You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin
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Valentin Morrison
vos messages : 149 Date d'inscription : 20/05/2014
Sujet: You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin Lun 23 Juin - 18:19
You never know what you got till it's gone Ezeckiel & Valentin
Nous n’étions pourtant pas Mardi aujourd’hui. Nous étions Samedi, et le soleil était de sortit. Ce dernier brillait de mille feux, alors que les habitants de Caerphilly en profitaient pour se balader et vaquer à leurs diverses activités. Exceptionnellement, Valentin ne travaillait pas aujourd’hui. Et comme à chaque fois qu’il avait une journée de libre, il avait décidé de le consacrer à ses dessins, et à cette fameuse colline. Il était un des seuls à s’y rendre, les autres la jugeant un peu trop dangereuse. Il n’en avait pas peur, d’autant qu’il n’y faisait rien d’autre que de s’y asseoir. Depuis peu, une personne se rendait sur ces lieux : Alexian. Ce dernier avait repéré les allées et venues de Valentin chaque Mardi. Il n’y serait donc pas aujourd’hui, ne sachant pas que le jeune homme s’y rendrait en pleine week-end. Ce dernier avait revêtit ses vêtements d’été : un short en jean avec une marinière. C’était un peu sa signature, même s’il n’osait pas la porter en public. Ça restait quand même une manière de montrer son homosexualité. Il avait peur de montrer qui il était vraiment. De plus, il préférait être discret d’ordinaire. M’enfin, cette fois c’était différent. Il avait envoyé un sms à Ezeckiel pour que ce dernier le rejoigne. C’était un garçon avec lequel il était devenu ami, aussi bizarre que ça soit. Il avait réussi à aller l’aborder, et il avait bien fait pour une fois. Il n’avait pas peur de lui, contrairement à d’ordinaire où il avait peur de tout le monde. Ezeckiel était vraiment gentil, et surtout très timide. Toujours moins que Valentin, mais ça rassurait tout de même ce dernier de savoir qu’il y avait quelqu’un comme lui. Au moins un peu.
Il sortit donc de chez lui, journal intime à la main. Il le prenait toujours, ce petit journal rose. Il arriva rapidement au parc. Il fallait passer par-là pour arriver à la fameuse colline. Ce parc attirait pas mal de monde, et encore plus aujourd’hui avec le beau temps. Certaine personne était même torse-nu, bronzant sur la pelouse parfaite. Ce n’était pas le genre de Valentin de faire ça. Ainsi, il ne s’attarda pas et se rendit directement à son petit coin secret. Il s’y posa alors, s’asseyant sur le sol chaud. Il ouvrit directement son journal intime. Ces derniers temps, tout ce qu’il avait écrit était tourné vers sa nouvelle connaissance : Alexian. Il avait cependant parlé d’Ezeckiel. À l’heure actuelle, ce dernier était la personne la plus importante dans sa vie. Il était comme son seul ami ici à Caerphilly. Il l’attendait d’une minute à l’autre. Et étrangement, il était impatient de le retrouver. Ça lui faisait d’ailleurs bizarre d’avoir envie de retrouver quelqu’un, lui qui aimait être seul en permanence. Il était en train de changer, 1 an après son arrivée ici. C’était peut-être pas plus mal. Il était temps de sortir de cet état de dépression dans lequel il avait été plongé suite à son agression. Peut-être qu’Ezeckiel pouvait l’y aider.
Après environ 15 minutes, il entendit des pas derrière lui. Il se retourna, voyant ainsi son nouvel ami arriver vers lui.
« J’ai failli t’attendre ! »
Valentin ferma son journal avant de décrocher un léger sourire à Ezeckiel. Lorsqu’il connaissait quelqu’un, il se montrait beaucoup plus avenant. Il était même plutôt jovial la plupart du temps. Il s’agissait souvent de sourire de façade et d’une bonne humeur plutôt fausse. Toujours est-il qu’il prenait la peine d’essayer. Il se leva, serrant la main de son ami. Ce dernier n’était pas torse nu, comme la plupart des garçons dans le parc. Trop timide pour ça, sans doute.
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Sujet: Re: You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin Sam 5 Juil - 21:56
sorry i'm late
VALENCKIEL
La nuit n’avait pas été de tout repos pour Ezeckiel. En effet sa colocataire, son amie avec qui il partage une relation ambiguë (bien que loin d’amoureuse) avait invité quelqu’un. Un homme. Un peu plus vieux qu’elle, sûrement. Et comme une fois n’est pas coutume. Le petit appartement du centre-ville qu’il partage a beau être petit, elle n’hésite pas à ramener parfois quelques uns de ses partenaires sexuels. Le temps d’une nuit ou deux. Bien qu’il soit un peu jaloux, ce n’est pas le fait qui dérange le lycéen, seulement les bruits. C’est donc cerné et encore un peu endormi qu’il sortit de chez lui. Pédalant presque au ralenti jusqu’à son travail. La motivation n’est pas là non plus, en fait. Loin de lui l’envie de voir son patron radin et hystérique qui tente d’arnaquer chacun de ses clients et de forcer son employé à faire de même. « Merde. » C’était pourtant rare qu’il laisse échapper des jurons, lui de nature plutôt calme. Mais c’est en se plantant devant la porte de la boutique poussiéreuse qu’il se rendit compte qu’aujourd’hui, elle était fermée. Ezeckiel avait les idées tellement embrumées par son manque de sommeil qu’il avait oublié la raison pour laquelle il s’était empressé de se préparer et de sortir de chez lui. Valentin. Il devait le rejoindre aujourd’hui. C’est son ami, depuis quelques semaines. Il se sentait déjà gêné d’être en retard.
Dorénavant plus pressé qu’il ne l’était déjà (persuadé qu’il s’était levé en retard, en plus de ça), il monta une nouvelle fois sur son vieux vélo orange foncé et pédala à en perdre haleine vers le parc de Caerphilly. Vers la colline, plus précisément. C’est là qu’il l’avait rencontré. C’est là qu’il avait pris quelques clichés de lui. Mais jamais son visage. Ces photos, il les garde précieusement. Ce sont celles d’une rencontre. Bien sûr, il n’avait pas osé l’accoster, c’est lui qu’il l’avait fait. Et le courant était très vite bien passé. En une dizaine de minutes, il arriva au parc. Les gens s’y balader, y pique-niquer, jouer avec leurs enfants… il faut dire que le soleil lui aussi était au rendez-vous. Le voilà enfin en haut de la grande colline. Le lycéen, vêtu d’un slim foncé et d’un tee-shirt bleu délavé qui tire vers le rose, s’approche de son ami sans aucune discrétion. Un peu essoufflé et gêné de son retard. Il n’a même pas regardé l’heure mais il en est sûr. Puis, malgré son coté rêveur, il est parfois un peu étourdi ce qui le rend beaucoup moins ponctuel. Il sourit à son ami qui lui dit qu’il avait failli l’attendre. Les joues légèrement rouges, il lui répond : « Je ne te dis pas ce qui m’est arrivé… » Il fait une petite pause et laisse tomber son vélo ici pour aller s’asseoir un peu plus loin avec son ami. « Entre ma coloc’ et ses ébats amoureux et moi qui vais à mon travail au lieu d’ici… » Puis il rigola doucement. Avant de lui demander : « Enfin bref, ça va bien toi sinon ? » Il n’était plus vraiment timide face à Valentin. Il n’hésitait pas à lui raconter sa vie. il pourrait le faire pendant des heures. Quoique, ça c’est avec toutes ses connaissances en fait.
Spoiler:
je suis en retard, c'est court et nul.. vraiment, je crains encore désolé, je me rattrape au prochain post .
Valentin Morrison
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Sujet: Re: You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin Dim 6 Juil - 20:24
You never know what you got till it's gone Ezeckiel & Valentin
Valentin n’avait pas tant attendu que ça. Il était habitué à rester de longues journées seul sur cette fichue falaise, alors ce n’était pas 10 malheureuses minutes qui allaient le contrarier. Il écouta ainsi l’excuse de son ami, évoquant le fait qu’il avait apparemment passé une mauvaise nuit à cause de sa colocataire. Valentin ne l’avait jamais rencontré, même si l’idée qu’il se faisait d’elle n’était pas franchement avantageuse. De son point de vue, elle passait clairement pour une grosse nymphomane. Ceci dis, il n’aimait pas juger les gens sans les connaître, alors il allait s’abstenir d’exposer son avis à Ezeckiel, qui pourrait le prendre mal. Il le connaissait que depuis 1 mois. Les deux avaient partagés que peu de choses ensembles, même s’ils semblaient être très semblable sur plusieurs aspects de leurs caractères. C’était ce qui avait rassuré Valentin. Pour une fois, il n’était pas clairement le plus inférieur des deux. Il avait apprécié le fait de pouvoir se sentir d’égale à égale avec quelqu’un d’autre. Ezeckiel était le seul avec qui il avait réussi à être ami durant cette année passé ici, à Caerphilly.
Valentin revint à lui en entendant la voix d’Ezeckiel. Il avait tendance à partir dans ses réflexions en négligeant ce qu’il pouvait y avoir autour. Ainsi, son ami lui demanda s’il allait bien. Il n’avait pas eut de colocataire s’envoyant en l’air, et il ne s’était pas trompé de chemin pour venir ici donc à priori… Oui, il allait bien.
« Ben… Oui. Y’a pas mal de choses qui se passe dans ma vie en ce moment. Donc ca va, à peu près. Et toi ? Ca va, malgré que tu sois dans un état de zombie suite au manque de sommeil ? »
Ezeckiel avait une sale mine, même lui ne pouvait pas le nier. Il avait la tête de quelqu’un qui s’était réveillé dans une tombe en plein milieu d’un cimetière, c’était assez épouvantable. Bien sûr, et heureusement, il conservait son regard magnifique ce qui sauvait un peu la donne. Valentin avait refermé son journal intime à l’arrivée de son ami, même s’il n’avait rien de spécial à lui cacher. Mise à part la rencontre avec Alexian. Il avait préféré ne pas lui en parler, afin de ne pas avoir à lui expliquer qu’il avait réussi à s’intéresser à quelqu’un. Pour lui, c’était déjà quelque chose de bizarre et d’irréaliste, il ne voulait pas l’entendre de la bouche d’une autre personne. Ceci étant dit, il allait finir par se confier. Un jour. Il avait besoin de l’avis d’Ezeckiel, qui était un peu moins réticent que lui aux nouvelles rencontres. Il était un peu plus pessimiste à propos de tout. Il avait donc besoin de son ami pour lui dire s’il devait s’inquiéter ou non. Il sortit de ses pensées envahissantes, reposant le regard sur Ezeckiel. Ce dernier était assis à côté de lui.
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Sujet: Re: You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin Mar 8 Juil - 10:50
Ezeckiel avait beau être timide et facilement gêné, il prenait vite ses aises avec ses amis où les personnes qui le mettait facilement à l’aise. C’était le cas avec Valentin. Enfin, lui, c’était un de ses quelques amis. Ils ne sont pas nombreux, et il fait parti des plus proches du brun. Puis, le fait qu’il soit encore plus timide, discret et réservé que lui le mettait en confiance. Il osait parler. Il osait rigoler. Il osait vivre sans jamais se stopper par peur de la réaction de son ami, de ce qu’il pourrait penser ou de la façon dont il pourrait la regarder. Comme s’il était libre. Malheureusement, cela n’arrivait pas tout les jours. Il aimerait. Mais il est encore trop préoccupé par le monde qui l’entoure, pour l’instant. Pourtant, chaque jour, chaque fois que sa timidité le faisait rougir, il se promettait de changer cela, un jour. Il se consolait en se disant qu’il y avait toujours pire. Puis, ce n’est pas comme si cela lui gâchait la vie. Cela pouvait juste être gênant, parfois. Mais il vivait comme il le voulait. Bien. Il était heureux, à sa façon. Puis, une autre façon pour lui de se consoler : certains trouvent cette gêne mignonne, craquante, enfin bref, il pourrait très bien s’en servir pour charmer quelqu’un, s’il le voulait. Mais il n’est pas ce genre de garçon superficiel et dragueur avec le premier venu.
Il avait toujours aimé passer ce genre de petits moments calmes à parler avec Valentin. Il le trouvait doux. Sa voix presque même apaisante. Il était bien. Il se sentait compris et toujours moins jugé qu’au lycée. Ezeckiel ne pensait que Valentin aussi. Il serait vexé du contraire, en fait. Et même si dans son cas ce n’est pas le lycée mais bien la vie active, il se ressemble plutôt. Du moins, c’est ce que se dit le jeune qui émerge doucement dans la réalité.
Il avait le sourire aux lèvres, encore, à entendre que son ami allait bien. Il savait que ce n’était pas toujours le cas. Quand ça l’est, ils sont là l’un pour l’autre. Le lycéen aime se savoir utile pour quelqu’un. Nécessaire lorsque ça va mal pour quelqu’un. Mais il aime aussi bien les moments comme ceux-là où tout va pour le mieux. Il le regardait, concentré pendant qu’il parlait avant de laisser son regard se poser dans le vide. « Pleins de choses ? Il va falloir que tu me racontes tout ça. » Curieux, il avait beau aimer bavarder de tout et de rien sur sa vie, il s’était toujours autant intéressé à celle des autres. C’est pourquoi il était intrigué. Puis lorsque Valentin parlait du fait qu’il ressemble à un zombie, il ria un peu avant de se frotter les yeux. « C’est si horrible et flagrant que ça ? » Il n’attendait pas vraiment de réponse pour cette dernière parole. Sa première question le préoccupait beaucoup plus. Et puis, lui aussi il avait des choses à lui raconter. Il le ferait après, sans hésitation. Comme sa colocataire, il se rend compte qu’il la fait passer pour… quelqu’un de pas aussi bien que lui-même la voit. Bof, elle est pas si détestable que ça, se disait-il.
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Sujet: Re: You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin
You never know what you got till it's gone ► Ezeckiel&Valentin