[vos messages]

Une page se tourne...

Ni maintenant, ni jamais, je l'espère, comme je te l'ai expliqué, je ne peux plus ne pas te voir dans ma vie, c'est pas possible... Je n'ai pas non plus envie de te laisser, tu sais...
Apparemment elle allait me poser une question très importante, je ne savais pas à quoi m'attendre, un peu à tout maintenant à vrai dire. Elle semblait être hésitante, et je ne pouvais absolument pas me douter qu'elle allait me poser cette question. Elle voulait que je reste chez elle? En soit, ça ne me dérangeait pas, si elle avait besoin que je reste très d'elle un moment. C'est ma sœur qui allait être contente, elle pourrait avoir les clés de mon appartement en attendant? Elle qui commençait à chercher un endroit pour s'éloigner de nos parents. J'allais rendre service à Louise et à Aileen dans le même temps en plus. Je ne pouvais pas m'empêcher de venir à la rescousse de Louise, et ses arguments étaient plutôt bons. Je ne voulais pas qu'elle reste seule... Et puis j'avais déjà passé cette nuit avec elle, en espérant que toutes les soirées ne soient pas autant agitées. Apparemment ça ne la dérangeait pas de vouloir me supporter pendant quelques temps encore. Cela me fit sourire.
Bien sur que oui, je ne vais pas te laisser toute seule chez toi. Et pas de soucis pour moi, et ma sœur sera contente d'avoir mon appartement pendant quelques temps. On va devoir se supporter tous les deux et nos sales caractères alors?, rajoutais-je en rigolant. Je disais ça en plaisantant, nos caractères étaient plutôt compatibles en vérité, on savait s'apaiser l'un et l'autre, malgré nos forts caractères et le fait que l'on soit borné tous les deux. Je lui rendis son sourire. Oublier? C'est difficile d'oublier des choses comme ça... Je haussa les épaules avant de dire: Tu crois que c'est la meilleure chose à faire? C'est vrai que je n'avais pas envie de l'oublier, je n'avais pas l'impression que l'on ait fait quelque chose de mal.
J'étais surpris qu'elle ne rechigne pas au sujet de son alcool, elle semblait déterminée à sortir plutôt pour aller passer un peu de temps au jardin d'enfants. Je laissa la flasque dans la voiture. Et la vie reprit alors son cours normal...
Je ne me souviens plus... Alors honneur aux dames!

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Ni maintenant, ni jamais, je l'espère, comme je te l'ai expliqué, je ne peux plus ne pas te voir dans ma vie, c'est pas possible... Je n'ai pas non plus envie de te laisser, tu sais...
Apparemment elle allait me poser une question très importante, je ne savais pas à quoi m'attendre, un peu à tout maintenant à vrai dire. Elle semblait être hésitante, et je ne pouvais absolument pas me douter qu'elle allait me poser cette question. Elle voulait que je reste chez elle? En soit, ça ne me dérangeait pas, si elle avait besoin que je reste très d'elle un moment. C'est ma sœur qui allait être contente, elle pourrait avoir les clés de mon appartement en attendant? Elle qui commençait à chercher un endroit pour s'éloigner de nos parents. J'allais rendre service à Louise et à Aileen dans le même temps en plus. Je ne pouvais pas m'empêcher de venir à la rescousse de Louise, et ses arguments étaient plutôt bons. Je ne voulais pas qu'elle reste seule... Et puis j'avais déjà passé cette nuit avec elle, en espérant que toutes les soirées ne soient pas autant agitées. Apparemment ça ne la dérangeait pas de vouloir me supporter pendant quelques temps encore. Cela me fit sourire.
Bien sur que oui, je ne vais pas te laisser toute seule chez toi. Et pas de soucis pour moi, et ma sœur sera contente d'avoir mon appartement pendant quelques temps. On va devoir se supporter tous les deux et nos sales caractères alors?, rajoutais-je en rigolant. Je disais ça en plaisantant, nos caractères étaient plutôt compatibles en vérité, on savait s'apaiser l'un et l'autre, malgré nos forts caractères et le fait que l'on soit borné tous les deux. Je lui rendis son sourire. Oublier? C'est difficile d'oublier des choses comme ça... Je haussa les épaules avant de dire: Tu crois que c'est la meilleure chose à faire? C'est vrai que je n'avais pas envie de l'oublier, je n'avais pas l'impression que l'on ait fait quelque chose de mal.
J'étais surpris qu'elle ne rechigne pas au sujet de son alcool, elle semblait déterminée à sortir plutôt pour aller passer un peu de temps au jardin d'enfants. Je laissa la flasque dans la voiture. Et la vie reprit alors son cours normal...
Je ne me souviens plus... Alors honneur aux dames!

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J’ai l’impression que nous nous faisons des déclarations d’amour finalement. Nous ne sommes pas un couple, nous ne sommes pas ensemble et l’on se dit l’un l’autre ce que l’on ressent pour l’autre. Avouez quand même que cela est bizarre… Mais j’adorais qu’il me dise ce qu’il ressentait pour moi. Je semblais indispensable à sa vie. Je lui avais alors demandé s’il voulait emménager chez moi pour quelques temps. Je ne voulais pas lui mettre la pression mais il m’avait répondu très rapidement par l’affirmative. « Et nos très sales caractères ! ». J’aimais dormir dans le même lit que lui. Cela me faisait une présence supplémentaire. Nous ne serions pas H24 ensemble. Pourquoi ? Tout simplement parce que je devais déjà faire une dialyse de trois heures tous les trois jours mais aussi parce que nous avions nos boulots respectifs. J’étais interne et il m’arrivait de devoir travailler 36 heures de suite. Je ne refusais jamais des gardes. Quand j’étais à l’hôpital, je me tenais à carreaux. Je ne voulais pas risquer de mettre en danger la vie d’un humain miniature comme j’aimais les appeler. Je faisais donc attention environ deux heures avant de prendre le service. En dehors de l’hôpital, je me défoulais complètement. « Si tu veux une chambre pour toi tout seul, je te libère la mienne rapidement. ». J’avais déjà décidé il y a quelques jours de reprendre la chambre de mes parents. C’était une façon d’être toujours près d’eux.
D’après ce que je comprenais, Aymeric ne voulait pas oublier notre baiser. « Tu le voulais aussi ? Tu en avais envie aussi ? ». Cela me rassurait en quelques sortes, je n’étais pas la seule à en avoir envie. Mais je n’étais pas prête maintenant. Ma rupture avec Xavier datait d’à peine une semaine. Ce n’était pas assez. Il y avait d’ailleurs certains endroits sur mon corps où l’on voyait encore quelques bleus. Notre relation m’avait beaucoup marquée.
Il semblait assez d’accord pour retourner au jardin d’enfants. Nous nous y rendions alors tous les deux, ensemble. « Oh, merci ! Et bien, veux – tu avoir des enfants ? ». J’en voulais au moins deux mais je rêvais d’en avoir quatre.

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J’ai l’impression que nous nous faisons des déclarations d’amour finalement. Nous ne sommes pas un couple, nous ne sommes pas ensemble et l’on se dit l’un l’autre ce que l’on ressent pour l’autre. Avouez quand même que cela est bizarre… Mais j’adorais qu’il me dise ce qu’il ressentait pour moi. Je semblais indispensable à sa vie. Je lui avais alors demandé s’il voulait emménager chez moi pour quelques temps. Je ne voulais pas lui mettre la pression mais il m’avait répondu très rapidement par l’affirmative. « Et nos très sales caractères ! ». J’aimais dormir dans le même lit que lui. Cela me faisait une présence supplémentaire. Nous ne serions pas H24 ensemble. Pourquoi ? Tout simplement parce que je devais déjà faire une dialyse de trois heures tous les trois jours mais aussi parce que nous avions nos boulots respectifs. J’étais interne et il m’arrivait de devoir travailler 36 heures de suite. Je ne refusais jamais des gardes. Quand j’étais à l’hôpital, je me tenais à carreaux. Je ne voulais pas risquer de mettre en danger la vie d’un humain miniature comme j’aimais les appeler. Je faisais donc attention environ deux heures avant de prendre le service. En dehors de l’hôpital, je me défoulais complètement. « Si tu veux une chambre pour toi tout seul, je te libère la mienne rapidement. ». J’avais déjà décidé il y a quelques jours de reprendre la chambre de mes parents. C’était une façon d’être toujours près d’eux.
D’après ce que je comprenais, Aymeric ne voulait pas oublier notre baiser. « Tu le voulais aussi ? Tu en avais envie aussi ? ». Cela me rassurait en quelques sortes, je n’étais pas la seule à en avoir envie. Mais je n’étais pas prête maintenant. Ma rupture avec Xavier datait d’à peine une semaine. Ce n’était pas assez. Il y avait d’ailleurs certains endroits sur mon corps où l’on voyait encore quelques bleus. Notre relation m’avait beaucoup marquée.
Il semblait assez d’accord pour retourner au jardin d’enfants. Nous nous y rendions alors tous les deux, ensemble. « Oh, merci ! Et bien, veux – tu avoir des enfants ? ». J’en voulais au moins deux mais je rêvais d’en avoir quatre.

[vos messages]

Une page se tourne...

J'étais le genre d'homme qui s'attachait vite, et là j'avais eu largement de m'attacher à Louise. Notre relation a toujours porté à confusion, même aux yeux de mes amis de soirée qui ne comprenait pas pourquoi je la ramenais à chaque fois. A force, ils n'y faisaient même plus attention, c'était normal, surtout que ça a duré jusqu'à ce que j'ai 24 ans. Je ne pense pas qu'elle ait calmé sa consommation de boissons alcoolisées, la preuve je la tenais dans ma main. Mais là n'était pas la question. C'est vrai que je n'avais pas pris le temps de réfléchir, je pensais avant tout au bien-être de Louise, et puis on a passé déjà pas mal de temps ensemble même avant l'enterrement de ses parents. Nos vies continuaient en plus de ça, j'avais mes heures à faire à l'hôpital aussi. Ça allait être étrange de vivre avec quelqu'un, ça faisait plus de quatre années que je vivais seul, et je recevais peu de compagnie. J'avais pris l'habitude d'être seul, et dans un environnement plutôt calme. Et Louise devait aussi avoir ses occupations, et son boulot qui était plus prenant que le mien. Il arrivait parfois que je sois appelé mais ça sera certainement moins que Louise qui est interne. Elle me rassurait en me disant que si je voulais une chambre, elle pourrait libérer la sienne. Je lui souris, repensant de nouveau à la veille lorsque l'on avait abordé le même sujet.
On verra lorsque l'on sera chez toi, et on prendra une décision à ce moment là. A moins que tu me proposes à nouveau de mettre un beau pyjama?, ajoutais-je à nouveau en riant.
Et puis, elle me demanda si j'avais vraiment eu envie de ce baiser. Surtout après qu'elle m'ait demandé si il fallait mieux l'oublier, oublier ne faisait pas avancer les choses en plus.
Pendant quelques secondes, j'ai pensé à cette éventualité oui... Tu étais si proche de moi...
Je sortis alors de la voiture, pour suivre. Empruntant de nouveau le chemin que nous avions pris. Les enfants semblaient toujours aussi bien s'amuser, comme ci le temps s'était arrêté pendant ce court instant. Ce fut alors à son tour de me poser une question, nous avancions toujours, mais ne sachant pas où elle voulait se mettre, je la suivais.
Des enfants? Bien sur que oui j'en veux, et je ferais de mon mieux pour être un bon père lorsque ça arrivera.
Même si dans le fond, ça m'effrayais un peu d'y penser. Je tourna ma tête vers elle pour poser une question innocente:
Quelle est ta couleur préférée?

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J'étais le genre d'homme qui s'attachait vite, et là j'avais eu largement de m'attacher à Louise. Notre relation a toujours porté à confusion, même aux yeux de mes amis de soirée qui ne comprenait pas pourquoi je la ramenais à chaque fois. A force, ils n'y faisaient même plus attention, c'était normal, surtout que ça a duré jusqu'à ce que j'ai 24 ans. Je ne pense pas qu'elle ait calmé sa consommation de boissons alcoolisées, la preuve je la tenais dans ma main. Mais là n'était pas la question. C'est vrai que je n'avais pas pris le temps de réfléchir, je pensais avant tout au bien-être de Louise, et puis on a passé déjà pas mal de temps ensemble même avant l'enterrement de ses parents. Nos vies continuaient en plus de ça, j'avais mes heures à faire à l'hôpital aussi. Ça allait être étrange de vivre avec quelqu'un, ça faisait plus de quatre années que je vivais seul, et je recevais peu de compagnie. J'avais pris l'habitude d'être seul, et dans un environnement plutôt calme. Et Louise devait aussi avoir ses occupations, et son boulot qui était plus prenant que le mien. Il arrivait parfois que je sois appelé mais ça sera certainement moins que Louise qui est interne. Elle me rassurait en me disant que si je voulais une chambre, elle pourrait libérer la sienne. Je lui souris, repensant de nouveau à la veille lorsque l'on avait abordé le même sujet.
On verra lorsque l'on sera chez toi, et on prendra une décision à ce moment là. A moins que tu me proposes à nouveau de mettre un beau pyjama?, ajoutais-je à nouveau en riant.
Et puis, elle me demanda si j'avais vraiment eu envie de ce baiser. Surtout après qu'elle m'ait demandé si il fallait mieux l'oublier, oublier ne faisait pas avancer les choses en plus.
Pendant quelques secondes, j'ai pensé à cette éventualité oui... Tu étais si proche de moi...
Je sortis alors de la voiture, pour suivre. Empruntant de nouveau le chemin que nous avions pris. Les enfants semblaient toujours aussi bien s'amuser, comme ci le temps s'était arrêté pendant ce court instant. Ce fut alors à son tour de me poser une question, nous avancions toujours, mais ne sachant pas où elle voulait se mettre, je la suivais.
Des enfants? Bien sur que oui j'en veux, et je ferais de mon mieux pour être un bon père lorsque ça arrivera.
Même si dans le fond, ça m'effrayais un peu d'y penser. Je tourna ma tête vers elle pour poser une question innocente:
Quelle est ta couleur préférée?

[vos messages]

Je le regardais alors en souriant. « J’en ai plein de beaux pyjamas, d’abord ! ». Je pensais alors aux détails pratiques. Il avait peut – être envie de prendre quelques affaires de chez lui ? De la décoration ? Et puis, sa sœur ? Qu’allait – il advenir ? Enfin bon, cela n’était pas mon problème. J’en avais bien d’autres et pas de petits. « Si tu veux, nous pourrions passer prendre quelques affaires tout à l’heure ? Ou tu préfères emménager un peu plus tard ? Dans une semaine ? ». Je ne voulais surtout pas lui mettre la pression. Il devait prendre son temps aussi et ne pas tout faire pour me convenir ! « Tu fais vraiment comme tu le souhaites, hein. Il n’y a pas que mon avis qui compte ! ». Je lui souris alors doucement.
Nous étions si proches. Bizarrement, nous ne l’avions jamais été à ce point. « Et j’ai craqué la première… ». Si cela tenait véritablement qu’à moi, je l’embrasserai à nouveau. Ce baiser avait été court mais j’avais tellement aimé. Je m’étais sentie bien tout ce moment, j’avais eu des papillons dans le ventre. Mais je devais me contenir. Ce n’était pas le moment, pas maintenant…
Nous arrivions rapidement au banc. J’avais opté pour le même que tout à l’heure. C’était mon habitude, mon banc. En voyant les enfants, je lui avais alors demandé s’il en désirait. Il m’avait répondu par l’affirmative. Nous étions donc d’accord sur un point. « Je suis certaine que tu seras un bon père. ». Il suffisait de voir comment il réagirait avec moi alors que je n’étais qu’une inconnue pour lui finalement. Il avait le don de me faire rire avec ses petites réflexions. Il était d’ailleurs unique en son genre ! Vint ensuite sa question. « Ma couleur préférée est le blanc. ». Pourquoi ? Je ne saurai vous répondre à vrai dire. « Mon tour ! Que penses – tu de moi ? ». Je voulais savoir réellement comment il me voyait, comment il me définissait.

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Je le regardais alors en souriant. « J’en ai plein de beaux pyjamas, d’abord ! ». Je pensais alors aux détails pratiques. Il avait peut – être envie de prendre quelques affaires de chez lui ? De la décoration ? Et puis, sa sœur ? Qu’allait – il advenir ? Enfin bon, cela n’était pas mon problème. J’en avais bien d’autres et pas de petits. « Si tu veux, nous pourrions passer prendre quelques affaires tout à l’heure ? Ou tu préfères emménager un peu plus tard ? Dans une semaine ? ». Je ne voulais surtout pas lui mettre la pression. Il devait prendre son temps aussi et ne pas tout faire pour me convenir ! « Tu fais vraiment comme tu le souhaites, hein. Il n’y a pas que mon avis qui compte ! ». Je lui souris alors doucement.
Nous étions si proches. Bizarrement, nous ne l’avions jamais été à ce point. « Et j’ai craqué la première… ». Si cela tenait véritablement qu’à moi, je l’embrasserai à nouveau. Ce baiser avait été court mais j’avais tellement aimé. Je m’étais sentie bien tout ce moment, j’avais eu des papillons dans le ventre. Mais je devais me contenir. Ce n’était pas le moment, pas maintenant…
Nous arrivions rapidement au banc. J’avais opté pour le même que tout à l’heure. C’était mon habitude, mon banc. En voyant les enfants, je lui avais alors demandé s’il en désirait. Il m’avait répondu par l’affirmative. Nous étions donc d’accord sur un point. « Je suis certaine que tu seras un bon père. ». Il suffisait de voir comment il réagirait avec moi alors que je n’étais qu’une inconnue pour lui finalement. Il avait le don de me faire rire avec ses petites réflexions. Il était d’ailleurs unique en son genre ! Vint ensuite sa question. « Ma couleur préférée est le blanc. ». Pourquoi ? Je ne saurai vous répondre à vrai dire. « Mon tour ! Que penses – tu de moi ? ». Je voulais savoir réellement comment il me voyait, comment il me définissait.

[vos messages]

Une page se tourne...

Je souris alors à sa phrase sur ses pyjamas, avant de lui répondre: Je n'ai pas dis le contraire.
Oui, il allait falloir que je règle certaines petites choses en ce qui concerne l'organisation, je n'étais pas forcément doué, mais je savais que ma sœur serait là pour garder l'appartement, le temps que je suis chez Louise. Elle se débrouillera comme une chef, j'en étais certain. Il faudrait juste que je prenne quelques affaires oui, au moins pour tenir quelques temps, dans le pire des cas, je pourrais toujours y repasser. Je n'étais pas très matérialiste, et j'avais déjà chez moi, le minimum requis autant en décoration qu'en vêtement. Et justement, Louise abordait le sujet, je hocha la tête: Oui, justement, j'allais t'en parler. Il faudra que je m'organise, et même voir pour appeler ma sœur, et m'arranger avec elle. Tu risques de rester seule, si je reste une semaine de plus dans mon appartement aussi...
 C'est vrai qu'on avait l'habitude de se faire des petits gestes tendres l'un envers l'autre, mais ça n'avait jamais été aussi loin. J'avais ressenti un contact plus direct, et puis la tentation était forte étant donné que nos visages s'étaient retrouvés face à face. Je me sentais étrangement.... différent. Mais il fallait prendre son temps, pour comprendre et analyser ce qu'il venait de se passer, plutôt que de foncer bêtement. Même si j'étais affreusement tenté par recommencer... J'avais tendance à fixer ses lèvres, ce que je n'avais pas l'habitude de faire. C'était plutôt perturbant...
Je finis par m'asseoir de nouveau à ses côtés, sur le même banc où nous étions il y a peu de temps. Je lançais des regards vers ces enfants, qui avaient l'air si joyeux, courants dans tous les sens. Ça me faisait plaisir qu'elle me dise que je ferais un bon père. Je l'espérais aussi au fond. Je la regardais dans les yeux, et lui posait ma petite question. Le blanc... J'enregistrais cette information dans ma tête, qui pourrait être utile. Sa question me fit rire, j'avais l'impression qu'elle voulait me piéger.
Ce que je penses de toi... Je penses beaucoup de bien de toi, tu es une fille attentive, adorable, magnifique, et qui est pleine de surprises. Certes, il y a des points noirs, mais j'en ai aussi...
Je ne voulais pas aborder le sujet, au risque de se disputer. Et franchement, reporter cette discussion n'était peut être pas une bonne idée, mais j'avais envie de passer une après-midi normale avec elle.
Et toi? Tu te vois comment?

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Je souris alors à sa phrase sur ses pyjamas, avant de lui répondre: Je n'ai pas dis le contraire.
Oui, il allait falloir que je règle certaines petites choses en ce qui concerne l'organisation, je n'étais pas forcément doué, mais je savais que ma sœur serait là pour garder l'appartement, le temps que je suis chez Louise. Elle se débrouillera comme une chef, j'en étais certain. Il faudrait juste que je prenne quelques affaires oui, au moins pour tenir quelques temps, dans le pire des cas, je pourrais toujours y repasser. Je n'étais pas très matérialiste, et j'avais déjà chez moi, le minimum requis autant en décoration qu'en vêtement. Et justement, Louise abordait le sujet, je hocha la tête: Oui, justement, j'allais t'en parler. Il faudra que je m'organise, et même voir pour appeler ma sœur, et m'arranger avec elle. Tu risques de rester seule, si je reste une semaine de plus dans mon appartement aussi...
 C'est vrai qu'on avait l'habitude de se faire des petits gestes tendres l'un envers l'autre, mais ça n'avait jamais été aussi loin. J'avais ressenti un contact plus direct, et puis la tentation était forte étant donné que nos visages s'étaient retrouvés face à face. Je me sentais étrangement.... différent. Mais il fallait prendre son temps, pour comprendre et analyser ce qu'il venait de se passer, plutôt que de foncer bêtement. Même si j'étais affreusement tenté par recommencer... J'avais tendance à fixer ses lèvres, ce que je n'avais pas l'habitude de faire. C'était plutôt perturbant...
Je finis par m'asseoir de nouveau à ses côtés, sur le même banc où nous étions il y a peu de temps. Je lançais des regards vers ces enfants, qui avaient l'air si joyeux, courants dans tous les sens. Ça me faisait plaisir qu'elle me dise que je ferais un bon père. Je l'espérais aussi au fond. Je la regardais dans les yeux, et lui posait ma petite question. Le blanc... J'enregistrais cette information dans ma tête, qui pourrait être utile. Sa question me fit rire, j'avais l'impression qu'elle voulait me piéger.
Ce que je penses de toi... Je penses beaucoup de bien de toi, tu es une fille attentive, adorable, magnifique, et qui est pleine de surprises. Certes, il y a des points noirs, mais j'en ai aussi...
Je ne voulais pas aborder le sujet, au risque de se disputer. Et franchement, reporter cette discussion n'était peut être pas une bonne idée, mais j'avais envie de passer une après-midi normale avec elle.
Et toi? Tu te vois comment?

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« Oh, tu sais, je sais très bien me gérer toute seule ! ». En fait, pas du tout… Et il me semblait qu’Aymeric le savait. Il avait peut – être peur de me laisser toute seule ? Cela faisait un petit moment que je me droguais et j’avais toujours su tout gérer. Enfin soit, c’était sûrement un sujet que l’on remettrait sur le tapis plus tard. « C’est réellement comme tu en as envie. Je peux comprendre que tu ne veuilles pas venir de suite. Tu as sûrement des choses à régler avant, des affaires à prendre. Prends ton temps. Je gère ! ». Je ne gérais rien du tout. Enfin soit. J’accepterais sa décision de toute façon. Et c’était le principal, non ?
J’étais donc magnifique, adorable, attentive et pleine de surprises ? Cela me touchait vraiment beaucoup. Je lui souris alors et me déplaçais pour lui déposer un baiser sur la joue. J’étais douce avec lui. En fait, il me rendait douce. Il me rendait meilleure. Il arrivait à me faire donner le meilleur de moi – même. C’est étrange à dire mais, maintenant, en sa présence, j’oubliais petit à petit ma flasque. D’autres choses occupaient mon esprit comme notre baiser, les compliments qu’ils me faisaient depuis tout à l’heure, le fait que nous allions passer toute une journée ensemble. Cela ne s’était jamais passé auparavant. Enfin, nous avions passé la journée de la veille tous les deux. Mais ce n’était pas la même chose. Là, nous passions une journée dite normale. Et j’aimais ça, j’adorais même. J’en oubliais aussi ma maladie… Il devait être midi, non ? « C’est à quelle heure mes médicaments ? C’est maintenant, non ? ». Je paniquais un peu, je faisais du mieux que je le pouvais. Mon médecin m’avait indiqué qu’il serait bien de prendre les médicaments de façon encore plus régulière le jour où je faisais ma dialyse. Mine de rien, je me sentais un peu plus faible. Mais j’arrivais à contre tout cela. Je savais qu’il me fallait un rein rapidement. Revenant à notre discussion. « Des points noirs ? Non non, je suis parfaite ! ». Il me demandait alors comment je me voyais. « C’est une question de psy, ça, non ? ». Je lui souris alors. Je n’avais tout simplement pas envie de répondre. « Joker ! ». Je souris alors doucement, espérant que cela passe. « A mon tour ! Quelle est ta chanson préférée ? La musique a – t – elle une importance dans ta vie ? ».

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« Oh, tu sais, je sais très bien me gérer toute seule ! ». En fait, pas du tout… Et il me semblait qu’Aymeric le savait. Il avait peut – être peur de me laisser toute seule ? Cela faisait un petit moment que je me droguais et j’avais toujours su tout gérer. Enfin soit, c’était sûrement un sujet que l’on remettrait sur le tapis plus tard. « C’est réellement comme tu en as envie. Je peux comprendre que tu ne veuilles pas venir de suite. Tu as sûrement des choses à régler avant, des affaires à prendre. Prends ton temps. Je gère ! ». Je ne gérais rien du tout. Enfin soit. J’accepterais sa décision de toute façon. Et c’était le principal, non ?
J’étais donc magnifique, adorable, attentive et pleine de surprises ? Cela me touchait vraiment beaucoup. Je lui souris alors et me déplaçais pour lui déposer un baiser sur la joue. J’étais douce avec lui. En fait, il me rendait douce. Il me rendait meilleure. Il arrivait à me faire donner le meilleur de moi – même. C’est étrange à dire mais, maintenant, en sa présence, j’oubliais petit à petit ma flasque. D’autres choses occupaient mon esprit comme notre baiser, les compliments qu’ils me faisaient depuis tout à l’heure, le fait que nous allions passer toute une journée ensemble. Cela ne s’était jamais passé auparavant. Enfin, nous avions passé la journée de la veille tous les deux. Mais ce n’était pas la même chose. Là, nous passions une journée dite normale. Et j’aimais ça, j’adorais même. J’en oubliais aussi ma maladie… Il devait être midi, non ? « C’est à quelle heure mes médicaments ? C’est maintenant, non ? ». Je paniquais un peu, je faisais du mieux que je le pouvais. Mon médecin m’avait indiqué qu’il serait bien de prendre les médicaments de façon encore plus régulière le jour où je faisais ma dialyse. Mine de rien, je me sentais un peu plus faible. Mais j’arrivais à contre tout cela. Je savais qu’il me fallait un rein rapidement. Revenant à notre discussion. « Des points noirs ? Non non, je suis parfaite ! ». Il me demandait alors comment je me voyais. « C’est une question de psy, ça, non ? ». Je lui souris alors. Je n’avais tout simplement pas envie de répondre. « Joker ! ». Je souris alors doucement, espérant que cela passe. « A mon tour ! Quelle est ta chanson préférée ? La musique a – t – elle une importance dans ta vie ? ».

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Je n'étais pas très convaincu par sa réponse... La veille, elle avait déjà voulu que je passe la nuit chez elle, alors une chose était sûre, elle ne supportait pas la solitude. J'avais tendance à penser aux autres, avant moi-même. Même si je devais avouer que ça ne me dérangeait aucunement de passer du temps avec Louise. Je sentais qu'elle essayait de me faire croire que ça ne la dérangeait pas que je passe du temps chez moi, mais je sentais très bien que ce n'était pas le cas. Elle ne m'aurait pas demandé de venir chez elle, si ça aurait été le cas. Et son comportement le démontrait aussi. Je la regarda et lui souris:
Je n'ai pas envie de te laisser seule, surtout vu comment ça s'est passé hier soir, c'est peut être mieux que je vienne dès ce soir, qu'en penses-tu? Je m'absenterais juste quelques temps ce soir, le temps de voir avec ma sœur quelques détails. A moins que tu veuilles m'accompagner?
C'était du genre impulsif, et je ne prenais pas souvent le temps de réfléchir à tel ou telle chose. C'était tellement évident parfois, surtout dans ces cas là. Je savais que je ne passerais pas de bonnes nuits en sachant Louise seule chez elle, et surtout ne sachant ce qu'elle faisait. Maintenant j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose... Et je me refusais que cela arrive. Elle s'approcha de moi pour me déposer un baiser sur la joue. Je restais à la regarder quelques instants, de nouveau ce petit sourire aux lèvres. Je commençais à ne plus la voir de la même manière, quelque chose s'était passé, je ne pouvais pas le nier. Ce petit quelque chose qui a peut être toujours existé entre nous, mais que l'on découvre seulement maintenant. Je n'arrêtais pas d'y penser et d'essayer de démêler la situation dans ma tête. Elle me réveilla de mes rêveries en me demandant l'heure qu'il était. Je regardais ma montre, une bonne heure était déjà passée depuis notre départ. Je hocha la tête, avant de lui dire:
Oui c'est à peu près ça, tu t'améliores en très peu de temps, dis-donc. Quand je te disais que tu étais pleine de surprises...
Elle me fit rire, et je n'ajoutais rien. A ce moment là, pour moi, elle était parfaite. J'avais l'impression d'être de nouveau dans ma bulle avec Louise, oubliant le reste. Elle refusa de répondre à ma question en raison que cela avait rapport à mon métier. De nouveau, je me mis à rire et lui dis:
Je n'avais pas précisé qu'il y avait de joker lorsque j'ai défini les règles de ce petit jeu, ce n'est pas du jeu et tu choisis la facilité en fuyant ma question. Je ne suis pas d'accord... Ma chanson préférée? J'écoute un peu de tout, à vrai dire. J'aime beaucoup le groupe Coldplay, notamment à cause de ma sœur, qui ne cessait pas de me mettre ça dans les oreilles. J'ai appris à aimer le groupe, et une grosse partie de leurs chansons. Quel est le plus grand rêve, celui que tu aimerais réaliser plus que tout, hormis le fait que tu veuilles devenir chirurgienne pédiatrique?

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Je n'étais pas très convaincu par sa réponse... La veille, elle avait déjà voulu que je passe la nuit chez elle, alors une chose était sûre, elle ne supportait pas la solitude. J'avais tendance à penser aux autres, avant moi-même. Même si je devais avouer que ça ne me dérangeait aucunement de passer du temps avec Louise. Je sentais qu'elle essayait de me faire croire que ça ne la dérangeait pas que je passe du temps chez moi, mais je sentais très bien que ce n'était pas le cas. Elle ne m'aurait pas demandé de venir chez elle, si ça aurait été le cas. Et son comportement le démontrait aussi. Je la regarda et lui souris:
Je n'ai pas envie de te laisser seule, surtout vu comment ça s'est passé hier soir, c'est peut être mieux que je vienne dès ce soir, qu'en penses-tu? Je m'absenterais juste quelques temps ce soir, le temps de voir avec ma sœur quelques détails. A moins que tu veuilles m'accompagner?
C'était du genre impulsif, et je ne prenais pas souvent le temps de réfléchir à tel ou telle chose. C'était tellement évident parfois, surtout dans ces cas là. Je savais que je ne passerais pas de bonnes nuits en sachant Louise seule chez elle, et surtout ne sachant ce qu'elle faisait. Maintenant j'avais peur qu'il lui arrive quelque chose... Et je me refusais que cela arrive. Elle s'approcha de moi pour me déposer un baiser sur la joue. Je restais à la regarder quelques instants, de nouveau ce petit sourire aux lèvres. Je commençais à ne plus la voir de la même manière, quelque chose s'était passé, je ne pouvais pas le nier. Ce petit quelque chose qui a peut être toujours existé entre nous, mais que l'on découvre seulement maintenant. Je n'arrêtais pas d'y penser et d'essayer de démêler la situation dans ma tête. Elle me réveilla de mes rêveries en me demandant l'heure qu'il était. Je regardais ma montre, une bonne heure était déjà passée depuis notre départ. Je hocha la tête, avant de lui dire:
Oui c'est à peu près ça, tu t'améliores en très peu de temps, dis-donc. Quand je te disais que tu étais pleine de surprises...
Elle me fit rire, et je n'ajoutais rien. A ce moment là, pour moi, elle était parfaite. J'avais l'impression d'être de nouveau dans ma bulle avec Louise, oubliant le reste. Elle refusa de répondre à ma question en raison que cela avait rapport à mon métier. De nouveau, je me mis à rire et lui dis:
Je n'avais pas précisé qu'il y avait de joker lorsque j'ai défini les règles de ce petit jeu, ce n'est pas du jeu et tu choisis la facilité en fuyant ma question. Je ne suis pas d'accord... Ma chanson préférée? J'écoute un peu de tout, à vrai dire. J'aime beaucoup le groupe Coldplay, notamment à cause de ma sœur, qui ne cessait pas de me mettre ça dans les oreilles. J'ai appris à aimer le groupe, et une grosse partie de leurs chansons. Quel est le plus grand rêve, celui que tu aimerais réaliser plus que tout, hormis le fait que tu veuilles devenir chirurgienne pédiatrique?

[vos messages]

Je lui souris alors doucement. Il avait des réponses tellement … parfaites ! Il tenait à venir dès ce soir. Et franchement, cela me touchait énormément. Il faisait attention à moi constamment. Il n’y a pas un moment où il me laissait seule. « Oui, ça me convient ! ». Je retrouvais alors mon air timide. Je n’aimais pas du tout imposer les choses aux gens. Il voulait tout de même passer chez lui prendre quelques affaires. Ce que je comprenais parfaitement. Il me proposait de l’accompagner. « Écoute, je ne préfère pas. Je t’attendrai sagement à la maison. J’ai quelques trucs à régler aussi. ». J’avais décidé de commencer à réaliser quelques cartons. Et puis, je devais passer quelques coups de fil au notaire et à la banque. Il y avait des démarches administratives à effectuer. Et pas qu’un peu. J’avoue que j’en étais même un peu perdue.
Il n’était donc pas d’accord que je donne mon joker ? Il avait décidé qu’il n’y en avait pas ? Je devais donc lui répondre. Comment je me voyais ? Je ne savais pas vraiment y répondre. « Juste pour tes beaux yeux, je m’attèle à ta réponse. ». Je lui souris et entrepris de réfléchir très très vite. « Je pense que je suis une jeune femme pleine de problèmes. Il y a plusieurs choses qui font que je ne suis pas contente de ma vie actuellement. Mais je sais aussi qu’être en ta compagnie change ma vision sur tout. Je me sens capable d’énormément de choses. ». Il ne servait à rien de lui mentir. J’omettais déjà ma maladie. Je savais que le jour où il l’apprendrait, il risquait de se fâcher énormément. Mais je ne préférais pas lui en parler pour le moment. Il y a des choses que je préférais garder pour moi…
« Je trouve Coldplay sympathique aussi pour tout te dire. On pourrait essayer de voir s’ils viennent en concert un de ces jours ? Je serai heureuse de m’y rendre avec toi ! ». Les concerts, je pouvais y passer mes soirées. J’adorais l’ambiance qu’il y régnait. Les gens qui s’y trouvaient étaient tellement heureux. Enfin bref, tel n’est pas le sujet. « Mon plus grand rêve ? Fonder une famille, trouver quelqu’un qui soit à mes côtés et qui m’aime. Me marier un jour parce que tout le monde rêve de porter une belle robe blanche moi incluse. ». Le quelqu’un, c’était lui. Je rêvais que ce soit lui quelque part qu plus profond de moi – même. Mais je n’allais pas le lui avouer. Je voulais tout d’abord voir sa réponse. « Dis, on irait pas manger par hasard ? J’ai une petite faim ! ».

[Date d'inscription]

Je lui souris alors doucement. Il avait des réponses tellement … parfaites ! Il tenait à venir dès ce soir. Et franchement, cela me touchait énormément. Il faisait attention à moi constamment. Il n’y a pas un moment où il me laissait seule. « Oui, ça me convient ! ». Je retrouvais alors mon air timide. Je n’aimais pas du tout imposer les choses aux gens. Il voulait tout de même passer chez lui prendre quelques affaires. Ce que je comprenais parfaitement. Il me proposait de l’accompagner. « Écoute, je ne préfère pas. Je t’attendrai sagement à la maison. J’ai quelques trucs à régler aussi. ». J’avais décidé de commencer à réaliser quelques cartons. Et puis, je devais passer quelques coups de fil au notaire et à la banque. Il y avait des démarches administratives à effectuer. Et pas qu’un peu. J’avoue que j’en étais même un peu perdue.
Il n’était donc pas d’accord que je donne mon joker ? Il avait décidé qu’il n’y en avait pas ? Je devais donc lui répondre. Comment je me voyais ? Je ne savais pas vraiment y répondre. « Juste pour tes beaux yeux, je m’attèle à ta réponse. ». Je lui souris et entrepris de réfléchir très très vite. « Je pense que je suis une jeune femme pleine de problèmes. Il y a plusieurs choses qui font que je ne suis pas contente de ma vie actuellement. Mais je sais aussi qu’être en ta compagnie change ma vision sur tout. Je me sens capable d’énormément de choses. ». Il ne servait à rien de lui mentir. J’omettais déjà ma maladie. Je savais que le jour où il l’apprendrait, il risquait de se fâcher énormément. Mais je ne préférais pas lui en parler pour le moment. Il y a des choses que je préférais garder pour moi…
« Je trouve Coldplay sympathique aussi pour tout te dire. On pourrait essayer de voir s’ils viennent en concert un de ces jours ? Je serai heureuse de m’y rendre avec toi ! ». Les concerts, je pouvais y passer mes soirées. J’adorais l’ambiance qu’il y régnait. Les gens qui s’y trouvaient étaient tellement heureux. Enfin bref, tel n’est pas le sujet. « Mon plus grand rêve ? Fonder une famille, trouver quelqu’un qui soit à mes côtés et qui m’aime. Me marier un jour parce que tout le monde rêve de porter une belle robe blanche moi incluse. ». Le quelqu’un, c’était lui. Je rêvais que ce soit lui quelque part qu plus profond de moi – même. Mais je n’allais pas le lui avouer. Je voulais tout d’abord voir sa réponse. « Dis, on irait pas manger par hasard ? J’ai une petite faim ! ».

[vos messages]

Une page se tourne...

Alors c'était maintenant décidé, je passerais la nuit et les prochaines autres chez Louise, et elle préférait attendre chez elle, Louise avait certainement énormément de choses à régler encore. Je me saisis de mon téléphone portable pour envoyer un message à ma soeur, lui demandant de me rejoindre en fin d'après-midi à mon appartement. Il sera entre de bonnes mains le temps que je sois chez Louise. C'était étrange dans le fond, les choses avaient rapidement pris une tournure différente et je devais avouer que ça me plaisait. J'allais la voir dans des situations différentes et pouvoir apprendre à la connaître au fil des jours. Je n'avais jamais vu les choses comme ça, avant aujourd'hui. Quand le message fut parti, je tourna ma tête vers Louise, lui souriant: Très bien, on fait comme ça alors.
Je ne pensais pas qu'elle me répondrait, étant donné qu'elle en avait décidé autrement. Je lui avais montré que je n'étais pas d'accord, je la pensais plus difficile en affaires, ce n'était pas le cas, elle finit par me dévoiler ce qu'elle pensait d'elle. Cela me fit de nouveau sourire et puis je l'écoutais. Elle avait plutôt une vision négative d'elle, ce qui ne pourrait pas l'aider à aller mieux... Je l'aidais à changer sa vision? Je ne savais pas que j'étais capable d'accomplir ce genre de choses.
Tu ne vois que les choses négatives, c'est bien dommage... Je devrais rester plus longtemps avec toi alors, en tout cas je suis content que ma présence te soit bénéfique.
Elle me parlait d'aller à un concert tous les deux, alors elle envisageait que l'on fasse des choses ensembles, et ça c'était super. Je ne demandais pas mieux que de passer plus de temps ensemble. De nouveau, un sourire s'affiche sur mes lèvres.
Eh bien oui, pourquoi pas. Ça pourrait être vraiment sympa, et plus encore si on y va tous les deux.
Je lui avais posé ma fameuse question sur le rêve qu'elle voudrait réaliser mise à part le fait qu'elle veuille devenir chirurgienne pédiatrique. J'avalais ses paroles, je ne savais pas à quoi m'attendre en posant cette question, et je fus agréablement surpris par sa réponse. Pendant une seconde, j'imaginais être aux côtés de Louise... Oui, quelque chose était différent. Je... C'est un merveilleux rêve, qui est réalisable. Ça ne devrait pas être compliqué de trouver quelqu'un qui t'aime, je veux dire que... Tu as énormément de qualités et tu es une belle femme...
J'avais sorti cette dernière phrase sans trop réfléchir, de nouveau ça paraissait tellement évident pour moi. Manger? Ah oui , c'est vrai. Je regarda ma montre et hocha la tête. Je tourna la tête, et m'apprêtais alors à me lever pour me diriger vers la voiture, accompagné de Louise.
En effet, ça serait une bonne idée.

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Une page se tourne...

Alors c'était maintenant décidé, je passerais la nuit et les prochaines autres chez Louise, et elle préférait attendre chez elle, Louise avait certainement énormément de choses à régler encore. Je me saisis de mon téléphone portable pour envoyer un message à ma soeur, lui demandant de me rejoindre en fin d'après-midi à mon appartement. Il sera entre de bonnes mains le temps que je sois chez Louise. C'était étrange dans le fond, les choses avaient rapidement pris une tournure différente et je devais avouer que ça me plaisait. J'allais la voir dans des situations différentes et pouvoir apprendre à la connaître au fil des jours. Je n'avais jamais vu les choses comme ça, avant aujourd'hui. Quand le message fut parti, je tourna ma tête vers Louise, lui souriant: Très bien, on fait comme ça alors.
Je ne pensais pas qu'elle me répondrait, étant donné qu'elle en avait décidé autrement. Je lui avais montré que je n'étais pas d'accord, je la pensais plus difficile en affaires, ce n'était pas le cas, elle finit par me dévoiler ce qu'elle pensait d'elle. Cela me fit de nouveau sourire et puis je l'écoutais. Elle avait plutôt une vision négative d'elle, ce qui ne pourrait pas l'aider à aller mieux... Je l'aidais à changer sa vision? Je ne savais pas que j'étais capable d'accomplir ce genre de choses.
Tu ne vois que les choses négatives, c'est bien dommage... Je devrais rester plus longtemps avec toi alors, en tout cas je suis content que ma présence te soit bénéfique.
Elle me parlait d'aller à un concert tous les deux, alors elle envisageait que l'on fasse des choses ensembles, et ça c'était super. Je ne demandais pas mieux que de passer plus de temps ensemble. De nouveau, un sourire s'affiche sur mes lèvres.
Eh bien oui, pourquoi pas. Ça pourrait être vraiment sympa, et plus encore si on y va tous les deux.
Je lui avais posé ma fameuse question sur le rêve qu'elle voudrait réaliser mise à part le fait qu'elle veuille devenir chirurgienne pédiatrique. J'avalais ses paroles, je ne savais pas à quoi m'attendre en posant cette question, et je fus agréablement surpris par sa réponse. Pendant une seconde, j'imaginais être aux côtés de Louise... Oui, quelque chose était différent. Je... C'est un merveilleux rêve, qui est réalisable. Ça ne devrait pas être compliqué de trouver quelqu'un qui t'aime, je veux dire que... Tu as énormément de qualités et tu es une belle femme...
J'avais sorti cette dernière phrase sans trop réfléchir, de nouveau ça paraissait tellement évident pour moi. Manger? Ah oui , c'est vrai. Je regarda ma montre et hocha la tête. Je tourna la tête, et m'apprêtais alors à me lever pour me diriger vers la voiture, accompagné de Louise.
En effet, ça serait une bonne idée.

[vos messages]

Ces temps – ci, j’étais plutôt négative. Avant le tragique décès de mes parents, j’étais bien plus souriante. Je passais mon temps à m’amuser, à faire des choses funs. Enfin, ça l’était pour moi en tous les cas. Mais voilà, ils étaient partis comme cela, du jour au lendemain. Et cela m’avait fait énormément de mal. En fait, je ne me voyais pas vivre sans eux. Je n’arrêtais pas de me répéter que si je les avais prévenus de ma maladie, ils ne seraient pas partis. Mais avec des si, on met Paris en bouteille comme dit si bien l’expression. Je n’arrivais pas à m’y faire. J’avais l’impression que j’allais recevoir un sms de ma maman d’ici très peu de temps. Un sms qui me dirait qu’elle est bien au soleil, à boire un cocktail et qu’elle pense à moi. Mais non, ce n’était pas possible. Machinalement, je sortis tout de même mon téléphone. Je voulais vérifier, être sûre que je n’avais pas de ses nouvelles. Il ne me fallut pas quelques secondes pour avoir des larmes aux yeux. Je devais m’y faire. Ils étaient partis, tous les deux, ils ne faisaient plus partie de ce monde… J’essayais de cacher mes larmes le plus possible. « Pour le moment, oui… J’espère que cela changera, Aym’. Je n’ai pas envie que tu vives avec quelqu’un de dépressif. Tu vas voir, je vais prendre sur moi, je vais y arriver. ». Oh, je savais que j’en étais capable. Mais je savais aussi qu’il me faudrait très peu de temps pour retomber dans mes travers. J’étais assez douée, il n’allait pas pouvoir le voir. C’est alors qu’il me fit un compliment juste ensuite. J’étais donc une belle femme pleine de qualités ? Je n’étais pas du genre à rougir mais je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. Je lui souris doucement.
Je pensais alors à ma flasque. Il me fallait une excuse, une raison pour m’éloigner de lui. « Je vais aux toilettes, j’arrive. ». Je lui déposais alors un doux baiser sur sa joue. Je traversais alors le parc direction les toilettes publiques. Je n’aimais pas beaucoup cet endroit mais j’en avais besoin. Une fois arrivée, je bus d’une traite le quart de ma flasque. Je me sentais déjà un peu mieux. J’étais au bord des larmes. Je savais qu’il fallait vraiment peu pour que je tombe en sanglots. Mais je pris sur moi et rejoignis Aymeric. Il ne fallait pas que je me fasse trop longue. « On y va ? ». On pouvait sentir mon haleine d’alcool. Mais au fond de moi, je priais pour qu’il ne s’en rende pas compte.

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Ces temps – ci, j’étais plutôt négative. Avant le tragique décès de mes parents, j’étais bien plus souriante. Je passais mon temps à m’amuser, à faire des choses funs. Enfin, ça l’était pour moi en tous les cas. Mais voilà, ils étaient partis comme cela, du jour au lendemain. Et cela m’avait fait énormément de mal. En fait, je ne me voyais pas vivre sans eux. Je n’arrêtais pas de me répéter que si je les avais prévenus de ma maladie, ils ne seraient pas partis. Mais avec des si, on met Paris en bouteille comme dit si bien l’expression. Je n’arrivais pas à m’y faire. J’avais l’impression que j’allais recevoir un sms de ma maman d’ici très peu de temps. Un sms qui me dirait qu’elle est bien au soleil, à boire un cocktail et qu’elle pense à moi. Mais non, ce n’était pas possible. Machinalement, je sortis tout de même mon téléphone. Je voulais vérifier, être sûre que je n’avais pas de ses nouvelles. Il ne me fallut pas quelques secondes pour avoir des larmes aux yeux. Je devais m’y faire. Ils étaient partis, tous les deux, ils ne faisaient plus partie de ce monde… J’essayais de cacher mes larmes le plus possible. « Pour le moment, oui… J’espère que cela changera, Aym’. Je n’ai pas envie que tu vives avec quelqu’un de dépressif. Tu vas voir, je vais prendre sur moi, je vais y arriver. ». Oh, je savais que j’en étais capable. Mais je savais aussi qu’il me faudrait très peu de temps pour retomber dans mes travers. J’étais assez douée, il n’allait pas pouvoir le voir. C’est alors qu’il me fit un compliment juste ensuite. J’étais donc une belle femme pleine de qualités ? Je n’étais pas du genre à rougir mais je ne savais vraiment pas quoi lui répondre. Je lui souris doucement.
Je pensais alors à ma flasque. Il me fallait une excuse, une raison pour m’éloigner de lui. « Je vais aux toilettes, j’arrive. ». Je lui déposais alors un doux baiser sur sa joue. Je traversais alors le parc direction les toilettes publiques. Je n’aimais pas beaucoup cet endroit mais j’en avais besoin. Une fois arrivée, je bus d’une traite le quart de ma flasque. Je me sentais déjà un peu mieux. J’étais au bord des larmes. Je savais qu’il fallait vraiment peu pour que je tombe en sanglots. Mais je pris sur moi et rejoignis Aymeric. Il ne fallait pas que je me fasse trop longue. « On y va ? ». On pouvait sentir mon haleine d’alcool. Mais au fond de moi, je priais pour qu’il ne s’en rende pas compte.

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Une page se tourne...

J'imaginais que les choses n'étaient pas simples pour elle en ce moment là, et je n'avais pas eu l'occasion de beaucoup la connaître avant le décès de ses parents... Je regrettais d'ailleurs, je ne connaissais pas non plus beaucoup ses parents, et j'aurais bien voulu les rencontrer vraiment. C'était bête de se dire qu'il avait fallu attendre cet événement tragique pour que Louise se dévoile peu à peu à moi. Ces prochains jours que je passerais chez elle, pourra peut être l'aider, l'obliger un peu plus à me parler. Ça faisait aussi partie de mon métier, j'avais facilement tendance à me comporter comme lors d'une consultation dans ma vie de tous les jours. Elle essayait de me rassurer, ou de se rassurer elle-même? Je tournais la tête vers elle, essayant de capter son regard, mais de nouveau, son moral semblait être au plus bas.

Je ne te blâmes de rien du tout, tu dois prendre le temps qu'il faut pour te remettre de tout ça, même si ce que tu ressens en fin de compte ne te quittera jamais, dans le meilleur des cas, ça s'atténuera... Je ne veux pas que tu te forces d'être bien, juste parce que je suis là. Je ne veux pas que tu te caches...

Apparemment avec ma réponse, je l'avais mis mal à l'aise, c'est vrai que j'avais dis ça sans trop réfléchir, c'était sorti du cœur comme on le dit. Je tournais la tête vers le jardin d'enfants, où les mêmes enfants semblaient toujours courir dans tous les sens. Je les observa un instant, souriant. J'avais l'impression de me revoir parmi eux à leur âge, insouciant de l'avenir et profitant de l'instant présent. A cet âge, tout est tellement plus simple. J'étais perdu loin dans mes pensées, et le baiser de Louise sur ma joue me réveilla. Je tourna la tête pour la suivre du regard, elle semblait être allée aux toilettes. Mon portable durant ce court laps de temps se mit à sonner, la réponse positive de ma sœur me fit sourire. Elle était vraiment adorable, mais aussi très curieuse, elle risquait de me poser des milliers de questions. La voyant revenir, je me leva alors l'attendant pour se diriger de nouveau vers la voiture, je lui souris:
Après toi, ma chère.
Je posa quelques secondes ma main sur son épaule pour me mettre à sa hauteur tandis qu'elle avançait. J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas, et cela se sentait dans sa façon de se comporter. Je n'ajoutais rien, n'étant sûr de rien. Arrivé devant la voiture, je la regarda, et lui demanda:
Tu veux reprendre le volant ou non?

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J'imaginais que les choses n'étaient pas simples pour elle en ce moment là, et je n'avais pas eu l'occasion de beaucoup la connaître avant le décès de ses parents... Je regrettais d'ailleurs, je ne connaissais pas non plus beaucoup ses parents, et j'aurais bien voulu les rencontrer vraiment. C'était bête de se dire qu'il avait fallu attendre cet événement tragique pour que Louise se dévoile peu à peu à moi. Ces prochains jours que je passerais chez elle, pourra peut être l'aider, l'obliger un peu plus à me parler. Ça faisait aussi partie de mon métier, j'avais facilement tendance à me comporter comme lors d'une consultation dans ma vie de tous les jours. Elle essayait de me rassurer, ou de se rassurer elle-même? Je tournais la tête vers elle, essayant de capter son regard, mais de nouveau, son moral semblait être au plus bas.

Je ne te blâmes de rien du tout, tu dois prendre le temps qu'il faut pour te remettre de tout ça, même si ce que tu ressens en fin de compte ne te quittera jamais, dans le meilleur des cas, ça s'atténuera... Je ne veux pas que tu te forces d'être bien, juste parce que je suis là. Je ne veux pas que tu te caches...

Apparemment avec ma réponse, je l'avais mis mal à l'aise, c'est vrai que j'avais dis ça sans trop réfléchir, c'était sorti du cœur comme on le dit. Je tournais la tête vers le jardin d'enfants, où les mêmes enfants semblaient toujours courir dans tous les sens. Je les observa un instant, souriant. J'avais l'impression de me revoir parmi eux à leur âge, insouciant de l'avenir et profitant de l'instant présent. A cet âge, tout est tellement plus simple. J'étais perdu loin dans mes pensées, et le baiser de Louise sur ma joue me réveilla. Je tourna la tête pour la suivre du regard, elle semblait être allée aux toilettes. Mon portable durant ce court laps de temps se mit à sonner, la réponse positive de ma sœur me fit sourire. Elle était vraiment adorable, mais aussi très curieuse, elle risquait de me poser des milliers de questions. La voyant revenir, je me leva alors l'attendant pour se diriger de nouveau vers la voiture, je lui souris:
Après toi, ma chère.
Je posa quelques secondes ma main sur son épaule pour me mettre à sa hauteur tandis qu'elle avançait. J'avais l'impression que quelque chose n'allait pas, et cela se sentait dans sa façon de se comporter. Je n'ajoutais rien, n'étant sûr de rien. Arrivé devant la voiture, je la regarda, et lui demanda:
Tu veux reprendre le volant ou non?

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Il ne voulait pas que je me cache ? S’il savait toutes les choses que je lui cachais ? De toute façon, nous n’étions pas un couple. Nous n’étions que des amis qui traînions ensemble, qui passaient du bon temps. Non, je me mentais à moi – même. Il était bien plus que cela. Au fond de moi, j’avais des sentiments pour lui. Il était mon âme sœur. Mais je me le cachais, nous nous le cachions. Nous étions incapables de se l’avouer. Je ne voulais pas aller dans son sens mais je n’avais pas non plus envie de me disputer. « On verra bien. ». Je souris alors doucement. Je recommençais doucement à me reconstruire une carapace, montrer que tout allait bien alors que j’étais au plus mal. Je ne voulais pas qu’ils doivent toujours me secourir d’une façon ou d’une autre. Je pouvais aussi être présente pour lui.
J’étais partie aux toilettes dans le but de boire un peu. Lorsque j’étais revenue, j’étais loin d’être sûre qu’Aymeric ait remarqué mon absence. Mais je ne m’arrêtais pas sur ses broutilles. Nous marchions tous les deux en direction de la voiture. Il avait mis sa main sur mon épaule, nous avions un contact physique. C’était tout ce que j’aimais avec lui. J’adorais qu’il pose sa main quelque part sur mon corps. Cela me faisait sentir sa présence, il était là, près de moi. Arrivés à la voiture, il me laissait le choix de prendre le volant. J’avais bu, certes, mais je n’étais pas complètement saoule. Et je me disais que conduire pourrait m’apporter beaucoup de bien. J’allais pouvoir rouler un petit peu plus vite. Je le regardais alors. « Oh que oui, je veux prendre le volant ! ». Je pris alors les clés dans mon sac à main. Ni une ni deux, je me trouvais à la place du conducteur. Je déposais mon sac à main aux pieds d’Aymeric. « Direction, le resto ! ». J’avais une voix enjouée. J’augmentais un peu le son de la radio. J’étais prête à partir !

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Il ne voulait pas que je me cache ? S’il savait toutes les choses que je lui cachais ? De toute façon, nous n’étions pas un couple. Nous n’étions que des amis qui traînions ensemble, qui passaient du bon temps. Non, je me mentais à moi – même. Il était bien plus que cela. Au fond de moi, j’avais des sentiments pour lui. Il était mon âme sœur. Mais je me le cachais, nous nous le cachions. Nous étions incapables de se l’avouer. Je ne voulais pas aller dans son sens mais je n’avais pas non plus envie de me disputer. « On verra bien. ». Je souris alors doucement. Je recommençais doucement à me reconstruire une carapace, montrer que tout allait bien alors que j’étais au plus mal. Je ne voulais pas qu’ils doivent toujours me secourir d’une façon ou d’une autre. Je pouvais aussi être présente pour lui.
J’étais partie aux toilettes dans le but de boire un peu. Lorsque j’étais revenue, j’étais loin d’être sûre qu’Aymeric ait remarqué mon absence. Mais je ne m’arrêtais pas sur ses broutilles. Nous marchions tous les deux en direction de la voiture. Il avait mis sa main sur mon épaule, nous avions un contact physique. C’était tout ce que j’aimais avec lui. J’adorais qu’il pose sa main quelque part sur mon corps. Cela me faisait sentir sa présence, il était là, près de moi. Arrivés à la voiture, il me laissait le choix de prendre le volant. J’avais bu, certes, mais je n’étais pas complètement saoule. Et je me disais que conduire pourrait m’apporter beaucoup de bien. J’allais pouvoir rouler un petit peu plus vite. Je le regardais alors. « Oh que oui, je veux prendre le volant ! ». Je pris alors les clés dans mon sac à main. Ni une ni deux, je me trouvais à la place du conducteur. Je déposais mon sac à main aux pieds d’Aymeric. « Direction, le resto ! ». J’avais une voix enjouée. J’augmentais un peu le son de la radio. J’étais prête à partir !

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Une page se tourne...

Je sentais qu'elle s'éloignait de moi, encore... Je ne savais vraiment pas comment m'y prendre avec Louise, un pas en avant et deux pas à reculons... Je savais que j'étais trop oppressant avec elle, mais je ne pouvais pas faire autrement, j'avais toujours eu l'habitude d'être très protecteur avec elle, sauf qu'avant on se voyait très rarement lors de soirées. Aujourd'hui, on passait toute la journée ensemble, et d'autres lignes rentraient en compte depuis la veille au soir... J'étais ce genre de personnes têtu et qui n'en démord pas, je n'allais pas la lâcher c'est clair. Alors qu'elle venait d'aller aux toilettes, il était maintenant temps d'aller au restaurant, c'était d'ailleurs Louise qui avait proposé un nom de resto. Maintenant qu'elle m'en avait parlé, je commençais à ressentir la faim. Nous étions à quelques pas de la voiture, je posais alors la question fatidique à savoir qui de nous deux prendrait le volant. Sans que ça ne m'étonne, Louise accepta de nous conduire jusqu'au restaurant, ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'avais confiance en elle, et je ne pensais pas une seconde qu'elle aurait pu faire quoique ce soit qui puisse nous mettre en danger tous les deux. Et en plus ça avait l'air de vraiment lui faire plaisir. Alors sans contestation de ma part, je m'installa à côté d'elle, content qu'elle soit aussi enjouée. Dans un espace aussi restreint que la voiture, les choses étaient différentes... J'avais l'impression qu'il y avait de l'alcool dans l'air, je me pencha et bougea le sac de Louise pour voir que la flasque d'alcool que j'avais déposé était toujours là et n'avait pas l'air d'avoir été renversé. Je releva la tête vers Louise qui semblait prête à s'en aller, je baissa le son de la radio, et lui dis:
Non, non, attends, tu as bu de l'alcool, Louise?
Si c'était le cas, ça n'allait pas le faire... De nouveau, je me pencha vers l'avant, voyant une seconde flasque sortir du sac de Louise. Je comprenais mieux... Je sortis la flasque du sac, là c'était de l'inconscience totale.
Tu te rends comptes au moins? Conduire en ayant bu de l'alcool surtout que tu en as déjà profité tout à l'heure! Que tu veuilles boire c'est ton problème, mais te mettre en danger, alors là non! Nous mettre en danger tous les deux! Je me doutais que tu me cachais quelque chose!
J'étais déçu, je ne la pensais pas aussi irresponsable que ça... Je lui dis, sans la regarder, un peu plus calme: Descends, je vais prendre le volant, tu m'indiqueras la route.

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Je sentais qu'elle s'éloignait de moi, encore... Je ne savais vraiment pas comment m'y prendre avec Louise, un pas en avant et deux pas à reculons... Je savais que j'étais trop oppressant avec elle, mais je ne pouvais pas faire autrement, j'avais toujours eu l'habitude d'être très protecteur avec elle, sauf qu'avant on se voyait très rarement lors de soirées. Aujourd'hui, on passait toute la journée ensemble, et d'autres lignes rentraient en compte depuis la veille au soir... J'étais ce genre de personnes têtu et qui n'en démord pas, je n'allais pas la lâcher c'est clair. Alors qu'elle venait d'aller aux toilettes, il était maintenant temps d'aller au restaurant, c'était d'ailleurs Louise qui avait proposé un nom de resto. Maintenant qu'elle m'en avait parlé, je commençais à ressentir la faim. Nous étions à quelques pas de la voiture, je posais alors la question fatidique à savoir qui de nous deux prendrait le volant. Sans que ça ne m'étonne, Louise accepta de nous conduire jusqu'au restaurant, ça ne me dérangeait pas plus que ça. J'avais confiance en elle, et je ne pensais pas une seconde qu'elle aurait pu faire quoique ce soit qui puisse nous mettre en danger tous les deux. Et en plus ça avait l'air de vraiment lui faire plaisir. Alors sans contestation de ma part, je m'installa à côté d'elle, content qu'elle soit aussi enjouée. Dans un espace aussi restreint que la voiture, les choses étaient différentes... J'avais l'impression qu'il y avait de l'alcool dans l'air, je me pencha et bougea le sac de Louise pour voir que la flasque d'alcool que j'avais déposé était toujours là et n'avait pas l'air d'avoir été renversé. Je releva la tête vers Louise qui semblait prête à s'en aller, je baissa le son de la radio, et lui dis:
Non, non, attends, tu as bu de l'alcool, Louise?
Si c'était le cas, ça n'allait pas le faire... De nouveau, je me pencha vers l'avant, voyant une seconde flasque sortir du sac de Louise. Je comprenais mieux... Je sortis la flasque du sac, là c'était de l'inconscience totale.
Tu te rends comptes au moins? Conduire en ayant bu de l'alcool surtout que tu en as déjà profité tout à l'heure! Que tu veuilles boire c'est ton problème, mais te mettre en danger, alors là non! Nous mettre en danger tous les deux! Je me doutais que tu me cachais quelque chose!
J'étais déçu, je ne la pensais pas aussi irresponsable que ça... Je lui dis, sans la regarder, un peu plus calme: Descends, je vais prendre le volant, tu m'indiqueras la route.

[vos messages]

À première vue, il n’avait pas vu que j’avais encore bu. Cela me faisait plaisir de pouvoir conduire. J’avais déjà tendance à rouler comme une déjantée mais alors, un verre d’alcool dans le nez, c’était encore pire. Autant vous dire que je n’avais pas vraiment l’esprit à réfléchir. Je m’étais donc mise au volant machinalement, par habitude. Aymeric semblait tout à coup différent. La question fatidique arriva alors. « Non, bien sûr que non ! Je n’ai rien bu. ». J’avais un petit sourire en coin mais je ne voulais pas lui avouer ma faiblesse. Là, je n’étais pas maitrisable, je le savais. J’étais capable de beaucoup de choses. Mais je vis rapidement son regard tourner vers mon sac. Il avait alors vu ma deuxième flasque. S’il me la confisquait, Dieu savait de quoi j’étais capable. Je n’en avais pas de troisième avec moi. Les autres étaient à la maison. Il ne devait vraiment pas toutes les prendre. Apparemment, il ne voulait pas me mettre en danger. « Mais, je suis en état de conduire, Aym’ ! ». J’essayais alors de toucher le bout de mon nez avec mon doigt. Ce fut un exercice assez périlleux mais j’y étais arrivée. Il fallait y croire, c’était tout. « Et puis, je ne bois jamais ! ». Je ne m’énervais pas encore. L’alcool me rendait anormalement calme ces temps – ci. Était – ce la présence d’Aymeric qui changeait tout cela ? « Et je ne vais pas me mettre en danger. Je me gère. ». Je ne me gérais pas du tout, à vrai dire. J’étais perdue dans ce monde. Cela m’avait touché lorsqu’il me dit que j’allais NOUS mettre en danger. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. C’était la phrase qu’il fallait, j’allais lui laisser le volant. Je descendis alors de la voiture. Je m’asseyais sur le siège passager et attrapais ma flasque. Je bus la moitié de ce qu’il restait. Oh, je savais qu’il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour me la reprendre. J’avais fait ma dialyse aujourd’hui. J’étais donc encore plus faible que les autres jours et l’alcool était vraiment une très mauvaise idée vu mon état. Il pouvait y avoir des effets secondaires. Je me doutais qu’ils ne tarderaient pas à arriver.

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À première vue, il n’avait pas vu que j’avais encore bu. Cela me faisait plaisir de pouvoir conduire. J’avais déjà tendance à rouler comme une déjantée mais alors, un verre d’alcool dans le nez, c’était encore pire. Autant vous dire que je n’avais pas vraiment l’esprit à réfléchir. Je m’étais donc mise au volant machinalement, par habitude. Aymeric semblait tout à coup différent. La question fatidique arriva alors. « Non, bien sûr que non ! Je n’ai rien bu. ». J’avais un petit sourire en coin mais je ne voulais pas lui avouer ma faiblesse. Là, je n’étais pas maitrisable, je le savais. J’étais capable de beaucoup de choses. Mais je vis rapidement son regard tourner vers mon sac. Il avait alors vu ma deuxième flasque. S’il me la confisquait, Dieu savait de quoi j’étais capable. Je n’en avais pas de troisième avec moi. Les autres étaient à la maison. Il ne devait vraiment pas toutes les prendre. Apparemment, il ne voulait pas me mettre en danger. « Mais, je suis en état de conduire, Aym’ ! ». J’essayais alors de toucher le bout de mon nez avec mon doigt. Ce fut un exercice assez périlleux mais j’y étais arrivée. Il fallait y croire, c’était tout. « Et puis, je ne bois jamais ! ». Je ne m’énervais pas encore. L’alcool me rendait anormalement calme ces temps – ci. Était – ce la présence d’Aymeric qui changeait tout cela ? « Et je ne vais pas me mettre en danger. Je me gère. ». Je ne me gérais pas du tout, à vrai dire. J’étais perdue dans ce monde. Cela m’avait touché lorsqu’il me dit que j’allais NOUS mettre en danger. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose. C’était la phrase qu’il fallait, j’allais lui laisser le volant. Je descendis alors de la voiture. Je m’asseyais sur le siège passager et attrapais ma flasque. Je bus la moitié de ce qu’il restait. Oh, je savais qu’il ne lui faudrait pas beaucoup de temps pour me la reprendre. J’avais fait ma dialyse aujourd’hui. J’étais donc encore plus faible que les autres jours et l’alcool était vraiment une très mauvaise idée vu mon état. Il pouvait y avoir des effets secondaires. Je me doutais qu’ils ne tarderaient pas à arriver.

[vos messages]

Une page se tourne...

Et en plus, elle me contredisait, elle me mentait même en disant que non, elle n'avait rien bu. Pourtant ce que j'avais trouvé dans son sac démontrait le contraire. Elle avait certainement pensé réussir à me duper, mais j'étais certain de moi sur ce coup là, et même avant de trouver la deuxième flasque. Cet odeur d'alcool ne pouvait venir que de Louise. C'était son choix de boire, elle avait vraiment l'air d'en être dépendante d'ailleurs... Mais elle n'avait pas le droit de se mettre en danger ou de réussir à se faire arrêter par les autorités et risquer gros notamment pour son travail. Elle m'assurait être capable de conduire, et pourtant elle démontrait plutôt le contraire... Elle ne gérait rien du tout. Je ne répondais rien du tout, j'avais déjà tout dis de ce que j'avais dans le cœur. Je pensais de nouveau qu'elle contesterait, je fus surpris de voir qu'en réalité, elle finit par se lever et par échanger sa place avec la mienne. Par contre, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne la flasque à nouveau pour la boire d'une traite. Je ne savais plus comment réagir avec Louise, elle arrivait à me faire perdre très vite patience. Et je n'arrivais plus à réfléchir correctement dans mes façons d'agir, elle était la seule à réussir à me mettre dans tous ses états... Je pense qu'il était temps de se rendre à l'évidence. Je lui pris des mains la flasque, non franchement, je confirme elle était la seule à réussir à me rendre aussi irritable. Et tant que ça n'irait pas mieux, je ne serais qu'un peu plus protecteur avec elle.
Mais tu es folle? Ce n'est pas une raison pour boire à nouveau! Tu te gâches la santé et ta vie! Toi qui veut fonder une famille, tu crois vraiment que ça sera possible? Tu ne cesses de te mettre en danger constamment... Je ne sais plus quoi faire ni dire...
Ça m'insupportait vraiment de la voir comme ça, elle avait l'air d'être accro. Ce restaurant n'était peut être pas une si bonne idée tout compte fait... J'avais envie de sortir et de prendre l'air, je n'avais même plus envie de manger, j'étais... J'étais en colère. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit, et j'avais l'impression qu'elle ne voulait pas que je l'aide. Je me sentais totalement impuissant... Il fallait être réaliste, les sentiments que je ressentais pour Louise étaient bien plus forts que je ne le pensais, à vrai dire je ne pensais pas en avoir non plus. C'est sûrement ce qui avait le don de me rendre fou. Je me pencha pour prendre la deuxième flasque qui était toujours à ses pieds, je la regarda, et lui dis calmement:
Je pense que tu as assez bu pour aujourd'hui, à moins que tu veuilles te rendre malade? Je ne sais même pas si ça vaut encore la peine d'aller au restaurant...

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Une page se tourne...

Et en plus, elle me contredisait, elle me mentait même en disant que non, elle n'avait rien bu. Pourtant ce que j'avais trouvé dans son sac démontrait le contraire. Elle avait certainement pensé réussir à me duper, mais j'étais certain de moi sur ce coup là, et même avant de trouver la deuxième flasque. Cet odeur d'alcool ne pouvait venir que de Louise. C'était son choix de boire, elle avait vraiment l'air d'en être dépendante d'ailleurs... Mais elle n'avait pas le droit de se mettre en danger ou de réussir à se faire arrêter par les autorités et risquer gros notamment pour son travail. Elle m'assurait être capable de conduire, et pourtant elle démontrait plutôt le contraire... Elle ne gérait rien du tout. Je ne répondais rien du tout, j'avais déjà tout dis de ce que j'avais dans le cœur. Je pensais de nouveau qu'elle contesterait, je fus surpris de voir qu'en réalité, elle finit par se lever et par échanger sa place avec la mienne. Par contre, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne la flasque à nouveau pour la boire d'une traite. Je ne savais plus comment réagir avec Louise, elle arrivait à me faire perdre très vite patience. Et je n'arrivais plus à réfléchir correctement dans mes façons d'agir, elle était la seule à réussir à me mettre dans tous ses états... Je pense qu'il était temps de se rendre à l'évidence. Je lui pris des mains la flasque, non franchement, je confirme elle était la seule à réussir à me rendre aussi irritable. Et tant que ça n'irait pas mieux, je ne serais qu'un peu plus protecteur avec elle.
Mais tu es folle? Ce n'est pas une raison pour boire à nouveau! Tu te gâches la santé et ta vie! Toi qui veut fonder une famille, tu crois vraiment que ça sera possible? Tu ne cesses de te mettre en danger constamment... Je ne sais plus quoi faire ni dire...
Ça m'insupportait vraiment de la voir comme ça, elle avait l'air d'être accro. Ce restaurant n'était peut être pas une si bonne idée tout compte fait... J'avais envie de sortir et de prendre l'air, je n'avais même plus envie de manger, j'étais... J'étais en colère. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique ce soit, et j'avais l'impression qu'elle ne voulait pas que je l'aide. Je me sentais totalement impuissant... Il fallait être réaliste, les sentiments que je ressentais pour Louise étaient bien plus forts que je ne le pensais, à vrai dire je ne pensais pas en avoir non plus. C'est sûrement ce qui avait le don de me rendre fou. Je me pencha pour prendre la deuxième flasque qui était toujours à ses pieds, je la regarda, et lui dis calmement:
Je pense que tu as assez bu pour aujourd'hui, à moins que tu veuilles te rendre malade? Je ne sais même pas si ça vaut encore la peine d'aller au restaurant...

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Je l’écoutais alors déblatérer ses belles paroles. La vie devait être facile pour lui. Apparemment, tout lui avait toujours souri. Ce qui était vraiment très loin d’être mon cas. « Mais pourquoi dis – tu que je ne cesse de me mettre en danger ? ». Je sentais les effets de l’alcool se mélanger aux médicaments. La fatigue se faisait sentir. Je me sentais sur un petit nuage de coton. Ma tension diminuait. Je prenais un médicament contre l’hypertension. Ma tête tournait, j’avais un peu de mal. Je pris donc une bonne respiration et quelques secondes afin de pouvoir me contrôler à nouveau. « Tu n’as rien à dire ni rien à faire ! ». Je m’emportais un petit peu. Ma bouche parlait toute seule, je n’avais pas le temps de réfléchir que je lui répondais déjà. Je perdais complètement les pédales. Je voyais Aymeric s’énerver, prendre sur lui. Il semblait avoir beaucoup de difficultés à me gérer mais il était toujours là. Et cela tenait du miracle. Je savais qu’il ne m’abandonnerait pas. Mais d’autres personnes seraient déjà parties depuis longtemps, me laissant comme cela, toute seule. Il me prit alors la deuxième flasque. Je n’en avais plus ici. Et là, il allait avoir mon regard noir et tout ce qui s’ensuit. « Rends – moi ma flasque ! ». Je parlais bien plus fort que d’habitude. Il me la fallait. Mon regard était si noir. Il ne m’avait certainement jamais vue dans cet état. « Aym’, j’en ai besoin ! Rends la moi. ». J’avais pris un ton plus calme.
« Tu ne veux pas aller au restaurant avec moi ? Je te fais honte? ». J’entrais alors dans une colère rouge. Ni une ni deux, je pris mon sac et ouvris la portière. Je voulais prendre l’air, je devais faire autre chose. Une fois la portière claquée, il ne me fallut pas deux pas pour tomber sur le sol, tête la première. L’alcool mélangé aux médicaments faisait que j’avais eu une chute de tension ainsi qu’une chute. C’était les risques. Je devais les assumer. Je n’arrivais pas à me relever. Quelque chose m’en empêchait.

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Je l’écoutais alors déblatérer ses belles paroles. La vie devait être facile pour lui. Apparemment, tout lui avait toujours souri. Ce qui était vraiment très loin d’être mon cas. « Mais pourquoi dis – tu que je ne cesse de me mettre en danger ? ». Je sentais les effets de l’alcool se mélanger aux médicaments. La fatigue se faisait sentir. Je me sentais sur un petit nuage de coton. Ma tension diminuait. Je prenais un médicament contre l’hypertension. Ma tête tournait, j’avais un peu de mal. Je pris donc une bonne respiration et quelques secondes afin de pouvoir me contrôler à nouveau. « Tu n’as rien à dire ni rien à faire ! ». Je m’emportais un petit peu. Ma bouche parlait toute seule, je n’avais pas le temps de réfléchir que je lui répondais déjà. Je perdais complètement les pédales. Je voyais Aymeric s’énerver, prendre sur lui. Il semblait avoir beaucoup de difficultés à me gérer mais il était toujours là. Et cela tenait du miracle. Je savais qu’il ne m’abandonnerait pas. Mais d’autres personnes seraient déjà parties depuis longtemps, me laissant comme cela, toute seule. Il me prit alors la deuxième flasque. Je n’en avais plus ici. Et là, il allait avoir mon regard noir et tout ce qui s’ensuit. « Rends – moi ma flasque ! ». Je parlais bien plus fort que d’habitude. Il me la fallait. Mon regard était si noir. Il ne m’avait certainement jamais vue dans cet état. « Aym’, j’en ai besoin ! Rends la moi. ». J’avais pris un ton plus calme.
« Tu ne veux pas aller au restaurant avec moi ? Je te fais honte? ». J’entrais alors dans une colère rouge. Ni une ni deux, je pris mon sac et ouvris la portière. Je voulais prendre l’air, je devais faire autre chose. Une fois la portière claquée, il ne me fallut pas deux pas pour tomber sur le sol, tête la première. L’alcool mélangé aux médicaments faisait que j’avais eu une chute de tension ainsi qu’une chute. C’était les risques. Je devais les assumer. Je n’arrivais pas à me relever. Quelque chose m’en empêchait.

[vos messages]

Une page se tourne...

C'est vrai qu'en comparaison mes problèmes étaient beaucoup moins graves et importants que ceux qu'elle avait. Nos vies étaient incomparables... Pourquoi? Mais parce que j'avais peur pour elle, et que je tenais énormément à elle.
Regarde les choses en face, tu prends des médicaments et tu bois de l'alcool, et tu vas conduire, c'est pas te mettre en danger ça? Je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quelque chose, tu peux comprendre ça?
Je regardais droit devant moi, la regarder m'arracher le cœur. Elle semblait s'énerver peu à peu, je la sentais prendre de grandes respirations. C'était certain que je ne la laisserais pas, même si ma tension ne cessait de monter. Il faut avouer que l'on s'était beaucoup disputé en quelques heures. Lorsque je pris sa deuxième flasque, elle semblait vraiment voir rouge, et m'ordonna de lui rendre sa flasque. Ce qui était tout à fait hors de question, d'ailleurs je comptais aller les jeter, et elle ne pourrait pas m'en empêcher. Je ne savais pas qu'elle allait réagir comme ça, mais je ne cédais pas pour autant.
Non, tu n'en as pas besoin, c'est l'impression que tu as mais tu as déjà assez bu. Je ne te les rendrais pas.
La colère était passée, enfin du moins pour moi. J'étais de nouveau très calme, il ne fallait pas que je la lâche maintenant. Et là, elle me parlait du restaurant... Elle comprenait tout dans son sens, je soupira avant de lui répondre:
Pourquoi j'aurais honte de toi? Je n'ai pas dis ça... Tu n'as juste pas l'air dans ton assiette, alors si il faut, on rentre chez toi et tu te reposes... Mais si tu te sens d'attaque, allons-y.
Elle ne prit qu'à peine le temps d'entendre ce que je disais, elle était tellement aveuglée par la colère qu'elle sortit de l'auto sans dire un mot. Mais rapidement, je sortis à mon tour, elle venait de chuter. Je m'agenouilla près d'elle pour voir si elle allait bien. Sa tête semblait avoir claquer par terre, je ne me posais pas de questions. J'étais paniqué, parce que ça pourrait être grave, et pourtant il fallait que je me calme, au risque de faire pire que mieux. Je pris la main de Louise, et lui dis:
Louise, tu m'entends? Tu as mal quelque part?
Je ne cherchais même pas à comprendre les causes pour le moment, tout ce que je voulais savoir c'est si elle allait bien ou non.

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Une page se tourne...

C'est vrai qu'en comparaison mes problèmes étaient beaucoup moins graves et importants que ceux qu'elle avait. Nos vies étaient incomparables... Pourquoi? Mais parce que j'avais peur pour elle, et que je tenais énormément à elle.
Regarde les choses en face, tu prends des médicaments et tu bois de l'alcool, et tu vas conduire, c'est pas te mettre en danger ça? Je ne tiens pas à ce qu'il t'arrive quelque chose, tu peux comprendre ça?
Je regardais droit devant moi, la regarder m'arracher le cœur. Elle semblait s'énerver peu à peu, je la sentais prendre de grandes respirations. C'était certain que je ne la laisserais pas, même si ma tension ne cessait de monter. Il faut avouer que l'on s'était beaucoup disputé en quelques heures. Lorsque je pris sa deuxième flasque, elle semblait vraiment voir rouge, et m'ordonna de lui rendre sa flasque. Ce qui était tout à fait hors de question, d'ailleurs je comptais aller les jeter, et elle ne pourrait pas m'en empêcher. Je ne savais pas qu'elle allait réagir comme ça, mais je ne cédais pas pour autant.
Non, tu n'en as pas besoin, c'est l'impression que tu as mais tu as déjà assez bu. Je ne te les rendrais pas.
La colère était passée, enfin du moins pour moi. J'étais de nouveau très calme, il ne fallait pas que je la lâche maintenant. Et là, elle me parlait du restaurant... Elle comprenait tout dans son sens, je soupira avant de lui répondre:
Pourquoi j'aurais honte de toi? Je n'ai pas dis ça... Tu n'as juste pas l'air dans ton assiette, alors si il faut, on rentre chez toi et tu te reposes... Mais si tu te sens d'attaque, allons-y.
Elle ne prit qu'à peine le temps d'entendre ce que je disais, elle était tellement aveuglée par la colère qu'elle sortit de l'auto sans dire un mot. Mais rapidement, je sortis à mon tour, elle venait de chuter. Je m'agenouilla près d'elle pour voir si elle allait bien. Sa tête semblait avoir claquer par terre, je ne me posais pas de questions. J'étais paniqué, parce que ça pourrait être grave, et pourtant il fallait que je me calme, au risque de faire pire que mieux. Je pris la main de Louise, et lui dis:
Louise, tu m'entends? Tu as mal quelque part?
Je ne cherchais même pas à comprendre les causes pour le moment, tout ce que je voulais savoir c'est si elle allait bien ou non.

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Je l’écoutais alors. Aymeric était calme dans presque toutes les situations. Je ne savais vraiment pas comment il faisait. Je l’admirais pour cela. Oui oui, je l’admirais aussi pour tellement d’autres choses. Il était unique et savait toujours réagir dans n’importe quelle situation. Son métier lui correspondait tellement bien… « Mais je l’ai déjà fait ! Je suis toujours en vie, je suis toujours là. ». Oh, je ne suis pas sûre que lui avouer que j’avais déjà fait ce genre de choses l’amuse… « Enfin, sans les médicaments. ». Son dernier bout de phrase me faisait réfléchir. Il ne voulait pas que quelque chose m’arrive ? Je n’arrivais pas à le comprendre. Il tenait donc autant à moi que cela ? « Mais pourquoi ? Que veux – tu qu’il m’arrive ? ». Ces temps – ci, j’avais un comportement auto destructeur. Comme hier, aujourd’hui, j’avais de la chance de l’avoir à mes côtés. Il était mon ange gardien, mon protecteur. J’avais l’impression que rien ne pourrait m’arriver tant qu’il était à mes côtés.
Aymeric ne voulait vraiment pas me les rendre. « Non, je n’en ai pas assez bu. Rends – les moi ! ». Je savais que je pouvais devenir violente mais je prenais tellement sur moi. J’avais envie de frapper, de me battre. Mais je ne voulais pas le faire contre lui. Il ne le méritait pas. Mais tout cela passait dans mon regard. Il devait certainement le sentir. J’étais tellement énervée. « Aym’, rends – les moi ! S’il – te – plaît ! ». Je me doutais qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Mais j’espérais tout de même parce que l’espoir fait vivre…
J’avais à peine entendu sa réponse que j’étais sortie de la voiture. Je voulais de l’air, cela ne pouvait que me faire du bien. Mais j’étais assez rapidement tombée, tête la première. J’avais perdu connaissance un petit peu moins d’une minute. J’avais vraiment très mal la tête. J’ouvris doucement les yeux. « Ma tête… ». La lumière m’éblouissait. C’était dur, vraiment. J’essayais alors de me relever. Je ne voulais pas être le centre de l’attention et encore moins me retrouver à l’hôpital. Il en était hors de question ! Cependant, je n’y arrivais pas, je relevais à peine mon cou qu’une douleur vint assez fortement.

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Je l’écoutais alors. Aymeric était calme dans presque toutes les situations. Je ne savais vraiment pas comment il faisait. Je l’admirais pour cela. Oui oui, je l’admirais aussi pour tellement d’autres choses. Il était unique et savait toujours réagir dans n’importe quelle situation. Son métier lui correspondait tellement bien… « Mais je l’ai déjà fait ! Je suis toujours en vie, je suis toujours là. ». Oh, je ne suis pas sûre que lui avouer que j’avais déjà fait ce genre de choses l’amuse… « Enfin, sans les médicaments. ». Son dernier bout de phrase me faisait réfléchir. Il ne voulait pas que quelque chose m’arrive ? Je n’arrivais pas à le comprendre. Il tenait donc autant à moi que cela ? « Mais pourquoi ? Que veux – tu qu’il m’arrive ? ». Ces temps – ci, j’avais un comportement auto destructeur. Comme hier, aujourd’hui, j’avais de la chance de l’avoir à mes côtés. Il était mon ange gardien, mon protecteur. J’avais l’impression que rien ne pourrait m’arriver tant qu’il était à mes côtés.
Aymeric ne voulait vraiment pas me les rendre. « Non, je n’en ai pas assez bu. Rends – les moi ! ». Je savais que je pouvais devenir violente mais je prenais tellement sur moi. J’avais envie de frapper, de me battre. Mais je ne voulais pas le faire contre lui. Il ne le méritait pas. Mais tout cela passait dans mon regard. Il devait certainement le sentir. J’étais tellement énervée. « Aym’, rends – les moi ! S’il – te – plaît ! ». Je me doutais qu’il ne lâcherait pas l’affaire. Mais j’espérais tout de même parce que l’espoir fait vivre…
J’avais à peine entendu sa réponse que j’étais sortie de la voiture. Je voulais de l’air, cela ne pouvait que me faire du bien. Mais j’étais assez rapidement tombée, tête la première. J’avais perdu connaissance un petit peu moins d’une minute. J’avais vraiment très mal la tête. J’ouvris doucement les yeux. « Ma tête… ». La lumière m’éblouissait. C’était dur, vraiment. J’essayais alors de me relever. Je ne voulais pas être le centre de l’attention et encore moins me retrouver à l’hôpital. Il en était hors de question ! Cependant, je n’y arrivais pas, je relevais à peine mon cou qu’une douleur vint assez fortement.

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Une page se tourne...

En effet, ça ne m'amusait pas du tout de savoir qu'elle avait l'habitude de conduire dans cet état, elle ne devait pas beaucoup tenir à sa vie pour faire ce genre de choses. Je n'arrivais pas à la comprendre, c'est vrai que sa vie était loin d'être simple, elle ne semblait pas vouloir se battre pour ça...
Pour le moment... Ce n'est pas une bonne idée de jouer avec sa vie, volontairement en plus. Tu n'as pas de raison de vivre? Parce que même avant le décès de tes parents, tu le faisais déjà, je suppose... Il peut t'arriver énormément de choses, mais là tu cherches les ennuis, tu pourrais te retrouver à l'hôpital ou j'en sais rien encore...
Je peux comprendre qu'elle veuille profiter de la vie, moi aussi je bois de l'alcool, mais j'évitais de prendre la route dans ces cas là. Louise en était vraiment aux extrêmes, je n'imaginais pas que les choses étaient graves à ce point là. Elle avait vraiment l'air furax, mais peu importe, elle n'aurait plus ses fichues flasques de l'après-midi, elle se rendait malade pour ça en plus. Elle insistait pour que je lui rend, limite me suppliant pour les récupérer. Même si ça me faisait mal de la voir comme ça, je ne craquerais pas.
N'insiste-pas, tu ne les auras plus de la journée. Terminé.
Elle risquait de m'en vouloir à nouveau, mais je commençais à avoir l'habitude, on s'était pris le bec pour pas mal de choses ces derniers temps. On ne pouvait rien y faire, on retournait forcément l'un vers l'autre. Mais rapidement, mes pensées s'embrouillèrent, j'étais médecin et pourtant j'avais l'impression de ne plus me souvenir des "règles" de premier secours. Comme ci, j'avais perdu la mémoire... En plus de ça, elle ne me répondait pas, et semblait inconsciente. Je la vis alors ouvrir ses yeux doucement, et je crus comprendre qu'elle avait mal à la tête... Ce n'était pas la peine, elle avait l'air vraiment mal en point. Je me saisis de mon téléphone mobile pour saisir le numéro des urgences. Un mal de tête pouvait être grave, et pas question de risquer sa vie. En attendant qu'il arrive, je suis resté près d'elle, lui tenant sa main, je me sentais mal à l'aise, et totalement perdu.
Louise, des médecins sont sur la route...
Je me doutais qu'elle n'approuverait pas, mais nous n'avions pas le choix, je ne voulais pas risquer un traumatisme crânien, aussi bénin qu'il soit.

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En effet, ça ne m'amusait pas du tout de savoir qu'elle avait l'habitude de conduire dans cet état, elle ne devait pas beaucoup tenir à sa vie pour faire ce genre de choses. Je n'arrivais pas à la comprendre, c'est vrai que sa vie était loin d'être simple, elle ne semblait pas vouloir se battre pour ça...
Pour le moment... Ce n'est pas une bonne idée de jouer avec sa vie, volontairement en plus. Tu n'as pas de raison de vivre? Parce que même avant le décès de tes parents, tu le faisais déjà, je suppose... Il peut t'arriver énormément de choses, mais là tu cherches les ennuis, tu pourrais te retrouver à l'hôpital ou j'en sais rien encore...
Je peux comprendre qu'elle veuille profiter de la vie, moi aussi je bois de l'alcool, mais j'évitais de prendre la route dans ces cas là. Louise en était vraiment aux extrêmes, je n'imaginais pas que les choses étaient graves à ce point là. Elle avait vraiment l'air furax, mais peu importe, elle n'aurait plus ses fichues flasques de l'après-midi, elle se rendait malade pour ça en plus. Elle insistait pour que je lui rend, limite me suppliant pour les récupérer. Même si ça me faisait mal de la voir comme ça, je ne craquerais pas.
N'insiste-pas, tu ne les auras plus de la journée. Terminé.
Elle risquait de m'en vouloir à nouveau, mais je commençais à avoir l'habitude, on s'était pris le bec pour pas mal de choses ces derniers temps. On ne pouvait rien y faire, on retournait forcément l'un vers l'autre. Mais rapidement, mes pensées s'embrouillèrent, j'étais médecin et pourtant j'avais l'impression de ne plus me souvenir des "règles" de premier secours. Comme ci, j'avais perdu la mémoire... En plus de ça, elle ne me répondait pas, et semblait inconsciente. Je la vis alors ouvrir ses yeux doucement, et je crus comprendre qu'elle avait mal à la tête... Ce n'était pas la peine, elle avait l'air vraiment mal en point. Je me saisis de mon téléphone mobile pour saisir le numéro des urgences. Un mal de tête pouvait être grave, et pas question de risquer sa vie. En attendant qu'il arrive, je suis resté près d'elle, lui tenant sa main, je me sentais mal à l'aise, et totalement perdu.
Louise, des médecins sont sur la route...
Je me doutais qu'elle n'approuverait pas, mais nous n'avions pas le choix, je ne voulais pas risquer un traumatisme crânien, aussi bénin qu'il soit.

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Aymeric me faisait la morale. Je pense qu’il essayait de me comprendre. Mais il était assez difficile de le faire. « Tu veux savoir qu’elle est ma seule raison de vivre ? ». Oui, j’allais le lui avouer. L’alcool me faisait dire la vérité. Autrement, je n’en aurais jamais été capable. « C’est toi ! Tu es ma seule raison de vivre. Mais je suis en train de tout foutre en l’air. Parce que je n’y arrive pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas parler de mes sentiments, je ne sais pas comment te le dire. Et je m’enfonce de plus en plus dans ce trou. ». Quitte à dire la vérité… Là, c’était fait. Je me sentais libérée d’un poids énorme. Aymeric n’avait pas eu le temps de me répondre. La colère me montait. Il avait mes deux flasques et refusait de me les donner. Je détestais cela. Jamais personne ne m’en avait empêché. Je n’en avais réellement pas l’habitude. « Non, pas terminé ! Mes flasques, ce sont les miennes ! Je fais ce que je veux et quand je le veux. ». Je tapais alors dans le tableau de bord. Il fallait bien que ma colère passe quelque part. Habituellement, quand j’étais dans cet état – là, je courais. Je mettais ma paire de baskets, mon Iphone pour écouter de la musique et je courais, tout simplement.
J’étais toujours sur le sol. Je n’arrivais pas à me relever. Il était impossible pour moi de le faire. Quelque chose m’en empêchait. Cependant, j’entendais très bien les mots d’Aymeric. Il avait appelé les urgences, des médecins étaient sur le chemin. « Aym’, il en est hors de question ! ». Il allait apprendre pour ma maladie. Mais je ne le voulais pas. Il ne pouvait pas l’apprendre, pas comme ça. Nous étions tous les deux médecins. Nous avions faits les études pour. « Il me faut juste quelques minutes mais je vais y arriver toute seule. ». Et puis, dès qu’une ambulance venait, il fallait que le patient passe par la case hôpital. Et très sérieusement, il était hors de question que je sois dans cet état dans mon lieu de travail. « Ecoute, je veux bien te dire les gestes. Je veux bien te dire comment il faut faire pour voir si tout va bien pour moi. Mais s’il – te – plaît, pas de médecins. ». Mon mal de tête s’accentuait de plus en plus. Je me sentais divaguer. Il fallait qu’il me parle, qu’il me tienne éveillée.

[Date d'inscription]

Aymeric me faisait la morale. Je pense qu’il essayait de me comprendre. Mais il était assez difficile de le faire. « Tu veux savoir qu’elle est ma seule raison de vivre ? ». Oui, j’allais le lui avouer. L’alcool me faisait dire la vérité. Autrement, je n’en aurais jamais été capable. « C’est toi ! Tu es ma seule raison de vivre. Mais je suis en train de tout foutre en l’air. Parce que je n’y arrive pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas parler de mes sentiments, je ne sais pas comment te le dire. Et je m’enfonce de plus en plus dans ce trou. ». Quitte à dire la vérité… Là, c’était fait. Je me sentais libérée d’un poids énorme. Aymeric n’avait pas eu le temps de me répondre. La colère me montait. Il avait mes deux flasques et refusait de me les donner. Je détestais cela. Jamais personne ne m’en avait empêché. Je n’en avais réellement pas l’habitude. « Non, pas terminé ! Mes flasques, ce sont les miennes ! Je fais ce que je veux et quand je le veux. ». Je tapais alors dans le tableau de bord. Il fallait bien que ma colère passe quelque part. Habituellement, quand j’étais dans cet état – là, je courais. Je mettais ma paire de baskets, mon Iphone pour écouter de la musique et je courais, tout simplement.
J’étais toujours sur le sol. Je n’arrivais pas à me relever. Il était impossible pour moi de le faire. Quelque chose m’en empêchait. Cependant, j’entendais très bien les mots d’Aymeric. Il avait appelé les urgences, des médecins étaient sur le chemin. « Aym’, il en est hors de question ! ». Il allait apprendre pour ma maladie. Mais je ne le voulais pas. Il ne pouvait pas l’apprendre, pas comme ça. Nous étions tous les deux médecins. Nous avions faits les études pour. « Il me faut juste quelques minutes mais je vais y arriver toute seule. ». Et puis, dès qu’une ambulance venait, il fallait que le patient passe par la case hôpital. Et très sérieusement, il était hors de question que je sois dans cet état dans mon lieu de travail. « Ecoute, je veux bien te dire les gestes. Je veux bien te dire comment il faut faire pour voir si tout va bien pour moi. Mais s’il – te – plaît, pas de médecins. ». Mon mal de tête s’accentuait de plus en plus. Je me sentais divaguer. Il fallait qu’il me parle, qu’il me tienne éveillée.

[vos messages]

Une page se tourne...

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle réponde à cette question, que j'avais posé sans penser vouloir une réponse. Et je ne m'attendais encore moins à ce qu'elle avait répondu... Moi? Je n'eus à peine le temps d'y penser et de lui répondre car on se disputait à propos de ses flasques. Même si je n'en revenais pas... Elle parlait de sentiments, je ne savais plus quoi en penser. Serions-nous dans le même cas tous les deux? Et comment elle le disait, elle s'enfonçait autant que moi d'ailleurs. Il était temps de regarder les choses en face. Mes pensées dévièrent vers les événements actuels, Louise était vraiment très en colère, et je ne me laissais pas impressionner par ses supplications. Je gardais espoir de réussir à l'aider et commencer par lui dire non à l'alcool c'était déjà un premier pas. Même si j'avais vraiment l'impression de me la mettre à dos pour la énième fois de la journée. Nous étions aussi têtus l'un que l'autre, ce qui n'était pas facile, il faut l'avouer... Elle sembla lâcher l'affaire une fois qu'elle eut taper sur le tableau de bord, je n'ajouta rien, aucune négociation n'était possible.
J'avais à peine eu le temps de poser à terre les flasques que je voyais Louise s'écrouler au sol. C'était comme ci, le monde s'était écroulé pendant une seconde, surtout qu'elle ne semblait pas m'entendre au départ. Le soulagement que j'avais ressenti lorsqu'elle avait ouvert les yeux, s'est rapidement effacé pour laisser place à la crainte. J'avais l'impression de ne plus connaître les gestes de premiers secours, dans le doute j'avais appelé les urgences. Mais comme je m'y attendais, elle n'était pas d'accord. Mais même si nous étions médecins, là où nous étions, il n'y avait aucun moyen de vérifier qu'elle allait aussi bien qu'elle le disait. Elle avait l'air super paniqué, je ne savais pas de quoi elle avait peur.
On ne pourra pas vérifier que tu n'as rien à ta tête aussi... Il vaut mieux vérifier que tout va bien, tu ne crois pas? Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette, et je m'en voudrais toute ma vie... Je suis avec toi, et je ne te laisses pas tomber.
Je serra sa main un peu plus. J'imagine bien qu'elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça... Je sentais que ça n'allait pas être simple de la convaincre.

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Une page se tourne...

Je ne m'attendais pas à ce qu'elle réponde à cette question, que j'avais posé sans penser vouloir une réponse. Et je ne m'attendais encore moins à ce qu'elle avait répondu... Moi? Je n'eus à peine le temps d'y penser et de lui répondre car on se disputait à propos de ses flasques. Même si je n'en revenais pas... Elle parlait de sentiments, je ne savais plus quoi en penser. Serions-nous dans le même cas tous les deux? Et comment elle le disait, elle s'enfonçait autant que moi d'ailleurs. Il était temps de regarder les choses en face. Mes pensées dévièrent vers les événements actuels, Louise était vraiment très en colère, et je ne me laissais pas impressionner par ses supplications. Je gardais espoir de réussir à l'aider et commencer par lui dire non à l'alcool c'était déjà un premier pas. Même si j'avais vraiment l'impression de me la mettre à dos pour la énième fois de la journée. Nous étions aussi têtus l'un que l'autre, ce qui n'était pas facile, il faut l'avouer... Elle sembla lâcher l'affaire une fois qu'elle eut taper sur le tableau de bord, je n'ajouta rien, aucune négociation n'était possible.
J'avais à peine eu le temps de poser à terre les flasques que je voyais Louise s'écrouler au sol. C'était comme ci, le monde s'était écroulé pendant une seconde, surtout qu'elle ne semblait pas m'entendre au départ. Le soulagement que j'avais ressenti lorsqu'elle avait ouvert les yeux, s'est rapidement effacé pour laisser place à la crainte. J'avais l'impression de ne plus connaître les gestes de premiers secours, dans le doute j'avais appelé les urgences. Mais comme je m'y attendais, elle n'était pas d'accord. Mais même si nous étions médecins, là où nous étions, il n'y avait aucun moyen de vérifier qu'elle allait aussi bien qu'elle le disait. Elle avait l'air super paniqué, je ne savais pas de quoi elle avait peur.
On ne pourra pas vérifier que tu n'as rien à ta tête aussi... Il vaut mieux vérifier que tout va bien, tu ne crois pas? Tu n'as vraiment pas l'air dans ton assiette, et je m'en voudrais toute ma vie... Je suis avec toi, et je ne te laisses pas tomber.
Je serra sa main un peu plus. J'imagine bien qu'elle ne voulait pas qu'on la voit comme ça... Je sentais que ça n'allait pas être simple de la convaincre.

[vos messages]

Je me doutais qu’il allait être dur de le convaincre. Je ne pouvais pas me retrouver à l’hôpital dans cet état. Ils allaient faire une analyse de sang et tomber sur un taux d’alcoolémie assez élevé. De toute façon, mon dossier ne devait pas traîner loin. Je m’étais rendue aux urgences deux semaines plus tôt. Avant, je m’y rendais assez régulièrement suite aux coups de Xavier. J’espérais tellement que Byron ne soit pas de garde. Quoi que, je pourrais lui dire que je ne veux pas que Aymeric ne sache quelque chose. « Aym’, et si mon patron me voit dans cet état ? Je le justifie comment ? Je connais des gens dans cet hôpital. Tout cela va se savoir. ». A l’hôpital, je faisais attention à mon comportement. Personne ne savait que j’avais l’habitude de boire ou encore de me droguer. Sa main était sur la mienne et cela me réconfortait tellement. J’entendais alors la sirène de l’ambulance s’approcher de nous. Il y avait de plus en plus de personnes autour de nous. Cela m’empêchait de respirer. Je ne me sentais pas bien. J’entrepris alors de respirer le plus calmement possible. Il ne fallait pas que je bouge. Parler me fatiguait énormément. J’évitais donc un maximum. Je ne savais pas si c’était l’effet de l’alcool ou le choc de ma tête sur le sol. Mais je ne voulais pas qu’Aymeric voie que je n’allais pas bien. Il devait se rassurer. Je devais le rassurer au mieux. « Aymeric, regarde – moi. ». J’attendis alors quelques secondes afin qu’il me regarde dans les yeux. « Ca va bien se passer, d’accord ? ». Je savais que je puisais dans mes réserves d’énergie pour lui parler. Mais je le cachais au mieux. Les ambulanciers arrivèrent alors. « Bonjour Monsieur ! ». Le médecin et l’infirmière avaient salué Aymeric. « Madame, que s’est – il passé ? Où avez – vous mal ? ». Je regardais alors Aymeric. Mon regard le suppliait de s’en charger, de répondre à ma place. Je mettais toute ma concentration à rester éveillée, à ne pas tomber endormie. Je ne pouvais pas. Je devais leur donner une information importante mais pas en sa présence. Il ne pouvait pas savoir. J’attendrais donc.

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Je me doutais qu’il allait être dur de le convaincre. Je ne pouvais pas me retrouver à l’hôpital dans cet état. Ils allaient faire une analyse de sang et tomber sur un taux d’alcoolémie assez élevé. De toute façon, mon dossier ne devait pas traîner loin. Je m’étais rendue aux urgences deux semaines plus tôt. Avant, je m’y rendais assez régulièrement suite aux coups de Xavier. J’espérais tellement que Byron ne soit pas de garde. Quoi que, je pourrais lui dire que je ne veux pas que Aymeric ne sache quelque chose. « Aym’, et si mon patron me voit dans cet état ? Je le justifie comment ? Je connais des gens dans cet hôpital. Tout cela va se savoir. ». A l’hôpital, je faisais attention à mon comportement. Personne ne savait que j’avais l’habitude de boire ou encore de me droguer. Sa main était sur la mienne et cela me réconfortait tellement. J’entendais alors la sirène de l’ambulance s’approcher de nous. Il y avait de plus en plus de personnes autour de nous. Cela m’empêchait de respirer. Je ne me sentais pas bien. J’entrepris alors de respirer le plus calmement possible. Il ne fallait pas que je bouge. Parler me fatiguait énormément. J’évitais donc un maximum. Je ne savais pas si c’était l’effet de l’alcool ou le choc de ma tête sur le sol. Mais je ne voulais pas qu’Aymeric voie que je n’allais pas bien. Il devait se rassurer. Je devais le rassurer au mieux. « Aymeric, regarde – moi. ». J’attendis alors quelques secondes afin qu’il me regarde dans les yeux. « Ca va bien se passer, d’accord ? ». Je savais que je puisais dans mes réserves d’énergie pour lui parler. Mais je le cachais au mieux. Les ambulanciers arrivèrent alors. « Bonjour Monsieur ! ». Le médecin et l’infirmière avaient salué Aymeric. « Madame, que s’est – il passé ? Où avez – vous mal ? ». Je regardais alors Aymeric. Mon regard le suppliait de s’en charger, de répondre à ma place. Je mettais toute ma concentration à rester éveillée, à ne pas tomber endormie. Je ne pouvais pas. Je devais leur donner une information importante mais pas en sa présence. Il ne pouvait pas savoir. J’attendrais donc.

[vos messages]

Une page se tourne...

Sa santé à mon avis était plus important, que ce que penserait les autres. Personne n'était parfait, et encore moins après les événements récents qu'avaient vécu Louise. Personnellement, je sais que si je perdais ma mère ou ma sœur, je serais complètement dévasté, et certainement que j'aurais ingurgité autant d'alcool qu'elle avait pu le faire. Mais là n'était pas la question... La santé avant tout, et je ne changeais pas d'avis sur ça non plus. J'étais plutôt coriace en affaire, c'est vrai. Je voyais bien que ça ne lui plaisait pas, elle essayait de me donner des arguments, et certes, ce n'était pas forcément agréable de voir ses collègues sachant dans quel état on est, mais il valait mieux supporter ça... Je serrais toujours sa main, et essayais de la rassurer comme je le pouvais.
C'est pas parce qu'on est médecin qu'on est parfait... Tu dis la vérité, tu as perdu tes parents, c'est compréhensible à mon avis, et puis tu n'étais pas en service, c'est le plus important.
Les ambulanciers avaient fait vite, déjà j'entendais la sirène résonner non loin de là. J'attendais avec impatience qu'ils soient là pour la prendre en charge, je m'inquiétais vraiment pour elle, surtout vu son état. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas la bouger, pas tant qu'ils n'ont pas fait tous leurs tests. D'un seul coup, elle prononça mon prénom et je tourna le regard vers elle. Louise essayait de me rassurer, alors que c'était elle qui était blessée. Je déposa un baiser sur sa main et lui dis, un sourire sur les lèvres:
Il y a intérêt à ce que ça se passe bien oui...
Et d'un seul coup, des ambulanciers furent là. Je capta le regard de Louise, qui semblait totalement épuisée, et à bout de souffle. De nouveau j'embrassa la main de Louise avant de devoir me lever pour expliquer la situation aux ambulanciers, qui l'ont alors pris en charge grâce à des brancards. Du fait que j'expliquais tout à un des ambulanciers, je n'eus même pas le temps de voir que Louise était déjà dans l'ambulance. Je les remercia, et m'apprêtais alors à rester aux côtés de Louise, mais avant même que je monte, le même ambulancier me refusa l'accès.
Quel lien? Vous ne me laissez pas monter à cause de ça... Parce que je n'ai pas de lien avec elle, mais depuis quand c'est interdit?
Alors ça c'était la meilleure, je refusais de la laisser, je lui avais promis de rester avec elle et je tiendrais ma promesse. L'ambulancier me regardait bêtement, ça me mettait en colère... Ils n'avaient pas beaucoup de temps, il fallait trouver que je trouve quelque chose.
Je suis son... Son petit-ami.
Voyant que j'insistais lourdement, il finit par me laisser monter. Le voyage me paraissait long, j'avais repris la main de Louise, tandis que l'ambulancier s'activait autour de la jeune femme.

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Une page se tourne...

Sa santé à mon avis était plus important, que ce que penserait les autres. Personne n'était parfait, et encore moins après les événements récents qu'avaient vécu Louise. Personnellement, je sais que si je perdais ma mère ou ma sœur, je serais complètement dévasté, et certainement que j'aurais ingurgité autant d'alcool qu'elle avait pu le faire. Mais là n'était pas la question... La santé avant tout, et je ne changeais pas d'avis sur ça non plus. J'étais plutôt coriace en affaire, c'est vrai. Je voyais bien que ça ne lui plaisait pas, elle essayait de me donner des arguments, et certes, ce n'était pas forcément agréable de voir ses collègues sachant dans quel état on est, mais il valait mieux supporter ça... Je serrais toujours sa main, et essayais de la rassurer comme je le pouvais.
C'est pas parce qu'on est médecin qu'on est parfait... Tu dis la vérité, tu as perdu tes parents, c'est compréhensible à mon avis, et puis tu n'étais pas en service, c'est le plus important.
Les ambulanciers avaient fait vite, déjà j'entendais la sirène résonner non loin de là. J'attendais avec impatience qu'ils soient là pour la prendre en charge, je m'inquiétais vraiment pour elle, surtout vu son état. J'aurais tant voulu la prendre dans mes bras, mais je ne pouvais pas la bouger, pas tant qu'ils n'ont pas fait tous leurs tests. D'un seul coup, elle prononça mon prénom et je tourna le regard vers elle. Louise essayait de me rassurer, alors que c'était elle qui était blessée. Je déposa un baiser sur sa main et lui dis, un sourire sur les lèvres:
Il y a intérêt à ce que ça se passe bien oui...
Et d'un seul coup, des ambulanciers furent là. Je capta le regard de Louise, qui semblait totalement épuisée, et à bout de souffle. De nouveau j'embrassa la main de Louise avant de devoir me lever pour expliquer la situation aux ambulanciers, qui l'ont alors pris en charge grâce à des brancards. Du fait que j'expliquais tout à un des ambulanciers, je n'eus même pas le temps de voir que Louise était déjà dans l'ambulance. Je les remercia, et m'apprêtais alors à rester aux côtés de Louise, mais avant même que je monte, le même ambulancier me refusa l'accès.
Quel lien? Vous ne me laissez pas monter à cause de ça... Parce que je n'ai pas de lien avec elle, mais depuis quand c'est interdit?
Alors ça c'était la meilleure, je refusais de la laisser, je lui avais promis de rester avec elle et je tiendrais ma promesse. L'ambulancier me regardait bêtement, ça me mettait en colère... Ils n'avaient pas beaucoup de temps, il fallait trouver que je trouve quelque chose.
Je suis son... Son petit-ami.
Voyant que j'insistais lourdement, il finit par me laisser monter. Le voyage me paraissait long, j'avais repris la main de Louise, tandis que l'ambulancier s'activait autour de la jeune femme.

[vos messages]

Je l’écoutais alors. Il tenait à ce que je voie un médecin. De toute façon, je n’étais pas en état de bouger. Je ne savais donc pas partir pour refuser de me faire soigner. J’étais là, allongée sur le sol, totalement impuissante. « Oui, tu dois avoir raison. ». Je lui souris alors. Personne ne connaissait mon état de santé, vraiment personne. Mais il allait y avoir des rumeurs et je détestais cela. « Et les rumeurs ? ». Je faisais très attention à ce que l’on pensait de moi, à l’image que je portais. Mes pensées s’arrêtèrent là. Je fis une grimace. Mon mal de tête s’intensifiait. Il me fallait une aspirine. Avec une simple aspirine, cela pourrait passer, non ? La lumière était plus vive. Je fermais alors doucement les yeux. Mais je restais éveillée, j’essayais.
« Je te le promets ! ». Comment lui promettre quelque chose que je ne pouvais pas gérer ? Je n’en sais rien. Mais j’avais l’impression qu’il avait besoin d’être rassuré. Quelques temps plus tôt dans la journée, j’avais été la seule capable à le raisonner. J’essayais donc à nouveau. J’avais tellement envie d’être dans ses bras, de lui déposer un baiser sur la joue. Mais je ne pouvais pas bouger, je n’y arrivais pas. Je le regardais alors dans les yeux. J’essayais de faire passer tout cela par le regard. J’espérais tellement qu’il comprenne.
Les ambulanciers étaient là. Je n’avais pas réussi à suivre ce qu’il se passait. J’avais laissé Aymeric répondre à leurs questions. Je les avais entendu demander s’il y avait des antécédents médicaux. Aymeric avait d’ailleurs répondu par la négative. Il ne pouvait pas savoir et ne devait pas savoir. Certains médicaments m’étaient proscrits. Et je savais que cela allait certainement m’être donné. Mais je n’avais pas la force. Je les laissais faire. Un problème à la fois. J’entendis alors l’ambulancier refuser l’accès à Aymeric. Mais c’est la réponse de ce dernier qui me surprit. Il annonça qu’il était mon petit ami. Mon petit ami ? Je le regardais alors. « Merci ! ». Je souris doucement. J’attrapais l’ambulancier par la manche. Il fallait que je lui donne mon antécédent. Je lui murmurais donc à l’oreille. Je n’avais pas assez de force pour faire une phrase. Mais j’essayais tout de même. « Insuffisance rénale. Il ne peut pas savoir. ». Une fois l’ambulancier relevé, je le voyais s’affairer afin de changer ma perfusion. Il m’avait, apparemment, donné un médicament contre indiqué. Je souris alors doucement à Aymeric afin de le rassurer.

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Je l’écoutais alors. Il tenait à ce que je voie un médecin. De toute façon, je n’étais pas en état de bouger. Je ne savais donc pas partir pour refuser de me faire soigner. J’étais là, allongée sur le sol, totalement impuissante. « Oui, tu dois avoir raison. ». Je lui souris alors. Personne ne connaissait mon état de santé, vraiment personne. Mais il allait y avoir des rumeurs et je détestais cela. « Et les rumeurs ? ». Je faisais très attention à ce que l’on pensait de moi, à l’image que je portais. Mes pensées s’arrêtèrent là. Je fis une grimace. Mon mal de tête s’intensifiait. Il me fallait une aspirine. Avec une simple aspirine, cela pourrait passer, non ? La lumière était plus vive. Je fermais alors doucement les yeux. Mais je restais éveillée, j’essayais.
« Je te le promets ! ». Comment lui promettre quelque chose que je ne pouvais pas gérer ? Je n’en sais rien. Mais j’avais l’impression qu’il avait besoin d’être rassuré. Quelques temps plus tôt dans la journée, j’avais été la seule capable à le raisonner. J’essayais donc à nouveau. J’avais tellement envie d’être dans ses bras, de lui déposer un baiser sur la joue. Mais je ne pouvais pas bouger, je n’y arrivais pas. Je le regardais alors dans les yeux. J’essayais de faire passer tout cela par le regard. J’espérais tellement qu’il comprenne.
Les ambulanciers étaient là. Je n’avais pas réussi à suivre ce qu’il se passait. J’avais laissé Aymeric répondre à leurs questions. Je les avais entendu demander s’il y avait des antécédents médicaux. Aymeric avait d’ailleurs répondu par la négative. Il ne pouvait pas savoir et ne devait pas savoir. Certains médicaments m’étaient proscrits. Et je savais que cela allait certainement m’être donné. Mais je n’avais pas la force. Je les laissais faire. Un problème à la fois. J’entendis alors l’ambulancier refuser l’accès à Aymeric. Mais c’est la réponse de ce dernier qui me surprit. Il annonça qu’il était mon petit ami. Mon petit ami ? Je le regardais alors. « Merci ! ». Je souris doucement. J’attrapais l’ambulancier par la manche. Il fallait que je lui donne mon antécédent. Je lui murmurais donc à l’oreille. Je n’avais pas assez de force pour faire une phrase. Mais j’essayais tout de même. « Insuffisance rénale. Il ne peut pas savoir. ». Une fois l’ambulancier relevé, je le voyais s’affairer afin de changer ma perfusion. Il m’avait, apparemment, donné un médicament contre indiqué. Je souris alors doucement à Aymeric afin de le rassurer.

[vos messages]

Une page se tourne...

Elle était incroyable, elle pensait avant tout à ce qu'on allait dire d'elle avant de penser à son propre état de santé. Je lui fis un petit sourire avant de lui dire:
On s'occupera des rumeurs quand tu iras mieux, d'accord?
On trouvera une solution lorsqu'on sera certain qu'elle va bien, je n'avais pas la tête à réfléchir à tout ça à ce moment là. Tout ce que je voulais c'est qu'on la soigne. Et rapidement. Je sentais son regard sur moi, elle n'avait pas bougé depuis sa chute, elle n'en était même plus capable. Heureusement que j'avais appelé les urgences, c'était la meilleure à chose à faire, je n'aurais rien pu faire tout seul... Et voyant tout le matériel des ambulanciers, en effet, j'aurais rien pu faire de plus. C'était horrible de se sentir impuissant, de ne servir à rien, et de devoir attendre.
Ils m'avaient posé pleins de questions, mais je devais avouer que je ne la connaissais pas tant que ça, nous n'avions pas non plus parlé de questions médicales en si peu de temps. Je répondais alors que je ne savais pas que Louise en saurait certainement plus que moi, même si elle avait du mal à s'exprimer... J'arrivais tout de même à leur expliquer qu'elle s'était plainte d'une mal de tête. Et malgré tout ça, ils me voulurent pas me laisser monter avec eux dans l'ambulance. J'étais inquiet pour Louise alors hors de question que je la laisse monter dans cette ambulance toute seule en plus. Je me fis passer pour son petit ami, idée qui ne me déplaisait pas en vérité... Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Louise l'avait certainement entendu et en reparlerait. Mais peu importe. Tenant sa main, nous prenions alors la route vers l'hôpital. Autant de choses qui nous arrivait en si peu de temps, c'était incroyable. L'ambulance s'arrêta alors quelques longues minutes après, et j'étais là aux urgences au milieu de certains visages familiers. Ils étaient tellement occupés qu'ils ne firent pas vraiment attention au fait que j'étais là autant que Louise d'ailleurs. Il y avait du monde qui attendait... Il l'avait mis sous anti-douleur apparemment, elle semblait totalement dans les vapes, et dans un sens c'était une bonne chose. Je ne lâchais pas d'une semelle Louise, excepté quand elle dût faire un scanner.
Reviens-vite...
Je m'étais alors installé dans la salle d'attente, heureusement que j'étais médecin en psychiatrie, l'avantage est que je ne connaissais pas beaucoup les médecins des autres services. Je m'impatientais... Et ça me paraissait extrêmement long, alors qu'il n'y avait que peu de temps qui s'était écoulé depuis qu'elle était partie au scanner. Je tournais en rond, faisant les cent pas. Quand un médecin est venu me prévenir qu'il l'avait installé dans une chambre. Il m'expliqua alors ce que donna les résultats du scanner et apparemment ce n'était rien de grave. Je suis alors allé au chevet de Louise, qui m'avait encore l'air bien pâle et pris sa main à nouveau. Elle semblait ouvrir faiblement ses yeux, je murmura alors:
Comment est-ce que tu te sens?

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Une page se tourne...

Elle était incroyable, elle pensait avant tout à ce qu'on allait dire d'elle avant de penser à son propre état de santé. Je lui fis un petit sourire avant de lui dire:
On s'occupera des rumeurs quand tu iras mieux, d'accord?
On trouvera une solution lorsqu'on sera certain qu'elle va bien, je n'avais pas la tête à réfléchir à tout ça à ce moment là. Tout ce que je voulais c'est qu'on la soigne. Et rapidement. Je sentais son regard sur moi, elle n'avait pas bougé depuis sa chute, elle n'en était même plus capable. Heureusement que j'avais appelé les urgences, c'était la meilleure à chose à faire, je n'aurais rien pu faire tout seul... Et voyant tout le matériel des ambulanciers, en effet, j'aurais rien pu faire de plus. C'était horrible de se sentir impuissant, de ne servir à rien, et de devoir attendre.
Ils m'avaient posé pleins de questions, mais je devais avouer que je ne la connaissais pas tant que ça, nous n'avions pas non plus parlé de questions médicales en si peu de temps. Je répondais alors que je ne savais pas que Louise en saurait certainement plus que moi, même si elle avait du mal à s'exprimer... J'arrivais tout de même à leur expliquer qu'elle s'était plainte d'une mal de tête. Et malgré tout ça, ils me voulurent pas me laisser monter avec eux dans l'ambulance. J'étais inquiet pour Louise alors hors de question que je la laisse monter dans cette ambulance toute seule en plus. Je me fis passer pour son petit ami, idée qui ne me déplaisait pas en vérité... Mais ce n'était pas le moment de se poser des questions. Louise l'avait certainement entendu et en reparlerait. Mais peu importe. Tenant sa main, nous prenions alors la route vers l'hôpital. Autant de choses qui nous arrivait en si peu de temps, c'était incroyable. L'ambulance s'arrêta alors quelques longues minutes après, et j'étais là aux urgences au milieu de certains visages familiers. Ils étaient tellement occupés qu'ils ne firent pas vraiment attention au fait que j'étais là autant que Louise d'ailleurs. Il y avait du monde qui attendait... Il l'avait mis sous anti-douleur apparemment, elle semblait totalement dans les vapes, et dans un sens c'était une bonne chose. Je ne lâchais pas d'une semelle Louise, excepté quand elle dût faire un scanner.
Reviens-vite...
Je m'étais alors installé dans la salle d'attente, heureusement que j'étais médecin en psychiatrie, l'avantage est que je ne connaissais pas beaucoup les médecins des autres services. Je m'impatientais... Et ça me paraissait extrêmement long, alors qu'il n'y avait que peu de temps qui s'était écoulé depuis qu'elle était partie au scanner. Je tournais en rond, faisant les cent pas. Quand un médecin est venu me prévenir qu'il l'avait installé dans une chambre. Il m'expliqua alors ce que donna les résultats du scanner et apparemment ce n'était rien de grave. Je suis alors allé au chevet de Louise, qui m'avait encore l'air bien pâle et pris sa main à nouveau. Elle semblait ouvrir faiblement ses yeux, je murmura alors:
Comment est-ce que tu te sens?