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 what the hell ?! ft. louise

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Ezeckiel Dinsmore
Ezeckiel Dinsmore
les futuristes
vos messages : 462
Date d'inscription : 31/05/2014

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MessageSujet: what the hell ?! ft. louise   what the hell ?! ft. louise EmptyDim 6 Juil - 22:00

what the hell
LOUICKIEL



Il y a quelques mois…
Ce soir, il avait encore eu une envie d’y aller. Encore besoin d’y passer une heure ou deux. Minuit. Il était minuit, mais peu l’importer l’heure. Ezeckiel y allait toujours la nuit, après tout. Cet endroit était presque devenu son préféré. Le théâtre de Caerphilly. Ce lieu si luxueux et mystérieux. Quand l’envie lui en prend, il s’y rend, à pas de loup, aussi discret qu’un félin. La première fois, ça n’avait pas été facile. Derrière son visage angélique se cachait en fait pleins de secrets, comme celui de pénétrer régulièrement un lieu interdit. Enfin, il ne l’est pas vraiment, lorsqu’il est ouvert. Mais ce n’est jamais le cas lorsque le lycéen y va. Il reste là, assis sur un des confortables sièges rouges et observe la scène. S’imaginait dans une dizaine d’années jouer une pièce culte du théâtre. Et parfois, il monte sur scène le temps d’une réplique ou deux. Mais cette fois-là, c’est en rentrant chez lui qu’il remarqua quelque chose de plutôt… nouveau, pour lui. Alors qu’en selle sur son vieux vélo orange foncé, il pédale presque au ralenti, profitant de la brise fraiche de la nuit, il se retrouva devant un bar. Il remarqua une femme. La trentaine, peut-être. Complètement bourrée, elle fumait quelque chose dont l’odeur interpella le jeune homme. La drogue pourtant si courante dans la vie des jeunes de son âge n’avait pas encore fait éruption dans sa vie. Ce qui fit qu’il fut étonné. D’autant plus de par l’âge de la femme. Il pensait qu’à l’âge adulte, il fallait être raisonnable et être mature. Ce n’était visiblement pas le cas de tout le monde. Puis il reprit le chemin du centre-ville pour rejoindre son petit appartement.

Aujourd’hui…
Grand soleil. Vent d’été. C’est alors qu’il était au comptoir de la boutique d’antiquités à laquelle il travaille partiellement qu’une de ses connaissances du lycée l’appelait pour l’inviter à un barbecue. Tout le lycée y sera, ce soir. Il accepta volontiers. Et c’est dans la bonne humeur qu’il reprit son travail, c’est-à-dire attendre patiemment la venue d’un client dans ce magasin fantôme, dans l’ennuie le plus total. L’après-midi, rien de plus amusant pour l’étudiant entre les cours de mathématiques et biologie. Comme d’habitude, il avait passé ces quelques heures de cours à rêvasser en regardant par la fenêtre de sa classe. Ne pas être attentif ne l’avait jamais pénalisé. Il restait malgré tout un bon élève. Un bon élève qui s’ennuie en cours. Il ne pensait en fait plus qu’à cette soirée sur la plage. Ce qui arriva d’ailleurs plus vite qu’il ne le pensait.

Il avait amené des trucs à manger. A faire cramer autour d’un feu de camp. Il était au centre du petit groupe d’amis. Chacun parlait, rigolait, fumait, buvait. C’est alors qu’il tentait d’installer une grille pour faire cuire la viande qu’Ezeckiel se brûla l’avant bras droit. Il serre les dents, tentant de ne pas crier quant à la douleur et la chaleur qu’il ressent subitement. Autour de lui, le silence se fait. Chacun n’ose plus rien à dire jusqu’au moment ou l’un d’eux se décide à annoncer qu’il faut l’emmener à l’hôpital. Mais, ne voulant pas gâcher la soirée, il y était parti seul. En une vingtaine de minutes, il était arrivé à l’hôpital. Sa brûlure rendait son bras plutôt à moche à regarder, tellement qu’il n’avait pas osé le faire depuis son départ du bord de la mer. Lorsqu’il arriva au service des urgences, le lycéen fut vite pris en charge par une infirmière qui l’emmena vers une salle et ferma la porte. Il attendait. Elle lui avait affirmé que quelqu’un viendrait s’occuper de lui, dès qu’il en aurait le temps. Il s’assit donc sur une sorte de table d’auscultation et prit son mal en patience. De son air rêveur, il imagina à quoi pourrait ressembler le médecin qui pousserait la porte pour venir s’occuper de lui. Soudain, la porte s’ouvre. Surprise. Il a déjà vu ce médecin quelque part, et pas qu’une fois...  « Vous ! »
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Louise Everdeen
Louise Everdeen
les imparfaits
vos messages : 451
Date d'inscription : 05/05/2014

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MessageSujet: Re: what the hell ?! ft. louise   what the hell ?! ft. louise EmptyMar 22 Juil - 19:36

Il y a quelques mois…

C’était un soir comme les autres. Mes parents étaient encore vivants. Ma maladie n’avait pas encore été découverte. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je devais encore être dans un bel état d’ailleurs. Je dansais sur la table, me déshabillant à moitié. Il y avait ce garçon qui trainait au bar. Toujours le même, il avait pris l’habitude de me ramener chez moi après la soirée. Je lui faisais tout doucement confiance. Je me sentais bien en sa compagnie. Je le regardais m’observer du coin de l’œil. Il veillait sur moi, finalement. Je sortis rapidement prendre l’air. Un joint à la main, je fumais tranquillement. Il y avait du monde mais je m’étais écartée. Je voulais prendre un peu de recul, prendre l’air. Il faisait beaucoup trop chaud pour moi. Aymeric n’avait d’ailleurs pas mis beaucoup de temps à venir me rejoindre. J’étais complètement défoncée. Il me portait comme il le pouvait pour me ramener à bon port, comme d’habitude. Je ne lui parlais que très peu, de peur de dire des bêtises.

Aujourd’hui…

Nous étions vendredi. Et j’étais en garde depuis seulement douze heures. Il m’en restait 24. Plus que 24 heures à tenir avant de pouvoir faire une pause, sortir m’amuser. Mais j’aimais tellement mon métier. Il était tout pour moi. Je me concentrais tellement dessus que j’arrivais à en oublier mes addictions. Je n’étais jamais droguée ni saoule au boulot. Je ne voulais pas risquer l’erreur médicale. La vie de mes patients était entre mes mains. La pédiatrie était quelque chose qui m’avait toujours attiré. Je rêvais d’être chirurgienne pédiatrique. Un rêve qui risquerait de ne jamais se réaliser. Enfin bon, tel n’est pas le sujet. La journée avait été éprouvante. Les cas difficiles s’étaient succédés. Et j’avais envie d’un peu de répit. Les urgences ne contenaient plus d’enfants. Je pouvais donc remonter dans mon service. Je m’étais assise quelques instants derrière le bureau des admissions, une bouteille d’eau à la main. En ce qui concernait l’eau, j’étais très difficile. Je ne buvais que de l’eau belge : de la spa. Il était d’ailleurs très dur d’en trouver. J’en avais une réserve personnelle. Je pensais, je réfléchissais. A quoi ? A tout et à rien en même temps. Finalement, je me reposais quelques instants.

Le repos avait été de courte durée. L’heure des visites approchait. Raphaël m’appela afin que nous puissions les commencer. Je me levais d’un bond. C’était une partie de mon métier que je préférais. Je prenais le temps pour chaque enfant, essayant de les mettre en confiance au mieux. J’avais ce petit panda accroché à ma blouse blanche. Il m’arrivait de m’en servir avec les petits pour nouer des liens, avoir un contact. Cela les mettait à l’aise beaucoup plus facilement. « Louise, on a besoin d’un pédiatre aux urgences, tu peux venir ? ». Je regardais Raphaël, cherchant une approbation. Ce qu’il me donnait assez rapidement. Je ne pris pas l’ascenseur, trop lent à mon goût. Je pris donc les escaliers que je descendais quatre à quatre. Je ne tombais pas, bien trop concentrée sur ce que je faisais. Arrivée aux urgences, l’infirmière me renseigna la salle où j’étais attendue. Un jeune homme, il devait avoir dix – huit ans m’attendait bien gentiment assis sur la table d’examen. Je n’avais pas le temps de dire bonjour qu’il m’agressa. « Oui, moi ? Que se passe – t – il ? ». J’étais un peu étonnée de sa réaction. Il me semblait ne l’avoir jamais vu. Je ne le connaissais ni d’Eve ni d’Adam. « Bonjour, au fait ! ». Je lui souris alors.
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