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 never let you go, jules.

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MessageSujet: never let you go, jules.   never let you go, jules. EmptyJeu 15 Mai - 21:03

In your head, so many questions. The truth is your possession, the answer lies within your heart. You will see the doors are open if you only dare to hope ; and you will find a way to fight ate fears that kept you down. Cause if you turn another page you will see that’s not the way the story has to end. And if you need to find a way back, feel you’re on the wrong track. Give it time, you’ll learn to fly. Tomorrow is a new day and you will find your own way. You’ll be stronger with each day that you cry then you’ll learn to fly.
Looking at your situation there’s so much that you can do. Now’s the time to make your stand, this is just an observation, in the end it’s up to you. The future’s in your hands.

never let you go

Depuis leur rencontre chez le médecin, les mots de son professeur venaient sans cesse envahir son esprit. La jeune femme avait de plus en plus de mal à se concentrer et apprendre ses textes correctement. Ce n’était pourtant pas le moment de flancher, la fin de l’année approchait et les examens avec. Il fallait qu’elle se réveille si elle ne voulait pas se retrouver en deuxième année à nouveau. Son rêve devait se réaliser, elle n’avait pas le droit à l’erreur et encore moins de se laisser distraire par des histoires de cœur. Jamais ça ne lui était arrivé. Capucine n’était jamais vraiment tombée amoureuse, elle ne savait donc pas ce que ce sentiment pourrait faire sur elle. Bien évidemment, elle n’éprouvait rien de tel pour Jules. Pas encore. C’était juste une attirance importante, il occupait ses pensées malgré elle. Ajouté à ça, son rhume carabiné ne la lâchait pas. Elle haïssait sa voix cassée et devait forcer pour tenter de faire passer son jeu. Son souffle coupé ne l’aidait pas non plus pour la chorégraphie qu’elle devait exécuter. Parfois, la jeune femme se demandait si elle n’était pas maudite. Tout s’accumulait et rien ne semblait vouloir s’arranger.

La chorégraphie était la chose qu’elle maitrisait le moins. Ses textes commençaient à rentrer et si son rhume la laissait tranquille, elle serait prête pour son examen. La chorégraphie, par contre, lui posait de nombreux soucis. Le rythme soutenu torturait ses muscles et, surtout, ses poumons. Jamais elle n’avait eu autant de problème pour mémoriser et exécuter une danse. Tendue, Capucine avait réservé une des salles pour pouvoir répéter à sa guise. Il était tard mais elle disposait de l’endroit pour elle seule. C’était l’occasion de s’acharner et surtout de prendre son temps pour bien évoluer. Il fallait qu’elle soit irréprochable. L’échec ne faisait pas partie de ses plans et si sa note n’était pas assez haute, la jeune femme risquait d’être déçue.

Posant son sac sur un des bancs,  Capucine s’approcha de la sono et y inséra la clé usb contenant le morceau choisi par son professeur. Where have you been de Rihanna. Cheveux attachés, elle se plaça devant le miroir et commença la chorégraphie. Encore et encore. Pendant de longues minutes. Elle ne fit pas vraiment attention à l’heure, après tout, si personne ne venait réclamer la salle après, qu’y avait-il de mal à rester un peu plus longtemps ? Acharnée, elle continua jusqu’à n’en plus pouvoir. Prenant une pause pour boire, elle se tourna vers l’extérieur qu’il était possible d’apercevoir grâce aux grandes portes vitrées. Quelle ne fut pas sa surprise en y voyant Jules. Passait-il par là ou la regardait-il depuis un moment ? La jeune femme n’eut pas le temps de réfléchir et préféra se dépêcher à l’intercepter avant qu’il ne s’éclipse. « Attends ! » Sans savoir où elle puisa la force, Capucine se mit à trottiner jusqu’à la porte et attrapa son bras. « Pars pas… S’il te plait. Tu ne veux pas entrer dans la salle cinq minutes et me donner ton avis ? » Lèvres pincées, elle tenta un sourire. « Me dis pas ‘j’y connais rien’, je veux juste que tu me dises si je suis bien… S’il te plait. » Tentant le tout pour le tout, elle prit une moue boudeuse mais tellement mignonne. Il n’allait pas résister. Tirant un peu sur son bras, elle se rendit compte qu’il n’y avait pas une grande résistance et finit par le tirer dans la salle et refermer derrière eux. Par précaution, elle tira les grands rideaux qui permettaient de cacher la salle aux gens qui passaient dans le couloir. « assieds-toi et… regarde… » La fatigue la rongeait mais elle voulait danser devant lui, pour lui. Lui montrer ce qu’elle était capable de faire. Peut-être même la trouverait-il sexy ? Il fallait qu’elle donne vraiment tout. Mettant de nouveau la musique en marche, la jeune femme repris la chorégraphie du mieux qu’elle put, tentant de faire le moins de fautes possible. Elle voulait voir de la fierté dans son regard ; et peut-être du désir. La danse terminée, elle posa ses mains sur ses genoux pour reprendre sa respiration. Capucine était prête à tout pour l’impressionner. Même s’épuiser. Une quinte de toux la prit violemment et elle se mit à rire. « Merde… Saleté de maladie. »  Crevée, la jeune femme s’allongea par terre pour récupérer. Si elle recommençait encore une fois elle risquait de voir les étoiles.
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MessageSujet: Re: never let you go, jules.   never let you go, jules. EmptyLun 19 Mai - 11:52

In your head, so many questions. The truth is your possession, the answer lies within your heart. You will see the doors are open if you only dare to hope ; and you will find a way to fight ate fears that kept you down. Cause if you turn another page you will see that’s not the way the story has to end. And if you need to find a way back, feel you’re on the wrong track. Give it time, you’ll learn to fly. Tomorrow is a new day and you will find your own way. You’ll be stronger with each day that you cry then you’ll learn to fly.
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never let you go

Depuis sa dernière rencontre Jules avait forcément été obligé de la recroiser. Notamment pendant les cours. Mais il avait toujours fait en sorte de ne pas se retrouver avec elle, en face à face. Il avait peur et refusait de faire face encore une fois à la jeune femme, à ce qu'elle ressentait, à ce qu'il lui avait fait. Il était monstrueux. Parce qu'il lui avait donné ce qu'il n'aurait jamais dû lui donner, parce qu'il ne lui donnerait plus jamais et parce qu'il avait trompé sa femme. Surtout parce qu'il avait trompé sa femme...? Non. Non Capucine ne méritait pas qu'on la traite de la sorte. La jolie française était une femme particulière belle et intelligente. Elle méritait d'avoir tous les hommes honnêtes de cette planète à ses pieds. Jules n'était ni honnête ni à ses pieds. Et pourtant, elle semblait le vouloir. Elle semblait vouloir recommencer avec lui. Et c'est pour quoi il l'évitait. Pour ne pas lui redonner de faux espoir. Pour ne pas non plus, lui-même, se tenter. Parce que être tenté par Capucine était chose aisée. Elle était vraiment magnifique. Elle avait des courbes à se damner. Il avait pu les voir de près. Et ils avaient, l'un avec l'autre, une alchimie dévastatrice tant elle était parfaite. Parfois encore, il se réveillait en sursaut, ayant rêvé à leurs ébats. Souvent modifié, mystifié par ses songes mais tout aussi étourdissant que ceux d'origine. Ceux qui lui martelaient la mémoire, parce qu'il culpabilisait et parce qu'il voulait que ça recommence. Evidemment qu'il en avait envie. Désespérément. Il ne pouvait pas toucher sa femme. Mais il n'arrivait pas à se dire que c'était légitime, même si son épouse lui avait donné l'autorisation. Non. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas désirer Capucine. Il ne pouvait pas rêver d'elle. Il n'en avait pas le droit. C'était mal. C'était affreux de sa part. Et il se détestait un peu plus, à chaque fois que son esprit vagabondait du côté de la belle brunette de 23 ans. Mon dieu, 23 ans. Elle était si jeune ! Il lui fallait mieux qu'un presque quarantenaire dont le mariage battait de l'aile. Non, il lui fallait vraiment quelqu'un de bien. Un beau jeune homme, intelligent, cultivé, tout en abdominaux et biceps, l'avenir devant lui. Pas un type à l'article de la dépression. Pas un looser. Pas un homme marié infidèle...

Les examens approchaient et Jules donnait à certains de ses élèves des cours supplémentaires, gratuitement afin de les aider à mémoriser leur texte et à parfaire leur jeu d'acteur. Il souhaitait que ses élèves réussissent et pour ça il se donnait à fond. Et puis... inconsciemment, ça lui permettait aussi de rentrer moins vite à la maison le soir. Pour faire face à sa femme. Faire face à la noirceur qui émanait d'elle et l'étouffait lui aussi. Faire face à ses problèmes. Faire face à sa culpabilité. Et rien que de penser qu'il puisse l'éviter un tant soit peu faisait qu'il se dégoûtait encore plus. Etait-il si monstrueux ? Il le découvrait au fur et à mesure. Il n'était pas fort. il n'était pas aussi bon qu'il le pensait. Il était faible, effrayé et lâche. Lorsqu'ils se trouvaient avec ses élèves, c'était le seul moment où il ne pensait à rien d'autre. Sa passion prenait le dessus et il se donnait à fond pour que ses élèves passent leur examens finaux haut la main et aisément. Mais venait un moment où le cours se terminait, où il se faisait tard et que les élèves devaient rentrer chez eux. Et là, il se sentait à nouveau seul et vide. Fermant la porte de sa salle de cours, il avança dans le couloir, en direction de la sortie. Sur le chemin il entendît une musique venir résonner à ses tympans. Quelqu'un était encore là et répétait sûrement. De la danse de toute évidence. Il s'approcha de la salle d'où provenait le bruit et par les grandes portes vitrées il la vît. Capucine. Elle était là, concentrée à répéter les pas encore et encore sur une musique de Rihanna ou Beyoncé enfin Jules n'en était pas sûr et il s'en fichait au fond. Il ne voyait qu'elle, à quel point elle se démenait. Et son talent. Elle était extrêmement douée. Il n'avait pas une grande expérience en matière de danse mais il trouvait que sa manière de bouger était fantastique. Elle était sensuelle et séductrice. Il s'apprêtait à se détacher de la porte et enfin filer lorsqu'elle prît conscience de sa présence. « Merde. » grogna-t-il avant de commencer à marcher en direction de la sortie, comme si de rien n'était. Lâche. Mais il n'eût le temps de faire que deux pas maximum qu'il sentait qu'on l'attrapait par le bras. Il se retourna et fixa Capucine qui le retenait. « Pars pas… S’il te plait. Tu ne veux pas entrer dans la salle cinq minutes et me donner ton avis ? » Il ouvrît la bouche, prêt à répliquer que non, qu'il n'y connaissait rien, qu'il n'avait pas le temps, mais elle le coupa avant. « Me dis pas ‘j’y connais rien’, je veux juste que tu me dises si je suis bien… S’il te plait. » Comment pouvait-il refuser alors qu'elle lui souriait doucement et l'entraînait déjà dans la salle ? Et puis d'un point de vue professionnel, il se devait d'être là pour elle si elle pensait avoir besoin de son avis. Il l'observa fermer derrière et créer une certaine intimité en fermant les rideaux. Il ne pût s'empêcher de penser que si elle faisait ça, si elle refusait qu'on les voit c'est qu'elle prévoyait qu'il se passerait quelque chose. Et Jules se jura qu'il ne se passerait rien. Rien d'autre qu'une entrevue entre un professeur et son élève.

« assieds-toi et… regarde… » l'invita-t-elle à faire et Jules hésita un instant avant d'aller se poser contre le miroir, croisant ses bras autour de ses cuisses qu'il releva contre son torse. Ainsi installé il l'observa avec attention, se mouvoir au rythme endiablé de la chanson. Elle était impressionnante. Elle bougeait avec une application et une implication de fou. Ses déhanchés et mouvements de pieds et de bras étaient tous parfaitement effectués. Elle semblait concentrée au maximum, elle donnait tout. Tant et si bien que lorsque la musique cessa, elle semblait prête à tomber. Jules détacha ses bras par précaution, en la voyant se pencher en avant pour haleter. Si elle faisait un malaise, il voulait être prêt à bondir. Il fronça les sourcils d'autant plus inquiet lorsqu'elle se mît à tousser et se redressa encore, posant ses mains sur le sol, se préparant à se lever. « Capucine ? » s'enquît-il, nerveusement mais elle arrêta de tousser. « Merde… Saleté de maladie. » l'entendît-il dire et il remarqua qu'en effet, elle avait encore une voix un peu nasillarde. Son rhume de la dernière fois n'était apparemment pas passer. Son coeur loupa un battement lorsqu'il la vît s'étendre à même le sol et il se leva d'un bond pour venir jusqu'à elle. Mais il remarqua qu'elle se reposait seulement et souffla de soulagement. Croisant les bras un peu gêné d'avoir flipper si vite, il lui adressa un bref sourire. « Tu m'as fait peur... Tu.. tu n'es toujours pas rétablie ? » Il hésita avant de s'accroupir près d'elle, la regardant dans les yeux un instant. Mais trop troublé, il les détourna. « Tu es en tout cas... très bien. Enfin c'est très bien ce que tu m'as montré. De mon point de vue en tout cas. Tu es douée. » Il tripotait nerveusement son sac en bandoulière toujours à son épaule depuis le début et se releva finalement. « Mais il faudrait que.. je parte. Et toi aussi. Tu devrais rentrer. L'école ne va pas tarder à fermer. » Il regarda par la fenêtre. Le soleil avait déjà décliné depuis un moment et les étoiles parsemaient le ciel. « On m'attend... » lâcha-t-il presque en un murmure et il passa une main dans ses cheveux, la regardant à nouveau. « Je... » commença-t-il alors qu'il s'apprêtait à lui proposer de la ramener. Mais il se rendît compte de la mauvaise idée que ça pourrait être alors il se ravisa.
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MessageSujet: Re: never let you go, jules.   never let you go, jules. EmptyJeu 22 Mai - 16:27

In your head, so many questions. The truth is your possession, the answer lies within your heart. You will see the doors are open if you only dare to hope ; and you will find a way to fight ate fears that kept you down. Cause if you turn another page you will see that’s not the way the story has to end. And if you need to find a way back, feel you’re on the wrong track. Give it time, you’ll learn to fly. Tomorrow is a new day and you will find your own way. You’ll be stronger with each day that you cry then you’ll learn to fly.
Looking at your situation there’s so much that you can do. Now’s the time to make your stand, this is just an observation, in the end it’s up to you. The future’s in your hands.

never let you go
Capucine était malade. Presque autant qu'au début. Les cachets la soulageaient pendant une heure mais ses maux de tête et quintes de toux revenaient rapidement. Ce n'était pas le moment d'être faible, ses examens allaient bientôt avoir lieu et elle n'avait pas le droit à l'erreur. Son esprit embrumé par le rhume s'égarait parfois à penser à Jules ce qui ne l'aidait pas du tout à se concentrer sur ses révisions. Ce soir-là, elle avait décidé de travailler à fond sa chorégraphie. Elle n'arrivait pas à se souvenir des pas exacts et de certains enchaînements ce qui l'énervait au plus haut point. Perfectionniste Capucine ne voulait pas se tromper. Elle avait eu de très bonnes notes auparavant et n’avait aucune envie de baisser de niveau. Evidemment, c’aurait été compréhensible puisque les difficultés augmentaient mais la jeune femme ne voulait pas régresser.

Epuisée, la brune continua malgré tout à danser. Pour lui. Elle voulait qu’il remarque à quel point elle était douée. Par chance sa répétition avait servi à quelque chose et les pas étaient enfin entrés dans sa mémoire. Elle effectua donc sa prestation sans trop d’erreurs malgré la fatigue. Seulement, elle sentit qu’elle avait été trop loin. Sa tête tourna et pour ne pas faire un malaise, la jeune femme s’allongea directement. Sa respiration erratique ne lui permit pas de se rétablir assez vite. Bon sang, pourquoi avait-t-il fallu qu’elle fasse la belle devant son professeur alors que son corps était déjà complètement lessivé ? Pourtant, en voyant son professeur se précipiter vers elle, la jeune femme ne put retenir un sourire. « Tu m'as fait peur... Tu.. tu n'es toujours pas rétablie ? » Ouvrant les yeux, elle fixa ses yeux dans les siens. « Tu es en tout cas... très bien. Enfin c'est très bien ce que tu m'as montré. De mon point de vue en tout cas. Tu es douée. » Ses mots lui firent un bien fou, tout comme son regard qui se détourna. Il n’arrivait pas la fixer, signe qu’il était peut-être gêné, troublé même. « Merci… Ça me fait vraiment plaisir que tu dises ça…. » Doucement, sa respiration revint à la normale. « Mais… oui, je suis toujours malade… C’est dur en ce moment… Ça, les exams et… »  « Mais il faudrait que.. je parte. Et toi aussi. Tu devrais rentrer. L'école ne va pas tarder à fermer. » Fronçant les sourcils, elle se redressa. Jules était vraiment gêné et ne voulait qu’une chose, partir. Elle était déçue. Réellement. Il voulait la fuir comme la peste et ça la blessa. « On m'attend... » Un instant, Capucine pensa à cette femme triste qu’elle avait aperçue. Cette femme qui attendait Jules surement en boule dans son canapé. Ou peut-être était-elle déjà couchée ? « As-tu vraiment envie de rentrer ? » demanda-t-elle doucement. Elle ne voulait pas le vexer, ce n’était pas du tout son but. Ramassant ses affaires Capucine finit par se tourner vers lui. « N’as-tu pas envie de venir boire un café ? Chez moi…? Je… Je ne te tends pas un piège pour t’avoir ou… enfin tu vois. J’veux juste qu’on passe un peu de temps ensemble, qu’on puisse discuter… Normalement… Avoir un moment entre adultes… pas entre professeur élève ou entre… amants… » Elle espérait réellement qu’il dirait « oui ». Capucine avait vraiment besoin d’essayer  de le cotoyer dans un environnement différent, une situation qu’ils ne connaissaient pas. « S’il te plait… ne refuse pas… Je te promets que je ne tenterai rien… on ne parlera pas de ça.. Juste… s’il te plait… » La voix de Capucine se fit faible. Elle remercia son rhume, Jules penserait surement que sa faiblesse en était la conséquence, mais ça n’était pas le cas. Capucine avait juste peur qu’il l’envoie paître et ne refuse encore une fois sa proposition.
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MessageSujet: Re: never let you go, jules.   never let you go, jules. EmptyVen 20 Juin - 17:52

In your head, so many questions. The truth is your possession, the answer lies within your heart. You will see the doors are open if you only dare to hope ; and you will find a way to fight ate fears that kept you down. Cause if you turn another page you will see that’s not the way the story has to end. And if you need to find a way back, feel you’re on the wrong track. Give it time, you’ll learn to fly. Tomorrow is a new day and you will find your own way. You’ll be stronger with each day that you cry then you’ll learn to fly.
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never let you go

Jules avait été littéralement sidéré par le talent de la demoiselle. Il connaissait évidemment ses aptitudes impressionnantes pour le théâtre, mais là c'était un tout autre art. L'être humain pouvait être fascinant, capable d'être doué dans de nombreux domaines. En fait, elle était fascinante. Beaucoup trop même. Il avait observé ses courbes bouger aux rythmes rapides de la musique et n'avait pu resté insensible à la chorégraphie qui était plutôt sexy, il fallait bien l'avouer. Il ne le lui dirait certainement jamais mais c'était le cas. Mais il n'eût pas le temps de toute manière, de lui faire un quelconque compliment qu'elle s'écroula sur le sol. Et face à cette situation, Jules fût pris d'une peur panique et se précipita vers elle. Elle allait relativement bien, au final mais il restait tout de même tremblant. Il lui montra son inquiétude, sans vraiment le vouloir et finît par la complimenter sur le spectacle qu'elle venait de lui offrir. Elle l'avait vraiment impressionnée. « Merci… Ça me fait vraiment plaisir que tu dises ça…. » répondît-elle le souffle encore court. Il aurait voulu à cet instant se pencher et la serrer dans ses bras, comme pour être sûr que si il arrivait autre chose, il serait au plus près d'elle pour réagir. « Mais… oui, je suis toujours malade… C’est dur en ce moment… Ça, les exams et… » Il ne pouvait que comprendre. Lui aussi avait eût des examens pour devenir professeur. Il se souvenait de la pression que ça pouvait être, à quel point ça pouvait nous rendre malade de stress, d'angoisse. Alors être en plus enrhumé (ou que savait-il encore d'autre) par-dessus toutes ces émotions malheureuses, ça ne devait clairement pas aider à gérer tout ça et ne pas crouler sous le poids de la pression. « Ca ira... » lui dît-il, y croyant profondément. Doucement, timidement. Elle allait réussir, il n'en avait aucun doute. Il lui adressa ensuite un bref sourire avant d'enchaîner. Il fallait qu'il s'en aille. Il devait partir. Il n'en avait pas vraiment envie, il préférait rester ici, avec elle. En sa douce compagnie, pleine de vie. Mais sa femme l'attendait à la maison, et il n'aimait pas non plus la laisser seule trop longtemps. Ca le soulageait, ça lui permettait de se libérer un peu que de quitter le domicile conjugale la journée, mais malgré son appréhension à retourner chez lui, il s'inquiétait vraiment pour l'état de sa femme. Son état mental et physique. Mais alors qu'il lui annonçait déjà son départ, il restait accroupi. Aussi lorsque la jeune femme se redressa pour se retrouver face à lui il sursauta. Bon sang, même avec son nez un peu rougi et son air hébété typique des gens enrhumés elle était adorablement belle. Il lui souffla qu'on l'attendait. Et il savait que Capucine comprendrait de qui il parlait. Elle avait vu. Elle avait compris.

« As-tu vraiment envie de rentrer ? » l'entendît-il dire alors qu'un instant il avait perdu son regard sur sa jolie bouche, se souvenant de ce qu'il s'était passé il y a quelques temps. Trop longtemps. Beaucoup trop longtemps. Son corps devait à nouveau subir ce manque au quel il s'était habitué pendant un temps. Mais à croire que craquer une fois avait suffit à faire tomber les barricades empêchant de laisser entrer dans l'esprit de Jules un quelconque désir sexuel. Il ne montra rien. Du moins essaya et releva les yeux vers elle, fixant son front au lieu de ses yeux, pour se sentir moins gêné. Réalisant finalement la question qu'elle lui avait posé il passa une main dans ses cheveux et finît par se lever, marchant doucement dans la salle, sans pour autant se diriger vers la sortie. « C'est compliqué... » lâcha-t-il dans un souffle, en toute sincérité. Il n'y avait pas d'autre réponse possible. Il avait et n'avait pas envie à la fois. Il la regarda récupérer ses affaires du coin de l'oeil, frottant sa nuque. Bon sang, devait-elle vraiment porter une tenue aussi moulante pour danser ? Il se sentait idiot que de penser à ça. Mais il n'arrivait pas à se détacher de l'idée qu'elle était séduisante. A s'en damner. Elle se retourna finalement vers lui et Jules était quasiment certain qu'elle avait pu remarquer qu'il était en train de fixer ses jolies fesses. Bon sang, quelle honte. Il n'était pas comme ça. Il n'avait jamais été comme ça. Il se sentait comme un... pervers. Un obsédé qui voyait en tout et chacun des gestes de la jeune femme quelque chose d'aguicheur. « N’as-tu pas envie de venir boire un café ? Chez moi…? Je… Je ne te tends pas un piège pour t’avoir ou… enfin tu vois. J’veux juste qu’on passe un peu de temps ensemble, qu’on puisse discuter… Normalement… Avoir un moment entre adultes… pas entre professeur élève ou entre… amants… » Il ouvrît la bouche, hésitant sur sa réponse, même s'il savait pertinemment que c'est un « non », clair, net et précis qui aurait dû être prononcé. « S’il te plait… ne refuse pas… Je te promets que je ne tenterai rien… on ne parlera pas de ça.. Juste… s’il te plait… » lui dît-elle encore et sa voix était devenue presque inaudible. Il la regarda troublé. Il se demanda un instant si c'était la faute du rhume ou si autre chose avait ainsi terni et donné une teinte si affaiblie, si... triste à sa voix. Il passa lentement une main sur son visage. Elle le suppliait presque. Et Jules savait pertinemment qu'elle était capable de le faire plier. Il aurait voulu être plus résistant. Mais il avait succombé une fois. Il avait fait tomber les armes. Il s'était livré à elle, de tout son corps et toute son âme. Alors même s'il aurait voulu alors la force et assez de volonté pour résister il acquiesça d'un hochement de tête. Il confirma d'un « D'accord, on... on va boire un café. », la voix timide, le timbre un peu tremblant. Il remonta la sacoche sur son épaule et frotta à nouveau ses cheveux, fichu tic nerveux. Il ne faisait de plus en plus ces derniers temps. Sa femme l'avait sûrement remarqué. Bon sang sa femme... Non. Il avait accepté. Il allait passer un moment agréable avec Capucine, sans penser à rien. Sans penser à leurs problèmes. Sans penser à l'école et donc au statut qu'ils occupaient chacun officiellement l'un pour l'autre, à sa femme et donc à sa situation d'homme marié, et à leurs ébats. Il allait prendre un café avec une jeune femme, paisiblement, sans rien d'autre comme objectif que de discuter et se découvrir. En toute amitié... En toute innocence. Il se dirigea alors vers la porte et l'ouvrît, s'engageant dans le couloir et jetant un coup d'oeil autour de lui pour vérifier que personne ne les verrait quitter l'établissement côte à côte. Car même si c'était en toute innocence, il craignait que quelqu'un ne comprenne, ne devine.

Il l'attendît, mains dans les poches et lui sourît quand elle le rejoignit enfin. Il voulait se montrer sympathique, enthousiaste, comme il l'était pendant ses cours. Il voulait aller bien, ou qu'au moins elle pense qu'il allait bien. Il avança en direction de la sortie, marchant à côté de la jeune femme, se mordillant la lèvre en regardant droit devant lui. « Est-ce que tu veux aller boire un café à l'extérieur ou.. chez toi vraiment ? J'ai une voiture dans tous les cas alors, je peux nous y emmener. » Il sortît ses clés d'ailleurs pour appuyer ses dires avec un sourire en coin. « Tu habites loin ? » lui demanda-t-il en la regardant un instant, lui confirmant indirectement par cette question qu'il préférait aller chez elle, pour qu'on ne les surprenne pas à trainer ensemble. Même si ce n'était que pour un café. Que pour un café, oui... Et la perspective de boire cette dose de caféine n'avait jamais paru aussi téméraire.
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MessageSujet: Re: never let you go, jules.   never let you go, jules. EmptyLun 28 Juil - 16:28

Jules.:
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MessageSujet: Re: never let you go, jules.   never let you go, jules. Empty

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never let you go, jules.

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