[vos messages]

i think we might be outlaws, i think we might be in love  

Ça faisait maintenant 5 jours qu'il n'avait plus vu Valentin. Il n'avait plus eu de signe de vie et était très attristé par cette affaire. Il n'avait pas arrêté d'y penser. Valentin avait oublié son costume chez lui, et il le gardait bien précieusement, il l'avait lavé et allait le lui rendre. C'était un bon prétexte pour le revoir. Il l'avait embrassé avant de partir, ça lui avait quelque peu réchauffé le cœur et il préférait se souvenir de ce dernier contact et d'oublier ce qu'il lui avait dit. Ça faisait quelques jours qu'il réfléchissait à comment venir le voir, quoi lui dire, qu'est ce qu'il pourrait faire ensemble. Il n'avait pas fait grand chose, espérant entendre Valentin frapper à la porte. Mais il ne le fit pas. Peut être à cause de sa timidité, mais peut être aussi parce qu'il n'en n'avait pas envie. En le quittant il lui avait précisé que lui aussi pouvait venir le voir. Ça voulait forcément dire que sa présence ne le répugnait pas. Du moins il espérait. Il se leva ce matin en se rendant compte que son lit était bien trop vide. Il manquait quelqu'un, et c'était Valentin qu'il voulait voir endormi à ses côtés. Il avait beaucoup apprécié la nuit qu'ils avaient passé ensemble, et sa présence lui manquait dans son appartement. Ca faisait un bon moment qu'il n'avait pas fait de soirées, il n'avait pas vu de filles et elles ne l'intéressaient plus. Il n'y avait que Valentin qui occupait son esprit. C'était aussi agréable que dangereux. Alexian allait finir par avoir peur de lui aussi. Peur de trop s'attacher, de tomber de haut. Certes, il avait réussi à le charmer et à le décoincer un petit peu. Il avait eut droit à son premier baiser, pourtant rien n'était gagné et il pouvait très bien s'attendre à ce que le plus petit ne veuille plus le voir par peur.

Ce matin il se réveilla et sortit rapidement du lit, motivé à l'idée d'aller voir Valentin. Il prit une longue douche, attrapa des fringues un peu au pif et mit dans un sac le costume de Valentin pour lui rendre. Il avait mit du temps à arranger sa coiffure et son visage, mais s'était habillé un peu comme tous les jours. Il voulait avoir l'air bien propre sur lui mais il ne voulait pas avoir l'air d'en faire trop. C'était une bête visite amicale, rien de plus. Il avait l'air innocent, bien plus que d'habitude, il voulait simplement que Valentin oublie son comportement peut être un peu trop déplacé alors qu'il était à moitié nu, excité contre lui. Il sortit de son appartement et avant de prendre sa voiture pour partir directement, il décida de passer chez le fleuriste qui bossait à deux pas de chez lui. Il ne voulait pas arriver les mains vides. Généralement, Alexian n'avait jamais ce genre de petites attentions romantiques, il avait du offrir des fleurs deux fois à Antigone, c'est tout. Jamais il n'avait prit le temps de penser à ce genre de détails. Il ne savait pas quel genre de fleurs aimait Valentin. Il choisit alors un bouquet de roses rouges et blanches. C'était un peu cliché, mais toujours efficace. Il entra dans sa voiture et conduisit jusqu'au quartier ouest de la ville. Il se souvenait bien que Valentin habitait dans l'appartement 14. Il fut arrivé rapidement. Il avait mit un sac à dos qui lui donnait un air un peu adolescent dans lequel il y avait les habits de Valentin. Il n'eut pas du mal à se garer et se retrouva devant l'appartement. Il hésita un moment. Ça ne lui arrivait quasiment jamais, pourtant il faisait encore un blocage. Il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, d'habitude il n'avait aucun soucis à aller voir les autres. Il passa une main dans ses boucles pour les remettre en place et tenait le bouquet dans ses mains. Pendant un instant il se demanda si il Valentin ne travaillait pas, après tout c'était un jour de semaine, et il aurait eut les boules d'avoir fait tout ça pour rien. Il frappa à la porte en mordillant un peu ses lèvres, rare signe de nervosité qu'il avait encore aujourd'hui. Au bout de quelques secondes, il entendit la porte s'ouvrir et se trouva nez à nez avec Valentin. Il lui fit un grand sourire, il était content de le revoir enfin. Il mourrait d'envie de lui sauter dessus pour l'embrasser mais réussit à se ressaisir et il s'approcha simplement un peu.

« Hey je... je viens pas te déranger longtemps, j'imagine que tu as des trucs à faire. Je voulais te rendre tes vêtements et... tiens c'est pour toi. »

Il lui tendit le bouquet et se gratta la nuque un peu nerveusement, encore une fois les mots ne sortaient pas si naturellement de sa bouche, et cette perte de contrôle avait le don de l'agacer un peu. Il regarda Valentin prendre le bouquet et se pencha pour embrasser son front avec un léger sourire. Bien sur il avait dit qu'il n'allait pas le déranger longtemps par politesse, mais en réalité il avait bien envie que Valentin l'invite à rester et pour un bon moment. Ca paraissait débile mais il avait besoin de se retrouver un peu avec lui. Il avait juste besoin de mettre un mot sur tout ce qui se bousculait dans son esprit, il avait besoin de le voir. C'était vital.

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Ça faisait maintenant 5 jours qu'il n'avait plus vu Valentin. Il n'avait plus eu de signe de vie et était très attristé par cette affaire. Il n'avait pas arrêté d'y penser. Valentin avait oublié son costume chez lui, et il le gardait bien précieusement, il l'avait lavé et allait le lui rendre. C'était un bon prétexte pour le revoir. Il l'avait embrassé avant de partir, ça lui avait quelque peu réchauffé le cœur et il préférait se souvenir de ce dernier contact et d'oublier ce qu'il lui avait dit. Ça faisait quelques jours qu'il réfléchissait à comment venir le voir, quoi lui dire, qu'est ce qu'il pourrait faire ensemble. Il n'avait pas fait grand chose, espérant entendre Valentin frapper à la porte. Mais il ne le fit pas. Peut être à cause de sa timidité, mais peut être aussi parce qu'il n'en n'avait pas envie. En le quittant il lui avait précisé que lui aussi pouvait venir le voir. Ça voulait forcément dire que sa présence ne le répugnait pas. Du moins il espérait. Il se leva ce matin en se rendant compte que son lit était bien trop vide. Il manquait quelqu'un, et c'était Valentin qu'il voulait voir endormi à ses côtés. Il avait beaucoup apprécié la nuit qu'ils avaient passé ensemble, et sa présence lui manquait dans son appartement. Ca faisait un bon moment qu'il n'avait pas fait de soirées, il n'avait pas vu de filles et elles ne l'intéressaient plus. Il n'y avait que Valentin qui occupait son esprit. C'était aussi agréable que dangereux. Alexian allait finir par avoir peur de lui aussi. Peur de trop s'attacher, de tomber de haut. Certes, il avait réussi à le charmer et à le décoincer un petit peu. Il avait eut droit à son premier baiser, pourtant rien n'était gagné et il pouvait très bien s'attendre à ce que le plus petit ne veuille plus le voir par peur.

Ce matin il se réveilla et sortit rapidement du lit, motivé à l'idée d'aller voir Valentin. Il prit une longue douche, attrapa des fringues un peu au pif et mit dans un sac le costume de Valentin pour lui rendre. Il avait mit du temps à arranger sa coiffure et son visage, mais s'était habillé un peu comme tous les jours. Il voulait avoir l'air bien propre sur lui mais il ne voulait pas avoir l'air d'en faire trop. C'était une bête visite amicale, rien de plus. Il avait l'air innocent, bien plus que d'habitude, il voulait simplement que Valentin oublie son comportement peut être un peu trop déplacé alors qu'il était à moitié nu, excité contre lui. Il sortit de son appartement et avant de prendre sa voiture pour partir directement, il décida de passer chez le fleuriste qui bossait à deux pas de chez lui. Il ne voulait pas arriver les mains vides. Généralement, Alexian n'avait jamais ce genre de petites attentions romantiques, il avait du offrir des fleurs deux fois à Antigone, c'est tout. Jamais il n'avait prit le temps de penser à ce genre de détails. Il ne savait pas quel genre de fleurs aimait Valentin. Il choisit alors un bouquet de roses rouges et blanches. C'était un peu cliché, mais toujours efficace. Il entra dans sa voiture et conduisit jusqu'au quartier ouest de la ville. Il se souvenait bien que Valentin habitait dans l'appartement 14. Il fut arrivé rapidement. Il avait mit un sac à dos qui lui donnait un air un peu adolescent dans lequel il y avait les habits de Valentin. Il n'eut pas du mal à se garer et se retrouva devant l'appartement. Il hésita un moment. Ça ne lui arrivait quasiment jamais, pourtant il faisait encore un blocage. Il ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait, d'habitude il n'avait aucun soucis à aller voir les autres. Il passa une main dans ses boucles pour les remettre en place et tenait le bouquet dans ses mains. Pendant un instant il se demanda si il Valentin ne travaillait pas, après tout c'était un jour de semaine, et il aurait eut les boules d'avoir fait tout ça pour rien. Il frappa à la porte en mordillant un peu ses lèvres, rare signe de nervosité qu'il avait encore aujourd'hui. Au bout de quelques secondes, il entendit la porte s'ouvrir et se trouva nez à nez avec Valentin. Il lui fit un grand sourire, il était content de le revoir enfin. Il mourrait d'envie de lui sauter dessus pour l'embrasser mais réussit à se ressaisir et il s'approcha simplement un peu.

« Hey je... je viens pas te déranger longtemps, j'imagine que tu as des trucs à faire. Je voulais te rendre tes vêtements et... tiens c'est pour toi. »

Il lui tendit le bouquet et se gratta la nuque un peu nerveusement, encore une fois les mots ne sortaient pas si naturellement de sa bouche, et cette perte de contrôle avait le don de l'agacer un peu. Il regarda Valentin prendre le bouquet et se pencha pour embrasser son front avec un léger sourire. Bien sur il avait dit qu'il n'allait pas le déranger longtemps par politesse, mais en réalité il avait bien envie que Valentin l'invite à rester et pour un bon moment. Ca paraissait débile mais il avait besoin de se retrouver un peu avec lui. Il avait juste besoin de mettre un mot sur tout ce qui se bousculait dans son esprit, il avait besoin de le voir. C'était vital.

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I think we might be outlaws, I think we might be in love.
Alexian & Valentin

Ça faisait déjà plusieurs jours que les deux garçons ne s’étaient pas vus. Depuis ce fameux jour où Valentin a clairement dit à Alexian le fond de sa pensée, ils ne s’étaient plus donnés aucune nouvelle. Valentin avait pourtant hésité à se rendre chez lui, plusieurs fois. À chaque fois, il s’était rétracté, par peur de déranger. Il n’avait pas par habitude de faire preuve d’audace, et ça en demandait beaucoup que de se rendre chez le bouclé pour lui rendre une visite toute bête. Bien sûr, il aurait put ramener les vêtements qu’il lui avait emprunté, si seulement Alexian ne lui avait pas demandé de les garder. Du coup, il n’avait rien fait, se contentant de rester chez lui à tourner en rond et à se demander s’il allait revoir le jeune homme. Les journées paraissaient longues. Il avait perdu son emploi, ce qui n’était pas vraiment une surprise pour lui. Il avait essayé de postuler à quelques annonces ces derniers jours, mais ça n’avait rien donné. En réalité, il était persuadé ne pas réussir à retrouver un travail si facilement, à tel point qu’il pensait même perdre l’appartement d’ici 1 mois. Sa timidité était un frein également pour sa vie professionnel. Il lui aurait fallu trouver un emploi qu’il pouvait exercer seul, sans compagnie. Il ne pouvait cependant pas se permettre d’être exigeant dans ses recherches, n’ayant aucune qualification.

Ceci expliquait un peu pourquoi il se trouvait chez lui, en pleine matinée. Il n’avait eut plus qu’une seule idée en tête depuis ce jour où il avait quitté Alexian : le revoir. Il avait donc décidé de ne pas quitter son appartement, juste au cas où le bouclé reviendrait le voir. Il lui avait dit avant de le laisser qu’il pourrait revenir le voir s’il le souhaitait. Il espérait juste que le bouclé ait prit cette invitation au pied de la lettre. Pour l’heure, il devait être 11h. Valentin avait prit l’habitude de se lever tôt, il avait donc eut le temps de se laver et de se faire beau. Du moins d’essayer de se faire beau. Il avait aussi nettoyé son appartement, n’ayant de toute façon rien d’autre à faire. Il commençait à détester cet endroit. Il le détestait, surtout depuis qu’il avait passé la nuit dans l’imposante demeure d’Alexian. Il avait l’impression que depuis, son appartement était ridicule et franchement triste. Mais bon, il n’avait pas les moyens de s’offrir mieux. Bientôt, il n’aurait même plus les moyens de s’offrir un appartement de toute façon.
Il était donc assis sur son canapé, quand il entendit la sonnette retentir. Son cœur s’emballa immédiatement. Il n’attendait personne, et personne ne venait le voir d’habitude. Ça ne pouvait être qu’une personne. Il se leva en quatrième vitesse, s’attardant légèrement sur le miroir à côté de la porte d’entrée. Il essaya de se recoiffer, laissant rapidement tomber l’idée. Il ouvrit la porte. Oui, c’était lui. Sans qu’il ne puisse le contrôler, un énorme sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Il l’entendait parler, il l’entendait lui dire qu’il ne le dérangerait pas longtemps. Il n’en avait rien à faire. Il était venu, c’était le principal. Il prit le bouquet qu’Alexian lui tendait, sentant par ailleurs ses joues chauffer. C’était de belles roses. Personne ne lui avait jamais achetés de fleurs. C’était la première fois qu’on lui offrait un bouquet. Il laissa Alexian lui déposait un baiser sur le front, puis s’écarta pour le laisser passer, ouvrant bien grand la porte.

« Je t’en prie, entre… Et ne fais pas attention à la déco et tout c’est… c’est très moyen. »

Ben en fait y’avait aucune déco. L’endroit était triste et sans âme. L’appartement était plutôt petit, ne contenant qu’une chambre, d’une pièce à vivre et d’une cuisine peu aménagé. On était vraiment loin du logement du bouclé. Valentin referma la porte derrière ce dernier, tenant toujours son bouquet à la main. Il s’empressa de mettre les fleurs dans un vase, le seul qu’il avait, pour ensuite mettre ce dernier sur la table basse. Étrangement, il se sentait un peu moins gêné, un peu moins mal à l’aise. Peut-être parce qu’il était heureux de le retrouver. Ou peut-être que c’était juste parce qu’il était chez lui, sur son territoire. Et que, de ce fait, il ne pouvait pas se sentir emprisonner, coincé. Dans tous les cas, il avait l’impression d’avoir gagné en assurance, sans pour autant être totalement à l’aise. Il revint vers Alexian. Ce dernier était en plein milieu du salon, ne sachant quoi faire. Valentin lui fit signe de s’asseoir sur le canapé, avec un léger sourire.

« Merci pour le bouquet… il est magnifique. À vrai dire, c’est la première fois qu’on m’offre des fleurs. »

Il fit un sourire un peu gêné, baissant légèrement le regard. Ça lui faisait bizarre de voir Alexian ici. C’était comme recevoir la reine d’Angleterre dans un bidonville. C’était… bizarre. Inattendue en fait. Mais il aimait bien le voir ici. Il aimait savoir qu’il avait fait le déplacement jusqu’au quartier Ouest pour le voir. Ça le touchait. Surtout après ces 5 jours sans nouvelles. Il n’aurait put croire être aussi heureux de le revoir.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

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Ça faisait déjà plusieurs jours que les deux garçons ne s’étaient pas vus. Depuis ce fameux jour où Valentin a clairement dit à Alexian le fond de sa pensée, ils ne s’étaient plus donnés aucune nouvelle. Valentin avait pourtant hésité à se rendre chez lui, plusieurs fois. À chaque fois, il s’était rétracté, par peur de déranger. Il n’avait pas par habitude de faire preuve d’audace, et ça en demandait beaucoup que de se rendre chez le bouclé pour lui rendre une visite toute bête. Bien sûr, il aurait put ramener les vêtements qu’il lui avait emprunté, si seulement Alexian ne lui avait pas demandé de les garder. Du coup, il n’avait rien fait, se contentant de rester chez lui à tourner en rond et à se demander s’il allait revoir le jeune homme. Les journées paraissaient longues. Il avait perdu son emploi, ce qui n’était pas vraiment une surprise pour lui. Il avait essayé de postuler à quelques annonces ces derniers jours, mais ça n’avait rien donné. En réalité, il était persuadé ne pas réussir à retrouver un travail si facilement, à tel point qu’il pensait même perdre l’appartement d’ici 1 mois. Sa timidité était un frein également pour sa vie professionnel. Il lui aurait fallu trouver un emploi qu’il pouvait exercer seul, sans compagnie. Il ne pouvait cependant pas se permettre d’être exigeant dans ses recherches, n’ayant aucune qualification.

Ceci expliquait un peu pourquoi il se trouvait chez lui, en pleine matinée. Il n’avait eut plus qu’une seule idée en tête depuis ce jour où il avait quitté Alexian : le revoir. Il avait donc décidé de ne pas quitter son appartement, juste au cas où le bouclé reviendrait le voir. Il lui avait dit avant de le laisser qu’il pourrait revenir le voir s’il le souhaitait. Il espérait juste que le bouclé ait prit cette invitation au pied de la lettre. Pour l’heure, il devait être 11h. Valentin avait prit l’habitude de se lever tôt, il avait donc eut le temps de se laver et de se faire beau. Du moins d’essayer de se faire beau. Il avait aussi nettoyé son appartement, n’ayant de toute façon rien d’autre à faire. Il commençait à détester cet endroit. Il le détestait, surtout depuis qu’il avait passé la nuit dans l’imposante demeure d’Alexian. Il avait l’impression que depuis, son appartement était ridicule et franchement triste. Mais bon, il n’avait pas les moyens de s’offrir mieux. Bientôt, il n’aurait même plus les moyens de s’offrir un appartement de toute façon.
Il était donc assis sur son canapé, quand il entendit la sonnette retentir. Son cœur s’emballa immédiatement. Il n’attendait personne, et personne ne venait le voir d’habitude. Ça ne pouvait être qu’une personne. Il se leva en quatrième vitesse, s’attardant légèrement sur le miroir à côté de la porte d’entrée. Il essaya de se recoiffer, laissant rapidement tomber l’idée. Il ouvrit la porte. Oui, c’était lui. Sans qu’il ne puisse le contrôler, un énorme sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Il l’entendait parler, il l’entendait lui dire qu’il ne le dérangerait pas longtemps. Il n’en avait rien à faire. Il était venu, c’était le principal. Il prit le bouquet qu’Alexian lui tendait, sentant par ailleurs ses joues chauffer. C’était de belles roses. Personne ne lui avait jamais achetés de fleurs. C’était la première fois qu’on lui offrait un bouquet. Il laissa Alexian lui déposait un baiser sur le front, puis s’écarta pour le laisser passer, ouvrant bien grand la porte.

« Je t’en prie, entre… Et ne fais pas attention à la déco et tout c’est… c’est très moyen. »

Ben en fait y’avait aucune déco. L’endroit était triste et sans âme. L’appartement était plutôt petit, ne contenant qu’une chambre, d’une pièce à vivre et d’une cuisine peu aménagé. On était vraiment loin du logement du bouclé. Valentin referma la porte derrière ce dernier, tenant toujours son bouquet à la main. Il s’empressa de mettre les fleurs dans un vase, le seul qu’il avait, pour ensuite mettre ce dernier sur la table basse. Étrangement, il se sentait un peu moins gêné, un peu moins mal à l’aise. Peut-être parce qu’il était heureux de le retrouver. Ou peut-être que c’était juste parce qu’il était chez lui, sur son territoire. Et que, de ce fait, il ne pouvait pas se sentir emprisonner, coincé. Dans tous les cas, il avait l’impression d’avoir gagné en assurance, sans pour autant être totalement à l’aise. Il revint vers Alexian. Ce dernier était en plein milieu du salon, ne sachant quoi faire. Valentin lui fit signe de s’asseoir sur le canapé, avec un léger sourire.

« Merci pour le bouquet… il est magnifique. À vrai dire, c’est la première fois qu’on m’offre des fleurs. »

Il fit un sourire un peu gêné, baissant légèrement le regard. Ça lui faisait bizarre de voir Alexian ici. C’était comme recevoir la reine d’Angleterre dans un bidonville. C’était… bizarre. Inattendue en fait. Mais il aimait bien le voir ici. Il aimait savoir qu’il avait fait le déplacement jusqu’au quartier Ouest pour le voir. Ça le touchait. Surtout après ces 5 jours sans nouvelles. Il n’aurait put croire être aussi heureux de le revoir.

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Malgré le fait qu'Alexian ait une situation financière très aisée, il n'avait jamais eu un regard méprisant sur ceux qui n'avaient pas sa chance. Certes, la plupart de ses connaissances étaient toutes aussi riches que lui, mais il ne jugeait pas Valentin et se sentait même triste de le savoir quelque peu gêné. Alexian avait très bien conscience qu'il avait énormément de chance dans sa vie, peut être même trop. Et qu'il ne méritait pas tous les biens matériels qu'il avait pu obtenir sans trop d'efforts. C'est pourquoi en entrant, il ne fit pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Tout ce qui lui importait était Valentin, il était magnifique aujourd'hui, et même si son appartement n'était pas le plus beau du monde, lui embellissait toute la pièce. Il ne trouvait pas son studio si terrible. Le coin était plutôt mignon, certes, c'était impersonnel, mais exactement comme chez lui. Parfois Alexian ne se sentait pas très bien dans son grand appartement. Il n'y tenait pas du tout, et même la déco super design ne lui convenait pas forcément. Dans l'idéal il aurait aimé une petite chambre sous des toits qu'il aurait décoré de pleins de photos et de posters de vieux groupe de rock dont il raffole. Mais non, sa vie était trop propre pour faire quelque chose comme ça. Valentin avait l'air touché par le bouquet de fleurs, et il n'avait pas l'air non plus de vouloir le faire partir. C'était tant mieux, derrière ses formules de politesses, il avait réellement envie de passer un peu de temps avec lui. Ces cinq jours avaient été totalement interminables. Il s'ennuyait énormément sans lui. Il se demandait même ce qu'il faisait avant de le rencontrer. Il ne se souvenait plus de ce qui occupait ses pensées avant Valentin. Peut être rien du tout, c'est pour ça qu'il s'était senti si vide ces derniers mois. Et même si ce qui était en train de se passer était plutôt flippant, il le remerciait intérieurement pour rendre sa vie un peu moins ennuyeuse. Il prit ses aises sur le canapé, et une fois que Valentin eut déposé ses fleurs dans un vase, il le tira près de lui sur le canapé. Il s'installa contre lui, une main derrière son épaule pour profiter un peu du contact qui lui avait beaucoup manqué ses derniers jours. Il fit un léger sourire. Il se sentait bien chez Valentin, ce n'était pas le grand luxe, mais ça lui convenait amplement pour passer quelques heures en sa compagnie.

« Tu sais.. mon appart à beau être grand et plutôt luxueux je n'y suis pas du tout attaché. Il ne me ressemble pas. Et en plus, il est trop grand pour moi. Je m'y suis senti bien seul ces derniers jours. »

Il voulait évidemment sous entendre que Valentin pouvait revenir quand il voulait et qu'il devait même revenir car sans lui, il était un peu perdu, il fallait l'avouer. Il le regarda avec son éternel sourire charmeur. Valentin s'était bien coiffé, bien habillé, il avait l'air de s'être préparé exactement comme Alexian. Peut être attendait-il sa visite qui sait. Le bouclé se sentait très joyeux à cette idée, il était très embêté de penser que tout ça n'était pas réciproque. Que son envie de le voir, de passer du temps avec lui, de l'embrasser ou de le câliner, ça l'angoissait d'imaginer que ça ne soit pas partagé. Car généralement, c'était plutôt l'inverse. Même si Valentin envoyait des signes montrant qu'il appréciait bien sa compagnie, il avait besoin de plus. Alexian ne faisait jamais d'overdose de petites attentions, il ne cracherait jamais sur quelques câlins, des petits mots mignons ou un coup de téléphone avant de dormir lorsqu'il appréciait vraiment quelqu'un. C'était quelque de romantique, au fond. Seulement avec quelques personnes. Il l'avait été avec Antigone, en l’occurrence il l'était beaucoup aussi avec Valentin.

« Vraiment ? En tout cas ce n'est pas la dernière fois que tu en recevras. »

Il lui fit un grand sourire qui voulait tout dire. Si il voulait des fleurs, il pourrait lui en racheter tous les matins juste pour revoir ses joues rougir et un beau sourire sur son visage. Il caressa doucement son épaule en regardant son bouquet sur la table. C'est vrai qu'il était beau et que c'était une gentille attention. Il avait toujours du mal à croire qu'il était le premier. C'était rare de voir un garçon de cet age avec si peu d'expérience. Il avait parfois croisé des filles qui se faisaient passer pour des chastes, voir des vierges alors qu'elles étaient expertes au lit. Alexian les méprisaient, elles faisaient ça pour se rendre intéressantes, Valentin n'était pas un menteur comme ça, il en était persuadé.

« Et qu'est ce que tu as bien pu faire d'important ces derniers jours pour ne pas pouvoir venir me voir ? »

Il lui frotta les cheveux pour le taquiner. C'est vrai qu'il l'avait attendu les trois premiers jours, il avait sûrement eut peur de se retrouver seul dans l'appartement d'Alexian. Il ne voulait pas le gêner avec ça, juste rigoler un peu et en profiter pour lui faire comprendre qu'il avait vraiment eut envie de le revoir. Il le serra un peu plus contre lui en pouffant un peu.

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Malgré le fait qu'Alexian ait une situation financière très aisée, il n'avait jamais eu un regard méprisant sur ceux qui n'avaient pas sa chance. Certes, la plupart de ses connaissances étaient toutes aussi riches que lui, mais il ne jugeait pas Valentin et se sentait même triste de le savoir quelque peu gêné. Alexian avait très bien conscience qu'il avait énormément de chance dans sa vie, peut être même trop. Et qu'il ne méritait pas tous les biens matériels qu'il avait pu obtenir sans trop d'efforts. C'est pourquoi en entrant, il ne fit pas vraiment attention à ce qui l'entourait. Tout ce qui lui importait était Valentin, il était magnifique aujourd'hui, et même si son appartement n'était pas le plus beau du monde, lui embellissait toute la pièce. Il ne trouvait pas son studio si terrible. Le coin était plutôt mignon, certes, c'était impersonnel, mais exactement comme chez lui. Parfois Alexian ne se sentait pas très bien dans son grand appartement. Il n'y tenait pas du tout, et même la déco super design ne lui convenait pas forcément. Dans l'idéal il aurait aimé une petite chambre sous des toits qu'il aurait décoré de pleins de photos et de posters de vieux groupe de rock dont il raffole. Mais non, sa vie était trop propre pour faire quelque chose comme ça. Valentin avait l'air touché par le bouquet de fleurs, et il n'avait pas l'air non plus de vouloir le faire partir. C'était tant mieux, derrière ses formules de politesses, il avait réellement envie de passer un peu de temps avec lui. Ces cinq jours avaient été totalement interminables. Il s'ennuyait énormément sans lui. Il se demandait même ce qu'il faisait avant de le rencontrer. Il ne se souvenait plus de ce qui occupait ses pensées avant Valentin. Peut être rien du tout, c'est pour ça qu'il s'était senti si vide ces derniers mois. Et même si ce qui était en train de se passer était plutôt flippant, il le remerciait intérieurement pour rendre sa vie un peu moins ennuyeuse. Il prit ses aises sur le canapé, et une fois que Valentin eut déposé ses fleurs dans un vase, il le tira près de lui sur le canapé. Il s'installa contre lui, une main derrière son épaule pour profiter un peu du contact qui lui avait beaucoup manqué ses derniers jours. Il fit un léger sourire. Il se sentait bien chez Valentin, ce n'était pas le grand luxe, mais ça lui convenait amplement pour passer quelques heures en sa compagnie.

« Tu sais.. mon appart à beau être grand et plutôt luxueux je n'y suis pas du tout attaché. Il ne me ressemble pas. Et en plus, il est trop grand pour moi. Je m'y suis senti bien seul ces derniers jours. »

Il voulait évidemment sous entendre que Valentin pouvait revenir quand il voulait et qu'il devait même revenir car sans lui, il était un peu perdu, il fallait l'avouer. Il le regarda avec son éternel sourire charmeur. Valentin s'était bien coiffé, bien habillé, il avait l'air de s'être préparé exactement comme Alexian. Peut être attendait-il sa visite qui sait. Le bouclé se sentait très joyeux à cette idée, il était très embêté de penser que tout ça n'était pas réciproque. Que son envie de le voir, de passer du temps avec lui, de l'embrasser ou de le câliner, ça l'angoissait d'imaginer que ça ne soit pas partagé. Car généralement, c'était plutôt l'inverse. Même si Valentin envoyait des signes montrant qu'il appréciait bien sa compagnie, il avait besoin de plus. Alexian ne faisait jamais d'overdose de petites attentions, il ne cracherait jamais sur quelques câlins, des petits mots mignons ou un coup de téléphone avant de dormir lorsqu'il appréciait vraiment quelqu'un. C'était quelque de romantique, au fond. Seulement avec quelques personnes. Il l'avait été avec Antigone, en l’occurrence il l'était beaucoup aussi avec Valentin.

« Vraiment ? En tout cas ce n'est pas la dernière fois que tu en recevras. »

Il lui fit un grand sourire qui voulait tout dire. Si il voulait des fleurs, il pourrait lui en racheter tous les matins juste pour revoir ses joues rougir et un beau sourire sur son visage. Il caressa doucement son épaule en regardant son bouquet sur la table. C'est vrai qu'il était beau et que c'était une gentille attention. Il avait toujours du mal à croire qu'il était le premier. C'était rare de voir un garçon de cet age avec si peu d'expérience. Il avait parfois croisé des filles qui se faisaient passer pour des chastes, voir des vierges alors qu'elles étaient expertes au lit. Alexian les méprisaient, elles faisaient ça pour se rendre intéressantes, Valentin n'était pas un menteur comme ça, il en était persuadé.

« Et qu'est ce que tu as bien pu faire d'important ces derniers jours pour ne pas pouvoir venir me voir ? »

Il lui frotta les cheveux pour le taquiner. C'est vrai qu'il l'avait attendu les trois premiers jours, il avait sûrement eut peur de se retrouver seul dans l'appartement d'Alexian. Il ne voulait pas le gêner avec ça, juste rigoler un peu et en profiter pour lui faire comprendre qu'il avait vraiment eut envie de le revoir. Il le serra un peu plus contre lui en pouffant un peu.

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Alexian & Valentin

Ça pouvait sembler ridicule, de simples fleurs. Mais non, jamais personne n’avait daigné lui en offrir durant sa vie. D’ailleurs, il ne savait pas quelle réaction avoir lorsqu’il en recevait. Pour le coup, il n’avait fait qu’imiter les nombreuses séries qu’il voyait à la télévision : quand on reçoit des fleurs, on les mets dans un vase. Il n’était pas forcément un dingue de fleur, même s’il trouvait ça beau. En fait, ce qui le touchait le plus, c’était que son premier bouquet lui ait été offert par Alexian. Ce dernier continuait à être l’homme des premières fois, et Valentin devait avouer qu’il aimait bien cette habitude qu’ils avaient prit à tester des choses ensembles, même si pour le bouclé rien ne semblait être vraiment nouveau. Le plus jeune eut un faible sourire lorsqu’il entendit son interlocuteur lui dire qu’il allait recevoir d’autres bouquets dans le futur. Il se mit à sourire car, en dehors du fait qu’il allait avoir un appartement très fleuris, ça voulait dire qu’il s’engager un peu. Et qu’il n’était pas venu pour lui dire qu’il ne voulait plus le voir, par exemple. Valentin redoutait un peu ça.

Puis vint la question qu’il attendait. Pourquoi il n’était pas venu le voir durant ces cinq derniers jours. En réalité, Valentin n’avait pas réellement de réponse. Il aurait put dire la vérité, et avouer qu’il n’avait pas osé, qu’il avait eut peur de le déranger, et tout ça. Mais il n’avait pas envie de lui montrer une nouvelle fois cette partie de sa personnalité. Alors, il décida de feindre la vérité. Il se mit à rougir quand Alexian lui toucha les cheveux. Il n’arrivait décidemment pas à s’habituer à ces contacts physiques.

« Et bien… J’ai eus pas mal de trucs à faire et… et puis, j’attendais que tu viennes ! »

Ce qui n’était pas faux, il avait réellement attendu de le voir sur le pas de la porte. La partie un peu exagéré était qu’il avait eut des trucs à faires. Il n’avait rien fait du tout. Avec la perte de son boulot, il n’avait plus trouvé aucune raison de sortir de son appartement. Il n’était pas motivé pour rechercher un nouveau travail, puisqu’il se savait bon dans aucun domaine de toute façon, sauf quelques uns qui nécessitaient un diplôme pour être exercé. Alors non, il n’avait vraiment pas été occupé ces derniers jours. Et quand bien même il l’aurait été, ça ne l’aurait en aucun cas empêché de penser à Alexian. Ce dernier venait s’incruster dans sa tête avec une facilité déconcertante. Tout était prétexte à penser au jeune bouclé. Ce dernier le serra un peu plus dans ses bras, ce qui le fit à la fois rougir et sourire. Ça lui avait manqué. Certes, ils ne s’étaient pas vu que durant cinq jours, ce qui était relativement peu. Mais ça avait suffit à lui donner le manque des câlins, des bisous et des rapprochements aussi soudains que fréquents.
Le jeune homme se laissa faire, avant de se redresser légèrement. Quel idiot. Il n’avait rien proposé à Alexian. Même pas un verre, même pas quelque chose à manger. S’il fallait faire exactement comme dans ces séries américaines, alors c’était plutôt raté. Il n’avait rien d’une parfaite ménagère, et il n’avait même pas l’impression d’être un bon hôte. Il détourna le regard vers le bouclé, comme pour retenir son attention sur ce dernier.

« Désolé, j’ai oublié de te demander si tu voulais boire quelque chose ou si tu avais faim ou quelque chose comme ça… J’ai pas souvent de visite alors je… je suis pas habitué à faire tout ça. »

Il pouvait sentir ses joues chauffer au fur et à mesure qu’il laissait les mots sortir de sa bouche. Ce n’était pas étonnant si personne ne venait ici. Il n’avait aucune manière, il ne savait vraiment pas comment s’occuper d’invité. Et même avec Alexian qu’il commençait à connaître à minimum, il n’arrivait pas à bien s’occuper de lui, ce qui était tout de même un peu lamentable. Il continuait donc à rougir, attendant une quelconque réponse de la part de son invité.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

[Date d'inscription]

I think we might be outlaws, I think we might be in love.
Alexian & Valentin

Ça pouvait sembler ridicule, de simples fleurs. Mais non, jamais personne n’avait daigné lui en offrir durant sa vie. D’ailleurs, il ne savait pas quelle réaction avoir lorsqu’il en recevait. Pour le coup, il n’avait fait qu’imiter les nombreuses séries qu’il voyait à la télévision : quand on reçoit des fleurs, on les mets dans un vase. Il n’était pas forcément un dingue de fleur, même s’il trouvait ça beau. En fait, ce qui le touchait le plus, c’était que son premier bouquet lui ait été offert par Alexian. Ce dernier continuait à être l’homme des premières fois, et Valentin devait avouer qu’il aimait bien cette habitude qu’ils avaient prit à tester des choses ensembles, même si pour le bouclé rien ne semblait être vraiment nouveau. Le plus jeune eut un faible sourire lorsqu’il entendit son interlocuteur lui dire qu’il allait recevoir d’autres bouquets dans le futur. Il se mit à sourire car, en dehors du fait qu’il allait avoir un appartement très fleuris, ça voulait dire qu’il s’engager un peu. Et qu’il n’était pas venu pour lui dire qu’il ne voulait plus le voir, par exemple. Valentin redoutait un peu ça.

Puis vint la question qu’il attendait. Pourquoi il n’était pas venu le voir durant ces cinq derniers jours. En réalité, Valentin n’avait pas réellement de réponse. Il aurait put dire la vérité, et avouer qu’il n’avait pas osé, qu’il avait eut peur de le déranger, et tout ça. Mais il n’avait pas envie de lui montrer une nouvelle fois cette partie de sa personnalité. Alors, il décida de feindre la vérité. Il se mit à rougir quand Alexian lui toucha les cheveux. Il n’arrivait décidemment pas à s’habituer à ces contacts physiques.

« Et bien… J’ai eus pas mal de trucs à faire et… et puis, j’attendais que tu viennes ! »

Ce qui n’était pas faux, il avait réellement attendu de le voir sur le pas de la porte. La partie un peu exagéré était qu’il avait eut des trucs à faires. Il n’avait rien fait du tout. Avec la perte de son boulot, il n’avait plus trouvé aucune raison de sortir de son appartement. Il n’était pas motivé pour rechercher un nouveau travail, puisqu’il se savait bon dans aucun domaine de toute façon, sauf quelques uns qui nécessitaient un diplôme pour être exercé. Alors non, il n’avait vraiment pas été occupé ces derniers jours. Et quand bien même il l’aurait été, ça ne l’aurait en aucun cas empêché de penser à Alexian. Ce dernier venait s’incruster dans sa tête avec une facilité déconcertante. Tout était prétexte à penser au jeune bouclé. Ce dernier le serra un peu plus dans ses bras, ce qui le fit à la fois rougir et sourire. Ça lui avait manqué. Certes, ils ne s’étaient pas vu que durant cinq jours, ce qui était relativement peu. Mais ça avait suffit à lui donner le manque des câlins, des bisous et des rapprochements aussi soudains que fréquents.
Le jeune homme se laissa faire, avant de se redresser légèrement. Quel idiot. Il n’avait rien proposé à Alexian. Même pas un verre, même pas quelque chose à manger. S’il fallait faire exactement comme dans ces séries américaines, alors c’était plutôt raté. Il n’avait rien d’une parfaite ménagère, et il n’avait même pas l’impression d’être un bon hôte. Il détourna le regard vers le bouclé, comme pour retenir son attention sur ce dernier.

« Désolé, j’ai oublié de te demander si tu voulais boire quelque chose ou si tu avais faim ou quelque chose comme ça… J’ai pas souvent de visite alors je… je suis pas habitué à faire tout ça. »

Il pouvait sentir ses joues chauffer au fur et à mesure qu’il laissait les mots sortir de sa bouche. Ce n’était pas étonnant si personne ne venait ici. Il n’avait aucune manière, il ne savait vraiment pas comment s’occuper d’invité. Et même avec Alexian qu’il commençait à connaître à minimum, il n’arrivait pas à bien s’occuper de lui, ce qui était tout de même un peu lamentable. Il continuait donc à rougir, attendant une quelconque réponse de la part de son invité.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

[vos messages]

i think we might be outlaws, i think we might be in love  

Alexian n'était pas extrêmement convaincu sur le fait que Valentin était trop occupé pour venir le voir. Mais ce n'était pas bien grave. Il connaissait sa timidité et ne pourrait jamais lui en vouloir. Il avait peut être du travail. Remarque, être disponible un matin à cette heure-ci c'était rare pour quelqu'un qui bossait. Il ne voulait pas trop lui poser de questions. La dernière fois, il avait tout foutu en l'air avec sa mauvaise discrétion. Il n'allait plus aborder de sujets fâcheux, ni trop le coller. Il s'était promis de la jouer soft et détendu. Peut être que la prochaine fois c'était Valentin qui viendrait vers lui. Depuis le début, Alexian avait toujours fait le premier pas. Il était venu le voir plusieurs fois à la colline, et aujourd'hui aussi il se déplaçait. Ça ne le dérangeait pas le moins du monde, mais il espérait voir Valentin venir par lui même dans les prochains jours. Il se rappelait de ce baiser qu'il lui avait donné avant de partir, ça lui réchauffait le cœur. Pourtant, il avait l'impression que quoi qu'il fasse, Valentin aurait toujours peur de lui. Il n'aimait pas y penser, ça le blessait. Il ne se sentait pas à la hauteur. Il ne savait pas exactement comment agir. Il ne pouvait pas avoir Valentin comme tous les autres, en se contentant de se pavaner et en souriant comme un idiot pour bien montrer ses fossettes. Il attendait plus que ça, et Alexian avait peur de ne pas réussir à lui donner. Il lui avait souvent dit à quel point il l'appréciait et il le trouvait beau. Tout ce que Valentin avait dit c'était qu'il lui faisait peur. Et il comptait bien tout faire pour changer ça.
Il le serrait contre lui comme on serre une peluche avant que Valentin se redresse, tout gêné de ne rien avoir préparé. Il sourit légèrement en le regardant, il le trouvait adorable avec ses joues rougies. Il n'était pas du genre difficile, surtout avec quelqu'un qui lui plaisait. Il ne lui demandait absolument rien, sauf sa présence à ses côtés. Il lui releva le menton avec un doigt, et approcha son visage pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Il se recula rapidement, pour ne pas le gêner. Il ne savait pas trop quelle était la nature de leur relation et si c'était ce genre de choses qui faisait peur à Valentin, alors il préférait y aller doucement. Malheureusement Alexian était un homme et il avait vraiment du mal à résister à ce genre d'envies. Ça restait chaste pour le moment. Mais si la semaine dernière, chez lui, il ne se serait pas fait prier pour aller bien plus loin. C'était même devenu très gênant. Les joues de Valentin étaient toujours rouges et il sourit légèrement en le regardant, collé à lui.

« La seule chose que je veux c'est toi. Ne t'en fais pas, c'est pas grave. Puis tu finiras par t'habituer à recevoir ma visite. »

Il rit légèrement et se détacha un peu de lui. Il avait envie de se frapper lui même pour sortir sans arrêt des phrases débiles dignes d'un mauvais téléfilm. Il se sentait assez stupide, il en faisait peut être trop. Valentin devait en avoir marre de tout le temps recevoir des réponses dans le genre. Après tout, c'était ce qu'il ressentait, il ne voulait que lui. Mais il ne devait peut être pas être si direct. Il se releva et se dirigea vers ce qui semblait être sa cuisine. Tout était bien rangé, et Valentin ne devait sûrement pas avoir la chance d'avoir une bonne femme de ménage tous les jours. Il était pensif, se disant que si Valentin ne se sentait pas bien ici, peut être qu'il devrait l'emmener chez lui souvent, pour qu'il se sente à l'aise. Alexian n'avait jamais vraiment vécu sous le même toit que quelqu'un. Et il était persuadé que personne n'arriverait un jour à subir au quotidien son sale caractère. Car c'était très différent de fréquenter vaguement quelqu'un et de vivre avec lui sans arrêt. Antigone et lui avaient passé beaucoup de temps ensemble, sûrement trop. Il était persuadé qu'elle l'avait quitté pour ça. Car elle ne supportait plus ses sautes d'humeurs, sa niaiserie et tous ses défauts.

« Mais.. si tu as du thé ou du café, je prendrai bien une tasse. »

Il se tourna vers lui avec un grand sourire et fit le tour de la pièce avant de revenir à ses côtés. Dans un élan de tendresse, il le prit contre lui et le serra fort. Ça lui avait beaucoup manqué. Il enfouit son visage près de son cou pour respirer son odeur. Il était si frêle entre ses bras. Il savait qu'il devait le traiter comme la chose la plus précieuse du monde. Il releva son visage et le libéra de son étreinte puis le suivit du regard.

« Au fait, tu as vécu en France ? Parce que tu as un très léger accent, parfois. »

Il venait juste de le remarquer, lui même parlait plus ou moins français. Sa grand-mère paternelle y habitait, et Alexian y était extrêmement attaché. Il souhaitait que Valentin le soit aussi, ça leur ferait un point commun.

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i think we might be outlaws, i think we might be in love  

Alexian n'était pas extrêmement convaincu sur le fait que Valentin était trop occupé pour venir le voir. Mais ce n'était pas bien grave. Il connaissait sa timidité et ne pourrait jamais lui en vouloir. Il avait peut être du travail. Remarque, être disponible un matin à cette heure-ci c'était rare pour quelqu'un qui bossait. Il ne voulait pas trop lui poser de questions. La dernière fois, il avait tout foutu en l'air avec sa mauvaise discrétion. Il n'allait plus aborder de sujets fâcheux, ni trop le coller. Il s'était promis de la jouer soft et détendu. Peut être que la prochaine fois c'était Valentin qui viendrait vers lui. Depuis le début, Alexian avait toujours fait le premier pas. Il était venu le voir plusieurs fois à la colline, et aujourd'hui aussi il se déplaçait. Ça ne le dérangeait pas le moins du monde, mais il espérait voir Valentin venir par lui même dans les prochains jours. Il se rappelait de ce baiser qu'il lui avait donné avant de partir, ça lui réchauffait le cœur. Pourtant, il avait l'impression que quoi qu'il fasse, Valentin aurait toujours peur de lui. Il n'aimait pas y penser, ça le blessait. Il ne se sentait pas à la hauteur. Il ne savait pas exactement comment agir. Il ne pouvait pas avoir Valentin comme tous les autres, en se contentant de se pavaner et en souriant comme un idiot pour bien montrer ses fossettes. Il attendait plus que ça, et Alexian avait peur de ne pas réussir à lui donner. Il lui avait souvent dit à quel point il l'appréciait et il le trouvait beau. Tout ce que Valentin avait dit c'était qu'il lui faisait peur. Et il comptait bien tout faire pour changer ça.
Il le serrait contre lui comme on serre une peluche avant que Valentin se redresse, tout gêné de ne rien avoir préparé. Il sourit légèrement en le regardant, il le trouvait adorable avec ses joues rougies. Il n'était pas du genre difficile, surtout avec quelqu'un qui lui plaisait. Il ne lui demandait absolument rien, sauf sa présence à ses côtés. Il lui releva le menton avec un doigt, et approcha son visage pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Il se recula rapidement, pour ne pas le gêner. Il ne savait pas trop quelle était la nature de leur relation et si c'était ce genre de choses qui faisait peur à Valentin, alors il préférait y aller doucement. Malheureusement Alexian était un homme et il avait vraiment du mal à résister à ce genre d'envies. Ça restait chaste pour le moment. Mais si la semaine dernière, chez lui, il ne se serait pas fait prier pour aller bien plus loin. C'était même devenu très gênant. Les joues de Valentin étaient toujours rouges et il sourit légèrement en le regardant, collé à lui.

« La seule chose que je veux c'est toi. Ne t'en fais pas, c'est pas grave. Puis tu finiras par t'habituer à recevoir ma visite. »

Il rit légèrement et se détacha un peu de lui. Il avait envie de se frapper lui même pour sortir sans arrêt des phrases débiles dignes d'un mauvais téléfilm. Il se sentait assez stupide, il en faisait peut être trop. Valentin devait en avoir marre de tout le temps recevoir des réponses dans le genre. Après tout, c'était ce qu'il ressentait, il ne voulait que lui. Mais il ne devait peut être pas être si direct. Il se releva et se dirigea vers ce qui semblait être sa cuisine. Tout était bien rangé, et Valentin ne devait sûrement pas avoir la chance d'avoir une bonne femme de ménage tous les jours. Il était pensif, se disant que si Valentin ne se sentait pas bien ici, peut être qu'il devrait l'emmener chez lui souvent, pour qu'il se sente à l'aise. Alexian n'avait jamais vraiment vécu sous le même toit que quelqu'un. Et il était persuadé que personne n'arriverait un jour à subir au quotidien son sale caractère. Car c'était très différent de fréquenter vaguement quelqu'un et de vivre avec lui sans arrêt. Antigone et lui avaient passé beaucoup de temps ensemble, sûrement trop. Il était persuadé qu'elle l'avait quitté pour ça. Car elle ne supportait plus ses sautes d'humeurs, sa niaiserie et tous ses défauts.

« Mais.. si tu as du thé ou du café, je prendrai bien une tasse. »

Il se tourna vers lui avec un grand sourire et fit le tour de la pièce avant de revenir à ses côtés. Dans un élan de tendresse, il le prit contre lui et le serra fort. Ça lui avait beaucoup manqué. Il enfouit son visage près de son cou pour respirer son odeur. Il était si frêle entre ses bras. Il savait qu'il devait le traiter comme la chose la plus précieuse du monde. Il releva son visage et le libéra de son étreinte puis le suivit du regard.

« Au fait, tu as vécu en France ? Parce que tu as un très léger accent, parfois. »

Il venait juste de le remarquer, lui même parlait plus ou moins français. Sa grand-mère paternelle y habitait, et Alexian y était extrêmement attaché. Il souhaitait que Valentin le soit aussi, ça leur ferait un point commun.

[vos messages]

I think we might be outlaws, I think we might be in love.
Alexian & Valentin

Il se sentait comme honteux d’être un si mauvais hôte, d’autant qu’Alexian avait réellement prit soin de lui lorsqu’il y avait élu domicile le temps d’une nuit. Il se devait donc de faire de même, surtout que c’était peut-être la dernière fois qu’il viendrait chez lui. Bien heureusement, le jeune bouclé ne sembla pas être embêté par l’oubli, cela lui donna l’occasion de sortir une nouvelle phrase toute préparée. Cela ne manqua pas de faire rougir le plus jeune, qui fut obligé de baisser la tête pour tenter de masquer ses joues rouges. Il se sentait un peu moins gêné vu qu’il était chez lui, mais il restait toujours troublé par la présence d’Alexian. Qu’il le veuille ou non, ce dernier lui retournait totalement l’esprit rien qu’en ouvrant la bouche, et surtout si c’était pour prononcer ce genre de phrase. Surtout que dans cette dernière phrase se cachait deux informations importantes : il le voulait, et il allait revenir. Autant dire que Valentin faisait la danse de la joie. Intérieurement, évidemment.

Alexian reprit vite la parole pour demander quand même un café, ou un thé. Valentin carburait au café, ce qui n’était pas franchement bon. Il était un peu dépendant du café et du sucre. Il mettait bien 4 morceau de sucre dans une petite tasse de café, ce qui rattrapait un peu le fait qu’il ne buvait pas d’alcool et ne fumait pas non plus. Chacun sa dépendance, c’était ce qu’il se disait pour se rassurer. Concernant Alexian, il ne savait pas trop ce que ce dernier préférait, alors il ferait deux cafés. Un pour son invité, et un pour lui-même. Et ils les boiraient devant la table basse en discutant, comme dans les séries américaines. Valentin avait toujours rêvé de reproduire ce genre de scène, même s’il n’en avait jamais eut l’occasion. Alexian semblait s’être mit en tête de visiter l’appartement. Valentin ne put s’empêcher de se dire qu’il irait vite à faire le tour. Il s’était donc relever pour aller préparer les cafés en attendant que son ami inspecte les lieux. À l’aide de la machine, les cafés fut prêt rapidement. Il ramena le tout sur la table basse, sans avoir oublié les cuillères ainsi que le sucre, le tout sur un plateau. Pour le coup, il n’avait rien oublié. Il posa le plateau sur la table devant le sofa, tandis que le bouclé revint vers lui pour le prendre dans ses bras. Il fut surpris, mais ne chercha pas à se débattre. Il en voulait de ce câlin, il n’allait pas s’en priver. C’était un moment intime, et c’était plus fort que de dire qu’ils s’étaient manqués mutuellement. C’était un de ces moments où aucun mot n’était franchement utile. Les deux se reculèrent finalement, tandis qu’Alexian se rassit. Pas Valentin. L’idiot avait oublié des petits gâteaux. Il se pressa donc d’aller dans la cuisine, tandis que le bouclé reprit la parole. Il n’avait pas conscience d’avoir un quelconque accent. Cependant, Alexian avait vu juste.

« Je suis né en France. Ma mère est française. J’y ai vécu pendant presque 8 ans, avant de déménager en Angleterre. Ça… ça explique l’accent. »

Il avait dit tout ça depuis la cuisine, et il était ravit de pouvoir parler de lui sur une période qui avait été heureuse pour lui. Il n’avait aucun mal à parler de son passé, tant qu’il revenait sur un moment heureux. D’ailleurs, il avait parlé de sa mère comme si elle était toujours de ce monde. Il ne voulait pas parlé d’elle au passé pour deux raisons. Déjà parce qu’elle était toujours avec lui. Et puis, il ne voulait pas qu’Alexian lui pose la question. Il ne voulait pas lui expliqué, et devoir ainsi revenir sur un moment triste de sa vie. Il ne voulait juste pas. Il revenait donc avec les gâteaux en main. Gâteaux qu’il posa sur le fameux plateau blanc cassé. Il n’avait plus parlé français depuis des lustres, il n’était même pas sûr de pouvoir encore parler cette langue. C’était aussi pour ça qu’il était surprit de savoir qu’il avait l’accent français.

« N’hésite pas à te servir. Prends du sucre, des gâteaux… Si tu veux quelque chose, demande moi ! »

Il était soucieux du bien-être d’Alexian. Surtout que pour une fois, il pouvait prendre soin de lui-même s’il ignorait comment bien le faire. C’était un peu pour le remercier d’être si attentionné. Valentin avait dut mal à l’être, ce n’était pas quelque chose qui venait naturellement. Ou peut-être pas aux premiers abords. Il devait être d’abord à l’aise avec la personne, et encore. Il prit 4 sucres, et les plongea dans sa tasse avant de prendre une cuillère et de tourner le liquide chaud. Il espérait que le bouclé ne fasse pas attention au nombre de morceau qu’il venait de mettre dans son café. Ça pouvait surprendre.

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Alexian & Valentin

Il se sentait comme honteux d’être un si mauvais hôte, d’autant qu’Alexian avait réellement prit soin de lui lorsqu’il y avait élu domicile le temps d’une nuit. Il se devait donc de faire de même, surtout que c’était peut-être la dernière fois qu’il viendrait chez lui. Bien heureusement, le jeune bouclé ne sembla pas être embêté par l’oubli, cela lui donna l’occasion de sortir une nouvelle phrase toute préparée. Cela ne manqua pas de faire rougir le plus jeune, qui fut obligé de baisser la tête pour tenter de masquer ses joues rouges. Il se sentait un peu moins gêné vu qu’il était chez lui, mais il restait toujours troublé par la présence d’Alexian. Qu’il le veuille ou non, ce dernier lui retournait totalement l’esprit rien qu’en ouvrant la bouche, et surtout si c’était pour prononcer ce genre de phrase. Surtout que dans cette dernière phrase se cachait deux informations importantes : il le voulait, et il allait revenir. Autant dire que Valentin faisait la danse de la joie. Intérieurement, évidemment.

Alexian reprit vite la parole pour demander quand même un café, ou un thé. Valentin carburait au café, ce qui n’était pas franchement bon. Il était un peu dépendant du café et du sucre. Il mettait bien 4 morceau de sucre dans une petite tasse de café, ce qui rattrapait un peu le fait qu’il ne buvait pas d’alcool et ne fumait pas non plus. Chacun sa dépendance, c’était ce qu’il se disait pour se rassurer. Concernant Alexian, il ne savait pas trop ce que ce dernier préférait, alors il ferait deux cafés. Un pour son invité, et un pour lui-même. Et ils les boiraient devant la table basse en discutant, comme dans les séries américaines. Valentin avait toujours rêvé de reproduire ce genre de scène, même s’il n’en avait jamais eut l’occasion. Alexian semblait s’être mit en tête de visiter l’appartement. Valentin ne put s’empêcher de se dire qu’il irait vite à faire le tour. Il s’était donc relever pour aller préparer les cafés en attendant que son ami inspecte les lieux. À l’aide de la machine, les cafés fut prêt rapidement. Il ramena le tout sur la table basse, sans avoir oublié les cuillères ainsi que le sucre, le tout sur un plateau. Pour le coup, il n’avait rien oublié. Il posa le plateau sur la table devant le sofa, tandis que le bouclé revint vers lui pour le prendre dans ses bras. Il fut surpris, mais ne chercha pas à se débattre. Il en voulait de ce câlin, il n’allait pas s’en priver. C’était un moment intime, et c’était plus fort que de dire qu’ils s’étaient manqués mutuellement. C’était un de ces moments où aucun mot n’était franchement utile. Les deux se reculèrent finalement, tandis qu’Alexian se rassit. Pas Valentin. L’idiot avait oublié des petits gâteaux. Il se pressa donc d’aller dans la cuisine, tandis que le bouclé reprit la parole. Il n’avait pas conscience d’avoir un quelconque accent. Cependant, Alexian avait vu juste.

« Je suis né en France. Ma mère est française. J’y ai vécu pendant presque 8 ans, avant de déménager en Angleterre. Ça… ça explique l’accent. »

Il avait dit tout ça depuis la cuisine, et il était ravit de pouvoir parler de lui sur une période qui avait été heureuse pour lui. Il n’avait aucun mal à parler de son passé, tant qu’il revenait sur un moment heureux. D’ailleurs, il avait parlé de sa mère comme si elle était toujours de ce monde. Il ne voulait pas parlé d’elle au passé pour deux raisons. Déjà parce qu’elle était toujours avec lui. Et puis, il ne voulait pas qu’Alexian lui pose la question. Il ne voulait pas lui expliqué, et devoir ainsi revenir sur un moment triste de sa vie. Il ne voulait juste pas. Il revenait donc avec les gâteaux en main. Gâteaux qu’il posa sur le fameux plateau blanc cassé. Il n’avait plus parlé français depuis des lustres, il n’était même pas sûr de pouvoir encore parler cette langue. C’était aussi pour ça qu’il était surprit de savoir qu’il avait l’accent français.

« N’hésite pas à te servir. Prends du sucre, des gâteaux… Si tu veux quelque chose, demande moi ! »

Il était soucieux du bien-être d’Alexian. Surtout que pour une fois, il pouvait prendre soin de lui-même s’il ignorait comment bien le faire. C’était un peu pour le remercier d’être si attentionné. Valentin avait dut mal à l’être, ce n’était pas quelque chose qui venait naturellement. Ou peut-être pas aux premiers abords. Il devait être d’abord à l’aise avec la personne, et encore. Il prit 4 sucres, et les plongea dans sa tasse avant de prendre une cuillère et de tourner le liquide chaud. Il espérait que le bouclé ne fasse pas attention au nombre de morceau qu’il venait de mettre dans son café. Ça pouvait surprendre.

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Alexian était très content que ce moment soit propice aux confidences. Valentin ne parlait pas beaucoup, lui non plus d'ailleurs. Il trouvait simplement sa vie inintéressante, et trop prétentieuse pour la raconter devant Valentin et ses petits moyens. Il n'y avait rien de spécial à dire sur lui, à part peut être son histoire avec Antigone. Elle lui avait véritablement brisé le cœur, et encore aujourd'hui il se sentait rancunier. Alexian n'était pas méchant et s'était toujours comporté de manière correcte avec les gens qui le méritaient, et il détestait qu'on lui fasse des coups bas. Il s'était senti dominé par cette fille pour la première fois de sa vie et la sensation avait été ignoble. Il détestait être coincé dans une relation. C'était plus ou moins ce qui était en train de se passer avec Valentin. Il n'était pas réellement coincé, il le faisait de son propre grès et Valentin était innocent, il savait qu'il ne voulait pas son mal. Pourtant Alexian s'attachait lui même trop à lui. La veille il avait réfléchit à tout ça. Peut être qu'il n'aurait pas du venir, et se sauver pour éviter de retomber dans ce piège qu'est l'amour. Il s'était promis de ne plus jamais tomber amoureux, il ne voulait pas se trahir. Valentin était tellement adorable, il voulait le protéger, il ne voulait pas le laisser partir. Il se sentait extrêmement mal rien que d'imaginer se séparer de lui plus d'une semaine. Ça commençait comme ça l'amour non ? Ce besoin d'être avec cette personne. Il se sentait terrifié, comme un gosse qui s'aventure dans un lieu sombre qu'il ne connaît pas trop. Pourtant, il tourna son regard sur les traits angéliques de Valentin, et non il ne voulait pas partir. Ce n'était pas grave si il s'attachait. Valentin avait l'air de bien l'aimer, pas uniquement pour son physique. La preuve, il ne se laissait pas trop toucher et n'était absolument pas intéressé par le sexe. Il n'avait jamais su si Antigone l'avait réellement aimé, ou pas. Alexian était plutôt prétentieux, il savait que la nature l'avait bien gâté. Mais ça avait des désavantages. Personne ne l'appréciait pour ce qu'il était réellement. Ses rares amis étaient uniquement intéressés. Les filles l'aimaient pour son physique, et c'était tout. On n'avait jamais essayé de le connaître vraiment. Il s'était habitué à voir des gens venir vers lui uniquement grâce à sa gueule d'ange ou à sa position sociale élevée. Valentin n'était pas comme ça. Il ne voulait pas s'imposer, au contraire, il voulait presque s’effacer. C'est en partie pour ça qu'il l'aimait tant, pour sa sincérité et sa fragilité.
Il eut un grand sourire victorieux lorsqu'il apprit qu'il avait vécu en France. Il avait vu parfaitement juste. Son accent n'était pas fort du tout, mais il reconnaissait certaines intonations.

« Ma grand-mère est française. Quand j'étais môme j'y allais quasiment tous les étés. J'adore la France et je parle pas mal la langue, et ma grand-mère est la personne la plus géniale de toute ma famille. »

Il passa son bras autour de lui et attrapa sa tasse, il but quelques gorgées de café. Il avait un peu parlé de lui, de sa famille. A vrai dire, c'était assez triste. Il était fils unique et son père avait toujours acheté son affection avec son fric. Il ne connaissait pas la tendresse des familles unies et des bêtes disputes entre frères et sœurs. Sa grand-mère était sûrement la personne auquel il était le plus attaché. Mais elle était malade. Rien de très grave mais il partait la semaine prochaine pour la voir à l'hôpital. Elle était encore en forme mais avait fait une mauvaise chute. Il attrapa un gâteau qu'il cala entre ses dents et murmura un ''merci'' avant de venir embrasser sa tempe.

« D'ailleurs, j'ai un avion samedi prochain. Je pars en France. Ma grand-mère est malade, rien de très grave mais elle a envie de me voir. »

Il fit une moue et finit son café d'une traite avant de reprendre un gâteau. Il était attristé à l'idée de ne plus le voir pendant tout ce temps. Il espérait qu'il allait manquer à Valentin. Il le serra un peu plus contre lui et posa sa tête contre la sienne. Il était extrêmement tendre, il ne se savait pas si romantique. Il embrassa sa joue et sourit tristement en le regardant.

« Tu vas me manquer. La prochaine fois que je vais en France, je t'embarque aussi. On pourra y passer quelques jours ensemble. »

La France, le pays de l'amour, c'était bien connu. Peut être que sa mère y habitait et qu'il serait très heureux de la retrouver. Ou dans tous les cas, son père avait un appartement vide à Paris, grand et très bien placé dans lequel il pouvait passer du bon temps avec Valentin.

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Alexian était très content que ce moment soit propice aux confidences. Valentin ne parlait pas beaucoup, lui non plus d'ailleurs. Il trouvait simplement sa vie inintéressante, et trop prétentieuse pour la raconter devant Valentin et ses petits moyens. Il n'y avait rien de spécial à dire sur lui, à part peut être son histoire avec Antigone. Elle lui avait véritablement brisé le cœur, et encore aujourd'hui il se sentait rancunier. Alexian n'était pas méchant et s'était toujours comporté de manière correcte avec les gens qui le méritaient, et il détestait qu'on lui fasse des coups bas. Il s'était senti dominé par cette fille pour la première fois de sa vie et la sensation avait été ignoble. Il détestait être coincé dans une relation. C'était plus ou moins ce qui était en train de se passer avec Valentin. Il n'était pas réellement coincé, il le faisait de son propre grès et Valentin était innocent, il savait qu'il ne voulait pas son mal. Pourtant Alexian s'attachait lui même trop à lui. La veille il avait réfléchit à tout ça. Peut être qu'il n'aurait pas du venir, et se sauver pour éviter de retomber dans ce piège qu'est l'amour. Il s'était promis de ne plus jamais tomber amoureux, il ne voulait pas se trahir. Valentin était tellement adorable, il voulait le protéger, il ne voulait pas le laisser partir. Il se sentait extrêmement mal rien que d'imaginer se séparer de lui plus d'une semaine. Ça commençait comme ça l'amour non ? Ce besoin d'être avec cette personne. Il se sentait terrifié, comme un gosse qui s'aventure dans un lieu sombre qu'il ne connaît pas trop. Pourtant, il tourna son regard sur les traits angéliques de Valentin, et non il ne voulait pas partir. Ce n'était pas grave si il s'attachait. Valentin avait l'air de bien l'aimer, pas uniquement pour son physique. La preuve, il ne se laissait pas trop toucher et n'était absolument pas intéressé par le sexe. Il n'avait jamais su si Antigone l'avait réellement aimé, ou pas. Alexian était plutôt prétentieux, il savait que la nature l'avait bien gâté. Mais ça avait des désavantages. Personne ne l'appréciait pour ce qu'il était réellement. Ses rares amis étaient uniquement intéressés. Les filles l'aimaient pour son physique, et c'était tout. On n'avait jamais essayé de le connaître vraiment. Il s'était habitué à voir des gens venir vers lui uniquement grâce à sa gueule d'ange ou à sa position sociale élevée. Valentin n'était pas comme ça. Il ne voulait pas s'imposer, au contraire, il voulait presque s’effacer. C'est en partie pour ça qu'il l'aimait tant, pour sa sincérité et sa fragilité.
Il eut un grand sourire victorieux lorsqu'il apprit qu'il avait vécu en France. Il avait vu parfaitement juste. Son accent n'était pas fort du tout, mais il reconnaissait certaines intonations.

« Ma grand-mère est française. Quand j'étais môme j'y allais quasiment tous les étés. J'adore la France et je parle pas mal la langue, et ma grand-mère est la personne la plus géniale de toute ma famille. »

Il passa son bras autour de lui et attrapa sa tasse, il but quelques gorgées de café. Il avait un peu parlé de lui, de sa famille. A vrai dire, c'était assez triste. Il était fils unique et son père avait toujours acheté son affection avec son fric. Il ne connaissait pas la tendresse des familles unies et des bêtes disputes entre frères et sœurs. Sa grand-mère était sûrement la personne auquel il était le plus attaché. Mais elle était malade. Rien de très grave mais il partait la semaine prochaine pour la voir à l'hôpital. Elle était encore en forme mais avait fait une mauvaise chute. Il attrapa un gâteau qu'il cala entre ses dents et murmura un ''merci'' avant de venir embrasser sa tempe.

« D'ailleurs, j'ai un avion samedi prochain. Je pars en France. Ma grand-mère est malade, rien de très grave mais elle a envie de me voir. »

Il fit une moue et finit son café d'une traite avant de reprendre un gâteau. Il était attristé à l'idée de ne plus le voir pendant tout ce temps. Il espérait qu'il allait manquer à Valentin. Il le serra un peu plus contre lui et posa sa tête contre la sienne. Il était extrêmement tendre, il ne se savait pas si romantique. Il embrassa sa joue et sourit tristement en le regardant.

« Tu vas me manquer. La prochaine fois que je vais en France, je t'embarque aussi. On pourra y passer quelques jours ensemble. »

La France, le pays de l'amour, c'était bien connu. Peut être que sa mère y habitait et qu'il serait très heureux de la retrouver. Ou dans tous les cas, son père avait un appartement vide à Paris, grand et très bien placé dans lequel il pouvait passer du bon temps avec Valentin.

[vos messages]

I think we might be outlaws, I think we might be in love.
Alexian & Valentin

Par chance, Alexian ne fit pas attention à la dépendance au sucre de son ami. Il semblait bien plus occupé à se confier sur sa famille. Ainsi, il avoua à Valentin qu’il avait une grand-mère d’origine française, qu’il parlait assez bien français et qu’il adorait cette même grand-mère. Il venait de se confier pas mal. Le plus jeune s’intéressa immédiatement à ce que racontait son ami, surtout la partie sur la France. Ils avaient donc ce point commun : les deux étaient unis à ce fameux pays, en quelque sorte. C’était un nouveau sujet sur lequel ils allaient pouvoir discuter. Et ça permettait à Valentin d’apprendre à le connaître. Il continuait de lui apparaître comme étant quelqu’un de plutôt sympathique finalement, et d’assez généreux de sa personne. Il l’avait rarement vu comme quelqu’un d’arrogant, fidèle aux stéréotypes attribués aux personnes riches. Heureusement d’ailleurs, car Valentin n’aimait pas ce genre de personne. Il n’aurait pas accordé d’attention à Alexian s’il avait été comme ça. Surtout pour se protéger en fait. Il n’avait pas besoin de quelqu’un de vaniteux à ses côtés, pour lui rappeler ce qu’il n’est pas.
Il prit la tasse dans ses mains, buvant une gorgée du liquide chaud. Le jeune bouclé lui déposa un rapide baiser sur les tempes, avant de reprendre la parole. Il allait devoir partir pour voir sa grand-mère qui était malade. Il allait donc être absent pendant 1 semaine.

« Oh… J’espère que ta grand-mère va vite se rétablir. »

Il lâcha un sourire plus chaleureux que d’ordinaire. Il souhaitait vraiment que sa grand-mère se rétablisse, il savait ce que la perte d’un proche pouvait avoir comme incidence sur une vie. Bien sûr, Alexian allait lui manquer. Il avait lui-même du mal à le réaliser mais… oui, il savait déjà que ce dernier allait lui manquer. Disons que pendant ce laps de temps, il allait retourner à sa vie d’avant, quand il était seul et abandonné. Et puis, une peur semblait l’envahir à cette annonce. Et s’il l’oubliait ? Et s’il se rendait compte qu’il n’avait pas besoin du plus jeune ? Et si… Et s’il trouvait quelqu’un en France ?
Il choisi de ne plus réfléchir, se contentant de finir sa tasse. Il ne savait pas trop si c’était à l’idée de devoir le laisser, mais Alexian redoublait soudainement d’attention. Ce dernier finit par lui embrasser la joue, avant de reprendre la parole. Et ce qu’il dit attira immédiatement le regard de Valentin. Un séjour en France avec Alexian ? C’était le rêve. Il n’y avait plus retourné depuis qu’il en était partit. Sa mère et lui n’avaient jamais eut assez d’argent pour se permettre un tel voyage, ce qu’il déplorait encore aujourd’hui.

« Sérieusement ? Ça… ça serait génial ! J’ai toujours voulu y retourner. »

Ses yeux s’étaient mit à briller tant l’excitation était grande. C’était comme dire à un enfant qu’on allait l’emmener dans un énorme parc d’attraction. Pour lui, l’excitation était la même. Et ça semblait lui faire pousser des ailes, puisqu’il déposa un baiser sur la joue d’Alexian. Comme pour le remercier pour ça. Et même pour tout le reste. Chaque fois qu’il apparaissait dans sa vie, il la rendait incroyable et unique. Il arrivait à le sortir de son quotidien et de sa vie si prudente. Il lui devait la vie, et… oui, il n’avait peut-être plus si peur de lui désormais. Après tout, il ne lui voulait que du bien. Il ignorait pourquoi, il ne savait pas comment ça pouvait être possible… Mais Alexian l’aimait bien. Et il pouvait affirmer que lui aussi l’aimait bien, même si cette fois les raisons étaient moins flous.

« J’espère que… que tu penseras un peu à moi pendant ton voyage. Je veux dire, que tu m’oublieras pas… ‘Fin tu vois… »

Il avait sentit ses joues devenir rouge au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Il avait encore du mal à dire clairement les choses, surtout quand ça impliquait de quelconques sentiments. Il… Il ne savait même pas ce qu’il ressentirait si Alexian décidait de ne plus lui parler. Il s’était habitué à sa présence, habitué à ses attentions. Il s’était fait à l’idée d’avoir quelqu’un près de lui, prêt à le soutenir. Il laissa son regard vers son ami, espérant croiser le sien. Son cœur battait la chamade depuis cette invitation à aller en France. Il avait des papillons dans le ventre à l’idée de passer des vacances avec lui. Il… ça lui faisait bizarre de ressentir tout ça. Il ne savait pas si c’était parce qu’il était chez lui, ou parce que Alexian semblait plus romantique que jamais mais… Il ressentait trop de choses. Il avait l’impression de… Non. Non, ça ne pouvait pas arriver. Il devait probablement se faire des idées.

© Fiche de Hollow Bastion sur Bazzart

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Par chance, Alexian ne fit pas attention à la dépendance au sucre de son ami. Il semblait bien plus occupé à se confier sur sa famille. Ainsi, il avoua à Valentin qu’il avait une grand-mère d’origine française, qu’il parlait assez bien français et qu’il adorait cette même grand-mère. Il venait de se confier pas mal. Le plus jeune s’intéressa immédiatement à ce que racontait son ami, surtout la partie sur la France. Ils avaient donc ce point commun : les deux étaient unis à ce fameux pays, en quelque sorte. C’était un nouveau sujet sur lequel ils allaient pouvoir discuter. Et ça permettait à Valentin d’apprendre à le connaître. Il continuait de lui apparaître comme étant quelqu’un de plutôt sympathique finalement, et d’assez généreux de sa personne. Il l’avait rarement vu comme quelqu’un d’arrogant, fidèle aux stéréotypes attribués aux personnes riches. Heureusement d’ailleurs, car Valentin n’aimait pas ce genre de personne. Il n’aurait pas accordé d’attention à Alexian s’il avait été comme ça. Surtout pour se protéger en fait. Il n’avait pas besoin de quelqu’un de vaniteux à ses côtés, pour lui rappeler ce qu’il n’est pas.
Il prit la tasse dans ses mains, buvant une gorgée du liquide chaud. Le jeune bouclé lui déposa un rapide baiser sur les tempes, avant de reprendre la parole. Il allait devoir partir pour voir sa grand-mère qui était malade. Il allait donc être absent pendant 1 semaine.

« Oh… J’espère que ta grand-mère va vite se rétablir. »

Il lâcha un sourire plus chaleureux que d’ordinaire. Il souhaitait vraiment que sa grand-mère se rétablisse, il savait ce que la perte d’un proche pouvait avoir comme incidence sur une vie. Bien sûr, Alexian allait lui manquer. Il avait lui-même du mal à le réaliser mais… oui, il savait déjà que ce dernier allait lui manquer. Disons que pendant ce laps de temps, il allait retourner à sa vie d’avant, quand il était seul et abandonné. Et puis, une peur semblait l’envahir à cette annonce. Et s’il l’oubliait ? Et s’il se rendait compte qu’il n’avait pas besoin du plus jeune ? Et si… Et s’il trouvait quelqu’un en France ?
Il choisi de ne plus réfléchir, se contentant de finir sa tasse. Il ne savait pas trop si c’était à l’idée de devoir le laisser, mais Alexian redoublait soudainement d’attention. Ce dernier finit par lui embrasser la joue, avant de reprendre la parole. Et ce qu’il dit attira immédiatement le regard de Valentin. Un séjour en France avec Alexian ? C’était le rêve. Il n’y avait plus retourné depuis qu’il en était partit. Sa mère et lui n’avaient jamais eut assez d’argent pour se permettre un tel voyage, ce qu’il déplorait encore aujourd’hui.

« Sérieusement ? Ça… ça serait génial ! J’ai toujours voulu y retourner. »

Ses yeux s’étaient mit à briller tant l’excitation était grande. C’était comme dire à un enfant qu’on allait l’emmener dans un énorme parc d’attraction. Pour lui, l’excitation était la même. Et ça semblait lui faire pousser des ailes, puisqu’il déposa un baiser sur la joue d’Alexian. Comme pour le remercier pour ça. Et même pour tout le reste. Chaque fois qu’il apparaissait dans sa vie, il la rendait incroyable et unique. Il arrivait à le sortir de son quotidien et de sa vie si prudente. Il lui devait la vie, et… oui, il n’avait peut-être plus si peur de lui désormais. Après tout, il ne lui voulait que du bien. Il ignorait pourquoi, il ne savait pas comment ça pouvait être possible… Mais Alexian l’aimait bien. Et il pouvait affirmer que lui aussi l’aimait bien, même si cette fois les raisons étaient moins flous.

« J’espère que… que tu penseras un peu à moi pendant ton voyage. Je veux dire, que tu m’oublieras pas… ‘Fin tu vois… »

Il avait sentit ses joues devenir rouge au fur et à mesure que les mots sortaient de sa bouche. Il avait encore du mal à dire clairement les choses, surtout quand ça impliquait de quelconques sentiments. Il… Il ne savait même pas ce qu’il ressentirait si Alexian décidait de ne plus lui parler. Il s’était habitué à sa présence, habitué à ses attentions. Il s’était fait à l’idée d’avoir quelqu’un près de lui, prêt à le soutenir. Il laissa son regard vers son ami, espérant croiser le sien. Son cœur battait la chamade depuis cette invitation à aller en France. Il avait des papillons dans le ventre à l’idée de passer des vacances avec lui. Il… ça lui faisait bizarre de ressentir tout ça. Il ne savait pas si c’était parce qu’il était chez lui, ou parce que Alexian semblait plus romantique que jamais mais… Il ressentait trop de choses. Il avait l’impression de… Non. Non, ça ne pouvait pas arriver. Il devait probablement se faire des idées.

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[vos messages]

i think we might be outlaws, i think we might be in love  

Alexian était particulièrement attaché à la France, il avait énormément de souvenirs là-bas. C'était peut être le seul endroit où il souhaitait retourner le plus souvent possible. Plus tard, il y habiterait. Il retournerait dans l'appartement de son père. Il était en plein centre, avec une vue sur la tour Eiffel. Son appartement était réellement ridicule face à cet endroit. Il adorait le lieu et rêvait d'y inviter Valentin. La chambre était vraiment grande et confortable. Il se perdit à l'intérieur de ses pensées et se mit à imaginer ce que pourrait donner une nuit à Paris avec Valentin. Peut être qu'ils pourraient faire leur première fois là-bas. Ça pourrait être très romantique dans un si bel environnement. Il secoua légèrement la tête pour virer ce genre de choses de son esprit. Il avait vraiment du mal à s'en empêcher, il trouvait Valentin tellement beau et si innocent. Il crevait d'envie de pouvoir enfin le toucher comme il voulait. Il savait que cette semaine allait être dur, il allait lui manquer, physiquement. Il lui manquait déjà, il le voulait mais n'arrivait pas à se lâcher totalement avec lui. Il avait toujours peur de passer pour un un obsédé à chaque geste. Il avait cru comprendre que Valentin n'était pas à l'aise avec ça et il ne voulait pas le gêner. Encore une fois il se contenta d'une bête caresse sur sa joue. Il espérait que sa grand-mère guérisse vite, c'était vraiment gentil. Elle était plutôt forte comme femme. Sûrement celle avec le plus de caractère de la famille. Alexian était vraiment très proche d'elle, ils parlaient de tout et de rien, surtout de rien. Il pouvait presque tout lui confier et était toujours de bon conseils. C'était sa grand-mère paternelle, pourtant, elle n'avait rien n’a voir avec son père qui était aigrit et totalement absent pour lui. Elle lui tenait tête souvent, elle était toujours du côté d'Alexian dans les disputes, pour son plus grand plaisir. C'était sûrement celle qui l'avait le moins gâté matériellement de toute sa famille. Elle lui avait fait des pulls comme toutes les grand-mères lorsqu'il était gosse, mais jamais elle ne lui avait offert de grandes choses chères pour se pavaner. Non, elle lui avait donné beaucoup d'affection et c'était ce qui comptait le plus. Alexian aimait beaucoup les gens qui n'essayaient pas de l'acheter ou de le charmer sous de fausses manières. C'est pour ça qu'il aimait Valentin, il avait un côté véritable et sincère dans sa fragilité. Il n'était pas comme Antigone qui dégageait beaucoup de confiance, peut être même trop. C'était sûrement un peu malsain à dire mais Valentin était sa chose, il l'avait dans les bras et pouvait le garder pour lui tout seul. Il n'allait pas lui faire de coup bas et même si il s'attachait à lui, Alexian était presque sur de ne pas souffrir.
Il vit ses yeux s'illuminer lorsqu'il mentionna le fait de l'emmener à Paris. Il fit un grand sourire de vainqueur. Il avait vu juste, ça lui faisait très très plaisir. Il pouvait de nouveau rêvasser à ce voyage. Pour Alex ce n'était vraiment rien de payer un billet d'avion à Valentin. Il avait tellement d'argent qu'il ne savait plus quoi en faire. Il s'achetait toujours plus de fringues hors de prix, c'était ridicule mais il fallait bien le dépenser quelque part. Autant s'en servir pour passer une bonne semaine. Il réfléchit un instant.

« Tu sais quoi, dès que je rentre on commence à organiser ça. J'ai un appartement en plein centre de Paris, on pourra visiter pleins de trucs sympas et le soir on se retrouvera tous les deux. »

Il fit un doux sourire pour ne pas qu'il s'imagine pleins de sous entendus. Même si au fond, il y en avait peut être un peu. Il attrapa à nouveau un gâteau, il était plutôt gourmand ces derniers temps. Il avait peur de prendre du poids. Malgré tout le sport qu'il faisait, il ne supportait pas avoir un kilo en trop, il avait peur de ne plus plaire.
Lorsque Valentin lui fit par de ses angoisses. Il ne put s'empêcher de faire un sourire en le serrant très fort dans ses bras. Comment pouvait-il l'oublier ? Il ne pensait qu'à lui, tout le temps. Il ricana et l'attrapa pour le tourner, l’obligeant presque à se coucher sur le canapé. Il était sur lui sans l'écraser ni le coincer, le regardant juste dans les yeux.

« Valentin. Ça doit faire un mois que je pense à toi tous les jours. Et ce n'est pas prêt de changer. Tu pourras m'appeler et m'envoyer des messages si tu veux. Puis le soir ou je rentre on passe la soirée ensemble, d'accord ? »

Il ne lui laissa pas réellement le temps de répondre puisqu'il plaqua ses lèvres fiévreusement contre les siennes. Ca faisait plusieurs minutes qu'il en mourrait d'envie, il ne pouvait plus se retenir.

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Alexian était particulièrement attaché à la France, il avait énormément de souvenirs là-bas. C'était peut être le seul endroit où il souhaitait retourner le plus souvent possible. Plus tard, il y habiterait. Il retournerait dans l'appartement de son père. Il était en plein centre, avec une vue sur la tour Eiffel. Son appartement était réellement ridicule face à cet endroit. Il adorait le lieu et rêvait d'y inviter Valentin. La chambre était vraiment grande et confortable. Il se perdit à l'intérieur de ses pensées et se mit à imaginer ce que pourrait donner une nuit à Paris avec Valentin. Peut être qu'ils pourraient faire leur première fois là-bas. Ça pourrait être très romantique dans un si bel environnement. Il secoua légèrement la tête pour virer ce genre de choses de son esprit. Il avait vraiment du mal à s'en empêcher, il trouvait Valentin tellement beau et si innocent. Il crevait d'envie de pouvoir enfin le toucher comme il voulait. Il savait que cette semaine allait être dur, il allait lui manquer, physiquement. Il lui manquait déjà, il le voulait mais n'arrivait pas à se lâcher totalement avec lui. Il avait toujours peur de passer pour un un obsédé à chaque geste. Il avait cru comprendre que Valentin n'était pas à l'aise avec ça et il ne voulait pas le gêner. Encore une fois il se contenta d'une bête caresse sur sa joue. Il espérait que sa grand-mère guérisse vite, c'était vraiment gentil. Elle était plutôt forte comme femme. Sûrement celle avec le plus de caractère de la famille. Alexian était vraiment très proche d'elle, ils parlaient de tout et de rien, surtout de rien. Il pouvait presque tout lui confier et était toujours de bon conseils. C'était sa grand-mère paternelle, pourtant, elle n'avait rien n’a voir avec son père qui était aigrit et totalement absent pour lui. Elle lui tenait tête souvent, elle était toujours du côté d'Alexian dans les disputes, pour son plus grand plaisir. C'était sûrement celle qui l'avait le moins gâté matériellement de toute sa famille. Elle lui avait fait des pulls comme toutes les grand-mères lorsqu'il était gosse, mais jamais elle ne lui avait offert de grandes choses chères pour se pavaner. Non, elle lui avait donné beaucoup d'affection et c'était ce qui comptait le plus. Alexian aimait beaucoup les gens qui n'essayaient pas de l'acheter ou de le charmer sous de fausses manières. C'est pour ça qu'il aimait Valentin, il avait un côté véritable et sincère dans sa fragilité. Il n'était pas comme Antigone qui dégageait beaucoup de confiance, peut être même trop. C'était sûrement un peu malsain à dire mais Valentin était sa chose, il l'avait dans les bras et pouvait le garder pour lui tout seul. Il n'allait pas lui faire de coup bas et même si il s'attachait à lui, Alexian était presque sur de ne pas souffrir.
Il vit ses yeux s'illuminer lorsqu'il mentionna le fait de l'emmener à Paris. Il fit un grand sourire de vainqueur. Il avait vu juste, ça lui faisait très très plaisir. Il pouvait de nouveau rêvasser à ce voyage. Pour Alex ce n'était vraiment rien de payer un billet d'avion à Valentin. Il avait tellement d'argent qu'il ne savait plus quoi en faire. Il s'achetait toujours plus de fringues hors de prix, c'était ridicule mais il fallait bien le dépenser quelque part. Autant s'en servir pour passer une bonne semaine. Il réfléchit un instant.

« Tu sais quoi, dès que je rentre on commence à organiser ça. J'ai un appartement en plein centre de Paris, on pourra visiter pleins de trucs sympas et le soir on se retrouvera tous les deux. »

Il fit un doux sourire pour ne pas qu'il s'imagine pleins de sous entendus. Même si au fond, il y en avait peut être un peu. Il attrapa à nouveau un gâteau, il était plutôt gourmand ces derniers temps. Il avait peur de prendre du poids. Malgré tout le sport qu'il faisait, il ne supportait pas avoir un kilo en trop, il avait peur de ne plus plaire.
Lorsque Valentin lui fit par de ses angoisses. Il ne put s'empêcher de faire un sourire en le serrant très fort dans ses bras. Comment pouvait-il l'oublier ? Il ne pensait qu'à lui, tout le temps. Il ricana et l'attrapa pour le tourner, l’obligeant presque à se coucher sur le canapé. Il était sur lui sans l'écraser ni le coincer, le regardant juste dans les yeux.

« Valentin. Ça doit faire un mois que je pense à toi tous les jours. Et ce n'est pas prêt de changer. Tu pourras m'appeler et m'envoyer des messages si tu veux. Puis le soir ou je rentre on passe la soirée ensemble, d'accord ? »

Il ne lui laissa pas réellement le temps de répondre puisqu'il plaqua ses lèvres fiévreusement contre les siennes. Ca faisait plusieurs minutes qu'il en mourrait d'envie, il ne pouvait plus se retenir.

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Alexian & Valentin

Paris. C’était la ville des amoureux. Valentin le savait, et il était quasiment sûr qu’Alexian le savait aussi très bien. Intérieurement, ça le réjouissait d’aller dans une ville aussi romantique en sa compagnie, même s’il essayait de ne pas paraître trop enthousiaste à propos de ça. Ou si, mais uniquement à cause de la destination, et non à cause du bouclé. Ce dernier avait déjà organisé tout dans sa tête, puisqu’il exposa ses plans à Valentin. Il avait un appartement à Paris, et il savait où aller pour faire des visites sympas. Et puis, le soir, ils se retrouveraient rien qu’à deux. Le plan parfait. Valentin n’aurait put rêver mieux, lui qui n’avait pas remit les pieds en France depuis son enfance. Il espérait que les souvenirs n’allaient pas trop remonter à la surface, même s’il savait qu’il fallait tôt ou tard les affronter. Il espérait ne pas être submergé par l’émotion durant le voyage, surtout pour ne pas éveiller les soupçons d’Alexian. Il se voyait mal lui raconter l’histoire à propos de sa mère, ainsi que les conséquences que sa mort à eut sur lui. Il n’était jamais revenu sur cette évènement, avec qui que ce soit. Et à l’heure actuelle, il ne se sentait pas la force de se confier sur ça.

Et puis, c’était assez lointain ce fameux voyage. Avant, Alexian allait partir rejoindre sa grand-mère malade. Et même si Valentin était plein de compassion et très admiratif du comportement du bouclé face à ça, il devait bien avouer qu’il allait affreusement lui manquer. Pire même, il redoutait de se retrouver seul. Mine de rien, son nouvel ami lui avait imposé une présence. Même quand il n’était pas dans les parages, Valentin savait qu’il n’était plus totalement seul. Qu’il n’avait qu’un coup de fil à passer, qu’un e-mail à envoyer pour qu’Alexian vienne à sa rencontre. Il ne put s’empêcher de confier ses peurs à ce dernier, lui demandant d’une façon plutôt hésitante de penser à lui durant le voyage. De ne pas l’oublier. Ça serait pire que tout, d’être oublié. Il ne le supporterait pas.
Mais bon, Alexian n’était pas de cet avis. Il n’allait pas l’oublier. Valentin ressentit les bras de son ami se serrer autour de lui. Puis, il se sentit tourner pour atterrir sur le dos, dans son propre canapé. Le jeune bouclé était au dessus de lui. Il prit la parole, non sans avoir plongé son regard dans celui du plus jeune. Encore un discours, encore des phrases que lui seul pouvait sortir à foison. De quoi le rassurer finalement. Valentin sentit des papillons danser dans son estomac, si bien qu’il réussit à sourire. La situation ne l’angoissait pas. La position ne l’effrayait pas. Tout ça c’était juste… ouais, rassurant.

Il allait répondre. Il allait le faire mais, Alexian prit possession de ses lèvres pour y déposer un baiser rempli de passion. Comme s’il avait attendu un moment avant de le faire, et qu’il avait fini par craquer. Du côté de Valentin, c’était un peu le cas. Il avait souhaité l’embrasser depuis qu’il était entré dans son fichu appartement, mais il n’avait pas osé. Il était bien trop timide pour lui sauter dessus comme venait de le faire Alexian. Il remerciait intérieurement ce dernier d’être aussi démonstratif, aussi collant et tactile. Ça ne le dérangeait plus, il en redemandait même désormais. Bien sûr, il ne comprenait toujours pas pourquoi lui, ce qu’il lui trouvait finalement. Mais il n’avait pas envie de réfléchir à ça pour l’instant. Leurs lèvres se séparèrent, surtout pour qu’ils puissent reprendre leurs souffles. Ça laissa l’occasion à Valentin de prendre la parole.

« Je… je t’enverrais des messages alors. Juste un peu, je veux pas monopoliser ton temps. Enfin… Toi si tu veux monopoliser le mien… Enfin, tu peux. »

Il sentit ses joues redevenir rouges. Il aurait envie de lui envoyer des messages à chaque minute, à chaque instant. Il n’allait juste pas oser le faire. Il ne voulait pas être collant. Il avait peur de le déranger, de lui prendre un temps précieux qu’il pourrait passer en compagnie de sa grand-mère. Chaque jour, il allait donc attendre que le bouclé lui envoie un message pour lui répondre. Pour ne pas le déranger, et aussi pour constater que ce dernier pense à lui. Qu’il a prit quelques secondes de son temps pour le contacter, alors que rien ne l’y obligeait. Il continue à regarder Alexian au dessus de lui. Il n’aurait put imaginer ressentir ce genre de chose pour quelqu’un. Il se mit à sourire. Un sourire assez rare chez lui, remplie de joie et de bonheur. Il avait toutes les raisons d’être heureux à ce moment précis.

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Alexian & Valentin

Paris. C’était la ville des amoureux. Valentin le savait, et il était quasiment sûr qu’Alexian le savait aussi très bien. Intérieurement, ça le réjouissait d’aller dans une ville aussi romantique en sa compagnie, même s’il essayait de ne pas paraître trop enthousiaste à propos de ça. Ou si, mais uniquement à cause de la destination, et non à cause du bouclé. Ce dernier avait déjà organisé tout dans sa tête, puisqu’il exposa ses plans à Valentin. Il avait un appartement à Paris, et il savait où aller pour faire des visites sympas. Et puis, le soir, ils se retrouveraient rien qu’à deux. Le plan parfait. Valentin n’aurait put rêver mieux, lui qui n’avait pas remit les pieds en France depuis son enfance. Il espérait que les souvenirs n’allaient pas trop remonter à la surface, même s’il savait qu’il fallait tôt ou tard les affronter. Il espérait ne pas être submergé par l’émotion durant le voyage, surtout pour ne pas éveiller les soupçons d’Alexian. Il se voyait mal lui raconter l’histoire à propos de sa mère, ainsi que les conséquences que sa mort à eut sur lui. Il n’était jamais revenu sur cette évènement, avec qui que ce soit. Et à l’heure actuelle, il ne se sentait pas la force de se confier sur ça.

Et puis, c’était assez lointain ce fameux voyage. Avant, Alexian allait partir rejoindre sa grand-mère malade. Et même si Valentin était plein de compassion et très admiratif du comportement du bouclé face à ça, il devait bien avouer qu’il allait affreusement lui manquer. Pire même, il redoutait de se retrouver seul. Mine de rien, son nouvel ami lui avait imposé une présence. Même quand il n’était pas dans les parages, Valentin savait qu’il n’était plus totalement seul. Qu’il n’avait qu’un coup de fil à passer, qu’un e-mail à envoyer pour qu’Alexian vienne à sa rencontre. Il ne put s’empêcher de confier ses peurs à ce dernier, lui demandant d’une façon plutôt hésitante de penser à lui durant le voyage. De ne pas l’oublier. Ça serait pire que tout, d’être oublié. Il ne le supporterait pas.
Mais bon, Alexian n’était pas de cet avis. Il n’allait pas l’oublier. Valentin ressentit les bras de son ami se serrer autour de lui. Puis, il se sentit tourner pour atterrir sur le dos, dans son propre canapé. Le jeune bouclé était au dessus de lui. Il prit la parole, non sans avoir plongé son regard dans celui du plus jeune. Encore un discours, encore des phrases que lui seul pouvait sortir à foison. De quoi le rassurer finalement. Valentin sentit des papillons danser dans son estomac, si bien qu’il réussit à sourire. La situation ne l’angoissait pas. La position ne l’effrayait pas. Tout ça c’était juste… ouais, rassurant.

Il allait répondre. Il allait le faire mais, Alexian prit possession de ses lèvres pour y déposer un baiser rempli de passion. Comme s’il avait attendu un moment avant de le faire, et qu’il avait fini par craquer. Du côté de Valentin, c’était un peu le cas. Il avait souhaité l’embrasser depuis qu’il était entré dans son fichu appartement, mais il n’avait pas osé. Il était bien trop timide pour lui sauter dessus comme venait de le faire Alexian. Il remerciait intérieurement ce dernier d’être aussi démonstratif, aussi collant et tactile. Ça ne le dérangeait plus, il en redemandait même désormais. Bien sûr, il ne comprenait toujours pas pourquoi lui, ce qu’il lui trouvait finalement. Mais il n’avait pas envie de réfléchir à ça pour l’instant. Leurs lèvres se séparèrent, surtout pour qu’ils puissent reprendre leurs souffles. Ça laissa l’occasion à Valentin de prendre la parole.

« Je… je t’enverrais des messages alors. Juste un peu, je veux pas monopoliser ton temps. Enfin… Toi si tu veux monopoliser le mien… Enfin, tu peux. »

Il sentit ses joues redevenir rouges. Il aurait envie de lui envoyer des messages à chaque minute, à chaque instant. Il n’allait juste pas oser le faire. Il ne voulait pas être collant. Il avait peur de le déranger, de lui prendre un temps précieux qu’il pourrait passer en compagnie de sa grand-mère. Chaque jour, il allait donc attendre que le bouclé lui envoie un message pour lui répondre. Pour ne pas le déranger, et aussi pour constater que ce dernier pense à lui. Qu’il a prit quelques secondes de son temps pour le contacter, alors que rien ne l’y obligeait. Il continue à regarder Alexian au dessus de lui. Il n’aurait put imaginer ressentir ce genre de chose pour quelqu’un. Il se mit à sourire. Un sourire assez rare chez lui, remplie de joie et de bonheur. Il avait toutes les raisons d’être heureux à ce moment précis.

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[vos messages]

i think we might be outlaws, i think we might be in love  

Alexian ne pouvait s'empêcher de sourire comme un idiot en le regardant. Ça lui donnait un air enfantin et innocent même si il ne l'était pas vraiment. Il était collé contre Valentin qui avait l'air plutôt à l'aise lui aussi. Il avait répondu à son baiser avec entrain. Ils étaient bien, une certaine intimité était en train de s'installer entre eux. Et ce n'était pas pour déplaire au bouclé qui voyait que ça avançait doucement, mais surement. Il n'avait jamais embrassé quelqu'un aussi tendrement que Valentin. Pour l'instant, c'était la chose la plus intime qu'ils pouvaient faire, alors il s'appliquait bien. Il ne bâclait pas ses baisers, c'était important de le mettre en confiance. Il frotta son nez contre le sien comme il aimait tant le faire. Valentin avait encore une fois peur de déranger. Il était bien content d'aller à Paris mais savait qu'il allait s'ennuyer. Il ne pouvait pas voit grand monde et n'allait pas rester tout le temps a l'hôpital. Sa grand-mère était bien sympathique mais il ne pouvait pas rester avec elle trop souvent pour ne pas se lasser. De plus, elle devait subir des soins durant la journée. Il aura donc tout son temps pour Valentin. Une semaine c'était à la fois si court et si long. Il espérait que ce temps ne les éloigneraient pas mais au contraire, les rapprocheraient. En se retrouvant ils seraient forcément très heureux, Valentin pourrait donc se confier un peu plus sur lui. Il posa une main sur sa joue et la caressa tendrement. Il avait déjà hâte de rentrer au pays de Galles. Peut être que lorsqu'il serait en France avec Valentin il pourrait lui présenter sa grand-mère. Il était presque sur qu'ils s'entendraient bien. C'était une personne très ouverte, elle l'avait parfois caché avec ses petits amis lorsqu'il était ado et en vacances. Elle acceptait très bien sa bisexualité, c'était la seule personne de sa famille à être au courant. Alexian trouvait toujours quelqu'un avec qui flirter lorsqu'il partait quelques jours dans un endroit sympa. Mais cette fois-ci ce n'était pas son programme. Il était fidèle même si il n'était pas officiellement avec Valentin. Lorsqu'il avait encore pas de conquêtes il se fichait bien de la fidélité, de toutes façons il n'y avait pas de lendemains. Mais depuis qu'il avait apprit que son ex l'avait trompé il avait horreur de ça. Il n'y a rien de pire que cette humiliation. Il regarda Valentin avec tendresse et se pencha vers lui. Il déposa quelques baisers sur son cou et glissa ses mains sous son t-shirt. Il ne l'avait encore jamais vraiment touché et était très avide de ces contacts. Ses doigts s'attardèrent sur ses hanches et les caressa doucement. Il voulait le sentir frémir sous ses mains. Il avait envie de sentir qu'il éveillait un désir chez lui aussi. Il l'embrassa nouveau, ses lèvres lui manquaient beaucoup. Il s'amusait a les suçoter et les mordiller. Il remonta ses mains sur son ventre en souriant légèrement avant de reculer sa tête.

" Tu es tellement adorable.. je suis content d'être avec toi. "

Il se poussa pour s'allonger contre lui et le serra contre son torse. Le canapé était plutôt petit mais il s'y sentait bien. C'était un prétexte pour sentir tout son corps collé contre celui de Valentin. Il avait ce constant besoin de le rassurer. Le plus jeune lui ne voulait pas le déranger et exprimait ses doutes. Il avait vraiment du tomber sur des amis affreux pour avoir si peur de déranger tout le monde. Il ferma les yeux et caressa doucement son dos, appréciant la chaleur de son corps tout contre le sien. Il ne pourrait bientôt plus s'en passer. Il devenait fou de lui et ce voyage allait vraiment être un supplice, en fait.

" Tu sais je ne serais pas avec ma grand-mère toute la journée. Je vais m'ennuyer dans toi. Compte sur moi pour te harceler, tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement. "

Il rit un peu. Il savait que Valentin ne voulait pas se débarrasser de lui, du moins il espérait. Il voulait simplement qu'il comprenne qu'il serait la, et que ce n'est pas cette semaine qui changera la donne. Il espérait ne pas avoir été trop brusque ou trop entreprenant dans ces gestes. Il avait du mal a s'en empêcher. L'heure tournait. Il serait bientôt midi. Il ne voulait pas abuser de la gentillesse de Valentin et ne souhaitait pas s'imposer à midi chez lui. Néanmoins il commençait a s'inquiéter pour sa santé. Il savait qu'il mangeait peu, mis a part le sucre dans son café il ne prenait rien qui pouvait lui tenir au corps. Il ne trouvait pas ca repoussant, ça lui donnait un côté fragile extrêmement adorable qu'Alexian aimait. Il voulait juste s'assurer qu'il était en bonne santé. Il voulait partir sans aucune craintes. Il ne pouvait toujours pas oublier cette tentative de suicide et il avait vraiment peur qu'il recommence durant son absence. Il allait garder contact avec lui tous les jours pour avoir l'esprit léger.

" La dernière fois on n'a pas eut le temps de manger ensemble. Mais aujourd'hui ça serait l'occasion ? Avant mon départ en plus. Et je veux que tu manges. Je ne peux pas partir si je ne suis pas certain que tu es en bonne santé. "

Il embrassa son front avant de se redresser. Il s'étira, il était un peu fatigué. Son départ était très bientôt, il voulait passer ce dernier jour avec Valentin pour repartir sur de bonnes bases.

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Alexian ne pouvait s'empêcher de sourire comme un idiot en le regardant. Ça lui donnait un air enfantin et innocent même si il ne l'était pas vraiment. Il était collé contre Valentin qui avait l'air plutôt à l'aise lui aussi. Il avait répondu à son baiser avec entrain. Ils étaient bien, une certaine intimité était en train de s'installer entre eux. Et ce n'était pas pour déplaire au bouclé qui voyait que ça avançait doucement, mais surement. Il n'avait jamais embrassé quelqu'un aussi tendrement que Valentin. Pour l'instant, c'était la chose la plus intime qu'ils pouvaient faire, alors il s'appliquait bien. Il ne bâclait pas ses baisers, c'était important de le mettre en confiance. Il frotta son nez contre le sien comme il aimait tant le faire. Valentin avait encore une fois peur de déranger. Il était bien content d'aller à Paris mais savait qu'il allait s'ennuyer. Il ne pouvait pas voit grand monde et n'allait pas rester tout le temps a l'hôpital. Sa grand-mère était bien sympathique mais il ne pouvait pas rester avec elle trop souvent pour ne pas se lasser. De plus, elle devait subir des soins durant la journée. Il aura donc tout son temps pour Valentin. Une semaine c'était à la fois si court et si long. Il espérait que ce temps ne les éloigneraient pas mais au contraire, les rapprocheraient. En se retrouvant ils seraient forcément très heureux, Valentin pourrait donc se confier un peu plus sur lui. Il posa une main sur sa joue et la caressa tendrement. Il avait déjà hâte de rentrer au pays de Galles. Peut être que lorsqu'il serait en France avec Valentin il pourrait lui présenter sa grand-mère. Il était presque sur qu'ils s'entendraient bien. C'était une personne très ouverte, elle l'avait parfois caché avec ses petits amis lorsqu'il était ado et en vacances. Elle acceptait très bien sa bisexualité, c'était la seule personne de sa famille à être au courant. Alexian trouvait toujours quelqu'un avec qui flirter lorsqu'il partait quelques jours dans un endroit sympa. Mais cette fois-ci ce n'était pas son programme. Il était fidèle même si il n'était pas officiellement avec Valentin. Lorsqu'il avait encore pas de conquêtes il se fichait bien de la fidélité, de toutes façons il n'y avait pas de lendemains. Mais depuis qu'il avait apprit que son ex l'avait trompé il avait horreur de ça. Il n'y a rien de pire que cette humiliation. Il regarda Valentin avec tendresse et se pencha vers lui. Il déposa quelques baisers sur son cou et glissa ses mains sous son t-shirt. Il ne l'avait encore jamais vraiment touché et était très avide de ces contacts. Ses doigts s'attardèrent sur ses hanches et les caressa doucement. Il voulait le sentir frémir sous ses mains. Il avait envie de sentir qu'il éveillait un désir chez lui aussi. Il l'embrassa nouveau, ses lèvres lui manquaient beaucoup. Il s'amusait a les suçoter et les mordiller. Il remonta ses mains sur son ventre en souriant légèrement avant de reculer sa tête.

" Tu es tellement adorable.. je suis content d'être avec toi. "

Il se poussa pour s'allonger contre lui et le serra contre son torse. Le canapé était plutôt petit mais il s'y sentait bien. C'était un prétexte pour sentir tout son corps collé contre celui de Valentin. Il avait ce constant besoin de le rassurer. Le plus jeune lui ne voulait pas le déranger et exprimait ses doutes. Il avait vraiment du tomber sur des amis affreux pour avoir si peur de déranger tout le monde. Il ferma les yeux et caressa doucement son dos, appréciant la chaleur de son corps tout contre le sien. Il ne pourrait bientôt plus s'en passer. Il devenait fou de lui et ce voyage allait vraiment être un supplice, en fait.

" Tu sais je ne serais pas avec ma grand-mère toute la journée. Je vais m'ennuyer dans toi. Compte sur moi pour te harceler, tu ne te débarrasseras pas de moi si facilement. "

Il rit un peu. Il savait que Valentin ne voulait pas se débarrasser de lui, du moins il espérait. Il voulait simplement qu'il comprenne qu'il serait la, et que ce n'est pas cette semaine qui changera la donne. Il espérait ne pas avoir été trop brusque ou trop entreprenant dans ces gestes. Il avait du mal a s'en empêcher. L'heure tournait. Il serait bientôt midi. Il ne voulait pas abuser de la gentillesse de Valentin et ne souhaitait pas s'imposer à midi chez lui. Néanmoins il commençait a s'inquiéter pour sa santé. Il savait qu'il mangeait peu, mis a part le sucre dans son café il ne prenait rien qui pouvait lui tenir au corps. Il ne trouvait pas ca repoussant, ça lui donnait un côté fragile extrêmement adorable qu'Alexian aimait. Il voulait juste s'assurer qu'il était en bonne santé. Il voulait partir sans aucune craintes. Il ne pouvait toujours pas oublier cette tentative de suicide et il avait vraiment peur qu'il recommence durant son absence. Il allait garder contact avec lui tous les jours pour avoir l'esprit léger.

" La dernière fois on n'a pas eut le temps de manger ensemble. Mais aujourd'hui ça serait l'occasion ? Avant mon départ en plus. Et je veux que tu manges. Je ne peux pas partir si je ne suis pas certain que tu es en bonne santé. "

Il embrassa son front avant de se redresser. Il s'étira, il était un peu fatigué. Son départ était très bientôt, il voulait passer ce dernier jour avec Valentin pour repartir sur de bonnes bases.

[vos messages]

I think we might be outlaws, I think we might be in love.
Alexian & Valentin

Valentin remerciait intérieurement le ciel pour avoir un canapé si petit, même si cela était plus dût à ses problème d’argent qu’à une quelconque intervention divine. L’intervention divine dans cette pièce, c’était en la personne d’Alexian. Il ne savait pas si c’était un quelconque Dieu qui l’avait fait croiser sa route, mais il le remerciait de tout son cœur. Le bouclé semblait être repartit dans ses contacts physiques, et ça ne dérangeait même plus Valentin. Le torse passait encore. Bien sûr, il continuait à se dégouter lamentablement. Sa maigreur le gênait, et il savait qu’Alexian allait penser quelque chose à propos de ça et ça le rendait malade. Cependant, il ne voulait plus se prendre la tête avec toi. Du moins pas aujourd’hui. Son ami allait bientôt partir, il n’allait plus le voir. Il savait à quel point sa présence allait lui manquer, comme ces contacts physiques. Il voulait en profiter tant qu’il le pouvait. Valentin se laissa embrasser, il le laissa jouer avec ses lèvres. Il était son pantin, il pouvait faire de lui ce qu’il voulait tant que ce n’était rien d’exclusif. Tout ça, ils avaient déjà fait. Les baisers, les contacts, tout… Et du coup, ça passait mieux. Ça le gênait moins disons.

Leurs corps étaient collés, tandis que les minutes défilaient. Et affreusement vite. Après une dizaine de minutes durant lesquels Alexian avait expliqué qu’il continuerait d’harceler le plus jeune, et qu’il n’allait pas passer son séjour à l’hôpital, ce dernier invita Valentin à déjeuner. Pour célébrer cette dernière journée ensemble avant le départ précipité du jeune homme riche. Valentin le regarda se redresser, avant de faire de même. Il n’avait pas faim, vraiment pas. Il n’avait pas envie de se forcer à manger. De plus, il se disait que son ami devait manger dans des restaurants, ou des trucs comme ça. Et lui, il ne supportait pas la foule. Il avait peur des gens, ce n’était pas son truc d’aller dans ce genre de lieu. Mais… Il ne voulait pas refuser. Il ne voulait pas se priver de ce moment avec lui.

« Je n’ai pas très faim… On pourrait… juste prendre un sandwich, et le manger sur la colline ? »

Oui, sur sa fameuse colline. Autant marquer le coup en se rendant sur le lieu sur lequel ils s’étaient rencontrés, un mois auparavant. Wow. Déjà 1 mois. Valentin avait dut mal à le croire. Il avait l’impression qu’ils s’étaient rencontrés 1 semaine auparavant. Le temps passait vite. Il s’était souvent fait la réflexion que les choses allaient vite, qu’il voulait prendre son temps avant de faire quoi que ce soit. Mais ça faisait déjà 1 mois. Et ils n’avaient encore mit aucune étiquette sur leur relation. Étaient-ils amis ? Plus que ça ? À priori, ils n’étaient pas que de simples amis. Valentin ne savait pas, et il ne voulait pas poser la question à Alexian. Quitte à ce que ça reste flou. Il préférait que ça soit flou, tant que ça reste ainsi.
Il se leva de son canapé, prenant le plateau dans les mains. Il se rendit dans sa cuisine, où il rangea le sucre et les petits gâteaux. Il nettoierait les tasses plus tard. Pour le moment, le plus important était de partir en compagnie d’Alexian. Il retourna dans la salle, et enfila ses chaussures.

« Je suis prêt, on peut y aller si tu veux. »

Il décrocha son plus beau sourire à Alexian, s’étonnant lui-même d’autant d’enthousiasme. Il avait eut cette pensée. Il espérait que le bouclé évoque à nouveau la séparation d’une semaine. Il voulait lancer cette idée de s’échanger un vêtement. Un truc idiot, comme une écharpe ou un tee-shirt. Il voulait sentir l’odeur de son ami. Son odeur si particulière. Il voulait quelque chose pour se souvenir de lui sans cesse, pour se rassurer quand il penserait à lui et que le stress commencerait à monter. Il savait d’or et déjà qu’il n’oserait pas lui demander un vêtement alors c’était… ouais, plus un projet finalement, qui en resterait là. À moins qu’Alexian ait également cette idée. Il fallait pas rêver. Dans tous les cas, il attendait son ami, debout dans son salon, afin qu’ils puissent aller déjeuner. Leur dernier repas ensemble, avant le départ à Paris. Et la séparation.

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Valentin remerciait intérieurement le ciel pour avoir un canapé si petit, même si cela était plus dût à ses problème d’argent qu’à une quelconque intervention divine. L’intervention divine dans cette pièce, c’était en la personne d’Alexian. Il ne savait pas si c’était un quelconque Dieu qui l’avait fait croiser sa route, mais il le remerciait de tout son cœur. Le bouclé semblait être repartit dans ses contacts physiques, et ça ne dérangeait même plus Valentin. Le torse passait encore. Bien sûr, il continuait à se dégouter lamentablement. Sa maigreur le gênait, et il savait qu’Alexian allait penser quelque chose à propos de ça et ça le rendait malade. Cependant, il ne voulait plus se prendre la tête avec toi. Du moins pas aujourd’hui. Son ami allait bientôt partir, il n’allait plus le voir. Il savait à quel point sa présence allait lui manquer, comme ces contacts physiques. Il voulait en profiter tant qu’il le pouvait. Valentin se laissa embrasser, il le laissa jouer avec ses lèvres. Il était son pantin, il pouvait faire de lui ce qu’il voulait tant que ce n’était rien d’exclusif. Tout ça, ils avaient déjà fait. Les baisers, les contacts, tout… Et du coup, ça passait mieux. Ça le gênait moins disons.

Leurs corps étaient collés, tandis que les minutes défilaient. Et affreusement vite. Après une dizaine de minutes durant lesquels Alexian avait expliqué qu’il continuerait d’harceler le plus jeune, et qu’il n’allait pas passer son séjour à l’hôpital, ce dernier invita Valentin à déjeuner. Pour célébrer cette dernière journée ensemble avant le départ précipité du jeune homme riche. Valentin le regarda se redresser, avant de faire de même. Il n’avait pas faim, vraiment pas. Il n’avait pas envie de se forcer à manger. De plus, il se disait que son ami devait manger dans des restaurants, ou des trucs comme ça. Et lui, il ne supportait pas la foule. Il avait peur des gens, ce n’était pas son truc d’aller dans ce genre de lieu. Mais… Il ne voulait pas refuser. Il ne voulait pas se priver de ce moment avec lui.

« Je n’ai pas très faim… On pourrait… juste prendre un sandwich, et le manger sur la colline ? »

Oui, sur sa fameuse colline. Autant marquer le coup en se rendant sur le lieu sur lequel ils s’étaient rencontrés, un mois auparavant. Wow. Déjà 1 mois. Valentin avait dut mal à le croire. Il avait l’impression qu’ils s’étaient rencontrés 1 semaine auparavant. Le temps passait vite. Il s’était souvent fait la réflexion que les choses allaient vite, qu’il voulait prendre son temps avant de faire quoi que ce soit. Mais ça faisait déjà 1 mois. Et ils n’avaient encore mit aucune étiquette sur leur relation. Étaient-ils amis ? Plus que ça ? À priori, ils n’étaient pas que de simples amis. Valentin ne savait pas, et il ne voulait pas poser la question à Alexian. Quitte à ce que ça reste flou. Il préférait que ça soit flou, tant que ça reste ainsi.
Il se leva de son canapé, prenant le plateau dans les mains. Il se rendit dans sa cuisine, où il rangea le sucre et les petits gâteaux. Il nettoierait les tasses plus tard. Pour le moment, le plus important était de partir en compagnie d’Alexian. Il retourna dans la salle, et enfila ses chaussures.

« Je suis prêt, on peut y aller si tu veux. »

Il décrocha son plus beau sourire à Alexian, s’étonnant lui-même d’autant d’enthousiasme. Il avait eut cette pensée. Il espérait que le bouclé évoque à nouveau la séparation d’une semaine. Il voulait lancer cette idée de s’échanger un vêtement. Un truc idiot, comme une écharpe ou un tee-shirt. Il voulait sentir l’odeur de son ami. Son odeur si particulière. Il voulait quelque chose pour se souvenir de lui sans cesse, pour se rassurer quand il penserait à lui et que le stress commencerait à monter. Il savait d’or et déjà qu’il n’oserait pas lui demander un vêtement alors c’était… ouais, plus un projet finalement, qui en resterait là. À moins qu’Alexian ait également cette idée. Il fallait pas rêver. Dans tous les cas, il attendait son ami, debout dans son salon, afin qu’ils puissent aller déjeuner. Leur dernier repas ensemble, avant le départ à Paris. Et la séparation.

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Alexian se faisait une grande joie de retourner à la colline avec Valentin. C'était un peu leur lieu. Enfin c'est comme ça que le bouclé voyait les choses. Pour Valentin la colline devait être un endroit bien plus personnel. Il devait représenter bien plus que le lieu de leur rencontre. Au début il était clairement intru, Valentin n'était pas enchanté de sa présence. Ça lui faisait rire en y repensant. Ils avaient accomplit bien du chemin, en fait. Il acquiesça avec un grand sourire pour lui montrer que le programme lui allait très bien. Il se releva en s'étirant. Valentin était parti débarrasser. Son appartement était bien tenu, propre. Il s'approcha de lui et déposa des mains sur ses hanches avant qu'il aille mettre des chaussures. Il aimait le toucher tout le temps, même si c'était seulement une brève caresse. Il le regarda faire en souriant bêtement et l'attendit près de la porte. Lorsqu'ils étaient cote a cote, Valentin était tout petit par rapport avec Alexian. Il adorait ça, il aurait aimé lui faire remarquer leur différence de taille, juste pour le plaisir de l'embrasser pour ne pas qu'il boude. Mais ils n'étaient pas assez proches pour faire ce genre de blagues sur sa petite taille. D'autant plus qu'il avait l'air sensible et il avait peur de le vexer. Bientôt il ne craindrait plus de le taquiner comme ça. Après tout, c'était plus ou moins son petit ami non ? Du moins ça y ressemblait beaucoup. Il ne voulait pas mettre de nom la-dessus, mais en tout cas ils s'embrassaient se câlinaient. Alexian le désirait et voulait a tout prix le protéger. Peut être qu'après son voyage, ils pourraient officialiser ça. Il y réfléchirait. En sortant, il déposa sa main dans le bas du dos de Valentin avec un sourire charmeur. La dernière fois qu'il était près de la colline, Valentin était suspendu dans le vide au pied d'une falaise. Ça semblait il y a déjà une éternité. Ils sortirent de l'appartement et il lui prit la main en le regardant. Il était très heureux de se montrer dehors a ses côtés. Ca faisait très longtemps qu'il ne s'était pas baladé ainsi avec quelqu'un. Ses amis se moquaient toujours un peu de lui lorsqu'il s'affichait avec un petit ami potentiel. Mais lui était aux anges. Il entrelaça leurs doigts et se dirigea vers sa voiture. Ils allaient rouler un moment et finiraient par se poser sur la colline, près de leur arbre. Valentin avait dit qu'il n'avait pas très faim. Et ça le préoccupait. Alexian avait réellement peur que la situation empire. Il le trouvait déjà trop mince mais ne voulait pas le voir perdre du poids. Il aurait aimé surveiller ça mais ne voulait pas embêter Valentin, il se contenterait de trouver de petits stratagèmes pour le faire manger. Il arriva vers sa voiture et fit entrer le plus petit.

" Je connais une boulangerie bien sympa. On achète a manger rapidement et on va à la colline ? Et cette fois-ci tu avales quelque chose ok ? Sinon t'auras plus de bisous. "

Il se pencha pour l'embrasser tendrement avant de mettre sa ceinture et de démarrer avec prudence. L'après-midi s'annonçait très sympathique, un bon moment de passé avant un long moment d'absence. Il ne le montrait pas assez mais lui aussi était vraiment touché par ce départ. Il allait beaucoup lui manquer. Peut être qu'ils pourraient dormir ensemble ce soit. Juste dormir, pour profiter de son corps contre lui avant de se retrouver tout seul un trop long moment.

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Alexian se faisait une grande joie de retourner à la colline avec Valentin. C'était un peu leur lieu. Enfin c'est comme ça que le bouclé voyait les choses. Pour Valentin la colline devait être un endroit bien plus personnel. Il devait représenter bien plus que le lieu de leur rencontre. Au début il était clairement intru, Valentin n'était pas enchanté de sa présence. Ça lui faisait rire en y repensant. Ils avaient accomplit bien du chemin, en fait. Il acquiesça avec un grand sourire pour lui montrer que le programme lui allait très bien. Il se releva en s'étirant. Valentin était parti débarrasser. Son appartement était bien tenu, propre. Il s'approcha de lui et déposa des mains sur ses hanches avant qu'il aille mettre des chaussures. Il aimait le toucher tout le temps, même si c'était seulement une brève caresse. Il le regarda faire en souriant bêtement et l'attendit près de la porte. Lorsqu'ils étaient cote a cote, Valentin était tout petit par rapport avec Alexian. Il adorait ça, il aurait aimé lui faire remarquer leur différence de taille, juste pour le plaisir de l'embrasser pour ne pas qu'il boude. Mais ils n'étaient pas assez proches pour faire ce genre de blagues sur sa petite taille. D'autant plus qu'il avait l'air sensible et il avait peur de le vexer. Bientôt il ne craindrait plus de le taquiner comme ça. Après tout, c'était plus ou moins son petit ami non ? Du moins ça y ressemblait beaucoup. Il ne voulait pas mettre de nom la-dessus, mais en tout cas ils s'embrassaient se câlinaient. Alexian le désirait et voulait a tout prix le protéger. Peut être qu'après son voyage, ils pourraient officialiser ça. Il y réfléchirait. En sortant, il déposa sa main dans le bas du dos de Valentin avec un sourire charmeur. La dernière fois qu'il était près de la colline, Valentin était suspendu dans le vide au pied d'une falaise. Ça semblait il y a déjà une éternité. Ils sortirent de l'appartement et il lui prit la main en le regardant. Il était très heureux de se montrer dehors a ses côtés. Ca faisait très longtemps qu'il ne s'était pas baladé ainsi avec quelqu'un. Ses amis se moquaient toujours un peu de lui lorsqu'il s'affichait avec un petit ami potentiel. Mais lui était aux anges. Il entrelaça leurs doigts et se dirigea vers sa voiture. Ils allaient rouler un moment et finiraient par se poser sur la colline, près de leur arbre. Valentin avait dit qu'il n'avait pas très faim. Et ça le préoccupait. Alexian avait réellement peur que la situation empire. Il le trouvait déjà trop mince mais ne voulait pas le voir perdre du poids. Il aurait aimé surveiller ça mais ne voulait pas embêter Valentin, il se contenterait de trouver de petits stratagèmes pour le faire manger. Il arriva vers sa voiture et fit entrer le plus petit.

" Je connais une boulangerie bien sympa. On achète a manger rapidement et on va à la colline ? Et cette fois-ci tu avales quelque chose ok ? Sinon t'auras plus de bisous. "

Il se pencha pour l'embrasser tendrement avant de mettre sa ceinture et de démarrer avec prudence. L'après-midi s'annonçait très sympathique, un bon moment de passé avant un long moment d'absence. Il ne le montrait pas assez mais lui aussi était vraiment touché par ce départ. Il allait beaucoup lui manquer. Peut être qu'ils pourraient dormir ensemble ce soit. Juste dormir, pour profiter de son corps contre lui avant de se retrouver tout seul un trop long moment.