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 don't matter

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Nell Heatley
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MessageSujet: don't matter   don't matter EmptyMar 20 Mai - 3:52

I can fuck or I can fight it don't matter to me


Pour un peu, j'aurais chialer. Il n'y a pas grand chose dans ce bas monde que je chéris réellement, outre le fait d'avoir toujours un paquet de clopes en poche et celui de conduire une bagnole dotée de freins, de quatre roues et d'un réservoir d'essence qui ne fuit pas. Quand, finalement, on te fait prendre conscience qu'à chaque fois que tu poses tes putain de fesses dans cette caisse, c'est un ticket pour prendre le chemin des Enfers. En clair, elle tombe si sérieusement en lambeaux des suites de l'accrochage de la dernière semaine qu'elle porte préjudice à tout être vivant croisant son chemin sur sa route. En clair, on me la balance à la casse si je ne tente rien. Après un excès de rare concernant le nombre de billets à investir sur mon foutu moyen de locomotion, j'en conviens que malgré les quelques travaux faits par Rhett afin de rendre le danger plus supportable pour ne pas gruger les économies sont vaines. Avec mon boulot, aucunement envie de me coltiner les bus comme si j'avais pas encore la majorité et encore moins devoir endurer les railleries grotesques de chauffeurs de taxi qui tâtent le terrain à savoir si parfois ils ont la moindre chance d'avoir un allez simple entre mes cuisses. Non, vraiment, j'ai besoin de cette bagnole, j'en ai si foutrement besoin que je débarque au garage en déposant un nombre subséquent de billets sur le comptoir « S'il y a moyen de réparer mon bébé avec cette quantité de thunes, je vous le confie » que je lâche de façon fortuite, interrompant la conversation entre deux hommes qui se trouvaient un peu plus loin derrière. Si l'un décroche un regard plutôt hostile, le second sourit en s'approchant. Je piétine sur place, je rêve de m'allumer une cigarette pour tenter de noyer ce moment anxiogène au possible dans un nuage de fumée. Après quelques minutes, un air dubitatif et un clin d'oeil complice, je comprends qu'il y a quelque chose à faire. J'suis à deux doigts de me pencher par-dessus le bureau qui me sépare pour plaquer mes lèvres contre les siennes qu'il me désigne le mec au visage fermé et l'air austère « C'est avec Gerrish qu'il faudra voir. C'est le gars auquel on attribue les cas désespérés comme celui d'ta bagnole, petite ». Je détourne la tête pour le dévisager un temps, de la tête aux pieds, avant qu'il ne disparaisse derrière sans mot dire « C'est clairement pas celui qui semble le plus sympathique en tout cas ». Il ricane doucement, encaisse les billets et me fait signe d'aller céder les clés de mon bébé à cet emmerdeur qui se croit être en mesure d'être suffisant. Je les lui balance, dédaigneuse « Use de tes doigts de fée sur ma bagnole, Gerrish, après je réviserai peut-être mon jugement sur le fait que t'a tout d'un connard austère à première vue ».

Ça ne s'était pas améliorer avec les jours, et le travail s'avéra plus compliqué que prévu. Des tas de pièces manquantes à commander, de nouvelles surprises, il semblerait que ce soit déjà miraculeux qu'elle fonctionne encore avant que je ne la leur confie. Je tiens l'information d'un autre employé, je m'évertue sciemment à éviter de contracter la moindre entrevue avec le préposé à la réparation de mon véhicule. Il fait une chaleur monstrueuse, l'humidité est intenable, et mon degré d'irascibilité atteint présentement des sommets. Pourtant, un message sur mon répondeur m'amène à me déplacer, bon gré, mal gré, jusqu'au garage. Pas de quoi améliorer mon humeur loin d'être transcendante, faudra sortir d'autres billets. Le radiateur, enfin, un truc dans le moteur a claqué alors qu'il le démarrait. C'est ce que je comprends, en tout cas, avant de soupirer bruyamment. Stoïque, j'aimerais dénoter de l'amusement de me condamner à traîner plus longtemps dans le coin et d'y investir plus. Faisant fi des convenances, je m'allume une cigarette alors qu'on est face à face, cet enfoiré et sa gueule dépourvue d'émotions et moi « Je paie pour qu'on la répare, pas pour qu'on la bousille davantage ». Je voudrais rire et pleurer à la fois « À la limite, c'est à se demander si vous prenez pas votre pied à chaque fois qu'on a une discussion amicale tous les deux ». Je secoue la tête, exhalant mon poison avant de tâter l'idée de reprendre mon calme « Ça veut dire combien de temps et de foutus billets, ce petit contretemps? Vous m'faites perdre du temps, de l'argent et de la patience. De tout ça, pourtant, j'en ai pas des tas, comprenez? ».
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MessageSujet: Re: don't matter   don't matter EmptyVen 23 Mai - 2:46


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. Nell & Caerwyn

i am cut

C'était loin d'être son travail de rêve. Il avait perdu sa vie en étant accusé à travers et il se retrouvait dans un garage à s'occuper de bagnole qui était parfaite pour finir en morceaux au dépotoir. Ca ne l'amusait pas de perdre don temps pour ce genre de futilité, mais il n'avait que très peu de gens qui possédaient l'envie d'avoir un ancien tueur parmi leur rang. Pendant dix ans, il avait passé la majeure partie de ses journées à réparer ce qui lui tombait sous la main, c'est le petit boulot qui li avait été assigné alors qu'il était en prison et il ne l'avait pas lâcher. Il n'avait pas eu le choix parce qu'il s'était avéré largement habile de ses mains. Ça faisait quelques jours qu'il tentait de remettre en place ce tas de ferraille qui était simplement fait pour terminer écrasé dans le fond d'un compresseur. Il perdait son temps. À chaque fois qu'il réparait quelque chose, une autre chose semblait lui briser entre les doigts. Ce n'était pas lui le problème, mais le tas de ferraille dont il devait s'occuper. Ce foutu garage avait le don de prendre n'importe quel cas et refiler les pires à Caerwyn. Lui. Il se contentait de faire son travail sans parler à qui que ce soit, sans demander quoi que ce soit à personne. Il n'était pas ici pour se faire un cercle d'ami et reprendre sa vie comme si de rien était. Ce n'était qu'un échec, passé de policier à mécanicien. C'était loin d'être ce dont il avait rêvé. Il ne pouvait que se contenter de quelques miettes de vie, qu'un restant qui lui était accordé.

Il lâcha un coup de fil à cette demoiselle, elle qui ne manquait pas de lui lancer des commentaires sans prendre garde à ce qui pouvait passer entre ses lèvres. Il se contentait de garder cette indifférence qui le caractérisait parfaitement. Depuis qu'il était sortit de prison, Caerwyn n'était que l'ombre de lui même, qu'obséder par cette envie de retrouver ce foutu tueur et lui faire comprendre qu'il avait gâcher sa vie. Il risquait de perdre son sang froid s'il tombait devant lui. Parce que le Gallois lui en voulait, parce qu'il crevait d'envie de retrouver sa vie d'avant à quelques exceptions près. Le blond laissa un message sur le répondeur de la jeune femme avant de se rendre la salle de bain, question de retirer les marques sur son visage, de se laver les mains. Il avait droit à une pause. Il avait besoin d'une pause. Caerwyn s'extirpa à l'extérieur, se posant sur un ban qui traînait dans un coin, laissant sa cigarette de glisser entre ses lèvres. Une habitude qu'il avait adoptée depuis sa sortie de prison, comme s'il se laissait tenter par des choses qui ne l'avait jamais intéressé par le passé. Il resta quelques minutes, laissant le soleil caresser sa peau. Ca ne faisait que quelques semaines qu'il était libre de ses mouvements, Caerwyn ne pouvait pas s'empêcher de profiter, de ressentir, de se sentir largement mieux qu'à croupir dans le fond d'une cellule.

Elle n'allait pas tarder à arriver, il le savait. C'est pour cette raison qu'il entra à nouveau. Elle était là. Cette gamine à même de le rendre fou, cette attitude qui ne lui allait pas. Il s'approcha d'elle pour qu'elle le suive dans un bureau, question qu'ils parlent un peu de l'était de sa voiture. Les commentaires acerbes qu'elle lançait ne faisaient que rendre son regard encore plus froid qu'il ne l'était déjà. Il avait autre chose à faire de plus intéressant que de s'occuper de son cas. Le blond poussa en soupir en laissant son regard se porter dans celui de la jeune femme. « Je ne m'amuse pas à la rendre pire qu'elle ne l'est déjà. Je n'y peux rien si elle est en train de tomber en morceaux. » Il prit une pause, observant la jeune femme devant lui quelques instants. « Croyez-moi, j'ai autre chose à faire que de m'occuper d'un cas désespérer.» Il haussa les épaules avant de reprendre. « Je pourrais vous dire que ça ira, qu'elle sera parfaite et que ça ne coutera pas cher, mais ce n'est pas le cas. C'est un miracle qu'elle ne soit pas tomber en morceau alors que vous étiez à l'intérieur. » Elle ne se retenait pas pour lui avouer le fond de ses pensées, il n'allait pas se gêner. Il n'était pas le genre d'homme à arnaquer des femmes comme elle. Il en voyait pas mal passer ici et elles ressortaient toujours avec des factures à couper le souffle. Ça le rendait malade. Ce comportement puéril, cet environnement de travail. « Je vais pas vous mentir. Ça risque de coûter encore pas mal de réparation.» Elle serait pratiquement mieux de se trouver une nouvelle voiture, mais elle ne semblait pas avoir envie de le faire.

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MessageSujet: Re: don't matter   don't matter EmptyMer 28 Mai - 2:42

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Rien à foutre que ce branleur ne trouve pas la foutue source du problème, pas moyen que je me débarrasse de cette caisse même si ça m'oblige à m'agenouiller pour tailler quelques pipes pour défrayer les coûts supplémentaires. Merde, elle était à elle, cette bagnole, c'est tout ce qui me reste de tangible et tout ce qui me rappelle les virées pour manger cette saloperie de sorbet à la mangue en chantant des vieux classiques de Van Halen comme des cinglées. Pour ce que j'en sais, c'est tout ce qui compte et son pathétique discours moralisateur à deux balles, il peut bien s'le foutre dans son derrière, pas désagréable à regarder à la base. Sauf qu'il avait la gueule d'un déterré et à peu près autant d'émotions qu'une façade en briques. Puis, pire encore, il m'emmerde sérieusement à ce moment précis. Mon regard est équivoque, mon ton teinté d'un profond ennui et ma mâchoire contractée, comme à chaque fois que Rhett s'amuse à me rappeler que j'suis constamment contrariée « Vous avez rien de mieux à branler, c'est pas comme si vous pouviez vous passer de boulot. On est en récession, non? ». Son air de grand seigneur, superbement indifférent à la moindre émotion pouvant teinter ses traits. Je roule les yeux, le toisant par la suite avec sérieux avant d'éclater de rire, sans me moquer, simplement je ne tolère absolument pas qu'on me joue le numéro du mec honnête qui veut pas faire de fausses promesses « Écoutez, on doit vous le dire souvent, mais putain, cette bagnole, bah, c'est plus que d'la simple tôle d'accord? Alors soit vous m'dites être compétent et vous ravalez votre air nonchalant pour bosser ou j'm'adresse à un collègue pour qu'on la remorque à Cardiff, on se comprend? ». La situation était grotesque, il était un grand gaillard, il pourrait en imposer si seulement il avait pas cette gueule de déterré qui donne l'impression qu'un simple coup de vent pourrait le terrasser. Et puis, ça, là, maintenant, c'est un sujet sensible. Épineux. Puis l'argent, parfois, ça vaut la peine de la balancer par les fenêtres. C'est sa bagnole à elle, elle a bossé comme une malade pour un salaire de misère à la cafétéria de la fac pour pouvoir se l'offrir. Pas moyen que la casse m'la prenne, c'est pas possible, j'peux même pas imaginer m'en séparer à moins de crever d'dans, comme l'a soigneusement mentionné le charmant employé du seul garage du coin. Je passe la main dans mes cheveux, blasée, mais navrée que ce soit à ce pauvre type d'encaisser mon mécontentement. Il le mérite, à la base, ce calme olympien et l'indifférence me fait sortir de mes gonds. Mais réagis connard, tu te fais chier par une gonzesse qui est trop fois plus légère au moins. J'soupire, fouille dans mon sac, lâche quelques billets avec une boule dans la gorge « Si le prix d'ici vous semble exorbitant, j'vous propose de me le faire ailleurs. Au noir, j'vous file les billets et vous gardez tout pour vous. Y'a Ebay d'nos jours, semble qu'on y trouve tout ce qu'on cherche ». Il semble pas réagir instinctivement, ni par un refus catégorique ni pas une réponse positive hâtive. Ç'a tout d'irréel, pourtant galvanisée par son silence que je perçois comme une invitation à continuer, je m'y attèle « Peut-être même que j'vous filerais une caisse de bière, ça vous rendrait peut-être plus sympathique ». Moqueuse, je pose une main sur ma hanche avant d'avancer vers la voiture. Du bout des doigts, je caresse la carrosserie, et pour un peu, j'sens son aura à elle qui en émane. Certes, si j'étais certaine de ne pas accuser un refus, je lui proposerais de régler le tout sur la ban       quette arrière. Ça ne me semble pas une excellente idée, puis un collègue passe tout près. Je livre la performance, mon visage peint d'un large sourire charmeur. Ça dure un instant, puis mon air boudeur se redessine sur mes traits « J'aime vivre dangereusement, c'est oui ou c'est non, grand-père? ». Ça m'amuse, alors forcément j'en mets un peu.

L'envie d'en griller une devint soudainement irrépressible, mais comme j'suis pas foncièrement suicidaire, j'me contente d'en tirer une, puis deux du paquet « Vous fumez? ». Le vouvoiement et les injures tendancieuses, ça sonne bizarrement, mais ça me plait assez. Je lui tends la cigarette, coince la mienne entre mes lèvres avant de faire volte-face et de passer le cap du hobby pour les employés. J'me retrouve finalement dehors, le soleil m'aveugle un temps, puis je prends la première touche. La meilleure. Je ferme les yeux, m'étire comme un chat. Une présence se fait sentir, et j'me tiens à carreaux. Je me la ferme, y'en a que pour ma clope et moi pour un temps. Ce délicieux silence, ce tête à tête plus romantique que tous les rencarts du monde. Je passe la langue sur mes lèvres, détourne le regard pour daigner accorder de l'attention au mécanicien qui ne dit pas mot, pour changer « On vous a déjà proposé de vous lâcher, de faire un truc fou ou impulsif pour sembler moins blasé par l'univers entier? ».
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MessageSujet: Re: don't matter   don't matter EmptyLun 2 Juin - 16:44


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. Nell & Caerwyn

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Caerwyn n'avait pas la patience pour ce genre de comportement, pour ce genre de discussion. Cette voiture était en train de tomber en lambeaux et il n'avait pas réellement envie de perdre son temps avec ce genre de déchet. Il faut croire que les autres aimaient bien lui attribuer les pires cas, peut-être parce qu'il ne se fondait pas dans la masse et qu'il n'avait pas réellement envie d'être là. Il ne comprenait pas pourquoi cette jeune femme semblait tenir autant à cette voiture, mais ça ne le regardait pas réellement. Un soupir passa entre ses lèvres. C'était le genre de demoiselle à pousser un homme hors de contrôle, hors de sa zone de confort pour le rendre fou. C'était la même chose qu'il avait pu vivre pendant des années, mais avec violence et par d'autres prisonniers. Les mots ne lui faisaient pas peur, son comportement et son regard arrogant n'avaient que le don de l'agacer. Le Gallois ne pouvait pas réellement répliquer, si seulement il en avait ressenti le besoin. Depuis sa sortie de prison, sa vie gravitait autour de cette vengeance qui ne cessait de s'interposer dans le fond de son esprit. Il était réduit au rang de mécanicien, à devoir se faire parler de la sorte par une demoiselle. Une certaine violence dormait dans le creux de ses entrailles. Violence qu'il tentait de refouler, d'oublier. Dix ans de prison, ça ne s'oublie pas si facilement.

Les menaces qu'elle lui lançait ne lui faisaient pas le moindre effet, il se contentait de l'observer. Des mots. Que des foutus mots qu'elle se contentait de lancer. L'action c'était autre chose, mais au fond, ça ne changeait rien pour lui qu'elle remorque autre part, qu'elle se fasse dire la même chose par un autre ou qui voudrait simplement lui dire que c'est possible pour passer entre ses cuisses. Il commençait à connaître le genre d'homme qui travaillait ici. Ils ne manquaient pas de parler de femme, de lancer des propos pervers. L'ancien prisonnier était loin de se fondre dans la masse. Caerwyn laissa son regard se poser sur les quelques billets qu'elle venait de lancer sur la table. Elle semblait y tenir à coeur et n'avait pas envie de s'en débarrasser. Est-ce qu'il avait vraiment le choix? Ill avait commencé à s'occuper de cette bagnole, il allait terminer de le faire et elle semblait se foutre complètement du prix. « Je suis pas ici pour être sympathique, je suis ici pour réparer les bagnoles pourries qu'on m'envoie.» Il haussa simplement les épaules. Ce n'était pas son métier premier, ni second. Il n'avait pas la moindre envie de se trouver là et ça pouvait expliquer ce regard froid qu'il portait sur elle. Ca ou autre chose. Ça ou le mal qui prenait peu à peu possession de lui. « Je vais m'occuper de votre voiture.» Sans plus. Ça ne changeait rien ce qu'elle pouvait ajouter, ce qu'elle pouvait dire de plus. Il avait été là pour lui dire la vérité, ce qu'il pensait, mais c'est elle qui décidait. Si elle avait envie de jeter son argent par les fenêtres, ça ne le concernait pas.

Elle quitta la salle pour se rendre à l'extérieur. Il poussa un long soupir. Il avait franchement mieux à faire que d'écouter une gamine le sermonner. Prouver son innocence. Caerwyn fini par se lever pour suivre la demoiselle à l'extérieur, va savoir pour quoi. Qu'importe. Depuis qu'il était sorti, il s'était remis à fumer, bien plus qu'avant. Il avait attrapé la cigarette qu'elle lui avait tendue avant qu'elle ne s'extirpe dehors. Il la posait entre ses lèvres une fois la porte passée pour poser son regard sur elle. Ses doigts s'attardent à prendre le briquet qui traînait dans le fond de ses poches pour allumer la clope qui traîne sur le rebord de sa bouche. Son regard traîner sur elle pendant quelques instants, elle qui ne manque pas de recommencer à le pousser à bout. Il allume la cigarette pour avaler cette fumée à même de se rendre dans le fond de ses poumons pour l'intoxiquer. « On vous à jamais dix que dix ans en prisons ça vous rend asociale?» Il venait de lui lancer cette phrase comme si de rien était, elle allait peut-être arrêter de l'emmerder ou pas, mais qu'importe. Il se contenta de fumer sa cigarette. Il était ainsi depuis sa sortie de prison et c'était pas facile de changer. Il n'était plus le même. Il était cet homme froid, distant, sans foutues émotions pour animer son visage.

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