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 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator

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MessageSujet: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 15:49

nemesis robustelli
i like the way it hurts

Nom : robustelli, du mot italien robusto qui signifie fort. un nom de famille n'aurait pas pu mieux convenir à nemesis que celui-là. elle a voulu garder ses racines italiennes, mais à la base, c'était giaccardi. ✏️ Prénom : kara, le prénom que ses parents lui avaient choisi. nemesis, le prénom qu'elle a choisi toute seule. nemesis, déesse grecque de la vengeance. ça sonne bien, elle aime bien et honnêtement, aucun prénom ne lui correspondrait mieux. ✏️ Âge : vingt-quatre ans. ✏️ date et lieu de naissance : 19 mai 1990, londres. ✏️ vos origines : anglo-italiennes. ✏️ Métier : aucun, elle trouve des jobs de temps à autre, mais elle ne reste jamais très longtemps. ✏️ Orientation sexuelle : pansexuelle. ✏️ Statut matrimonial : célibataire. ✏️ côté financier : elle t'en pose des questions à toi? merde, qu'est-ce que ça peut te foutre qu'elle galère à chaque fin de mois?! Caractère : impulsive, rusée, provocatrice, indépendante, sarcastique, manipulatrice, drôle, possessive, destructrice, égoïste, débrouillarde, protectrice, originale, fêtarde, agressive, charmeuse, joueuse, casse-cou, têtue, insolente, hautaine, cynique, réservée, je-m'en-foutiste, ambitieuse.  ✏️ Groupe : les futuristes.

un peu plus sur vous.
   ✏️ elle fume une clope au réveil. elle fume une clope avant chaque repas. elle fume une clope après chaque repas. elle fume une clope avant de rentrer. elle fume une clope après s'être lavée. elle fume une clope avant d'aller se coucher. elle fume une clope. elle fume trop. ✏️ elle déteste le nutella. les gens qui bouffent ça à la cuillère, ça la dégoute. vous êtes immondes. ✏️ elle aime ou haït les gens avec une passion. y a pas de juste milieu. ✏️ elle a horreur qu'on lui touche les cheveux. si tu tiens à tes mains, garde-les gentiment chez toi. ✏️ elle a la mauvaise habitude de lever les yeux au ciel quand elle est irritée. un rien l'irrite. ✏️ lorsqu'elle réfléchit, elle fait craquer ses doigts et elle s'attache les cheveux. ✏️ elle pense que les gens ignorants, stupides, naïfs et niais méritent des claques. surtout les niais. ✏️ les bonnes actions désintéressées sont rares chez elle. si elle vous rend service sans rien demander en retour, ne posez pas de questions, ça n'arrive presque jamais ✏️ les démonstrations d'affection dans un lieu public la rendent malades. vous êtes immondes. ✏️ ce n'est une grande fan des gens en général. le premier feeling qu'elle aura de vous vous classera dans la colonne j'aime ou je n'aime pas. ✏️ si vous tenez à la vie, n'essayez pas de trouver un diminutif de nemesis.

   des questions sur vous.
   depuis combien de temps êtes-vous en ville? depuis pas longtemps. j'viens de grande-bretagne. on remarque mon accent, non? bref, j'ai vu pas mal d'autres villes avant de me poser à caerphilly. c'était pas dépaysant. pourquoi? quand les gens sont tous aussi cons, on a vite fait le tour. comment considérez vous votre vie actuellement? putain, t'en poses des questions de merde. tu veux pas mon numéro de carte bancaire avec le code aussi? pas que ça te servirait à quelque chose, j'suis un peu à sec pour le moment. ouais, ma vie, bah, ça peut aller quoi. j'avoue, j'dirai pas non à plus d'argent, mais à part ça, j'ai pas trop à m'plaindre je pense. est-ce qu'il y a une chose que vous voudriez changer? tu commences à me casser les couilles, sérieux. si j'réponds à cette question, tu t'en vas après? bien. j'changerai de parents. les miens étaient pas juste chiants ou ennuyants comme ceux des autres gosses. non, les miens, ils m'ont pourri la vie.

   derrière l'écran.
   votre pseudo : timebomb. ✏️ votre âge : dix-huit. ✏️ votre pays : la belgique. ✏️ scénario ou inventé : scénario d'ilan. ✏️ votre fréquence de connexion : probablement tous les jours. ✏️ comment êtes-vous arrivé ici? : grâce au partenariat avec tempted. ✏️ vos commentaires/impressions :  I love you. j'accepte que le pnj intervienne dans mes rps sans me poser de question : oui.
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Invité

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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 15:49

story of my life
i like the way it hurts

Twelve.
Depuis l’enfance, on nous berce avec des contes de fées, des fins heureuses, des familles nombreuses et joyeuses, un avenir brillant et toutes ces merdes. Tu sais pas vraiment si c’est pour vous faire tomber deux fois plus fort quand vous revenez à la réalité, mais putain, qu’est-ce que ça fait mal. Tu te souviens encore de ta chute comme si c’était hier.

« Maman ? » Tu la vois s’arrêter sur le pas de la porte, valise en main. Elle la dépose lentement sur le sol. Tes yeux suivent le mouvement. Tu comprends pas pourquoi elle ne se retourne pas. Tu comprends pas pourquoi elle ne dit rien. Tu l’observes en silence et tu attends. Tu sais pas ce que t’attends exactement, mais t’attends. Sa main remonte vers son visage et s’y attarde quelques secondes avant de retomber mollement le long de son corps. Des pas se font entendre et s’arrête juste derrière toi. Tu te retournes. C’est ton père. « Papa, où-  » Il te laisse même pas terminer ta phrase. « Kara, va dans ta chambre. » T’ouvres la bouche pour objecter, mais il est plus rapide que toi. « Kara Giaccardi. Dans ta chambre. Maintenant. » Son ton est dur sans pour autant être méchant, pourtant tu le prends assez mal. Et le coup du prénom en entier, ça fait longtemps qu’on te l’a pas fait. Tu devrais bouger, mais tu sais que si tu le fais, c’est la fin. La fin de tout. Ta tête se tourne vers ta mère, toujours de dos, toujours immobile, toujours silencieuse. Tu te tournes vers ton père, t’attends qu’il réagisse, qu’il fasse quelque chose, qu’il arrange tout. Les sourcils froncés, les bras ballants et le regard vide, il a l’air confus. Lui non plus, il comprend pas. Vos regards se croisent et tu comprends que tu devrais quitter la pièce. Tu montes l’escalier qui mène au premier, mais tu t’arrêtes en haut. Tu peux pas juste partir et ne rien savoir. La curiosité est un vilain défaut qu’on dit. Tant pis, t’en as déjà tout pleins, un de plus ou un de moins, qu’est-ce que ça change ?
T’entends ton père demander pourquoi. La voix brisée, il a l’air dévasté. T’aimerais savoir aussi. Pourquoi ? Silence. Ta génitrice ne prend même pas la peine de répondre. Elle ne s’est sûrement pas retournée pour faire face à son mari non plus d’ailleurs. Des sanglots se font ouïr. C’est elle. Juste ça, rien d’autre. Comme si le temps s’était arrêté, que vos corps s’étaient figés et que la seule chose qui fonctionnait encore correctement soit les glandes lacrymales de ta mère. Tu vois son ombre s’abaisser pour saisir sa valise. Tu te lèves d’un bond, comme électrocutée, et tu t’écries : « Maman ! » T’entends le déclic de la serrure, la porte d’entrée s’ouvre. Tu dévales l’escalier. Tu descends à peine de la dernière marche que tu vois la porte se refermer devant toi. Ta lèvre inférieure tremble. Elle est partie. Elle vous a abandonnée. Elle t’a abandonnée. Sans se retourner. Sans rien dire. Sans explication. Rien. Partie.

Thirteen.
On dit que la vie est une aventure semée d’embûches, qu’on ne doit surtout pas abandonner et qu'on doit se relever deux fois plus fort. Parfois, l’embûche est tellement immense que t’es au fond du trou et te relever pour remonter la pente te demande un effort surhumain alors t’as juste envie de laisser tomber, de rester là et de lentement crever dans ton trou.

Tu gères pas trop. Tu gères rien du tout, en fait. Couchée sur ton lit, tu mates ton plafond blanc. Ces derniers temps, tu te sens tellement perdue. En cours, tu suis d’une oreille distraite, tu souris quand tu dois, tu ris quand c’est nécessaire, tu parles à peine et c’est tout. Personne à l’air de se poser des questions, même pas ta propre famille. Ta sœur sort tellement souvent que c’est presque comme si il avait oublié ton existence et ton père prend ses distances, il sait que tu lui en veux encore. Un an plus tôt, il a rien fait. Rien du tout. Il a regardé ta mère s’en aller sans se battre pour elle, sans réellement chercher à comprendre. Il a subit son départ. Comme toi. Tu l’as tellement mal pris. Tu cherches encore des explications. T'essaies de te dire que c’est pas à cause de toi, mais tu vois pas d’autres raisonnements. T’as jamais vraiment été proche de ta mère, mais maintenant qu’elle n’est plus là, tu te rends compte du vide qu’elle a laissé derrière elle. T’en parles à personnes parce que t’as l’impression que personne te comprendrait. Même ta sœur, t’as l’impression qu’elle comprend pas alors que vous êtes dans la même situation. Elle a pas l’air atteint, on dirait qu’elle s’en fout royalement. Et puis toi, t’es détruite. Rien que d’y penser, ça te fait mal. Ton cœur se serre. Les larmes te montent aux yeux. T’es pitoyable. Ça fait plus d’un an et ça fait toujours aussi mal. C’est comme si t’allais jamais t’en remettre.
Tu te redresses lentement. Tu restes assise sur ton matelas, les pieds suspendus au-dessus du sol pendant quelques secondes. Ça fait treize ans que t’habites là et ces derniers mois, tout te parait étranger. T’es pire que déboussolée. T’en peux plus. T’aimerais tout arrêter. Pour de bon. Tu te lèves fébrilement. T’es clouée à ton lit depuis vendredi soir, t’as quasiment pas bougé de ton lit, même pas pour manger. Ta tête tourne, le décor de ta chambre est trouble. Tu manques à quelques reprises de t’étaler sur le sol sur le trajet vers la salle de bain, mais t'y arrives quand même. Appuyée sur le lavabo froid, tu regardes ton visage dans la glace. Tu fais plutôt peur. Cernes violettes, yeux gonflés et rouges, cheveux sales et emmêlés, teint blafard, les lèvres gercées ; t’as la panoplie complète pour jouer le zombie, manque plus que le sang qui coule de ta bouche. La détresse peut clairement être lue dans ton regard. Depuis le temps que t’appelles à l’aide. T’attends toujours ton héros. Il est pas encore arrivé et t’as pas l’impression qu’il soit en chemin.
T’ouvres l’armoire qui se cache derrière le miroir. Tes yeux se posent sur toutes sortes de choses, mais tu veux juste ton dentifrice. A la place, tu vois le flacon de somnifères. Tentant. Il est encore presque plein. T’hésites. Pourquoi pas au fond ? Tu te sens tellement mal, tellement seule, tellement incomprise qu’au final, ça ne peut te faire que du bien, non ? Tu t’empares de la boite en plastique. Ta main tremble alors que tu es plus que déterminée à le faire. C’est la fin. C’est le moment. C’est l’instant. Tu vides le tout dans ta main. Tu fermes les yeux, t’inspires fort et tu fourres la poignée de médicaments dans ta bouche. Tu fais passer avec de l’eau. Ta respiration s’accélère. C’est encore trop tôt pour sentir les effets, mais t’as hâte. Hâte d'en finir, hâte de ne plus souffrir, hâte de disparaître. Tu souris, soulagée, ça fait un poids en moins. Bientôt, toi aussi tu seras partie. Sans explication. Sans rien. Juste partie.
Tu retournes vers ta chambre, les yeux mi-clos. T’as du mal à les garder ouverts, mais t’arrives quand même à destination. Tu fais à peine quelques pas que tu t’effondres sur le sol. T’essaies de te rattraper à n’importe quoi, mais ta vue est tellement floue que tout ce que tu arrives à prendre, c’est ta couverture. Ta tête tombe lourdement sur le sol. Tu clignes des yeux. Tu vois pas grand-chose. Tu pars lentement. Et puis d’un coup, noir.

× Kara is in need of being rescued. All heroes please apply. ×

Tu gémis. Ta gorge est en feu. T’as mal au ventre. T’as faim aussi. Tes paupières se soulèvent lentement. Tu vois ton père, assis dans un coin, le visage entre les mains. Une autre personne se jette quasiment sur toi de l’autre côté. Tu tournes la tête vers la gauche. C’est ta sœur. Elle a les yeux gonflés, elle a pas l’air d’avoir beaucoup dormi. Elle t’explique que c’est elle qui t’a retrouvée, inconsciente, à côté d’une flaque de vomi. Elle t’a directement conduite à l’hôpital où on t’a fait un lavage d’estomac. Elle te demande si ça va, mais ta gorge te fait vraiment trop souffrir pour que tu puisses articuler quelque chose. A la place, tu réponds par un hochement de la tête. Elle prend ta main dans la sienne. T’avais jamais cru que ta sœur tenait à toi comme ça, vous vous parlez tellement peu que tu sais même plus ce qu’elle fait comme étude. Ça fait un moment que t'as plus ressenti ça, le sentiment d'appartenir à quelque chose, d'appartenir à une famille. T’as pas réfléchi en prenant ces comprimés, t’as pas pensé à ta famille. Tu pensais juste à ta petite personne. T’as fait comme ta mère en vérité. T’es partie sans te demander les répercussions que ça aurait sur ton entourage. Égoïsme, égoïsme, égoïsme. T’as pas envie d’être lâche comme elle et de partir sans penser à rien. Tu te rends compte que la vie est courte, que si ta sœur t’avait pas trouvée directement, t’aurais pu ne jamais profiter de rien. Ça aurait été la fin.

Dieu merci, t’es encore en vie pour faire des conneries.

Fourteen.
Dans votre vie, certaines personnes passent et repassent sans vraiment s’arrêter. D’autres décident de camper dans votre cœur jusqu’à la fin et d’autres encore disparaissent alors qu’ils avaient promis de rester. Dans votre vie, vous rencontrerez des gens tout le temps, mais vous ne savez pas qui vous rendra meilleur ou qui vous enfoncera. Et bordel, des gens qui t’enfoncent, t’en as vu plein, mais jamais des comme lui.

« Tu veux ? » Tu regardes la clope qu’on te tend. T’hésites à peine une demi seconde avant de la saisir. T’aspires et avant même que t’aies pu souffler la fumée, tu t’étouffes. Tu tousses à t’en arracher les poumons. Le jeune homme a l’air de trouver ça drôle et t’assures que tu t’amélioreras avec le temps. C’est un nouvel élève. Tu te souviens pas de son prénom, mais tu sais qu'il est assis derrière toi en math. Tu sais pas pourquoi il vient te parler. Tu t'en fous un peu au fond. Un peu de compagnie ça peut pas te tuer, surtout ces derniers temps. Les gens te fuient comme la peste. Ils savent. La nouvelle s'est propagée d'une rapidité que t'aurais jamais imaginée. Peu à peu, les couloirs de l'école se taisaient sur ton passage, personne ne disait rien, les yeux se baissaient et toi, t'avançais timidement, les yeux rivés sur tes chaussures. T'osais pas affronter leur regard, mais t'entendais bien leurs remarques une fois que tu avais le dos tourné : « Regarde, c'est celle qui a tenté de se suicider l'été passé ! » Tu détestes. T'as horreur qu'on te catégorise comme ça. Ils te connaissent pas, putain. Aucun d'eux n'est au courant. Ils ont tous des vies parfaites sans soucis et toi, t'es là, dans ta merde. Rien que d'y penser, ça t'énerve. T'écrases le mégot de clope comme si c'était un de tes camarades de classe. Tu lâches un soupir satisfait, rien que ça, ça fait du bien.
« Bon, tu viens ? » Tu relèves la tête. Sans faire exprès, tu te noies dans ses yeux. Wow. Ils sont beaux. Jamais t'as vu des yeux comme les siens. Ils sont tellement ... T'as pas de mots pour les décrire, mais tu pourrais en parler toute une journée. Une voix masculine te ramène sur Terre. « Alors ? » Il te tend la main. Un petit sourire plaqué sur les lèvres, tu n'hésites plus, tu la saisis. Vous vous mettez en marche, main dans la main. Où vous allez ? Tu sais pas. Ce que vous allez faire ? Tu sais pas. Quand est-ce que tu vas rentrer ? Tu sais pas. Ce que tu sais c'est qu'il est nouveau et qu'il te fait sentir nouvelle. Pas de préjugés, pas de questions inutiles. Vous êtes là, vous existez, vous êtes vivants et c'est tout ce qui compte. Un petit rire quitte la barrière de tes lèvres pour s'envoler dans l'air frais de ce début de soirée printanier. Il te regarde. « Pourquoi tu ris ? » Tu hausses les épaules, il a pas besoin de savoir maintenant. Il a pas besoin de savoir tout court. De toute façon, vous vous connaissez à peine, t'as pas envie de le faire fuir. « Rien, t'as l'air sympa, c'est tout. » Il te retourne ton sourire. « Allez, viens, je vais te faire tester un truc, tu vas adorer ! » Tu comprends pas pourquoi il est venu vers toi. Tu comprends pas pourquoi il est aussi gentil. Tu comprends pas pourquoi il te fait sentir comme ça alors que tu le connais pas du tout. Mais tu t'en fous, t'aimes bien. T'aimes trop.

+

« Kian, putain, tu fais chier ! » Les bras croisés sur ta poitrine, tu le regardes. Il est affalé sur son canapé. Il rigole. Il en a strictement rien à foutre de ce que tu racontes. « Merde, Kian ! T'as fumé le stick tout seul et tu fais même pas attention ça ce que j'te raconte. » Tu lui donnes un coup de pied. Il rigole de plus belle. Tu devrais pas, parce que c'est con, mais t'es vexée. Vexée qu'il t'ait pas attendue pour le fumer ce putain de joint, t'en aurais bien eu besoin en plus. Ce petit con, toujours à profiter quand t'es pas là. Tu tournes les talons et tu sors du salon du jeune homme. C'était toujours pareil avec lui, merde. T'entends sa voix t'appeler de la pièce où tu te trouvais quelques secondes auparavant. Tu te stoppes net. T'entends ses pas derrière toi. Tu ne prends pas la peine te retourner. Tu lui en veux, c'est toujours la même chose avec lui. T'en as assez. « Kara-Karibou, me fais pas la tête comme ça. » Tu sens ses bras enlacer ta taille, sa tête se poser sur ton épaule. Tu peux pas t'en empêcher de sourire. Kian, tu peux pas lui en vouloir bien longtemps. Kian, il a ce pouvoir magique, il peut te rendre aussi molle que de la guimauve en moins de trente secondes. Tu sens son souffle sur ta peau. Tu sens ton estomac se remplir de papillon. T'es nerveuse, il te rend nerveuse et bordel, t'adores ça. Vous restez comme ça pendant un petit moment, sachant que tout a déjà été oublié. « Allez viens, j'ai encore de quoi rouler, tu vas adorer. » Il te fait tourner pour que tu te retrouves face à son beau visage. Tu sombres dans ses yeux. T'y touches le fond. T'aimes et tu détestes l'effet qu'il peut avoir sur toi. Tu te sens tellement faible, tellement vulnérable, ça en devient pathétique. Son visage près du tien, son souffle sur ta joue, son regard sur tes lèvres et la dernière chose dont tu te souviens, c'est de ses lèvres sur les tiennes. Tout est oublié. Tout est pardonné. Y a plus que vous. Rien que vous.

Fifteen.
On pense toujours accorder sa confiance aux bonnes personnes, aux personnes qui le méritent et qui ne nous blesseront pas. On est naïf, niais et crédule. On fait confiance trop rapidement. Et le jour où on reçoit un couteau dans le dos, on est surpris parce qu'on s'y attendait pas alors que tous les signes étaient là. T'es pas surhumaine, t'es tombée dans le panneau aussi. T'aurais dû le voir venir, t'aurais dû le sentir qu'il allait te détruire. Putain, t'es trop conne.

Il fait nuit, tout le monde dort à la maison. Personne ne se doute de ce que tu veux faire, surtout pas ton père. Tu bouges pas. Du coin de la pièce, tu le regardes simplement fourrer tout un tas de trucs dans son sac à dos préféré. Il enjambe la fenêtre de ta chambre. Tu le regardes faire, sans rien dire. Il te dit rien. Tu peux pas rester là sans rien faire, merde. Tu le retiens doucement par le bras. Non, il peut pas partir comme ça. Il pose son regard sur toi. Il connaît déjà ta réponse, mais il préfère quand même te le demander encore une fois. « Tu viens avec moi ou tu restes ici putain ? » Assis sur le rebord, une jambe dedans, une jambe dehors, il te tend la main. Ce geste. C'est comme pour votre première rencontre. Ce geste qui t'avait tellement mise à ton aise à l'époque te fait peur aujourd'hui. T'as un mouvement de recul. Il attend que ça, que tu sortes avec lui de cette vie si banale, si pourrie et que vous viviez au jour le jour comme des crétins, des crétins amoureux. Pourtant, il le voit bien que t'hésites, que tu n'as pas vraiment envie. Et d'un côté, tu t'en fous, il a qu'à partir. De l'autre, ça te tue. Ça le tue. « Kian, on peut pas tout quitter comme ça. T'es dingue, t'es pas bien dans ta tête. Reste ici. Reste avec moi. » Il baisse la tête, soupire et ferme les yeux quelques instants. Il a l'air tellement désespéré que ton cœur a eu un raté, t'as presque envie de lui dire oui, de partir avec lui et de ne plus te retourner. Le truc, c'est que tu sais pas, tu peux pas, t'y arrives pas. « J'peux pas. Tu comprends pas ? J'peux pas, Kara. » Il soupire encore une fois. « C'est trop facile ici, j'ai besoin d'aventure. » Tu arques un sourcil. Tu le jauges du regard et lui réponds sur un ton agressif : « Trop facile ? Mais putain, de quoi tu me parles Kian ?! » Il baisse les yeux vers le sol, déçu. Ton regard se pose sur le balancement léger d'avant en arrière de sa jambe qui se trouve à l'intérieur. « Tu comprends pas. Tu comprendras jamais. » Son regard se pose sur toi. Il est vif et plus que jamais déterminé. « T'es trop coincé dans ta petite vie et tes petites habitudes, princesse. » Son ton est sec et transperces ton cœur d'un coup violent. T’entrouvres la bouchée, déboussolée. Ses paroles sont blessantes. C'est donc ça qu'il pense de toi ? Que t'es trop coincée ? Tu fronces les sourcils. Tu comprends pas. Il ne peut pas simplement te balancer ça et partir comme si de rien n'était. « J'pensais qu'on était amis. » Il soupire encore une fois. T'as juste l'impression de lui faire chier, de vous faire perdre du temps autant à toi qu'à lui. « J'pensais aussi. » C'est un murmure presque inaudible si tu n'avais pas tendu l'oreille. « Alors pourquoi tu pars putain ?! » Merde, Kian. Pourquoi tu me fais ça ? « J'en ai besoin. » Il a les yeux baissés vers la rue. Tu sais pas si c'est pour ne pas affronter ton regard ou s'il n'en a juste rien à foutre de toi. Dans les deux cas, tu te sens vulnérable.  Et stupide aussi. T'y as cru. T'y as cru à ses belles paroles. T'y as cru quand il t'a dit qu'il était là et qu'il le serait toujours. T'y as cru quand il t'a dit que c'était lui le héros que t'attendais. « Et moi, j'ai besoin de toi. » Tu baisses les yeux à ton tour. Tu le connais trop bien. Tu sais ce qu'il va faire. T'essaies de maîtriser ton menton qui tremble. Putain, t'es faible, Kara, t'es tellement faible. « Au revoir. » Et tu l'entends sauter dans l'arbre en face de ta fenêtre. Au revoir. C'est la dernière chose que ton héros a dit avant de disparaître dans l'horizon de la nuit. Tu maîtrises plus rien. Ton menton tremble. Tu larmes coules. Puis une autre. Tes jambes ne supportent plus ton poids. Tu glisses sur ton parquet.  Et d'un coup, ton cœur est comme ta chambre. Froid, vide et sans vie.

+

Encore fermées, tu peux sentir le soleil sur tes paupières. T'oses pas ouvrir les yeux. T'as mal au cou, t'es encore habillée et ton matelas d'habitude si doux et souple a été dur et froid cette nuit. T'as dormi sur ton paquet. Tu te redresses lentement en position assise. Les idées un peu floues, tu remets rapidement le tout en place quand tu vois le désordre de ta chambre. Il est parti. Il t'a rien dit. Il t'a abandonné. C'est le deuxième. T'imagines même pas qui sera la suivante. Parce que jamais deux sans trois, pas vrai ? D'un mouvement rapide, tu t'attaches les cheveux. T'en as assez de te faire marcher dessus. T'en as assez d'être faible. Merde, Kara, ressaisis-toi, tu vaux mieux que ça. Tu te relèves. Tu te fait craquer les doigts. C'est parti. C'est le début de la fin. Tu regardes les photos accrochées au mur. D'un coup sec, tu les arraches. Tous ses souvenirs finissent déchirés et froissés sur le sol. Kian ? Tu connais pas, il existe plus. Ta famille ? Quelle famille ? Elle tient à peine debout ta famille, ton père est ton con et ta sœur est absente. Une famille, tu parles ! Tu regardes ton bureau. Tout ces beaux livres, ce matériel scolaire, cette lampe, ces notes de cours tellement bien rangés dessus. D'un mouvement circulaire de tes bras, tu balayes tout sur sol. Tu souris. Ça te donne tellement d'énergie. T'adores, putain, tu jubiles. Tu te diriges vers la cible suivante : ta garde-robe. Tu déplies, tu balances, tu déchires. Tout y passe. T'en as plus rien à foutre de rien. T'en as juste marre. Marre qu'on pense que t'es une victime. C'est fini tout ça. Tu balances son oreiller, ta couette, ton matelas. T'exploses de rire, putain, ça fait trop de bien. Tu tombes sur une paire de ciseaux que t'as lancé un instant plus tôt. Tu les prends et t'éventres ton matelas. Tu vides la mousse qui le remplissait. Tu sautes et le lançant en l'air comme de la neige. Tu ris encore plus fort. Tu te sens libérée, délivrée d'un poids lourd qui t'a gardé sous la surface de l'eau trop longtemps. Alors que tu t'apprêtes à tuer ton oreiller à son tour, ta porte s'ouvre soudainement violemment. « Kara ?! Mais qu'est-ce que tu fous putain ?! » Tu souris à ta sœur. « Je vis. » Elle passe sa main sur son front, elle a l'air dépassée par la vision qu'elle a sous les yeux. « T'es devenue folle, ma parole ! » Tu rigoles. « Y a rien de drôle, merde, redescend sur Terre, Kara ! » Tu hausses les épaules toujours en souriant. « Tu comptes faire quoi si je le fais pas, hein ? » Tu lui lances un défi, t'as plus peur de rien. « Papa. » Tu arques un sourcil, toujours le sourire aux lèvres. Elle est sérieuse, là ? « Parce que tu crois que j'ai peur de papa ? » T'éclates de rire. « Elle était bonne ! Ah, t'es trop mignonne ! » Elle quitte la chambre en levant les yeux au ciel. « Tu verras. »


+


Tu hurles. « Non ! Me touche pas, putain. » Certains de vos voisins se sont posés devant leur porches pour admirer le spectacle. « Kara, ça suffit tes caprices de gamine, maintenant. » Tu hurles encore plus fort. « Non ! J'irai pas ! Lâche-moi. » Tu te débats comme tu peux. Ils sont deux contre toi. Tu cries à t'en arracher les poumons. Des coups partent, t'as bien dû donner deux ou trois claques à ton père et plusieurs coups de pieds à ta sœur. « J'vous déteste ! J'comprends pas ce que j'ai fait pour tomber dans une famille aussi pourrie que celle des Giaccardi. » Ta sœur te fout une claque. « Ta gueule, merde, Kara, tu m'pètes les couilles. » Tu craches sur ses chaussures. « Salope, me donne pas des ordres ! » La poigne de ton père se reserre et il te jette sur le siège arrière de sa voiture miteuse. Tu tentes d'ouvrir la portière pour fuir, mais ta sœur la referme immédiatement. Tu bous. T'es tellement en colère. Tu déserres les poings, tu les as fermés avec tellement de force qu'on peut clairement voir des demi-lunes sur tes paumes. « Kara, je comprends pas ... » Ton père démarre l'engin. Il te regarde dans le rétroviseur, mais tu détournes le regard. T'as pas encore assez de salive en bouche pour lui crache dessus donc tu attends. « Y a rien à comprendre. » Ta voix est sèche et froide. Tu le détestes. Tu le supportes plus. Si tu tenais pas un minimum à la vie, tu sauterais de la voiture en marche. « Je fais ça pour ton bien tu sais ... » Tu lèves les yeux au ciel. Elle est bonne celle-là aussi. Faut croire que ces derniers temps, ta famille a décidé de se transformer en troupe de comédiens parce qu'ils sont tous aussi hilarants les uns que les autres. Mais pas vraiment. « Epargne-moi ton discours du paternel bienveillant, je vais vomir, s'il te plait. » Tu croises les bras sur ta poitrine, le regard rivé sur le paysage qui défile dehors. Il soupire. « Tu verras, tu seras bien là-bas. » Tu fronces les sourcils. De quoi il parle ? Là, c'est toi qui comprends pas. « Où là-bas ?! » Silence. Tu poses ton regard sur lui. Tu vois ses doigts se reserrer sur le volant au point que ses jointures deviennent blanches. « Merde, tu m'emmènes où ?! » Toujours pas de réponse. Tu t'impatientes et l'idée de sauter de la voiture est de plus en plus tentante. Tu t'attaches les cheveux. T'estimes tes chances de survie si tu sautes à une vitesse pareille à 75%. Tu craques tes doigts un par un. Sauf qu'avec le nombre de voitures autour, tu risques de te faire écraser par le véhicule suivant ce qui réduit fortement tes chances. Alors que ton esprit vagabonde pour trouver une autre plan, ton père semble avoir retrouvé la parole. « Je pensais que ça allait te passer cette idée de t'auto-détruire, de boire, de sortir tout le temps, de fumer même. » Tu tournes la tête vers lui. Il secoue la tête de gauche à droite. Tu vois son regard de déception dans le rétroviseur. Tu souris. C'est marrant ce qu'il te dit. « Tu crois vraiment que je m'auto-détruis ? » Tu ris en secouant à ton tour ta tête. « T'as vraiment rien compris. » Tu regardes droit dans le rétroviseur. « Ce qui me détruit, c'est toi. C'est vous. » Tu souris dans le rétroviseur parce que tu sais qu'il te voit. « Les drogues, la clope, les boissons, tout le reste, c'est ma façon à moi de vous fuir, vous. » Tu rigoles encore une fois.
La voiture s'arrête d'un coup sec. Vous êtes arrivés à destination. Un endroit miteux et isoler. C'était donc ça, sa solution. Tu gardes le sourire, ce qu'il peut-être stupide. Il sort de la voiture avant toi en prenant soin de verrouiller les portes. Quelques minutes plus tard, deux gardes bodybuildés arrivent pour t'escorter. « C'est comme ça que tu te débarrasses de moi, papa ? » Tu te moques. « Le jour où j'reviendrais, j'te pourrirai tellement la vie. Tu vas regretter. » et sur cette dernière parole, t'exploses encore une fois de rire. Et t'espères, t'espères tellement que ce rire va le hanter jusqu'à la fin de ses jours.

Sixteen.
Pendant l'enfance, on est jamais vraiment nous-mêmes. On est ce que nos parents voulaient qu'on soit de nous. Des sculptures modelées à leurs images. Puis un jour, un truc prend place et on réalise. On arrête de jouer les pantins. On commence vraiment à être nous. Kara, c'était pas toi. Ça l'a jamais été. Elle était trop faible, trop naïve, trop innocente. Toi, t'es Nemesis. Tu dévastes comme on t'a dévastée. Tu consumes comme la vie t'as consumée. Tu détruis et t'en as rien à foutre de quoi ou de qui.

C'est de la torture pure et dure. T'as pas le droit de porter tes propres vêtements. L'accès au fumoir est limité à une seule personne à la fois. Tu dois faire les tâches ménagères. La bouffe est dégueulasse. Ça fait presque un an que t'es enfermée dans ce trou perdu. T'en peux plus, tu vas devenir encore plus folle que tu ne l'es déjà si tu restes encore plus longtemps ici. Tu tritures ce qui est censé être de la purée avec ta fourchette dans ton assiette. Tu lèves la tête et tu balaies la salle du regard. Putain, mais il est où ? « C'est moi que tu cherches ? » Tu souris. Il t'a trouvée. Tu tournes la tête la tête à moitié pour lui lancer un regard. « J'ai cru que t'avais eu peur et que t'allais pas venir. » Il laisse échapper un rire en s'installant en face de toi avec son plateau repas. « Tu devrais savoir que le mot peur n'entre pas dans mon vocabulaire. » Sourire en coin. Ce charmeur. Le courant est directement passé entre vous. Autant vos idées que vos caractères, ça a cliqué. Jamais t'as été connectée à quelqu'un comme avec lui. Électriques. Kian, à côté, c'était du pipi de chat. Lui, il apporte l'innovation à tes plans et toi, la solution à ses problèmes. Complices. « Et toi, t'es prête ? » Il te défie du regard. T'espères qu'il plaisante. « Moi ? Je suis prête depuis le jour où j'ai débarqué dans ce centre. » Lorsqu'un garde passe à côté de vous, vous faites mine de parler du pause clope. Personne ne se doute de rien. Même dans ce centre pour adolescents en difficulté, sans doute les seules personnes qui pouvaient te comprendre, tu restes seule. A l'exception de sa présence à lui.
T'aperçois Gillian se lever. Un regard et un hochement de tête et le plan est lancé. T'interpelles la blonde plutôt baraquée. « Euh, Gill, tu peux pas aller au fumoir, y a Ben qui a dit qu'il serait le premier après le dîner. » Tu tires une moue embêtée. Pauvre Ben, un innocent qui allait se faire démonter pour le bien de deux autres personnes. La blonde devant toi scanne le réfectoire à la recherche du type qui ose lui voler sa place au fumoir. Ben et Gillian, c'est les deux plus grosses brutes du centre correctionnel. Tout le monde sait qu'il ne faut pas les ennuyer car quand les deux se retrouvent à proximité, c'est l'explosion. Tu te rassois alors que Brute 1 fonce droit sur Brute 2. Toi et ton complice, vous suivez la scène le sourire aux lèvres.  Comme vous l'aviez prévus, des coups se font entendre et ça dérape vite. Tout le monde se précipite pour aller voir ce qu'il se passe. C'est le moment, c'est l'instant. Tu cours aussi vite que tes jambes te le permettent. Tu franchis portes après portes avec les codes que vous aviez mis des semaines à retenir.
Air. Liberté. Vous êtes enfin dehors. Vous courrez pour vous réfugier dans la forêt à l'arrière du centre. C'est le début d'une nouvelle vie. Tu sors ton paquet de clope pour en griller une. « Merde, Kara, tu fous quoi ?! » T'aspires. Oh putain, ça fait du bien. « Kara ! » T'expires. « Calme-toi. Tiens, prends une clope. », dis-tu en lui lançant le carton à la figure. « Au fait, je m'appelle Nemesis. Kara ? J'connais pas. » Il te sourit et vous explosez de rire comme les deux crétins que vous êtes.

Twenty-four.
A toujours vouloir se projeter dans le futur ou à ressasser le passé, on ne fait plus vraiment attention à ce qu'il se passe autour de nous. Dans notre société, on n'a pas le temps, on a plus le temps. Nous sommes des impatients. Tout doit toujours aller vite et être réussis du premier coup. T'as mis du temps à comprendre, mais maintenant, tu vis. Tu vis pour le lendemain sans te poser des questions, sans savoir ce que demain te réservera et en oubliant déjà hier. Peu importe l'objectif de demain, il sera accompli.

Tu regardes ton passeport. T'inspectes chaque page. Italie, Pays-Bas, France, Espagne, Portugal et tellement d'autres encore. Vous avez pas mal voyagé durant ces huit dernières années. Vous vous posiez quelque temps, vous trouviez des jobs ou vous planifiiez vos petites magouilles. Tout est bon quand on doit récolter un peu d'argent. Vous avez vu des choses, rencontrés des gens et vous êtes fourrés dans les pires situations possibles, toi et Ilan. Ton partenaire de crime, ton ami, ton confident, ton tout. Inséparable. Tu lèves d'ailleurs la tête vers lui. « T'es sûr de ton choix ? » Il hoche la tête. Aujourd'hui, vous retournez à la maison. Enfin, presque, direction le Pays de Galles. Tu sais pas trop pourquoi alors que vous pourriez vous envoler vers une destination plus paradisiaque, mais c'est au tour d'Ilan de choisir. Au pire, dans quelques semaines, vous n'y serez même plus et ça sera ton tour de choisir une destination. Tu rêves de l'Islande !
« Bon, tu viens ? » Tu sors de ta transe pour retrouver un petit blondinet tout souriant. Tu lui rends son sourire. « Ouaip. », tu lances joyeusement. Tu lui prends la main et tu commences à courir en le traînant derrière toi. « Tu m'paies un Starbucks ? » Tu lui souris. Tu bouscules un passant. « Pardon, excusez-moi, on est pressé ! » Alors qu'il s'éloigne tu tiens en l'air quelques petits billets. « Oh, j'ai retrouvé un peu de cash dans ma poche en fait. » Tu rigoles en lui faisant un clin d'oeil.
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Ilan Avery
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 16:11

Twisted Evil I love you (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2022688967 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 1006315139 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2097778949 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 1017839600 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 1282525366 je suis vraiment ravie que mon scénario te plaise et que tu le tentes. Tu sais que je suis entièrement à ta disposition si tu as des questions  (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 1005110720 (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2952355323 
Bienvenue à toi sur le forum  (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2097778949 
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Devon Nightingale
Devon Nightingale
les présents
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 16:27

Bienvenue sur le forum et super choix de scénario Smile bonne chance pour ta fiche.
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 16:40

ilan; t'inquiètes, bébé, j'viendrais violer ta boite à mp  (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 597061755 
billie; tonkin  Twisted Evil merci (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 244853259
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 17:56

bienvenue I love you
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 17:57

merci (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 244853259
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 18:25

welcome here. très très, très bon choix d'avatar !  I love you 
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James Stonebridge
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 18:26

Bienvenue
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 18:29

merci vous deux I love you
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 18:34

Bienvenue chez nous!

Si tu as des questions, n'hésites pas!
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 18:40

holland (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2614956382 merciii Twisted Evil
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Ezeckiel Dinsmore
Ezeckiel Dinsmore
les futuristes
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 19:00

bienvenue ici jolie demoiselle I love you
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 19:09

merci (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 244853259 je connais pas ton avatar mais mes yeux approuvent  (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 597061755 
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 19:14

bienvenue ici I love you
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 19:18

merci (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 244853259
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 21:48

Welcome (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 1915527904
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 22:04

merci charlotte I love you
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 22:38

Scodelario, cette bombasse !! (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2854887067 
Bienvenue miss et réserves-moi un lien !! Twisted Evil 
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyDim 8 Juin - 22:41

merci (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 244853259 promis, j'te garde ça au chaud I love you
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Ilan Avery
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MessageSujet: Re: (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator   (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator EmptyLun 9 Juin - 1:38

« tu es validé(e), bravo »

Je dois dire que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiche, même longue. Je sens que ça va pas mal bouger dans le coin  (nemesis) and they will all agree, that i'm a suffocator 2952355323 . Ta fiche est parfaite c'est avec un grand plaisir que je te valide

Pour débuter ta vie sur le forum, il ne faut pas oublier de remplir correctement ton profil. C'est très important de venir recenser ton avatar et ton pseudo. Pense à venir demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Il faut en profiter pour jeter un coup d'oeil au reste des demandes et au système de point. Tu peux passer par l'agence de rp si tu souhait que le pnj te trouve une idée de rp avec un des membres. Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer ta fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 430px. merci. Il faut poster la fiche de lien avec le nom de votre personnage en premier puisque les fiches sont classées en ordre alphabétique. C'est important de faire parvenir par message privé au compte pnj des rumeurs/secrets (et de nous préciser ce qu'elles sont) au sujet de votre personnage, qu'elle soit vraies ou fausses, question que nous puissions les utiliser pour vous mettre des bâtons dans les roues. Vous ne pourrez commencer à rp qu'une fois que cela sera fait. Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp . N'oublies pas de passer par la partie communication, un tas de chose t'attends. Et surtout. Have fun.
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