je sortis à mon tour, elle venait de chuter. Je m'agenouilla près d'elle pour voir si elle allait bien. Sa tête semblait avoir claquer par terre, je ne me posais pas de questions. J'étais paniqué, parce que ça pourrait être grave, et pourtant il fallait que je me calme, au risque de faire pire que mieux. Je pris la main de Louise, et lui dis:
Louise, tu m'entends? Tu as mal quelque part?
Je ne cherchais même pas à comprendre les causes pour le moment, tout ce que je voulais savoir c'est si elle allait bien ou non.

[vos messages]

Je l’écoutais alors. Aymeric était calme dans presque toutes les situations. Je ne savais vraiment pas comment il faisait. Je l’admirais pour cela. Oui oui, je l’admirais aussi pour tellement d’autres choses. Il était unique et savait toujours réagir dans n’importe quelle situation. Son métier lui correspondait tellement bien… « Mais je l’ai déjà fait ! Je suis toujours en vie, je suis toujours là. ». Oh, je ne suis pas sûre que lui avouer que j’avais déjà fait ce genre de choses l’amuse… « Enfin, sans les médicaments. ». Son dernier bout de phrase me faisait réfléchir. Il ne voulait pas que quelque chose m’arrive ? Je n’arrivais pas à le comprendre. Il tenait donc autant à moi que cela ? « Mais pourquoi ? Que veux – tu qu’il m’arrive ? ». Ces temps – ci, j’avais un comportement auto destructeur. Comme hier, aujourd’hui, j’avais de la chance de l’avoir à mes côtés. Il était mon ange gardien, mon protecteur. J’avais l’impression que rien ne pourrait m’arriver tant qu’il était à mes côtés.
Aymeric ne voulait vraiment pas me les rendre. « Non, je n’en ai pas assez bu. Rends – les moi ! ». Je savais que je pouvais devenir violente mais je prenais tellement sur moi. J’avais envie de frapper, de me battre. Mais je ne voulais pas le faire contre lui. Il ne le méritait pas. Mais tout cela passait dans mon regard. Il devait certainement le sentir. J’étais tellement énervée. « Aym’, rends – les moi ! S’il – te – plaît ! ». Je me doutais qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Mais j’espérais tout de même parce que l’espoir fait vivre…
J’avais à peine entendu sa réponse que j’étais sortie de la voiture. Je voulais de l’air, cela ne pouvait que me faire du bien. Mais j’étais assez rapidement tombée, tête la première. J’avais perdu connaissance un petit peu moins d’une minute. J’avais vraiment très mal la tête. J’ouvris doucement les yeux. « Ma tête… ». La lumière m’éblouissait. C’était dur, vraiment. J’essayais alors de me relever. Je ne voulais pas être le centre de l’attention et encore moins me retrouver à l’hôpital. Il en était hors de question ! Cependant, je n’y arrivais pas, je relevais à peine mon cou qu’une douleur vint assez fortement.

[Date d'inscription]

Je l’écoutais alors. Aymeric était calme dans presque toutes les situations. Je ne savais vraiment pas comment il faisait. Je l’admirais pour cela. Oui oui, je l’admirais aussi pour tellement d’autres choses. Il était unique et savait toujours réagir dans n’importe quelle situation. Son métier lui correspondait tellement bien… « Mais je l’ai déjà fait ! Je suis toujours en vie, je suis toujours là. ». Oh, je ne suis pas sûre que lui avouer que j’avais déjà fait ce genre de choses l’amuse… « Enfin, sans les médicaments. ». Son dernier bout de phrase me faisait réfléchir. Il ne voulait pas que quelque chose m’arrive ? Je n’arrivais pas à le comprendre. Il tenait donc autant à moi que cela ? « Mais pourquoi ? Que veux – tu qu’il m’arrive ? ». Ces temps – ci, j’avais un comportement auto destructeur. Comme hier, aujourd’hui, j’avais de la chance de l’avoir à mes côtés. Il était mon ange gardien, mon protecteur. J’avais l’impression que rien ne pourrait m’arriver tant qu’il était à mes côtés.
Aymeric ne voulait vraiment pas me les rendre. « Non, je n’en ai pas assez bu. Rends – les moi ! ». Je savais que je pouvais devenir violente mais je prenais tellement sur moi. J’avais envie de frapper, de me battre. Mais je ne voulais pas le faire contre lui. Il ne le méritait pas. Mais tout cela passait dans mon regard. Il devait certainement le sentir. J’étais tellement énervée. « Aym’, rends – les moi ! S’il – te – plaît ! ». Je me doutais qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Mais j’espérais tout de même parce que l’espoir fait vivre…
J’avais à peine entendu sa réponse que j’étais sortie de la voiture. Je voulais de l’air, cela ne pouvait que me faire du bien. Mais j’étais assez rapidement tombée, tête la première. J’avais perdu connaissance un petit peu moins d’une minute. J’avais vraiment très mal la tête. J’ouvris doucement les yeux. « Ma tête… ». La lumière m’éblouissait. C’était dur, vraiment. J’essayais alors de me relever. Je ne voulais pas être le centre de l’attention et encore moins me retrouver à l’hôpital. Il en était hors de question ! Cependant, je n’y arrivais pas, je relevais à peine mon cou qu’une douleur vint assez fortement.

[vos messages]

Une page se tourne...

En effet, ça ne m'amusait pas du tout de savoir qu'elle avait l'habitude de conduire dans cet état, elle ne devait pas beaucoup tenir à sa vie pour faire ce genre de choses. Je n'arrivais pas à la comprendre, c'est vrai que sa vie était loin d'être simple, elle ne semblait pas vouloir se battre pour ça...
Pour le moment... Ce n'est pas une bonne idée de jouer avec sa vie, volontairement en plus. Tu n'as pas de raison de vivre? Parce que même avant le décès de tes parents, tu le faisais déjà, je suppose... Il peut t'arriver énormément de choses, mais là tu cherches les ennuis, tu pourrais te retrouver à l'hôpital ou j'en sais rien encore...
Je peux comprendre qu'elle veuille profiter de la vie, moi aussi je bois de l'alcool, mais j'évitais de prendre la route dans ces cas là. Louise en était vraiment aux extrêmes, je n'imaginais pas que les choses étaient graves à ce point là. Elle avait vraiment l'air furax, mais peu importe, elle n'aurait plus ses fichues flasques de l'après-midi, elle se rendait malade pour ça en plus. Elle insistait pour que je lui rend, limite me suppliant pour les récupérer. Même si ça me faisait mal de la voir comme ça, je ne craquerais pas.
N'insiste-pas, tu ne les auras plus de la journée. Terminé.
Elle risquait de m'en vouloir à nouveau, mais je commençais à avoir l'habitude, on s'était pris le bec pour pas mal de choses ces derniers temps. On ne pouvait rien y faire, on retournait forcément l'un vers l'autre. Mais rapidement, mes pensées s'embrouillèrent, j'étais médecin et pourtant j'avais l'impression de ne plus me souvenir des "règles" de premier secours. Comme ci, j'avais perdu la mémoire... En plus de ça, elle ne me répondait pas, et semblait inconsciente. Je la vis alors ouvrir ses yeux doucement, et je crus comprendre qu'elle avait mal à la tête... Ce n'était pas la peine, elle avait l'air vraiment mal en point. Je me saisis de mon téléphone mobile pour saisir le numéro des urgences. Un mal de tête pouvait être grave, et pas question de risquer sa vie. En attendant qu'il arrive, je suis resté près d'elle, lui tenant sa main, je me sentais mal à l'aise, et totalement perdu.
Louise, des médecins sont sur la route...
Je me doutais qu'elle n'approuverait pas, mais nous n'avions pas le choix, je ne voulais pas risquer un traumatisme crânien, aussi bénin qu'il soit.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

En effet, ça ne m'amusait pas du tout de savoir qu'elle avait l'habitude de conduire dans cet état, elle ne devait pas beaucoup tenir à sa vie pour faire ce genre de choses. Je n'arrivais pas à la comprendre, c'est vrai que sa vie était loin d'être simple, elle ne semblait pas vouloir se battre pour ça...
Pour le moment... Ce n'est pas une bonne idée de jouer avec sa vie, volontairement en plus. Tu n'as pas de raison de vivre? Parce que même avant le décès de tes parents, tu le faisais déjà, je suppose... Il peut t'arriver énormément de choses, mais là tu cherches les ennuis, tu pourrais te retrouver à l'hôpital ou j'en sais rien encore...
Je peux comprendre qu'elle veuille profiter de la vie, moi aussi je bois de l'alcool, mais j'évitais de prendre la route dans ces cas là. Louise en était vraiment aux extrêmes, je n'imaginais pas que les choses étaient graves à ce point là. Elle avait vraiment l'air furax, mais peu importe, elle n'aurait plus ses fichues flasques de l'après-midi, elle se rendait malade pour ça en plus. Elle insistait pour que je lui rend, limite me suppliant pour les récupérer. Même si ça me faisait mal de la voir comme ça, je ne craquerais pas.
N'insiste-pas, tu ne les auras plus de la journée. Terminé.
Elle risquait de m'en vouloir à nouveau, mais je commençais à avoir l'habitude, on s'était pris le bec pour pas mal de choses ces derniers temps. On ne pouvait rien y faire, on retournait forcément l'un vers l'autre. Mais rapidement, mes pensées s'embrouillèrent, j'étais médecin et pourtant j'avais l'impression de ne plus me souvenir des "règles" de premier secours. Comme ci, j'avais perdu la mémoire... En plus de ça, elle ne me répondait pas, et semblait inconsciente. Je la vis alors ouvrir ses yeux doucement, et je crus comprendre qu'elle avait mal à la tête... Ce n'était pas la peine, elle avait l'air vraiment mal en point. Je me saisis de mon téléphone mobile pour saisir le numéro des urgences. Un mal de tête pouvait être grave, et pas question de risquer sa vie. En attendant qu'il arrive, je suis resté près d'elle, lui tenant sa main, je me sentais mal à l'aise, et totalement perdu.
Louise, des médecins sont sur la route...
Je me doutais qu'elle n'approuverait pas, mais nous n'avions pas le choix, je ne voulais pas risquer un traumatisme crânien, aussi bénin qu'il soit.

[vos messages]

Aymeric me faisait la morale. Je pense qu’il essayait de me comprendre. Mais il était assez difficile de le faire. « Tu veux savoir qu’elle est ma seule raison de vivre ? ». Oui, j’allais le lui avouer. L’alcool me faisait dire la vérité. Autrement, je n’en aurais jamais été capable. « C’est toi ! Tu es ma seule raison de vivre. Mais je suis en train de tout foutre en l’air. Parce que je n’y arrive pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas parler de mes sentiments, je ne sais pas comment te le dire. Et je m’enfonce de plus en plus dans ce trou. ». Quitte à dire la vérité… Là, c’était fait. Je me sentais libérée d’un poids énorme. Aymeric n’avait pas eu le temps de me répondre. La colère me montait. Il avait mes deux flasques et refusait de me les donner. Je détestais cela. Jamais personne ne m’en avait empêché. Je n’en avais réellement pas l’habitude. « Non, pas terminé ! Mes flasques, ce sont les miennes ! Je fais ce que je veux et quand je le veux. ». Je tapais alors dans le tableau de bord. Il fallait bien que ma colère passe quelque part. Habituellement, quand j’étais dans cet état – là, je courais. Je mettais ma paire de baskets, mon Iphone pour écouter de la musique et je courais, tout simplement.
J’étais toujours sur le sol. Je n’arrivais pas à me relever. Il était impossible pour moi de le faire. Quelque chose m’en empêchait. Cependant, j’entendais très bien les mots d’Aymeric. Il avait appelé les urgences, des médecins étaient sur le chemin. « Aym’, il en est hors de question ! ». Il allait apprendre pour ma maladie. Mais je ne le voulais pas. Il ne pouvait pas l’apprendre, pas comme ça. Nous étions tous les deux médecins. Nous avions faits les études pour. « Il me faut juste quelques minutes mais je vais y arriver toute seule. ». Et puis, dès qu’une ambulance venait, il fallait que le patient passe par la case hôpital. Et très sérieusement, il était hors de question que je sois dans cet état dans mon lieu de travail. « Ecoute, je veux bien te dire les gestes. Je veux bien te dire comment il faut faire pour voir si tout va bien pour moi. Mais s’il – te – plaît, pas de médecins. ». Mon mal de tête s’accentuait de plus en plus. Je me sentais divaguer. Il fallait qu’il me parle, qu’il me tienne éveillée.

[Date d'inscription]

Aymeric me faisait la morale. Je pense qu’il essayait de me comprendre. Mais il était assez difficile de le faire. « Tu veux savoir qu’elle est ma seule raison de vivre ? ». Oui, j’allais le lui avouer. L’alcool me faisait dire la vérité. Autrement, je n’en aurais jamais été capable. « C’est toi ! Tu es ma seule raison de vivre. Mais je suis en train de tout foutre en l’air. Parce que je n’y arrive pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas parler de mes sentiments, je ne sais pas comment te le dire. Et je m’enfonce de plus en plus dans ce trou. ». Quitte à dire la vérité… Là, c’était fait. Je me sentais libérée d’un poids énorme. Aymeric n’avait pas eu le temps de me répondre. La colère me montait. Il avait mes deux flasques et refusait de me les donner. Je détestais cela. Jamais personne ne m’en avait empêché. Je n’en avais réellement pas l’habitude. « Non, pas terminé ! Mes flasques, ce sont les miennes ! Je fais ce que je veux et quand je le veux. ». Je tapais alors dans le tableau de bord. Il fallait bien que ma colère passe quelque part. Habituellement, quand j’étais dans cet état – là, je courais. Je mettais ma paire de baskets, mon Iphone pour écouter de la musique et je courais, tout simplement.
J’étais toujours sur le sol. Je n’arrivais pas à me relever. Il était impossible pour moi de le faire. Quelque chose m’en empêchait. Cependant, j’entendais très bien les mots d’Aymeric. Il avait appelé les urgences, des médecins étaient sur le chemin. « Aym’, il en est hors de question ! ». Il allait apprendre pour ma maladie. Mais je ne le voulais pas. Il ne pouvait pas l’apprendre, pas comme ça. Nous étions tous les deux médecins. Nous avions faits les études pour. « Il me faut juste quelques minutes mais je vais y arriver toute seule. ». Et puis, dès qu’une ambulance venait, il fallait que le patient passe par la case hôpital. Et très sérieusement, il était hors de question que je sois dans cet état dans mon lieu de travail. « Ecoute, je veux bien te dire les gestes. Je veux bien te dire comment il faut faire pour voir si tout va bien pour moi. Mais s’il – te – plaît, pas de médecins. ». Mon mal de tête s’accentuait de plus en plus. Je me sentais divaguer. Il fallait qu’il me parle, qu’il me tienne éveillée.

[vos messages]

Une page se tourne...

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle réponde à cette question, que j'avais posé sans penser vouloir une réponse. Et je ne m'attendais encore moins à ce qu'elle avait répondu... Moi? Je n'eus à peine le temps d'y penser et de lui répondre car on se disputait à propos de ses flasques. Même si je n'en revenais pas... Elle parlait de sentiments, je ne savais plus quoi en penser. Serions-nous dans le même cas tous les deux? Et comment elle le disait, elle s'enfonçait autant que moi d'ailleurs. Il était temps de regarder les choses en face. Mes pensées dévièrent vers les événements actuels, Louise était vraiment très en colère, et je ne me laissais pas impressionner par ses supplications. Je gardais espoir de réussir à l'aider et commencer par lui dire non à l'alcool c'était déjà un premier pas. Même si j'avais vraiment l'impression de me la mettre à dos pour la énième fois de la journée. Nous étions aussi têtus l'un que l'autre, ce qui n'était pas facile, il faut l'avouer... Elle sembla lâcher l'affaire une fois qu'elle eut taper sur le tableau de bord, je n'ajouta rien, aucune négociation n'était possible.
J'avais à peine eu le temps de poser à terre les flasques que je voyais Louise s'écrouler au sol. C'était comme ci, le monde s'était écroulé pendant une seconde, surtout qu'elle ne semblait pas m'entendre au départ. Le soulagement que j'avais ressenti lorsqu'elle avait ouvert les yeux, s'est rapidement effacé pour laisser place à la crainte. J'avais l'impression de ne plus connaître les gestes de premiers secours, dans le doute j'avais appelé les urgences. Mais comme je m'y attendais, elle n'était pas d'accord. Mais même si nous étions médecins, là où nous étions, il n'y avait aucun moyen de vérifier qu'elle allait aussi bien qu'elle le disait. Elle avait l'air super paniqué, je ne savais pas de quoi elle avait peur.
On ne pourra pas vérifier que tu n'as rien à ta tête aussi... Il vaut mieux vérifier que tout va bien, tu ne crois pas? Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette, et je m'en voudrais toute ma vie... Je suis avec toi, et je ne te laisses pas tomber.
Je serra sa main un peu plus. J'imagine bien qu'elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça... Je sentais que ça n'allait pas être simple de la convaincre.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle réponde à cette question, que j'avais posé sans penser vouloir une réponse. Et je ne m'attendais encore moins à ce qu'elle avait répondu... Moi? Je n'eus à peine le temps d'y penser et de lui répondre car on se disputait à propos de ses flasques. Même si je n'en revenais pas... Elle parlait de sentiments, je ne savais plus quoi en penser. Serions-nous dans le même cas tous les deux? Et comment elle le disait, elle s'enfonçait autant que moi d'ailleurs. Il était temps de regarder les choses en face. Mes pensées dévièrent vers les événements actuels, Louise était vraiment très en colère, et je ne me laissais pas impressionner par ses supplications. Je gardais espoir de réussir à l'aider et commencer par lui dire non à l'alcool c'était déjà un premier pas. Même si j'avais vraiment l'impression de me la mettre à dos pour la énième fois de la journée. Nous étions aussi têtus l'un que l'autre, ce qui n'était pas facile, il faut l'avouer... Elle sembla lâcher l'affaire une fois qu'elle eut taper sur le tableau de bord, je n'ajouta rien, aucune négociation n'était possible.
J'avais à peine eu le temps de poser à terre les flasques que je voyais Louise s'écrouler au sol. C'était comme ci, le monde s'était écroulé pendant une seconde, surtout qu'elle ne semblait pas m'entendre au départ. Le soulagement que j'avais ressenti lorsqu'elle avait ouvert les yeux, s'est rapidement effacé pour laisser place à la crainte. J'avais l'impression de ne plus connaître les gestes de premiers secours, dans le doute j'avais appelé les urgences. Mais comme je m'y attendais, elle n'était pas d'accord. Mais même si nous étions médecins, là où nous étions, il n'y avait aucun moyen de vérifier qu'elle allait aussi bien qu'elle le disait. Elle avait l'air super paniqué, je ne savais pas de quoi elle avait peur.
On ne pourra pas vérifier que tu n'as rien à ta tête aussi... Il vaut mieux vérifier que tout va bien, tu ne crois pas? Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette, et je m'en voudrais toute ma vie... Je suis avec toi, et je ne te laisses pas tomber.
Je serra sa main un peu plus. J'imagine bien qu'elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça... Je sentais que ça n'allait pas être simple de la convaincre.

[vos messages]

Je me doutais qu’il allait être dur de le convaincre. Je ne pouvais pas me retrouver à l’hôpital dans cet état. Ils allaient faire une analyse de sang et tomber sur un taux d’alcoolémie assez élevé. De toute façon, mon dossier ne devait pas traîner loin. Je m’étais rendue aux urgences deux semaines plus tôt. Avant, je m’y rendais assez régulièrement suite aux coups de Xavier. J’espérais tellement que Byron ne soit pas de garde. Quoi que, je pourrais lui dire que je ne veux pas que Aymeric ne sache quelque chose. « Aym’, et si mon patron me voit dans cet état ? Je le justifie comment ? Je connais des gens dans cet hôpital. Tout cela va se savoir. ». A l’hôpital, je faisais attention à mon comportement. Personne ne savait que j’avais l’habitude de boire ou encore de me droguer. Sa main était sur la mienne et cela me réconfortait tellement. J’entendais alors la sirène de l’ambulance s’approcher de nous. Il y avait de plus en plus de personnes autour de nous. Cela m’empêchait de respirer. Je ne me sentais pas bien. J’entrepris alors de respirer le plus calmement possible. Il ne fallait pas que je bouge. Parler me fatiguait énormément. J’évitais donc un maximum. Je ne savais pas si c’était l’effet de l’alcool ou le choc de ma tête sur le sol. Mais je ne voulais pas qu’Aymeric voie que je n’allais pas bien. Il devait se rassurer. Je devais le rassurer au mieux. « Aymeric, regarde – moi. ». J’attendis alors quelques secondes afin qu’il me regarde dans les yeux. « Ca va bien se passer, d’accord ? ». Je savais que je puisais dans mes réserves d’énergie pour lui parler. Mais je le cachais au mieux. Les ambulanciers arrivèrent alors. « Bonjour Monsieur ! ». Le médecin et l’infirmière avaient salué Aymeric. « Madame, que s’est – il passé ? Où avez – vous mal ? ». Je regardais alors Aymeric. Mon regard le suppliait de s’en charger, de répondre à ma place. Je mettais toute ma concentration à rester éveillée, à ne pas tomber endormie. Je ne pouvais pas. Je devais leur donner une information importante mais pas en sa présence. Il ne pouvait pas savoir. J’attendrais donc.

[Date d'inscription]

Je me doutais qu’il allait être dur de le convaincre. Je ne pouvais pas me retrouver à l’hôpital dans cet état. Ils allaient faire une analyse de sang et tomber sur un taux d’alcoolémie assez élevé. De toute façon, mon dossier ne devait pas traîner loin. Je m’étais rendue aux urgences deux semaines plus tôt. Avant, je m’y rendais assez régulièrement suite aux coups de Xavier. J’espérais tellement que Byron ne soit pas de garde. Quoi que, je pourrais lui dire que je ne veux pas que Aymeric ne sache quelque chose. « Aym’, et si mon patron me voit dans cet état ? Je le justifie comment ? Je connais des gens dans cet hôpital. Tout cela va se savoir. ». A l’hôpital, je faisais attention à mon comportement. Personne ne savait que j’avais l’habitude de boire ou encore de me droguer. Sa main était sur la mienne et cela me réconfortait tellement. J’entendais alors la sirène de l’ambulance s’approcher de nous. Il y avait de plus en plus de personnes autour de nous. Cela m’empêchait de respirer. Je ne me sentais pas bien. J’entrepris alors de respirer le plus calmement possible. Il ne fallait pas que je bouge. Parler me fatiguait énormément. J’évitais donc un maximum. Je ne savais pas si c’était l’effet de l’alcool ou le choc de ma tête sur le sol. Mais je ne voulais pas qu’Aymeric voie que je n’allais pas bien. Il devait se rassurer. Je devais le rassurer au mieux. « Aymeric, regarde – moi. ». J’attendis alors quelques secondes afin qu’il me regarde dans les yeux. « Ca va bien se passer, d’accord ? ». Je savais que je puisais dans mes réserves d’énergie pour lui parler. Mais je le cachais au mieux. Les ambulanciers arrivèrent alors. « Bonjour Monsieur ! ». Le médecin et l’infirmière avaient salué Aymeric. « Madame, que s’est – il passé ? Où avez – vous mal ? ». Je regardais alors Aymeric. Mon regard le suppliait de s’en charger, de répondre à ma place. Je mettais toute ma concentration à rester éveillée, à ne pas tomber endormie. Je ne pouvais pas. Je devais leur donner une information importante mais pas en sa présence. Il ne pouvait pas savoir. J’attendrais donc.

[vos messages]

Une page se tourne...

Sa santé à mon avis était plus important, que ce que penserait les autres. Personne n'était parfait, et encore moins après les événements récents qu'avaient vécu Louise. Personnellement, je sais que si je perdais ma mère ou ma sœur, je serais complètement dévasté, et certainement que j'aurais ingurgité autant d'alcool qu'elle avait pu le faire. Mais là n'était pas la question... La santé avant tout, et je ne changeais pas d'avis sur ça non plus. J'étais plutôt coriace en affaire, c'est vrai. Je voyais bien que ça ne lui plaisait pas, elle essayait de me donner des arguments, et certes, ce n'était pas forcément agréable de voir ses collègues sachant dans quel état on est, mais il valait mieux supporter ça... Je serrais toujours sa main, et essayais de la rassurer comme je le pouvais.
C'est pas parce qu'on est médecin qu'on est parfait... Tu dis la vérité, tu as perdu tes parents, c'est compréhensible à mon avis, et puis tu n'étais pas en service, c'est le plus important.
Les ambulanciers avaient fait vite, déjà j'entendais la sirène résonner non loin de là. J'attendais avec impatience qu'ils soient là pour la prendre en charge, je m'inquiétais vraiment pour elle, surtout vu son état. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas la bouger, pas tant qu'ils n'ont pas fait tous leurs tests. D'un seul coup, elle prononça mon prénom et je tourna le regard vers elle. Louise essayait de me rassurer, alors que c'était elle qui était blessée. Je déposa un baiser sur sa main et lui dis, un sourire sur les lèvres:
Il y a intérêt à ce que ça se passe bien oui...
Et d'un seul coup, des ambulanciers furent là. Je capta le regard de Louise, qui semblait totalement épuisée, et à bout de souffle. De nouveau j'embrassa la main de Louise avant de devoir me lever pour expliquer la situation aux ambulanciers, qui l'ont alors pris en charge grâce à des brancards. Du fait que j'expliquais tout à un des ambulanciers, je n'eus même pas le temps de voir que Louise était déjà dans l'ambulance. Je les remercia, et m'apprêtais alors à rester aux côtés de Louise, mais avant même que je monte, le même ambulancier me refusa l'accès.
Quel lien? Vous ne me laissez pas monter à cause de ça... Parce que je n'ai pas de lien avec elle, mais depuis quand c'est interdit?
Alors ça c'était la meilleure, je refusais de la laisser, je lui avais promis de rester avec elle et je tiendrais ma promesse. L'ambulancier me regardait bêtement, ça me mettait en colère... Ils n'avaient pas beaucoup de temps, il fallait trouver que je trouve quelque chose.
Je suis son... Son petit-ami.
Voyant que j'insistais lourdement, il finit par me laisser monter. Le voyage me paraissait long, j'avais repris la main de Louise, tandis que l'ambulancier s'activait autour de la jeune femme.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Sa santé à mon avis était plus important, que ce que penserait les autres. Personne n'était parfait, et encore moins après les événements récents qu'avaient vécu Louise. Personnellement, je sais que si je perdais ma mère ou ma sœur, je serais complètement dévasté, et certainement que j'aurais ingurgité autant d'alcool qu'elle avait pu le faire. Mais là n'était pas la question... La santé avant tout, et je ne changeais pas d'avis sur ça non plus. J'étais plutôt coriace en affaire, c'est vrai. Je voyais bien que ça ne lui plaisait pas, elle essayait de me donner des arguments, et certes, ce n'était pas forcément agréable de voir ses collègues sachant dans quel état on est, mais il valait mieux supporter ça... Je serrais toujours sa main, et essayais de la rassurer comme je le pouvais.
C'est pas parce qu'on est médecin qu'on est parfait... Tu dis la vérité, tu as perdu tes parents, c'est compréhensible à mon avis, et puis tu n'étais pas en service, c'est le plus important.
Les ambulanciers avaient fait vite, déjà j'entendais la sirène résonner non loin de là. J'attendais avec impatience qu'ils soient là pour la prendre en charge, je m'inquiétais vraiment pour elle, surtout vu son état. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas la bouger, pas tant qu'ils n'ont pas fait tous leurs tests. D'un seul coup, elle prononça mon prénom et je tourna le regard vers elle. Louise essayait de me rassurer, alors que c'était elle qui était blessée. Je déposa un baiser sur sa main et lui dis, un sourire sur les lèvres:
Il y a intérêt à ce que ça se passe bien oui...
Et d'un seul coup, des ambulanciers furent là. Je capta le regard de Louise, qui semblait totalement épuisée, et à bout de souffle. De nouveau j'embrassa la main de Louise avant de devoir me lever pour expliquer la situation aux ambulanciers, qui l'ont alors pris en charge grâce à des brancards. Du fait que j'expliquais tout à un des ambulanciers, je n'eus même pas le temps de voir que Louise était déjà dans l'ambulance. Je les remercia, et m'apprêtais alors à rester aux côtés de Louise, mais avant même que je monte, le même ambulancier me refusa l'accès.
Quel lien? Vous ne me laissez pas monter à cause de ça... Parce que je n'ai pas de lien avec elle, mais depuis quand c'est interdit?
Alors ça c'était la meilleure, je refusais de la laisser, je lui avais promis de rester avec elle et je tiendrais ma promesse. L'ambulancier me regardait bêtement, ça me mettait en colère... Ils n'avaient pas beaucoup de temps, il fallait trouver que je trouve quelque chose.
Je suis son... Son petit-ami.
Voyant que j'insistais lourdement, il finit par me laisser monter. Le voyage me paraissait long, j'avais repris la main de Louise, tandis que l'ambulancier s'activait autour de la jeune femme.

[vos messages]

Je l’écoutais alors. Il tenait à ce que je voie un médecin. De toute façon, je n’étais pas en état de bouger. Je ne savais donc pas partir pour refuser de me faire soigner. J’étais là, allongée sur le sol, totalement impuissante. « Oui, tu dois avoir raison. ». Je lui souris alors. Personne ne connaissait mon état de santé, vraiment personne. Mais il allait y avoir des rumeurs et je détestais cela. « Et les rumeurs ? ». Je faisais très attention à ce que l’on pensait de moi, à l’image que je portais. Mes pensées s’arrêtèrent là. Je fis une grimace. Mon mal de tête s’intensifiait. Il me fallait une aspirine. Avec une simple aspirine, cela pourrait passer, non ? La lumière était plus vive. Je fermais alors doucement les yeux. Mais je restais éveillée, j’essayais.
« Je te le promets ! ». Comment lui promettre quelque chose que je ne pouvais pas gérer ? Je n’en sais rien. Mais j’avais l’impression qu’il avait besoin d’être rassuré. Quelques temps plus tôt dans la journée, j’avais été la seule capable à le raisonner. J’essayais donc à nouveau. J’avais tellement envie d’être dans ses bras, de lui déposer un baiser sur la joue. Mais je ne pouvais pas bouger, je n’y arrivais pas. Je le regardais alors dans les yeux. J’essayais de faire passer tout cela par le regard. J’espérais tellement qu’il comprenne.
Les ambulanciers étaient là. Je n’avais pas réussi à suivre ce qu’il se passait. J’avais laissé Aymeric répondre à leurs questions. Je les avais entendu demander s’il y avait des antécédents médicaux. Aymeric avait d’ailleurs répondu par la négative. Il ne pouvait pas savoir et ne devait pas savoir. Certains médicaments m’étaient proscrits. Et je savais que cela allait certainement m’être donné. Mais je n’avais pas la force. Je les laissais faire. Un problème à la fois. J’entendis alors l’ambulancier refuser l’accès à Aymeric. Mais c’est la réponse de ce dernier qui me surprit. Il annonça qu’il était mon petit ami. Mon petit ami ? Je le regardais alors. « Merci ! ». Je souris doucement. J’attrapais l’ambulancier par la manche. Il fallait que je lui donne mon antécédent. Je lui murmurais donc à l’oreille. Je n’avais pas assez de force pour faire une phrase. Mais j’essayais tout de même. « Insuffisance rénale. Il ne peut pas savoir. ». Une fois l’ambulancier relevé, je le voyais s’affairer afin de changer ma perfusion. Il m’avait, apparemment, donné un médicament contre indiqué. Je souris alors doucement à Aymeric afin de le rassurer.

[Date d'inscription]

Je l’écoutais alors. Il tenait à ce que je voie un médecin. De toute façon, je n’étais pas en état de bouger. Je ne savais donc pas partir pour refuser de me faire soigner. J’étais là, allongée sur le sol, totalement impuissante. « Oui, tu dois avoir raison. ». Je lui souris alors. Personne ne connaissait mon état de santé, vraiment personne. Mais il allait y avoir des rumeurs et je détestais cela. « Et les rumeurs ? ». Je faisais très attention à ce que l’on pensait de moi, à l’image que je portais. Mes pensées s’arrêtèrent là. Je fis une grimace. Mon mal de tête s’intensifiait. Il me fallait une aspirine. Avec une simple aspirine, cela pourrait passer, non ? La lumière était plus vive. Je fermais alors doucement les yeux. Mais je restais éveillée, j’essayais.
« Je te le promets ! ». Comment lui promettre quelque chose que je ne pouvais pas gérer ? Je n’en sais rien. Mais j’avais l’impression qu’il avait besoin d’être rassuré. Quelques temps plus tôt dans la journée, j’avais été la seule capable à le raisonner. J’essayais donc à nouveau. J’avais tellement envie d’être dans ses bras, de lui déposer un baiser sur la joue. Mais je ne pouvais pas bouger, je n’y arrivais pas. Je le regardais alors dans les yeux. J’essayais de faire passer tout cela par le regard. J’espérais tellement qu’il comprenne.
Les ambulanciers étaient là. Je n’avais pas réussi à suivre ce qu’il se passait. J’avais laissé Aymeric répondre à leurs questions. Je les avais entendu demander s’il y avait des antécédents médicaux. Aymeric avait d’ailleurs répondu par la négative. Il ne pouvait pas savoir et ne devait pas savoir. Certains médicaments m’étaient proscrits. Et je savais que cela allait certainement m’être donné. Mais je n’avais pas la force. Je les laissais faire. Un problème à la fois. J’entendis alors l’ambulancier refuser l’accès à Aymeric. Mais c’est la réponse de ce dernier qui me surprit. Il annonça qu’il était mon petit ami. Mon petit ami ? Je le regardais alors. « Merci ! ». Je souris doucement. J’attrapais l’ambulancier par la manche. Il fallait que je lui donne mon antécédent. Je lui murmurais donc à l’oreille. Je n’avais pas assez de force pour faire une phrase. Mais j’essayais tout de même. « Insuffisance rénale. Il ne peut pas savoir. ». Une fois l’ambulancier relevé, je le voyais s’affairer afin de changer ma perfusion. Il m’avait, apparemment, donné un médicament contre indiqué. Je souris alors doucement à Aymeric afin de le rassurer.

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle était incroyable, elle pensait avant tout à ce qu'on allait dire d'elle avant de penser à son propre état de santé. Je lui fis un petit sourire avant de lui dire:
On s'occupera des rumeurs quand tu iras mieux, d'accord?
On trouvera une solution lorsqu'on sera certain qu'elle va bien, je n'avais pas la tête à réfléchir à tout ça à ce moment là. Tout ce que je voulais c'est qu'on la soigne. Et rapidement. Je sentais son regard sur moi, elle n'avait pas bougé depuis sa chute, elle n'en était même plus capable. Heureusement que j'avais appelé les urgences, c'était la meilleure à chose à faire, je n'aurais rien pu faire tout seul... Et voyant tout le matériel des ambulanciers, en effet, j'aurais rien pu faire de plus. C'était horrible de se sentir impuissant, de ne servir à rien, et de devoir attendre.
Ils m'avaient posé pleins de questions, mais je devais avouer que je ne la connaissais pas tant que ça, nous n'avions pas non plus parlé de questions médicales en si peu de temps. Je répondais alors que je ne savais pas que Louise en saurait certainement plus que moi, même si elle avait du mal à s'exprimer... J'arrivais tout de même à leur expliquer qu'elle s'était plainte d'une mal de tête. Et malgré tout ça, ils me voulurent pas me laisser monter avec eux dans l'ambulance. J'étais inquiet pour Louise alors hors de question que je la laisse monter dans cette ambulance toute seule en plus. Je me fis passer pour son petit ami, idée qui ne me déplaisait pas en vérité... Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Louise l'avait certainement entendu et en reparlerait. Mais peu importe. Tenant sa main, nous prenions alors la route vers l'hôpital. Autant de choses qui nous arrivait en si peu de temps, c'était incroyable. L'ambulance s'arrêta alors quelques longues minutes après, et j'étais là aux urgences au milieu de certains visages familiers. Ils étaient tellement occupés qu'ils ne firent pas vraiment attention au fait que j'étais là autant que Louise d'ailleurs. Il y avait du monde qui attendait... Il l'avait mis sous anti-douleur apparemment, elle semblait totalement dans les vapes, et dans un sens c'était une bonne chose. Je ne lâchais pas d'une semelle Louise, excepté quand elle dût faire un scanner.
Reviens-vite...
Je m'étais alors installé dans la salle d'attente, heureusement que j'étais médecin en psychiatrie, l'avantage est que je ne connaissais pas beaucoup les médecins des autres services. Je m'impatientais... Et ça me paraissait extrêmement long, alors qu'il n'y avait que peu de temps qui s'était écoulé depuis qu'elle était partie au scanner. Je tournais en rond, faisant les cent pas. Quand un médecin est venu me prévenir qu'il l'avait installé dans une chambre. Il m'expliqua alors ce que donna les résultats du scanner et apparemment ce n'était rien de grave. Je suis alors allé au chevet de Louise, qui m'avait encore l'air bien pâle et pris sa main à nouveau. Elle semblait ouvrir faiblement ses yeux, je murmura alors:
Comment est-ce que tu te sens?

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Elle était incroyable, elle pensait avant tout à ce qu'on allait dire d'elle avant de penser à son propre état de santé. Je lui fis un petit sourire avant de lui dire:
On s'occupera des rumeurs quand tu iras mieux, d'accord?
On trouvera une solution lorsqu'on sera certain qu'elle va bien, je n'avais pas la tête à réfléchir à tout ça à ce moment là. Tout ce que je voulais c'est qu'on la soigne. Et rapidement. Je sentais son regard sur moi, elle n'avait pas bougé depuis sa chute, elle n'en était même plus capable. Heureusement que j'avais appelé les urgences, c'était la meilleure à chose à faire, je n'aurais rien pu faire tout seul... Et voyant tout le matériel des ambulanciers, en effet, j'aurais rien pu faire de plus. C'était horrible de se sentir impuissant, de ne servir à rien, et de devoir attendre.
Ils m'avaient posé pleins de questions, mais je devais avouer que je ne la connaissais pas tant que ça, nous n'avions pas non plus parlé de questions médicales en si peu de temps. Je répondais alors que je ne savais pas que Louise en saurait certainement plus que moi, même si elle avait du mal à s'exprimer... J'arrivais tout de même à leur expliquer qu'elle s'était plainte d'une mal de tête. Et malgré tout ça, ils me voulurent pas me laisser monter avec eux dans l'ambulance. J'étais inquiet pour Louise alors hors de question que je la laisse monter dans cette ambulance toute seule en plus. Je me fis passer pour son petit ami, idée qui ne me déplaisait pas en vérité... Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Louise l'avait certainement entendu et en reparlerait. Mais peu importe. Tenant sa main, nous prenions alors la route vers l'hôpital. Autant de choses qui nous arrivait en si peu de temps, c'était incroyable. L'ambulance s'arrêta alors quelques longues minutes après, et j'étais là aux urgences au milieu de certains visages familiers. Ils étaient tellement occupés qu'ils ne firent pas vraiment attention au fait que j'étais là autant que Louise d'ailleurs. Il y avait du monde qui attendait... Il l'avait mis sous anti-douleur apparemment, elle semblait totalement dans les vapes, et dans un sens c'était une bonne chose. Je ne lâchais pas d'une semelle Louise, excepté quand elle dût faire un scanner.
Reviens-vite...
Je m'étais alors installé dans la salle d'attente, heureusement que j'étais médecin en psychiatrie, l'avantage est que je ne connaissais pas beaucoup les médecins des autres services. Je m'impatientais... Et ça me paraissait extrêmement long, alors qu'il n'y avait que peu de temps qui s'était écoulé depuis qu'elle était partie au scanner. Je tournais en rond, faisant les cent pas. Quand un médecin est venu me prévenir qu'il l'avait installé dans une chambre. Il m'expliqua alors ce que donna les résultats du scanner et apparemment ce n'était rien de grave. Je suis alors allé au chevet de Louise, qui m'avait encore l'air bien pâle et pris sa main à nouveau. Elle semblait ouvrir faiblement ses yeux, je murmura alors:
Comment est-ce que tu te sens?

[vos messages]

On s’occupera des rumeurs ? Il n’allait pas me laisser tomber et même m’aider ? Je n’en revenais pas. Je pensais que c’était quelque chose qui ne le touchait pas. J’apprenais, petit à petit, à le connaître, à le découvrir. Je n’avais pas la force de lui répondre. Je lui avais donc souri doucement.
L’ambulance était arrivée. Dans celle – ci, je m’étais endormie. Je me sentais en sécurité avec ces ambulanciers. Non pas que je ne me sente pas bien en compagnie d’Aymeric mais il n’avait pas l’équipement médical en sa possession. J’avais, peut – être, un comportement auto destructeur. Mais je tenais un minimum à ma vie. J’avais encore quelques trucs à vivre avec Aymeric. Il ne nous fallut que quelques minutes pour rejoindre l’hôpital. Aymeric et moi n’avions pas quitté la ville. Tout était assez proche. Je m’étais un peu réveillée. Du moins, j’étais consciente. J’entendis la parole du beau brun. « Au plus vite. ». Je l’avais murmuré mais je savais qu’il l’avait entendu. Et c’était le principal. Il n’y avait que lui qui pouvait me comprendre comme cela. « Nous voilà enfin seuls ! ». C’était Byron. Il était donc de garde aujourd’hui. Dieu merci ! Ne voyant pas de réaction de ma part, il continua alors de parler. « Louise, que s’est – il passé ? ». Je savais qu’il ne lâcherait pas le morceau, je serai obligée de lui répondre. Il n’était pas si facile. « Je suis tombée. ». Oh, cela n’allait certainement pas lui suffire mais j’essayais tout de même. « Oui, mais pourquoi tu es tombée, hein ? ». Il s’énervait sur moi. Je commençais à le connaître. C’est lui qui m’avait diagnostiqué mon insuffisance rénale. Il s’était aussi occupé de moi toutes les fois où je m’étais rendue à l’hôpital suite aux coups. Il m’avait sorti de cet enfer. « Je ne me sentais pas bien. ». Je le voyais alors fulminer. « Arrête, Louise ! Je sais que tu as trop bu. Mais tu n’es pas consciente, hein ? Tu fais ta dialyse ce matin et tu bois cet après – midi ? Tu ne t’es pas posée de question ? M’enfin, tu es médecin ! Ou, du moins, tu es en passe de le devenir. Qu’as-tu dans la tête ? ». Je le regardais alors, une larme coulait sur mon visage. « Byron, pas maintenant. ». J’entrais alors dans la machine. Le scanner en lui – même ne dura pas longtemps. Tellement de choses défilaient dans ma tête. « Voilà, c’est bon. On va t’installer dans une chambre. Tu n’as pas grand chose. Mais je veux te garder en observation jusque demain ! C’était ta première dialyse. Tu as bu de l’alcool comme un trou et tu es tombée. Je ne prends pas de risque. ». Je n’avais pas envie de lui répondre. Je fus rapidement installée dans ma chambre. Je m’étais d’ailleurs, à nouveau, endormie. J’étais vraiment très fatiguée. C’était peut – être le contre coup ? Je sentais alors la main d’Aymeric. Je savais le reconnaître, je savais que c’était lui. Ne me demandez pas comment. Je sais, c’est tout. « Ca va. Alors, tu es mon petit ami ? ». Je souris doucement.

[Date d'inscription]

On s’occupera des rumeurs ? Il n’allait pas me laisser tomber et même m’aider ? Je n’en revenais pas. Je pensais que c’était quelque chose qui ne le touchait pas. J’apprenais, petit à petit, à le connaître, à le découvrir. Je n’avais pas la force de lui répondre. Je lui avais donc souri doucement.
L’ambulance était arrivée. Dans celle – ci, je m’étais endormie. Je me sentais en sécurité avec ces ambulanciers. Non pas que je ne me sente pas bien en compagnie d’Aymeric mais il n’avait pas l’équipement médical en sa possession. J’avais, peut – être, un comportement auto destructeur. Mais je tenais un minimum à ma vie. J’avais encore quelques trucs à vivre avec Aymeric. Il ne nous fallut que quelques minutes pour rejoindre l’hôpital. Aymeric et moi n’avions pas quitté la ville. Tout était assez proche. Je m’étais un peu réveillée. Du moins, j’étais consciente. J’entendis la parole du beau brun. « Au plus vite. ». Je l’avais murmuré mais je savais qu’il l’avait entendu. Et c’était le principal. Il n’y avait que lui qui pouvait me comprendre comme cela. « Nous voilà enfin seuls ! ». C’était Byron. Il était donc de garde aujourd’hui. Dieu merci ! Ne voyant pas de réaction de ma part, il continua alors de parler. « Louise, que s’est – il passé ? ». Je savais qu’il ne lâcherait pas le morceau, je serai obligée de lui répondre. Il n’était pas si facile. « Je suis tombée. ». Oh, cela n’allait certainement pas lui suffire mais j’essayais tout de même. « Oui, mais pourquoi tu es tombée, hein ? ». Il s’énervait sur moi. Je commençais à le connaître. C’est lui qui m’avait diagnostiqué mon insuffisance rénale. Il s’était aussi occupé de moi toutes les fois où je m’étais rendue à l’hôpital suite aux coups. Il m’avait sorti de cet enfer. « Je ne me sentais pas bien. ». Je le voyais alors fulminer. « Arrête, Louise ! Je sais que tu as trop bu. Mais tu n’es pas consciente, hein ? Tu fais ta dialyse ce matin et tu bois cet après – midi ? Tu ne t’es pas posée de question ? M’enfin, tu es médecin ! Ou, du moins, tu es en passe de le devenir. Qu’as-tu dans la tête ? ». Je le regardais alors, une larme coulait sur mon visage. « Byron, pas maintenant. ». J’entrais alors dans la machine. Le scanner en lui – même ne dura pas longtemps. Tellement de choses défilaient dans ma tête. « Voilà, c’est bon. On va t’installer dans une chambre. Tu n’as pas grand chose. Mais je veux te garder en observation jusque demain ! C’était ta première dialyse. Tu as bu de l’alcool comme un trou et tu es tombée. Je ne prends pas de risque. ». Je n’avais pas envie de lui répondre. Je fus rapidement installée dans ma chambre. Je m’étais d’ailleurs, à nouveau, endormie. J’étais vraiment très fatiguée. C’était peut – être le contre coup ? Je sentais alors la main d’Aymeric. Je savais le reconnaître, je savais que c’était lui. Ne me demandez pas comment. Je sais, c’est tout. « Ca va. Alors, tu es mon petit ami ? ». Je souris doucement.

[vos messages]

Une page se tourne...

Le temps m'avait paru affreusement long, alors que comme pour le trajet, ça n'avait pas duré tant de temps que ça. Mais j'étais inquiet, et ça devait sûrement se voir sur les traits tirés de mon visage, comme un lion en cage, je faisais les 100 pas dans la salle d'attente, attendant que l'on me donne des nouvelles de Louise. En plein début d'après-midi en plus, il y avait pas mal de monde autant aux urgences que dans la salle d'attente, des personnes qui étaient parfois aussi anxieux que moi. J'espérais vraiment qu'elle n'ait rien de grave, parce que je me disais que si elle n'était pas sortie de la voiture, elle n'aurait pas chuté la tête la première sur le bitume. Et ça nous aurait épargné toutes ses contrariétés. Heureusement le suspense ne dura pas plus longtemps, un médecin m'informa qu'elle n'avait rien de grave, mais qu'il préférait la garder pour la nuit au cas où il y aurait des complications. Et c'était certainement mieux comme ça, elle ne pourrait pas faire de bêtises au moins en étant ici, et si jamais, il lui arrivait encore quelque chose, elle était en sécurité. Il me laissa alors rejoindre la chambre de la jeune femme, qui était endormie au moment où je franchissais la porte. J'essayais de ne pas faire de bruit, et alla m'asseoir près d'elle. Il ne m'était jamais arrivé autant de mésaventures en une journée. Je me saisis alors de sa main, la regardant. Elle était toujours pâle mais semblait plus paisible aussi. Elle ouvrit alors doucement les yeux, elle avait probablement senti mon arrivée malgré tout. Je m'attendais à ce qu'elle me pose cette question, qui me fit sourire également.
Je suis content de voir que tu vas mieux... Et oui, je n'avais pas d'autres choix, l'ambulancier refusait de me faire monter, je n'avais pas d'autres idées en tête, et je t'avais promis de ne pas te laisser tomber, n'oublies pas...
Et puis dans le fond, j'aurais aimé que ce soit la vérité, maintenant ça me paraissait tellement évident tellement je me sentais proche d'elle. En riant, j'ajoutais: Ça te dérange tant que ça que je me fasse passer pour ton petit ami?

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Le temps m'avait paru affreusement long, alors que comme pour le trajet, ça n'avait pas duré tant de temps que ça. Mais j'étais inquiet, et ça devait sûrement se voir sur les traits tirés de mon visage, comme un lion en cage, je faisais les 100 pas dans la salle d'attente, attendant que l'on me donne des nouvelles de Louise. En plein début d'après-midi en plus, il y avait pas mal de monde autant aux urgences que dans la salle d'attente, des personnes qui étaient parfois aussi anxieux que moi. J'espérais vraiment qu'elle n'ait rien de grave, parce que je me disais que si elle n'était pas sortie de la voiture, elle n'aurait pas chuté la tête la première sur le bitume. Et ça nous aurait épargné toutes ses contrariétés. Heureusement le suspense ne dura pas plus longtemps, un médecin m'informa qu'elle n'avait rien de grave, mais qu'il préférait la garder pour la nuit au cas où il y aurait des complications. Et c'était certainement mieux comme ça, elle ne pourrait pas faire de bêtises au moins en étant ici, et si jamais, il lui arrivait encore quelque chose, elle était en sécurité. Il me laissa alors rejoindre la chambre de la jeune femme, qui était endormie au moment où je franchissais la porte. J'essayais de ne pas faire de bruit, et alla m'asseoir près d'elle. Il ne m'était jamais arrivé autant de mésaventures en une journée. Je me saisis alors de sa main, la regardant. Elle était toujours pâle mais semblait plus paisible aussi. Elle ouvrit alors doucement les yeux, elle avait probablement senti mon arrivée malgré tout. Je m'attendais à ce qu'elle me pose cette question, qui me fit sourire également.
Je suis content de voir que tu vas mieux... Et oui, je n'avais pas d'autres choix, l'ambulancier refusait de me faire monter, je n'avais pas d'autres idées en tête, et je t'avais promis de ne pas te laisser tomber, n'oublies pas...
Et puis dans le fond, j'aurais aimé que ce soit la vérité, maintenant ça me paraissait tellement évident tellement je me sentais proche d'elle. En riant, j'ajoutais: Ça te dérange tant que ça que je me fasse passer pour ton petit ami?

[vos messages]

J’étais dans un lit sous un drap. Je portais une de ses horribles chemises de nuit. Elle était blanche avec quelques petits carreaux bleus. Je remontais donc machinalement le drap afin qu’Aymeric voit le moins possible. Je voulais rester sexy en toutes circonstances. Sa main était toujours sur la mienne. Et je rêvais, je rêvais intérieurement. Et que se passait – il dans mon rêve ? Il était mon mari. Oui, vous avez bien lu, mon mari. Nous avions deux enfants : un garçon et une fille. Tous les deux étaient blonds et tellement mignons. Enfin bon, fini de penser à autre chose. A la place de cela, j’étais dans un lit d’hôpital et j’avais une super sonde urinaire. Oui, Byron ne voulait pas que mes reins travaillent de trop vu tout l’alcool que j’avais absorbé. Je lui avais d’ailleurs demandé de la cacher au mieux. Mais il ne l’avait pas fait. Elle était donc là, visible de tous. Byron m’avait dit qu’il voulait que l’homme qui m’accompagnait soit au courant. Je n’avais pas été jusqu’à lui demander la raison. Mais cela sera une discussion ultérieure. Je me concentrais sur Aymeric. Je le regardais dans les yeux. Il était tellement apaisant. « Je n’oublie pas. Tu es un amour ! ». Je souris alors. « Non, pas du tout ! ». Ceci, je l’avais dit sur un ton plus sérieux. Je n’avais pas envie de jouer avec les sentiments… J’espérais tellement qu’il ne parle ni d’hier soir ni d’aujourd’hui. Je savais que cela pourrait être houleux. Mais il allait falloir aborder le sujet. Au vu de son métier, je savais qu’il n’allait pas passer au – dessus. Je ne trouvais rien à dire. Enfin si, un mot important devait sortir de ma bouche. « Merci. ». J’essayais alors de me relever. Je voulais lui déposer un baiser sur la joue. Mais je n’y arrivais pas. J’abandonnais alors l’idée. « Et bien, tu auras échappé à la surprise que tu devais me faire cet après – midi. On reporte ? ».

[Date d'inscription]

J’étais dans un lit sous un drap. Je portais une de ses horribles chemises de nuit. Elle était blanche avec quelques petits carreaux bleus. Je remontais donc machinalement le drap afin qu’Aymeric voit le moins possible. Je voulais rester sexy en toutes circonstances. Sa main était toujours sur la mienne. Et je rêvais, je rêvais intérieurement. Et que se passait – il dans mon rêve ? Il était mon mari. Oui, vous avez bien lu, mon mari. Nous avions deux enfants : un garçon et une fille. Tous les deux étaient blonds et tellement mignons. Enfin bon, fini de penser à autre chose. A la place de cela, j’étais dans un lit d’hôpital et j’avais une super sonde urinaire. Oui, Byron ne voulait pas que mes reins travaillent de trop vu tout l’alcool que j’avais absorbé. Je lui avais d’ailleurs demandé de la cacher au mieux. Mais il ne l’avait pas fait. Elle était donc là, visible de tous. Byron m’avait dit qu’il voulait que l’homme qui m’accompagnait soit au courant. Je n’avais pas été jusqu’à lui demander la raison. Mais cela sera une discussion ultérieure. Je me concentrais sur Aymeric. Je le regardais dans les yeux. Il était tellement apaisant. « Je n’oublie pas. Tu es un amour ! ». Je souris alors. « Non, pas du tout ! ». Ceci, je l’avais dit sur un ton plus sérieux. Je n’avais pas envie de jouer avec les sentiments… J’espérais tellement qu’il ne parle ni d’hier soir ni d’aujourd’hui. Je savais que cela pourrait être houleux. Mais il allait falloir aborder le sujet. Au vu de son métier, je savais qu’il n’allait pas passer au – dessus. Je ne trouvais rien à dire. Enfin si, un mot important devait sortir de ma bouche. « Merci. ». J’essayais alors de me relever. Je voulais lui déposer un baiser sur la joue. Mais je n’y arrivais pas. J’abandonnais alors l’idée. « Et bien, tu auras échappé à la surprise que tu devais me faire cet après – midi. On reporte ? ».

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle avait l'air mal à l'aise, c'est vrai que de passer de médecin à patient, ce n'était pas simple. Je sais que je n'aimais pas que l'on s'occupe de moi, et si ça devait arriver, je n'apprécierais pas d'être dans cet état également. Mais c'était pour la bonne cause, il ne fallait pas qu'il lui arrive quoique ce soit et encore moins sous ma surveillance. Je fixais son visage, au départ du moins, elle avait vraiment l'air au bout du rouleau. Je n'avais pas oublié ce qu'elle m'avait dit dans la voiture, à propos du fait que j'étais sa raison de vivre et de sentiments, ce n'était pas réellement le moment approprié pour en discuter, même si je ne cessais pas d'y penser... Et le fait qu'elle me dise que ça ne la dérangeait pas que je me fasse passer pour son petit ami, me fit sourire. J'avais posé la question sur le ton de la rigolade, tandis qu'elle paraissait tellement sérieuse. Je ne savais pas quoi lui répondre...On était tous les deux entrain de se poser des questions, sans réussir à en parler. J'avais aussi du mal à parler de sentiments, c'est ce qui avait mis en péril la plupart de mes anciennes relations amoureuses d'ailleurs... Et pourtant un lien fort me liait à Louise, et ne cessait de me rapprocher d'elle. Ce genre de lien que je ne pourrais plus nier bien longtemps. Elle avait l'air d'aller mieux, à sa façon de s'exprimer déjà, ça me rassurait sur la décision que j'avais prise. Je serrais toujours sa main, penchait vers elle, je l'avais vu essayer de se lever, mais sans succès apparemment. Je lui demandais alors:
Tu as besoin de quelque chose? Mais oui bien sur, on reporte ça, on verra ça quand tu seras remise sur pied.
De nouveau, je lui fis un petit sourire. Je tourna la tête et tombais sans le vouloir sur un appareil, une sonde? Mais pourquoi en avait-elle besoin? C'était sur sa tête qu'elle était tombée non? Je me tourna de nouveau vers Louise, peut être qu'elle avait l'explication:
Les médecins t'ont expliqué ce qui était arrivé ou non?

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Elle avait l'air mal à l'aise, c'est vrai que de passer de médecin à patient, ce n'était pas simple. Je sais que je n'aimais pas que l'on s'occupe de moi, et si ça devait arriver, je n'apprécierais pas d'être dans cet état également. Mais c'était pour la bonne cause, il ne fallait pas qu'il lui arrive quoique ce soit et encore moins sous ma surveillance. Je fixais son visage, au départ du moins, elle avait vraiment l'air au bout du rouleau. Je n'avais pas oublié ce qu'elle m'avait dit dans la voiture, à propos du fait que j'étais sa raison de vivre et de sentiments, ce n'était pas réellement le moment approprié pour en discuter, même si je ne cessais pas d'y penser... Et le fait qu'elle me dise que ça ne la dérangeait pas que je me fasse passer pour son petit ami, me fit sourire. J'avais posé la question sur le ton de la rigolade, tandis qu'elle paraissait tellement sérieuse. Je ne savais pas quoi lui répondre...On était tous les deux entrain de se poser des questions, sans réussir à en parler. J'avais aussi du mal à parler de sentiments, c'est ce qui avait mis en péril la plupart de mes anciennes relations amoureuses d'ailleurs... Et pourtant un lien fort me liait à Louise, et ne cessait de me rapprocher d'elle. Ce genre de lien que je ne pourrais plus nier bien longtemps. Elle avait l'air d'aller mieux, à sa façon de s'exprimer déjà, ça me rassurait sur la décision que j'avais prise. Je serrais toujours sa main, penchait vers elle, je l'avais vu essayer de se lever, mais sans succès apparemment. Je lui demandais alors:
Tu as besoin de quelque chose? Mais oui bien sur, on reporte ça, on verra ça quand tu seras remise sur pied.
De nouveau, je lui fis un petit sourire. Je tourna la tête et tombais sans le vouloir sur un appareil, une sonde? Mais pourquoi en avait-elle besoin? C'était sur sa tête qu'elle était tombée non? Je me tourna de nouveau vers Louise, peut être qu'elle avait l'explication:
Les médecins t'ont expliqué ce qui était arrivé ou non?

[vos messages]

Je sentais qu’il y avait un malaise entre nous. Et je ne sais pas ce qui en était réellement la cause. Le fait de lui avoir dit qu’il était ma seule raison de vivre, qu’il se soit fait passé pour mon petit ami ou encore mes bêtises de ces deux derniers jours ? Je n’en savais rien. Mais en tous les cas, je détestais cette ambiance. Je ne m’y sentais pas à l’aise à vrai dire. Je préférais largement lorsque nous passions du bon temps ensemble. Et puis, ce que j’appréciais avec Aymeric, c’est que je pouvais faire tout ce qu’il me passait par la tête, il n’y avait pas de retombées. Enfin, il y en aurait peut – être en fait. Mais je devais certainement être capable de les éviter. Mais je savais qu’il était temps que je me calme. Byron m’avait bien fait comprendre que tout cela n’était pas bon pour ma santé. Enfin soit. C’est un autre discours. « Oui, j’ai besoin de te déposer un bisou sur la joue. ». Je souriais. Sa main était toujours sur la mienne et j’adorais ça !
Je suivais alors son regard. Il venait de tomber sur ma sonde. Bon, Louise, c’est raté… Je devais trouver quelque chose, une explication à cela. Qu’allais – je bien pouvoir lui répondre ? Je farfouillais alors ma mémoire à la recherche de mes souvenirs du cours de néphrologie. Rapidement, je tombais sur une explication. « Le médecin m’a dit que c’était pour m’aider à éliminer l’alcool plus rapidement. ». En fait, elle était totalement fausse et improbable. Ce n’était pas de cette manière que les médecins s’y prenaient. J’espérais qu’il ait oublié son cours, lui aussi. Je souriais histoire de faire passer encore plus le mensonge. Byron m’avait dit de m’hydrater un maximum. Je me tournais donc vers la table de nuit et attrapais la bouteille d’eau à une main. Je ne voulais pas lâcher la sienne, il en était hors de question. Je ne voulais pas demander d’aide non plus. J’étais forte et indépendante. Je savais me débrouiller toute seule. Je tenais alors la bouteille d’eau, fermée sur mon ventre. Je m’arrêtais quelques secondes. Tout cela m’essouflait beaucoup. J’étais tellement fatiguée. J’avais l’impression que je serai capable de dormir des jours et des jours. Ce qui pourrait être totalement faisable et totalement vrai.

[Date d'inscription]

Je sentais qu’il y avait un malaise entre nous. Et je ne sais pas ce qui en était réellement la cause. Le fait de lui avoir dit qu’il était ma seule raison de vivre, qu’il se soit fait passé pour mon petit ami ou encore mes bêtises de ces deux derniers jours ? Je n’en savais rien. Mais en tous les cas, je détestais cette ambiance. Je ne m’y sentais pas à l’aise à vrai dire. Je préférais largement lorsque nous passions du bon temps ensemble. Et puis, ce que j’appréciais avec Aymeric, c’est que je pouvais faire tout ce qu’il me passait par la tête, il n’y avait pas de retombées. Enfin, il y en aurait peut – être en fait. Mais je devais certainement être capable de les éviter. Mais je savais qu’il était temps que je me calme. Byron m’avait bien fait comprendre que tout cela n’était pas bon pour ma santé. Enfin soit. C’est un autre discours. « Oui, j’ai besoin de te déposer un bisou sur la joue. ». Je souriais. Sa main était toujours sur la mienne et j’adorais ça !
Je suivais alors son regard. Il venait de tomber sur ma sonde. Bon, Louise, c’est raté… Je devais trouver quelque chose, une explication à cela. Qu’allais – je bien pouvoir lui répondre ? Je farfouillais alors ma mémoire à la recherche de mes souvenirs du cours de néphrologie. Rapidement, je tombais sur une explication. « Le médecin m’a dit que c’était pour m’aider à éliminer l’alcool plus rapidement. ». En fait, elle était totalement fausse et improbable. Ce n’était pas de cette manière que les médecins s’y prenaient. J’espérais qu’il ait oublié son cours, lui aussi. Je souriais histoire de faire passer encore plus le mensonge. Byron m’avait dit de m’hydrater un maximum. Je me tournais donc vers la table de nuit et attrapais la bouteille d’eau à une main. Je ne voulais pas lâcher la sienne, il en était hors de question. Je ne voulais pas demander d’aide non plus. J’étais forte et indépendante. Je savais me débrouiller toute seule. Je tenais alors la bouteille d’eau, fermée sur mon ventre. Je m’arrêtais quelques secondes. Tout cela m’essouflait beaucoup. J’étais tellement fatiguée. J’avais l’impression que je serai capable de dormir des jours et des jours. Ce qui pourrait être totalement faisable et totalement vrai.

[vos messages]

Une page se tourne...

L'ambiance était lourde entre nous deux, aucun de nous deux, enfin surtout moi, n'osant parler de ce que nous avions dans le cœur. Ou peut être qu'autre chose était en jeu? Je n'en avais aucune idée... Il allait falloir que je dise quelque chose, que je me décide enfin à briser la glace. J'avais énormément de sujets à aborder avec Louise, en vérité, certains plus importants que d'autres, et que l'on avait évité déjà depuis le matin même. Elle avait des problèmes d'addiction qu'il était impossible de nier, j'avais déjà eu des patients qui connaissaient cela, et c'était loin d'être simple. Et pourtant, j'avais d'autres choses en tête... Comme chercher la manière de lui parler de ce que je ressentais, enfin essayer de lui expliquer comme je le pouvais du moins. Elle me fit sourire, un bisou sur le joue?
A condition que je t'en fasse un aussi, alors?
Je n'attendis pas sa réponse pour me pencher vers elle, je déposa un baiser sur son front. Quand cela fut fait, je me rasseya correctement à côté d'elle, lui tenant toujours fermement la main. Je n'avais d'ailleurs pas l'intention de la lâcher. J'avais l'impression de vraiment me sentir proche d'elle... Il fallait que je me lance avant d'en perdre le courage, je la fixa dans les yeux.
Tu sais, ce que tu m'as dis tout à l'heure dans la voiture, à propos de ta raison de vivre... Je ne suis pas doué non plus pour exprimer ce que je ressens, je ne sais pas parler de mes sentiments non plus... Mais on ne peut plus continuer à faire semblant non? Il y a quelque chose de spécial qui nous lie tous les deux...
Elle avait du suivre mon regard vers la sonde, parce qu'elle semblait avoir compris le sens de ma question vague. Éliminer l'alcool plus vite? Je n'avais pas été un bon élève en faculté de médecine, mais je ne me souvenais pas qu'on utilisait une sonde pour faire ça. Mais pourquoi chercherait-elle à me mentir? Je ne savais pas quoi en penser...
C'est tout ce qu'ils t'ont dit?
Et d'un seul coup, elle se pencha pour attraper une bouteille d'eau, et semblait épuisée par ce simple geste.
Tu n'aurais pas pu simplement me demander de te la donner? Tu as l'air épuisée...
Est-ce que c'était tout simplement le contre-coup du choc à sa tête ou est-ce que ça cachait autre chose? Ça commençait vraiment à m'inquiéter toute cette histoire. Heureusement que son médecin l'avait gardé en observation, c'était certainement mieux...

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

L'ambiance était lourde entre nous deux, aucun de nous deux, enfin surtout moi, n'osant parler de ce que nous avions dans le cœur. Ou peut être qu'autre chose était en jeu? Je n'en avais aucune idée... Il allait falloir que je dise quelque chose, que je me décide enfin à briser la glace. J'avais énormément de sujets à aborder avec Louise, en vérité, certains plus importants que d'autres, et que l'on avait évité déjà depuis le matin même. Elle avait des problèmes d'addiction qu'il était impossible de nier, j'avais déjà eu des patients qui connaissaient cela, et c'était loin d'être simple. Et pourtant, j'avais d'autres choses en tête... Comme chercher la manière de lui parler de ce que je ressentais, enfin essayer de lui expliquer comme je le pouvais du moins. Elle me fit sourire, un bisou sur le joue?
A condition que je t'en fasse un aussi, alors?
Je n'attendis pas sa réponse pour me pencher vers elle, je déposa un baiser sur son front. Quand cela fut fait, je me rasseya correctement à côté d'elle, lui tenant toujours fermement la main. Je n'avais d'ailleurs pas l'intention de la lâcher. J'avais l'impression de vraiment me sentir proche d'elle... Il fallait que je me lance avant d'en perdre le courage, je la fixa dans les yeux.
Tu sais, ce que tu m'as dis tout à l'heure dans la voiture, à propos de ta raison de vivre... Je ne suis pas doué non plus pour exprimer ce que je ressens, je ne sais pas parler de mes sentiments non plus... Mais on ne peut plus continuer à faire semblant non? Il y a quelque chose de spécial qui nous lie tous les deux...
Elle avait du suivre mon regard vers la sonde, parce qu'elle semblait avoir compris le sens de ma question vague. Éliminer l'alcool plus vite? Je n'avais pas été un bon élève en faculté de médecine, mais je ne me souvenais pas qu'on utilisait une sonde pour faire ça. Mais pourquoi chercherait-elle à me mentir? Je ne savais pas quoi en penser...
C'est tout ce qu'ils t'ont dit?
Et d'un seul coup, elle se pencha pour attraper une bouteille d'eau, et semblait épuisée par ce simple geste.
Tu n'aurais pas pu simplement me demander de te la donner? Tu as l'air épuisée...
Est-ce que c'était tout simplement le contre-coup du choc à sa tête ou est-ce que ça cachait autre chose? Ça commençait vraiment à m'inquiéter toute cette histoire. Heureusement que son médecin l'avait gardé en observation, c'était certainement mieux...

[vos messages]

Il avait tout de suite accepté de se pencher vers moi afin que je lui dépose un baiser. Mais à une condition, qu’il puisse m’en faire un aussi. Et je ne pouvais vraiment pas le refuser. Il continuait d’être aussi attentif à moi. Et c’était extraordinaire. Pour moi, il était impossible qu’il existe quelqu’un comme lui. Il était tellement prévenant. Je ne pris pas la peine de lui répondre. Je lui avais simplement souri et cela voulait tout dire. « Tu veux que je te fasse une place à côté de moi ? ». Je reculais alors doucement vers le bord opposé du lit. Au plus proche de moi, il était, au mieux c’était. J’espérais secrètement qu’il accepte. Je pense que cette position me permettrait de parler plus facilement. Je savais que nous allions parler. Ou, en tous les cas, je m’en doutais. Nous ne pouvions pas l’éviter pendant encore des jours et des jours. C’est alors qu’il se lança tout seul. Je n’avais pas besoin de faire de transition. Non, il avait décidé de lui – même d’engager la conversation. Et heureusement pour moi, il avait décidé de parler d’un sujet plus chouette. Bon, il allait être dur. Je ne savais pas comment le lui dire ni rien. Mais tout de même… Il m’avait fixé dans les yeux. Dans son regard, il y avait quelque chose de pétillant. J’adorais ! Je ne pris pas le temps de réfléchir. Les idées n’étaient pas encore dans un ordre convenable. Mais tant pis. « Je ne suis pas folle alors ? Je ne suis pas la seule ? ». Il ne me fallut que très peu de temps pour me rendre compte de ce que je venais de dire. Bon, j’y étais allée peut – être un peu fort… « Euh non, ce n’est pas ce que je voulais dire. ». En fait si, c’étaient des mots du cœur. « Je pense aussi qu’il y a quelque chose de spécial qui nous lie. Quand je suis avec toi, je me sens capable d’énormément de choses. Je peux aussi me lâcher, être complètement moi – même. Je ne suis plus obligée de me contrôler H24. C’est fatiguant, tu sais. J’aime être en ta compagnie. Il m’est arrivé de penser que tu ne pourrais pas me supporter comme cela tout le temps ces dernières 24 heures. ».
Apparemment, ma réponse ne lui plaisait pas. Je n’avais pas été assez convaincante ? Pourtant, je pensais être assez douée pour le mensonge… A croire que non, finalement. « Oui. Mais peut – être qu’ils me cachent quelque chose, qu’ils me pensent trop fragile ? Tu pourrais toujours leur demander, si tu le veux. ». Je souriais alors. J’espérais tellement qu’il ne le fasse pas. Ou alors, auprès de Byron. Mais je savais qu’il aurait été capable de le lui dire. Juste parce qu’il savait que je ne risquais rien à ses côtés.
« Je pensais simplement que j’en étais capable. ». Ou pas… Je voulais montrer que j’étais indépendante. Je voulais croire que j’étais encore capable de me débrouiller toute seule.

[Date d'inscription]

Il avait tout de suite accepté de se pencher vers moi afin que je lui dépose un baiser. Mais à une condition, qu’il puisse m’en faire un aussi. Et je ne pouvais vraiment pas le refuser. Il continuait d’être aussi attentif à moi. Et c’était extraordinaire. Pour moi, il était impossible qu’il existe quelqu’un comme lui. Il était tellement prévenant. Je ne pris pas la peine de lui répondre. Je lui avais simplement souri et cela voulait tout dire. « Tu veux que je te fasse une place à côté de moi ? ». Je reculais alors doucement vers le bord opposé du lit. Au plus proche de moi, il était, au mieux c’était. J’espérais secrètement qu’il accepte. Je pense que cette position me permettrait de parler plus facilement. Je savais que nous allions parler. Ou, en tous les cas, je m’en doutais. Nous ne pouvions pas l’éviter pendant encore des jours et des jours. C’est alors qu’il se lança tout seul. Je n’avais pas besoin de faire de transition. Non, il avait décidé de lui – même d’engager la conversation. Et heureusement pour moi, il avait décidé de parler d’un sujet plus chouette. Bon, il allait être dur. Je ne savais pas comment le lui dire ni rien. Mais tout de même… Il m’avait fixé dans les yeux. Dans son regard, il y avait quelque chose de pétillant. J’adorais ! Je ne pris pas le temps de réfléchir. Les idées n’étaient pas encore dans un ordre convenable. Mais tant pis. « Je ne suis pas folle alors ? Je ne suis pas la seule ? ». Il ne me fallut que très peu de temps pour me rendre compte de ce que je venais de dire. Bon, j’y étais allée peut – être un peu fort… « Euh non, ce n’est pas ce que je voulais dire. ». En fait si, c’étaient des mots du cœur. « Je pense aussi qu’il y a quelque chose de spécial qui nous lie. Quand je suis avec toi, je me sens capable d’énormément de choses. Je peux aussi me lâcher, être complètement moi – même. Je ne suis plus obligée de me contrôler H24. C’est fatiguant, tu sais. J’aime être en ta compagnie. Il m’est arrivé de penser que tu ne pourrais pas me supporter comme cela tout le temps ces dernières 24 heures. ».
Apparemment, ma réponse ne lui plaisait pas. Je n’avais pas été assez convaincante ? Pourtant, je pensais être assez douée pour le mensonge… A croire que non, finalement. « Oui. Mais peut – être qu’ils me cachent quelque chose, qu’ils me pensent trop fragile ? Tu pourrais toujours leur demander, si tu le veux. ». Je souriais alors. J’espérais tellement qu’il ne le fasse pas. Ou alors, auprès de Byron. Mais je savais qu’il aurait été capable de le lui dire. Juste parce qu’il savait que je ne risquais rien à ses côtés.
« Je pensais simplement que j’en étais capable. ». Ou pas… Je voulais montrer que j’étais indépendante. Je voulais croire que j’étais encore capable de me débrouiller toute seule.

[vos messages]

Une page se tourne...

Je fus surpris c'est vrai au départ qu'elle me propose de venir s'asseoir à côté d'elle, Louise se mettait un peu plus vers le bord opposé du lit, laissant un espace vide à ses côtés, avant même avoir répondu. Comment refusait une demande comme celle ci? C'était tout simplement impossible. On avait pris l'habitude d'être à proximité l'un de l'autre.
Si gentiment proposé, je ne peux pas refuser...
Je me leva alors pour m'asseoir à côté de Louise. Ça serait certainement mieux pour parler c'est sur, j'avais envie de la prendre dans mes bras, maintenant que c'était possible. J'avais déjà voulu le faire pendant que nous attendions l'arrivée de l'ambulance, et nous étions à peu près sûr que tout allait bien maintenant. Je commençais par lui parler d'un sujet qui me trottait dans la tête depuis cette fameuse conversation dans l'auto, et je n'avais pas eu le temps de lui répondre. Et j'avais besoin de le faire avant que ça tourne au vinaigre, car les autres sujets étaient déjà les causes de nos disputes d'aujourd'hui et de la veille. Ce sujet n'était pas des plus simples non plus, nous n'étions pas très expressifs... Je me mis alors à sourire, continuant de l'écouter sans l'interrompre.
Eh bien, non, tu n'es pas folle. Il n'y a pas de mal ne t'inquiètes pas.
Le baiser que nous avions échangé plus tôt dans la matinée montrait bien une certaine ambiguïté qui s'était installé entre nous, ou peut être avait-elle toujours était là? Ça me rassurait de savoir que nous étions tous les deux dans la même situation, ça me plaisait même... On essayait d'expliquer ce que l'on ressentait, et c'était un bon début.
Je suis content d'apprendre tout ça, de savoir que tu te sens bien et toi-même quand tu es avec moi, c'est le plus important, être soi-même... Je dois t'avouer que c'est aussi le cas pour moi, je me sens vraiment bien avec toi, ça me parait même naturel d'adopter certains comportements avec toi qu'avec d'autres personnes. Et pourquoi tu pensais que je ne pourrais pas te supporter?
Elle souriait comme ci elle essayait de me convaincre, je savais qu'elle adorait cacher des choses, j'en avais eu une démonstration aujourd'hui. Je verrais au moment voulu..
Oui peut être, enfin je verrais bien... Il y a sûrement une bonne raison.
Je ne sais pas ce qu'elle cherchait à démontrer en voulant se débrouiller toute seule, mais bon, c'était fait et je n'allais pas le lui reprocher. Elle avait aussi probablement l'habitude de tout faire toute seule sans l'aide de personne. J'étais trop protecteur, et c'est vrai que ça m'embêtait de la voir comme ça.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Je fus surpris c'est vrai au départ qu'elle me propose de venir s'asseoir à côté d'elle, Louise se mettait un peu plus vers le bord opposé du lit, laissant un espace vide à ses côtés, avant même avoir répondu. Comment refusait une demande comme celle ci? C'était tout simplement impossible. On avait pris l'habitude d'être à proximité l'un de l'autre.
Si gentiment proposé, je ne peux pas refuser...
Je me leva alors pour m'asseoir à côté de Louise. Ça serait certainement mieux pour parler c'est sur, j'avais envie de la prendre dans mes bras, maintenant que c'était possible. J'avais déjà voulu le faire pendant que nous attendions l'arrivée de l'ambulance, et nous étions à peu près sûr que tout allait bien maintenant. Je commençais par lui parler d'un sujet qui me trottait dans la tête depuis cette fameuse conversation dans l'auto, et je n'avais pas eu le temps de lui répondre. Et j'avais besoin de le faire avant que ça tourne au vinaigre, car les autres sujets étaient déjà les causes de nos disputes d'aujourd'hui et de la veille. Ce sujet n'était pas des plus simples non plus, nous n'étions pas très expressifs... Je me mis alors à sourire, continuant de l'écouter sans l'interrompre.
Eh bien, non, tu n'es pas folle. Il n'y a pas de mal ne t'inquiètes pas.
Le baiser que nous avions échangé plus tôt dans la matinée montrait bien une certaine ambiguïté qui s'était installé entre nous, ou peut être avait-elle toujours était là? Ça me rassurait de savoir que nous étions tous les deux dans la même situation, ça me plaisait même... On essayait d'expliquer ce que l'on ressentait, et c'était un bon début.
Je suis content d'apprendre tout ça, de savoir que tu te sens bien et toi-même quand tu es avec moi, c'est le plus important, être soi-même... Je dois t'avouer que c'est aussi le cas pour moi, je me sens vraiment bien avec toi, ça me parait même naturel d'adopter certains comportements avec toi qu'avec d'autres personnes. Et pourquoi tu pensais que je ne pourrais pas te supporter?
Elle souriait comme ci elle essayait de me convaincre, je savais qu'elle adorait cacher des choses, j'en avais eu une démonstration aujourd'hui. Je verrais au moment voulu..
Oui peut être, enfin je verrais bien... Il y a sûrement une bonne raison.
Je ne sais pas ce qu'elle cherchait à démontrer en voulant se débrouiller toute seule, mais bon, c'était fait et je n'allais pas le lui reprocher. Elle avait aussi probablement l'habitude de tout faire toute seule sans l'aide de personne. J'étais trop protecteur, et c'est vrai que ça m'embêtait de la voir comme ça.

[vos messages]

Aymeric n’avait pas hésité à se poser à mes côtés. Et c’était à mon plus grand bonheur. Je le laissais alors s’installer auprès de moi. J’avais envie de poser ma tête dans son cou, de mettre ma main sur son ventre et de le caresser doucement. Il me fallut quelques secondes pour me décider. Je n’osais pas. J’avais peur qu’il ne le prenne mal. Mais je me lançais. Qu’est – ce que je risquais finalement ? Qu’il me refoule ? Je le fis donc. Cependant, il fallait que je lui demande si cela ne le dérangeait pas. « Je peux ? ». Je n’osais pas passé ma main sous sa chemise afin d’être en contact direct avec sa peau. Cela serait peut – être pour plus tard… Dans cette position, je pouvais lui parler pendant des heures, sans tabou. J’étais tellement bien mise. J’espérais qu’il ne me demande pas de bouger. Bon, avec la sonde, ce n’était pas très confortable. Mais déjà rien que le fait d’en avoir une me faisait mal. Je passais au – dessus de la douleur. J’avais fait des bêtises, je devais assumer. Tant pis pour moi !
Je l’écoutais alors m’expliquer ce qu’il ressentait. Enfin, je le voyais tenter de m’expliquer. Il était tellement mignon. Je le sentais mal à l’aise. Il ne semblait pas dans son élément. Je devais le calmer, le rassurer. « Aym’, ne t’en fais pas. Nous parlons tranquillement. Il n’y a pas de mal être à avoir. ». J’aimais anticiper ses réactions. Je souris doucement. Je devais m’atteler à lui répondre. « Pourquoi tu ne pourrais pas me supporter ? Parce que disons que je ne suis pas la fille la plus facile, que tu devras me surveiller tout le temps. Je ne suis pas stable, pour le moment. Enfin, tu as pu le voir. C’est un autre sujet. Mais, tu comprends ? ». Je m’étais un peu perdue dans mes idées. J’espérais aussi qu’il n’en profite pas pour en parler.
Lorsque vint le sujet de la sonde, je ne tardais pas à clore le sujet. Autant que celui – là soit réglé. Je préférai ne pas le lui dire. J’étais grande et responsable. Je savais me débrouiller toute seule. Je me rendais aux dialyses. Oui, bon d’accord, je n’en avais eu qu’une pour le moment. J’allais être autonome… "Oui, nous verrons bien. Point final."

[Date d'inscription]

Aymeric n’avait pas hésité à se poser à mes côtés. Et c’était à mon plus grand bonheur. Je le laissais alors s’installer auprès de moi. J’avais envie de poser ma tête dans son cou, de mettre ma main sur son ventre et de le caresser doucement. Il me fallut quelques secondes pour me décider. Je n’osais pas. J’avais peur qu’il ne le prenne mal. Mais je me lançais. Qu’est – ce que je risquais finalement ? Qu’il me refoule ? Je le fis donc. Cependant, il fallait que je lui demande si cela ne le dérangeait pas. « Je peux ? ». Je n’osais pas passé ma main sous sa chemise afin d’être en contact direct avec sa peau. Cela serait peut – être pour plus tard… Dans cette position, je pouvais lui parler pendant des heures, sans tabou. J’étais tellement bien mise. J’espérais qu’il ne me demande pas de bouger. Bon, avec la sonde, ce n’était pas très confortable. Mais déjà rien que le fait d’en avoir une me faisait mal. Je passais au – dessus de la douleur. J’avais fait des bêtises, je devais assumer. Tant pis pour moi !
Je l’écoutais alors m’expliquer ce qu’il ressentait. Enfin, je le voyais tenter de m’expliquer. Il était tellement mignon. Je le sentais mal à l’aise. Il ne semblait pas dans son élément. Je devais le calmer, le rassurer. « Aym’, ne t’en fais pas. Nous parlons tranquillement. Il n’y a pas de mal être à avoir. ». J’aimais anticiper ses réactions. Je souris doucement. Je devais m’atteler à lui répondre. « Pourquoi tu ne pourrais pas me supporter ? Parce que disons que je ne suis pas la fille la plus facile, que tu devras me surveiller tout le temps. Je ne suis pas stable, pour le moment. Enfin, tu as pu le voir. C’est un autre sujet. Mais, tu comprends ? ». Je m’étais un peu perdue dans mes idées. J’espérais aussi qu’il n’en profite pas pour en parler.
Lorsque vint le sujet de la sonde, je ne tardais pas à clore le sujet. Autant que celui – là soit réglé. Je préférai ne pas le lui dire. J’étais grande et responsable. Je savais me débrouiller toute seule. Je me rendais aux dialyses. Oui, bon d’accord, je n’en avais eu qu’une pour le moment. J’allais être autonome… "Oui, nous verrons bien. Point final."

[vos messages]

Une page se tourne...

Après m'être assis à ses côtés, je tourna ma tête vers elle, lui souriant. J'avais envie de la prendre dans mes bras, mais j'hésitais. Peut être qu'elle n'en avait pas envie? Habituellement, je ne réfléchissais pas lorsque j'avais envie de la prendre par les épaules par exemple, mais là la situation était différente. Louise ne cessait de me surprendre, elle prit les devants en posant sa tête sur mon épaule, et posa sa main sur mon ventre. Je ne m'y attendais vraiment pas, et j'adorais qu'elle me surprenne comme ça. Je me décida alors tout de même à passer mon bras derrière son dos, pour poser ma main sur son épaule. Je pouvais sentir sa respiration... Je ne répondis même pas à sa question, le seul fait d'avoir posé ma main sur son épaule devait répondre à la question. Comme je l'avais dis, j'avais vraiment du mal à parler de ce que je ressentais, il fallait déjà que je comprenne moi-même où j'en étais, et ce n'était pas plus simple. Louise semblait s'en rendre compte, parce qu'elle me disait que je ne devais pas me sentir gêner de parler de ça. Mais c'est vrai que ce n'était pas dans mes habitudes, et puis il ne me semblait pas avoir déjà ressenti quelque chose d'aussi fort... C'était intrigant. C'était incroyable qu'elle sache me décoder aussi bien, et réciproquement c'était aussi vrai, comme tout à l'heure, un regard de sa part m'avait fait comprendre ce qu'elle voulait.
Je comprend oui, mais c'est question aussi que tu vis un drame en ce moment, et c'est normal que tu ne sois pas stable comme tu l'as toi même dis. Après la question de te surveiller tout le temps, disons que je le faisais déjà avant. Et puis je suis encore là, tu vois.
Apparemment elle ne voulait plus en parler, ce qui me mettait plus ou moins la puce à l'oreille. Mais pour le moment, je ne préférais plus en parler non plus, il serait temps d'aborder le sujet avec son médecin.
Il y a des sujets plus fâcheux que nous devons aborder, et tu le sais aussi bien que moi de quels sujets je parle...
Même si ça m'ennuyait de risquer de me disputer de nouveau avec Louise, il fallait bien lancer la conversation vers ce terrain dangereux à un moment ou un autre, et là l'avantage c'est qu'elle ne pouvait pas s'enfuir.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Après m'être assis à ses côtés, je tourna ma tête vers elle, lui souriant. J'avais envie de la prendre dans mes bras, mais j'hésitais. Peut être qu'elle n'en avait pas envie? Habituellement, je ne réfléchissais pas lorsque j'avais envie de la prendre par les épaules par exemple, mais là la situation était différente. Louise ne cessait de me surprendre, elle prit les devants en posant sa tête sur mon épaule, et posa sa main sur mon ventre. Je ne m'y attendais vraiment pas, et j'adorais qu'elle me surprenne comme ça. Je me décida alors tout de même à passer mon bras derrière son dos, pour poser ma main sur son épaule. Je pouvais sentir sa respiration... Je ne répondis même pas à sa question, le seul fait d'avoir posé ma main sur son épaule devait répondre à la question. Comme je l'avais dis, j'avais vraiment du mal à parler de ce que je ressentais, il fallait déjà que je comprenne moi-même où j'en étais, et ce n'était pas plus simple. Louise semblait s'en rendre compte, parce qu'elle me disait que je ne devais pas me sentir gêner de parler de ça. Mais c'est vrai que ce n'était pas dans mes habitudes, et puis il ne me semblait pas avoir déjà ressenti quelque chose d'aussi fort... C'était intrigant. C'était incroyable qu'elle sache me décoder aussi bien, et réciproquement c'était aussi vrai, comme tout à l'heure, un regard de sa part m'avait fait comprendre ce qu'elle voulait.
Je comprend oui, mais c'est question aussi que tu vis un drame en ce moment, et c'est normal que tu ne sois pas stable comme tu l'as toi même dis. Après la question de te surveiller tout le temps, disons que je le faisais déjà avant. Et puis je suis encore là, tu vois.
Apparemment elle ne voulait plus en parler, ce qui me mettait plus ou moins la puce à l'oreille. Mais pour le moment, je ne préférais plus en parler non plus, il serait temps d'aborder le sujet avec son médecin.
Il y a des sujets plus fâcheux que nous devons aborder, et tu le sais aussi bien que moi de quels sujets je parle...
Même si ça m'ennuyait de risquer de me disputer de nouveau avec Louise, il fallait bien lancer la conversation vers ce terrain dangereux à un moment ou un autre, et là l'avantage c'est qu'elle ne pouvait pas s'enfuir.

[vos messages]

Il avait un ton tellement calme. J’étais là, dans une position qui me convenait. J’aurai pu m’endormir. D’ailleurs, j’avais fermé les yeux. La porte de la chambre était fermée. Il n’y avait que nous. Personne pour venir nous déranger. Je l’écoutais, je buvais ses paroles. Oh, mes parents n’auraient pas pu arriver, ils étaient morts. Mon frère ? Bien trop occupé à faire la guerre en Irak. Enfin, je pense qu’il était là – bas. Je n’en avais aucune idée, à vrai dire… D’ailleurs, je me demandais si quelqu’un l’avait prévenu. Parce que, peut – être que je ne m’entendais pas bien avec lui pour le moment mais il devait être au courant. Dans le sens contraire, je n’aurai pas supporté ne rien savoir. Il fallait que je suis envoie un message et maintenant. Sinon, cela allait me tracasser. Je bougeais donc quelques secondes et essayait, en vain, d’attraper mon téléphone. J’étais faible, très faible. Mais je surmontais tout cela. Je m’étais tout de suite réinstallée auprès d’Aymeric. Il pouvait d’ailleurs voir le message que j’écrivais : « Salut Noam ! Juste pour te dire que je suis à l’hôpital jusque demain. Je suis tombée tête la première. Tu me connais, je suis gaffeuse. Mais pas de soucis à te faire. Le jeune homme qui était avec moi hier veille au grain. Ecris-moi quand tu peux ! ». Oh, j’étais en froid mais il fallait passer au – dessus. Juste pour mes parents. Ils n’avaient jamais aimé nous voir en dispute. Et mon frère prenait une place énorme dans mon cœur. Il fallait que je fasse un pas vers lui. « Désolée, c’était important pour moi. ». Oh, je savais que cela ne lui poserait pas de problème. Mais je le lui avais dit par politesse. « Oui, tu es encore là. Mais pour combien de temps encore ? ». Non pas que je doutais de ses capacités. Mais il était humain et je ne savais pas s’il était capable de supporter tout cela, tout ce que je faisais… « Un jour, tu en auras peut – être ras – le – bol, non ? ». J’étais si bien dans ses bras, le paradis. Il faisait d’énormes efforts pour me parler comme cela. Je ne pouvais pas le laisser seul à en faire. Je me livrais alors complètement à lui. Il fallait que je lui fasse part de mes craintes aussi. Il voulait aborder les sujets facheux. Que faire ? Accepter ? Prendre la fuite ? « Tu es sûr de vouloir en parler ? ». Je pris alors une grande respiration. « Tu penses que c’est une bonne idée ? Je ne veux pas en parler du tout. Ni maintenant, ni jamais. Tu le sais, ça ? ».

[Date d'inscription]

Il avait un ton tellement calme. J’étais là, dans une position qui me convenait. J’aurai pu m’endormir. D’ailleurs, j’avais fermé les yeux. La porte de la chambre était fermée. Il n’y avait que nous. Personne pour venir nous déranger. Je l’écoutais, je buvais ses paroles. Oh, mes parents n’auraient pas pu arriver, ils étaient morts. Mon frère ? Bien trop occupé à faire la guerre en Irak. Enfin, je pense qu’il était là – bas. Je n’en avais aucune idée, à vrai dire… D’ailleurs, je me demandais si quelqu’un l’avait prévenu. Parce que, peut – être que je ne m’entendais pas bien avec lui pour le moment mais il devait être au courant. Dans le sens contraire, je n’aurai pas supporté ne rien savoir. Il fallait que je suis envoie un message et maintenant. Sinon, cela allait me tracasser. Je bougeais donc quelques secondes et essayait, en vain, d’attraper mon téléphone. J’étais faible, très faible. Mais je surmontais tout cela. Je m’étais tout de suite réinstallée auprès d’Aymeric. Il pouvait d’ailleurs voir le message que j’écrivais : « Salut Noam ! Juste pour te dire que je suis à l’hôpital jusque demain. Je suis tombée tête la première. Tu me connais, je suis gaffeuse. Mais pas de soucis à te faire. Le jeune homme qui était avec moi hier veille au grain. Ecris-moi quand tu peux ! ». Oh, j’étais en froid mais il fallait passer au – dessus. Juste pour mes parents. Ils n’avaient jamais aimé nous voir en dispute. Et mon frère prenait une place énorme dans mon cœur. Il fallait que je fasse un pas vers lui. « Désolée, c’était important pour moi. ». Oh, je savais que cela ne lui poserait pas de problème. Mais je le lui avais dit par politesse. « Oui, tu es encore là. Mais pour combien de temps encore ? ». Non pas que je doutais de ses capacités. Mais il était humain et je ne savais pas s’il était capable de supporter tout cela, tout ce que je faisais… « Un jour, tu en auras peut – être ras – le – bol, non ? ». J’étais si bien dans ses bras, le paradis. Il faisait d’énormes efforts pour me parler comme cela. Je ne pouvais pas le laisser seul à en faire. Je me livrais alors complètement à lui. Il fallait que je lui fasse part de mes craintes aussi. Il voulait aborder les sujets facheux. Que faire ? Accepter ? Prendre la fuite ? « Tu es sûr de vouloir en parler ? ». Je pris alors une grande respiration. « Tu penses que c’est une bonne idée ? Je ne veux pas en parler du tout. Ni maintenant, ni jamais. Tu le sais, ça ? ».

[vos messages]

Une page se tourne...

Nous restions là l'un contre l'autre, dans la chambre d'hôpital qui était plutôt calme. Nous ne parlions que par moment, et c'était agréable. Je pouvais profiter de la présence de Louise, et c'était ce que j'adorais: être près d'elle. J'étais là rien que pour elle et pour la soutenir, sachant que personne ne savait qu'elle était là, et qu'elle n'avait plus que son frère pour famille. D'ailleurs en parlant de famille, j'allais devoir contacter ma sœur, et peut être remettre ce que l'on avait prévu au lendemain, vu que Louise devait passer la nuit à l'hôpital. Elle semblait aussi dans ses pensées, et je la vus alors se pencher pour essayer d'attraper son téléphone. J'essayais alors de l'aider, et elle se réinstalla de la même manière près de moi. C'est vrai que j'avais une vue directe sur ce qu'elle écrivait, mais je ne regarda qu'à peine, elle devait certainement le prévenir de sa présence à l'hôpital, c'était une bonne chose d'ailleurs. On avait pu sentir les tensions qu'il y avait entre son frère et elle, Louise faisait le premier pas, et comme elle le disait c'était important pour elle de le faire, et je l'admirais pour ça.
Pas de soucis, c'est normal.
Avec la main qui était près de son épaule, je m'amusais à attraper ses beaux cheveux blonds, et en profiter parfois pour embrasser sa main. C'était définitif, j'adorais vraiment les contacts avec Louise, j'aurais du mal à me passer d'elle désormais et je le sentais intérieurement.
Eh bien j'ai du mal à imaginer ne plus te voir ou te tenir la main par exemple, il y a des hauts et des bas dans n'importe quelle relation humaine, tu sais... Ce n'est pas pour autant que l'on doit les éviter, la preuve avec notre propre famille parfois.
Elle semblait être plus effrayée que moi, je n'arrivais pas à savoir si elle cherchait à se protéger ou à me protéger? Elle ne cessait de ne voir que les mauvais côtés sans réussir à voir qu'il n'y avait pas que ça. Malgré les disputes, nous étions toujours revenu l'un vers l'autre. Enfin nous en étions arrivé, enfin j'étais arrivé, à lancer le sujet de ses addictions. Elle savait très bien de quoi je voulais parler, et essayer de me faire comprendre qu'elle ne voulait pas que l'on en parle.
Il le faudra bien un moment ou un autre, non? Je me doute que ça risque de partir en dispute, très certainement même, et même si tu refuses d'en parler, tu as tords, ça te ferait du bien de te soulager de tout ça... Je ne veux pas te forcer, j'apprécierais même que ça vienne de toi.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

Nous restions là l'un contre l'autre, dans la chambre d'hôpital qui était plutôt calme. Nous ne parlions que par moment, et c'était agréable. Je pouvais profiter de la présence de Louise, et c'était ce que j'adorais: être près d'elle. J'étais là rien que pour elle et pour la soutenir, sachant que personne ne savait qu'elle était là, et qu'elle n'avait plus que son frère pour famille. D'ailleurs en parlant de famille, j'allais devoir contacter ma sœur, et peut être remettre ce que l'on avait prévu au lendemain, vu que Louise devait passer la nuit à l'hôpital. Elle semblait aussi dans ses pensées, et je la vus alors se pencher pour essayer d'attraper son téléphone. J'essayais alors de l'aider, et elle se réinstalla de la même manière près de moi. C'est vrai que j'avais une vue directe sur ce qu'elle écrivait, mais je ne regarda qu'à peine, elle devait certainement le prévenir de sa présence à l'hôpital, c'était une bonne chose d'ailleurs. On avait pu sentir les tensions qu'il y avait entre son frère et elle, Louise faisait le premier pas, et comme elle le disait c'était important pour elle de le faire, et je l'admirais pour ça.
Pas de soucis, c'est normal.
Avec la main qui était près de son épaule, je m'amusais à attraper ses beaux cheveux blonds, et en profiter parfois pour embrasser sa main. C'était définitif, j'adorais vraiment les contacts avec Louise, j'aurais du mal à me passer d'elle désormais et je le sentais intérieurement.
Eh bien j'ai du mal à imaginer ne plus te voir ou te tenir la main par exemple, il y a des hauts et des bas dans n'importe quelle relation humaine, tu sais... Ce n'est pas pour autant que l'on doit les éviter, la preuve avec notre propre famille parfois.
Elle semblait être plus effrayée que moi, je n'arrivais pas à savoir si elle cherchait à se protéger ou à me protéger? Elle ne cessait de ne voir que les mauvais côtés sans réussir à voir qu'il n'y avait pas que ça. Malgré les disputes, nous étions toujours revenu l'un vers l'autre. Enfin nous en étions arrivé, enfin j'étais arrivé, à lancer le sujet de ses addictions. Elle savait très bien de quoi je voulais parler, et essayer de me faire comprendre qu'elle ne voulait pas que l'on en parle.
Il le faudra bien un moment ou un autre, non? Je me doute que ça risque de partir en dispute, très certainement même, et même si tu refuses d'en parler, tu as tords, ça te ferait du bien de te soulager de tout ça... Je ne veux pas te forcer, j'apprécierais même que ça vienne de toi.

[vos messages]

Je sentais la main d’Aymeric bouger. Il ne se contentait pas de la laisser sur mon épaule. Non, il aimait aussi toucher mes cheveux apparemment. Et puis, j’avais un bisou de temps en temps. Et ça, c’était le top ! J’aimais tellement tous ces gestes qu’il avait envers moi. Oh, j’avais eu d’autres amoureux avant lui. Mais avec lui, c’était différent. Je me sentais autrement. Il m’arrivait d’avoir des frissons lorsqu’il était en mon contact. Et ça, je vous le promets, ça ne m’était jamais arrivé. J’avais le sourire aux lèvres. J’étais dans mon petit paradis. Il ne manquait que ma chanson préférée en fond et tout serait plus que parfait. Au final, je ne savais pas à quoi allait aboutir cette conversation ? A enfin s’avouer nos sentiments respectifs ? Histoire qu’il n’y ait plus de non – dits ? Cela nous permettrait sûrement d’y voir plus clair. « C’est facile, je n’ai plus de famille. ». C’était à moi d’en reconstruire une. J’avais, entre guillemets, la chance de pouvoir la choisir maintenant. « J’ai du mal aussi, tu sais. Je suis bien là. Mes gestes envers toi sont naturels. Ils sont plus forts que moi. Je ne peux pas m’en empêcher. Tu comprends ? Je ne joue pas. Je pense tout ce que je dis et je ressens tout ce que je fais. ». Oh, n’allez pas croire que je pensais qu’il jouait. Pas du tout, même. Mais je sortais d’une relation forte et violente. Très violente. J’en avais encore des séquelles psychologiques d’ailleurs. Et puis, il y avait cet énorme bleu sur mon bras gauche. J’entrepris de remonter le drap. Il devait, sans aucun doute, l’avoir déjà vu mais comme cela, il allait peut – être oublier d’aborder le sujet. Enfin soit, croisons les doigts ! J’entrepris de passer ma main sous sa chemise. Je voulais être en contact avec sa peau. Le ventre n’est pas une zone érogène. Je ne risquais donc rien. Mais j’en avais marre du tissu. « Tu me dis si cela te dérange, hein ! N’hésite pas. Je ne le prendrai pas mal. ».
Venait alors le sujet de mon addiction. Enfin, devrai – je dire mes ? Peu importe. Je préférais ne pas y penser. « Mais que veux – tu que je te dise ? Que je suis accro à la drogue ? Non. Que je suis accro à l’alcool ? Non. Je ne suis à accro à rien. C’est juste pour me détendre, penser à autre chose. Ca ne t’arrive jamais de vouloir tenter, de vouloir te couper du monde quelques heures ? ». Oh, bien sûr que si que j’en étais accro. Enfin, accro était peut – être un grand mot. Je savais m’en passer lors de mes gardes. Quand j’étais à l’hôpital, j’étais toujours clean. Mais j’y pensais. Je me tapais sur les doigts mentalement.

[Date d'inscription]

Je sentais la main d’Aymeric bouger. Il ne se contentait pas de la laisser sur mon épaule. Non, il aimait aussi toucher mes cheveux apparemment. Et puis, j’avais un bisou de temps en temps. Et ça, c’était le top ! J’aimais tellement tous ces gestes qu’il avait envers moi. Oh, j’avais eu d’autres amoureux avant lui. Mais avec lui, c’était différent. Je me sentais autrement. Il m’arrivait d’avoir des frissons lorsqu’il était en mon contact. Et ça, je vous le promets, ça ne m’était jamais arrivé. J’avais le sourire aux lèvres. J’étais dans mon petit paradis. Il ne manquait que ma chanson préférée en fond et tout serait plus que parfait. Au final, je ne savais pas à quoi allait aboutir cette conversation ? A enfin s’avouer nos sentiments respectifs ? Histoire qu’il n’y ait plus de non – dits ? Cela nous permettrait sûrement d’y voir plus clair. « C’est facile, je n’ai plus de famille. ». C’était à moi d’en reconstruire une. J’avais, entre guillemets, la chance de pouvoir la choisir maintenant. « J’ai du mal aussi, tu sais. Je suis bien là. Mes gestes envers toi sont naturels. Ils sont plus forts que moi. Je ne peux pas m’en empêcher. Tu comprends ? Je ne joue pas. Je pense tout ce que je dis et je ressens tout ce que je fais. ». Oh, n’allez pas croire que je pensais qu’il jouait. Pas du tout, même. Mais je sortais d’une relation forte et violente. Très violente. J’en avais encore des séquelles psychologiques d’ailleurs. Et puis, il y avait cet énorme bleu sur mon bras gauche. J’entrepris de remonter le drap. Il devait, sans aucun doute, l’avoir déjà vu mais comme cela, il allait peut – être oublier d’aborder le sujet. Enfin soit, croisons les doigts ! J’entrepris de passer ma main sous sa chemise. Je voulais être en contact avec sa peau. Le ventre n’est pas une zone érogène. Je ne risquais donc rien. Mais j’en avais marre du tissu. « Tu me dis si cela te dérange, hein ! N’hésite pas. Je ne le prendrai pas mal. ».
Venait alors le sujet de mon addiction. Enfin, devrai – je dire mes ? Peu importe. Je préférais ne pas y penser. « Mais que veux – tu que je te dise ? Que je suis accro à la drogue ? Non. Que je suis accro à l’alcool ? Non. Je ne suis à accro à rien. C’est juste pour me détendre, penser à autre chose. Ca ne t’arrive jamais de vouloir tenter, de vouloir te couper du monde quelques heures ? ». Oh, bien sûr que si que j’en étais accro. Enfin, accro était peut – être un grand mot. Je savais m’en passer lors de mes gardes. Quand j’étais à l’hôpital, j’étais toujours clean. Mais j’y pensais. Je me tapais sur les doigts mentalement.

[vos messages]

Une page se tourne...

C'était devenu normal qu'il y ait des contacts entre nous, ça n'avait pas l'air de plus la gêner que ça que je ne cesse de lui embrasser la main, au contraire même. Et ça me faisait vraiment plaisir, tout me paraissait vraiment différent en réalité. Je n'avais jamais vu les choses de la manière où je les voyais aujourd'hui. Malgré ce qui avais pu se passer la veille et même cet après-midi avec Louise, ça ne m'avait pas empêcher de rester auprès d'elle encore maintenant. Certaines personnes ne comprendraient certainement pas, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non? Aimer? Un sentiment que je ne pensais jamais ressentir, à vrai dire on ne sait pas ce que c'est tant que l'on n'en prend pas conscience... Est-ce que c'était le cas? Mon esprit s'embrouillait, tellement j'y pensais. Ce n'était pas vraiment le bon moment de perdre la tête, mais j'étais si bien près d'elle que j'avais du mal à ne pas y penser. Louise y pensait-elle aussi? Surtout que d'après ce qu'elle me disait, ça lui paraissait tout aussi naturel que moi.
Je n'ai jamais dis que tu jouais, c'est aussi le cas pour moi et je comprend ce que tu veux dire... Je commence tout juste à prendre conscience de ce lien spécial. Ça ne m'était jamais arrivé..
Je ne sais pas si elle avait fait exprès ou non de cacher son bras sous le drap, mais j'avais eu largement le temps de voir l'état de ses deux bras déjà la veille, d'ailleurs ça me rappelait ce qu'elle m'avait confié tout à l'heure, elle était de nouveau courageuse d'avoir enduré tout ça. J'arrivais toujours à voir ses bons côtés... Mais il fallait avouer que c'était le cas, et que seul le temps pourrait soigner ses blessures autant extérieures qu'intérieures. J'avais du mal à croire qu'elle réussisse à se comporter comme ça avec moi, ça me fit sourire. On n'avait encore jamais eu de contact aussi directs. Sur le coup, je ne savais pas quoi lui répondre... C'était loin de me déranger, au contraire même.
Non, non, ça ne me dérange pas du tout...
Apparemment elle n'avait pas l'air encore trop énervé, j'avais eu une belle démonstration lorsqu'elle avait voulu récupérer son alcool, et là on en était encore loin. Mais elle avait plutôt l'air dans le déni total, elle avait une partie des symptômes, mais elle avait un certain contrôle, ce qui était une bonne chose. Ça allait être difficile de discuter de ça... Mais elle avait l'air encore calme, je pouvais encore tenter d'en discuter.
Non, tu n'es pas accro, enfin pas totalement... Tu devais avoir conscience que tu faisais quelque chose de mal en buvant de l'alcool en cachette, non? Que tu ne pouvais pas y résister? Sinon tu n'aurais pas cherché à me le cacher. C'est mon avis en tout cas... Si bien sur, ça arrive à tout le monde de vouloir décrocher, il y a pleins d'autres moyens.

[Date d'inscription]

Une page se tourne...

C'était devenu normal qu'il y ait des contacts entre nous, ça n'avait pas l'air de plus la gêner que ça que je ne cesse de lui embrasser la main, au contraire même. Et ça me faisait vraiment plaisir, tout me paraissait vraiment différent en réalité. Je n'avais jamais vu les choses de la manière où je les voyais aujourd'hui. Malgré ce qui avais pu se passer la veille et même cet après-midi avec Louise, ça ne m'avait pas empêcher de rester auprès d'elle encore maintenant. Certaines personnes ne comprendraient certainement pas, mais quand on aime une personne, on l'aime pour ce qu'elle est non? Aimer? Un sentiment que je ne pensais jamais ressentir, à vrai dire on ne sait pas ce que c'est tant que l'on n'en prend pas conscience... Est-ce que c'était le cas? Mon esprit s'embrouillait, tellement j'y pensais. Ce n'était pas vraiment le bon moment de perdre la tête, mais j'étais si bien près d'elle que j'avais du mal à ne pas y penser. Louise y pensait-elle aussi? Surtout que d'après ce qu'elle me disait, ça lui paraissait tout aussi naturel que moi.
Je n'ai jamais dis que tu jouais, c'est aussi le cas pour moi et je comprend ce que tu veux dire... Je commence tout juste à prendre conscience de ce lien spécial. Ça ne m'était jamais arrivé..
Je ne sais pas si elle avait fait exprès ou non de cacher son bras sous le drap, mais j'avais eu largement le temps de voir l'état de ses deux bras déjà la veille, d'ailleurs ça me rappelait ce qu'elle m'avait confié tout à l'heure, elle était de nouveau courageuse d'avoir enduré tout ça. J'arrivais toujours à voir ses bons côtés... Mais il fallait avouer que c'était le cas, et que seul le temps pourrait soigner ses blessures autant extérieures qu'intérieures. J'avais du mal à croire qu'elle réussisse à se comporter comme ça avec moi, ça me fit sourire. On n'avait encore jamais eu de contact aussi directs. Sur le coup, je ne savais pas quoi lui répondre... C'était loin de me déranger, au contraire même.
Non, non, ça ne me dérange pas du tout...
Apparemment elle n'avait pas l'air encore trop énervé, j'avais eu une belle démonstration lorsqu'elle avait voulu récupérer son alcool, et là on en était encore loin. Mais elle avait plutôt l'air dans le déni total, elle avait une partie des symptômes, mais elle avait un certain contrôle, ce qui était une bonne chose. Ça allait être difficile de discuter de ça... Mais elle avait l'air encore calme, je pouvais encore tenter d'en discuter.
Non, tu n'es pas accro, enfin pas totalement... Tu devais avoir conscience que tu faisais quelque chose de mal en buvant de l'alcool en cachette, non? Que tu ne pouvais pas y résister? Sinon tu n'aurais pas cherché à me le cacher. C'est mon avis en tout cas... Si bien sur, ça arrive à tout le monde de vouloir décrocher, il y a pleins d'autres moyens.

[vos messages]

Il n’était jamais tombé amoureux ? Il n’avait jamais éprouvé des sentiments pour une fille ? J’allais être la première. J’avoue que là, cela me stressait un peu. Mais je préférais ne pas y penser. Il valait mieux. Je souriais. Je me demandais ce qu’il y avait encore à dire sur la question. Je ne savais plus quelle attitude aborder face à lui ? Celle d’une petite amie ? Celle d’une amie ? Ou encore d’une simple connaissance à qui il rend service ? Qu’étions – nous l’un pour l’autre finalement ? Je me posais des tas de questions. Et j’avoue que cela me pris quelques minutes pour lui répondre. Je ne savais que dire. J’étais complètement perdue. Il y avait des tas de choses dans ma tête. Je ne savais même pas en faire le tri. « Aym’, c’est grave si je ne sais pas que te répondre ? ». Il fallait que je lui parle, que je lui dise ce que je pensais. Je devais me lancer. « Que sommes – nous l’un pour l’autre, maintenant ? ». Mon sourire avait disparu. En fait, j’avais terriblement peur de sa réponse. Je ne supporterai pas qu’il me rejette, qu’il me dise que nous n’étions que de simples connaissances. Il y avait peu de chance pour qu’il me le dise mais tout de même…
Aymeric ne lâchait pas le sujet. Il devait profiter de ma docilité. Et puis, je ne pouvais pas fuir. Il était impossible pour moi de quitter ce lit. Je ne le savais pas physiquement. Je n’avais plus marché depuis ma chute. Le médecin m’avait obligée de rester allongée jusqu’au lendemain. J’étais dans le service de médecine interne. Je collaborais de temps en temps avec eux. Mais il y avait le secret médical. Il ne pouvais en aucun cas divulguer des informations concernant mon état de santé. Je l’écoutais alors me répondre. Apparemment, il me pensait accro. Mais je ne voulais pas l’admettre, j’étais persuadée du contraire. « Je buvais en cachette pour ne pas te montrer ma faiblesse. J’aime boire, j’aime l’alcool. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal là – dedans. Il y en a plein d’autres qui le font. Je suis clean quand je travaille, c’est le principal, non ? Je ne fais pas d’erreur médicale. Tu sais, mon boulot est ce qu’il y a de plus important pour moi. Avec toi, bien entendu. Mais je n’ai rien d’autre. Il faut que j’oublie certaines choses de mon passé. Elles me font mal. L’alcool et l’autre chose étaient là pour moi quand il faisait ce qu’il faisait. Cela me rendait plus forte. Je me sentais capable de les supporter. ». Oh, je n’utilisais ni le mot battre ni coups. Je n’en étais pas capable, pas devant lui.
Il fallait trouver un sujet plus léger. Quelque chose de plus drôle. Mais que dire ? Il ne me fallut que quelques instants pour trouver. « Et ta sœur ? Tu n’as pas rendez – vous avec elle dans peu de temps ? ». Je ne voulais pas le mettre dehors, loin de là. Mais il avait d’autres personnes sur qui veiller. Et puis, j’étais en sécurité ici. Enfin, j’étais encore capable de me procurer de l’alcool et d’autres choses en cachette. Mais j’allais éviter de le lui dire.

[Date d'inscription]

Il n’était jamais tombé amoureux ? Il n’avait jamais éprouvé des sentiments pour une fille ? J’allais être la première. J’avoue que là, cela me stressait un peu. Mais je préférais ne pas y penser. Il valait mieux. Je souriais. Je me demandais ce qu’il y avait encore à dire sur la question. Je ne savais plus quelle attitude aborder face à lui ? Celle d’une petite amie ? Celle d’une amie ? Ou encore d’une simple connaissance à qui il rend service ? Qu’étions – nous l’un pour l’autre finalement ? Je me posais des tas de questions. Et j’avoue que cela me pris quelques minutes pour lui répondre. Je ne savais que dire. J’étais complètement perdue. Il y avait des tas de choses dans ma tête. Je ne savais même pas en faire le tri. « Aym’, c’est grave si je ne sais pas que te répondre ? ». Il fallait que je lui parle, que je lui dise ce que je pensais. Je devais me lancer. « Que sommes – nous l’un pour l’autre, maintenant ? ». Mon sourire avait disparu. En fait, j’avais terriblement peur de sa réponse. Je ne supporterai pas qu’il me rejette, qu’il me dise que nous n’étions que de simples connaissances. Il y avait peu de chance pour qu’il me le dise mais tout de même…
Aymeric ne lâchait pas le sujet. Il devait profiter de ma docilité. Et puis, je ne pouvais pas fuir. Il était impossible pour moi de quitter ce lit. Je ne le savais pas physiquement. Je n’avais plus marché depuis ma chute. Le médecin m’avait obligée de rester allongée jusqu’au lendemain. J’étais dans le service de médecine interne. Je collaborais de temps en temps avec eux. Mais il y avait le secret médical. Il ne pouvais en aucun cas divulguer des informations concernant mon état de santé. Je l’écoutais alors me répondre. Apparemment, il me pensait accro. Mais je ne voulais pas l’admettre, j’étais persuadée du contraire. « Je buvais en cachette pour ne pas te montrer ma faiblesse. J’aime boire, j’aime l’alcool. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal là – dedans. Il y en a plein d’autres qui le font. Je suis clean quand je travaille, c’est le principal, non ? Je ne fais pas d’erreur médicale. Tu sais, mon boulot est ce qu’il y a de plus important pour moi. Avec toi, bien entendu. Mais je n’ai rien d’autre. Il faut que j’oublie certaines choses de mon passé. Elles me font mal. L’alcool et l’autre chose étaient là pour moi quand il faisait ce qu’il faisait. Cela me rendait plus forte. Je me sentais capable de les supporter. ». Oh, je n’utilisais ni le mot battre ni coups. Je n’en étais pas capable, pas devant lui.
Il fallait trouver un sujet plus léger. Quelque chose de plus drôle. Mais que dire ? Il ne me fallut que quelques instants pour trouver. « Et ta sœur ? Tu n’as pas rendez – vous avec elle dans peu de temps ? ». Je ne voulais pas le mettre dehors, loin de là. Mais il avait d’autres personnes sur qui veiller. Et puis, j’étais en sécurité ici. Enfin, j’étais encore capable de me procurer de l’alcool et d’autres choses en cachette. Mais j’allais éviter de le lui dire.