Nom : Gevaudan, j'ai toujours eu l'impression que c'était complètement taré, jusqu'à ce que ça me colle si bien à la peau que ce connard de Destin devait se marrer de l'ironie de la chose.
Prénom : Aubert, comme mon père et son père avant lui. En plein pays de Galles et au vu des circonstances, je réponds plutôt à Victor, l'autre sur mon baptistaire.
Âge : Vingt-huit ans.
date et lieu de naissance : douze octobre, rouen, normandie.
vos origines : Françaises principalement, sinon un peu d'europe de l'est dans les veines.
Métier : j'étais soldat.
Orientation sexuelle : il n'y en a que pour les femmes.
Statut matrimonial : en instance de divorce, disons que le coeur n'y est pas trop.
côté financier : pas possible de se plaindre à ce niveau-là.
Caractère : impulsif, intransigeant, violent, rêveur, rigide, intense, mélancolique, rancunier, méfiant, possessif, désillusionné, expéditif, protecteur, fougueux, bucolique.
Groupe : les imparfaits.
un peu plus sur vous.Il est issu d'une famille où la génétique inscrit à même l'ADN la soif de justice et de patriotisme nécessaire à adopter une vocation comme la voie militaire. C'est d'ailleurs la seule jugée valable lorsqu'elle se transmet de père en fils.
Il fume comme un pompier, incapable de fonctionner si jamais ses poumons se retrouvent privés de cette fumée salvatrice qui lui permet de gérer l'anxiété.
Il est rongé par la culpabilité, terrassé par une angoisse venant à lui chaque fois qu'il songe à fermer les yeux, craignant depuis l'obscurité et le sommeil qu'il ne parvient à joindre qu'à grands renforts de vermouth.
Il a été jugé inapte au service militaire des suites de son rapatriement du Moyen-Orient, son orgueil et égo en ont pris plein la gueule il va s'en dire...
Instable, aux prises avec des pulsions auto-destructrices, il gère fort mal les effets secondaires de la médication qui devrait l'apaiser. Cela aura eu raison de son mariage, finalement.
Officiellement, il souffre de symptômes de stress post-traumatique accompagné de syndrome du survivant. Il est le seul d'ailleurs à nier ardemment le diagnostic posé par la médecine militaire.
Il écrit à ses heures perdues, non pas avec une fluidité digne d'un écrivain, mais y trouvant nettement plus de répit que lors de séances de psychothérapie.
Pris au dépourvu, il a préféré tout recommencer ailleurs en débarquant à Caerphilly il y a un an, pensant que fuir ses problèmes lui permettrait de recommencer à zéro, de faire le point et de cheminer.
Son humeur varie au gré des jours, débutant à l'aube avec un sourire flottant sur les lèvres et se retrouvant à chercher la bagarre dans un pub la nuit tombée.
Les papiers du divorce sont posés sur la table basse de son salon depuis leur réception. Ils ne sont toujours pas signés.
Difficile d'approche, il n'en reste pas moins un allié de valeur, un ami fidèle et un confident sans pareil lorsque l'on parvient à l'apprivoiser.
Il ne supporte aucune critique ni même n'accepte les conseils de qui que ce soit. Borné à outrance, il se retrouve souvent à provoquer sciemment des conflits et guerres ouvertes de façon plus ou moins volontaire.
Ses sentiments sont partagés quant à tout ayant rapport avec l'armée et le service militaire, la compagnie des frères d'armes et l'adrénaline des tranchées lui manquent, pourtant il ne peut en aucun cas verbaliser quoi que ce soit sur le sujet. Il se ferme d'ailleurs dès la mention du sujet.
Il ne s'intéresse à aucune technologie récente, ne communiquant ni par messages textes ni par internet.
Il est psycho rigide. Il aime répéter les mêmes gestes, poser les mêmes actions, fréquenter les mêmes lieux et avoir affaire aux mêmes gens. Du moins, lorsqu'il est question des activités intégrées à sa routine, à laquelle il tient fermement.
des questions sur vous. depuis combien de temps êtes-vous en ville? quelques mois, peut-être plus, j'ai perdu le compte. après tout, c'est justement ce que je cherchais en émigrant dans le coin, oubliant, laisser derrière, chercher à vivre autrement, le faire différemment et surtout éviter de confronter ces situations anxiogènes que j'ai laissé là-bas, en france. de ne plus lire dans les regards de l'horreur, mais pire encore, de la pitié. on ne me connait pas, ici, et c'est très bien comme ça.
comment considérez vous votre vie actuellement? elle répond exactement à ce quoi à j'aspirais, histoire de recommencer librement, sans les regards accusateurs et les milles et uns suivis médicaux qu'ils jugeaient pertinents à ma condition de santé. je suis en forme, règle générale, et si c'est l'esprit qui divague, pas un de ces enfoirés en sarrau trouvera le moyen d'y entrer. y'a plus beaucoup d'espace vacant, pas après tout ce que j'ai vécu et vu ici et ailleurs, mais ailleurs surtout.
est-ce qu'il y a une chose que vous voudriez changer? absolument rien, si ce n'est de ne pas avoir fait honte à ma famille et d'avoir entraîné antonia dans ma chute, refusant tout de même cette liberté à laquelle elle aspire et une vie où je n'aurai plus de place. finalement, vaut mieux ne pas trop y songer, les regrets et les remords s'additionnent lorsque le gin n'abrutit pas l'esprit.
derrière l'écran. votre pseudo : Emmecie.
votre âge : vingt-trois ans.
votre pays : canada.
scénario ou inventé : inventé.
votre fréquence de connexion : cinq sur sept.
comment êtes-vous arrivé ici? : par belzébuth avec un coup de pouce de bazzart.
vos commentaires/impressions : j'ai un trois pièces, gare à vous mesdemoiselles
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j'accepte que le pnj intervienne dans mes rps sans me poser de question : mais certainement.