Quand un réveil est parfait, ça donne ça.. + feat. Ellias Cavanaugh

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quand un réveil est parfait.
Ft. Ellias Cavanaugh & Kora McCallister

La soirée avait été plus que parfaite. Je me souviens de la musique qui battait son plein dans cette boîte de nuit, des néons qui fusaient dans tous les sens. Cette boîte était remplie de monde, que je connaissais ou non. J'en avais reconnu plus d'un, mais je m'étais arrêté sur Ellias. J'adorais passer du temps avec lui, car j'avais comme l'impression qu'il me connaissait bien. Il était attentionné bien que perdu. Il ne voulait pas de sérieux et moi aussi. Nous nous amusons simplement autant que possible et, j'avoue que ça me détend de pouvoir parler avec lui. Alors, après avoir passé toute une soirée avec lui, je l'ai emmené chez moi, à l'hôtel pour finir en beauté. Nous n'avons pas couché ensemble pour une fois, nous étions trop fatigués je pense. Ou alors je ne lui plaie plus.. Non impossible. On était trop fatigué. Et puis avec tous les verres qu'on a achetés, nous aurions été beaucoup trop hors contexte pour faire quoi que ce soit. Ce n'est pas que l'idée ne m'a pas traversée l'esprit mais, je préfère quand c'est spontané que réfléchie. Alors, en me levant ce matin et en le regardant dormir, je me rapprochais pour lui embrasser le front avant de sortir de mes draps. Me dirigeant vers la salle de bain, j'enlevais tout le maquillage super-flux à l'aide de coton et commençais à brosser mes dents. Me regardant dans le miroir, je ne voyais en moi que la petite fille sans défense. Hors, je réfutais cette partie de ma personnalité. Ne prenant pas ma douche tout de suite, je sortais de la salle de bain et regardais en direction du lit où il était toujours. Enfilant mon peignoir pour ne plus être qu'en sous-vêtements, je me dirigeais vers la galerie pour mon rituel matinal. Allumant une cigarette avec le briquet de mon père, je m'asseyais sur une chaise, les jambes refermées sur mon corps. La fumée que j'éjectais de ma bouche me faisait du bien, j'étais plus sereine, moins stressé par la venu d'un nouveau jour.
Le soleil c'était déjà levé depuis plus de cinq heures au moins. Je m'en voulais de ne pas être arrivée à temps pour son réveil mais, étant rentrée très tard, cela aurait été impossible que mon corps se batte juste pour ça. Je continuais de fumer cette nicotine si ardente qui me réchauffait le cœur à chaque bouffée que je prenais. En me penchant vers la baie vitrée, je regardais le corps de mon complice qui bizarrement n'était plus dans le lit. Je fumais ma dernière latte et écrasais ma cigarette en la laissant dans le cendrier. Je rentrais dans la chambre et le trouvais assis sur un fauteuil où se trouvait toutes ses affaires, la tête dos à moi. " Tu vas quelque part ? " Le sourire collé aux lèvres, j'étais d'humeur joueuse. J'adorais embêter Ellias, et le narguer sur sa fuite ratée me ferait le plus grand plaisir du monde.

vos messages · **vos messages** : 1878 **Date d'inscription** : 18/04/2014

quand un réveil est parfait.
Ft. Ellias Cavanaugh & Kora McCallister

Combien de fois, j'avais tenté d'oublier mes instants passés à travers des fêtes incessantes, après le boulot, après un soirée raté, une journée compliquée ... À force, je ne l'ai compté plus. Cela devenait une habitude, une évidence, et parfois même un réconfort. Le réconfort, de me sentir encore vivant, drôle n'est-ce pas ? À force, je ne l'ai compté plus. Je ne pouvais pas l'expliquer simplement constater. Mais la soirée d'hier était différente. L'alcool toujours à flot, j'en avais encore une fois et très certainement abusé. Mais je n'étais pas seul, comme à mon habitude. Kora son soutien d'un soir, cette joie de vivre le temps d'une soirée. Je devais bien avoué, que sa compagnie me plaisait bien, je n'avais pas besoin de jouer un jeu. Kora son soutien d'un soir, cette joie de vivre le temps d'une soirée. Mais je n'étais pas seul, comme à mon habitude.
Sombrant pour une nuit plus ou moins courte mais toute aussi calme. Calme était une façon de parler, parce que des flashs de mon passé, des images nettes sans l'être vraiment, revenaient hantées mes songes. L'agitation pouvait se faire sentir, cette envie de vouloir échapper à ce qui me semblait inévitable. Dans un sursaut, une tension et le souffle court, je me réveillais assis dans le lit. Un instant, je ne savais pas exactement où je me trouvais, avant de me rappeler de la soirée. Mes muscles étaient douloureux et encore raides, un fait certainement du cauchemar. J'essayais avec peine de reprendre le court de ma respiration, de mes idées. Cette réalité, que finalement, je n'étais plus là-bas, mais bien ici dans l'instant présent. D'un regard, je cherchais Kora, avec cette peur qu'avec cette agitation, de l'avoir réveiller. Mais elle n'était plus là. Je n'avais pas imaginé qu'elle c'était évanoui comme si c'est souvent le cas dans ces moments, puisque c'était sa chambre. À moins qu'elle veuille me fuir.
À moins qu'elle veuille me fuir. Mes affaires reposaient sur un petit fauteuil, n'attendant que moi. Je commençais déjà à enfiler mon t-shirt quand une petite voix me surprit sur le fait. Un sourire instantané se dessinait déjà sur mon visage. Elle avait l'habitude de me mettre mal à l'aise, de me prendre sur le fait, de mon délit. D'un geste sûr, je m'étais levé pour lui faire face, écartant les bras, comme si de rien n'était... Ce n'était qu'une apparence au fond. «Tu as le don, ne surprendre quand il ne le faut pas ... Non, je vais nulle part, où voudrais-tu que je partes ? ». Mais si elle aimait me taquiner, moi je jouais parfaitement son jeu. C'est pour ça que cela marchait aussi bien entre nous.

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La fumée, elle s'évaporait dans le néant de la vie comme si de rien n'était. Elle devenait, de plus en plus transparente et pourtant j,'avais pour habitude de regarder cet acte encore et encore. Je ne m'en lassais pas. J'adorais me relaxer grâce à cette petite chose si addictive. J'arrêtais de temps en temps, mais rapidement je revenais dessus et prenais le plus grand plaisir du monde à fumer une cigarette pure. En regardant Ellias se rhabiller, j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal. Il aurait pu penser que je l'avais laissé seul, que je l'avais abandonné dans ma chambre si bien rangée pour une fois. Mais c'était faux. J'étais encore là, avec lui. Après lui avoir adressé la parole pour la première fois suite à notre nuit plus que dépravée, il se levait d'un geste assuré, un énorme sourire sur les lèvres. Je sentais qu'il était sincère, qu'il me souriait de manière à rester lui-même. Ellias était très souvent comme ça, du moins, avec moi. Je ne savais pas s'il était pareil avec tout le monde, mais j'en doutais beaucoup. Ses bras ouverts comme pour que je me réfugie à l'intérieur, sentant sa chaleur contre la mienne. Je me dirigeais vers lui, d'un pas fatigué. Et je ne marchais pas très droit, mais enfin dans ses bras, je me sentais comme chez moi. Je sentais le parfum des fleurs qui viennent d'éclorent, le soleil caresser mon visage, le vent refroidir mes joues, la chaleur hanter mon corps fébrile. " J'ai le don de te surprendre. C'est si facile de le faire en plus. " M'éloignant un tout petit peu, je ne décollais que mon buste pour le regarder dans les yeux. Un sourire coller sur mon visage, sincère et agréable. Je voulais qu'il se sente bien, qu'il ne souhaite pas me laisser trop rapidement. Je voulais le garder à mes côtés, mais je ne savais pas comment m'y prendre. " Et je ne sais pas, peut-être que tu voudrais partir loin loin loin de moi. " Me décollant complètement de lui, je me dirigeais vers le coin cuisine et prenait la tasse à café, la plaçant sur un plateau, avec la cafetière et les sucres. Je prenais celui-ci et l'emmenais sur la table face à la baie vitrée. Souriant à Ellias en lui montrant l'emplacement. " Café ? "

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quand un réveil est parfait.
Ft. Ellias Cavanaugh & Kora McCallister

Les jours passaient sans qu'il ne fasse attention aux dates, au temps. Ils s'écoulaient seulement comme ce sable dans un sablier. Parfois, le jeune homme pouvait trouver le temps long, surtout ces jours ou son travail le lasser. Ce jour où son passé se faisait beaucoup trop pesant et qu'il ne savait pas la gérer. Ces moments où il avait l'impression, que sa vie était un véritable fardeau. Autant dire sur une journée de vingt-quatre heures, il jugeait que ça lui occupait les dix heures de la journée, le reste ? Le reste, il les passait à essayer de dormir, lui qui n'était pas un grand dormeur, effectivement les journées pouvaient paraitre assez longues. Ellias se rhabilla sans trop se presser, car au fond, il avait le temps, jusqu'à temps que Kora décide de le foutre dehors. Et encore, là, il doutait vraiment que son amie puis faire cela. Quand on la connaissait assez bien, assez comme Ellias, c'était une jeune femme attendrissante et adorable. Mais maline sur les bords, car elle savait manipuler son petit monde autour d'elle, si elle le voulait, ce qui faisait d'elle, une personne redoutable. Parfois, il aimait ce petit côté femme enfant, qu'elle laissait apercevoir parfois. Son corps se réfugia dans ces bras, qu'il resserra contre elle, un moment tendre qu'il n'offrait pas à tout le monde. Ces moments, où il était vulnérable, il les dévoilait qu'à quelques personnes, qu'il pouvait compter sur les doigts. Son petit corps sur sa peau, enfouissant son visage dans sa chevelure brune, d'où le parfum de son shampoing émanait vaguement malgré les odeurs persistantes de la soirée. « Hum... Ce qui fait de toi, une jeune femme redoutable. Je devrais peut-être t'éviter à l'avenir » Bien sûr, il l'avait dit sur le ton de la plaisanterie, parce qu'au fond, il ne comptait pas s'éloigner de Kora, en fait, l'idée ne lui avait même pas effleuré l'esprit, c'était catégoriquement impossible. Un sourire se dessina sur son visage, fixant celui de Kora, son sourire qui illuminait son humeur, comme ces moments passaient avec elle. « Et même si je le faisais, je ne suis pas sûr que je pourrais ... » Il n'était pas doué pour s'exprimer, il ne savait pas... Il n'avait jamais appris à se laisser aller simplement. Il avait l'impression d'être maladroit. Il tenait beaucoup à Kora, parce qu'ils se ressemblaient beaucoup. Pas de l'amour loin de là, une alchimie si on peut appeler cela. Ellias se dirigea vers le fauteuil enfilant cette fois-ci, ces chaussures, pendant que la jeune femme se dirigeait dans la cuisine, s'affairant à ce qu'il lui semblait le café. Elle avait fait les choses en grand comme toujours, Ellias s'approcha, avec un petit sourire aux lèvres, le regard complétement rivé aux tasses installaient devant eux. « Café, ma drogue préférée ! Tu sais que maintenant, je ne peux pas refuser. Je me demande parfois si tu ne le fais pas exprès pour que je reste plus longtemps » Aucun des deux n'avait envie de se retrouver seul, l'un et l'autre le savaient parfaitement. Ellias avait pris place devant sa tasse, regardant cette marre noire tournoyait devant lui, songeant à ces pensées. Avant de reprendre une conversation des plus normal, avant de sombrer avec ces petits démons quotidiens. « Qu'as-tu prévu aujourd'hui ?»

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Ft. Ellias Cavanaugh & Kora McCallister

Ellias. Le mec le plus compliqué et à la fois le plus adorable de toute une vie. Nous avions passé une soirée des plus banale tous les deux et j'avais l'impression, en le regardant qu'il s'en fichait de ne rien en savoir. Il ne voulait pas connaître ses actions du passé, il voulait continuer à vivre dans ses dépendances. Et je me devais de rester avec lui, car j'avais un problème aussi. On s'entraidait, même si aucun de nous ne stoppait l'autre quand il le fallait. Plusieurs fois il m'a vue pleurer à cause des effets de l'alcool et moi, je l'avais vue faire des excès de colère. Il ne me faisait pas peur, parce que sinon je serais partie depuis bien longtemps. Il me faisait plutôt rire, jouer. Je savais que dans ses bras, j'étais protégée de tout ce qui pouvait venir de l'extérieur. Quand il les serrait sur moi, je me sentais en communion avec lui. J'avais envie de sentir sa chaleur contre la mienne pour toujours. Je ne l'aimais pas comme d'autres pourrait le croire. Entre Ellias et moi, c'est beaucoup plus que de l'amitié, mais ce ne sera jamais de l'amour. Sa tête contre la mienne, son visage dans mes cheveux. On aurait dit un grand frère attentionné. J'adorais qu'il soit comme ça avec moi. " M'éviter. " Je me blottissais contre lui un peu plus. Je voulais le sentir sur moi sans pour autant qu'on ne nous décolle. J'avais envie de lui faire plaisir, de le faire se sentir bien, en forme. Je voulais devenir sa drogue et qu'il soit doux tout le temps. Même si je savais que ce serait très dur, voir même impossible, je voulais quand même essayer, et ses mots résonnaient à mon oreille, tels des sucreries. " C'est clair que tu n'y arriveras pas, je suis si… si, fabuleuse. " mon sourire trompait le bonheur que j'avais à être avec lui. Et je devais tout stopper pour me rendre dans la cuisine, pour lui faire plaisir une fois de plus. J'étais définitivement d'humeur à me préoccuper de lui, de ses sentiments et ressentiments. Je voulais passer du temps avec lui, je voulais qu'il se lâche et qu'il me montre la personne formidable qui se cache dans cette prison de chair.
Le café était sa drogue préférée, j'avais donc très bien fait de lui faire l'honneur d'en préparer de si bon midi. J'aurais pu le faire monter par les domestiques mais, ce serait me moquer de mon ami. Ce que je ne voulais pas du tout faire. Pour lui, mon plan était de le faire rester à mes côtés, qu'il ne me quitte pas trop tôt. Étrangement, il n'avait pas tort sur toute la ligne, j'aimais ressentir une présence humaine à mes côtés. Non, en fait j'adorais ça. " Je le fais toujours exprès, j'adore passer du temps avec toi. Et tu sais que jamais je ne te ferais partir trop tôt, après tout, je pourrais te garder toute la journée… qu'il nous reste. Ha. " Je souriais en me servant une des tasses, la portant à mes lèvres pour en savourer le liquide chaud et à la fois décapant. J'adorais en boire, pour me faire plaisir ou encore pour bien me réveiller. Surtout après une cigarette, c'était vraiment parfait. " J'ai prévu de profiter de toi, de ta compagnie et de me faire plaisir avant tout. As-tu une objection à faire avant que mon programme ne commence ? " Je souriais dans sa direction, le regardant droit dans les yeux. Je déposais la tasse sur la table et m'asseyais par terre, commençant à lui enlever ses chaussures et en les envoyant de l'autre côté de la salle. Je ne voulais pas qu'il parte, alors autant qu'il n'est pas de chaussures, exactement comme moi, les pieds au vent et à la fraicheur de cette nouvelle journée. " Déjà, pas de chaussures ici. Tu apprendras à vivre comme bon me semble, compris ? "

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quand un réveil est parfait.
Ft. Ellias Cavanaugh & Kora McCallister

Il n'était pas à même d'arrêter les choses, ces vises, ces excès. Et même s'il le pouvait pas sûr qu'il le voudrait. Il se souvenait vaguement de ce qui c'était passé cette nuit avec Kora. Rien de bien méchant, de l'alcool, oui peut-être à excès, ils se sont amusés. Ils n'ont même pas été plus loin après la soirée. Et d'ailleurs, ce n'était pas le but. Si cela devait se passer, ça se passait naturellement, et pas juste parce que c'était la suite logique des choses. En fait, tout était toujours naturel entre eux. Même si parfois l'un comme l'autre devrait modérait l'autre, mais c'était comme un accord entre eux. Ne pas intervenir, simplement se laissait aller, ils se comprenaient sans même s'adresser la parole. Il n'en savait pas plus sur son passé comme elle du sien. Et ça marchait assez bien encore eux. Ils savaient simplement que leurs passés étaient pour ainsi assez compliquer. Ils se cherchaient aussi très souvent, une complicité Ellias avait rarement avec la gente féminine. Il avait du mal à faire confiance et garder une assez grande distance avec les femmes depuis quelques années. Ellias et Kora voyaient le mauvais côté de l'un et l'autre, comme les bons. Parfois en y réfléchissant, ces réactions démesuraient dû à l'alcool, devait le faire réagir ou même avoir honte, faire fuir Kora, pourtant, elle était toujours là. Elle aurait pu prendre la fuite, l'envoyer chier, et bien non, elle était toujours à ces côtés. Parfois, il se détestait de lui faire subir sa colère et ces excès, comme à chaque personne qui était un peu trop proche de lui. Pour se faire pardonner de son comportement, il compensait avec de l'attention, qui bien sûr, il n'accordait pas à tout le monde, Kora faisait partie des exceptions. Elle se blottit dans ces bras un peu plus comme pour lui prouver, que l'éviter allait être dur, pour ne pas dire impossible. À vrai dire s'il le voulait vraiment, pas sûr qu'il en serait capable. « Non-impossible » Il répondait par le geste de la serrer contre lui, sa chaleur irradiait sa peau. Ce qui avait un effet apaisant sur lui, il se demandait souvent comment elle arrivait à faire ça, à lui fait oublier ce qu'il le perturbait la plupart du temps, et baissait toutes les barrières, comme si elle n'avait jamais existé. Ces yeux se lavaient, à la fois amusé, évasif. Elle avait le don de le faire rire. « Si ... Fabuleuse ! Dis-moi tes chevilles, elles vont bien ? Tu ne pousses pas trop là, moi, j'aurais si... Chieuse que mes journées seraient bien tristes sans toi... Mais bon va pour fabuleuse si tu préfères ! » Il se détacha d'elle, en haussant les épaules, essayant de garder le peu de sérieux qu'il pouvait avoir à ce moment-là. Et dieu sait que c'était dur, mais ce qui les caractérisait aussi ces deux-là, c'est qu'ils se cherchaient en permanence et aujourd'hui n'y échappait pas. Elle s'affairait un instant à la cuisine pour revenir de plus belle avec le café. Le temps passait toujours trop vite quand elle était avec elle, beaucoup trop que parfois, il aurait aimé stopper le temps. Le temps de rester, un plus avec elle, comme aujourd'hui. Des moments volaient... Que seul eux pouvaient profiter. « Ne me prends pas par les sentiments, tu sais que si ça ne tenait qu'à moi, je restais, parce que j'aime ta compagnie. Les choses sont différentes quand on est ensemble. » Il se pencha légèrement vers la table, se rapprochant un peu plus de Kora. « Et puis je sais que je suis indispensable. On devrait tous avoir un Ellias à la maison » Sur sa bêtise, il se mit à rire, naturellement. Le genre de chose qu'il n'avait pas fait depuis longtemps. Il reprit sa place, son regard fixant Kora, chacune de ces expressions, de son rire, ces petites manies, avec beaucoup d'attention, avant qu'elle ne réponde à sa question. « C'est un bon programme, et je dois dire... Que je n'y vois aucune objection. » Sans comprendre vraiment ce qu'elle était prête à faire, elle s'assoit devant lui pour lui enlevait ces chaussures et les balançait à travers la pièce. Acte rare, dont il n'avait pas l'habitude. Et pour une fois, il avait perdu tous ces moyens, il ne savait pas comment réagir. Il tendit sa main vers Kora pour la relever, pour approcher son corps frêle contre le sien. Toutefois son ton l'avait amusé. « Bien chef, on est ici chez toi, alors je suivrais tes ordres, mais s'il te plait la prochaine fois, demande moi de l'enlever. Je suis un grand garçon qui peut le faire tout seule. » Il accompagnait la parole avec un clin d'œil, taquin. « Tu joues souvent de ton autorité ? Comme j'ai compris que je devais quitter mes chaussures, une tâche qui est faite, qu'as-tu prévu pour la suite ? »

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