Sujet: (pv) like a tiger in cage ft. maiza Mer 23 Avr - 18:46
I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head. You're trying to save me, stop holdin' your breath and you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazyemrys & thaïs
like a tiger in cage
Une journée comme une autre. Journée à défier cette autorité, à repousser les règles, les limites. Posé dans le fond de sa chaise, il laissa son regard se perdre sur cette photo. La photo de sa fille. Cette petite chose fragile qui ne faisait plus partie de ce monde. La seule chose à le rendre encore humain. Quelqu'un cogna à sa porte. Il rangea sa photo. « Entrer.» Son regard se posa sur la feuille qui venait de lui être livrée directement dans son bureau. En temps normal, il aurait fini bien avant, mais la tournure des choses avait changé les plans de sa soirée. Un jeu. S'amuser. Quelques idées s'incrustèrent dans le fond de son esprit. Il sourit. Ses iris céruléens observèrent la photo de cette demoiselle dont il commençait à cerner la personnalité. La femme de caractère qu'elle pensait être, elle prête à relever les défis et à défier l'autorité masculine. Ce comportement ne pouvait faire autrement que d'amuser Emrys, lui qui avait une grande tendance misogyne. Un plaisir malsain prenait possession de lui quand il observait cette femme prise au piège, tournant en rond pour trouver une sortie, pour se sortir de ce trou dans lequel elle croupissait pour la nuit. Tigresse blonde. Femme au caractère houleux qui avait le don d'amuser l'être perverti qu'il était devenu. Il lança les feuilles contre son bureau, attrapant sa tasse de café rapidement. Il se faisait tard. Il avait attendu que l'endroit se vide, se contentant de jouer des mensonges habiles qu'il savait si facilement manier. Une gorgée de ce café encore brûlant, laissant cette sensation chaude couler le long de sa gorge. Il avait défait sa cravate, laissé son veston sur le dos de sa chaise. Le silence était pesant. La noirceur laissa une ambiance sombre. Quelques autres détenus traînaient dans derrière les barreaux pour la nuit, mais ils étaient loin d'attirer l'attention de l'inspecteur.
Il savait parfaitement dans quelle section elle se trouvait. Ce n'est pas la première fois qu'il venait lui rendre visite. Les premières n'avaient été que très courtes, petites provocations pour s'amuser avec la plantureuse blonde. Ca ne lui important pas ce qu'elle avait bien pu faire, enfin pas pour le moment. Emrys jouait avec le feu, sans arrêt. Ce n'est pas une femme qui allait lui en mettre plein la vue. Les courbes sinueuses de la femme finirent pas se dessiner sous ses yeux, il s'approcha de cette proie qu'elle était pour lui. Jouet qu'il avait envie d'user jusqu'à la moelle. Rare était les fois où son attention était attirée par une femme. Rare était les fois où il prenait de son temps pour s'adonner à ces jeux malsains. Emrys n'avait rien d'un coureur de jupon à même de se glisser entre les cuisses de la première venues. Son esprit était bien trop occupé à divaguer dans les cas sur lesquels il enquêtait. Cette foutue adrénaline qui lui donnait l'impression d'être en vie. Les défis. Les affaires dans lesquelles il jouait sans le moindre remords, les dossiers qu'il changeait soigneusement pour continuer à s'amuser, à jouer avec les foutus tueurs en série.
Il s'approcha de cette petite chose fragile qu'elle était à ses yeux, peu importe la force de caractère qu'elle pouvait avoir. À ses yeux, la blonde n'était rien d'autre que le sexe faible. Il s'appuya sur le rebord des barreaux, laissant ses iris azurés glissés le long de sa silhouette. Emrys n'avait rien de policier qui faisait bien son travail, mais elle ne savait rien de lui, comme il ne savait rien d'elle. « Encore toi. Il va falloir que tu commences à payer un loyer pour pouvoir rester ici.» Son ton était amplement condescendant. Il n'allait pas jouer dans la dentelle, ni allez dans la douceur avec elle. S'amuser avec elle. Jouer avec cette petite chose qu'elle était pour lui. La provoquer. Rendre cette tigresse encore plus sauvage qu'elle ne semblait l'être. Joueur. Malsain. Il voulait la faire ployer à ses envies, briser cette carapace de femme solide qu'elle semblait aimer démontrer. « Qu'est-ce que mademoiselle a encore pu fabriquer pour se retrouver ici?» Si la réponse l'intéressait réellement. Surement pas. Le jeu s'installait doucement. Il allait poser les règles.
(c) Bloody Storm
Julian Powell
vos messages : 249 Date d'inscription : 23/04/2014
Sujet: Re: (pv) like a tiger in cage ft. maiza Sam 26 Avr - 22:39
Maïza & Emrys ❧ Like a tiger in case.
Oh ... Zut. Elle était encore là. Encore derrière ces stupides barreaux. A attendre qu'on daigne la relâcher. Parce que c'était forcément ce qui allait arriver. Ils ne pouvaient pas la garder pour un sachet de coke qui traînait dans son soutif, quand même. Evidemment, ce n'était rien en comparaison de tout ce qu'elle pouvait faire à coté de ça. Cette possession de drogue était minime, au regard de la quantité qui circulait entre ses mains chaque jour. Un détail dont ces idiots de flics n'avaient aucunement conscience. Ca en devenait presque trop facile à force. Mais ça l'amusait beaucoup ça, de les faire sans cesse tourner en bourrique. Mais bon sang, ce que ça pouvait être ennuyeux d'être enfermé dans cette cage ! Si au moins elle pouvait avoir une occupation pour passer le temps. Dans certaines prisons, les détenus avaient droit à la télévision dans leur propre cellule ! Ne pouvaient-ils pas faire des frais ce genre par ici ? Non bien sûr que non. Le but était quand même de leur couper l'envie de revenir dans le coin. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que ça ne lui faisait pas grand effet à elle. Tout au contraire même. Elle ne comptait plus le nombre de fois qu'elle avait passé dans cette petite cellule ci. Et que ce blondinet était venu la trouver pour, de toute évidence, se moquer d'elle. N'avait-il pas mieux à faire que de la provoquer ? Sans afficher la moindre émotion, la blonde se redressa sur la couchette pour s'asseoir face à l'homme. Dos droit, mains croisées devant son ventre, elle posa les yeux sur lui et afficha un léger sourire, sans joie, sans la moindre sincérité. « Encore toi. Il va falloir que tu commences à payer un loyer pour pouvoir rester ici.» Quel humour détonant. Le sourire de Maïza s'accentua. Toujours aucune trace d'émotion sur ses traits d'ange.
Fallait-il qu'elle s'énerve ? Qu'elle l'envoie balader, pour qu'il soit satisfait ? Parce qu'il semblait vraiment prendre un malin plaisir à tourner dans les parages quand elle même y était. « Justement ... L'un de vos collègues ne semble pas contre l'idée d'un paiement en nature. » Lui répondit-elle sur le ton de la conversation. Elle tapa la mesure du bout de ses doigts, sur ses cuisses. Avant de déplier sa longue silhouette. Elle croisa ses mains derrière son crâne pour faire craquer son dos en laissant échapper un long gémissement de soulagement et bien être absolu. Elle laissa ensuite retomber ses bras le long de son corps et fit mine d'observer sérieusement l'intérieur de la petite silhouette. « Bon sang ce qu'on est à l'étroit ici ! » Commenta-elle tranquillement, avant de s'approcher du flic. elle alla s'adosser au mur, bras croisés sous la poitrine, pour l'observer. Il devait se sentir bien supérieur là. Lui dehors, parfaitement libre de ses faits et gestes. Et elle enfermée là. Encore une fois. Puisqu'elle ne faisait que ça. Des allés et retours pour cette stupide cellule. Moche et froide. C'est vrai quoi. En plus d'une télévision, ils pourraient faire un effort sur la déco. Oh tiens, si elle devait vraiment devenir une habituée des lieux, elle devrait pouvoir se permettre des petits conseils pour la déco de cette pièce. Sa question la fit sourire. Comme s'il ne le savait pas. Ou si vraiment il ignorait la réponse à cette question, c'est qu'il n'avait même pas daigné lire les accusations. Eh bien. Quel jeune homme fort intéressé par son emploi. Très impliqué, vraiment. En même temps, il ne dégageait rien de bien professionnel. A le voir, on pouvait facilement se demander s'il était flic ou détenu.
« L'ignorez-vous vraiment ou cherchez-vous à faire la conversation, monsieur le policier ? » Demanda-t-elle sur un ton ouvertement moqueur, regard toujours rivé sur lui et sourire aux lèvres. « A vrai dire, je l'ignore. Il doit y avoir erreur sur la personne. Encore une fois ! » Ajouta-t-elle, cette fois sur le ton niais de la blonde par excellence, en portant son index à ses lèvres pour prendre la moue d'une petite fille qui venait de faire une bêtise. Ou autre expression de la même panoplie. Elle jouait évidemment la comédie. Ne serait-ce que parce qu'elle connaissait parfaitement la raison de sa présence ici. Et en toute logique, il devrait le savoir aussi. Sauf si ça ne l'intéressait pas du tout. Ce qui semblait être le cas. Mais dans ce cas, pourquoi venir la trouver ici, encore une fois ? Ces flics, décidément, tous un peu bizarres à leur façon ... « Moi je me demande surtout ce que vous, vous faites là ... »
Sujet: Re: (pv) like a tiger in cage ft. maiza Mer 30 Avr - 1:27
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like a tiger in cage
Jeu malsain qui commençait à s'instaurer lentement entre eux. Jeu dont il allait tirer les cartes importantes. Emrys n'était surement pas le genre d'adversaire auquel elle s'attendait, loin du policier qu'elle pouvait penser de lui. Il se perdait dans des sentiers bien sinueux, dans des écarts de conduite à même de lui faire perdre son emploi. Qu'importe. Il s'approcha des barreaux, laissant simplement son corps se poser contre ceux-ci. S'il avait peur qu'elle tente quoi que ce soit vers lui? Pas vraiment. Elle ne serait que désavantagée si elle le faisait. L'inspecteur pouvait la faire sortir si l'envie lui prenait, mais ce n'est pas pour cette raison qu'il rendait visite à la blonde. Il s'amusait. Il s'amusait de la voir prise au piège. La voir soumise, d'une certaine façon. Il finit ce café et laissa la tasse un peu plus loin contre le sol. Ici, il n'y avait que très peu de spectateurs. Les cellules étaient relativement isolées. Ça serait moins amusant si les détenus pouvaient les espionner pendant cette petite séance privée.
Elle s'approcha, il se contentait de la lorgner pendant un moment. S'il tentait de le faire fléchir, elle n'allait pas arriver à quoi que ce soit avec lui. Emrys n'était pas le genre d'homme à penser simplement avec ce qu'il avait entre les jambes. Son passé l'avait changé, accentuant cette folie qui était déjà bien présente en lui, empirant les vices et la maladie de son âme. Le blond ne pouvait simplement pas être sauvé et il n'en avait pas la moindre envie. Un sourire moqueur vint se poser contre son visage, laissant son regard se poser dans celui de la prisonnière. « Ce n'est pas comme s'ils n'avaient jamais vu de femme de leur vie, mais il semble qu'avec un peu de stimulation, ils deviennent tous aussi stupides. » Il haussa les épaules. « Tu n'as rien de plus intéressant que les autres qui passe ici.» Son dossier. Il l'avait survolé rapidement et franchement, il n'en avait rien à faire des actes de la demoiselle. Ce ne l'intéressait que très peu pour le moment. Des femmes dans son genre, il en passait des tas dans la même cellule qu'elle. La confiance qu'elle semblait dégager. Cette façon de se mouvoir. Le regard qu'elle lui lançait alors qu'elle s'approchait des barreaux. Ce petit jeu. Cette attitude. Cette façon de faire. Depuis toujours qu'il œuvrait dans ce domaine, ce n'est pas une simple blonde qui allait le surprendre. « C'est une cellule, pas un loft.» Sa voix était teintée d'une froideur qui ne le quittait jamais réellement. Depuis la mort de sa petite. Depuis cette mort qui ne cessait de le briser, de le hanter, il n'était qu'un être sans émotion. Cette petite perle qui ne méritait pas de mourir. Petite chose fragile qu'elle était. Il n'avait rien pu faire. Ça le tuait. « Il faudrait que tu arrêtes d'accumuler les conneries si tu as envie de retrouver le confort de ton salon.» Lui. Il n'avait pas la moindre envie de la laisser partir. Qu'elle le supplie. Qu'elle tente d'user de ses charmes. Ça ne ferait qu'accentuer son amusement.
Emrys fit quelques pas en direction de la jeune femme, prenant appuis sur le mur de l'autre côté de la cellule, lui faisant face. Il s'occupait de son dossier parce qu'il était le seul à être présent ce soir et parce qu'il prenait un amusement certain à s'en occuper. La voir soumise. La voir prise au piège alors qu'elle ne manquait pas de jouer la fière avait tout d'intéressant. « Je préfère avoir votre ta version des faits, même si je sais amplement que tu vas me raconter n'importe quoi.» Un sourire en coin se posa contre ses lèvres. La demoiselle était surement tombée sur le pire des enquêteurs pour sa cause. Il déciderait de laisser sortir la demoiselle quand l'envie de ferait ressentir. Ce n'était pas le cas pour le moment. « Je ne pense pas ma belle. Je pense que tu caches des choses.» Il n'était pas dupe. Lui-même revendait de la drogue. Il connaissait la plupart des fournisseurs dans cette ville. Le blond de faisait que cela par pur plaisir. Ce besoin de sensation forte qui le prenait aux tripes sans arrêt. C'était plus fort que lui. L'enquêteur ne s’était pas encore fait coincer et ce ne serait surement pas le cas. « Ce que je fais ici. Je fois m'occuper de ton cas, même s'il me semble relativement ennuyant et je m'occupe de te faire sortir quand j'aurai ce que je veux.» Son regard ne quittait pas la jeune femme. Ses mimiques. Son attitude. Ça le laissait amplement indifférent.