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| Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] | |
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Auteur | Message |
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Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mar 1 Juil - 14:12 | |
| Au lieu de me battre avec moi – même ? Je prenais simplement la solution de facilité. Il était plus facile pour moi de boire plutôt que de dire ce que je pensais. Mais ça, ça devait être difficile à comprendre pour Aymeric. Nous n’avions pas du tout le même passé. Lui avait toujours eu un environnement heureux. Je me demandais même s’il avait une petite difficulté dans la vie. A côté de cela, j’avais constamment des bâtons dans les roues… Oh, je ne lui en voulais pas du tout. Il avait de la chance, c’est tout. « Aym’, que voulais – tu que je fasse d’autre ? ». Je parlais calmement. Il ne servait à rien de m’énerver. Je voulais parler de ce qu’il considérait comme un problème calmement. Parfois, c’était mieux de ne pas s’énerver. En tout cas, pour ma part. La meilleure façon de me faire arrêter aurait été de me crier dessus, de me forcer à donner toutes les flasques qui trainaient dans ma chambre. De me garder auprès de lui en m’empêchant de boire. Mais je n’allais certainement pas le lui dire. Je voulais continuer de boire. Je n’étais pas capable d’arrêter, pas maintenant. « Je comprends que tu veuilles prendre soin de moi. Je veux faire de même pour toi. Alors, calme – toi. Laisse – moi prendre le contrôle de la situation quelques temps. On évite le sujet et tu me laisses gérer. ». Tout ce dont je rêvais, finalement. Faire ce dont j’avais envie, boire quand je le voulais. Cela faisait quelques temps que je n’étais plus sortie dignement. C’était à penser peut – être… « Aym’, ça va aller. Fais – moi confiance. ». Et j’étais partie avec lui. Il avait trouvé un coin reclus où personne ne pouvait nous voir. Et c’était là qu’il m’avait donné son premier coup depuis longtemps. Je m’étais recroquevillée sur moi – même, lui offrant mon dos. J’étais médecin et c’était très certainement l’endroit le moins fragile du corps. Je pensais, je me mettais dans ma bulle. Celle où j’étais avec Aymeric sur la plage. Je restais forte. Aucune larme ne coulait sur mon visage. J’avais un peu perdu l’habitude. Mais ça allait aller. J’en étais capable, je le savais. Soudain, les coups s’arrêtèrent. Je vis Aymeric se positionner au – dessus de Xavier. Je le voyais, fou de rage. Il n’arrivait pas à se contenir. Il était quelqu’un de très calme. Et le voir comme cela me surpris tellement. Il me fallut quelques secondes pour réagir. Je me mis derrière la tête de Xavier pour qu’Aymeric puisse voir mon visage. « Mon cœur, calme – toi. Tu vas lui faire mal. Je suis là, regarde. Je suis là et je vais bien. ». J’essayais tant bien que mal d’attraper ses mains. « Mais laisse – moi, espèce de fou ! Va te faire soigner ! ». Je prenais alors sur moi. Je ne savais pas avoir le contrôle de Xavier, il en était impossible. C’est lui qui l’avait sur moi. « Mon cœur, respire. Laisse – le partir. Viens près de moi. Oui ? ». Je voyais Xavier me regarder avec son sourire. Oui, il pensait que je le sauvais lui. Mais j’étais incapable de lui répondre méchamment. Il avait une telle influence sur moi… « Je te retrouverai, Louise ! ». Je le regardais alors. Je lui souris. Je ne voulais pas l’énerver. Je savais de quoi il était capable. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mar 1 Juil - 15:08 | |
| Une balade, rien que tous les deux Je préfère qu'elle me dit ce qu'elle pense, plutôt qu'elle se réfugie dans l'alcool, c'est vrai que j'ai vécu une vie plus confortable que la sienne, sans aucun doute, mais je ne pouvais pas réussir à la comprendre si elle ne mettait pas des mots sur ce qu'elle ressentait. Je sais pas... Que tu me parles par exemple ? Tu me m'exprimes ce que tu ressens ? Que tu te libères de tes démons plutôt que de rechuter à chaque fois. Je n'ai jamais dis que c'était facile, mais tu ne fais pas beaucoup d'efforts pour m'aider à te comprendre, tu restes un véritable mystère pour moi. La tension était désormais moins forte entre nous, elle parlait calmement et malgré tout, ça me faisait du bien. Je réalisais le monde qui nous entourait, et j'étais content de ne pas m'être trop énervé, on aurait le temps d'en reparler, et de lui reprendre cette flasque dans son sac une fois chez elle. J'étais certain que c'était la même que je lui avais pris dans la voiture, la dernière fois, elle devait avoir caché la deuxième pas très loin. Il allait falloir que l'on en parle sérieusement. Elle voulait prendre le contrôle ? Ça paraissait trop facile, si je lui cède une fois, c'était fini. Pour continuer de boire à ta guise c'est ça ? On va gérer ça tous les deux, et hors de question que l'on évite le sujet. On est à l'extérieur alors c'est difficile de parler comme on veut, mais je te promet que l'on va en parler sérieusement tout à l'heure. Je touchais son nez du bout d'un de mes doigts. Nos disputes ne m'empêchaient pas de ressentir de plus en plus d'attachement envers Louise. Quelque chose était différent depuis le départ, rien que dans le fait qu'elle soit la seule à me mettre dans cet état. Je n'aurais jamais dû faire confiance à Louise sur ce coup là, j'étais tout de même arrivé trop tard. Il l'avait frappé avec sa ceinture, j'aurais rêvé lui faire la même chose pour qu'il ressente ce que ça fait. Je ne pensais même pas une seconde à la réaction de Louise, à vrai dire, je n'arrivais plus à réfléchir, j'avais juste la vision de cet affreux bonhomme blessant la femme que j'aimais. Je voulais le faire payer pour tout ce qu'il lui avait fait, j'étais content de lui foutre une bonne raclée. Encore une fois, Louise s'interposait pour ne pas que je lui fasse plus de mal. J'étais de nouveau étonné, pourquoi se laissait-elle avoir comme ça. Non elle n'allait pas bien, il l'avait battu et ça c'était une pilule difficile à avaler. Je décidais de l'écouter, même si je savais que je pouvais repartir comme une bête en furie si il me cherchait. J'essayais de reprendre ma respiration, et il me traitait de fou. Je m'approchais de nouveau de lui, l'air menaçant. Fais attention à ce que tu dis, lâche... J'étais prêt à attaquer à nouveau, Louise réussit à s'interposer encore. Je le regardais alors qu'il s'enfuyait, c'était vraiment un lâche. Il s'était encore attaqué à une femme, et n'avait qu'à peine rétorqué lorsque je lui avais sauté dessus. Ces mecs étaient tous les mêmes... Il la retrouverait ? Je ris, et je l'attrapa par le col. Si tu fais ça, je t'assure que je vais te retrouvais moi aussi, et là je vais te faire payer tout ce que tu as fais à Louise, je te l'assure! Je ne riais plus du tout, j'avais un regard noir, je voulais l'effrayer un maximum pour qu'il la laisse tranquille à tout jamais.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 7:46 | |
| Il voulait que je lui parle. Mais ce n’était pas chose facile. Je ne savais pas, moi – même, mettre des mots sur ce que je ressentais. Enfin, il y avait de la rage. J’étais en colère, vraiment. Mais je n’avais pas de moyen pour la faire sortir, me défouler. Alors, je buvais et je me droguais. Alors oui, ce n’était certainement pas la meilleure chose à faire. Mais c’était celle que j’avais trouvée. Parce que, humainement, il était impossible de ne faire qu’encaisser. A un moment donné, il fallait que ça sorte. Il fallait l’exprimer. Avec Xavier, j’avais pris sur moi trop longtemps. Dès le moment où il avait commencé à me battre, j’avais attendu une semaine avant de m’y mettre. A qui aurais – je pu parler ? Et puis, c’est une honte pour moi. Cela voulait simplement dire que je n’avais pas assez de force de caractère… « Je veux bien essayer, Aym’. Mais c’est compliqué, tu sais. Il y a toute une histoire derrière. Toute une raison du pourquoi je le fais. ». Non, je n’admettais pas que j’étais accro, loin de là. Disons que j’étais juste enclaine à parler. Nous étions dehors, sur la digue. Il y avait du monde. Je ne pouvais pas m’énerver. J’étais obligée de rester calme au risque de voir tous les regards tournés vers moi. Aymeric et moi connaissions beaucoup de gens par notre boulot. Il nous était impossible de perdre de la crédibilité. J’avais essayé qu’il me laisse gérer. Il pouvait aussi me faire confiance et se reposer sur moi. Cela ne devait pas toujours n’être que dans un sens. Je me doutais qu’il allait refuser ma proposition. Il voudrait continuer de faire attention à moi. Il tenait beaucoup trop à moi que puis m’abandonner. Et je tenais tellement à lui aussi… Il était tout pour moi à ce jour. Je n’avais plus de famille et disons que je ne débordais pas d’amis. « Tu me comprends à chaque fois… ». Je n’avais répondu qu’à sa première phrase. Je pris une bouffée d’air avant de continuer. L’alcool faisait effet sur mon organisme. Je savais que je serai incapable de marcher droit directement. Il fallait que je le garde encore un peu assis avec moi. « On en parle pas sérieusement, là ? ». Je ris doucement. Je voulais détendre l’ambiance. « Je te fais confiance, je sais que tu n’oublieras pas. ». Quoi que … Je me tournais alors. Je lui déposais un nouveau baiser sur les lèvres. Que j’aimais être là, à ses côtés. Rien ne pouvait m’arriver… Xavier était parti. Il avait pris la fuite. Mais je savais qu’il reviendrait. Il n’en avait pas fini avec moi. Et ce n’est pas ce que venait de dire Aymeric qui changerait quelque chose. Il avait le contrôle sur moi. Il pouvait encore me retrouver seule et recommencer que je serai incapable de le dire à mon petit ami. Je savais que je n’en avais pas intérêt. Je regardais alors Aymeric. J’avais mal, oui. Mais j’essayais de passer au – dessus. Je devais d’abord le calmer, lui faire reprendre une respiration calme. Je me tournais donc face à lui et le regardais dans les yeux. Je posais mon front sur le sien. « Mon cœur, calme – toi. Je suis là. Nous sommes tous les deux, ensemble. Je vais bien. ». Non, je n’allais pas bien du tout. Mon dos me brûlait. Cette ceinture en cuir ne m’avait pas manquée. Et point de vue psychologique, c’était dur. Très dur même. Finalement, j’avais bien fait de prendre mes flasques avec moi… J’en avais besoin. Mais je lui avais dit que j’allais essayer. Je devais en être capable, non ? |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 12:39 | |
| Une balade, rien que tous les deux Je n'en doute pas, il y a toujours une raison qui fait que l'on fait tel ou telle chose, mais je suis là, si jamais tu as besoin d'en parler. Je veux être certain que tu le saches. Encore une petite déformation professionnelle, mais cette fois-ci, c'était le petit ami qui lui demandait de lui parler et pas le médecin. Je ne voulais plus qu'il y ait de secrets entre nous non plus, et qu'elle soit plus ouverte à moi au niveau de ses ressentis. C'était frustrant de ne pas savoir ce qu'elle pensait, elle se contentait de boire ou de se droguer, je me doutais que ça n'allait pas, mais sans en savoir plus. Je serrais ses mains dans les miennes, j'avais retrouvé mon calme depuis quelques instants déjà, même si elle me donnait à chaque fois des raisons de m'énerver, c'est vrai. Nous avions un public, et c'était hors de question de régler ces comptes comme ça. Ça avait l'air d'être aussi le cas pour elle. Je lui fais confiance, mais pas pour ça, elle avait beau me promettre de faire des efforts, à la moindre occasion, elle rechutait. Si je la laissais gérer, c'en était totalement fini. Je ne voulais pas l'abandonner à son sort, et plus encore maintenant que j'étais en couple avec elle, j'avais cette détermination. Elle avait tenté sa chance, pensant certainement que j'allais la laisser faire, mais il en était hors de question, surtout en plus que j'avais vu qu'il lui restait encore sa flasque d'alcool dans son sac. Quand elle était avec moi, elle était obligée de faire plus attention, elle m'avait avoué qu'elle n'osait pas boire devant moi, c'était toujours derrière mon dos, ce que je n'appréciais pas plus. Je ne pouvais pas comprendre, mais je pouvais certainement l'aider non ? En parler encore plus sérieusement alors, ici, on ne peut pas en parler comme on veut. Je tourna ma tête vers elle en même temps qu'elle, pour lui sourire. En effet, il n'y avait aucun risque que j'oublie ça. Me calmer ? Ça n'allait pas être aussi simple que ça. J'imprimais son visage dans ma tête, si je le revoyais traîner autour de Louise, il allait faire face à ma colère à nouveau. Je n'avais pas peur de lui, contrairement à Louise, qui apparaissait comme une petite biche sans défense à ses côtés. J'avais du mal à la reconnaître, elle était tout le contraire avec moi. Elle aurait pu porter plainte contre lui, il aurait passé un sale quart d'heure c'est sur. Mais elle était à sa merci d'après ce que j'avais pu voir. A cet instant, j'en avais rien à faire d'être énervé, je n'avais qu'une chose en tête : il avait blessé Louise. Elle essayait de me calmer, mais cette fois ci, ça n'allait pas fonctionné, mon cœur battait encore à 100 à l'heure. Non, non, tu ne vas pas bien ! Arrêtes de me mentir... Je me décrocha de son emprise pour me poster derrière elle. Je souleva son pull pour y voir d'affreuses traces encore rouge tout le long de son dos. Je me retenais de ne pas exploser, ça n'allait pas arranger les choses de toute manière... J'étais sans voix, comment on peut endurer ça sans rien dire ? Mon besoin de protection envers Louise était accrue, je crois que j'allais avoir du mal à être loin d'elle, j'allais repenser sans cesse à ça. J'avais envie de me défouler sur n'importe quoi, mais avant ça, je devais m'occuper de Louise. Je me contenta de la prendre dans mes bras, en évitant de toucher son dos.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 13:52 | |
| Je savais qu’Aymeric serait là en cas de problème et même en cas de non problème d’ailleurs. Mais ce n’était pas la même chose. J’avais peur. Je n’osais pas. « Merci, Aym’ ! Vraiment. Mais je n’y arrive pas. Je ne sais pas comment l’exprimer. Je n’arrive pas à mettre des mots là – dessus. ». Je me doutais qu’il serait capable de m’aider. C’était son métier après tout. Mais j’avais peut – être l’impression de parler à un psy. Je me disais qu’il faisait déjà ce boulot à l’hôpital. Il ne voudrait peut – être pas le faire en rentrant chez lui. Ce que je pouvais comprendre. « Mais tu vas pas rentrer à la maison et m’écouter parler. Tu le fais assez pendant la journée, non ? Je ne veux pas t’exaspérer. ». Je regardais alors autour de moi. Le monde affluait. N’importe qui pouvait entendre notre conversation. Elle devait cesser. Non pas que le sujet me dérange. Enfin, si un peu. Mais je ne voulais pas qu’il y ait de fuite. Ce qu’il se passait entre nous restait entre nous. « On en parlera plus tard, tu as raison. ». Je n’avais plus envie d’en parler. J’espérais qu’il oublie avant le soir, qu’il ne m’en parle pas sérieusement comme il disait. Je l’embrassais alors. « Je suis bien avec toi. ». Je n’étais pas encore capable de lui dire que je l’aimais. C’était des mots beaucoup trop importants. Ils avaient un sens tellement magique. Il était rare que je le dise d’ailleurs. J’étais plus réservée par rapport à cela. J’éprouvais des sentiments pour lui, c’était incontestable. Mais je n’étais pas prête pour les lui dire. Pas maintenant… Ca me brûlait tellement fort… Il devait me rester un pot de crème à la maison. Elle me soulageait. Je me promis à moi – même d’en mettre une fois rentrée. Cela ne pourrait me faire que du bien. Il avait encore été calme, j’avais enduré pire. Il voyait que je n’allais pas bien. Je devais prendre sur moi et sourire. Je me concentrais quelques secondes. Je fermais les yeux. Pendant ce temps – là, il se mit derrière moi et inspecta mon dos. Cela me faisait tellement mal au cœur. J’allais avoir beaucoup de difficultés à le calmer. Respire Louise, respire ! J’étais à présent dans ses bras. Il avait veillé à ce ne pas toucher mon dos. Mais rien que le fait de ressentir le bout de tissus toucher ma peau me faisait mal… Je bougeais mon visage afin de pouvoir le voir. Je souriais, j’essayais du moins. « Aym’, je vais bien. Ce n’est rien. Je suis là, tu as vu ? Nous sommes tous les deux, rien que toi et moi. ». Le rassurer, c’était ma priorité. Je m’occuperai ensuite de moi. Je me mis à nouveau dans ses bras, ma tête sur son torse. Son cœur battait tellement vite. Ce n’était pas bon. « On s’asseoit ? ». Je me posais alors sur le sol. Nous étions isolés. Personne ne pouvait nous voir. Il n’y avait pas de bruit, juste le son des vagues. Je m’étais mise devant lui. Je voulais qu’il se mette derrière moi, dans mon dos. « Tu me laisses faire ? ». Je tournais la tête pour le voir. « Ferme les yeux. ». Il fallait que je lui rappelle un souvenir heureux, quelque chose qui e fasse sourire. « Rappelle – toi tout à l’heure. Nous étions dans l’eau, en sous – vêtements insouciants. Nous étions heureux. Et nous le sommes toujours maintenant. ». |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 14:26 | |
| Une balade, rien que tous les deux Quand tu te sentiras prête alors, quand tu réussiras à l'exprimer... Je savais qu'il fallait beaucoup de temps, je ne m'attendais pas à ce que d'un seul coup, elle se libère, ça aurait été trop facile. A la différence de mes patients, Louise allait m'avoir souvent sur son dos, elle n'avait pas choisi le meilleur des petits amis vu son caractère et vu le mien. Elle aimait les secrets, ce que je n'aimais pas, même si ça pouvait faire du mal, la vérité était préférable à des mensonges. Sans compter, les déformations professionnelles qui apparaissaient sans cesse dans ma vie, je ne devais pas être toujours facile à vivre, j'en étais bien conscient. Mais ce besoin de la protéger avait toujours été présent, même avant que l'on se mette ensemble. D'ailleurs, elle venait de m'en faire une remarque... Pourquoi pas ? Je le fais bien avec de parfaits inconnus, ça serait incompréhensible que je n'aide pas ma propre petite amie non ? Ça avait l'air de la soulager lorsqu'elle me disait que c'était mieux d'arrêter d'en parler. Cela me fit rire, ça l'arrangeait plutôt bien. Elle aimait encore moins que moi que l'on se dispute à propos de ça, dans le fond, j'étais même certaine qu'elle aurait préféré que j'oublie, et comme elle l'avait proposé avant, que je la laisse faire ce qu'elle voulait, ce qui signifiait qu'elle pourrait boire et se droguer lorsqu'elle en aurait envie. Malheureusement pour elle, ça n'allait pas fonctionné comme ça, la vie ce n'était pas faire ce que l'on veut. Il faut se battre pour obtenir quelque chose. Elle essayait de m'amadouer, c'est pas possible. Je ne pouvais pas m'empêcher de lâcher un petit rire. Moi aussi, mais surtout quand on ne se dispute pas, n'est-ce pas? Après qu'elle m'ait embrassé, je déposa un baiser sur son front, profitant de ce moment de calme. Elle était plutôt bonne actrice, je devais l'avouer, mais elle ne pouvait pas m'avoir, je commençais à bien la connaître. Et vu les traces dans son dos, elle devait souffrir le martyr, on devrait peut être rentré ? Elle pourrait se soigner, la journée était totalement gâchée désormais... Je ne comprenais pas son envie de me rassurer, alors que c'était elle qui était blessée dans l'histoire. Pourquoi elle ne s'occupait pas d'elle avant tout ? Certes, j'étais toujours énervé dans le fond, et j'aurais dû mal à me calmer, mais dans ma tête, je devais penser à Louise avant tout. Même si je rêvais dans taper dans n'importe quoi, un punching-ball ? Ou dans un mur ? Je ne répondais rien... Qu'est ce que je devais répondre ? Je suis calme, c'est bon, alors que c'était loin d'être le cas. Je me contentais de la serrer contre moi. Pourquoi voulait-elle que l'on s'asseoit ? Je ne voulais pas la contrarier, et hocha la tête. Je ne comprenais pas du tout où elle voulait en venir... Je n'avais pas envie de fermer les yeux, ou quoique ce soit d'autre. Tu ne veux pas plutôt que l'on rentre ? Comme ça tu pourras te soigner ? Elle avait l'air d'insister pour que je repense à ce moment que l'on avait passé tout à l'heure, certes c'était le seul bon moment de la journée... Je faisais ma tête de mule, je le sais bien, mais je tenais à ce qu'elle se soigne avant.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 16:53 | |
| Quand je me sentirai prête… Cette phrase me fit sourire. Il allait sûrement pouvoir attendre longtemps. Parce que je n’étais pas prête de l’être. « Nous avons le temps alors. ». J’avais murmuré cette parole. Il ne valait peut – être mieux pas qu’il l’entende. Mais j’avais ressenti le besoin de la dire. Elle était donc sortie toute seule. Je ne savais pas s’il l’avait entendue. Mais je ne dis rien d’autre, profitant de l’endroit où je me trouvais. Je ne voulais vraiment pas quitter ce banc mais j’allais devoir pourtant… « Je déteste me disputer avec toi ! ». Même si je gagnais bien souvent. Nous nous disputions tout le temps à cause de la même chose. Et il finissait par lâcher. C’était donc, à chaque fois, une petite victoire pour moi. Il n’élevait pas bien souvent la voix. Mais je sentais dans son regard, dans la façon de se comporter que cela ne lui plaisait pas. Nous nous disputions donc souvent mais jamais bien longtemps. Enfin soit… « On va boire cette boisson chaude ? ». Je me levais donc d’un coup, l’alcool me montant à la tête. Je pris quelques secondes pour fermer les yeux et essayer de tenir sur mes deux jambes. Mon sac sur l’épaule. « Ca y est ! Je suis prête. ». Je lui pris alors la main afin de ne pas lâcher le contact avec lui. Aymeric ne voulait pas le laisser faire. Il voulait s’occuper de moi. Chose que je refusais. Il venait de me défendre. C’était une magnifique preuve d’amour. Je n’avais pas besoin de plus. J’allais refuser son aide. Je savais le faire toute seule. J’étais habituée à mettre de la crème dans mon dos. Quand Xavier me battait, ça ne durait pas que cinq minutes mais bien plus longtemps. Et il y allait bien plus fort. Il passait de la ceinture aux mains, m’obligeant à me mettre face à lui afin de voir son visage. Aymeric ne savait pas la moitié de ce qu’il était capable. « Je veux d’abord que tu te calmes. Moi, ça va aller. ». Je savais comment gérer. Je me souciais plutôt de ses mains. Elles devaient très certainement être dans un mauvais état. Et c’est là que je suis contente d’être médecin. Bon, je travaillais avec des enfants mais pour les adultes, ce n’était pas bien plus compliqué. Nous avions le même corps humain. « Ensuite, on rentrera et je m’occuperai de soigner ta main. Je n’accepterai pas un refus. C’est comme ça, point ! ». Je me montrais plutôt autoritaire. Mais il le fallait. Je me relevais alors et tirais le bras d’Aymeric. Je veillais à ne pas toucher sa main. « Je vais conduire. Essaie de bouger tes mains le moins possible. Je regarderai ça à la maison. Tu n’as pas trop mal ? ». Je ne souriais plus. C’était bien plus fort que moi. Je pensais à ma flasque et ma dose d’héroïne de la journée. C’est ce qui me faisait tenir debout. Le choc psychologique avait été grand. Il me fallait quelque chose pour ne pas tomber sous le poids de mes jambes. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 19:52 | |
| Une balade, rien que tous les deux
Je n'ajoutais rien à ce qu'elle me disait, je n'aimais pas me disputer avec elle non plus, mais elle ne me laissait jamais le choix : c'était pas possible d'accepter qu'une personne que l'on aime se fasse du mal comme ça, je me refusais de la laisser faire. Elle pourrait s'y opposer autant qu'elle le veut, et gagner ces petites batailles, j'avais envie de taper encore plus haut et de gagner la guerre contre ses addictions sur le long terme. J'étais résolument décidé, et elle n'arriverait pas à me faire changer d'avis. Je hocha la tête, oui elle avait raison, allons boire cette boisson chaude, ca fait un moment que l'on en parlait mais on a été une premier fois interrompue. Je me levais du banc, attendant que Louise fasse de même. Elle mit quelques secondes de plus que moi, je détournais la tête pour essayer de ne pas penser aux raisons qui rendait Louise aussi faible. Elle attrapa ma main, puis nous nous mettions en route durant une courte durée... Elle tenait absolument à ce que je me calme, mais je n'en avais pas envie, pourquoi s'acharnait-elle ? Louise ne pensait pas assez à sa santé, mais elle finit par céder en me disant que nous allions rentrer. Mais pourquoi me parle t-elle de mes mains ? Je ne sentais même pas de douleur, à vrai dire. Je baissais les yeux vers mes mains, en effet, je n'y avais pas été avec le dos de la cuillère, je ne contrôlais plus ma force non plus. Mes mains étaient moins importants qu'elle, jamais dans un bloc opératoire, je restais dans un bureau ou dans les chambres des patients, c'est pour ça aussi que je m'étais spécialisé dans la psychologie. Je haussais les épaules, levant de nouveau la tête vers Louise. Je râlais tandis qu'elle essayait de me relever. Repartons-tout de suite, tu veux bien ? Je vais très bien, beaucoup mieux que toi en tout cas. De plus, je suis certain que mes mains n'ont rien du tout. Je finis par me relever, et me retrouvais face à elle. Elle me traitait comme un grand blessé, alors que je n'avais rien du tout, c'est elle qui était la plus touchée dans l'histoire. Je ne suis pas handicapé, Louise. Je suis capable de conduire, je te l'ai dis c'est rien du tout. C'est toi qui est la plus touchée dans l'histoire, je te soignerais lorsque l'on sera rentré. Je n'allais pas lui céder ça, il n'y avait aucune raison qu'elle me traite comme un de ses patients. J'allais très bien. Surtout que il y a une demi-heure, elle avait ingurgité de l'alcool, j'étais le plus apte des deux à prendre le volant.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 20:11 | |
| Il était une vraie tête de mûle. Je ne l’avais jamais vu comme cela… Ca allait être dur, très dur. Je ne voulais pas lâcher l’affaire. Et lui non plus, apparemment… Il râlait alors que je tentais de le relever. « Pas de soucis. On fait comme tu veux. ». J’étais encore souriante. Je voulais lui montrer que je pouvais faire des concessions. J’étais prête à rester ici, avec lui sur la plage. Le temps que l’on se calme tous les deux. Mais il en faisait qu’à sa tête. J’allais avoir des difficultés pour le gérer, c’était certain ! Je respirais une bonne fois afin de prendre mon courage à deux mains. « Tu n’en sais rien, Aym’. Je te dis que je vais bien. Je ne te mens pas. ». Oh que si, je lui mens. Mais je voulais penser à lui. Je n’étais pas une égoïste. J’étais d’ailleurs quelqu’un d’extrêmement altruiste. A un tel point que cela pourrait être un défaut. Je jetais un œil à ses mains. Je l’avais fait discrètement. Il risquerait de se fâcher s’il voyait que je m’inquiétais pour lui. « Tu n’en sais rien. J’ai vu, j’ai vu la scène. Tu ne sens rien parce que tu es encore dans une montée d’adrélanine. Mais tu vas avoir mal aussitôt que tu te seras calmé. ». Je m’inquiétais tellement pour lui. Il ne devait pas aller bien psychologiquement non plus… Je me concentrais sur lui. Cela me permettait de ne pas penser à moi, de ne pas penser à ce que je venais de subir. « Parfait, je suis capable de conduire aussi ! Alors, tu me donnes le volant. C’est tout, c’est comme ça ! ». Nous nous dirigions vers la voiture. Je veillais à ne pas sortir les clés de mon sac avant que nous ne nous retrouvions devant. Je ne le tenais plus. Nous n’avions plus aucun contact physique. Je ne voulais pas toucher ses mains de peur de faire plus de dégâts qu’autre chose. Et lui prendre le bras, il ne le voudrait pas. « Aym’, tu ne me soigneras pas. Je le ferai toute seule ! ». C’était une honte pour moi. Mais il ne semblait pas le comprendre. Pourquoi une honte ? Parce que je n’avais pas sû me défendre, parce que je m’étais laissée faire. Aymeric me connaissait comme quelqu’un de battante. Il ne m’avait jamais vue aussi dominée. Je m’étais un peu énervée d’ailleurs. Nous étions arrivés à la voiture. J’ouvris mon sac pour y prendre les clés. Je le regardais alors. « Je conduis et il n’y a pas de mais. C’est comme ça et c’est tout. ». C’était à mon tour de prendre soin de lui, à mon tour de veiller à son bien être. Il n’avait peut – être pas besoin de ses mains dans son travail mais elles étaient très importantes. Je ne voulais rien risquer. Mon dos, ce n’était que des brûlures. Il ne pouvait pas y avoir de séquelles. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 21:05 | |
| Une balade, rien que tous les deux Elle avait cessé de vouloir me calmer, c'était déjà ça de fait. Nous étions d'accord pour repartir chez nous, ce n'était pas la peine de rester là plus longtemps. Je réagissais certainement comme un enfant qui voulait faire uniquement ce qu'il voulait : et là je voulais surtout que Louise soit à l'abri et soigner. J'aurais dû taper plus fort, j'aurais aimé qu'il prenne peur et qu'il n'ose plus l'approcher, mais je savais dans le fond que c'était peine perdue. Je réagissais aussi certainement comme ça parce que j'avais encore plus envie de la protéger. Bien sur que je le sais, je te dis que je n'ai mal nulle part, et ne me mens pas. Tu te forces à aller bien, mais ce n'est pas le cas. Je savais reconnaître quand elle me faisait un « vrai » sourire, et quand elle se contentait d'un sourire pour me rassurer. J'avais eu l'occasion de la côtoyer, et elle ne pouvait pas me dire le contraire. C'était incroyable qu'elle croit que ça puisse encore fonctionné sur moi. En étant médecin, on était rarement égoïste, c'est sur, mais Louise ne pensait même pas une seconde à elle au point de ne pas supporter que je puisse vouloir l'aider. M'enfin, peu importe. Je devais le faire, il aurait mérité pire que ce coup que je lui ai filé. Je souris, repensant à ce moment. Je n'étais pas pour la violence habituellement, mais là, il l'avait bien mérité, et encore Louise m'avait arrêté. Je n'imagine même pas ce que j'aurais pu lui faire. Maintenant la conversation déviait sur qui allait prendre le volant, il était hors de question que Louise conduise, mais elle avait un avantage : c'est elle qui avait les clés dans son sac. Non, non, c'est pas tout. Tu sais que tu n'es pas capable de prendre le volant, ne fais pas ta tête de mule, Louise. Elle avançait, limite en gardant son sac serré près d'elle. Cela me faisait rire, c'était adorable qu'elle s'inquiète pour moi, mais je pensais vraiment qu'elle avait besoin de soin, bien plus que moi. L'ex de Louise n'a pas été longtemps assommé, preuve que je n'avais pas tapé si fort, et donc que je ne devais rien avoir. Nous étions dans de sacrés draps, aucun des deux ne voulait lâché l'affaire. Mais pourquoi tu refuses que je te soignes ? J'éviterais de te faire mal, c'est promis... Je lui voulais lui saisir la main mais apparemment elle avait peur de me faire mal, parce qu'elle avait mis une certaine distance entre nous. Arrivé près de la voiture, Louise sortit ses clés de voiture de son sac, je m'approcha d'elle, pour essayer de les lui prendre. A ce moment là, j'aurais voulu l'embrasser et lui plaquer le dos contre la voiture. Mais je savais à quel point elle devait souffrir, et je me refusais d'être celui qui lui fait du mal. Elle risquait d'être encore plus en colère, voyant que j'en avais toujours rien à faire de mes mains. Laisses-moi conduire ! Tu as certainement encore de l'alcool dans le sang, tu ne tiens pas à te faire arrêter non ?
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 21:37 | |
| Il avait toujours tout juste en ce qui me concernait mais je ne voulais pas l’avouer. Je n’étais pas une faible femme. « Aym’, je te dis que ça va. J’ai d’autres préoccupations que mon dos, là ! ». Oui, il brûlait. Mais il avait été bien moins fort d’autrefois. Je savais que j’allais avoir un autre savon à un autre moment. Une fois où Aym’ ne serait pas présent. Xavier savait où j’habitais. Et je ne voulais pas déménager pour lui. Ce serait trop simple. Cette maison, j’y tenais. Et encore plus depuis le décès de mes parents. « Fais – moi confiance, bon dieu ! ». Je m’énervais un peu. Je ne me laissais pas faire. Le psychologique avait beaucoup plus de mal que le physique. Je me contenais, vraiment. Il me suffisait d’avoir un petit moment toute seule. Juste un. Je savais que j’en étais capable. J’allais trouver. Aymeric pensait avoir eu un geste juste. J’allais le contre dire, je le savais. A tous les cas, je défendais Xavier. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il m’avait façonnée comme ça. Toutes les fois où je m’étais retrouvée aux urgences pour un bras cassé ou une jambe cassée. J’avais dû lui trouver des excuses, le défendre. « S’il l'a fait, c’est qu’il avait une bonne raison, tu ne crois pas ? ». Peut – être que de me voir avec un autre l’avait rendu complètement fou de rage ? Peut – être que de voir l’état de mes bras le rendait malade ? C’était peut – être sa façon de me montrer qu’il tenait à moi. « Je l’ai sûrement mérité, tu sais. ». Pour ne pas laisser les larmes couler, je ravalais ma salive. Je me concentrais sur un moment joyeux. Je pensais, de nouveau, à la scène de ce matin. Nous étions tous les deux dans la mer. Nous nous amusions comme des gamins. Que j’étais heureuse, vraiment ! Il ne voulait pas que je conduise et restait sur ces positions. La voiture n’était plus bien loin. Quelques minutes et nous y serions. « Je suis complètement capable de prendre le volant ! Ne doute pas de mes capacités. ». J’allais faire en sortes que mon dos ne touche pas le dossier. Au fur et à mesure, j’avais appris à avoir des moyens détournés pour faire les choses. J’étais capable de conduire sans toucher le dossier. Et franchement, j’étais plutôt fière de moi. Il m’avait appris à ce que je ne dépende de personne d’autre que lui. Mais aussi à ce que je trouve des moyens détournés pour faire certaines choses. Cela me servait encore maintenant dans mon boulot. Il suffisait que la méthode connue ne fonctionne pas pour soigner un patient que tout le monde abandonnait. Je prenais toujours le temps de réfléchir pour trouver une autre solution. Généralement, cela portait ses fruits. « Ce n’est pas une question de me faire mal, Aymeric. ». Non, ce n’était pas ça du tout. C’était plutôt question d’honneur et de honte. Et puis, parce que je voulais d’abord soigner sa main. C’était le plus important. Il en avait besoin. « Déjà, je regarderai d’abord ta main. Si ça prend trente secondes, tant mieux. Mais je veux regarder. Laisse – moi faire quelque chose pour toi, pour une fois. ». Dis comme cela, il ne pouvait faire qu’accepter. Je l’espérais du moins. Ce serait le minimum, non ? Nous étions arrivés à la voiture. Il s’était approché de moi pour prendre mes clés. « Aym’, tes mains ! Ménage – toi ! ». Mais il avait raison, il ne fallait pas que je me fasse arrêter par les policiers. La journée avait déjà eu son lot de malheur pour que je me retrouve en cellule de dégrisement. Il avait eu un bon argument que je ne pouvais nier. Je lui tendais alors les clés, à contre – cœur. « Mais tu roules vite, hein ? ». Si j’avais eu le volant, la vitesse aurait été reine… Il ne nous avait fallut que quelques minutes pour arriver à la maison. Nous n’habitions pas très loin de la plage. J’étais la première hors de la voiture. Je n’arrêtais pas de penser à ce qui se trouvait dans mon sac. J’en avais besoin. Je courais vers la maison et je montais les escaliers quatre à quatre avec mon sac à main. Je laissais Aymeric là, en plan. Je m’étais enfermée dans la salle de bain. Je ne pus retenir mes larmes. J’éclatais en sanglots. Je me remettais en sanglots alors que j’ouvrais mon sac à main. Je trouvais très rapidement ma flasque. J’avais ma main dessus. Je ne pouvais résister. Je finissais alors ce que j’avais commencé plus tôt. Et une de vite, une ! |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 2 Juil - 22:31 | |
| Une balade, rien que tous les deux Et quelles autres préoccupations peux-tu bien avoir ? Qu'est ce qui peut être plus grave que ça, dis moi ? Elle avait vraiment un don pour m'exaspérer, et pour rester totalement incompréhensible pour moi. Peu m'importait qu'il y soit allé moins fort ou non cette fois, le fait de porter la main sur une femme m’insupportai au plus haut point. Je lui avais répété, c'était un acte lâche, souvent ce sont des hommes qui ont subi des traumatismes lorsqu'ils étaient plus jeunes, et qui vont s'attaquer à des plus faibles. Mais encore une fois, j'en avais totalement rien à faire. Te faire confiance ? Comme tout à l'heure, c'est ça ? Non, non, je ne veux plus te faire confiance pour que tu fasses taper dessus gratuitement et sans qu'un mot de contestation ne sorte de ta bouche. La Louise que je connaissait n'avait rien à voir avec cette femme qui j'avais vu, il avait une emprise folle sur elle. J'étais très loin du sentiment de jalousie, je ne l'ai pas ressenti quand j'ai vu son ex, je n'envie pas la relation qu'il a avec elle. Louise est loin d'être elle-même, elle se laisse écraser, et se contente d'être toujours d'accord avec lui. Ce n'est pas une relation amoureuse loin de là... J'avais juste de la haine pour lui. Tu t'entends là ? Qu'est-ce que tu as fais de mal ? Tu étais à ses pieds, il n'avait pas de raison de faire ça. Tu n'as rien mérité du tout... Un homme n'a pas à lever la main sur une femme, c'est tout. J'avais envie de la prendre de nouveau contre moi, de l'emmener loin d'ici de nous envoler vers une destination inconnue. On pourrait certainement vivre une vie plus calme, loin de cet homme qui lui empoisonne la vie. C'était à moi à me montrer à la hauteur, lui faire oublier cet affreux bonhomme qui avait fait partit de sa vie. Un nouvel objectif que je me fixais. Elle pouvait vraiment se montrer encore plus bornée que moi, je la laissais faire, au moment voulu, j'allais réagir, et c'est moi qui allais prendre le volant, je peux vous l'assurer. Je soupirais, elle n'allait pas lâcher l'affaire avec cette fichue main. Tu regardes ma main à condition que je m'occupe de ton dos alors ? Mon argument avait suffit à lui faire baisser les bras, et elle finit par me laisser les clés, après quelques protestations à propos de mes mains. Je lui souris, tandis que je m'installais au volant. Pourquoi voulait-elle que je roule vite ? Je n'allais pas non plus griller les feux pour une raison obscure ? Le fait qu'elle allait soigner ma main tout de suite était peut être une bonne chose tout compte fait, ça lui éviterait peut être de craquer ? Je l'espérais... Un espoir qui s'est aussi vite éteint lorsque je stationna devant chez elle. Louise était sortie comme une véritable furie de la voiture pour entrer directement dans la maison. Je ferma aussi vite que possible la portière pour la suivre. Mais déjà elle s'était réfugiée dans la salle de bain, et elle avait fermé la porte, comme la dernière fois. Le temps que je monte les escaliers, il était déjà trop tard, j'entendais des sanglots à travers la porte. Je tapais un coup à la porte, avant de murmurer : Louise, ouvres-moi la porte... Ne te braques pas comme ça, s'il te plaît. J'étais quasi-certain qu'elle était entrain de boire. Je me sentais à nouveau totalement impuissant....
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Jeu 3 Juil - 8:04 | |
| Quelles étaient mes autres préoccupations ? « Ta main, Aym’. Ta main ! Pense à toi, un petit peu ! ». Il avait l’art de me faire toujours passer avant lui. Mais il comptait aussi. Et bien plus que moi. Et puis, mes pensées ne suivaient pas. Je partais dans tous les sens. Cela faisait tellement longtemps que j’avais perdu l’habitude. J’essayais de me rappeler comment je le gérais. Je m’enfermais toujours directement dans une pièce. Je veillais à soigner les parties de mon corps qu’il avait abîmées. Et ensuite, je buvais et je me droguais… « Je te promets que ça va aller. ». Je disais cela pour le rassurer lui mais aussi pour me rassurer moi. J’essayais de me rassurer, en vain. Je faisais tout pour faire bonne figure. « Oui, me faire confiance comme tout à l’heure. Je n’ai pas mal, c’était de la gnognote. ». Je n’osais pas lui dire que j’avais vécu bien pire, cela pourrait le mettre en colère. Et là, il me serait impossible de le gérer… Dans sa phrase, je sentis un reproche. Il me reprochait de ne pas avoir contester, de m’être laissée faire. Mais je n’avais pas eu le choix. Je n’avais pas intérêt à contester. Les coups seraient alors plus douloureux. Les larmes me montaient aux yeux à nouveau. Mais je ravalais ma salive. Je n’étais pas faible. Je ne voulais pas pleurer devant lui. J’étais meilleure que ça. « Et tu ne sais pas si j’ai contesté ou non. Tu n’en sais rien. ». Il devait très certainement s’en douter… Vu la position que j’avais adoptée sur le sable, j’en avais plein partout. J’essayais donc de frotter tout cela tant bien que mal avant de monter dans la voiture. J’entrepris alors de frotter mon dos doucement. Je veillais à ne faire passer aucune émotion sur mon visage. Je devais rester impassible. Je me concentrais vraiment. « Il n’a peut – être pas supporté de te voir avec moi ou de voir l’état de mes bras ? Alors qu’il ne savait rien y faire. Si, c’est ma faute. Il n’est pas entré dans une telle colère pour rien, comme ça. ». J’étais persuadée d’avoir fait quelque chose de mal. « Lui, il peut. Aym’. C’est comme ça. ». Il avait une tellement grande emprise sur moi que je le laissais faire n’importe quoi. Il aurait encore pu me faire manger du sable que j’aurai accepté. Toutes les fois où nous avions couché ensemble et que je n’en avais pas envie. J’avais juste peur de lui dire non. Je n’osais pas. « Oui, on peut faire ça. ». Même si je ne voulais vraiment pas qu’il s’en occupe. J’allais devoir céder. Je n’allais pas avoir le choix. Mais on en discuterait plus tard, le moment voulu. Ce serait plus simple. Nous ne savions tout de même rien faire pour le moment. Tout le matériel était à la maison. L’attente serait donc le maître mot. Je serai mon sac comme pour sentir ma flasque. Cela me rassurait. Je savais que je pouvais en boire. J’avais ma dose. Arrivés à la maison, je m’étais enfermée dans la salle de bain. Je ne voulais pas qu’il me voie dans cet état. J’avais réussi à tenir le coup jusqu’ici. J’y étais arrivée. D’un côté, j’étais fière de moi. J’avais fini de boire la première flasque. J’entendais Aymeric de l’autre côté de la porte. Il avait tapé un coup et murmurait d’ouvrir la porte. Avais – je le choix ? Je pleurais de plus belle, n’arrivant pas à me calmer moi – même. J’ouvris mon sac et pris la seringue déjà prête. Je me la plantais dans le bras, cherchant un peu d’extase. Une fois cela fait, j’essayais de me relever pour ouvrir la porte. Je m’asseyais très rapidement. Ma flasque vide et la seringue à côté de moi. Mon dos ne me faisait plus mal. J’étais tellement accro à la drogue que la planitude ne durait plus que quelques secondes. J’essayais de me déplacer vers l’armoire à pharmacie afin d’y prendre un bandage pour la main d’Aymeric. Il ne devait pas la bouger, c’était le mieux à faire. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Jeu 3 Juil - 14:55 | |
| Une balade, rien que tous les deux Elle était impossible, ce n'était pas possible pour moi de ne pas penser à elle et à ses blessures. Louise était sans cesse dans mes pensées, et là c'était pire encore, il fallait qu'elle soit vite soigner avant qu'elle craque. J'allais devoir trouver quelque chose pour l'occuper. Et mes mains étaient un bon prétexte, même si j'étais persuadé de ne rien avoir. Elle était têtue, à un tel point, c'en était effarant. Elle était totalement sous l'emprise de cet homme, acceptant tout à fait de se faire taper, arrivant à lui trouver des excuses et rejetant toutes les responsabilités sur elle-même: comportement typique de la femme battue. Ça me mettait vraiment en rage qu'elle se laisse faire comme ça, elle n'y pouvait rien dans le fond, mais la voir comme ça, sans aucune réaction m'avait énervé pour de bon. Rien qu'à voir ta façon de réagir et de le défendre, je me doute que tu n'as pas du contester. J'étais là, tu aurais pu te réfugier contre moi plutôt que d'insister pour lui parler. Je n'ai pas peur de lui. Elle avait les yeux rouges, et je craignais qu'elle pleure, ça serait peut être mieux, qu'elle évacue le trop plein d'émotions, si ça s'arrêtait à des larmes, j'étais capable de la réconforter. Nous étions à quelques pas de ma voiture, elle semblait essayer de retirer le sable qui collait à ses vêtements. Je n'osais pas la toucher, de peur de frôler ses marques dans le dos. Et alors? Tu ne lui dois plus rien, vous n'êtes plus ensembles non? C'est toi et moi que ça regarde désormais. Alors non, il n'avait pas à faire ça, que je sois présent ou non, il n'a pas à te toucher. Non, non et encore non, il n'a pas à faire ça, aucun homme ne doit faire ça. C'est ce que tu dois te mettre dans la tête. C'était alors chose conclue, mais rapidement les choses furent différentes, moi qui pensait que ça lui occuperait l'esprit, je m'étais bien trompé. Elle était partie en courant pour se réfugier dans la salle de bain. Je l'entendais pleurer, et elle ne voulait pas m'ouvrir, ça me rendait fou. Je m'attendais au pire... Et je n'étais pas loin de la vérité. Le loquet s'enclencha, et je pus ouvrir la porte. Comme ci rien n'était Louise sortait de quoi me soigner la main, je restais là, bouche bée. Attends, tu ne peux pas faire comme ci il ne s'était passé. Mais ça ne va pas où quoi? Qu'est ce qui te prend? , je me saisis de la flasque d'alcool vide pour la jeter plus loin. Il fallait qu'elle ouvre les yeux, ce n'était plus possible. Je ne veux plus que tu me soignes, je vais me débrouiller seul... Occupes-toi de toi plutôt.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Jeu 3 Juil - 21:36 | |
| Là, tu aurais pu te réfugier… J’étais certaine qu’il pensait du. Dans sa tête, le mot pu devait être remplacé par du. Il ne devait pas accepter le fait que je me sois laissée faire, que je sois complètement sous son emprise alors qu’il se trouvait à mes côtés. Je n’avais pas suivi Aymeric mais plutôt Xavier. Je ne l’avais pas laissé me défendre, prendre soin de moi. Je m’étais lancée dans la gueule du loup, finalement. Je savais comment cela allait se terminer dès que je l’ai vu. Mais j’étais peut – être naïve. Je me disais peut – être qu’il y avait une bonne raison. C’était possible. « Aym’, c’est compliqué… Tu ne peux pas comprendre. ». Il ne pouvait pas le comprendre parce qu’il ne s’était pas trouvé dans le même cas de figure que moi. Mais il avait fait des études pour être psychiatre. Il devait très certainement avoir appris comment gérer ce genre de cas. Il avait du se mettre à la place des patients aussi… « Enfin si, tu peux le comprendre. Mais pas de la même façon que moi… ». Aymeric s’énervait. Il me voyait continuant à le défendre. Lui, essayait de me faire ouvrir les yeux. De me faire comprendre que ce qu’il faisait était mal. Avant de le revoir, je m’en étais rendue compte. J’avais pris le temps d’y réfléchir. Je m’étais dit que cette relation était néfaste, que j’aurai du partir plus tôt, que je ne me laisserai pas avoir une seconde fois. Mais rien que le fait de le voir m’avait fait oublié tout ça, toutes mes bonnes résolutions. Je m’étais laissée faire complètement, je n’avais jamais riposté. Certaine que je n’avais que ce dont je méritais. « Non, nous ne sommes plus ensemble. Je suis avec toi, maintenant. ». Aymeric me dit alors que Xavier n’avait pas à me toucher. Etait – ce le côté jaloux qui ressortait ? Je souris intérieurement à cette idée. J’adorais les hommes jaloux. Pour moi, c’était une preuve d’amour… À peine j’avais ouvert la porte, je m’étais dirigée vers l’armoire à pharmacie. J’étais à moitié à côté de mes pompes. Je devais très certainement plus connaître mon prénom. La seule chose que je savais, c’est que je voulais soigner sa main. Mais Aymeric se fâchait en voyant la scène. « Je veux te soigner, je te l’ai dit. Laisse – moi faire ! ». Buvant et me droguant assez souvent, je ne perdais pas mes capacités médicales. C’était très certainement la seule chose dans laquelle j’excellais peu importe la situation. Il se fâchait tellement qu’il envoya ma flasque de l’autre côté de la pièce. Je fus bouche bée. J’étais tellement étonnée. Jamais, au grand jamais, je ne l’avais vu s’énerver comme cela… « Je dois m’occuper de moi ? Comment ? Pour faire quoi ? ». J’avais le bandage en main. « Aym’, calme – toi. Je vais te soigner. ». |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Ven 4 Juil - 0:16 | |
| Une balade, rien que tous les deux J'essaie vraiment de me mettre à ta place, mais franchement j'ai du mal. Comment peut-il avoir une telle emprise sur toi? Je te connais sous un tout autre jour, une femme avec un fort caractère qui n'hésite pas à me contredire... Je retrouvais énormément de choses que je vivais au travail se mêlant à ma vie privée, ça avait toujours été comme ça. Même si parfois, je n'arrivais pas à régler des problèmes de patients, j'avais l'impression de patauger encore plus dans ma propre vie. Louise était vraiment quelqu'un d'unique, et mes méthodes n'avaient aucun effet sur elle, c'en était vraiment frustrant, je peux vous l'assurer. Et ça n'expliquait toujours pas pourquoi elle ne s'était pas réfugiée derrière moi, je l'aurais défendu. Mais elle ne le savait peut être pas elle-même? Expliques-moi alors, j'aimerais avoir ta façon de comprendre ces agissements? Surtout qu'elle avait du avoir le temps d'ouvrir le temps, Louise avait probablement comparé ma façon de me comporter avec elle et celle de son ex, c'était forcé, ça avait même dû l'effleurer même rien qu'un instant. Je pouvais être brusque, c'est vrai, mais jamais je ne lui ai fais de mal, jamais je n'avais eu de mauvaises intentions envers elle, même lorsque j'étais énervé. Et jamais, je ne lèverais la main sur elle, c'était impensable. Je hochais la tête, sans rien ajouter de plus. Elle devait probablement encore pensé qu'elle l'avait mérité, ça me mettait vraiment en rogne. C'était la goutte qui faisait déborder le vase, c'est le clos de cette journée qui avait si bien commencé. Et Louise, comme ci rien ne s'était passé, allait me soigner les mains. J'avais l'impression d'être dans un cauchemar, on aurait mieux fait de rester à la maison tout compte fait devant un bon film. Sans réfléchir, je lui avais montré la flasque, et l'avais balancé un peu plus loin. Je me souvenais de la première nuit que j'avais passé ici, je ne voulais pas revivre ça. Laisses-tomber Louise, tu es à l'ouest maintenant que tu as eu tes doses, je n'ai pas besoin d'être soigner, tu vois? Je montrais mes mains, et bougeais mes doigts. Je lui pris la main, contenant un peu la rage que je ressentais. Je me sentais de nouveau totalement inutile et impuissant face à ça. Je pris de quoi la soigner, et lui demanda ce qu'elle mettait habituellement sur ses plaies. J'avais la ferme intention de la soigner. Le mieux pour elle serait peut être de se reposer le temps que la drogue et l'alcool fassent leur effet?
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Dim 6 Juil - 17:33 | |
| C’était dur, très dur. Je venais de me faire battre. Et maintenant, je me disputais avec mon petit ami. J’en avais marre, je ne pouvais plus le supporter. « Comment ? Parce qu’il m’a éduquée comme ça. Il m’a façonnée comme il en avait envie. J’ai changé de comportement avec les hommes. J’ai décidé que je ne me laisserai plus faire. Mais avec lui, j’y arrive pas. C’est comme cela. Je n’y peux rien. Alors, si tu as des pistes pour m’aider, je prends ! ». C’était la première fois où je lui demandais ouvertement de l’aide, je lui disais que j’étais noyée et que je ne savais plus que faire. J’avais besoin du psychiatre plus que de mon petit ami… « Il le fait parce qu’il ne va pas bien. Il est peut – être frustré de quelque chose. Je suis certaine qu’il n’agit comme ça qu’avec moi. Aucune autre femme ne le subit. Enfin, je l’espère. ». Je n’en savais trop rien, à vrai dire. Je mettais tout mon espoir là – dedans. Je regardais alors Aymeric en souriant pour le rassurer… Aymeric s’énervait. Et comme pour me provoquer, il bougeait ses doigts dans tous les sens. Il devait arrêter. Et je devais m’arrêter aussi. Je le regardais alors. « Stop ! Je veux parler au psychiatre. ». Je ne l’avais jamais faite non plus celle – là. Je voulais qu’il prenne ses distances et qu’il me parle comme un médecin et non plus comme mon petit ami. « Change de rôle, exerce ton métier. ». J’étais un peu autoritaire mais un peu à l’ouest aussi. C’est dans ces cas – là que j’étais la plus franche. Il vaudrait mieux pour lui qu’il soit autoritaire avec moi. Il fallait qu’il obtienne des résultats. Je me dirigeais vers l’armoire afin d’y prendre ma crème. Je n’avais pas le choix, je devais céder… « Tiens. Il faut la mettre doucement. ». Je ne sentais plus la douleur, j’étais trop défoncée. Mais rien que le fait de la toucher me rendait presque malade. Cela me faisait tellement mal. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mar 8 Juil - 22:02 | |
| Une balade, rien que tous les deux Ce n'était pas vraiment une question que je lui posais, je savais que c'était possible d'avoir une emprise pareille sur quelqu'un, c'était des questions qui venaient dans mon esprit, le pur fruit de mes réflexions. Mais elle essayait d'y répondre, c'était rare qu'on en prenne conscience de soi-même. Je sais bien comment ça se passe, ne t'inquiètes pas... En prenant conscience de tout ça et en le quittant, tu as déjà fais un grand pas, le plus grand d'après moi, maintenant c'est à toi de surmonter le traumatisme, il n'y a pas de recette miracle, tout est dans ta tête... Te libérer de ce qu'il a fait serait peut être une solution? Parler à quelqu'un? Je n'en étais pas aussi sûre qu'elle, il devait forcément reporté sa frustration sur quelqu'un d'autre, peut être même qu'il avait commencé avec une autre femme avant elle? Ça on ne pouvait pas le savoir... Parce que la violence est une façon de régler ses problèmes? Je n'en suis pas si sûr que toi, quand on commence à taper quelqu'un, on doit avoir des pulsions... Après, je ne peux que le supposer, on n'est jamais certain de rien, tant qu'on ne l'a pas vu. Je fus surprise qu'elle me dise ça, depuis quand elle préférait se retrouver en face du psychiatre? C'était plutôt le contraire, elle préférait fuir cette partie de ma personnalité. Ce n'était pas facile de jouer son rôle en étant avec Louise, des sentiments entrés en jeu, ce qui faussait les diagnostics. D'habitude, tu refuses de te confier sur quoique ce soit et là tu serais prête à le faire? C'est à n'y rien comprendre. Je m'occupe de toi avant, et on reparle de ça après. Elle me tendit une crème, qu'elle devait avoir l'habitude d'appliquer sur ces blessures. Je lui pris la main, elle devait sentir qu'elle ne devait pas protester, parce qu'elle me suivit sans rien dire. Nous allions jusqu'à sa chambre. Allonge-toi! J'essayerais de ne pas te faire trop mal.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 9 Juil - 13:57 | |
| Parler à quelqu’un ? Je n’en avais pas besoin, je l’avais lui. Je n’étais pas du genre à me confier et encore moins à n’importe qui… Il n’y avait que lui qui comptait et personne d’autre. Je le regardais alors dans les yeux. « Aym’, à qui veux – tu que je me confie ? Il n’y a que toi et il y aura toujours que toi ! ». Je ne préférais pas répondre à ce qu’il me dit ensuite. Ce n’était que des suppositions. Et cela ne servait à rien de s’énerver encore… Je le regardais alors de façon béat. Sujet clos, il n’y avait rien de plus à dire… J’avais demandé à parler au psychiatre. Pourquoi avais – je fait cela ? Le mélange que j’avais pris faisait que ma bouche fonctionnait toute seule. Mon cerveau ne réfléchissait plus. Je pensais peut – être avoir besoin de parler au psychiatre. « Oui, je suis on ne peut plus prête ! ». Je me tenais droite, grand sourire. J’essayais de retenir un fou rire de peur de le fâcher. Lorsque j’avais pris des substances illicites, j’étais du genre à rire de façon exagérée pour tout et n’importe quoi. J’essayais de me tenir un minimum. J’avais peut – être fait un mélange mais c’était habituel pour moi. Mon corps devait très certainement s’y adapter. Les effets se dissipaient peu à peu. La deuxième partie n’allait pas tarder à arriver. Et j’en avais horreur ! Aymeric avait pris ma main. Nous nous dirigions vers notre chambre où il me demandait de m’allonger. Juste avant, j’ôtais mon haut. Et me retrouvais donc à moitié nue. Plus tôt dans la journée, j’avais enlevé mes sous – vêtements sur la plage. Je me dépêchais de me coucher sur mon ventre pour qu’il n’aie pas le temps de voir mon corps. Tout doucement, je ressentais mes brûlures. Elles me faisaient atrocement mal. Mais je prenais sur moi. Je tournais ma tête pour regarder par la fenêtre. Je regardais le ciel, pensant à mes parents. Je ne devais pas penser à ce qu’Aymeric faisait… « Je te fais confiance. ». |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 9 Juil - 14:52 | |
| Une balade, rien que tous les deux J'étais toujours aussi surpris qu'elle me dise vouloir parler au psychiatre, les effets des substances qu'elle venait de prendre devaient certainement lui monter à la tête. Je ne voulais pas abusé d'elle en la faisant se confier alors qu'elle est à peine consciente de ce qu'il se passe. Elle avait ce petit sourire sur le visage, je détestais qu'elle se comporte comme ça, se réfugiant dans la drogue et l'alcool en même temps, un mélange qui n'était pas bon d'ailleurs. Je l'avais emporté par la main dans la chambre pour m'occuper de ses blessures dans le dos. Je n'aimais pas tellement faire ça, c'était d'ailleurs une des raisons qui m'avait fait choisir la psychologie, pas besoin de soigner des blessures physiques. Elle enlevait son haut, et aussitôt s'allongea sur le ventre. Je n'avais même plus pensé au fait qu'elle n'avait plus de sous-vêtements. Ce souvenir me semblait si lointain désormais... Elle semblait ressentir la douleur cette fois, j'avais l'impression de la voir frisonner, se préparant certainement. Aussi doucement que possible, j'appliquais de la crème sur son dos, du bout des doigts. Ça me faisait mal au cœur de voir ces traces sur son dos, c'était vraiment affreux d’infliger ça à quelqu'un, et pire encore à quelqu'un que l'on prétend aimer. Parfois je pouvais être quelqu'un de brusque, et je faisais de mon mieux pour être doux même si je me doutais qu'elle devait souffrir. Prendre un médicament pourrait certainement calmer un peu la douleur, lorsque j'aurais terminé, et encore ce n'était peut être pas la peine avec ce qu'elle venait de prendre. Je m'allongea à côté d'elle, sur le ventre, en évitant de toucher son dos. Tu devrais peut être te reposer maintenant, tu en penses quoi?
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mer 9 Juil - 18:45 | |
| Il avait appliqué la crème le plus doucement possible. J’avais eu mal, mais c’était normal. Personne n’aurait pu être aussi doux que lui… Aymeric s’était couché sur le ventre, à mes côtés. Je tournais la tête pour le regarder. Il me proposait de me reposer. « Aym’, t’as vu l’heure ? J’suis pas fatiguée ! J’suis même prête à faire la fête ! ». Je m’apprêtais alors à sortir du lit. C’est alors que j’entendis un bruit sourd. Je regardais Aymeric. « Mon cœur, il y a quelqu’un dans la maison ! ». Prise de panique, je courais jusque mon lit où je me cachais sous la couette. Je me concentrais alors très fort pour pouvoir entendre le moindre bruit. J’étais à l’affut. « Je l’entends, il monte les escaliers. ». Je chuchotais, je ne voulais pas me faire remarquer. Je finis d’ailleurs par me mettre en boule pensant que je serai bien plus protégée comme cela. « Mais, il faut que je me fasse la plus plate possible, en fait ! ». Je m’allongeais alors m’étirant le plus possible. Mes orteils et mes doigts sortaient de la couette, chacun à un bout différent. « J’ai peur… ». Je tournais ma tête vers Aymeric. Une quinzaine de minutes plus tard, je me levais. Je descendais les escaliers quatre à quatre. « Aym’, que veux – tu écouter ? ». Je me dirigeais vers l’énorme chaine hifi qui trônait dans le salon. Elle, je ne la monterai au grenier pour rien au monde ! Les baffles étaient mis de façon à ce que l’on se sente en discothèque dans le salon. Je me rappelais alors qu’il était un grand fan de Coldplay. « Non, attend. Tu vas voir, je vais te surprendre. ». Mon père avait une collection de cd incroyable. Une étagère remplie. Je n’avais pas fait le tri non plus. Je préférais garder quelques souvenirs d’eux. Je mis rapidement le cd dans le lecteur. Juste avant de commencer à danser, je courais dans la cuisine pour y prendre une bouteille. Je revins dans le salon, bouteille de rhum à la main, et dansa. « Aller, danse avec moi ! ». |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Dim 13 Juil - 13:22 | |
| Une balade, rien que tous les deux Elle semblait se comporter comme ci rien ne s'était passé, et même lorsque je lui proposa de se reposer un peu, le temps que les effets s'atténuent, elle refusa tout net, objectant qu'il était trop tôt pour se reposer. Pendant un instant, j'ai cru que ça saurait facile, mais apparemment j'étais loin de la vérité... Même pas une petite sieste? Je reste avec toi, si tu veux... Je sentais que c'était peine perdue mais j'essayais quand même. La scène à laquelle j'assistais ensuite, me laissa totalement bouche bée. On aurait pu croire qu'elle avait pris un coup sur la tête, qu'elle était devenue dingue. Elle sortait du lit, je voulais la rattraper par le bras, mais déjà elle revenait pour se réfugier sous la couette. J'essayais de tendre l'oreille, mais je n'entendais rien du tout... La maison me semblait bien vide, enfin vu ses réactions, j'avais quelques doutes. Elle se tournait dans tous les sens, pensant qu'on la verrait moins couché sous la couette, pendant un instant, j'eus envie de rire, c'était plutôt comique comme situation non? J'étais toujours assis au bord du lit, observant Louise, ne pouvant pas m'empêcher de lâcher un petit sourire. Je suis certain que ce n'est rien du tout... Je vais aller voir. Je me levais du lit, ouvrant la porte en grand. J'étais persuadé que ce n'était rien du tout, les effets étaient encore bien présents. J'allais vers les escaliers, rien. Je revenais vers Louise, qui n'avait pas bougé de place. Et j'essayais de la rassurer sur le fait qu'il n'y avait personne. Sans que je m'y attende, elle se mit à se lever d'un seul coup, alors que quelques minutes avant, elle refusait de descendre de peur qu'il y ait quelqu'un dans la maison. J'eus du mal à la suivre jusqu'en bas dans le salon, où elle alluma la musique. Je n'eus pas le temps de répondre que déjà elle me disait qu'elle voulait me surprendre. J'attendais impatiemment derrière elle, me demandant ce qu'elle allait faire comme surprise. J'espérais juste que ça ne soit pas comme la dernière fois, le soir de l'enterrement de ses parents... En entendant une des musiques de Coldplay, j'avoue avoir été surpris, je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'en souvienne. Bon c'est vrai, que pour ma part, je me souvenais que son groupe préféré était Imagine Dragons. Comme ci c'était tout à fait normal, elle arrivait avec une bouteille de rhum, et recommençait à vouloir danser. Tu vas commencer d'abord par me donner cette bouteille, Louise. Elle avait assez abusé de l'alcool pour aujourd'hui. Alors que je voulais lui prendre des mains, elle réussit à m'esquiver.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Dim 13 Juil - 13:45 | |
| Je le regardais. « Non, même pas une petite sieste. J’ai pas envie de dormir. Si t’es fatigué, dors. Mais pas moi ! ». La scène qui s’en suit semblait tellement irréelle. J’avais l’impression qu’une personne s’introduisait chez moi. Je m’étais donc faite la plus discrète possible. J’avais senti Aymeric quitter mon lit afin d’aller vérifier. « Non, Aym’ ! Ce n’est pas rien du tout. Je suis certaine qu’il y a quelqu’un. Il s’est peut – être caché à la cave ? ». S’il y allait, il pourrait y voir toutes mes réserves. J’en avais des bouteilles. Et j’étais bien obligée de les stocker quelque part. J’avais donc opté pour la cave. C’était un endroit où les gens n’allaient pas facilement. Il y avait assez bien d’étagères où se trouvaient des bouteilles et des bouteilles. Elles étaient toutes de la même sorte. Mais je ne réfléchissais pas jusque là. Aymeric allait d’ailleurs sûrement prendre peur en voyant l’état de ma cave. Surtout que dès qu’une bouteille était bue, il m’en fallait une nouvelle… « Aller, danse Aym’ ! ». Je souriais, je bougeais dans tous les sens. La musique allait assez fort. Je faisais la folle dans la maison de mes parents. Ma bouteille en main, je buvais un coup. Aymeric voulait me la prendre mais je l’avais plutôt bien évité. « Tu veux la bouteille pour boire un coup ? ». J’attendais sa réponse, toujours en dansant. Je me dirigeais vers la table de la salle à manger. Plusieurs babioles trainaient dessus. J’essayer d’y monter tant bien que mal. Je tirais une chaise pour m’y aider. Je faillis tomber d’ailleurs. Mais je m’étais retenue au dossier. J’avais une musique récente de Coldplay qui bougeait un minimum. Je me trouvais maintenant sur la table, bouteille de rhum à la main. Je n’avais bu qu’une gorgée encore. Je regardais Aymeric, me demandant pourquoi il ne voulait pas danser avec moi. « Viens, monte ! ». Je me doutais que j’allais avoir une réponse négative. |
| | | Aymeric Collins
vos messages : 289 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mar 22 Juil - 19:56 | |
| Une balade, rien que tous les deux J'avais oublié à quel point elle pouvait être bornée... Je n'insistais pas plus que ça, de toute façon elle avait l'air d'avoir autre chose en tête. Je n'eus pas vraiment l'occasion d'ajouter quoique ce soit, que déjà elle était en mode panique, étant persuadée que quelqu'un était entré dans la maison. J'avais beau tendre l'oreille, je n'entendais rien du tout. Elle s'était enroulée sous la couette, pensant qu'on n'arriverait pas à la voir. La scène en était vraiment comique à voir de l'extérieur... Je ne pus pas m'empêcher de lâcher un petit sourire, avant de lui dire j'allais vérifier, si elle y tenait. En revenant, je lui annonçais qu'elle n'avait pas de raison de s'inquiéter, personne d'autre que nous se trouvait dans la maison. Mais elle insistait... Dans la cave? Mais que ferait-il dans la cave? Je la regardais, fronçant les sourcils. Pourquoi irait-il dans la cave? Je t'assure qu'il n'y a personne, nous ne sommes que tous les deux... Je n'avais pas l'intention d'aller dans la cave, je n'y avais jamais mis les pieds d'ailleurs. Qui serait tenter d'aller dans une cave? Pas un voleur en tout cas, surtout quand tu as tout ce qu'il faut dans le salon. La situation avait différente la seconde d'après, elle était d'humeur changeante surtout dans cet état là. J'étais planté devant elle, ne sachant pas quoi faire, bon pour l'instant elle avait rien cassé... J'essayais tant bien que mal d'attraper la bouteille qu'elle tenait. Je me mis à rire, elle était sérieuse là? Elle gigotait dans tous les sens, m'empêchant de prendre la bouteille. J'ouvrais ma bouche pour dire quelque chose, mais déjà elle s'enfuyait à l'autre bout de la pièce. Je la regardais, totalement sur les fesses, tandis qu'elle montait tranquillement sur la table comme ci c'était une piste de danse. Sans réfléchir, je m'approchais d'elle, un regard amusé, pour essayer de la saisir par la taille, en grimpant sur une chaise, évitant de ma casser la figure. Je n'avais qu'une idée en tête, la faire descendre de cette table, et lui enlever des mains cette fichue bouteille.
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| | | Louise Everdeen
vos messages : 451 Date d'inscription : 05/05/2014
| Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] Mar 22 Juil - 20:40 | |
| C’était plus fort que moi, je ne le croyais pas. J’avais totalement confiance en lui mais sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, je ne croyais plus personne à part moi. Il était descendu une fois afin de vérifier que personne n’était là. Il était d’ailleurs remonté très vite. Je lui avais alors parlé de la cave. « Il est à la cave pour se cacher. Tu n’oses pas y aller ? Tu veux que je vienne avec toi ? ». Je le regardais alors et pris rapidement la batte qui trainait sous mon lit. Elle était à mon frère auparavant. Je la lui avais piquée pour le faire râler il y a quelques années. « Je suis prête, hein ! ». Je passais devant lui, lui prenant la main pour qu’il me suive. « J’ai l’arme, tu me couvres par derrière ? ». J’étais on ne peut plus sérieuse. Il n’y avait pas une once de sourire sur mon visage. Je partais dans des délires profonds. Aymeric ne répondait à aucune de mes questions. Que ce soit le fait qu’il veuille boire une gorgée ou encore le fait que je lui demande de danser avec moi. Cela me contrariait d’ailleurs. J’étais rapidement montée sur la table pour y danser. Je m’en servais comme une piste de danse. Finalement, il montait pour me rejoindre et m’attrapait par la taille. C’est qu’il savait comment m’attendrir… Je souriais quelque peu. « Tu veux t’amuser avec moi ? ». Je bus une nouvelle gorgée de ma bouteille. Elle était bien plus grosse que la précédente. J’avais la télécommande de la radio dans une de mes poches arrière. J’appuyais pour changer de chanson. C’était de nouveau une de Coldplay. Elle bougeait bien moins que la précédente. Fix you jouait. « Oh, ma préférée ! ». Je mis alors mes mains autour du cou d’Aymeric pour danser un slow. Je ne lâchais pas la bouteille. |
| | | | Sujet: Re: Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] | |
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| | | | Une balade, rien que tous les deux (Louise & Aymeric) [FINI] | |
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