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 Ian&Olivia: Scared of the unknown

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MessageSujet: Ian&Olivia: Scared of the unknown   Ian&Olivia: Scared of the unknown EmptyDim 25 Mai - 15:47

Ian ∞ Olivia
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Trois semaines, trois semaines que la vie d’Ian Holloway avait plongé dans l’inconnu le plus total. D’abord il s’était demandé ce qu’il pourrait bien faire dans cette petite ville, lui qui avait vécu à Londres, lui qui avait vécu des choses incroyables en tant que potentiel futur maire de la ville, et puis tout avait basculé quand il s’était retrouvé coincé entre les accusations du parti diverse, et cette fichue vidéo qui lui avait gâché la vie. Si seulement il avait réussi à résister à la tentation, si seulement il n’avait pas plongé tête la première dans les bras de cette call-girl, sans se soucier de son âge ou du reste. Aujourd’hui, il n’avait plus l’autorisation de voir son fils, il devait assumer cette image que les anglais garderaient probablement toujours de lui, ou en tous cas jusqu’au prochain scandale politique. Mais quoi qu’il en soit, après trois semaines d’intense réflexion, l’avocat se disait que jamais plus il ne reviendrait sur le devant de la scène politique. La politique avait non seulement eu raison de son couple mais aussi de tous ses liens avec sa famille, de sa vie à Londres et de sa tranquillité. Ou qu’il aille, il ne pouvait pas s’empêcher de s’imaginer suivi, de voir des gens avec des appareils photos qui étaient là pour lui, alors que souvent il ne s’agissait que de vulgaires touristes. Ian était devenu complètement paranoïaque et franchement, ce n’était ps une vie. Pendant des jours, les journalistes l’avaient suivi pour recueillir son témoignage, pour lui demander ce qui lui avait pris, s’il connaissait parfaitement les circonstances, s’il était conscient que la jeune femme en question était une illégale sur le territoire anglais mais non, il ignorait tout de cela. Il avait eu conscience en certaines personnes, des personnes qui ne lui voulaient que du mal, des personnes qui ne souhaitaient qu’une chose : mettre Ian à terre pour laisser le pouvoir en place continuer son règne. Evidemment, si l’anglais avait su que les choses tourneraient ainsi, jamais il n’aurait mis les pieds dans ce merdier.

Aujourd’hui, Ian s’était levé de bonne heure, d’abord parce qu’il voulait aller faire un jogging et ensuite parce qu’il voulait parler à son fils avant qu’il ne parte pour l’école. L’échange avait été plutôt bref, Ian suspectant que la mère du petit garçon ne veuille pas s’attarder trop longtemps au téléphone avec lui. Peut-être que la ligne était surveillée ou peut-être qu’elle avait toujours honte du comportement de son mari. Un an après, de l’eau avait pourtant coulé sous les ponts mais Amélia avait toujours eu la dent dure, ce qui était plutôt logique au vu de l’outrage qu’elle avait subi.
Ian avait donc simplement embrasé son fils, lui avait rappelé qu’il l’aimait fort et qu’ils pourraient bientôt se voir, une fois que la folie serait passée et qu’il serait bien installé à Caerphilly. C’était un moment important de sa vie et il voulait que, quand son fils viendrait le rejoindre, il puisse avoir sa propre chambre, bénéficier du même confort que lorsqu’il était à Londres, chez sa maman.
Une fois son coup de fil terminé, le jeune homme emporta une bouteille d’eau et ses clés avant de quitter sa maison pour se rendre dans les alentours du parc, où il pourrait faire un bon jogging. Il n’avait jamais été un grand fan de sport mais depuis quelques semaines, il avait le besoin d’évacuer les tensions de son quotidien, ou celles qu’il s’inventait, en allant courir, que ça soit dehors ou sur un tapis lorsque le temps ne le permettait pas.

Doucement, il arriva vers le parc où il poursuivit sa course. Mais comme toujours, et ce malgré la capuche qu’il portait sur la tête, il avait l’impression d’être observé. Il s’arrêta sur un banc pour faire quelques étirements et jeter un regard rapide vers l’arrière, mais cette fois, ce n’était plus une sensation. Non, c’était bien la réalité. Une jeune femme, peut-être d’une trentaine d’années, un appareil photo autour du cou. Merde, voilà qu’on arrivait même à le suivre jusqu’au Pays de Galles. L’anglais attendit un moment mais depuis qu’il s’était arrêté, plus une photo n’avait été prise. Se redressant, il suivit la jolie brune qui s’éloignait de lui et partait vers un sentier du parc. Jetant des coups d’œil autour de lui, il finit par la suivre et attendit qu’elle arrive dans un endroit suffisamment reculé avant d’arriver devant elle et de lui demander, sur un ton un peu sec :

Hé vous ! Je peux savoir pourquoi vous me prenez en photo ainsi ? Vous travaillez pour qui ?

Il était devenu complètement paranoïaque depuis l’affaire de la vidéo diffusée sur Internet. Plus aucune presse, plus aucun photographe n’avait droit à sa pitié. Il les détestait tous autant qu’ils étaient pour avoir osé mettre son fils dans la lumière. Aujourd’hui, il voulait seulement qu’on lui foute la paix et il ne voulait plus faire la une des journaux. Alors bien sûr, cette femme allait probablement le prendre pour un dingue si elle n’avait rien d’une photographe de presse, mais lui en était persuadé !
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MessageSujet: Re: Ian&Olivia: Scared of the unknown   Ian&Olivia: Scared of the unknown EmptyDim 1 Juin - 9:59

scared of the unknown

Olivia avait fermé la porte de son appartement, rajustant son sac en cuir usé par le temps, en bandoulière sur son épaule. Quelques minutes auparavant, elle se trouvait encore sur son canapé recroquevillée sur elle-même, en pyjama, emmitouflée dans un plaid confectionné il y a plus de vingt ans par sa nourrice et scotchée devant un film qui lui avait tiré ces larmes qui ne voulaient plus couler. Alors que le générique de fin défilait sur l'écran, son esprit avait commencé son processus et à se laisser envahir de pensées négatives et de noirs souvenirs, ne voulant pas retomber dans un état de dépression intense, Olivia avait rassemblé ses dernières forces et le peu de volonté qui lui restait encore en elle. Elle avait sauté hors du canapé, sa prison confortable ou personne ne pouvait lui faire de mal, elle avait enfilé un jeans délavé, un haut large, étiré fait de dentelle et de tissu fluide. La galloise entoura son cou d'un foulard assorti à sa tenue et une fois ses tennis blanches aux pieds, elle empoigna son plus précieux bijou.
Olivia se souvenait de ce jour comme si il s'agissait de la veille. C'était son anniversaire, le jour de ses quinze ans. Son père Aeron Reynolds lui avait offert un sac de cuir, le même qu'elle portait aujourd'hui. De son sourire le plus beau et le plus sincère, le chirurgien lui avait déclaré de toujours laisser son côté artistique parler pour elle quand elle avait besoin de sourire ou quand elle ne trouvait pas les mots. Son père était probablement le seul à croire en ses qualités d'artiste, le seul oui dans cette famille un peu trop aristocratique où la folie n'avait clairement pas sa place. Ce sac contenait un appareil photo chiné chez un vieil antiquaire et depuis qu'elle l'avait reçu de son paternel, elle l'avait protégé comme la prunelle de ses yeux. Il marchait toujours et donnait des photographies qu'une qualité indescriptible. Oh les gens penseraient que les photos étaient de très mauvaise qualité, mais elle aimait ce côté vintage et rare qui se dégageait de ces images monochromes. Elle ne prenait son service au Diamond's Pain que bien plus tard, elle aurait probablement le temps de faire quelques clichés et d'apporter tout ça au studio qu'elle louait dans le quartier un peu moins riche de Caerphilly. Aujourd'hui son dévolu s'était posé sur le parc. Olivia travaillait sur un projet, un projet qu'on pourrait penser professionnel, mais qui ne quitterait jamais ce studio sombre et métallique qu'était l'entrepôt. Elle centrait son objectif sur des passants : enfants, jeunes adultes, adultes, personnes âgées. Olivia ne prenait jamais les visages de ces modèles uniques, pour souligner le mystère et montrer que le visage n'était pas la seule manifestation des émotions, le corps l'était tout autant qu'un simple regard dans un objectif d'appareil photo.
Arrivée au parc, elle fit quelques pas, observant d'un œil avisé les passants et les promeneurs. Elle connaissait ce parc par cœur pour l'avoir fréquenté toute son enfance et pour continuer à le fréquenter chaque matin pour son jogging quotidien, elle avait même eu le doux rêve de se marier à Peter dans ce parc... mais sous son objectif elle le découvrait à chaque fois un peu plus. Elle s'arrêtant apercevant au loin le prochain modèle de ses photographies. Un homme qui sans s'intéresser à son physique mais seulement à l'art, dégageait quelque chose de séduisant. Elle prit quelques clichés de cet homme posté vers un banc. Même de dos, elle avait l'impression qu'il portait tous les problèmes du monde sur ses épaules... Olivia ne parlait jamais avec ses "modèles", elle prenait soin à ne pas les prendre de face, imaginant que tout le monde n'appréciait pas être pris en photo par une parfaite inconnue, elle ne voulait aussi surtout pas apprendre à les connaître, car l'histoire qu'elle se faisait d'eux à travers les photos lui suffisait et ça avait un certain charme. Ses quelques clichés pris, elle tourna les talons et prit le chemin d'une des sorties du parc qui donnait sur le quartier nord où se trouvait son entrepôt secret.
Perdue dans ses pensées, Olivia Reynolds ne l'attendait pas à ce qui allait se produire dans quelques secondes. Un homme, qu'elle ne reconnut pas immédiatement comme son modèle, se posta devant elle. Son cœur manqua un battement, ses pieds se figèrent et le poids du haut de son corps aurait pu la faire tomber, en tout cas, elle tituba avant de se figer totalement sous la surprise et la peur. L'homme la harcela de questions, lui demandant pour qui elle travaillait. Les paroles de cet inconnu lui paraissaient inaudibles, incompréhensibles et il lui fallut quelques secondes pour mettre les mots dans l'ordre, mais la laissait absolument muette. Elle se savait dans un coin isolé du parc où peu de gens passait. Ne pas regarder dans les yeux, se répéta-t-elle encore et encore, elle fit un pas rapide sur la gauche pour tenter d'esquiver son "agresseur", mais elle ne sut pas comment, elle sentit quelque chose la retenir, la lanière de son appareil photo lâcha et elle eut le reflex de le rattraper maladroitement. "Eh! Vous vous prenez pour qui!? Laissez moi!"

   
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MessageSujet: Re: Ian&Olivia: Scared of the unknown   Ian&Olivia: Scared of the unknown EmptyMer 11 Juin - 14:12

Ian ∞ Olivia
There's nothing that I'd take back, but it's hard to say there's nothing I regret. Cause when I sing, you shout, I breathe out loud, you bleed, we crawl like animals, but when it's over, I'm still awake. A thousand silhouettes dancing on my chest, no matter where I sleep, you are haunting me
Depuis qu’il avait été piégé il y a deux ans, Ian avait constamment l’impression d’être observé. Il avait bien essayé de suivre une thérapie pour se débarrasser de ça, tout simplement parce qu’il était impossible de vivre ainsi, mais jamais il n’était parvenu à parler de tout ça sans avoir l’impression d’être devenu fou. Pendant des semaines, il s’était cantonné à son appartement, il ne voulait plus sortir parce que ça impliquait forcément de croiser des journalistes, des photographes, qui ne voulaient qu’une chose : figer dans le temps le désarroi d’un home qui avait été pris dans la pire des positions. L’homme qui trompe sa femme attire rarement la sympathie des gens, et pendant ces semaines, il avait été forcé de se masquer le visage pour éviter que l’on sache qui il était. Son enfant était ennuyé à l’école, son ex-femme cherchait à lui rendre la vie impossible en refusant qu’il voie Andrew. Ian avait vécu un enfer à cause d’une simple erreur qui, en plus de lui avoir couté son mariage, lui avait couté sa vie toute entière. Il ne supportait plus de voir le moindre objectif tourné dans sa direction et tout ce qu’il voulait aujourd’hui, depuis qu’il était au Pays de Galle, c’était un peu de calme. Dans les premiers temps de son installation ici, il y avait encore eu des murmures, des gens qui le regardaient de travers, et puis une autre histoire était sans doute sortie à Londres et on n’avait bientôt plus parlé de lui. Les gens ne le regardaient presque plus, et il pouvait à nouveau vivre une vie normale, calme, sans avoir de chuchotements sur son passage. La vie qu’il rêvait d’avoir. Qu’il n’aurait jamais eue s’il était resté à Londres.

Alors que sa vie semblait revenir à la normale, il faisait son jogging dans un parc de Caerphilly, une petite ville sans grande envergure, quand soudainement il y avait cette femme qui le suivait et qui semblait le prendre en photo sous tous les angles. Bien sûr, il était sans doute en train de profondément exagérer, mais cette crainte d’être suivi et que l’on puisse épier le moindre de ses faits et gestes ne faisait que lui rappeler, encore et encore, la vie qu’il avait été obligé de vivre pendant un an suite au scandale qui lui avait couté sa vie politique.
Il savait que cette jeune femme ne le visait probablement pas lui, elle prenait sans doute des photos du parc ou des enfants qui s’amusaient, mais pour lui, elle n’était que l’une de ces photographes qui lui voulaient du mal.
Alors il l’avait suivie dans un coin un peu reculé du parc, et une fis éloignés, il l’attrapa par le bras et tenta de savoir tout de suite ce qu’elle lui voulait et pourquoi elle le suivait avec son appareil photo. En voyant l’air complètement paniqué de la jeune femme, il s’en voulut immédiatement mais il devait savoir pourquoi elle le prenait en photo. Ce qui était sans doute loin d’être le cas.

Répondez à ma question ! Pourquoi vous me prenez en photo ?

Le ton de Ian était en train de se faire un peu plus insistant, comme s‘il avait peur de quelque chose. Il n’y avait personne d’autre autour d’eux, ils étaient seuls au monde, alors que les paparazzis ne travaillaient que rarement en solitaire, ou en tous cas quand ils travaillaient pour des journaux à scandales. Mais Ian était en train de comprendre que cette fille avait peur de lui et il n’avait pas envie de la faire fuir. Se reculant d’un ps, il finit par lâcher son appareil photo et son bras, puis croisa les bras sur sa poitrine. Il était encore en tenue de sport et personne n’aurait pu penser en cet instant qu’il était en fait un avocat bien réputé. Et soyons honnêtes, la brune ignorait sans doute complètement qui ee avait en face d’elle.

Pourquoi vus me preniez en photo ? Ca ne vous est jamais passé par la tête de demander avant de pointer votre appareil sur quelqu’un ?

Ian n’avait jamais été du genre chiant mais après tout, s’il était venu vivre ici, c’était justement pour avoir la paix alors pourquoi venait-elle lui prendre la tête à le mitrailler de la sorte ? Tentant de retrouver son calme et son souffle, le jeune homme relâcha ses bras et plaça ses mains sur ses hanches. Il avait l’impression d’être dans une autre dimension, de manquer d’oxygène. Finalement calmé, le grand blond releva les yeux vers la brunette et finit par lui dire, sur un ton résigné.

Je suis désolé si je vous ai fait mal.

Après tout, ça n’avait jamais été son intention de faire mal à la belle. Il n la connaissait pas et il passait déjà pour un fou.

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MessageSujet: Re: Ian&Olivia: Scared of the unknown   Ian&Olivia: Scared of the unknown EmptyDim 22 Juin - 7:42

scared of the unknown

Olivia ne s'était jamais retrouvé dans une telle situation. C'était en toute innocence qu'elle avait pris ces clichés, jamais elle n'aurait pensé qu'il lui sauterait à la gorge de cette façon. Combien d'inconnus se trouvaient sur les photos de vacances d'autres inconnus? Des milliers, des millions, des milliards! Alors ce qu'elle avait fait n'était pas un crime ou tout simplement illégal. La main de l'inconnu était autour de son bras et la jeune galloise avait, après une fraction de seconde, ressentit une vive douleur, telle une brûlure. Sous le coup de la vitesse et de la surprise la douleur était plus vive certainement, elle n'était pourtant pas une chochotte... Quelque secondes plus tôt, Olivia avait pris soin de ne pas le regarder dans les yeux et d'éviter tout contact visuel afin de s'échapper, mais sous la violence du geste de l'inconnu, elle releva les yeux. Le défi et la crainte se mélangeaient dans ses perles bleues claires. Elle ne s'était jamais faite frappée par la foudre (bien évidemment pas littéralement à mais ce qu'elle ressentit en connectant son regard au sien aurait pu grandement y ressembler. Si on mettait de côté le fait qu'il lui avait sauté dessus vraisemblablement furieux qu'elle l'ait photographié, il était... séduisant, et elle ne s'y était clairement pas attendu. Si on enlevait son apparence un peu débraillée, mal coiffé de sa course qu'il avait probablement due faire just avant, et qu'on lui mettait un costume ou une tenue plus classique, il aurait tout  l'air d'un homme important, car son visage dégageait quelque chose de fort, de déterminé. Olivia eut une once de regret de ne pas avoir pris le visage de cet homme en photo parce qu'il dégageait tout autant de choses de cet angle là, que la tenue de son corps. Ce n'était pas le moment de se laisser charmer par le physique d'un malotru. "En quoi ça vous regarde?!" S'enquit-elle alors qu'il réitéra sa question. Ne pouvait-il pas laisser couler comme tout le monde? Ce n'étaient que de simples photos! Ce fut à ce moment que le grand brun aux yeux bleus la lâcha, elle son appareil. D'ailleurs puisque la lanière de celui-ci avait cassé lors de l'assaut, il manqua à nouveau de tomber par terre. Mais Olivia le réceptionna tant bien que mal se retrouvant presque à genoux alors que son sac trop lourd était tombé de son épaule et jouait sur sa gravité. Si son appareil s'était fracassé contre le sol, elle n'aurait probablement plus répondu de rien et aurait sauté à la gorge de cet énergumène. La jeune femme ne trouvait pas les mots et elle n'avait de toute manière pas le temps de rétorquer quoi que ce soit que l'homme qui lui faisait face avait renouvelé sa question ajoutant si il ne lui était jamais venu à l'idée de demander avant de prendre des gens en photos. Olivia se retint de lui dire qu'artistiquement parlant si on prévenait les modèles, l'artiste perdait une grande partie de son intérêt et du naturel qui se dégageait de ses sujets. Bien entendu, ce n'était nu le lieu, ni le moment pour lui donner un cours d'art. Et elle hésitait aussi à le traiter de tous les noms d'oiseaux... Et alors qu'Olivia pensait avoir enfin l'opportunité de lui répondre, il enchaina en lui avouant être désolé si il lui avait fait mal. "Vous êtes un grand malade vous! Si moi je dois vous demander la permission, vous vous n'avez pas à agresser les gens de cette manière." Non mais! Elle n'allait tout de même pas se laisser faire. "Et puis vous avez failli casser mon appareil photo avec vos conneries." Bon c'était peut-être parti d'elle pour le coup... Ca lui apprendra à mieux choisir ses sujets. Elle regrettait maintenant d'avoir ressenti ou d'avoir vu cette "aura" autour de lui et qui l'avait poussé à le photographier. Elle aurait mieux fait de se casser une jambe ou de se prendre un arbre à ce moment-là. "J'accepte vos excuses. Je... j'ai mes torts aussi. Cependant comme vous pouvez le remarquer c'est un vieil appareil photo t je ne peux donc pas les supprimer. Vous allez devoir me faire confiance... Dur quand on voit comment vous sautez sur les gens." Faire confiance à une inconnue? Olivia aurait été à la place de l'homme aux yeux bleus, elle lui aurait rit au nez en répondant 'jamais de la vie'... Comment pouvait-elle demander à quelqu'un de lui faire confiance alors qu'elle ne le ferait pas? Elle voulait tout simplement ne pas passer trois heures à débattre là dessus. "Mes photos de valent pas un sou. Je ne risque pas de les vendre aux tabloïds gallois ne vous inquiétez pas... et franchement je suis pas certaine que vous les intéressiez... sans vous offenser."

   
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