| Sujet: be your guardian when all is crumbling - (tobias) Ven 20 Juin - 22:30 | |
| be your guardian when all is crumblingJ'avais besoin de respirer, changer un peu d'air. La journée d'hier avait été éprouvante, j'avais enchaîné analyse sur analyse jusqu'à ce que les médecins soient rassurés de mon état. Ce n'était qu'une simple visite de routine au départ, alors j'avais passé huit longues heures à être inquiète. Ce sentiment faisait partie de mon quotidien maintenant, mais parfois je voulais simplement arrêter tout ça et penser à autre chose que mes prochains rendez-vous médicaux. Ce matin, je m'étais levée avec l'envie de voir Tobias, une envie pressante de ressentir sa présence rassurante. J'étais allongée dans mon lit, la tête encore embrumé dans mes rêves, et je n'arrivais pas à me décider si c'était moralement correcte de ma part de lui envoyer un message pour lui dire ça alors que je lui mentais en permanence. Je soupirai une bonne fois avant de prendre mon téléphone sur ma table de nuit. « Tu peux me rejoindre au parc vers 17h, s'il te plait ? » J'espérais vraiment mon message n'allait pas le perturber, d'autant plus que je ne savais pas s'il était de service ou pas aujourd'hui. Parfois, j'avais envie de tout lui avouer pour être en paix avec moi-même, pour pouvoir le regarder dans les yeux sans culpabiliser. J'essayais de me convaincre que je n'étais pas encore amoureuse de lui, mais mon comportement prouvait clairement le contraire.
Le bus m'avait déposé à quelques minutes du parc avec vingt minutes d'avance, j'étais tellement impatiente de le voir que partir tôt de chez moi m'avait semblé naturel. Je n'étais pas connu pour ma ponctualité, alors il allait surement être étonné de me voir en arrivant. Je marchai d'un pas lent, avec un sourire aux lèvres et une allure légère. Ça me faisait du bien, je me sentais étonnamment légère. Je pris place sur le premier banc libre à l'entrée du parc, une place de choix pour observer les personnes autour de moi. La plupart des personnes s'apprêtaient à partir, ils avaient surement profité de cette douce journée pour s'amuser en famille. C'est après quelques minutes à rêvassé que je vis une silhouette s'approcher de moi. Tobias. Il s'approchait de moi, toujours bien vêtue, avec un magnifique sourire. « C'est une surprise, hein ? » dis-je en rigolant. Je me levai du banc pour me diriger vers lui, déposant un petit baisé sur sa joue. Le contact avec sa peau me fit vibrer, je me sentais vraiment apaisé à ses côtés, malgré cette culpabilité toujours présente en moi. « Dis-moi que tu ne fais rien ce soir, j'ai vraiment envie de passer cette soirée avec toi. » Ma voix était douce, pleine d'espoir.
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Tobias Lowe
vos messages : 276 Date d'inscription : 06/05/2014
| Sujet: Re: be your guardian when all is crumbling - (tobias) Lun 23 Juin - 12:28 | |
| Be your guardian when all is crumblingAlors que mes collègues étaient rentrés chez eux pour rejoindre leur famille, je n'avais pas rejoint la mienne, bien que j'en ai actuellement aucune. J'aurai quand même bien voulu rentrer chez moi et m'attarder quelques heures devant la télé dans mon canapé. Je n'avais pu le faire cette nuit, j'étais d'astreinte et malgré que je pouvais faire ce que je voulais en étant à la caserne, il me fallait surveiller le téléphone pour ne pas louper un appel au secours. Rien ne s'était passé, même pas un appel pour un chat coincé dans un arbre, chose qui arrive malgré tout souvent. Nous ne sommes pas appelé que pour les incendies, nous sommes également appelé pour les petites affaires comme un chat dans un arbre ou bien, une ruche qui aurait élu domicile près d'une maison. Cela ne me dérangeait pas puisque j'avais pris le métier comme il m'était présenté et j'avais toujours souhaité devenir pompier, pas pour l'uniforme mais pour le fait de sauver des vies. J'étais bien conscient que pour cela, il faudrait que je mette ma vie à rude épreuve mais, cela n'avait pas grande importance si je pouvais sauver des familles entières. Alors que la matinée avait sonnée et que je revoyais mes collègues revenir après une soirée et une nuit reposante dans les bras de leurs femme ou bien dans les bras d'une prostituée tant qu'à faire... J'ai senti mon téléphone vibrait dans ma poche, il ne l'avait pas fait de la nuit et l'une des rares personnes à avoir mon numéro c'était Cathleen. Cette jeune femme qui me faisait tourner la tête, quand j'ai senti que ce n'était qu'un sms, j'en ai conclu qu'elle n'avait pas de problème et souhaitait juste avoir de mes nouvelles. J'ai lu le contenu du sms, elle me donnait rendez-vous dans le parc de la ville à dix-sept, j'ai souri bien que maladroitement à cause du sommeil qu'il me manquait. Je lui ai tout de même répondu, malgré étonnement que cela m'avait provoqué. Elle n'était pas vraiment du genre à demander des choses pareilles, j'en ai conclu qu'elle s'attachait à moi... J'ai pris l'espace d'un instant. J'ai répondu à son sms sans un mot alors que l'un de mes collègues s'approchait déjà de moi pour lire par dessus mon épaule: « j'y serais. » J'avais fait cours, mais il était inutile d'en rajouter alors qu'elle m'avait simplement posé sa question et que mon collègue était juste à coté et qu'il m'aurait bien emmerder si jamais rajouté quoi que ce soit. Il insista d'ailleurs pour en savoir plus en m'invitant à prendre un café, je l'ai remis gentiment à sa place avant de lui dire que je m'en allais. J'avais bien mérité des heures de sommeil après cette nuit à attendre finalement pour rien. Une fois que j'étais rentré, je me suis affalé sur mon lit sans prendre la peine de me déshabiller ou bien de me mettre dans les draps et j'ai dormi. Finalement, le réveil fut brutal parce que comme un imbécile, je n'avais pas mis le réveil et j'avais eu peur de manquer le rendez-vous avec Cathleen. Heureusement pour moi, il était que seize heures, j'avais dormi huit heures sans bouger d'un centimètre. J'ai été prendre une douche qui dura bien trente minutes et j'ai filé manger un morceau à la cuisine avant de prendre la clé et m'en allait. Il était seize heures cinquante quand je suis arrivé devant le parc et c'est vraiment étonné que je me suis approché de Cathleen qui était déjà là, je n'eus pas le temps de lui dire qu'elle était en avance qu'elle se chargea de le faire. J'ai souri parce que je n'aurai su quoi dire d'autres à sa remarque. A sa deuxième question, après avoir reçu un baiser sur ma joue, je l'ai prise doucement dans mes bras parce que finalement, j'étais heureux de la voir cette petite femme. Je n'aurai jamais cru qu'un jour, une personne puisse me changer en si peu de temps... Je me suis contenté de mettre mon nez dans ses cheveux pour sentir son odeur avant d'ajouter en la regardant : « T'as de la chance, je bosse pas ce soir... je suis rentré que ce matin, j'ai passé la nuit à la caserne. ça m'a fait plaisir que tu m'envoie ce sms. » J'ai passé le fait que cela m'avait surpris et que j'avais peur de l'engagement, je préférais me laisser aller pour voir où le vent me mènerai bien qu'une part d'elle reste mystérieuse. Je l'ai relâché pour la laisser respirer librement et la regardant dans les yeux, je lui ai demandé : « Tu as passé une bonne journée toi ? » un sourire aux lèvres, je suis resté planté là à la regarder. |
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