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| eirwen • “You can't lie to your soul.” | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:26 | |
| Eirwen Walsh i like the way it's hurts
Nom : Walsh Prénom : Eirwen. Âge : 33 ans date et lieu de naissance : 05/05 à Edinburgh, Ecosse. vos origines : Ecossaises. Métier : Traductrice. Orientation sexuelle : hétéro, à priori Statut matrimonial : Divorcée. côté financier : revenus moyens. Caractère : morte intérieurement • cassée mais ne le montre pas • ne sort pas de chez elle sauf la nuit • déteste parler d'elle • très peu sociable si ce n'est par ordinateur/internet ou alors quand elle sort la nuit • se considère parfois un pu schizophrène à cause des différences totalement radicales entre sa vie la nuit et sa vie le jour • professionnelle et consciencieuse dans son travail Groupe : imparfaits un peu plus sur vous. elle déteste la couleur rose elle n'est pas du genre démonstrative elle a peur des enfants, en voir un la fait paniquer elle préfère passer son temps devant un ordinateur qu'à parler aux autres elle a été mariée son Ecosse natale lui manque et elle a d'ailleurs un très fort accent son fruit préféré est le melon et elle adore la glace à la pistache elle se cache souvent derrière des lunettes de soleil, même la nuit elle adore la pluie elle adorerait voyager mais n'en a jamais eu l'occasion elle n'a que trop de souvenir de sa soeur jumelle oui elle avait une soeur jumelle elle déteste les piqûres et a même une phobie des aiguilles les ventres ronds des femmes enceintes lui inspirent du dégout elle a une haine incommensurable pour la police, sans pourtant être une délinquante elle n'aime pas qu'on se moque d'elle et pourtant ... elle parle couramment le russe, espagnol, anglais, français allemand et suédois elle n'est pas vraiment très "girly" c'est à dire qu'elle ne va pas forcément passer cinquante ans dans la salle de bain le matin et de toutes manières elle ne sort jamais la journée ou sauf rares exceptions elle adore les roses blanches elle a l'habitude de ne pas avoir beaucoup d'argent. des questions sur vous.depuis combien de temps êtes-vous en ville? Eirwen est arrivée en ville il y a cinq ans, c'est une ville qu'elle ne connaissait pas et pourtant elle n'a pas choisi. En fait elle aurait préféré ne jamais déménager, mais en réalité elle n'a pas eu vraiment beaucoup le choix, elle est venue ici par amour pour son mari, elle est venue ici pour lui faire plaisir, et puis elle s'y est fait. Elle ne peut pas dire qu'elle n'aime pas la ville, mais disons qu'elle s'y est fait quoi. Rien de plus. comment considérez vous votre vie actuellement? est ce que vous pensez qu'on peut réellement qualifier ma vie de "vie"? Je suis pas certaine. Non parce que passez son temps à tourner en rond dans l'appartement avec des écouteurs sur les oreilles, devant l'ordinateur à taper à toute vitesse sur le clavier pour traduire des textes le plus rapidement possible. Passer mes nuits dans les bars ou dans les rues de la ville, oh bien sûr sans être devenue alcoolique ou accro à la boisson bien sûr ... Je sais pas si on peut dire que c'est "avoir une vie". C'est plutôt ... survivre. heureusement qu'il y a Ciaran. Lui et ses manières diverses et variées de me changer les idées, lui et son sourire et sa présence. Lui et la reconnaissance que j'aie qu'il ne mentionne pas ... la chose. est-ce qu'il y a une chose que vous voudriez changer?Oui et non ... J'aurai aimé ne pas perdre mon enfant et mon mari dans la même journée. j'aurai aimé ne pas m'enfoncer dans une vie morne, et sans saveur aucune, j'aurai aimé ne pas me rendre compte un peu plus chaque jour que ça fait 24h en moins qui me séparent de la mort. j'aimerai pouvoir trouver du réconfort et de la vie ailleurs que la nuit dans les bars ou les ruelles. j'aimerai tellement aussi pouvoir noyer mes chagrins dans l'alcool mais je n'y suis tout bonnement jamais arrivée. J'aurai aimé que Rhys ne tabasse jamais son collègue et qu'il ne soit pas en prison pour ça actuellement. J'aurai aimé ne pas divorcer. J'aurai aimé ne jamais perdre Eirlys. J'aurai aimé connaitre mon géniteur. Alors ... oui il y a plein de choses que j'aurai aimé changer ... mais non en même temps parce que ça fait de moi qui je suis. derrière l'écran.votre pseudo : kusumitagraph'. votre âge : 28 votre pays : bretagne. scénario ou inventé : inventé. votre fréquence de connexion : beaucoup je pense, mais surtout les lundis et mardi (mes jours de congé). comment êtes-vous arrivé ici? : grâce à Ciaràn. vos commentaires/impressions : joli et que dire des retrouvailles avec meery . j'accepte que le pnj intervienne dans mes rps sans me poser de question : pourquoi pas. |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:26 | |
| story of my life i like the way it's hurts
07/10/1991 • Edinburgh Deux filles au bord d’un lac. Deux têtes brunes, souriant, se tombant dans les bras l’une de l’autre. toutes les deux sont pleines de vie. Toutes les deux sont insouciantes. Sans se douter qu’il peut y avoir des choses mauvaises dans le coin. Dix ou onze ans à tout casser peut être. Le lac est désert, et elles jouent toutes les deux, gazouillent, jouent à chat perché, se courent après. Vivent leur vie de gamine.
[…]
« Eirwen, qu’est ce qui s’est passé » je suis mal à l’aise, et le flic me met vraiment pas en confiance, il me force à le regarder, il a sa main autour de mon bras frêle et je sens que la pression augmente de secondes en secondes. Et mes yeux sont perdus, et je suis perdue. Il ne se rend pas compte lui. Il ne se rend pas compte que je l’ai perdue moi aussi. Il ne se rend pas compte que le restant de ma vie il y aura ce manque, ce trou, ce vide béant que son absence va provoquer. « Eirwen, tu sais que c’est interdit de venir jouer par ici! » et puis on ne se connait pas, on n’a pas élevé les cochons ou les moutons ensemble, non? Du moins je ne m’en rappelle pas. Il me prend pour qui? Il croit que je suis son amie, sa copine, sa fille ? Le commissaire Garland m’observait comme une délinquante. et je suis trop petite pour comprendre. Je suis trop jeune pour me rendre compte que ma soeur a disparu, que si elle m’a convaincue de sortir de la maison alors qu’on n’avait pas le droit, que l’on a traversé le parc et été près du lac dont l’accès est fermé pour raison sanitaire, et que c’est mal ce qu’on a fait, je suis trop jeune … ou peut être que je refuse juste. Que je refuse son absence. Des yeux je la cherche, mais elle n’est nulle part. « Tu sais qu’on dit ça pour ton bien! Il faut qu’on la retrouve! » je lève mes yeux sur lui et le regarde, il n’y a aucune once de respect ou de compréhension. Il me prend juste pour une gamine irresponsable. Ce que … soyons honnête, j’avais été. Les gens s’arrêtaient autour de moi, me regardaient. J’étais le centre d’attraction de la ville pour le moment. Je baisse les yeux et laisse les larmes couler sur mon visage. « Eirlys … » il me saisissait encore par le bras et commençait à me secouer. « EIRWENN JE TE JURE QUE … » « Arrête papa! » Rhys venait de sortir de la voiture de police dans laquelle il était installé jusqu’à présent. « Tu vois bien qu’elle sait rien … » je rouvrais les yeux pour le regarder … et c’est là que je tombais amoureuse de lui … profondément … amoureuse de lui. Mon héros, mon sauveur.
05/05/1981 • Hôpital d’Edinburgh Les contractions avaient commencé il y a douze heures, et c’est douze heures que mit madame Walsh a donner naissance à deux enfants. Tout d’abord Eirlys, et une vingtaine de minutes plus tard, Eirwenn. Cette jeune galloise de dix-neuf ans n’a jamais été aussi heureuse de toute sa vie. Et même l’absence d’un père à ses côtés ne se fait pas sentir. Sa famille n’est pas là non plus, mais elle s’en fiche Catrin, elle n’est plus seule.
[…] « Vous êtes sûr mademoiselle que vous n’avez personne à appeler? » les infirmières avaient été gentilles avec elle, et Eirlys et moi on gazouillait naturellement dans ses bras. Tout le monde pourtant s’entendait pour dire qu’avoir un enfant dans sa « situation » c’était une chose risquée. Mais alors en avoir deux ? Vous savez les gens parlent beaucoup ici, mais ils ne savent rien du tout. Maman avait quitté son Pays de Galles natal pour venir à Edinburgh quand personne ne l’a crue quand elle a dénoncé son oncle pour avoir violé sa cousine. Bien sûr ladite cousine, même si c’était vrai, n’a jamais voulu reconnaitre la culpabilité de son père. Et à dix-sept ans Catrin prit la route sans se retourner. Sans se demander ce qu’ils sont devenus. Et elle a bien fait. C’est seule qu’elle fera face à sa grossesse quand le père décidera de se tirer la queue entre les jambes à l’annonce de cette nouvelle. « Mais comment elle va faire … » murmura la sage femme une fois dans le couloir pensant que ma mère était endormie « je vous promet les filles … on sera heureuses ensemble. » Et elle a tenu parole.
08/12/1994 • Les rues d’Edinburgh Des cris des bruits de pas qui s’accélèrent. Et des gamins qui hurlent, qui chahutent l’adolescente qui ne sait pas quoi faire ou comment gérer la chose. Elle se contente de rester au milieu de la rue, les bras ballants, les regarder faire sans expression est la ligne de défense qu’elle a choisi de prendre depuis quatre ans, depuis que sa soeur a été enlevée. Elle ne répond pas, elle ne s’énerve pas. Elle … préfère ne rien faire ne rien dire … c’est mieux, de toutes manières, et puis elle ne veut pas inquiéter sa mère … et puis … ça ne la fera pas revenir. sa soeur …
[…] Ils tournaient autour de moi comme souvent, comme trop souvent, m’accusant de l’avoir perdue, me traitant comme un monstre. Et je me laissais souvent aller à cette idée. Me disant que oui j’étais peut être probablement un monstre. Que si cet après-midi Eirlys ne m’avait pas décidé à désobéir elle n’aurait jamais disparu. Ca fait quatre ans qu’elle a disparu, ça fait quatre ans que son absence est insupportable. Surtout quand je me regarde dans une glace. Mais en général c’était toujours comme ça, ils tournaient autour de moi, ils m’insultaient, ça les amusait peut être, peut être qu’ils testaient ma résistance à la douleur à la tristesse. Et je me forçais à être impassible. A force de tout faire pour les éviter sur le chemin de l’école, j’avais appris à connaitre Edinburgh et ses travers, toutes les petites rues, j’avais appris à aimer ces lieux qui ont l’air aussi délabrés que moi intérieurement. Quatorze ans … « Dégagez de la où je vous met mon poing dans la figure. » oui ça se terminait aussi toujours inlassablement de la même manière. Rhys Garland qui venait m’aider en donnant des coups de poing à qui en voulait et/ou en méritait. Mon chevalier en armure. Comme toujours, mon coeur s’accélérait. « T’inquiètes pas c’est juste des imbéciles, viens là! » il avait trois ans de plus que moi … et inlassablement il me prenait dans ses bras, sa veste en cuir élimée je l’avais senti des millions de fois, je m’y accrochais. Je ne comprenais pas pourquoi. Pourquoi lui, Rhys Garland, fils de Ethan Garland celui qui se prend le sheriff d’Edinburgh, s’entête à m’aider. Pourquoi …. « Pourquoi tu fais toujours ça!? » parvins-je a articuler au milieu des larmes que je m’autorisais à laisser couler seulement en sa présence. « Pourquoi t’es toujours là. Putain Rhys, pourquoi, ils ont raison tu sais, j’aurai jamais du » je lève les yeux vers lui, des yeux rouges, embués, le nez tout rouge lui aussi. « c’est de ma faute tu le sais aussi bien que moi, c’est de ma faute parce que j’aurai du l’en empêcher, sinon ça serait jamais arrivé, maintenant qui sait ou elle est hein, aussi bien elle est en train de se décomposer au fond du lac! » je baissais les yeux, cherchant à éviter son regard. « Pourquoi tu me défend toujours toi, pourquoi tu me défend alors que même ton père ne m- » mais il ne me laissa pas le temps de finir ma phrase et m’embrassais. « tais toi je t’en pries Eirwen » un petit sourire et il me fixait profondément « juste tais toi. ».
13/02/2000 • Mairie d’Edinburgh Elle avance, tout de blanc vêtue, une petite robe simple, pas de chichi, c’est pas son genre, et il l’attend de l’autre côté, devant monsieur le Maire. Il y a pas grand monde, mais ils s’en fichent eux, ce qui compte est qu’ils soient tous les deux. Elle lui sourit, si elle n’a jamais pu sauver sa soeur, la jumelle qui reste, Rhys l’a définitivement sauvée. Elle le regarde avec un bonheur immense, et cette adrénaline qui monte la fait rayonner comme un soleil. Elle est belle, il est beau. Et ils vont s’unir pour le reste de leurs jours.
[…] « Moi, Rhys Garland, je te prend pour épouse, Eirwen Walsh. Je promet de te protéger jusqu’à la fin de tes jours, jusqu’à ce que la mort nous sépare. Parce que tu es ma moitié, parce qu’on s’en fiche de ce que les autres racontent toi et moi on s’aime, et je veux passer le reste de ma vie à tes côtés. » c’est les mots les plus apaisants que j’ai jamais entendu de toute ma vie. Je lève les yeux vers lui et sourit quand il passe la bague à mon doigt. « Moi Eirwen Walsh, je te prend pour époux, Rhys Garland, parce qu’en toi je n’ai pas seulement trouvé un époux, j’ai trouvé un compagnon, un ami, un pilier, un confident, mais surtout, la personne à côté de qui je veux vieillir entourée d’enfants et de petits enfants. » ma voix s’étrangle un petit peu mais je me reprend rapidement « Je t’aime » et à mon tour je lui passe l’alliance. « […] Je vous déclare maris et femme » dit monsieur le Maire alors que Rhys m’embrasse avec passion. Alors que je me retourne je vois ma mère en pleurs. Je vois aussi des collègues de Rhys qui sont venus et nous sourient franchement. Je vois quelques amis communs. Mais le Ethan Garland brille par sa présence. Bien que je sais que Rhys dit que ça ne le dérange pas, je sais qu’il en est blessé. Depuis six ans que nous sommes ensemble son père n’a jamais accepté notre couple et il le fera probablement jamais. ce qui m’énerve le plus c’est que du coup il fait perdre toute crédibilité à Rhys au boulot. Rhys est un très bon policier, au moins aussi bien que son père, mais ce dernier ne lui donne rien de bien intéressant à faire, et va même jusqu’à encourager ses collègues à ne rien lui confier comme mission, et je ne peux que me sentir coupable de ça.n il a beau dire Rhys, c’est quand même de ma faute.
28/12/2008 • Edinburgh L’ordinateur, elle ne fait que ça de la journée. Son casque sur les oreilles elle a déambulé des heures, des mois, des années durant dans l’appartement, elle adore ça, elle écoute ces CD de langue, elle apprends tout ce qu’elle peut, russe, français … elle adore ça, elle adore les langues, c’est quelque chose de vivant d’intimement vivant et ça lui permet de ne pas trop aller à l’encontre du monde, de ne pas aller dans la rue parce qu’elle a beau être la femme de Rhys Garland, très bon policier, elle reste ici aux yeux de tous, celle qui a perdu Eirlys Walsh. Elle sort la nuit, et elle parcourt la ville quand elle sait qu’il n’y a personne dehors. Elle n’en a même jamais parlé à Rhys, mais elle … elle s’en fiche en définitive. Sur papier elle connait toutes ces langues plus exotiques, elle rêve de voyages. Elle est traductrice mais n’est jamais allé dans les pays dont elle a traduit des centaines de textes … mais elle peut pas, les temps sont durs et avec Rhys ils doivent se serrer la ceinture, Papa Garland n’est pas d’une grande aide et Catrin est retournée au Pays de Galle pour essayer de reconnecter avec sa famille. Mais même seuls ils s’en sortent, ils n’ont besoin que de l’un et de l’autre. Elle passe ses journées devant l’ordinateur, avec de la musique dans les oreilles, et quand il rentre …
[…] On lui avait pété l’arcade sourcilière. Il avait essayé de me le cacher, mais si quand il n’était pas là j’étais dans mon monde, quand il était là il était mon monde. « qu’est ce que c’est ça!? » lui avais-je demandé après mon habituel bisou de bonjour. Il était déjà à genoux pour embrasser mon ventre dans le quel il avait grand espoir de voir se développer un enfant bientôt quand il croisa mon regard. Il savait bien que j’aurais remarqué. Mais il ne répondait toujours pas « Rhys, c’est quoi ça!? » demandais-je en le forçant à se relever. « C’est rien on a eu une affaire dangereuse avec les gars … » « une affaire dangereuse ? » j’arquais un sourcil, j’étais vraiment pas convaincue de ce qu’il me racontait, je savais qu’il me mentait. « on n’a pas déjà parlé du fait de ne pas se mentir!? » c’était pas un mensonge « mauvais » … je savais bien que c’était pour me protéger. « Rhys … tu peux me mentir ou je peux aller au commissariat tu sais … » « C’est … Bruce a reparlé d’Eirlys … et … j’ai pas supporté ce qu’ils ont dit de toi … » je me mordis la lèvre. « Est ce qu’on peut partir d’ici Eirwen ? Ca sert à rien de se faire du mal » je soupirais et baissais les yeux. « tu peux faire ton métier n’importe ou ma chérie, et puis le futur bébé … je ne le supporterai pas s’ils s’en prenaient à lui, lui comme toi n’ont rien demandé … je veux pas qu’ils le pervertissent ». C’était un appel à l’aide. « je pourrai retrouver partout du boulot comme flic, je m’en fiche de repartir de zéro, tant que vous êtes en sécurité. » je hochais la tête, oui. Oui. Tout ce qu’il voulait. En effet un bébé ... un bébé merde, si on avait un bébé un jour ... il faudrait qu'il soit en sécurité
09/02/2011 • Caerphilly L’échographie se faisait tranquillement et pourtant il y avait toujours son téléphone pour sonner. Il s’excusait auprès d’elle et du médecin qui lui faisait les gros yeux. Il y avait eu une manifestation dans cette petite ville, personne se souvient pour ou contre quoi, mais quelque chose d’un peu gros et donc ils avaient besoin de renforts malgré que Rhys ait demandé à ne pas être dérangé. Elle ne fit pas d’histoire, trop heureuse qu’ici ça se passe bien pour le boulot. Il déposa un baiser sur son front et s’en alla avec une copie de l’échographie dans sa poche intérieure de veste
[…] La vie ici était bien mieux depuis deux ans, même si je ne connaissais rien du tout, ma mère n’étais pas trop loin alors je la voyais souvent, et puis comme j’avais dit à Rhys, tant que j’ai un ordinateur et internet, je peux faire mon travail de n’importe ou. Et puis sans compter qu’il était primordial pour nous d’élever cet enfant à venir dans les meilleures conditions possibles. Et c’était donc ici. Les rues étaient barrées, c’était un peu le bordel, mais c’était pas grave, je marcherais pour rentrer à la maison. Le coeur léger, notre petit bout se développait bien et dans quelques mois il viendrait nous rejoindre. J’avais hâte. Tellement hâte. Malheureusement au détour d’une rue je tombais sur des manifestant visiblement très remontés, soupirant doucement je pressais le pas, mais … ils étaient la derrière. La police. Et ils se mirent à charger. En quelques secondes on était acculés dans une ruelle non loin. Les policiers avec leur matraques et leurs boucliers s’avançaient menaçants vers nous. Le premier coup m’atteint à la temps ce qui me désorienta un peu, et le second dans le ventre. Mon souffle se coupe, et mon coeur … je sens une immense vague de douleur qui m’envahit. Je sens mon ventre qui se crispe alors que je tombe à terre et que je continue à voir les rangers de ce type qui viennent me percuter avec une force inouïe. J’essaye de l’arrêter, de hurler, de faire quelque chose mais je crois qu’aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. Je sens le sang qui coule entre mes jambes, je sens ma tête qui tourne. Je …
09/02/2011 • Caerphilly Il était là, pourquoi il était là qui sait réellement, mais il était là et c'est celui qui a été son soutien. Elle se souvient même plus de son nom. Elle se souvient juste de la douleur, et du fait qu'il l'a sauvée. Et ça ...
[…] « je ... j ... » j'étais dans un état de choc, je ne pourrai même pas vous expliquer la douleur qui m'étreignait en ce moment même, c'était nul. Je me sentais nulle et pourtant il était là, ses bras protecteurs autour de moi, autour de mes épaules, soutenant mon ventre. Mais je sentais en moi que c'était fini, que c'était trop tard ... c'était ... putain ... « je suis désolée » soupirais-je les joues pleines de larmes à l'attention de cet inconnu empli d'une bonté sans limites. Le choc était fort. La police. Je les avais jamais vraiment aimé, mais ... putain à ce point là!? « Excusez-moi .. excusez-moi monsieur » je me sentais mal, terriblement mal. D'ailleurs pour le prouver je m'évanouissais au moment où nous franchissions les portes de l'hôpital. [...] « Elle ne veut pas vous voir monsieur » le regard sur son visage, et l'inconnu qui observe la scène de loin. Je ne m'attendais pas à le retrouver là, je n'aurai jamais pensé qu'il puisse être encore là ... le bon samaritain, celui qui m'avait sauvée. « je suis désolée ... » murmurais-je pour moi même alors que je voyais la face de Rhys qui se décomposait à travers la vitre. Alors qu'il était en train de perdre tout ses moyens. « Elle a perdu l'enfant. Le choc du coup à été dévastateur, au premier coup de pied c'était déjà fini. » les larmes jaillirent de ses yeux et il émit un long hurlement alors que je fermais les yeux pour éviter de l'écouter. Je n'en pouvais plus. [...] « REYES! » la porte claque avec violence contre le mur du commissariat que Rhys vient d'ouvrir à la volée. « T'es qu'un enculé » c'est pas son genre à Rhys pourtant de s'afficher en public, surtout pas comme ça. Immédiatement il prend ledit Reyes par le col et le jette contre le mur. « UNE FEMME ENCEINTE PUTAIN? UNE FEMME ENCEINTE! » Reyes n'en mène pas large. Bien sûr la nouvelle de la mort de notre enfant s'était répandue comme une trainée de poudre au commissariat et les collègues présents ne savaient pas comment ils devaient réagir. Reyes lui même ne cherchait pas à fuir. Il savait. « Ma femme putain Reyes, ma femme. Tu veux que j'aille sonner chez toi et tabasser la tienne!? » le coup de poing ne manqua pas, et suivirent un second et un troisième avant que le chef s'en mêle.
12/10/2011 • Caerphilly Les choses s'étaient passées relativement vite, la mise en garde à vue de Rhys. Sa détermination à ne rien faire puisqu'elle décidait de ne plus le voir. Il la comprenait, il avait de l'empathie pour elle, il savait qu'elle avait un traumatisme, qu'elle lui en voulait parce qu'il incarnait ce qui lui avait fait perdre l'enfant. Et il la connaissait assez bien pour pouvoir savoir qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision. Il ne doutait pas de l'amour qu'elle lui portait ... mais il savait aussi qu'elle ne pourrait pas. Alors il avait envoyé les papiers, lui léguait tout. Divorcer ... c'était la meilleure solution selon lui.
[…] C'était pas parce que je ne l'aimais plus que j'avais divorcé. J'étais redevenue Mademoiselle Walsh. Mais je l'aimais encore, et une partie de moi l'aimera toujours, forcément. Mais c'était la vie. Il était en prison, j'avais voulu l'aider à en sortir par contre, sans le voir, mais ce n'était pas sa place, mais il avait refusé en bloc. Par avocats interposés. Alors oui on avait divorcé ... et j'étais retombée dans une amorphie extrême. Le boulot le jour ... et la nuit ... j'errais dans la rue, j'errais dans les bars, parce que c'était l'occasion de changer de vie, d'oublier d'où je viens, et de refuser de savoir où je vais. Parce que ça n'a pas d'importance. Parce que mon passé est ce qui me torture, parce que l'alcool peut l'effacer. Je ne suis pas heureuse, je ne suis pas vivante. Seulement la nuit je m'anime. Comme un pantin, comme ne marionnette.
04/07/2013 • Caerphilly Elle était de retour dans une vie sans saveur. Elel avait déménagé quand même il y a treize ou quatorze mois maintenant, parce qu'elle avait trop de souvenirs dans l'autre appartement, parce qu'ils avaient fait des projets à propos du bébé et qu'elle avait toutes ces idées quand elle voyait ces quatre murs. Mais déménagement n'a pas été synonyme de renouveau. Elle n'a pas changé, vivre catatonique le jour, sortir la nuit ... étrange, oui elle le sait, elle en est consciente, et elle sourit, ça va pas mais elle sourit, personne la voit le jour, mais ceux de la nuit se doutent qu'elle va pas passer sa journée aussi dans les bars, dehors à arpenter la ville. Elle survit ... elle ...
[…] La sonnette retentit. Je soupirais doucement et attendais un peu, avec un peu de chance l'importun finirait par partir. Retenant un baillement elle passa une main dans sa nuque mais la sonnette retentit une nouvelle fois. Décidant de se lever puisque la personne insistait, j'allais d'un pas las, toujours en sous vêtements d'ailleurs, ouvrir la porte avec une tête de déterrée. « c'est pour quoi ? » demandais-je en ouvrant la porte. ET LA ... LE CHOC. « Bonsoir est ce que vous avez du - » CHOC POUR LUI AUSSI. Mon sauveur, qu'est ce qu'il faisait là ? « ... du lait » reprit il après quelques secondes de réaction. Souriant un peu bêtement puis réalisant tout d'un coup que j'étais en relativemnt petite tenue je me mis à rougir. « Heu, je ne sais pas trop ... » je soupirais doucement et me décalais pour le laisser entrer. « vous n'avez qu'à entrer je vais voir. » je m'en fichais un peu, à vrai dire, qu'il voit que mon appart n'était pas amménagé. Y'avait que mon bureau dans un coin, mon canapé qui me servait de lit. Rien de plus j'avais jamais pensé à faire la déco, j'avais jamais pensé à aménager. Et puis j'avais jamais eu personne chez moi. « faites comme chez vous ... » dis-je sans me rendre compte que ça n'avait probablement rien du tout à voir avec chez lui. J'allais dans la cuisine ou je trouvais deux bouteilles de lait. Après avoir vérifié la date de péremption, j'en pris une. « Voilà, j'en ai une » dis-je. J'avais peur de parler de cette première rencontre. Parce que ... ça ramenait trop de douleur. J'avais l'impression qu'il ne le ferait pas lui non plus. [...] Quelques jours ont passé, et il est revenu, on est parti de zéro, comme si on ne se connaissait pas. Enfin je crois. « Eirwen » avais-je dit « Ciaràn » avait il répondu. Il avait le mérite d'essayer. Et je ne sais pas pourquoi j'avais accepté. Peut être parce qu'on a toujours besoin de se relever, parce que j'ai besoin de passer a autre chose, parce que je lui suis reconnaissante ... plein de possibilités ... plein de raisons à explorer ... a définir.
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| | | Devon Nightingale
vos messages : 2106 Date d'inscription : 20/04/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:27 | |
| Bienvenue ma belle. Tu sais que je suis très contente de te trouver ici. C'est amusant le hasard quand même. J'espère que tu vas te plaire parmi nous et si tu as des questions je suis là |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:30 | |
| roh lalala oui ce hasard de fou quand même <3 mais vraiment je suis super contente de te retrouver <3 j'hésiterai pas oui si j'ai besoin |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:31 | |
| *That's all* |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 1:35 | |
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| | | Ellias Cavanaugh
vos messages : 1878 Date d'inscription : 18/04/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 6:29 | |
| bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 7:59 | |
| Ohhh vous êtes trop chou, vous deux! Bienvenue chez nous aka ton futur chez toi! |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 9:23 | |
| bienvenue |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 9:38 | |
| Welcome |
| | | Lorena Mandez
vos messages : 274 Date d'inscription : 04/05/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 10:05 | |
| Natalie ou le choix parfait Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche Réserves-moi un petit lien |
| | | Tobias Lowe
vos messages : 276 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 10:12 | |
| Bienvenue |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 11:48 | |
| ellias merci beaucoup, SAAAAM *-* hela ahhh mais t'es chou toi aussi! merchiiii capucine mercii charlotte mawww merci, claire, quel excellent choix! lorena et moi je devrai dire quoi de Freida la déesse quoi, oui je te garde un lien au chaud, promis tobias merciiii |
| | | Owen Montgomery
vos messages : 104 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 13:26 | |
| Natalie, super choix! Bienvenue ici! |
| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 13:47 | |
| Bienvenue parmis nous! (:. |
| | | Samuel Blake
vos messages : 216 Date d'inscription : 29/04/2014
| Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Ven 27 Juin - 18:33 | |
| Très bon choix Bienvenue parmi nous ma jolie. |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Dim 29 Juin - 14:34 | |
| Merci mes amours <3 J'ai fini ma fiche au passage |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” Dim 29 Juin - 15:29 | |
| « tu es validé(e), bravo » O_o elle n'a pas eu une vie facile la demoiselle dis donc ! C'est triste. Quoi qu'il en soit j'adore l'histoire et je te souhaite bienvenue parmi nous Pour débuter ta vie sur le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. C'est très important de venir recenser ton avatar et ton pseudo. Pense à venir demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes et au système de point. Tu peux passer par l'agence de rp si tu souhait que le pnj te trouve une idée de rp avec un des membres. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 430px. merci. Il faut poster la fiche de lien avec le nom de votre personnage en premier puisque les fiches sont classées en ordre alphabétique. C'est important de faire parvenir par message privé au compte pnj des rumeurs/secrets (et de nous préciser ce qu'elles sont) au sujet de votre personnage, qu'elle soit vraies ou fausses, question que nous puissions les utiliser pour vous mettre des bâtons dans les roues. Vous ne pourrez commencer à rp qu'une fois que cela sera fait. Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp . N'oublies pas de passer par la partie communication, un tas de chose t'attends. Et surtout. Have fun. |
| | | | Sujet: Re: eirwen • “You can't lie to your soul.” | |
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| | | | eirwen • “You can't lie to your soul.” | |
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