(hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas
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Sujet: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Ven 30 Mai - 10:00
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Convoqué. C’était exactement ce que son père avait fait : il l’avait convoqué pour qu’elle vienne à un repas en famille. Elle voyait la scène d’avance : ennuyant au possible. Un restaurant trop chic, une musique classique mal choisit, des plats aux portions minuscules et aux prix exorbitants : pourquoi ? Quand on pouvait se contenter de traîner dans le fast food du coin, fallait-il, qu’elle s’emmerde à mettre une belle robe et à s’assoir sur une chaise en velours. Pire, elle voyait d’ici le protocole terrible qu’elle devrait respecter à la lettre. Et… elle allait voir Andreas. L’idée ne lui était pas déplaisante d’habitude. Lorsqu’il n’était qu’à deux. Mais non, il allait y avoir son père et sa belle-mère ; ils ne pourraient que retrouver leur rôle de demi-frère et demi-sœur à la haine tacite. Ils ne savaient rester cordiaux et la plupart du temps, les choses finissaient mal. Mais leurs parents insistaient, trouvaient toujours le moyen de les réunir autour d’une table ; prenant le risque créer un scandale.
En sortant de la salle de bain, Alaska enfila un chemisier vert bouteille qu’elle rentra dans une jupe crayon noire et courte. Elle restait fidèle à elle-même, toute occasion était bonne pour provoquer son père. Elle le voyait si peu, et lorsque c’était le cas, il quémandait sa présence comme si elle était une vulgaire employé. Ses cheveux tombaient en cascade flamboyante sur ses épaules et ses yeux verts pétillaient d’une malice qui lui était propre. Une limousine la conduisit jusqu’au lieu de rendez-vous. Un somptueux restaurant, beaucoup trop chic pour sa tenue. Elle soupira et échangea ses finis ballerines contre une paire d’escarpin louboutin vertigineux : les plus confortables et ses favoris. Un cadeau de son père, le seul qu’elle avait accepté sans trop de difficulté. De manière générale, elle ne portait que rarement les cadeaux de son père… ou alors vraiment pour lui faire plaisir et parce qu’elle avait besoin de quelque chose en particulier.
Ils se retrouvèrent tout les quatre devant le restaurant, Andreas et Alaska en tête, leur parents respectifs parlant à voix basses l’un avec l’autre, eux, s’ignorant superbement. Et même si Alaska était d’humeur taquine, il n’en restait pas moins que les hostilités auraient vite fait de commencer sans qu’elle ne mette tout de suite, de l’huile sur le feu. « Bon, Alaska, Andreas… » A l’entente de son prénom, la rouquine se retourna lentement, en profitant pour toucher – le plus discrètement du monde – les fesses d’Andreas. Elle fixa son père avec un sourire hypocrite au possible. « On compte sur vous pour que ça se passe bien. Pas de scandale. Pas de cuillère et de fourchette volante, de coup de pied sous la table, on ne se pince pas, on ne se frappe pas, on reste polie et… tout va bien se passer n’est-ce pas ? » Oups… Alaska humecta ses lèvres et poussa un soupir avant de répondre, ironique au possible : « Tu nous connais… de vrais petits anges ! » Son père lui lança un regard noir et elle baissa les yeux. Son père et sa belle-mère contournèrent les deux jeunes adultes et ils ne purent que suivre. On les installa alors à une table.
Andréas Ricci
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Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Dim 1 Juin - 18:38
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Sa mère l'avait appelé, il y a quelques jours, pour l'inviter à un dîner. Inviter était un grand mot, elle l'avait presque supplié au téléphone. Elle savait déjà qu'il aurait certainement refusé, d'emblée. Ce genre de repas familial, qui dure des plombs et d'un ennui, n'était pas son truc. Il a toujours trouvé que c'était une perte de temps, pour voir des tronches qui ne lui plaisaient guère de toute façon. Car oui, entre son beau-père et lui, on ne pouvait pas dire que c'était le grand amour. Andréas tenait un malin plaisir à l'ignorer, ce qui pour celui qui jouait le maitre de la famille, l'énervait prodigieusement. Soit Andréas prenait un malin plaisir, à la contredire. Et voir la couleur cramoisie, sur le visage du compagnon de sa mère, qui lui allait plutôt bien, était un réel accomplissement personnel, qui égayait sa petite vie. Il adorait faire chier le monde, il n'y pouvait rien. Il en faisait même sa marque de fabrique. Ces dîners étaient plutôt pompeux. Mais il avait un autre défie assez conséquent a relevé... Alaska. Son double au féminin, autant dire que devant un repas, les choses finissaient toujours en catastrophe, pourtant en privé, les choses étaient tout autres. Là, il savait qu'un moment ou un autre, il allait y avoir débordement.
Il avait déjà envie que ce repas se termine, alors qu'il n'avait même pas commencé. À vrai dire, il n'était même pas devant le restaurant, il roulait à travers la ville. Sentant le vent s'engouffrait dans ces vêtements, un pur délice. Avant d'arrivé à destination, les silhouettes se dessinant juste devant ces yeux. Son beau-père enlaçant sa mère, à cette image, toute envie de manger, lui avait coupé l'envie. Et Alaska les bras croisés légèrement en retrait, limite à faire la tête, c'était plutôt drôle à voir. Il gara son engin sur le trottoir, prenant son temps, pour venir à l'encontre de sa famille, préférant chouchouter sa moto. Du coin de l'œil, il voyait son beau-père commençait à rager. Ce qui provoqua chez lui, un léger sourire. « On m'attend... » Oui, on l'attendait, il le savait très bien. Provocation, jusqu'au bout.
Et les avertissements à peine arriver commençait déjà à pleuvoir, comme s'ils étaient des gamins. Parfois seulement, il l'accorde. Andréas n'accordait même pas un regard à Alaska, comme à chaque fois, qu'ils étaient à un rendez-vous comme celui-là. Pourquoi ? Parce que cela marchait tout simplement, comme ça entre eux. Toutefois, une main venait frôler son postérieur, il ne l'avait pas imaginé. Ne pouvant pas retenir un sourire amusé sur son visage, discrètement. Elle n'avait pas perdu la main, elle savait toujours comment le chercher, et c'était que par tire remise. Andréas ne releva même pas les paroles de son beau-père, commençant déjà à avancer dans le restaurant. Pour prendre place à une place qu'on leur avait si gentiment montrer. Même ça, il en avait marre. Comme si une place dans un restaurant, montrait vers rang social. Pas aussitôt assied, la conversation entre sa mère et son compagnon s'engagea pour savoir ce qui se passait dans leurs vies. Sa main venait effleurer discrètement la cuisse d'Alaska, la remontant légèrement. Pendant que de l'autre, sa main venait jouait avec le verre. Avant que la question fatidique de sa mère ne soit posée. Mon garçon quoi de nouveau dans ta vie. À cet instant, un sourire provocateur se dessina sur son visage. Et intérieurement amusé, de laisser sa chère voisine sur sa fin, pour croiser ces mains sur la table. Manquant d'éducation certaine. « Rien, je profite seulement de la chaire des femmes et je bosse un peu sur mon entreprise. » Une toux se fit entendre, son beau-père manquant de s'étouffer. Bien sûr Andréas évitait de parler de son rôle de dealer, sinon ce qui lui servait soit disant de père manquerait certainement de faire une crise cardiaque.
Invité
Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Mar 3 Juin - 11:06
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Elle était en colère. Contre son père et son manque d’humour. C’était sa faute si Andreas elle ne s’entendait pas. Il avait attendu le dernier moment pour les présenter l’un à l’autre. Le jour de son mariage. D’une intelligence rare pourtant, son père n’était vraiment pas fin quand il s’agissait de relation humaine. Pourtant, à le voir si proche et si à l’aise avec sa nouvelle épouse, Alaska éprouva un semblant de jalousie et de tristesse. Cela fut néanmoins vite chassé par la main d’Andreas sur sa cuisse. Si elle ne s’attendait absolument pas à un tel contact, elle n’eut pourtant aucune réaction, si ce n’est écarter légèrement les cuisses, provocatrice, afin de lui laisser un peu large accès à sa peau nu et douce. Mais, ce contact ô combien agréable fut subitement interrompu par sa belle-mère s’adressant à son fils. Elle s’en mordit la lèvre de frustration. Pour masquer cela, elle attrapa son verre, déjà remplit de son vin rosé favoris – elle commençait à être trop connu ici décidément – et en avala une gorgée. « Rien, je profite seulement de la chaire des femmes et je bosse un peu sur mon entreprise. » Elle étouffa un rire dans ce même verre face à la tête de son père, s’il savait ! Il serait certainement hors de lui en apprenant que par la chair des femmes, il parlait aussi de celle de sa propre fille. Une frisson de plaisir lui parcouru l’échine à cette pensée ; la soirée avait trop bien commencé pour ne pas se terminer sous les draps.
Elle décida néanmoins de détourner l’attention en habilement faisant tomber plusieurs de ses fourchettes en appuyant dessus avec son coude. Elle disparut alors sous la table, non sans auparavant s’être cambré à outrance, montrant à de nombreux hommes et femmes présent que oui, effectivement sa jupe était vraiment courte mais en plus, qu’elle avait une chute de reins à s’en damner. Tout ça n’étant néanmoins adressé qu’à Andreas et elle espéra avoir fait son petit effet. Elle s’en voulait parfois de cette relation étrange, trouvant elle-même cela bizarre de finir dans le même lit que son soi-disant demi-frère. Mais aucun lien de sang ne les liant… Ou était le mal à se faire du bien de temps en temps après s’être fait tant de mal publiquement ? Elle ramassa les quelques fourchettes et en profita pour effleurer à son tour une des cuisses de son amant, imperceptiblement plus osé comme caresse néanmoins car ses doigts vinrent se glisser vers l’intérieur, s’arrêtant à la limite du raisonnable. Un lieu public n’était certainement pas le meilleur endroit pour commencer à attiser le désir de l’autre. Alors malgré son humeur joviale et aguicheuse, elle sut se restreindre. Ce fut, lorsqu’elle entendit son père se racler la gorge de façon incessante, qu’elle stoppa son geste pour de bon et remonta s’assoir, légèrement décoiffé par son périple. Un serveur leur demanda ce qu’ils souhaitaient commander : « Du saumon au citron » demanda-t-elle, sans un sourire, montrant son désir d’être ailleurs qu’à cette table et ne reprenant pas l’intitulé pompeux présent sur la carte. Au diable cette connerie. Sous la table, son pied trouva le mollet d’Andreas et elle fit glisser son pied le long de celui-ci, sans en laisser transparaître quoi que ce soit sur son visage.
Elle se leva ensuite lentement « Je reviens. » et sans s’excuser se dirigea vers les toilettes du restaurant en roulant des hanches. Elle espéra qu’Andreas décèle son invitation derrière ses mots car la partie commençait à être amusante et… Alaska était loin de souhaiter qu’elle s’arrête. Elle s’arrêta devant les portes et trouva un petit recoin où elle se cala en attendant quelques instants.
Andréas Ricci
vos messages : 322 Date d'inscription : 23/04/2014
Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Sam 7 Juin - 22:21
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Andréas n'aimait clairement pas son beau-père et emmerdeur comme il l'était, il lui faisait bien ressentir. Il n'a jamais pris de gant avec lui, et il n'en prendrait certainement jamais. Comme il ne fera jamais partie de sa famille, bien que sa mère l'est épousée. S'il voulait jouer les pères, il n'avait qu'à le faire avec Alaska et certainement pas avec lui. De toute façon, même ça, il avait été incapable de le faire correctement. Il les avait observés un nombreux incalculable de fois, cette tension qui pouvait être générée entre le père et sa fille. Parfois, il prenait un malin plaisir, à en rajouter ou même rire doucement de leurs affrontements. Car franchement, parfois, l'époux de sa mère ne se rendait même pas compte que sa fille le cherchait, pour une simple raison, l'attention qu'il ne lui a jamais accordée. Pitoyable. En parlant d'attention, Andréas en accordait une toute particulière, sur les cuisses d'Alaska, laissant vagabonder sa main sur sa peau, explosant un accès aguichant à une perceptive tentatrice et provocatrice, si Andréas ne s'était pas fait arrêté en pleine action. Une légère frustration l'accaparait, mais ce n'était que part tire aux mises, car il comptait bien finir ce qu'il avait entrepris, jusqu'alors. Quand il avait explicitement parlé de chair des femmes, il entendait aussi et surtout Alaska, comme un affront que seule eux deux pouvaient comprendre. D'ailleurs, sa voisine l'avait très bien comprise, car un rire modéré se fit entendre sans Andréas juge bon à lui accorder un regard.
Outré par les propos assez crus d'Andréas, pour des aristos coincés. La mère d'Andréas lui accorda un regard réprobateur, qu'il se contenta de contrer par un sourire des plus innocents. Avant d'être interrompu par la mise en scène d'Alaska, qui ne présageait pour le jeune homme, une perspective peu recommandable, dans un lieu où la bonne tenue était exigée. Ce qu'elle n'avait pas fait dans un premier temps, sa magnifique courbe de rein qui s'exposer sous ces yeux, à en damner n'importe quel homme saint d'esprit. Et il n'était pas loin du compte quand il sentit la main de la jeune femme parcourir avec défie l'intérieur de sa jambe, remontant sans hésitation, vers cette tentation certaine qui se jouait entre eux. D'un geste de sa jambe, il contenta d'écarter cette main, qui profilait dangereusement vers un excès qui lui semblait intenable sur l'instant. La tentation beaucoup trop... Grande pour un lieu comme celui-ci. Son corps se raidit, dissimulant d'une main, ces lèvres qui se mordillaient avec une certaine envie, pression était plutôt le mot le plus juste. En règle générale, il n'était pas pudique, seulement là, le risque de garder un minimum de contrôle de soi était grandement compromis. Elle savait pertinemment ces points faibles comme il savait les siennes. Une toux le prit soudain, étouffant et à peine maîtriser. Quand le père de celle-ci et le serveur marquaient leurs présences. Le regard d'Andréas se posa instantanément sur le pingouin pour prendre leur commande, d'un regard noir et inamicale comme le reste de la table et de son environnement. Comme s'ils n'étaient pas les bienvenues, dérangeant leurs petites affaires. Ce qui était totalement déplacé, pourtant, il se foutait de l'image qu'il pouvait bien donner. Son pied caressant sa jambe, la tension se dissipa légerement pour laisser place à quelques frissons qui parcouraient sa peau, les petits jeux qui se jouaient entre Alaska et lui, quotidiennement. Un jeu toujours dangereux et interdit « De même » Il n'avait pas envie, de chercher un plat à sa convenance, il désirait autre chose, qui pour l'instant, lui semblait intouchable. Bien qu'il n'aimait pas le poisson, la réponse lui semblait plus correcte à cet instant.
Quelques minutes après l'absence d'Alaska, Andréas prétexta de s'étouffer. La serviette sous ces lèvres, il se leva doucement, s'excusant de son absence qu'il ne pensait pas du tout, pour se diriger vers les toilettes. En chemin, il se débarrassait de la serviette, la jetant au-dessus de lui. Fonçant directement vers le petit recoin Alaska avait choisi. Il n'avait eu aucune difficulté à la repérer, comme il avait très bien compris le message, quand elle avait quitté la table. Il la plaqua sans vraiment de difficulté contre le mur, avec une certaine rudesse, sans pourtant lui faire de mal. Laissant le minimum d'espace entre eux, que ça soit leurs corps, comme leurs visages qu'il arrêta à quelques millimètres du sien. Assez pour sentir son souffle contre sa peau, cette attitude avait quelque chose de sauvage, qui montait un peu plus adrénaline entre eux. Ces mains bloquaient son corps contre le sien, fermement, pendant que d'une voix douce et suave, son regard tenace s'ancrait au sien. « Tu sais que la provocation est un défaut, à force de jouer, on se brûle les ailes si tenter qu'on en a ... » À vrai dire, eux étaient loin d'être des anges. Et jouer à ce jeu, c'était leurs façons de vivre, c'étaient eux, tout simplement.
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Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Ven 27 Juin - 14:12
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Personne n’avait apprit à Alaska à jouer. Elle n’avait jamais eu besoin de personne. Elle s’était mise toute seule dans cette situation bien étrange qui consistait à donner son corps dans les bars, dans les fêtes, le soir, la journée, la nuit, le matin au reveil. En quête de plaisir charnel par tout les moyens possible, au bout d’un verre, deux, la cible était choisit et quelques bouteilles plus tard elle se retrouvait chez un illustre inconnu, l’accueillant entre ses reins avec un plaisir qu’elle ne dissimulait et ne feignait jamais. Elle avait le flair pour choisir des amants qui la comblerait. Alaska était expressive, autant dans la vie réelle qu’au lit. Bruyante au possible, elle se fichait que le monde entier l’entende. Elle aimait aussi les marques. Vestige douloureux d’une nuit torride. Qu’on la morde, qu’on la griffe, qu’on lui fasse des suçons. Et c’était aussi pour ça qu’elle aimait le sexe avec Andreas. Leur relation violente d’haine tacite au quotidien, face à leur parent respectif faisait furieusement remonter l’esprit de vengeance chez eux : et ils se vengeaient sous les draps. Sentiment ? Douceur ? Amour ? Gentillesse ? Ensemble ? C’était des concepts bien inconnus pour le duo lorsque leur corps nu se retrouvait avec passion et sauvagerie. Elle ne savait plus comment ce règlement de compte avait commencé, mais elle n’aurait arrêté cela pour rien au monde. C’était si bon qu’elle en venait presque à apprécier de passer du temps avec Andreas à la vue de tous. Leur provocation public se réglait en privée.
Elle accueille d’ailleurs après plaisir le jeune homme contre elle. Il la plaqua contre le mur et elle soupira en tournant le visage sur le côté, faisant un instant semblant d’être gêné. Ce n’était absolument pas son genre. Après tout, elle l’avait attiré ici avec son sous-entendu. Elle prenait d’habitude soin de dissimuler ses envies devant leur parent. Mais ce soir, elle était d’humeur taquine et sauvage. Elle voulait son amant au creux des reins. Maintenant s’il fallait. Sa pseudo timidité ne dura pas, elle planta son regard dans celui de son amant avec un sourire à la fois satisfait et carnassier. « Tu sais que la provocation est un défaut, à force de jouer, on se brûle les ailes si tenter qu'on en a ... » Elle ricana doucement, mince alors… qu’allait-elle faire d’une paire d’aile de toute façon. Elle ne répondit pas tout de suite et ajusta sa position pour passer une jambe entre celle d’Andreas. Elle se retrouva alors elle aussi avec une jambe de son amant entre les siennes et osa bouger son bassin contre celle-ci avec envie. Elle approcha sa bouche de la sienne, effleurant avec douceur – peut-être pour la première fois – les lèvres du brun. Mais elle ne tint pas longtemps cette cadence douce et bientôt ses mains ses posèrent autour du visage d’Andreas. Sa langue se força un passage dans sa bouche et elle redécouvrit avec avidité la bouche du jeune homme. Elle l’avait tant de fois sentit contre sa peau. Et c’était si bon à chaque fois.
« Enfin Andreas. C’est toi qui m’a coupé les ailes. » C’était un mensonge. Elle n’avait jamais eu besoin de lui. Mais il avait fini d’achever le côté sale de la jeune femme en la possédant avec violence et sauvagerie alors que l’éthique leur interdisait d’avoir des relations charnelles. Ils auraient dû être frère et sœur. Ils étaient amants. Elle se tortilla contre lui, sa main descendit jusqu’à son bas ventre, frustrant le jeune homme comme elle pouvait en ne descendant pas plus bas. « Soyons raisonnable, retournons à table… » chuchota-t-elle à son oreille. Elle glissa néanmoins ses doigts sur ses chemises pour effleurer la peau juste au dessus de l’élastique de son boxer qu’elle fit claquer en riant. Et elle s’éclipsa de cette étreindre dangereuse. Elle se recoiffa et posa à nouveau ses fesses sur sa chaise en se raclant la gorge. Elle attendit le retour d’Andreas à qui elle n’accorda néanmoins pas un regard quand il revint prendre place. « Papa tu peux me passer le pain s’il te plait ? » Son père tendit la corbeille avec une grimace. « Ne te gave pas de pain tu n’auras plus faim ensuite. » Etait-elle toujours une enfant pour que son père lui parle de la sorte ? Ignorant un quelconque protocole, elle mordit à pleine dent dans le petit encore chaud. Il fallait qu’elle trouve un moyen de provoquer Andreas. « Je me demande quelle type de fille serait d’accord pour partager son lit avec toi tient. » C’était petit et stupide. Son père la regarda sévèrement mais elle n’en démordit pas et adressa à son « frère » un sourire moqueur. Elle cherchait.
Andréas Ricci
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Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Sam 12 Juil - 21:55
L'amour est borgne, la haine est aveugle. andreas & alaska
Chez Andréa, jouer était venu naturellement chez lui. Il a appris assez tôt, qu'il plaisait, et de plus en jouer. Et puis il a eu un très bon modèle, à travers son père. Ce père qui avait des conquêtes, malgré qu'il soit marié à sa femme. La femme trompait, bafoué qui ne le savait pas, ou du moins, qu'il faisait en sorte de ne pas le savoir. C'était si facile, jusqu'au moment, ou elle en a eu assez, et qu'elle ne décide de divorcer. Certainement, en constatant que son fils, prenait le même chemin. Ce qui était déjà trop tard. Andréas avait analysé tous les vices de son père. Et il n'était pas peu fier. Son père était un modèle pour lui, toutefois, il était assez proche de ces deux parents. Enfin avant, que le père d'Alaska fasse son apparition. Depuis les choses avaient quelque peu changer. Andréas, c'était éloigner de sa mère, trouvant cette relation... Malvenue. Et il faut dire, ce qui était, il le trouvait en dessous de son père. Et le fait qu'il apprenne le mariage le jour même, n'avait pas arrangé les choses. Il le détestait au plus au point, et le mot était faible. Un peu comme Alaska, les choses, c'étaient ... Arranger. Et un arrangement, naturel, c'était installé entre eux. Ils se détestaient aux vues et aux yeux de tout le monde. Pour mieux se retrouvaient en dehors. Ils étaient des égales, la prise de tête n'hésitait pas, le jeu prenait sa place.
L'insinuation qu'elle allait aux toilettes, était surtout un prétexte pour qu'il la rejoigne. Il la connaissait assez pour le comprendre. Ces gestes en dessous de la table était une preuve. Que pouvait-il faire d'autre, que de marcher dans cette direction, même si ce n'était pas indiquer. Le jeu était beaucoup trop tentant. Comme le fait de la plaquer contre le mur, en allant à sa rencontre. Son regard était une nouvelle fois, une preuve. Une preuve qu'elle était prête à jouer à leurs petits jeux, sauvages et pas vraiment indiquer dans ces lieux. Mais ils n'étaient plus à ce niveau-là. La jambe d'Alaska allait se faufiler entre les jambes d'Andréas. Qui étouffa un léger grognement de plaisir, entre ces lèvres. Un frisson parcourant l'échine de son dos. Elle savait jouer, assez pour savoir ce qui allait le faire réagir. Au fond, il n'aimait pas vraiment cela, il aimait avoir le dessus et certainement pas le perdre. Le pire, c'est qu'elle le provoqua un peu plus en bougeant son bassin, entre le siens. Andréas a ce moment-là, était ... Faible. Faible de ne pas avoir une parfaite maîtrise de lui, et de se laisser menait le bout du nez, par cette rousse, caractérielle. Ces lèvres rencontrèrent les siennes. Sa main prenant possession de sa nuque, pour plus de passions, un zeste sauvage.
Un rire se fit légèrement entendre, un rire tout droit sorti de la gorge d'Andréas. Une réaction normale aux paroles d'Alaska. Comme s'il allait croire qu'il était la cause de ces agissements. Tout, mais certainement pas ça. « Mais bien sûr, sert ça à tes autres prétendants, que tu dupes si facilement » Elle n'avait pas besoin de lui, comme lui d'elle. Pas besoin de lui servir, banal propos. Il préférait les choses directes, elle aurait du le savoir avec le temps. La main d'Alaska s'aventura un peu plus loin, droit son bas-ventre laissant, un frisson le parcourir, avant... De stopper cette progression. Maitrisant pour une fois ce qu'il se passait entre eux. Comme quoi cette relation charnelle était domptable. En somme, grâce à ces paroles qui l'avaient un peu, frustré dans son orgueil. « Tu as raison, on devrait y aller. » Il pouvait sentir son souffle caressait son oreille. Elle le cherchait... Pour combien de temps. Elle réussit, cependant, et avec fierté, de glisser ces doigts sur sa peau, d'avoir accès à l'élastique de son boxer, qu'elle fit claquer contre sa peau, déjà réactive à ces gestes passée. Andréas se retourna contre le mur, reprenant le cours d'une respiration, si longtemps coupé. Maudissant le contexte, les lieux, pour finir sur Alaska. Après quelques secondes, il retourna à table. Un sourire des plus accueillant sur le visage, si on le connaissait assez, ça paraissait déjà suspicieux. « Il faut bien qu'elle se gave de quelque chose, elle n'a que cela à se mettre sous la dent ». Ces paroles étaient pleins de sous-entendus, les hostilités étaient ouvertes. Et Andréas mettait un point d'honneur à commencer. Le coup des toilettes le laissant sur sa fin. Sa main venait de se poser en dessous de sa tête, observant avec malice Alaska. Beaucoup amuser par le contexte. Avec sa réflexion, il en était sûr, elle pouvait faire beaucoup mieux. « Et bien, je ne sais pas... Demande l'avis de tes copines ! Elles ne plaignent pas, je crois ! » Sa réponse était aussi basse que sa phrase. En même temps que pouvait-il répondre d'autre ? Et le regard du père d'Alaska, ne lui fit ni chaud, ni froid. Comme le poing tapait contre la table. « Ça ne va pas commencer tous les deux ... Un repas tranquille s'est trop demandé !? »
Rumour has it
vos messages : 151 Date d'inscription : 18/04/2014
Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas Lun 28 Juil - 16:27
Le serveur valsait entre les tables, faisant attention à ne pas rentrer dans un client ou de tomber en coinçant son pied dans une chaise. On venait de lui donner cinquante pound pour transmettre une note et il se dirigeait maintenant verre la rouquine qu'on lui avait pointé du doigt et qui n'était qu'autre que la destinataire. « Excusez-moi mademoiselle, quelqu'un à laisser ce mot pour vous à la réception » Lança-t-il, tout en baissant son plateau argenté sur lequel se trouvait une note toute pliée. Le serveur attendit qu'elle prenne le message et s'en allât entre les tables.
A l'intention d'Alaska:
Mais, que dirait ta chère petite maman et beau papa en apprenant que la jolie Alaska se tape son frère, hein? A mon avis, il ne sauteraient pas de joie...
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Sujet: Re: (hot)L'amour est borgne, la haine est aveugle. Ϟ ft Andreas
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