Sujet: (pv) give me one more chance ft. andreas Mar 29 Avr - 22:02
I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head. You're trying to save me, stop holdin' your breath and you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazy scarlett & andreas
give me one more chance
Un soupir passa entre ses lèvres. Encore ce manque. Ca manque qu'elle ressentait dans chaque parcelle de son corps. C'était le dernier sac de poudre et il avait fini en quelques jours. La demoiselle avait du mal à fonctionner dans cette drogue à même de la rendre plus confiante et de lui faire oublier les vices de son passé. Ça la tuait. Ça la rongeait lentement, sans qu'elle puisse oublier ses mains contre sa peau, son souffle alcoolisé se perdant contre sa peau hâlée. Son souffle se coupa. Son passé était en train de la rendre folle et ce manque se faisait de plus en plus oppressant dans le fond de ses entrailles. Des jours. Des jours qu'elle n'avait rien pris, parce qu'elle savait qu'elle n'avait pas de quoi payer. Elle accumulait les dettes envers son fournisseur et à un moment ou un autre, elle allait devoir ployer, trouver un moyen de lui rendre cet argent qu'elle ne possédait pas. La main de la demoiselle se posa contre sa gorge, le souffle lui manquait, elle sentait qu'elle était en train d'étouffer. Ce foutu manque. Les souvenirs qui ne cessaient de lui venir en tête quand son corps était vierge de cette drogue qu'elle prenait à outrance.
Sortir. Qu'elle sorte de son appartement miteux pour prendre l'air, pour reprendre le contrôle sur les émotions, sur ce manque, sur ce vide qui envahissait chaque parcelle de son être. La demoiselle poussa la porte, refermant rapidement derrière elle pour se diriger vers la sortie. Se calmer. Penser à autre chose. Son passé tortueux la rendait folle. La demoiselle était incapable de se détacher des images qui hantaient son esprit. Incapable de l'oublier. Son paternel. Lui qui avait abusé de son corps à outrance. La porte se poussa, le vent frais qui venait percuter son visage fut un léger soulagement. Le corps de la demoiselle se posa contre le froid du mur derrière elle. Des frissons passèrent contre sa peau. Ses yeux se fermèrent, tentant simplement de calmer cette douleur, ce mal, ce manque. La brune se laissa tomber contre le sol, profitant de ce froid qui lui remettait les idées en place, qui calmait quelque peu ce mal qui la dévorait. Il fallait qu'elle l'appelle. Il fallait qu'elle lui parle. Impossible de l'éviter. Impossible qu'elle perde contact avec lui. Andreas avait cette drogue parfaite, celle dont elle ne pouvait pas se passer, celle dont elle était largement dépendante.
Un moment. Un moment le temps de se calmer, même si son corps était trop fébrile sous ce manque prenant. Ça la tuait d'être incapable de vivre sans drogue, mais elle se sentait mal. Scarlett avait besoin d'oublier. De ne pas penser. Être sous l'effet de la cocaïne était comme une deuxième nature. C'est quand elle se retrouvait en manque qu'elle avait l'impression d'être une autre personne. Les doigts de la demoiselle attrapèrent son portable qui traînait dans le fond de ses poches. Le numéro se composa rapidement. Il fallait qu'elle trouve un arrangement. Il fallait qu'elle trouve le moyen de se sortir de cette histoire, qu'elle trouve le moyen de le payer. La chanteuse était dans une mauvaise passe. Elle avait du talent. Une voix à couper le souffle. Elle avait simplement besoin de quelqu'un pour la guider, pour lui sortir la tête de l'eau. La voix de son fournisseur se fit entendre, elle reprit son souffle. « J'ai besoin de te parler. Tu peux passer chez moi?» Rien de plus. La brune savait parfaitement qu'elle avait des dettes, elle savait parfaitement qu'elle lui devait de l'argent. Il fallait qu'elle parle. Qu'elle négocie. Qu'elle tente de trouver une foutue solution à ce problème qui ne semblait pas en avoir. Elle ne pouvait pas rester dehors à l'attendre. Elle se leva pour retourner chez elle, le temps qu'il arrive. Le temps qu'elle trouve quelque chose à lui dire.
(c) Bloody Storm
Andréas Ricci
vos messages : 322 Date d'inscription : 23/04/2014
Sujet: Re: (pv) give me one more chance ft. andreas Dim 11 Mai - 14:37
give me one more chance
Il préparait ces prochaines commandes, pesant chaque sac comme un bien précieux, un bien précieux qui lui rapporter à chaque fois de l'or. Non pas qu'il en avait besoin, mais l'avarie s'éveille en chacun de nous. Pas la peine de le nier. Il comprenait l'engouement, le manque que ça pouvait engendrer. Et lui surfer sur la vague, profitant de la faiblesse d'autrui. Le jeune homme aurait pu se sentir mal, si vraiment, il avait décidé de se pencher sur ces états dame durant une infime seconde. Mais il n'avait pas le temps pour ça, ou simplement pas envie. Le jeune homme pensait seulement que ce n'était pas dans sa nature d'être dans le social. Si les gens préféraient se détruire et être dépendant, soit lui, il ne voyait surtout pas d'inconvénient. Et cela faisait marcher ces affaires. Qui roulait plutôt bien ! Un gramme prêt avait son importance, un gramme et le prix augmentait, un malheureux gramme avait des conséquences sur le corps, sur les affaires. Une des raisons, pour Andréas soit très méticuleux, devant cette balance où défilaient les chiffres, les en uns derrière les autres, comme défilait l'argent.
Dans ce travail méticuleux et minutieux, un son de vibration intervient dans ce qui semblait un temps à du travail. Le regard du jeune homme se portait vaguement sur le téléphone trônant seul sur une table dépourvue d'objet. Avant qu'un sourire ne s'affiche sur ces lèvres, en remarquant le nom du destinataire s'affichait. Se disant que les affaires reprenaient et pas n'importe lesquels. Il savait pertinemment un maillon important dans la chaine du deal, et que parfois, il fallait qu'il use de fermenter, tout en étant arrangeant. Du moment, qu'il y trouvait son compte, il pouvait être ... Adorable et très flexible. Le jeune homme savait les raisons de l'appel de Scarlett. Cependant, il était assez curieux, des arguments qu'elle allait employer, pour pouvoir obtenir ne serait-ce que quelques grammes de dépendance. Il lâcha ce qu'il avait entrepris pour répondre au téléphone d'une voix ... Mielleuse, toujours quand on faisait appel à lui, pour ce genre d'affaire. « Allô... » La voix de la jeune femme se faisait entendre, de courts mots explicites, mais qui voulait qu'une seule chose, manquant déjà la dépendance. « Laisse-moi dix minutes, j'arrive ... » À ces mots, le jeune brun rapprochait, sans rien en retour, un peu comme elle. Elle avait une ardoise assez ... Volumineuse, pourtant le jeune homme prenait du temps pour sa cliente régulière. Après tout, ce n'était pas lui qui dépendait de quelqu'un, mais l'inverse. Il avait toujours un moyen de pression.
Dehors, le vent soufflait légèrement, balayant au passage, ce qui restait de traces de chaque individu qui foulait le trottoir par le passé. Andréas relevait légèrement son col, se cachant étroitement du vent, ou des gens, allait savoir. Il n'avait pas envie, aujourd'hui, du moins, d'attirer le regard. Ces pas raisonnaient sur les pavés, règlement son allure sur son rythme cardiaque. Étrange ? Non, il aimait juste par moment, cette sensation de faire toujours partie de ce monde. Dix minutes, c'est réellement le temps, qui lui fallait pour trouver le chemin du point de rendez-vous. Le jeune homme montra quatre à quatre les marches de l'immeuble, avant de s'arrêter devant une porte massive et peu accueillante par son volume, pourtant les lieux étant très chics. Il donna un léger coup de sonnette, annonçant son arrivé, dansant presque sur ces pieds, non pas par excitation, mais plutôt par empressement. La porte s'ouvrit doucement sur une taille relativement moyenne, le regard à l'affût à l'environnement qui pouvait se trouver autour d'eux. Dans l'esprit d'Andréas, il constatait qu'ils avaient les mêmes expressions, d'avoir peur d'être découverts, de fauter, limite criminelle, ce qui n'était pas totalement faux. « Tu m'as appelé, je suis là ! Je n'ai pas beaucoup temps, si on pouvait faire vite » Sa voix se fit, un petit peu plus dur qu'au téléphone, une façon de poser de bonnes bases, dans l'ensemble, des limites...