MAÏWENN&LANCELOT ❥ when you see my face hope it gives you hell !
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Sujet: MAÏWENN&LANCELOT ❥ when you see my face hope it gives you hell ! Lun 2 Juin - 18:18
you wasted your time on my heart that you've burned and if bridges gotta fall, then you'll fall, too. Doors slam. Lights black. You're gone; Come back. Stay gone. Stay clean. I need you to need me.
Tu avais eu bien du mal à mettre cette artiste dans ta poche, tu avais dû sortir le grand jeu ainsi que tous les arguments possibles et imaginables pour convaincre cette jeune artiste anglaise de te confier ses sculptures et tableaux afin de les exposer dans ta galerie à toi. Tu avais fais ton possible pour que tout lui conviennes, tu étais même allée jusqu'à inviter des amis à elle au vernissage, tu connais les gens qui ont de l'argent et en général ils n'aiment pas se mêler « au petit peuple », et tu étais bien surprise de constater que ce vernissage se déroulait parfaitement bien, gens fortunés comme modestes, ils s'étaient mélangés, il n'étaient pas nombreux, pas plus d'une trentaine et e champagne coulait à flots. Tu étais tellement stressée par cet événement, ta première exposition, celle que tu avais toi même organisée avec une artiste que tu avais toi-même choisie, que tu avais bu pour te donner du courage, l'alcool te montait lentement à la tête, ce traître, et tu le sentais venir. Tu tâchais de prendre soin de tout le monde, tu vagabondais de groupes en groupes, afin de savoir ce qu'ils pensaient des œuvres présentées, ce qu'ils pensaient de l'artiste et surtout s'ils comptaient s'en offrir une.
Tu pensais avoir fais e tour, mais tu te trompais totalement, une personne non pas indésirable, mais plutôt inattendue était présente au vernissage, ce type hautain, aussi détestable qu'irrésistible. Lancelot Allerdyce, ce Lancelot même qui t'avait proposé un rencard, rencard auquel tu ne t'étais pas rendue vendredi dernier, tu n'avais rien de plus amusant à faire, non, mais tu ne voulais pas te rendre à ce rendez-vous, il t'aurait rendue folle comme il sait si bien le faire. Ce qui t'intriguais, c'était qu'il n'était même pas passé à la galerie cette semaine, non pas qu'il ait prit l'habitude de passer régulièrement, non, mais tu le voyais déambuler dans la galerie en admirant parfois des œuvres qui n'en n'étaient pas parfois. Il t'es déjà arrivé de te demander à quoi il tournait, s'il n'était pas ailleurs, perché dans un autre monde. Sur cette pensée tu te permets de prendre un anxiolytique, rangé dans ton bonnet de soutiens gorge – au cas ou - que tu ingères avec de l'alcool, tu avales la gélule d'un coup sec et t'essuie les lèvres avec le dos de ta main en soupirant et c'est seulement quand tu détournes le regard que tu le vois, planté là, devant l’œuvre que tu qualifie toi-même de : « la plus glauque » de l'exposition, il est là, mais semble ailleurs, comme transporté, pendant un instant tu as même l'impression que la peinture l'hypnotise. Tu fais claquer le pied de ton verre sur le comptoir en marbre blanc avant de regarder d'un air sévère un des serveurs engagé spécialement pour le vernissage et tu fais glisser ton verre jusqu'à lui.
Tu tente de conserver le calme olympien qui te définit bien, le visage impassible, impénétrable tu te dirige vers lui. Tes hauts talons claquent sur le sol, il est seul, absolument seul, dans ce périmètre de la galerie il ne se trouve personne sauf vous deux. Tu passes tes mains sur ta robe de cocktail bleue foncée en soie très légère, afin de la défroisser, tu les laisse glisser le long de tes flancs, jusqu'à tes hanches avant de secouer la tête pour t'arrêter à quelques pas de lui. Tu fixes ses yeux un instant, non, un long moment, silencieuse, tu le détaille des pieds à la tête avant de ne croiser les bras. « J'espère que vous compter acheter cet œuvre, je n'ai pas le souvenir de vous avoir convié à ce vernissage. » dis-tu d'une voix claire et calme, pourtant, si on tend l'oreille on arriverait presque à entendre l'agacement, mais les invités et les circonstances t'obligent à te contenir, un minimum du moins, puisque l'alcool lui, te murmure de lui rentrer dans le lard. « Je peux savoir ce que vous venez faire ici, je ne crois pas que vous soyez prêt à apprécier l'art, à le comprendre, vous savez, je pense qu'il faut un minimum de sensibilité, et de passion, pour apprécier l'art. » tu le dévisageais longuement, attendant une réponse sagement avant de reprendre : « Je crois que je vais avoir besoin d'un autre verre. » tu te tournais vers un des serveur afin qu'il t'apporte ton énième verre de la soirée.
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Sujet: Re: MAÏWENN&LANCELOT ❥ when you see my face hope it gives you hell ! Mar 3 Juin - 20:10
“ maïwenn&lancelot ♦ when you see my face hope it gives you hell ! „
Il avait merdé. Ça, oui. Mais de son point de vue, il avait fait en sorte de remédier à ça en proposant à cette fille un second rendez-vous pour bien lui montrer qu'il pouvait se tenir quand il le voulait, lui montrer qu'il y avait une autre facette de sa personnalité qui existait et qui n'était pas totalement détestable, elle. Mais ce soir là, il l'a attendu en vain là même où leur première entrevue -arrangée par des amis communs- à eu lieu. Et comment dire ? La pilule ne passait pas, pas du tout même. Lancelot n'est pas vraiment du genre à aimer qu'on lui pose un lapin, surtout quand il est question de devoir prouver quelque chose sur sa personne. Pour qui elle se prenait à la fin ? Elle s'estimait trop parfaite pour lui sans doute et avec ce faux-plan qu'elle venait de lui faire, il n'avait plus qu'une envie, lui prouver le contraire. Ou bien voulait-il lui pourrir la vie pour se venger, les deux options bien que contradictoires en un sens n'en restaient pas moins incompatibles en finalité. Appelez tout ça un comportement puéril, immature, infantile ou ce que vous voudrez, Monsieur avait son égo -bien trop grand, même pour son propre bien- et il ne pouvait pas laisser couler cet affront.
Fort heureusement pour lui et son petit projet de vengeance -appelons tout ceci ainsi pour plus de facilité-, il eut vent de ce vernissage qui aurait lieu à la galerie que tenait la demoiselle. Heureux hasard ou coïncidence qui tombe à pic, il ne savait pas trop mais il avait à présent le moyen idéal de mettre en pratique son petit numéro. Qu'est-ce qu'il compte faire au juste, il n'en a pas encore une idée bien définie mais il ne craint rien, il sait que le moment venu, il trouvera comment l'agacer et l'emmerder. Sa simple présence là-bas devrait déjà faire son effet, ça il est prêt à le parier. Il se doute qu'elle l'a trouvé absolument horripilant, pour rester correct, mais elle apprendrait à ses propres dépends qu'on ne joue pas avec lui. Le seul à pouvoir le détester à ce point, c'était lui. Il était le seul à pouvoir avoir se privilège car il était le seul à savoir à quel point il était différent, dans les bonnes conditions. Oh oui, devant tout le monde, il s'aimait sans réserves et sans pudeur. En privé, c'était une toute autre paire de manches. Mais il n'était pas l'heure de passer par la case thérapie alors revenons-en à ce qui nous intéresse ici si vous le voulez bien.
Le voilà donc arrivé au vernissage, entrant sans même être sur la liste des invités à la soirée mais loin d'être sans ressources, il arrive à trouver le moyen de parvenir à ses fins grâce à son sourire enjôleur et à un beau discours. Oui, il peut toujours compter sur son charisme quand il en a besoin et puis de toute façon, si ça n'avait pas fonctionné, il aurait quand même réussit à entrer, il aurait juste du faire preuve de plus d'ingéniosité pour y parvenir. Se mélangeant sans trop de problème parmi le gratin rassemblé ici -les soirées mondaines, il connaît, il a grandit dans ce milieu après tout- et il attrape bien vite un verre, histoire de rassembler un peu ses pensées avant d'arriver devant celle qu'il est venu voir. Mais rapidement un autre suit et un autre. C'est sans doute ce qui explique pourquoi il semble si fasciné par l’œuvre devant laquelle il se tient à présent. Non, il n'est pas encore assez saoul pour ça en fait, il tient l'alcool depuis trop longtemps pour être ivre après trois petits verres mais il y a quelque chose qui l'intrigue ici, c'est certain. Il ne revint à lui que lorsque la voix de l'hôte de la soirée résonne dans la pièce. « Ah l'espoir... Une belle chose s'il en est, si facile pourtant de le réduire à néant parfois. » rétorque-t-il en ne quittant pas l’œuvre du regard pour autant, ayant bien perçu la vague note d'agacement dans sa voix. Il l'écoute ensuite lui servir son petit laïus, évidemment énoncé dans le but de le faire de sentir idiot et indésirable puisque incapable d'apprécier ce qu'il voit à sa juste valeur. « Parce qu'eux y comprendre beaucoup plus que moi, vous croyez ? C'est beau de se bercer d'illusions. » Oh ça il y avait à parier que certains n'étaient là que pour faire parler d'eux et acheter une pièce juste pour pouvoir se faire mousser en société par la suite. Tu parles de connaisseurs... « Vous semblez avoir pris de l'avance sur moi cette fois-ci. » répondit-il, évitant de répondre à sa question pour l'agacer encore un peu plus. Oui, il comptait bien s'en tenir à son plan et l'emmerder autant que possible et tant pis pour elle si ça tombait mal. Elle n'avait qu'à s'en prendre à elle-même de lui avoir fait faux-bon l'autre soir.