Nom : Abberline, nom qui lui vient de son père, un homme important au coeur de l'armée. Un homme à qui elle à tenté d'attirer l'attention pendant la majeure partie de son enfance. Sans succès. C'est à l'âge de seize ans qu'il à lever la main sur elle et qu'elle à quitté la demeure familiale pour partir. Prénom : Alexis. Prénom qui lui a valu pas mal de railleries pendant son enfance, mais maintenant, elle n'a plus le visage d'un petit garçon que son père aurait voulu qu'elle soit. Âge : elle vient de passer la vingtaine depuis deux jours, encore dix-neuf ans dans son esprit. date et lieu de naissance : au mois de décembre à cardiff, mais son père est anglais, une partie de sa famille demeure à Londre. un petit cadeau de noël, même si son père aurait préféré un homme pour continuer cette famille. ce ne fut pourtant pas le cas. vos origines : galloises & anglaises. Métier : la demoiselle fait des études en art, dessin, peinture. quelque chose qui la passionne depuis toujours. elle fait aussi des cours de piano et de chant pour le plaisir. elle travaille au jazz club, alternant le travail de serveuse puis celui de chanteuse. anciennement call-girl, mais elle ne parle pas vraiment de ce qu'elle a fait quand elle est arrivée à Londres. Orientation sexuelle : la demoiselle est une adepte des hommes, il faut croire qu'elle tombe souvent sur les mauvais. Statut matrimonial : elle est seule. elle passe la majeure partie de son temps à travailler et à étudier. les couples, elle n'y pense pas réellement. elle ne cesse de chercher l'attention de son père et c'est pour cette raison qu'elle tombe souvent sur les mauvais hommes. côté financier : elle tente de s'en sortir. Caractère : douce + fragile + artistique + brisée + instable + sensible + solitaire + silencieuse + secrète + naturelle + talentueuse + charismatique + franche + rancunière.   Groupe : les imparfaits.

un peu plus sur vous.
sa mère est morte en lui donnant la vie, elle n'a que quelques bribes de souvenirs que son père lui a racontés dans des élans de tendresse alors qu'elle était petite. ce qui était rare. son père aurait voulu d'un petit garçon, parce qu'il n'a rien en commun avec les femmes. il ne sait pas comment s'y prendre et ne passe jamais de temps avec sa fille. son paternel a toujours été trop sévère avec elle, sans lui donner réellement de l'attention. elle a fait pas mal de conneries pendant son enfance pour qu'il daigne poser le regard sur elle. maintenant, elle a perdu largement le contact avec lui. c'est un manque qu'elle ne peut s'empêcher de ressentir. depuis son passage à Londres, depuis qu'il a levé la main sur elle dans un excès de rage, elle se sent encore plus brisée. elle possède une pièce pour ses peintures, c'est là qu'elle passe la majeure partie de son temps. à peindre. à dessiner. elle ne parle jamais de ce qu'elle a fait pendant environ deux ans à Londres. c'est quelque chose qu'elle n'aborde que très rarement et c'est pour cette raison qu'elle a décidé de revenir dans cette ville. puis parce qu'il y est. elle est incapable de se sortir cet homme de l'esprit, parce qu'elle s'en veux et parce qu'il à ce quelque chose à même de la faire vibrer. son passage à Londres est comme un arrêt dont elle n'est pas réellement fière. ce qu'elle a pu faire pour avoir de l'argent. ce n'est pas facile d'être livrée à elle-même à l'âge de seize ans.   elle a gagné pas mal d'argent lorsqu'elle est entrée en contact avec Ian, elle ne savait pas qui il pouvait être et elle regrette encore ses actes. c'est avec cet argent qu'elle à pu revenir ici et recommencer sa vie, payer ses études. la demoiselle n'est pas douée en cuisine, elle a tendance à brûler tout ce qui lui passe sous les doigts. elle commence à se faire quelques amis, mais elle a tendance à se tenir avec la gent masculine. n'ayant jamais eu de femmes dans sa vie, elle se sent mal à l'aise avec elles. elle ne parle que très peu pour rien dire, elle est intelligente et instruite, elle aime parler d'actualité depuis son aventure lorsqu'elle avait seize ans, elle tente de se tenir à l’affût de la politique. c'est comme une peur ancrée en elle. elle possède un réel talent pour l'art et la demoiselle se sent réellement à sa place depuis qu'elle a repris sa vie en main.

des questions sur vous.
depuis combien de temps êtes-vous en ville? la demoiselle vient de revenir depuis quelques mois. c'est une nouvelle vie pour elle. malgré le fait qu'elle ne rentre pas en contact avec sa famille, elle à besoin de revenir ici pour oublier les années qu'elle a passé à Londres. elle n'a plus envie d'être cette personne, de ce perdre encore plus dans ce gouffre sans fond. elle se reprendre en main. elle reprendre sa vie. comment considérez vous votre vie actuellement? elle se sent mieux depuis qu'elle à quitter la ville de Londres. elle n'est plus cette femme, cette escorte qu'elle était par le passé. elle était tombée trop bien, bien bas. ce n'était pas elle de se perdre dans les vices, surtout qu'elle n'avait pas l'âge légal. elle a connu des horreurs, des hommes à même de la briser et elle a été qu'une simple marionnette entre des mains agiles. quelque chose qu'elle regrette, parce qu'elle n'avait pas envie de gâcher sa vie, de briser sa carrière. elle n'était pas comme ça. qu'une simple jeune femme perdue. depuis ce temps, elle est incapable d'être parfaitement bien, de faire confiance aux hommes et elle ne peut se sortir cet homme de l'esprit. est-ce qu'il y a une chose que vous voudriez changer? il y a pas mal de choses qu'elle aimerait changer. surtout les deux années qu'elle a passées à Londres. ce qu'elle a pu faire, ce qu'elle était, mais c'est trop tard, elle doit vivre avec des marques à jamais en elle, des blessures, des maux. elle aurait aimé ne pas se faire prendre, ne pas gâcher cette vie, mais elle était manipulé/manipulable.

derrière l'écran.
votre pseudo : Belzébuth votre âge : 24 ans. votre pays : canada. scénario ou inventé : inventé. votre fréquence de connexion : always. comment êtes-vous arrivé ici? : je suis dessus depuis le début. vos commentaires/impressions : je sais, je suis folle. j'accepte que le pnj intervienne dans mes rps sans me poser de question :   

16 ans. cardiff.
Ça avait été le geste de trop. Cette violence. Son regard qui était devenu noir alors qu'elle se trouvait en face de lui. Son père. Il lui en voulait pour tellement de choses dont elle n'était pas responsable. La mort de sa femme. Le fait de n'être qu'une simple petite fille qu'il tentait de masculiniser depuis des années. La demoiselle avait seize ans et elle n'en pouvait plus de faire semblant, d'attacher ses cheveux pâles et de porter des vêtements trop amples. La plupart du temps, elle subissait les moqueries des autres autour d'elle, les commentaires qui la rendaient de plus en plus malade. Elle n'était pas un garçon et elle savait que ça tuait son père, elle ne se sentait pas apprécier, ayant tenté d'attitrer l'attention de son père sans succès. Elle n'était qu'un fantôme entre les murs de cette trop grande demeure, sans réellement de but autre que de faire des conneries afin qu'il lui adresse la parole. La porte se ferma avec force, verrouillant à double tour ce morceau de bois qui la séparait de son paternel. Elle venait de dépasser les bornes. La demoiselle avait décidé d'organiser une fête, pendant son absence, puisqu'il était rarement présent. La maison n'était qu'un chaos, laissant trôner de la vitre, des objets de valeurs en morceaux. Il avait levé la main sur elle, usant de force pour briser son petit corps encore trop fragile.

Elle dit quelques pas vers la glace qui traînait sur un des murs de sa chambre, ressentant cette douleur qui prenait son visage de part en part. Une peur étouffante la rongeait, parce qu'elle savait parfaitement ce qui venait de se produire. Trop de temps à tenter d'attirer son attention. Trop de tenter à tenter de se transformer en quelqu'un qu'elle n'était pas réellement. Ses yeux se posèrent sur son propre reflet, cette chose androgyne à laquelle elle ressemblait trop. Ses traits étaient fins, les formes commençaient à prendre place sur son corps d'adolescente. Ce n'est pas des vêtements trop amples qui pouvaient parfaitement cacher les changements qui devenaient de plus en plus marqués. Un soupir passa entre ses lèvres alors qu'elle retira la casquette qui trônait sur sa tête, laissant tomber sa longue chevelure blonde le long de son dos. Son coeur manqua un bond. Son souffle se coupa, quand elle put apercevoir son oeil qui ne cessait d'enfler. Les larmes lui montèrent aux yeux, accentuant la douleur de la blessure qui trônait contre sa peau opaline. C'était trop. Elle ne pouvait plus. Elle ne pouvait plus tenter d'être cette personne, ce garçon qu'elle n'était pas. Faire semblant d'aimer des choses qui ne l'intéressaient pas. Elle s'activa, lançant quelques morceaux de vêtements dans un sac, quittant cette maison qui était en train de l'oppresser, de l'opprimer. Partir était surement la meilleure option à ses yeux.

17 ans. londres.
Sa vie avait simplement foutu le camp, lui filant entre les doigts sans qu'elle ne soit apte à la retenir, à la faire remonter. Elle se perdait, ayant de moins en moins d'argent pour subvenir à ses besoins. Pendant quelques semaines, elle avait reçu de l'aide de sa famille, mais n'avait pas pu s'éterniser. Sans études. Sans maison. Sans emploi. Les semaines passaient, accumulant le temps qu'elle passait à la rue, accentuant sa connaissance des bancs de parc et des regards pervers que quelques hommes posaient sur elle. Posée dans le fond d'une chambre miteuse, elle reposa son portable sur le coin du bureau. L'endroit n'avait rien d'inspirant. Les murs ornés de tâches de quelques ébats des anciens locataires. Une odeur d'humidité qui planait, sans qu'elle ne puisse s'en débarrasser peu importe l'effort qu'elle y mettait. Les quelques champignons de moisissure qui trônait dans les coins de la pièce. Alexis avait fini par abandonner, par oublier le projet de changer cet endroit pour en faire un appartement meilleur. Le temps passait et la jeune femme se perdait dans des vices qu'elle n'aurait pas dû connaître, usant de stratagème pour paraître plus vieille qu'elle ne l'était réellement. Se montrant aux bras de quelques hommes importants, ouvrant les cuisses de temps en temps pour un peu d'argent. Ça la tuait doucement, la faisant tenter des choses qu'elle pensait bien loin, usant de drogue pour laisser son esprit planer de temps en temps, quand le mal se faisait trop prenant. Elle avait un autre contrat. Une somme qu'elle ne pouvait refuser. Une somme qui lui permettrait de reprendre sa vie en main, de se sortir de cet enfer de plus en plus présent. Un homme. Un homme dont elle ne connaissait pas le nom. Un homme en période de divorce qui avait besoin de se changer les idées, de passer une nuit à même de lui faire oublier son mariage passé. Elle ne pouvait pas refuser. Elle ne pouvait simplement pas.

La demoiselle enfila quelques vêtements qui avaient tout de commun. Se dirigeant vers cet endroit qui lui avait été donné. Ça ne lui plaisait pas réellement. La majeure partie du temps, elle tombait sur des hommes avides de perversité largement malsaine. La blonde ne pouvait que se contenter de ployer, de se laisser abuser sans en tirer le moindre plaisir. Il y avait pourtant quelques règles qu'ils ne pouvaient enfreindre. La violence. Le sexe sans protection et quelques autres conneries de la sorte. Elle arriva devant la chambre d'hôtel. Il fallait qu'elle use de stratagème. Il avait été dit qu'elle ne pouvait pas arriver comme une prostituée, abusant de charme, mais qu'elle reste naturelle, une femme comme les autres. Ca lui ferait du bien de ne pas faire semblant, en partie. Quelques coups avant que la porte ne s'ouvre. Elle resta silencieuse pendant quelques instants, indécise sur comment elle devait se sentir en face de cet homme. Il avait tout de charmant, d'attirant. Ce qui était rare. Un sourire se posa contre ses lèvres, quelque peu gênée par cette situation. « Je me suis enfermée en dehors de ma chambre, j'aurais besoin de vous emprunter votre téléphone.» La demoiselle se mordit la lèvre, faisant quelques pas pour s'approcher de lui, laissant son regard détailler son visage, sa mâchoire, ses lèvres avant de se poser dans le sien. Le début de la fin.

20 ans. cardiff.
Posée dans le fond de la salle, elle se contentait d'agir en solitaire. Son passé la hantait. Les vices l'ayant brisée de part en part sans qu'elle ne se sente apte à s'ouvrir à qui que ce soit. Ses doigts s'acharnaient à dessiner cette femme qui s'exposait à sa vue, à leur vue. Elle se devait de reproduire les formes sinueuses de son corps sur papier, comme les autres élèves dans la classe. Elle s'était isolée, elle n'aimait pas réellement la masse. Elle n'aimait pas que les autres s'approchent d'elle pour lui poser des questions auxquelles elle n'avait pas envie de répondre. Silencieuse, Alexis se contentait de terminer ce portrait. Elle avait un réel talent et ça lui faisait un bien fou de ne plus se laisser emporter dans cet enfer, de se perdre jour après jour sans avoir la moindre possibilité de retourner en arrière. Pendant pratiquement un an, elle avait tenté de reprendre sa vie en main à Londres, mais c'était impossible. Cette vidéo avait fait le tour de la ville. Les gens ne faisaient que la dévisager, que lancer des commentaires à même de la briser un peu plus. Elle était incapable d'intégrer correctement un groupe. C'est pour cette raison qu'elle avait fini par fuir cette ville, fuir cette vie dont elle avait honte. Son crayon se posa contre la table. Le professeur vint jeter un coup d'oeil à ce qu'elle venait se faire, lui donnant quelques trucs, quelques commentaires et elle s'éclipsa de la salle. Elle voulait lui parler. Il n'avait jamais daigné lui adresser la parole après cet incident. Alexis voulait lui dire qu'elle ne savait pas, qu'elle avait été mal informée. Qu'importe. Elle avait gâché sa carrière, sa vie. Elle sentait les remords qui la transperçaient de part en part. La blonde s'en voulait. Elle s'en voulait, mais elle était incapable de le sortir de son esprit. Le premier homme a réellement l'attirer. Le premier homme dont elle avait tiré une satisfaction. Il l'obsédait, en quelque sorte, mais ce n'était pas pour cette raison qu'elle voulait revenir vers lui. Elle lui devait des explications.