[vos messages]

everytime i fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, i die.

Alexian avait attendu encore une semaine avant de pouvoir voir Valentin. Enfin, il n'était pas encore sur de le voir. Les jours avaient semblé bien plus longs que d'habitude. Et il lui manquait. C'était étrange comme sentiment, et assez terrifiant. Il n'aimait pas se sentir dépendant de la présence de quelqu'un. Il détestait devoir faire le premier pas pour revoir une personne. Non il n'avait pas besoin de sa présence, du moins pas pour l'instant. Il était simplement intrigué par cet étrange personnage et voulait relever le défi de le séduire. Il espérait ne pas le laisser indifférent. Il était presque sur qu'il ne l'était pas même si il avait essayé tant bien que mal de le cacher la semaine dernière. Il aurait voulu le retrouver avant, mais il n'avait aucun moyen de le recontacter. Des Valentin dans cette ville, il pouvait y en avoir plus d'un. Puis en plus, il n'allait pas à la fac. D'ailleurs c'est vrai, c'était étrange. Valentin avait bien précisait qu'il travaillait, pourtant il avait seulement 20 ans. Il n'avait pas du faire d'étude, c'était bien dommage. Alexian avait réfléchit un peu à comment agir pour ce prochain ''rendez-vous''. Il aimait penser que c'était des rendez-vous, alors qu'en fait il s'incrustait simplement dans le petit coin tranquille de Valentin. Il mit du temps à se préparer, encore plus que d'habitude. Il voulait être parfait et espérait que cette fois-ci son charme opérerait un peu plus. Pour la première fois de sa vie il réfléchit à comment se comporter. D'habitude, tout venait naturellement mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Il n'oublia pas sa pochette de dessins et tous ses crayons. Il avait commencé à dessiner Valentin, c'était juste un bête croquis des traits de son visage qu'il ne voulait surtout pas oublier. Alexian était vraiment doué, c'était la seule chose qu'il savait bien faire. Alors dès son arrivée chez lui, il s'était empressé de commencer à dessiner Valentin. Il avait oublié quelques petits détails, il ne savait plus exactement quel plis il avait au coin des yeux lorsqu'il esquissait un minuscule sourire et s'était dit qu'il reviendrait le mardi suivant pour finir son dessin, si le plus jeune acceptait bien évidemment. Il vérifia bien toutes ses affaires et sortit de chez lui avec un grand sourire aux lèvres, très impatient. Le temps n'était pas excellent mais normalement, la pluie ne viendrait pas tout foutre en l'air cette semaine. Du moins, il espérait. Il monta dans sa belle voiture et conduisit gaiement jusqu'au parc avec un sourire stupide sur le visage. Il avait vraiment hâte de le retrouver et craignait réellement qu'il ne soit pas présent.
Il marcha rapidement jusqu'à cet arbre au fond et il le vit, assit toujours avec son journal rose dans les mains. Il fit un grand sourire et s'avança à grands pas, tenant sa pochette de dessin et une trousse dans ses mains. Il s'assit en tailleur tout près de lui.

« Hey, ça va ? Tu m'as manqué. »

Il sourit légèrement en le regardant, il semblait encore plus beau que les premières fois. C'est vrai qu'il lui avait manqué, il ne mentait pas. Alexian n'était pas le genre de type à dire ce genre de choses clairement, mais Valentin n'était pas du tout dans la séduction, c'était touchant, il n'avait pas peur de dire qu'il lui avait manqué. Il ne se sentait pas faible. Il ne voulait pas le fixer trop longtemps et baissa la tête pour ouvrir sa pochette. Il sortit deux dessins, un premier représentant une fille marchant dans un paysage sombre, et le deuxième le début de son portrait.

« Je t'avais dis que je t'emmènerai des dessins. »

Il ne savait pas si Valentin en avait quelque chose à faire ou si il s'en fichait royalement, mais Alexian avait envie de paraître intéressant, il ne voulait pas que Valentin garde en lui le souvenir d'un gros lourd bon seulement à draguer. Il posa le premier dessin par terre en face de lui et garda celui inachevé près de lui pour le finir.

« J'espère que ça ne te gêne pas. »

Si Valentin ne voulait pas être dessiné, qu'il le dise et Alex arrêterait. Il avait fait seulement les traits de sa mâchoire, de ses yeux et son nez. Il avait à peine tracé la bouche, il fallait aussi faire la cicatrice. Il le regarda en se mordillant la lèvre un peu nerveux.

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Alexian avait attendu encore une semaine avant de pouvoir voir Valentin. Enfin, il n'était pas encore sur de le voir. Les jours avaient semblé bien plus longs que d'habitude. Et il lui manquait. C'était étrange comme sentiment, et assez terrifiant. Il n'aimait pas se sentir dépendant de la présence de quelqu'un. Il détestait devoir faire le premier pas pour revoir une personne. Non il n'avait pas besoin de sa présence, du moins pas pour l'instant. Il était simplement intrigué par cet étrange personnage et voulait relever le défi de le séduire. Il espérait ne pas le laisser indifférent. Il était presque sur qu'il ne l'était pas même si il avait essayé tant bien que mal de le cacher la semaine dernière. Il aurait voulu le retrouver avant, mais il n'avait aucun moyen de le recontacter. Des Valentin dans cette ville, il pouvait y en avoir plus d'un. Puis en plus, il n'allait pas à la fac. D'ailleurs c'est vrai, c'était étrange. Valentin avait bien précisait qu'il travaillait, pourtant il avait seulement 20 ans. Il n'avait pas du faire d'étude, c'était bien dommage. Alexian avait réfléchit un peu à comment agir pour ce prochain ''rendez-vous''. Il aimait penser que c'était des rendez-vous, alors qu'en fait il s'incrustait simplement dans le petit coin tranquille de Valentin. Il mit du temps à se préparer, encore plus que d'habitude. Il voulait être parfait et espérait que cette fois-ci son charme opérerait un peu plus. Pour la première fois de sa vie il réfléchit à comment se comporter. D'habitude, tout venait naturellement mais aujourd'hui ce n'était pas le cas. Il n'oublia pas sa pochette de dessins et tous ses crayons. Il avait commencé à dessiner Valentin, c'était juste un bête croquis des traits de son visage qu'il ne voulait surtout pas oublier. Alexian était vraiment doué, c'était la seule chose qu'il savait bien faire. Alors dès son arrivée chez lui, il s'était empressé de commencer à dessiner Valentin. Il avait oublié quelques petits détails, il ne savait plus exactement quel plis il avait au coin des yeux lorsqu'il esquissait un minuscule sourire et s'était dit qu'il reviendrait le mardi suivant pour finir son dessin, si le plus jeune acceptait bien évidemment. Il vérifia bien toutes ses affaires et sortit de chez lui avec un grand sourire aux lèvres, très impatient. Le temps n'était pas excellent mais normalement, la pluie ne viendrait pas tout foutre en l'air cette semaine. Du moins, il espérait. Il monta dans sa belle voiture et conduisit gaiement jusqu'au parc avec un sourire stupide sur le visage. Il avait vraiment hâte de le retrouver et craignait réellement qu'il ne soit pas présent.
Il marcha rapidement jusqu'à cet arbre au fond et il le vit, assit toujours avec son journal rose dans les mains. Il fit un grand sourire et s'avança à grands pas, tenant sa pochette de dessin et une trousse dans ses mains. Il s'assit en tailleur tout près de lui.

« Hey, ça va ? Tu m'as manqué. »

Il sourit légèrement en le regardant, il semblait encore plus beau que les premières fois. C'est vrai qu'il lui avait manqué, il ne mentait pas. Alexian n'était pas le genre de type à dire ce genre de choses clairement, mais Valentin n'était pas du tout dans la séduction, c'était touchant, il n'avait pas peur de dire qu'il lui avait manqué. Il ne se sentait pas faible. Il ne voulait pas le fixer trop longtemps et baissa la tête pour ouvrir sa pochette. Il sortit deux dessins, un premier représentant une fille marchant dans un paysage sombre, et le deuxième le début de son portrait.

« Je t'avais dis que je t'emmènerai des dessins. »

Il ne savait pas si Valentin en avait quelque chose à faire ou si il s'en fichait royalement, mais Alexian avait envie de paraître intéressant, il ne voulait pas que Valentin garde en lui le souvenir d'un gros lourd bon seulement à draguer. Il posa le premier dessin par terre en face de lui et garda celui inachevé près de lui pour le finir.

« J'espère que ça ne te gêne pas. »

Si Valentin ne voulait pas être dessiné, qu'il le dise et Alex arrêterait. Il avait fait seulement les traits de sa mâchoire, de ses yeux et son nez. Il avait à peine tracé la bouche, il fallait aussi faire la cicatrice. Il le regarda en se mordillant la lèvre un peu nerveux.

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And everytime I fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, I die
 Alexian & Valentin

 

Cette semaine avait été compliqué pour Valentin. Pas au niveau professionnel, car la routine est de mise en tout temps. Au niveau amoureux aussi, puisque c’est le désert depuis maintenant 1 an. En fait, c’est dans sa tête que la semaine fut compliquée. Tiraillé entre la possibilité de s’enfuir d’ici et de rester. Tiraillé entre son envie de revoir Alexian et de le fuir. Tiraillé entre l’angoisse de revenir sur cette falaise et de ne pas y revenir. Finalement, il n’avait rien changé à ses habitudes. Il avait préféré ne pas penser à Alexian, ce qui voulait dire qu’il y avait énormément pensé. Indirectement, il avait espéré le revoir ce Mardi même s’il ne pariait pas dessus. Le pauvre garçon n’avait eut aucune réponse durant leurs dernière rencontre. Valentin s’était montré froid et peu avenant, et il doutait très franchement que ça ait encouragé Alexian à revenir.
Dans tous les cas, on était mardi et Valentin avait donc rendez-vous sur cette fameuse falaise. Il ne travaillait pas ce mardi, comme tous les autres. Il avait donc mis un tee-shirt ainsi qu’un jean skinny. Le temps ne présageait rien de franchement désagréable. Pas de pluie pour gâcher ce moment privilégié donc. Il prit ses clés et sortit de chez lui, direction le parc. Il arriva rapidement. Cette fois, les gens étaient de sortit et Valentin dut lutter pour ne croiser le regard de personne. Il se rendit rapidement à la falaise, s’assit au sol et ouvrit son carnet rose. Son journal intime à la couleur plutôt originale, qui était devenu encore plus personnel depuis la semaine dernière. Valentin y avait raconté sa rencontre avec Alexian, il y avait même exposé ses espoirs quant à cette rencontre.

Enfin. Ça faisait bien une heure qu’il était là, à écrire dans son petit carnet et à dessiner le regard mystérieux d’Alexian. Oui, il n’arrêtait pas d’y penser. Encore et encore, sans arrêt. Le fait est qu’il n’arrivait pas à le chasser de son esprit, et qu’il continuait d’espérer que ce dernier viendrait à sa rencontre. C’est alors qu’il leva le regard. Alexian s’avançait vers lui, le sourire aux lèvres. Il sentit comme un nœud se formait à son estomac. Finalement, il n’était plus sûr de le vouloir à ses côtés. C’était trop… bizarre de vouloir le revoir. Il n’était pas du genre à vouloir une compagnie, surtout une aussi insistante que celle d’Alexian. À croire qu’il le rendait plus ouvert.

« Oui… oui ca va. »

Le jeune homme l’avait tout juste salué, alors qu’il venait de s’asseoir à ses côtés, et déjà Valentin sentait ses joues rougir. Bon sang, ça en devenait ridicule. Il n’était pas du genre à rougir. Un petit silence s’installa, silence qui n’en était pas complètement un notamment grâce au bruit de fond. Des enfants qui jouaient et qui criaient, semblant s’amuser. Afin de ne pas se préoccuper du silence, il se mit à écouter ces cris. Si bien qu’il ne vit pas Alexian ouvrit son classeur à dessins pour lui montrer ce qu’il avait dessiné. Ce fut le son de sa voix qui le ramena à la raison. Ainsi, il put apercevoir un croquis plutôt sombre d’une jeune femme. Et puis, un croquis d’un visage qui lui parut étrangement familier. C’était lui. Un peu décontenancé par le portrait, il dut reconnaître qu’il avait fait pareil avec Alexian. Lui aussi l’avait dessiné. Il laissa son regard parcourir chaque coup de crayon. Non, ça ne le gênait pas vraiment. Juste quelque chose le chagrinait.

« Tu es doué… Mais… tu devrais dessiner quelque chose de plus intéressant. »

Il ne comprenait pas Alexian. Pourquoi vouloir dessiner Valentin ? Il n’était pas franchement photogénique, et il n’avait rien des muses que certains peintres prenaient comme modèles. Il était sombre, fade et portait les stigmates de son passé sur son visage. Finalement, ça le gênait. Pas pour sa propre personne, mais pour Alexian. Il n’avait pas à s’infliger ça. Devoir se rappeler le visage imparfait de Valentin afin de le dessiner le mieux possible. C’était juste idiot. Enfin bref. Valentin se saisit de son journal intime. Il l’avait fermé brutalement à l’arrivée d’Alexian, voulant protéger son intimité. Il l’ouvrit à une certaine page. Il y avait dessiné le portrait du jeune homme, sur une page pleine. Il ne savait pas trop pourquoi il allait lui montrer cela. Peut-être pour se dévoiler un minimum. Heureusement, rien ne paraissait sur la page autre que le croquis maladroit. On pouvait y voir des coups de crayons travaillés, essayant de reproduire au mieux le visage d’Alexian. Les boucles semblaient alors lui manger le visage, mais une aura positive émanait du croquis. Valentin déposa son journal entre lui et Alexian, puis baissa la tête pour ne pas voir le visage de ce dernier. Comme tous ce qui venait de lui, il en avait honte. Et comme tous ce qu’il faisait un peu sans réfléchir, il regrettait déjà son geste. Il n’arrivait pas à croire qu’il venait de tendre l’objet le plus important à ses yeux à un presque inconnu.

 

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

 

 

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Cette semaine avait été compliqué pour Valentin. Pas au niveau professionnel, car la routine est de mise en tout temps. Au niveau amoureux aussi, puisque c’est le désert depuis maintenant 1 an. En fait, c’est dans sa tête que la semaine fut compliquée. Tiraillé entre la possibilité de s’enfuir d’ici et de rester. Tiraillé entre son envie de revoir Alexian et de le fuir. Tiraillé entre l’angoisse de revenir sur cette falaise et de ne pas y revenir. Finalement, il n’avait rien changé à ses habitudes. Il avait préféré ne pas penser à Alexian, ce qui voulait dire qu’il y avait énormément pensé. Indirectement, il avait espéré le revoir ce Mardi même s’il ne pariait pas dessus. Le pauvre garçon n’avait eut aucune réponse durant leurs dernière rencontre. Valentin s’était montré froid et peu avenant, et il doutait très franchement que ça ait encouragé Alexian à revenir.
Dans tous les cas, on était mardi et Valentin avait donc rendez-vous sur cette fameuse falaise. Il ne travaillait pas ce mardi, comme tous les autres. Il avait donc mis un tee-shirt ainsi qu’un jean skinny. Le temps ne présageait rien de franchement désagréable. Pas de pluie pour gâcher ce moment privilégié donc. Il prit ses clés et sortit de chez lui, direction le parc. Il arriva rapidement. Cette fois, les gens étaient de sortit et Valentin dut lutter pour ne croiser le regard de personne. Il se rendit rapidement à la falaise, s’assit au sol et ouvrit son carnet rose. Son journal intime à la couleur plutôt originale, qui était devenu encore plus personnel depuis la semaine dernière. Valentin y avait raconté sa rencontre avec Alexian, il y avait même exposé ses espoirs quant à cette rencontre.

Enfin. Ça faisait bien une heure qu’il était là, à écrire dans son petit carnet et à dessiner le regard mystérieux d’Alexian. Oui, il n’arrêtait pas d’y penser. Encore et encore, sans arrêt. Le fait est qu’il n’arrivait pas à le chasser de son esprit, et qu’il continuait d’espérer que ce dernier viendrait à sa rencontre. C’est alors qu’il leva le regard. Alexian s’avançait vers lui, le sourire aux lèvres. Il sentit comme un nœud se formait à son estomac. Finalement, il n’était plus sûr de le vouloir à ses côtés. C’était trop… bizarre de vouloir le revoir. Il n’était pas du genre à vouloir une compagnie, surtout une aussi insistante que celle d’Alexian. À croire qu’il le rendait plus ouvert.

« Oui… oui ca va. »

Le jeune homme l’avait tout juste salué, alors qu’il venait de s’asseoir à ses côtés, et déjà Valentin sentait ses joues rougir. Bon sang, ça en devenait ridicule. Il n’était pas du genre à rougir. Un petit silence s’installa, silence qui n’en était pas complètement un notamment grâce au bruit de fond. Des enfants qui jouaient et qui criaient, semblant s’amuser. Afin de ne pas se préoccuper du silence, il se mit à écouter ces cris. Si bien qu’il ne vit pas Alexian ouvrit son classeur à dessins pour lui montrer ce qu’il avait dessiné. Ce fut le son de sa voix qui le ramena à la raison. Ainsi, il put apercevoir un croquis plutôt sombre d’une jeune femme. Et puis, un croquis d’un visage qui lui parut étrangement familier. C’était lui. Un peu décontenancé par le portrait, il dut reconnaître qu’il avait fait pareil avec Alexian. Lui aussi l’avait dessiné. Il laissa son regard parcourir chaque coup de crayon. Non, ça ne le gênait pas vraiment. Juste quelque chose le chagrinait.

« Tu es doué… Mais… tu devrais dessiner quelque chose de plus intéressant. »

Il ne comprenait pas Alexian. Pourquoi vouloir dessiner Valentin ? Il n’était pas franchement photogénique, et il n’avait rien des muses que certains peintres prenaient comme modèles. Il était sombre, fade et portait les stigmates de son passé sur son visage. Finalement, ça le gênait. Pas pour sa propre personne, mais pour Alexian. Il n’avait pas à s’infliger ça. Devoir se rappeler le visage imparfait de Valentin afin de le dessiner le mieux possible. C’était juste idiot. Enfin bref. Valentin se saisit de son journal intime. Il l’avait fermé brutalement à l’arrivée d’Alexian, voulant protéger son intimité. Il l’ouvrit à une certaine page. Il y avait dessiné le portrait du jeune homme, sur une page pleine. Il ne savait pas trop pourquoi il allait lui montrer cela. Peut-être pour se dévoiler un minimum. Heureusement, rien ne paraissait sur la page autre que le croquis maladroit. On pouvait y voir des coups de crayons travaillés, essayant de reproduire au mieux le visage d’Alexian. Les boucles semblaient alors lui manger le visage, mais une aura positive émanait du croquis. Valentin déposa son journal entre lui et Alexian, puis baissa la tête pour ne pas voir le visage de ce dernier. Comme tous ce qui venait de lui, il en avait honte. Et comme tous ce qu’il faisait un peu sans réfléchir, il regrettait déjà son geste. Il n’arrivait pas à croire qu’il venait de tendre l’objet le plus important à ses yeux à un presque inconnu.

 

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[vos messages]

Il n'y avait pas grand monde au parc, ce jour-là. Juste une poignée d'enfants en train de jouer au ballon et des parents allongés dans l'herbe pendant que leurs nourrissons faisaient la sieste dans leurs poussettes. Cela aurait pu être une image idyllique, une charmante journée, mais rien n'est comme on le souhaite, n'est-ce pas ? La silhouette, elle se rapprochait alors que les deux hommes étaient installés sur l'un des bancs du parc, proche de l'autre, tout en gardant une certaine distance. L'ombre n'était pas loin, ne lâchant pas des yeux sa cible. Son pas ne ralentissait pas au contraire, il accélérait juste assez pour faire croire à un accident. Et puis Bam ! Un coup d'épaule, la main qui s'approche de Valentin, juste assez près pour glisser un petit mot à son attention dans la poche de sa veste. Et puis la silhouette s'enfuyait aussi vite qu'elle était venue, comme si de rien n'était. Pas de « pardon » ou de « désoler », aucun mot. L'ombre avait atteint sa cible, fait ce qu'il avait à faire avant de passer à autre chose.

A l'intention de Valentin:

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Il n'y avait pas grand monde au parc, ce jour-là. Juste une poignée d'enfants en train de jouer au ballon et des parents allongés dans l'herbe pendant que leurs nourrissons faisaient la sieste dans leurs poussettes. Cela aurait pu être une image idyllique, une charmante journée, mais rien n'est comme on le souhaite, n'est-ce pas ? La silhouette, elle se rapprochait alors que les deux hommes étaient installés sur l'un des bancs du parc, proche de l'autre, tout en gardant une certaine distance. L'ombre n'était pas loin, ne lâchant pas des yeux sa cible. Son pas ne ralentissait pas au contraire, il accélérait juste assez pour faire croire à un accident. Et puis Bam ! Un coup d'épaule, la main qui s'approche de Valentin, juste assez près pour glisser un petit mot à son attention dans la poche de sa veste. Et puis la silhouette s'enfuyait aussi vite qu'elle était venue, comme si de rien n'était. Pas de « pardon » ou de « désoler », aucun mot. L'ombre avait atteint sa cible, fait ce qu'il avait à faire avant de passer à autre chose.

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 Alexian & Valentin

 

L’angoisse tenait toujours Valentin entre ses mains, puisque ce dernier pouvait sentir son cœur battre dans sa poitrine. Il avait peur de la réaction d’Alexian quant au dessin qu’il avait fait de lui. Un portrait, parce que c’était un portrait. Du point de vu de Valentin, il s’agissait surtout d’un vulgaire gribouillage qui n’allait en aucun cas impressionner cette nouvelle connaissance. Il avait donc détourné le visage, afin de ne pas voir celui d’Alexian quant ce dernier verrait l’œuvre en question. Il avait même décidé de se lever quelques secondes, histoire de se détendre les jambes. Il était resté assis durant de longues heures sans bouger. Même s’il réussissait à rester dans cette position de longues périodes, il pouvait sentir cette fois des fourmis dans ses jambes frêles. Il se leva donc, se détendant largement les jambes. Alexian n’y prêta pas attention, ou alors Valentin ne le remarqua pas. Tout comme il ne remarqua pas cette personne qui fonçait droit sur lui, d’un pas élancé et certain. Il se retourna juste à temps pour une altercation parfaite avec cette personne. Par réflexe Valentin s’excusa même si ce n’était pas réellement sa faute. Aucune réaction de la part de cette personne, qui repartit aussi vite qu’elle fut venu.

Ce n’était pas quelque chose qui arrivait rarement au pauvre Valentin qui ne prêta pas attention à ce qui venait d’arriver. Il se rassit assez rapidement ayant sentit ses jambes devenir moins douloureuses. Jetant un rapide regard à Alexian, qui était toujours en pleine observation du fameux croquis, il en profita pour prendre un chewing-gum dans sa poche. Malheureusement, ce fut autre chose qu’il découvrit. Un papier qui n’était pas là auparavant. Il le savait, il n’y avait jamais rien dans ses poches à part ses chewing-gums à la menthe. Il lu le mot, l’ayant déplié de ses mains tremblantes. Ce qu’il lit ne le rassura pas. Il pourrait l’aider à en finir. Il pourrait le pousser en avant. Immédiatement, son regard se dirigea vers Alexian. Cette personne devait être un ami à lui. Ou un ennemi, vu le degrés de dénonciation. Il avait vu juste dès le début. Ce garçon n’était pas là pour lui tenir compagnie, par pitié. Il était là pour se moquer de lui et pour le mettre plus bas que terre. Il voulait le finir, le rabaisser à tel point que Valentin voudrait en finir. Et ce jour-là, Alexian sera celui qui le confortera dans son choix. Il avait été idiot d’y croire. Il rangea ce morceau de papier dans sa poche. D’un geste plutôt brutal, il reprit son carnet des mains de celui qu’il pensait sincère.

« J’dois y aller. »

Indirectement, il comprenait Alexian. Mais il n’acceptait pas être tourné en ridicule. Il aurait préféré que ce dernier avoue ses plans dès le début. Il pouvait être une victime. Il en avait toujours été une. Mais il refusait d’être un imbécile. Il se leva rapidement, sans même jeter un regard à Alexian. Il se sentait tellement bête…

 

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L’angoisse tenait toujours Valentin entre ses mains, puisque ce dernier pouvait sentir son cœur battre dans sa poitrine. Il avait peur de la réaction d’Alexian quant au dessin qu’il avait fait de lui. Un portrait, parce que c’était un portrait. Du point de vu de Valentin, il s’agissait surtout d’un vulgaire gribouillage qui n’allait en aucun cas impressionner cette nouvelle connaissance. Il avait donc détourné le visage, afin de ne pas voir celui d’Alexian quant ce dernier verrait l’œuvre en question. Il avait même décidé de se lever quelques secondes, histoire de se détendre les jambes. Il était resté assis durant de longues heures sans bouger. Même s’il réussissait à rester dans cette position de longues périodes, il pouvait sentir cette fois des fourmis dans ses jambes frêles. Il se leva donc, se détendant largement les jambes. Alexian n’y prêta pas attention, ou alors Valentin ne le remarqua pas. Tout comme il ne remarqua pas cette personne qui fonçait droit sur lui, d’un pas élancé et certain. Il se retourna juste à temps pour une altercation parfaite avec cette personne. Par réflexe Valentin s’excusa même si ce n’était pas réellement sa faute. Aucune réaction de la part de cette personne, qui repartit aussi vite qu’elle fut venu.

Ce n’était pas quelque chose qui arrivait rarement au pauvre Valentin qui ne prêta pas attention à ce qui venait d’arriver. Il se rassit assez rapidement ayant sentit ses jambes devenir moins douloureuses. Jetant un rapide regard à Alexian, qui était toujours en pleine observation du fameux croquis, il en profita pour prendre un chewing-gum dans sa poche. Malheureusement, ce fut autre chose qu’il découvrit. Un papier qui n’était pas là auparavant. Il le savait, il n’y avait jamais rien dans ses poches à part ses chewing-gums à la menthe. Il lu le mot, l’ayant déplié de ses mains tremblantes. Ce qu’il lit ne le rassura pas. Il pourrait l’aider à en finir. Il pourrait le pousser en avant. Immédiatement, son regard se dirigea vers Alexian. Cette personne devait être un ami à lui. Ou un ennemi, vu le degrés de dénonciation. Il avait vu juste dès le début. Ce garçon n’était pas là pour lui tenir compagnie, par pitié. Il était là pour se moquer de lui et pour le mettre plus bas que terre. Il voulait le finir, le rabaisser à tel point que Valentin voudrait en finir. Et ce jour-là, Alexian sera celui qui le confortera dans son choix. Il avait été idiot d’y croire. Il rangea ce morceau de papier dans sa poche. D’un geste plutôt brutal, il reprit son carnet des mains de celui qu’il pensait sincère.

« J’dois y aller. »

Indirectement, il comprenait Alexian. Mais il n’acceptait pas être tourné en ridicule. Il aurait préféré que ce dernier avoue ses plans dès le début. Il pouvait être une victime. Il en avait toujours été une. Mais il refusait d’être un imbécile. Il se leva rapidement, sans même jeter un regard à Alexian. Il se sentait tellement bête…

 

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Alexian qui était à la base très nerveux en lui montrant son dessin, fut totalement surprit de voir que Valentin avait eut la même initiative. Il se disait secrètement que c'était le destin, et qu'ils étaient fait pour se plaire. Son cœur débordait de joie devant le dessin. C'était extrêmement romantique et Alexian qui avait toujours pensé que le dessin était quelque chose de très personnel, avait l'impression de le découvrir un peu plus derrière ces coups de crayons. Il l'avait vu mettre tout timidement son carnet entre eux, et l'avait prit entre ses mains. Il mourrait d'envie de le feuilleter pour savoir ce que le plus jeune avait bien plus écrire concernant leur dernière rencontre, mais par respect, il se concentra uniquement sur son portrait sans essayer de regarder autre chose. Les traits étaient beaux, peut être un peu maladroit mais c'était bien réalisé, très ressemblant. Il était touché de ce cadeau. Il se sentait moins gêné de l'avoir dessiné. Valentin ne parlait pas beaucoup, il ne disait pas vraiment ce qu'il pensait. Il avait juste l'air de constamment s'excuser de sa présence sur terre, et Alexian était agacé, il aurait voulu lui prouver qu'il venait de son propre grès et que si il ne le trouvait pas si intéressant il n'aurait pas perdu son temps à le dessiner avec soin.
Il se tourna pour le regarder et fit un doux sourire en posant brièvement sa main sur sa joue pour sentir la douceur de sa peau.

« Tu as un si joli visage, tellement fin et délicat. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu quelqu'un d'aussi beau à dessiner. »

Alexian n'était pas du genre à complimenter. Il se contentait de regards en coin pour montrer qu'une personne lui plaisait. Mais Valentin avait l'air d'avoir vraiment besoin d'être rassuré. Il voulait lui faire sentir à quel point il le trouvait beau. Il ne l'aurait pas dessiné si il n'en n'avait pas eu vraiment envie. Alexian avait de bons goûts et savait que Valentin avait tord de tant se dénigrer. Remarque, ce manque de confiance était touchant. Il aurait aimé lui retourner sa remarque, et lui dire que si il allait dans se sens, lui non plus n'était pas intéressant à dessiner, mais il ne préférait pas partir sur ce sujet la. Au fond de lui il se disait qu'il avait la preuve que Valentin était intéressé, et ça le rendait fou de joie. Il fallait maintenant qu'il reste gentil et qu'il gagne sa confiance. Il le vit se lever et ne détacha pas son regard du dessin et de ce carnet. Il était réellement touché par la confiance qu'il lui accordait en le laissant regarder ce précieux carnet. Valentin avait un style bien particulier dans le dessin, différent de celui d'Alex. Et c'est ce qui l'intéressait.

Sans trop comprendre pourquoi, il vit Valentin lui arracher presque le journal des mains et lui dire sèchement qu'il devait partir. Le pauvre, il n'avait rien vu et rien comprit à la situation. Il le regarda totalement incrédule sans savoir ce qui l'avait mit dans cet état la. Il ne voulait pas qu'il parte, pas maintenant, surtout qu'il avait l'air réellement agacé.

« Attend Valentin.. »
Il lui attrapa le bras en fronçant les sourcils et se releva lui aussi, c'était la première fois qu'ils étaient debout côte à côte. Alexian put constater avec plaisir qu'il était bien plus grand que lui, et c'était mignon. Il essayait de se reconcentrer sur la situation. Valentin avait l'air blessé, en colère. Pourtant tout s'était bien passé. Il avait peut être un caractère bi-polaire ou un truc du genre, dans tous les cas c'était un mystère.

« Qu'est ce qui t'arrive ? J'ai fait quelque chose de mal ? »

Il essaya de se remémorer toutes ses paroles. Non, il n'avait vraiment rien dit ou fait quoi que se soit qui aurait pu le blesser, du moins il en était presque sur. Il se pencha pour reprendre ses dessins en se mordillant les lèvres, signe de sa nervosité. Il détestait ça, lui voulait toujours avoir un contrôle sur la situation, et aujourd'hui, ça lui échappait. Il se sentait triste, il ne voulait pas que Valentin lui file entre les doigts, il mit sa pochette sous son épaule et gardait sa main sur le bras de Valentin pour l'empêcher de partir sans explications claires.

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everytime i fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, i die.

Alexian qui était à la base très nerveux en lui montrant son dessin, fut totalement surprit de voir que Valentin avait eut la même initiative. Il se disait secrètement que c'était le destin, et qu'ils étaient fait pour se plaire. Son cœur débordait de joie devant le dessin. C'était extrêmement romantique et Alexian qui avait toujours pensé que le dessin était quelque chose de très personnel, avait l'impression de le découvrir un peu plus derrière ces coups de crayons. Il l'avait vu mettre tout timidement son carnet entre eux, et l'avait prit entre ses mains. Il mourrait d'envie de le feuilleter pour savoir ce que le plus jeune avait bien plus écrire concernant leur dernière rencontre, mais par respect, il se concentra uniquement sur son portrait sans essayer de regarder autre chose. Les traits étaient beaux, peut être un peu maladroit mais c'était bien réalisé, très ressemblant. Il était touché de ce cadeau. Il se sentait moins gêné de l'avoir dessiné. Valentin ne parlait pas beaucoup, il ne disait pas vraiment ce qu'il pensait. Il avait juste l'air de constamment s'excuser de sa présence sur terre, et Alexian était agacé, il aurait voulu lui prouver qu'il venait de son propre grès et que si il ne le trouvait pas si intéressant il n'aurait pas perdu son temps à le dessiner avec soin.
Il se tourna pour le regarder et fit un doux sourire en posant brièvement sa main sur sa joue pour sentir la douceur de sa peau.

« Tu as un si joli visage, tellement fin et délicat. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu quelqu'un d'aussi beau à dessiner. »

Alexian n'était pas du genre à complimenter. Il se contentait de regards en coin pour montrer qu'une personne lui plaisait. Mais Valentin avait l'air d'avoir vraiment besoin d'être rassuré. Il voulait lui faire sentir à quel point il le trouvait beau. Il ne l'aurait pas dessiné si il n'en n'avait pas eu vraiment envie. Alexian avait de bons goûts et savait que Valentin avait tord de tant se dénigrer. Remarque, ce manque de confiance était touchant. Il aurait aimé lui retourner sa remarque, et lui dire que si il allait dans se sens, lui non plus n'était pas intéressant à dessiner, mais il ne préférait pas partir sur ce sujet la. Au fond de lui il se disait qu'il avait la preuve que Valentin était intéressé, et ça le rendait fou de joie. Il fallait maintenant qu'il reste gentil et qu'il gagne sa confiance. Il le vit se lever et ne détacha pas son regard du dessin et de ce carnet. Il était réellement touché par la confiance qu'il lui accordait en le laissant regarder ce précieux carnet. Valentin avait un style bien particulier dans le dessin, différent de celui d'Alex. Et c'est ce qui l'intéressait.

Sans trop comprendre pourquoi, il vit Valentin lui arracher presque le journal des mains et lui dire sèchement qu'il devait partir. Le pauvre, il n'avait rien vu et rien comprit à la situation. Il le regarda totalement incrédule sans savoir ce qui l'avait mit dans cet état la. Il ne voulait pas qu'il parte, pas maintenant, surtout qu'il avait l'air réellement agacé.

« Attend Valentin.. »
Il lui attrapa le bras en fronçant les sourcils et se releva lui aussi, c'était la première fois qu'ils étaient debout côte à côte. Alexian put constater avec plaisir qu'il était bien plus grand que lui, et c'était mignon. Il essayait de se reconcentrer sur la situation. Valentin avait l'air blessé, en colère. Pourtant tout s'était bien passé. Il avait peut être un caractère bi-polaire ou un truc du genre, dans tous les cas c'était un mystère.

« Qu'est ce qui t'arrive ? J'ai fait quelque chose de mal ? »

Il essaya de se remémorer toutes ses paroles. Non, il n'avait vraiment rien dit ou fait quoi que se soit qui aurait pu le blesser, du moins il en était presque sur. Il se pencha pour reprendre ses dessins en se mordillant les lèvres, signe de sa nervosité. Il détestait ça, lui voulait toujours avoir un contrôle sur la situation, et aujourd'hui, ça lui échappait. Il se sentait triste, il ne voulait pas que Valentin lui file entre les doigts, il mit sa pochette sous son épaule et gardait sa main sur le bras de Valentin pour l'empêcher de partir sans explications claires.

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And everytime I fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, I die
 Alexian & Valentin

 

Il avait joué le jeu jusqu’au bout, affirmant que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas eut quelqu’un d’aussi beau à dessiner. Valentin en était malade. Peut-être qu’Alexian n’était même pas gay. À partir de là, n’importe quoi était possible et imaginable. En vérité, le jeune homme n’avait même pas besoin que sa nouvelle connaissance confirme qu’il s’était moqué de lui tout ce temps. Il s’était fait son idée avec l’aide de ce simple mot. Il s’était donc levé, ayant au préalable récupérer son précieux carnet. Il voulait s’en aller. Se faire à l’idée que cette rencontre n’avait été qu’une déception de plus, et qu’il allait devoir passer à autre chose. Il savait à l’avance qu’Alexian le retrouverait sur cette fichue colline à nouveau, mais il ne lui parlerait plus. Il avait ouvert une partie de son intimité un peu trop vite. Il le regrettait déjà.

Alexian lui attrapa le bras comme pour le retenir. Ce dernier se leva même pour se donner une certaine prestance. Valentin fut impressionné par sa taille, même s’il ne le montra pas. Son interlocuteur était plus grand que lui. Si bien que pendant un bref instant, il se sentit comme impuissant face à lui. Ce fut cependant de courte durée. Valentin reprit vite ses esprits lorsqu’Alexian sortit une nouvelle phrase. Il voulait savoir s’il avait fait quelque chose de mal. Vraiment ? Il avait besoin que Valentin lui dise clairement ?

« Ça te suffit pas de t’être foutu de moi ? Faut que je le dise à voix haute pour être pleinement satisfait ? »

Il ne prenait plus de gants. Il n’avait plus aucune raison d’être timide ou inférieur. Pour le moment, il était surtout énervé. Il s’était ouvert à Alexian, et tout ça pour ça. Finalement, il avait eut raison de ne faire confiance à personne durant cette dernière année. Les gens décevait toujours, il en était maintenant sûr. Il croisa alors le regard de celui qui l’avait trahi. Sans réfléchir, il fronça les sourcils pour le fusiller du regard. Il n’était pas décidé à se laisser faire cette fois. Il n’allait pas laisser Alexian le ridiculiser davantage.

« Lâche-moi. »

D’un geste franc, il retira son bras de l’emprise d’Alexian. Il lui lança un dernier regard avant s’éloigner, son carnet en main. Lui qui s’était étonné de voir ce garçon entrer dans sa vie, semblait avoir désormais tout compris à cette intrusion. Sa réaction était peut-être exagéré mais le mot paraissait très clair : Quelqu’un voulait le mettre plus bas que terre, et peut-être même débarrasser cette ville du boulet que semblait être Valentin. Cette personne ne pouvait être qu’Alexian. Il ne fréquentait absolument personne. Ça ne pouvait être qu’Alexian.

 

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

 

 

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Il avait joué le jeu jusqu’au bout, affirmant que ça faisait longtemps qu’il n’avait pas eut quelqu’un d’aussi beau à dessiner. Valentin en était malade. Peut-être qu’Alexian n’était même pas gay. À partir de là, n’importe quoi était possible et imaginable. En vérité, le jeune homme n’avait même pas besoin que sa nouvelle connaissance confirme qu’il s’était moqué de lui tout ce temps. Il s’était fait son idée avec l’aide de ce simple mot. Il s’était donc levé, ayant au préalable récupérer son précieux carnet. Il voulait s’en aller. Se faire à l’idée que cette rencontre n’avait été qu’une déception de plus, et qu’il allait devoir passer à autre chose. Il savait à l’avance qu’Alexian le retrouverait sur cette fichue colline à nouveau, mais il ne lui parlerait plus. Il avait ouvert une partie de son intimité un peu trop vite. Il le regrettait déjà.

Alexian lui attrapa le bras comme pour le retenir. Ce dernier se leva même pour se donner une certaine prestance. Valentin fut impressionné par sa taille, même s’il ne le montra pas. Son interlocuteur était plus grand que lui. Si bien que pendant un bref instant, il se sentit comme impuissant face à lui. Ce fut cependant de courte durée. Valentin reprit vite ses esprits lorsqu’Alexian sortit une nouvelle phrase. Il voulait savoir s’il avait fait quelque chose de mal. Vraiment ? Il avait besoin que Valentin lui dise clairement ?

« Ça te suffit pas de t’être foutu de moi ? Faut que je le dise à voix haute pour être pleinement satisfait ? »

Il ne prenait plus de gants. Il n’avait plus aucune raison d’être timide ou inférieur. Pour le moment, il était surtout énervé. Il s’était ouvert à Alexian, et tout ça pour ça. Finalement, il avait eut raison de ne faire confiance à personne durant cette dernière année. Les gens décevait toujours, il en était maintenant sûr. Il croisa alors le regard de celui qui l’avait trahi. Sans réfléchir, il fronça les sourcils pour le fusiller du regard. Il n’était pas décidé à se laisser faire cette fois. Il n’allait pas laisser Alexian le ridiculiser davantage.

« Lâche-moi. »

D’un geste franc, il retira son bras de l’emprise d’Alexian. Il lui lança un dernier regard avant s’éloigner, son carnet en main. Lui qui s’était étonné de voir ce garçon entrer dans sa vie, semblait avoir désormais tout compris à cette intrusion. Sa réaction était peut-être exagéré mais le mot paraissait très clair : Quelqu’un voulait le mettre plus bas que terre, et peut-être même débarrasser cette ville du boulet que semblait être Valentin. Cette personne ne pouvait être qu’Alexian. Il ne fréquentait absolument personne. Ça ne pouvait être qu’Alexian.

 

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everytime i fall into the beauty of, the endless of, the grey blue of your eyes, i die.

Les mots de Valentin étaient durs et non mérités. Alexian ne comprenait rien et était complètement perdu. Pour une fois qu'il avait uniquement de bonnes intentions il ne comprenait pas pourquoi d'un coup tout avait dérapé. Il continuait à serrer son poignet et lorsqu'il vit le regard assassin de Valentin il ne put s'empêcher de défroncer ses sourcils et de baisser la tête, comme un gamin qu'on engueule. Il avait l'impression d'être grondé injustement. Il voulait dire quoi que se soit mais avait foutrement du mal à articuler. Lui. Alexian. Le grand briseur de cœur se laissait mener en bateau par un môme timide et inexpérimenté. Il soupira et essaya de garder son calme tant bien que mal en ouvrant la bouche. Malheureusement, ça ne marcha pas très bien. Il pouvait être calme et d'un coup presque violent la seconde d'après. Alexian n'avait jamais levé la main sur personne, et ce n'était pas demain la veille que ça allait commencer. Il était assez coléreux, mais pas violent, il détestait ça. Lorsqu'il se mettait en colère, il pouvait parfois faire peur avec sa voix grave. Il essaya de se retenir, il ne voulait pas effrayer encore plus Valentin.

« Comment ça je me suis foutu de toi ?! Honnêtement Valentin explique moi ce qui t'arrive parce que la je comprend vraiment rien du tout. »

Il se reprit et le serra un peu plus, le forçant à soutenir son regard désormais lui aussi très énervé. Il n'aimait pas qu'on se fiche de lui, et il avait l'impression que c'était le cas à cet instant. Il avait fait des efforts pour être gentil. Il s'était déplacé alors qu'il aurait pu passer son après-midi devant sa console. Il l'avait dessiné, complimenté, rassuré. Et c'est comme ça qu'il le remerciait ? Alors ça non. Hors de question.

« On était bien non ? En quoi je me suis foutu de toi, sincèrement. »

Alexian savait très bien mentir, et c'était plutôt dur de savoir lorsqu'il était hypocrite et manipulateur. Pourtant, dans ses yeux il y avait une profonde tristesse. Il était sincère, et ça se voyait. Si il avait su l'histoire de ce mot, il l'aurait déchiré et aurait crié à une mauvaise blague, il aurait sûrement su trouver les mots pour calmer Valentin. Il l'aurait serré dans ses bras pour lui dire à quel point il le voulait, et qu'il n'aurait jamais osé lui faire du mal. Mais en cet instant, il avait simplement envie de dégager et de le laisser seul. Il n'allait pas lui courir après éternellement, surtout si il passait son temps à le repousser. Il poussa un long soupir en le voyant retirer l’étreinte de son bras. Il aurait aimé le reprendre, le retenir, peut être même s'excuser. Mais il ne savait même pas pourquoi il devait dire pardon. Il le regarda s'éloigner, son journal à la main. Il se sentit foutrement stupide et restait planté la sur ses pieds, comme un con.

« Valentin ! Attend, s'il te plaît ! »

Il se mit à faire quelques pas rapides derrière lui, mais ça avait l'air d'être peine perdue. Il se massa les tempes pour réfléchir quelques secondes et reprit bien ses dessins. Il n'allait pas continuer comme ça. Ca l'énervait réellement, il donna même un coup de pied dans un arbre pas loin. Il reviendrait peut être le mardi suivant, si il était toujours la. Il devait être la, ça ne devait pas se finir ainsi, il en serait malade.

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Les mots de Valentin étaient durs et non mérités. Alexian ne comprenait rien et était complètement perdu. Pour une fois qu'il avait uniquement de bonnes intentions il ne comprenait pas pourquoi d'un coup tout avait dérapé. Il continuait à serrer son poignet et lorsqu'il vit le regard assassin de Valentin il ne put s'empêcher de défroncer ses sourcils et de baisser la tête, comme un gamin qu'on engueule. Il avait l'impression d'être grondé injustement. Il voulait dire quoi que se soit mais avait foutrement du mal à articuler. Lui. Alexian. Le grand briseur de cœur se laissait mener en bateau par un môme timide et inexpérimenté. Il soupira et essaya de garder son calme tant bien que mal en ouvrant la bouche. Malheureusement, ça ne marcha pas très bien. Il pouvait être calme et d'un coup presque violent la seconde d'après. Alexian n'avait jamais levé la main sur personne, et ce n'était pas demain la veille que ça allait commencer. Il était assez coléreux, mais pas violent, il détestait ça. Lorsqu'il se mettait en colère, il pouvait parfois faire peur avec sa voix grave. Il essaya de se retenir, il ne voulait pas effrayer encore plus Valentin.

« Comment ça je me suis foutu de toi ?! Honnêtement Valentin explique moi ce qui t'arrive parce que la je comprend vraiment rien du tout. »

Il se reprit et le serra un peu plus, le forçant à soutenir son regard désormais lui aussi très énervé. Il n'aimait pas qu'on se fiche de lui, et il avait l'impression que c'était le cas à cet instant. Il avait fait des efforts pour être gentil. Il s'était déplacé alors qu'il aurait pu passer son après-midi devant sa console. Il l'avait dessiné, complimenté, rassuré. Et c'est comme ça qu'il le remerciait ? Alors ça non. Hors de question.

« On était bien non ? En quoi je me suis foutu de toi, sincèrement. »

Alexian savait très bien mentir, et c'était plutôt dur de savoir lorsqu'il était hypocrite et manipulateur. Pourtant, dans ses yeux il y avait une profonde tristesse. Il était sincère, et ça se voyait. Si il avait su l'histoire de ce mot, il l'aurait déchiré et aurait crié à une mauvaise blague, il aurait sûrement su trouver les mots pour calmer Valentin. Il l'aurait serré dans ses bras pour lui dire à quel point il le voulait, et qu'il n'aurait jamais osé lui faire du mal. Mais en cet instant, il avait simplement envie de dégager et de le laisser seul. Il n'allait pas lui courir après éternellement, surtout si il passait son temps à le repousser. Il poussa un long soupir en le voyant retirer l’étreinte de son bras. Il aurait aimé le reprendre, le retenir, peut être même s'excuser. Mais il ne savait même pas pourquoi il devait dire pardon. Il le regarda s'éloigner, son journal à la main. Il se sentit foutrement stupide et restait planté la sur ses pieds, comme un con.

« Valentin ! Attend, s'il te plaît ! »

Il se mit à faire quelques pas rapides derrière lui, mais ça avait l'air d'être peine perdue. Il se massa les tempes pour réfléchir quelques secondes et reprit bien ses dessins. Il n'allait pas continuer comme ça. Ca l'énervait réellement, il donna même un coup de pied dans un arbre pas loin. Il reviendrait peut être le mardi suivant, si il était toujours la. Il devait être la, ça ne devait pas se finir ainsi, il en serait malade.