* Voix off, sortit d’un home en costard bleu nuit en satin avec une cravate noire et une chemise blanche, un pantalon identique au costard et des chaussures en cuir *
Ce soir, le bar est fermé. J’avais toute ma soirée de libre, et je comptais bien la remplir dans les bras chauds d’une jolie jeune femme. Car il faut que ce soit une femme, je ne veux pas d’une vieille, ni d’une fille. Je veux une femme. Une belle, grande, femme aux longues jambes bien dessinées dont les pieds sont ornés d’une magnifique paire de talon les mettant en valeur. Sans oublier une bonne manucure. Des pieds je parle, les mains je m’en fiche.

* Fin de voix off car le narrateur est trop nul *

Je t’emmerde, auteur, c’est toi qui m’a crée je te signale !

* Jonathan se prend une racine dans les pieds et se tôle comme une merde par terre devant des gens : T’AVAIS QU’A PAS PARLER COMME CA A TA CREATRICE DUDE *

Ahem, donc. Je me suis ramassé par terre. Je me relève donc avec toute la dignité qui me reste (pas énormément), je tâte mes vêtements pour en enlever la poussière et je continue ma marche en ignorant les moqueries des passants, ou encore leur regard rieur. TU VOIS, C’EST COMME CA QU’ON A LA CLASSE.

* FERMES LA ET MARCHE *

J’avais envie de m’arrêter de marcher juste pour emmerder ma créatrice mais sachant que c’est elle qui tient les rennes je préférais garder mon intégrité masculine (If You Know What I Mean), donc je continus de marcher. Où est-ce que j’allais au fait ? Ah ! Dans un endroit superbe. Le casino !
Le coin sud est bourré de richesse en tout genre. Mais le casino est sûrement une de leur fierté les plus grandes ! Il est magnifique, grand, luxueux, hors de prix. Il y a toujours des hommes et des femmes riches, qui viennent jouer, flamber leur pognon car ils en ont bien trop pour toute une vie. Il y a quelques années j’étais comme ça. Ça me plaisait bien de venir dans ce genre d’endroit, ça me rappelait mon ancien moi. Et je regrettais le bon temps.

Entrant dans le fabuleux palace, la musique et la foule me mit immédiatement dans l’ambiance, et c’est avec un sourire en coin que je commençais à me fondre dans la masse. J’avais tendance à oublier ce que c’était, de ne plus s’occuper de rien d’autre que de soi-même.

* Tu resteras toujours un gosse de riche de toute manière *

AINSI DONC je me dirigeais vers le bar. Commandant un rafraichissement (un mojito), je le sirotais tout en observant tout ce monde. Ici, c’était comme si le temps s’était arrêté pour nous laisser tout le loisir de faire ce qu’il nous plait. La nuit promettait d’être longue, longue et amusante.
C’est alors que je la vis. Mon cocktail touchant presque mes lèvres, mon regard était fixé sur la belle jeune femme en tenu courte, discutant avec un autre jeune homme. D’un coup de tête elle ramena ses cheveux sur le côté, dévoilant un cou sensuel dans lequel j’y déposerai bien un baiser. Mon regard descendant, j’observais son corps de fond en comble, descendant jusqu’à apercevoir ses pieds, bien encadrés dans ses chaussures à talon, rajoutant encore plus de sensualité à son joli corps. Hm. Vraiment belle.
C’est alors que l’homme la quitta, pour je ne sais quelle raison, et elle se retrouva donc un moment seule. Profitant de cette ouverture, je déposais mon mojito sur le bar et j’allais à sa rencontre.

– Beau jeune homme. Mais pas assez bien pour une jolie fleur comme vous. Je m’appelle Jonathan, et vous ? demandais-je en lui faisant un baise-main.

* Dragueur à la noix, laisse tomber elle est trop bien pour toi *

Un jour, je t’assommerai, et je verrais la vie en rose.