Sujet: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Lun 23 Juin - 10:54
What have I done to deserve this, I'm better of without but still I do miss you. How does it hurt to be erased violently torn away from your memories. I know it's over. It feels like unfinished love that reminds me every day how the coldness in your heart has taken my breath away. How can you be stone cold leaving me here all alone.
so, why don't you kiss me?
Le temps filait beaucoup trop vite et Capucine n’avait aucune envie de laisser Jules s’en aller. Elle savait qu’il devait rentrer rejoindre sa femme et cette idée ne lui plaisait pas du tout. Une pointe de jalousie commençait à la ronger alors qu’il s’agitait vers la porte. Il avait l’air réellement torturé. Capucine n’arrivait pas à se dire qu’il n’avait pas du tout envie de la voir, elle sentait quelque chose de plus compliqué et il lui confirma. Sa situation était particulière et la jeune femme se doutait qu’elle n’était pas au courant de tout. Sa curiosité la rongeait. L’envie de savoir contre qui et quoi elle se battait se faisait de plus en plus fort. Mais, d’un côté, elle avait honte de vouloir un homme pris par une femme qui lui avait paru si faible. Pourtant, aujourd’hui, elle voulait l’avoir un peu pour elle. Au moins pour discuter. Le voir en dehors des cours lui manquait. Elle n’y avait pourtant pas gouté souvent mais c’était une chose qu’elle avait beaucoup trop apprécié. Il était un homme différent en classe. Jovial et sûr de lui. Face à Capucine, il n’était plus le même. Etait-ce juste à cause d’elle ou parce qu’il possédait un masque pendant ses cours ?
Se retournant finalement vers lui, la jeune femme ne sut pas où il regardait. Un instant, elle crut qu’il observait son corps. Qu’il l’admirait. Seulement, elle ne savait plus si son cerveau lui jouait des tours ou non. Ayant tellement envie qu’une chose se produise, elle était capable de s’imaginer que c’était le cas. Alors, elle ne préféra pas se faire de fausses idées. Capucine devait le convaincre de passer un moment avec elle. Peut-être que s’ils discutaient vraiment, Jules se rendrait compte qu’elle n’était pas qu’une jolie fille ou une bonne élève. Ce besoin d’être reconnue en tant que femme devenait de plus en plus pressant. Elle voulait lui plaire, et ce, entièrement. Pas juste être un corps qui le soulageait, ou sa meilleure élève. Pourquoi n’avait-elle pas le droit d’être une potentielle amante ? « D'accord, on... on va boire un café. » Mordant sa lèvre, Capucine retint un sourire un peu trop victorieux. Il n’avait pas l’air à l’aise et sûr de sa décision. Il ne fallait pas qu’elle lui fasse regretter aussitôt. « Super… Merci… » Sa voix se fit douce, rassurante. Elle voulait lui faire apprécier ce moment. S’il restait crisper tout le temps qu’ils passeraient ensemble, elle n’arriverait jamais à le séduire comme elle le voulait.
Après avoir remis en ordre la salle, Capucine se pressa vers son professeur qui semblait beaucoup plus assuré. Un sourire ornait son visage ce qui surprit la belle. « Est-ce que tu veux aller boire un café à l'extérieur ou.. chez toi vraiment ? J'ai une voiture dans tous les cas alors, je peux nous y emmener. Tu habites loin ? » Il répondit lui-même à la question. De toute façon, il valait mieux qu’ils se voient chez elle. Si quelqu’un les surprenait ensemble, les ragots risquaient de se propager très vite. Puis la jeune femme n’avait jamais eu l’intention d’aller boire un café dehors. Elle le voulait chez elle. Elle s’était dit qu’elle ne tenterait rien de déplacé, elle lui avait même promis mais comment résister ? Comment ne pas essayer de convaincre la personne que vous avez vraiment besoin d’elle ? « Je n’habite pas loin… je vais te guider… » souffla-t-elle doucement. Elle était ravie. Saad n’était pas chez eux, il travaillait le soir, aucun risque qu’il ne tombe sur son professeur. Puis, même s’il voyait cet homme chez lui, il n’allait rien dire. Il n’était pas de ce genre-là, du moins, elle l’espérait. Jules, lui, n’était pas au courant qu’elle vivait avec un homme et Capucine ne sut pas comment lui dire. Il le constaterait sûrement en arrivant en apercevant les affaires du jeune homme trainer. Au fond, Capucine avait envie de découvrir sa réaction et espérait y voir de la jalousie.
Grimpant dans la voiture de son beau professeur après avoir vérifié que personne ne trainait dans les parages, elle le guida jusqu’à son appartement en ville. La route ne fut pas longue, à peine cinq minutes. Rapidement, ils se retrouvèrent donc dans son salon et Capucine retint un sourire en apercevant une veste masculine laissée sur le dossier de leur canapé. Premier indice pour que Jules comprenne qu’elle ne vivait pas seule mais surtout avec un homme. « Installe toi, je vais rapidement prendre une douche je pue… » annonça-t-elle en rigolant doucement. A la hâte, elle alla à la salle de bain et attrapa une salopette ainsi qu’un petit t-shirt simple au passage dans sa chambre. Elle ne voulait pas le faire attendre trop longtemps mais surtout, ne manquer aucune minute avec lui. Chacune était précieuse. En dix minutes à peine, elle fut prête et regagna le salon. Ses cheveux encore mouillés ondulaient joliment et elle espérait, par sa tenue courte, attirer le regard de son professeur sur ses atouts sans pour autant être vulgaire. « Désolée, j’ai essayé d’être rapide… Qu’est ce que je te sers ? Un café, un thé ? Ou un soda ? De l’alcool ? » Haussant les épaules, elle sourit doucement, ravie de l’avoir chez elle. Un autre cap venait d’être franchi, elle se sentait encore plus proche de lui et ça la rendait vraiment heureuse.
(c) Bloody Storm
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Sujet: Re: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Jeu 3 Juil - 22:19
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Il avait cédé. Il avait dit oui. Ils iraient boire un café, elle et lui, en tête à tête. Ca avait quelque chose d'effrayant, parce qu'il avait peur de ce qui pouvait advenir, parce que l'idée de devoir lui résister, de devoir tester son intégrité était stressante. Mais aussi d'excitante. Parce qu'elle était sublime et que malgré tout elle était d'une compagnie plus qu'agréable, qu'il l'avoue ou non. Elle le remercia et ils commencèrent à marcher en direction de la sortie. Il l'interrogea sur leur destination, extérieur ou à son domicile. C'est ce dernier lieu qui l'emporta et il en fût rassuré. S'exhiber en la compagnie de Capucine pouvait être dangereux, et c'aurait totalement inconscient de sa part. Téméraire même. Cela dit, ça l'était pour sa réputation, mais être en la présence de Capucine était téméraire malgré tout. Cette fille était dangereuse. Non parce qu'elle n'était pas fréquentable mais justement parce qu'elle était beaucoup trop adorable et attirante. « Je n’habite pas loin… je vais te guider… » lui assura-t-elle d'une voix douce et il la laissa l'entraîner dans les ruelles. Il lui faisait soudainement confiance. Maintenant qu'il avait pris sa décision, il se sentait un peu plus léger même si au fond, rien ne pourrait complètement le rassurer. Il avait pris une décision certes, mais était-ce la bonne ? Il n'avait pas envie de se poser la question à cet instant là. Tant pis. Au diable les pensées négatives.
Il conduisit jusqu'à chez elle, les mains légèrement moites, la respiration un peu plus rapide que d'habitude. Mais il n'était plus réellement angoissé. Non, c'était comme.. de l'adrénaline qui coulait dans ses veines. Il sourît doucement en se garant et en la suivant jusqu'à son appartement. Regardant autour de lui, il se sentît agréablement bien. Ca le surprit mais il s'y fît rapidement. Souriant il se tourna vers la jeune femme qui lui adressait la parole. « Installe toi, je vais rapidement prendre une douche je pue… » Il rît avec elle et acquiesça, la laissant partir en direction de sa salle de bain. Il suivît ses conseils et posa sa sacoche dans un coin puis retira sa veste, la pendant à un porte-manteau dans l'entrée. Il s'approcha d'un fauteuil et remarqua une veste. Fronçant un peu les sourcils il la détailla. Ca n'était clairement pas une veste de femme, à moins que Capucine n'aime s'habiller avec ce genre de chose pour trainer chez elle. Il se retînt de penser directement à l'existence possible d'un petit-ami pour Capucine. Pourquoi ? Parce qu'il n'aimait pas cette idée. Ca n'était pas de la jalousie, non. A moins que ? Mais il n'avait aucun droit de l'être. Il secoua la tête et décida d'ignorer cette fameuse veste, décidant même de pousser le vice jusqu'à s'asseoir dans le fauteuil sur lequel elle était pendue. Il posa ses mains sur les bras du meuble et pianota un peu nerveusement sur le cuir, regardant autour de lui, attendant le retour de la brunette qui ne tarda pas.
Elle était tellement jolie... ses cheveux étaient encore humides et venaient doucement mouiller son tee-shirt, tee-shirt qu'elle portait sous une adorable salopette courte. Il se mordît la lèvre alors qu'elle était tout bonnement jolie. Il détourna brièvement les yeux pour ne pas la fixer trop longtemps. « Désolée, j’ai essayé d’être rapide… Qu’est ce que je te sers ? Un café, un thé ? Ou un soda ? De l’alcool ? » Il la regarda à nouveau alors qu'elle lui parlait, ouvrant la bouche, hésitant sur sa réponse. Haussant les épaules il finît par se lever et la rejoindre, gardant une distance de sécurité entre eux malgré tout. « Un café... un café ça me semble bien. Il est un peu tard mais tant pis. » répondît-il, croisant les bras en lui souriant doucement. Bon sang, il avait tellement envie de venir replacer cette petite mèche rebelle du bout des doigts. Juste histoire d'avoir un contact physique avec elle, même anodin. Il baissa les yeux, troublé mais essayant de ne rien en laisser paraître. Il ne se reconnaissait plus en sa présence. Il semblait incapable de se tenir à carreaux. Presque 40 ans et inapte à contrôler ses émotions et les battements de son coeur face à une jolie fille. Un vrai ado. Quelle honte.
Il passa finalement une main dans ses cheveux, tachant de trouver quoi dire. La veste masculine trouvée sur le fauteuil lui revînt en tête et il décida de l'utiliser. « Tu vis avec un homme ? Ton.. petit-ami ? » lui demanda-t-il, lui indiquant brièvement la veste, la fixant un instant, la jaugeant inconsciemment. Bon sang. Un vrai gamin. « Je demande par simple curiosité. » reprît-il, ne voulant pas qu'elle pense qu'il était jaloux, possessif ou quoi que ce soit. Mais peut-être ne s'aidait-il pas de cette façon. « C'est juste que je t'imagine mal dans cette veste alors j'ai supposé que tu.. enfin qu'un garçon était venu ici. Ou qu'il vivait ici. Tout dépend en fait. Tu as combien de chambre ? Enfin après... ce ne sont pas mes oignons. Je.. je demande juste.. comme ça. Je... bref. » Il rît nerveusement, enfonçant ses mains dans ses poches et choisissant de focaliser son regard sur ses préparatifs caféinés. Ridicule...
(c) Bloody Storm
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Sujet: Re: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Mar 8 Juil - 10:09
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Il avait accepté ! Capucine était tellement contente. Malgré la fatigue elle aurait bien entamé une petite danse de la joie mais ça serait sûrement mal venu devant Jules. Elle qui pensait passer sa soirée dans son lit à essayer de détendre ses muscles douloureux, se retrouvait finalement en bonne compagnie. Son colocataire était absent, comme tous les soirs, il ne les dérangerait pas et surtout, ne mettrait pas Jules mal à l’aise. La jeune femme savait qu’il n’avait pas envie qu’on les remarque mais, son colocataire n’était pas du genre à aimer les ragots ni même à les colporter. S’il l’apprenait, il allait hausser les épaules et passer à autre chose rapidement. Elle en était certaine.
Rapidement douchée, Capucine avait hésité un instant à revêtir une robe plus sexy que sa salopette mais s’était bien vite ravisée. Elle ne voulait pas qu’il se sente oppressé et qu’il pense qu’elle ne voulait qu’une seule chose : le séduire. Evidemment, elle le voulait. Comment ne pas vouloir qu’un homme nous désire ? Nous regarde avec envie ? Mais Capucine ne voulait pas qu’il pense qu’elle lui avait tendu un piège. Il fallait juste rester naturelle. Discuter comme elle lui avait promis. Au fond, elle avait aussi envie qu’il la considère comme une femme normale, pas que comme son élève. Etre une amie, amante potentielle, ne plus avoir cette étiquette « gamine » sur le front.
Le rejoignant, elle constata qu’il s’était assis juste à côté de la veste de son colocataire. Une veste bien masculine qu’elle n’aurait jamais pu porter. Un instant, elle se demanda ce qu’il pouvait bien en penser. Peut-être n’avait-il pas relevé et pensait que le vêtement était sien ? Ça serait dommage. Voir une pointe de jalousie en lui plairait réellement à la jeune femme. Mais il ne semblait pas que ça soit le cas. Ou alors, il cachait vraiment bien son jeu. « Un café... un café ça me semble bien. Il est un peu tard mais tant pis. » Un doux sourire se déposa sur les lèvres de la jeune femme. « C’est vrai… J’ai des capsules décaféinées si tu veux… Comme ça, pas de souci pour dormir » commenta-t-elle en riant tout en allumant la machine à expresso. Sortant les tasses, elle ne put s’empêcher de sourire alors qu’il s’était approché d’elle. Il aurait pu attendre tranquillement dans le fauteuil mais non, il avait décidé de venir vers elle. La cuisine était ouverte sur le salon, il n’en était absolument pas obligé. Capucine eut envie d’y voir un signe. Devenait-elle complètement niaise ? Cela semblerait possible.
« Tu vis avec un homme ? Ton.. petit-ami ? » Dos à lui, son sourire s’agrandit. Lorsqu’elle lui fit face, il avait totalement disparu, elle ne voulait pas qu’il comprenne qu’elle était contente de sa remarque. Suivant des yeux son geste, elle constata que la veste avec bien fait son petit effet. Elle allait remercier son colocataire lorsqu’il rentrerait. « Oui, je vis avec un homme… » volontairement, elle marqua une pause, ne répondant pas à sa deuxième question de suite. Elle voulait observer ses réactions à l’idée qu’elle ait quelqu’un. Elle espérait juste qu’il ne se disait pas qu’elle ait pu jouer sur deux tableaux. Enfin, il n’avait pas vraiment le droit de la juger puisque lui-même avait commis un adultère. « C'est juste que je t'imagine mal dans cette veste alors j'ai supposé que tu.. enfin qu'un garçon était venu ici. Ou qu'il vivait ici. Tout dépend en fait. Tu as combien de chambre ? Enfin après... ce ne sont pas mes oignons. Je.. je demande juste.. comme ça. Je... bref. » Sa voix s’était faite quelque peu hésitante, il semblait troublé, gêné. Mais était-il jaloux. Capucine n’en savait rien. Laissant couler le café dans les deux tasses, elle ne répondit donc pas de suite à cause du bruit. Il allait se poser des questions encore quelques instants avant qu’elle ne lève le voile. Stoppant la machine, elle posa les deux tasses sur un plateau à côté du sucrier et de petits gâteaux sortis au préalable. Une fois fait, elle se dirigea vers le salon et y posa le tout avant de s’asseoir. « Sers-toi… » souffla-t-elle gentiment en montrant le plateau. « Donc, en effet, ce n’est pas trop mon style de veste. Ça aurait pu, certaines portent ça ! » expliqua-t-elle en riant faiblement. « Mais non, celui qui vit n’est pas mon petit ami. Juste mon colocataire. Tout le monde pense que nous sommes ensemble d’ailleurs. » Ca n’était pas faux. Mais pas nécessaire de le mentionner. Seulement, elle voulait le rendre jaloux. Subtilement. Le tester un peu pour voir si ça le touchait qu’elle ait pu avoir quelqu’un d’autre. « On s’entend super bien, mes copines me demandent d’ailleurs pourquoi je ne suis pas avec. D’après elle, c’est une bombe ! » Capucine rigola en secouant la tête. « Elles n’ont pas tort mais… il n’est pas celui qui m’intéresse en ce moment… » souffla-t-elle faiblement. Le rendre jaloux était une chose, elle ne voulait pas qu’il la prenne pour une personne sans morale. Elle était quelqu’un de bien. Du moins, elle le pensait et surtout, elle voulait qu’il le pense. « Enfin, voilà, tu sais tout. Je vis avec un colocataire. Il n’est pas là ce soir, si ça peut te rassurer… » La jeune femme lui adressa un petit sourire avant de prendre sa tasse après y avoir ajouté du sucre. « Puis meme… S’il avait été là… Il n’aurait rien dit… J’sais que… t’as peur qu’on puisse nous voir. » faiblement, elle gratta sa gorge. « J’peux juste te demander pourquoi.. ? Parce que tu as peur que ça parvienne aux oreilles de ta femme ou que tu as peur pour ton métier ? Ou… Les deux ? » Dit comme ça, la situation paraissait compliquée et dangereuse pour lui. Capucine s’en voulait de lui faire subir ça mais lui résister était tellement dur.
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Sujet: Re: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Jeu 24 Juil - 2:36
What have I done to deserve this, I'm better of without but still I do miss you. How does it hurt to be erased violently torn away from your memories. I know it's over. It feels like unfinished love that reminds me every day how the coldness in your heart has taken my breath away. How can you be stone cold leaving me here all alone.
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Capucine avec un autre homme, ça n'était pas une pensée qu'il s'était jamais laissé aller à avoir. C'était vrai qu'il n'avait jamais imaginé la demoiselle dans les bras d'un autre. Pourtant maintenant qu'il y songeait, c'était logique qu'elle fusse une jeune fille très demandée, très désirée. Elle était magnifique, un faciès adorable et une personnalité pétillante. Nul homme digne de ce nom ne pourrait résister à ses charmes bien longtemps. C'était juste normal qu'elle ai une vie sentimentale en dehors de leur nuit intense. Une seule et unique nuit qui avait réussi à transformer le cerveau de Jules en véritable machine à scénario fantasque. Il ne cessait de réfléchir, d'y repenser, d'imaginer ce à quoi une deuxième tentative pourrait ressembler. Puis de divaguer sur le fait que ça n'était pas bien, qu'il n'avait pas le droit, qu'il était un monstre, qu'il devrait avoir honte. Ses déboires étaient définitivement trop présents et déjà trop nombreux pour qu'il ai jamais pensé à la jeune femme avec un autre. Et tant mieux. Parce que maintenant qu'il y pensait, il n'aimait que moyennement cette éventualité. Elle en avait tous les droits évidemment, mais toujours est-il que ça ne lui plaisait pas de l'imaginer avec un autre. Pourtant il tenta de n'en rien montrer. Du moins pas dès son retour. Il accepta un café qu'elle lui proposa décaféniné pour qu'il n'ai pas de souci à s'endormir. « Bonne idée.... » répondît il en souriant doucement, se rapprochant d'elle inconsciemment. Et puis finalement, il aborda le sujet. Faisant allusion à la veste sur le dossier du fauteuil, il en profita pour demander si elle avait un homme dans sa vie. Subtile ou non, qu'importait. Il avait envie de savoir. « Oui, je vis avec un homme… » lui dît-elle, énigmatique. Il ne montra en aucun cas son trouble pourtant, acquiesçant seulement avant d'enchainer sur la fameuse veste dont il était question. Mais il dériva rapidement sur le nombre de chambre et plusieurs détails témoignant de son trouble et de ses questionnements déplacés. Il n'avait pas à demander de telles choses. Ca n'était pas ses affaires. Elle avait le droit à une vie privée. Après tout, elle ne savait pas énormément de chose de sa propre vie alors bon.
Elle ne répondît pas tout de suite, voulant certainement faire régner un certain mystère. Ce qui rendît le professeur quelque peu nerveux. Mais encore une fois il tâcha de se contenir. Il la suivît jusqu'au salon à nouveau et s'assît dans le canapé. « Sers-toi… » l'invita-t-elle à faire en lui désignant le plateau avec les tasses de café et Jules en prît une doucement, approchant le récipient de ses lèvres pour souffler sur la surface de ce dernier afin de le refroidir. « Donc, en effet, ce n’est pas trop mon style de veste. Ça aurait pu, certaines portent ça ! » Il l'écouta parler en souriant doucement. C'était vrai que certaines filles de l'âge de Capucine aimaient porter des vestes un peu sportswear et masculine. Mais ça n'était définitivement pas le style de Capucine, sauf erreur de sa part. « Mais non, celui qui vit ici n’est pas mon petit ami. Juste mon colocataire. Tout le monde pense que nous sommes ensemble d’ailleurs. » Il retînt un soupire de soulagement et bût une gorgée de café en la fixant. Tant mieux. Elle ne sortait pas avec ce gars là. Cela dit, rien ne signifiait qu'elle n'avait pas un petit-ami en dehors de cet appartement. Elle le méritait... c'était une fille bien. « On s’entend super bien, mes copines me demandent d’ailleurs pourquoi je ne suis pas avec. D’après elle, c’est une bombe ! » Il rît faiblement, accompagnant la jeune femme avec le plus d'entrain qu'il pouvait feindre à cet instant, soit pas beaucoup. Décidément, la perspective qu'elle soit en couple, avec cette "bombe" ou non ne lui plaisait que très moyennement. « Elles n’ont pas tort mais… il n’est pas celui qui m’intéresse en ce moment… » Cette phrase le laissa un instant pantois. La fixant, il se demanda si elle parlait de quelqu'un en particulier. Si c'était le cas, s'agissait-il de quelqu'un qu'il connaissait ? Voire... peut-être... lui ? Il n'osa pourtant pas poser la question, se contentant de la regarder en espérant lire dans ses yeux la réponse. Pouvait-elle être intéressée par lui ? Après tout ça ? Malgré tout ce qu'elle avait pu découvrir à son sujet ? Malgré le fait qu'il l'ai ignoré pendant des semaines ? Méritait-il son intérêt ? Sûrement pas... Non, il devait certainement se faire des idées. Il sourît brièvement et baissa les yeux. « Qui qu'il soit... il a beaucoup de chance. Tu es une personne formidable. » lui dît-il avec toute la sincérité du monde, fixant pourtant ses genoux. Mais il reprît contenance et la regarda à nouveau, buvant une nouvelle gorgée de café. « Enfin, voilà, tu sais tout. Je vis avec un colocataire. Il n’est pas là ce soir, si ça peut te rassurer… » Il sourît doucement et acquiesça. En effet, ça le rassurait. Il n'aurait pas voulu qu'on les voit ensemble et que le bruit puisse courir qu'il fréquentait Capucine autrement qu'en tant que professeur de théâtre. « C'est mieux qu'il ne soit pas là, c'est vrai. » avoua-t-il en prenant un petit biscuit, frôlant les doigts de Capucine au passage, involontairement alors qu'elle se servait du sucre, juste à côté. Il sourît doucement à ce contact et la fixa. Il avait envie de lui prendre la main. Mais ça ne se faisait pas. Et il ne le ferait pas. Il ne devait pas. Il porta le biscuit à sa bouche alors qu'elle reprenait la parole. « Puis meme… S’il avait été là… Il n’aurait rien dit… J’sais que… t’as peur qu’on puisse nous voir. » Il entendît le ton de sa voix devenir plus incertain et il fronça doucement les sourcils, un peu inquiet. En effet, il avait peur de ça. Il avait espéré qu'elle le comprendrait. Apparemment, pas tant que ça. « J’peux juste te demander pourquoi.. ? Parce que tu as peur que ça parvienne aux oreilles de ta femme ou que tu as peur pour ton métier ? Ou… Les deux ? » Il la fixa longuement, mâchouillant son biscuit, se sentant d'un coup un peu ridicule de lui imposer une telle situation, de la faire se sentir coupable. Dans l'histoire, il était le seul à devoir se sentir mal. Elle n'avait rien fait. Bien sûr qu'elle avait tenté de le détourner de sa femme, mais ça n'était pas dans le but pur et dur de faire de lui un salaud puisqu'elle pensait qu'il en était déjà un. Compliqué... Il posa sa tasse et le morceau de biscuit qu'il avait entamé. Frottant doucement ses mains contre ses cuisses, il détourna le regard vers la fenêtre, cherchant ses mots. Elle avait parfaitement bien résumé ce qu'il ressentait et ce dont il avait peur. Mais elle avait oublié une partie. Une partie qu'elle ne devait pas sous-estimer... ou qu'elle n'osait pas envisager. Au fond, si tel était le cas, elle était plus raisonnable que lui. Il se racla doucement la gorge et la regarda à nouveau avec un faible sourire. « Je n'ai pas l'habitude d'être un homme... foncièrement lâche. Mais... je suis en effet mort de trouille. » Il ignorait pourquoi il se laissait autant aller en sa présence. Pourquoi les mots venaient aussi aisément et comment il trouvait la force de se confier à elle. C'était la preuve qu'il avait placé en elle une énorme part de confiance lorsqu'il avait succombé à ses charmes. « Je suis mort de trouille à l'idée qu'on sache... que le monde sache que je suis un homme infidèle. Une seule fois, d'accord mais tout de même. Je trouve les hommes adultères monstrueux. En faire partie ne m'enchante pas du tout. Et je préfèrerais qu'on soit les seuls au courant. » Il rît doucement, pour masquer sa gêne avant d'enchainer. « J'ai évidemment peur que ma femme sache même si... enfin même si elle... enfin... » Evoquer ce qu'il ressentait était une chose. La faire entrer dans sa vie et son intimité conjugale en était une autre. « Bref. Je préfèrerais qu'elle ne sache pas. Que personne ne sache. Pour mon boulot aussi. Le règlement ne stipule pas clairement que je n'ai pas le droit de fréquenter une élève mais c'est fortement réprimandé et ça peut être à l'origine de mon exclusion, si le directeur le décide. » Il haussa les épaules. Ca serait évidemment mérité. On ne couche pas avec ses élèves. On ne doit pas confondre la vie privée et la vie professionnelle. Il vînt frotter son menton puis sa nuque, ne sachant pas s'il devait aborder la troisième raison qui le rendait fébrile en sa présence. Après tout, est-ce que ça ne risquait pas de rendre les choses plus complexes encore ? Il finît pourtant par lâcher le morceau après de longues minutes, lourdes de sens et stressantes. « Et puis j'ai peur... je suis tétanisé à l'idée de me retrouver... trop près de toi et de succomber, encore une fois. » Il avait dit ça d'une voix faible, à peine audible, pour que seule Capucine entende. Ce qui était stupide puisqu'ils étaient seuls. Mais les murs ont des oreilles dit-on. Il passa une main dans ses cheveux et les ébouriffa avant de reprendre la tasse de café dans ses mains tremblantes. Tremblantes à tel point qu'il lâcha le mug qui déversa son contenu sur sa chemise. Il se leva promptement, de peur de se brûler mais le liquide était à peine tiède. La tache marron, elle, était bien présente cela dit. « Merde... » lâcha-t-il avant de rire. « Quel idiot ! » s'insulta-t-il lui même en tirant sur le bas de sa chemise pour observer les dégâts. « Il faut que je lave ça vite... Où se trouve ta salle de bain ? » interrogea-t-il la brunette. Cet incident bien que fâcheux venait peut-être de le sortir d'une situation pire encore : cette conversation à coeur ouvert qui risquait, à cause de sa sincérité exacerbée, de ne rien arranger de leur situation. Voire de la rendre plus compliquée encore.
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Sujet: Re: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Lun 28 Juil - 19:33
Jules.:
unknown
Oh my! Oh my! Parce que la culbuter une fois ne t'as pas suffit? Alors quoi, elle est si douée au lit que ça, Capucine? Je me demande ce que dirait l'administration en apprenant que l'un de leurs professeurs se tape une étudiante, pas toi?
Invité
Sujet: Re: #60, so, why don't you kiss me? (jules) Mar 29 Juil - 12:40
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Lorsque son colocataire allait rentrer Capucine ne manquerait pas de le remercier d’avoir laissé trainer sa veste. Le fait que Jules l’ait directement remarquée ne put que satisfaire la brune qui espérait voir en lui une trace, assez importante, de jalousie. Gardant quelque peu le mystère, elle essaya d’en dévoiler le moins possible pour le faire mariner encore un peu. Il était le seul qui l’intéressait à ce moment précis. C’était peut-être bête, s’empêtrer dans une telle histoire n’allait pas lui réserver que des moments de bonheur mais elle n’avait pas le choix. Elle trouvait d’autres hommes à son goût, bien sûr, mais aucun n’avait cette saveur particulière, aucun n’avait ce petit plus qui le rendait presque irrésistible aux yeux de l’étudiante. L’interdit jouait beaucoup, être la maitresse d’un homme apportait du piment à la chose, encore plus quand celui ci se trouvait être votre professeur. Une de ses amies restées en France lui avait même dit que son histoire était digne d’un film un peu tordu. « Qui qu'il soit... il a beaucoup de chance. Tu es une personne formidable. » Instantanément, ses dents se plantèrent dans la pulpes de ses lèvres. La jeune femme pria pour que ses joues ne s’enflamment pas trop. Elle ne voulait pas vraiment lui montrer que ses paroles la touchaient. Elle était celle qui menait la dans, pas lui. Même si elle voulait qu’il sache qu’elle était intéressée par lui, aucune envie qu’il comprenne qu’elle était réellement accro. Comment avait-elle pu se retrouver dans une telle situation ? Capucine ne comprenait pas. Tout ce qu’elle pouvait dire était qu’elle s’était faite prendre à son propre piège. « Merci. c’est gentil… » Disait-il vraiment cela sans arrière pensée ? Juste parce qu’il l’appréciait mais sans vouloir plus ? Capucine se retint de demander autre explication pour ne pas le mettre mal à l’aise, ne pas le braquer.
C'est mieux qu'il ne soit pas là, c'est vrai. » L’étudiante aurait été très déçue s’il avait fait demi tour en comprenant qu’ils n’étaient pas seuls chez elle. Elle aurait eu beau le rassurer sur les bonnes intentions de son colocataire, elle sentait Jules fébrile et ne lui en voulait pas particulièrement. elle comprenait. La situation n’était pas des plus faciles et d’ailleurs, la jeune femme ne put se retenir, elle avait besoin d’être éclairée sur les pensées de l’homme face à elle. Comprendre réellement ses sentiments, sa position sur leur « histoire ». Pouvait-on d’ailleurs parler de vraie histoire ? Capucine aurait répondu « oui », bien évidemment. Mais en était-il de même pour son professeur ? « Je n'ai pas l'habitude d'être un homme... foncièrement lâche. Mais... je suis en effet mort de trouille. » Ca, elle l’avait bien remarqué. La peur transpirait par chaque pore de sa peau, elle en était presque communicative. Tant de questions passaient dans son esprit mais elle préféra se taire et patienter, attendre qu’il ait terminé de s’exprimer totalement. Le couper ne lui donnerait sûrement pas envie de reprendre. « Je suis mort de trouille à l'idée qu'on sache... que le monde sache que je suis un homme infidèle. Une seule fois, d'accord mais tout de même. Je trouve les hommes adultères monstrueux. En faire partie ne m'enchante pas du tout. Et je préfèrerais qu'on soit les seuls au courant. » Ses mots firent mal à la jeune femme. Il se voyait comme un monstre, comparait leur acte à quelque chose de presque répugnant. Gardant un visage qui se voulait impassible, Capucine croisa ses doigts et posa ses mains sur ses cuisses. Se retenir de réagir, il n’avait pas fini, elle le savait. Seulement, laisser toutes ces questions tourner dans son esprit ne faisait qu’augmenter son malêtre.« J'ai évidemment peur que ma femme sache même si... enfin même si elle... enfin... » Intriguée, Capucine releva son regard vers celui de son amant et fronça les sourcils. « Bref. Je préfèrerais qu'elle ne sache pas. Que personne ne sache. Pour mon boulot aussi. Le règlement ne stipule pas clairement que je n'ai pas le droit de fréquenter une élève mais c'est fortement réprimandé et ça peut être à l'origine de mon exclusion, si le directeur le décide. » C’était tout ce qu’elle craignait. Egoïstement, elle se fichait de la réaction de sa femme mais craignait qu’il ne ruine sa carrière par sa faute. Il était tellement passionné par son métier et il était hors de question pour la jeune femme de tout détruire. Silencieuse, elle observait les gestes confus de Jules. Il semblait vraiment mal et ça l’atteignait. « Et puis j'ai peur... je suis tétanisé à l'idée de me retrouver... trop près de toi et de succomber, encore une fois. » Son coeur loupa un battement, peut-être deux. Il avait été catégorique pourtant et voilà qu’aujourd’hui il lui affirmait être capable de craquer à tout moment. Chose qui, évidemment, plut à Capucine. Malgré la tension, la peur d’être découvert, Jules avait envie d’elle. Ouvrant la bouche pour répondre, seul un cri de surprise s’échappa d’en ses lèvres. Son professeur venait de faire tomber son café sur lui. « Merde ! » lâcha-t-elle à l’unisson avec l’homme de ses rêves. « Quel idiot ! » Paniquée à l’idée qu’il ait pu se faire mal, Capucine toucha directement la tâche prête à arracher le tissu pour qu’il ne se fasse pas plus mal. « Ca va ?! » Par chance, il n’avait rien, le café avait eu le temps de refroidir assez pour ne pas abimer sa peau. « Il faut que je lave ça vite... Où se trouve ta salle de bain ? » Acquiesçant vite, la jeune femme l’entraina vers la pièce d’eau et alluma directement le robinet pour remplir le lavabo. « Ca devrait partir si on laisse ça tremper… » Ajoutant un peu de lessive, elle se tourna ensuite vers Jules. Timidement, elle approcha et déboutonna la chemise de son professeur. Concentrée sur sa tâche, elle ne releva pas les yeux vers son visage de peur de craquer et de sauter sur ses lèvres. Toute tremblante à ton tour, elle termina d’ôter le dernier bouton. Comme sauvée par le gong, elle sursauta vivement et s’éloigna en entendant la sonnerie du téléphone de Jules qui émanait de sa poche de jean. Sonnerie bref qui n’annonçait sûrement qu’un message texte et pas un appel. Elle pria de toutes ses forces pour qu’il ne s’agisse pas de sa femme. elle n’avait aucune envie qu’elle les coupe. Il était à elle ce soir. Hors de question de le laisser partir. Encore moins alors qu’il se trouvait presque torse nu face à elle. Sa chemise ouverte le rendait encore plus sexy et attirant. Capucine frotta ses mains sur sa salopette et rigola l’air gênée. « Tu… enlèves ? Pour qu’on puisse la faire tremper ? » Doucement, elle tenta de sourire pour cacher le malaise qui venait de s’immiscer en elle. L’envie de lui arracher sa chemise était beaucoup trop présente, pourtant quelque peu gâchée par cette sonnerie qui amenait énormément de questions dans sa petite tête brune. Sans oublier toutes les questions qu'elle avait à lui poser après ses confidences sur ses peurs. bon sang pourquoi avait-il renversé son café ? Si la vue était plaisante ça les avait totalement coupés.
(c) Bloody Storm
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