[vos messages]

Surprise!

L'avis des autres n'avait pas beaucoup d'importance pour moi, même si sur le lieu de travail, ce n'était pas toujours simple. C'était là que les rumeurs tournaient le plus, surtout dans un hôpital. Il y avait pas mal de personnel, et donc beaucoup de ragots. Je savais que ça avait une certaine importance pour Louise,  il suffisait de voir sa réaction de la veille lorsque je lui avais dis qu'elle allait devoir aller à l'hôpital, et je respectais tout à fait cela, c'est pour ça aussi que j'évitais de lui créer d'autres ennuis. Les internes n'avaient déjà pas des tâches faciles. Elle me demandait alors à quelle heure je finissais, je réfléchis un instant:
Si tout se passe bien, je devrais finir vers 20h30, après rien n'est jamais sûr en médecine, tu le sais aussi bien que moi. Pourquoi cette question?
C'était la raison de toute cette agitation, avec cet accident, ça allait être difficile pour Louise de s'éclipser pour se reposer. C'était souvent comme ça, lorsque l'on a besoin de se reposer, une succession d'événements s'y oppose, et le contraire était aussi vrai.
Je comprends, non seulement tu ne vas pas pouvoir fermer l’œil, mais en plus tu vas t'épuiser. Heureusement que l'on aime ce que l'on fait, ajoutais-je en souriant.
C'était agréable de se retrouver rien que tous les deux, j'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas serré contre moi. Je sentais sa respiration contre moi, je me sentais tellement bien, j'aurais voulu que le temps s'arrête. Je ferma les yeux, m'imprégnant de ce moment pour le reste de la journée qui s'annonçait. Je l'entendais me remercier...
Tu n'as pas à me remercier, tu en fais autant pour moi...
Son sourire et son visage étaient mes petits rayons de soleil, même lorsqu'on se disputait, je ne l'aimais qu'un peu plus chaque jour. Je ne pouvais pas voir son visage d'où j'étais, et je le regrettais un peu. Je me détacha d'elle, prenant ses mains dans les miennes, je me pencha vers elle pour déposer un nouveau baiser sur son front.
Et tout ça, compte aussi énormément pour moi, tu comptes vraiment pour moi, et c'est loin d'être fini...

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L'avis des autres n'avait pas beaucoup d'importance pour moi, même si sur le lieu de travail, ce n'était pas toujours simple. C'était là que les rumeurs tournaient le plus, surtout dans un hôpital. Il y avait pas mal de personnel, et donc beaucoup de ragots. Je savais que ça avait une certaine importance pour Louise,  il suffisait de voir sa réaction de la veille lorsque je lui avais dis qu'elle allait devoir aller à l'hôpital, et je respectais tout à fait cela, c'est pour ça aussi que j'évitais de lui créer d'autres ennuis. Les internes n'avaient déjà pas des tâches faciles. Elle me demandait alors à quelle heure je finissais, je réfléchis un instant:
Si tout se passe bien, je devrais finir vers 20h30, après rien n'est jamais sûr en médecine, tu le sais aussi bien que moi. Pourquoi cette question?
C'était la raison de toute cette agitation, avec cet accident, ça allait être difficile pour Louise de s'éclipser pour se reposer. C'était souvent comme ça, lorsque l'on a besoin de se reposer, une succession d'événements s'y oppose, et le contraire était aussi vrai.
Je comprends, non seulement tu ne vas pas pouvoir fermer l’œil, mais en plus tu vas t'épuiser. Heureusement que l'on aime ce que l'on fait, ajoutais-je en souriant.
C'était agréable de se retrouver rien que tous les deux, j'avais l'impression que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas serré contre moi. Je sentais sa respiration contre moi, je me sentais tellement bien, j'aurais voulu que le temps s'arrête. Je ferma les yeux, m'imprégnant de ce moment pour le reste de la journée qui s'annonçait. Je l'entendais me remercier...
Tu n'as pas à me remercier, tu en fais autant pour moi...
Son sourire et son visage étaient mes petits rayons de soleil, même lorsqu'on se disputait, je ne l'aimais qu'un peu plus chaque jour. Je ne pouvais pas voir son visage d'où j'étais, et je le regrettais un peu. Je me détacha d'elle, prenant ses mains dans les miennes, je me pencha vers elle pour déposer un nouveau baiser sur son front.
Et tout ça, compte aussi énormément pour moi, tu comptes vraiment pour moi, et c'est loin d'être fini...

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Il finissait vers 20h30 ? Est-ce que je pouvais tenir le coup jusque – là ? Bon, il me faudrait quelques cafés et quelques cas bien sérieux. Mais cela devait être possible. Je le regardais alors. « On se donne rendez-vous ici à 21h ? Je ferai une petite sieste à tes côtés, si tu veux bien de moi. Et s’il n’y a pas de patient, bien sûr ! ». J’espérais secrètement qu’il accepte. Je ne voulais pas me reposer sans lui. Ce n’était pas la même chose. Je ne me sentais pas en confiance. J’avais pris l’habitude, en si peu de temps, de l’avoir à mes côtés souvent. Je ne voulais plus lui mentir. Enfin… Oui, lui cacher certaines choses mais pas mon ressenti au fur et à mesure de la journée… « Je peux t’avouer quelque chose ? ». Juste ensuite, je lui avais pris la main pour se retrouver dans cette salle de garde. « J’ai envie d’un verre, Aym’. Vraiment ! ». Les tremblements commençaient à venir. J’avais bu plus qu’à mon habitude cette dernière semaine. Je ne l’avais pas vraiment géré d’ailleurs…
Ma tête dans son cou, j’avais simplement fermé les yeux. J’avais profité de ces quelques secondes de répit. J’étais bien là, vraiment. Je me chantais la chanson des One Republic. Finalement, je me déconnectais du monde réel. Et j’en avais bien besoin. J’avais peut-être repris le boulot trop tôt. Je n’étais pas assez en forme pour. Mais trop tard, j’avais accepté et j’étais là. « Tu me le promets ? ». Nous nous étions détachés l’un de l’autre. Je pouvais voir son visage. Je lui souriais. Je ne voulais pas qu’il rencontre, encore une fois, mon visage triste. « Aym’, tu ne peux pas savoir tout ce dont je suis capable lorsque je suis à tes côtés. ». Je tenais aussi ses mains et bougeait machinalement mon doigt sur le dessus de sa main.

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Il finissait vers 20h30 ? Est-ce que je pouvais tenir le coup jusque – là ? Bon, il me faudrait quelques cafés et quelques cas bien sérieux. Mais cela devait être possible. Je le regardais alors. « On se donne rendez-vous ici à 21h ? Je ferai une petite sieste à tes côtés, si tu veux bien de moi. Et s’il n’y a pas de patient, bien sûr ! ». J’espérais secrètement qu’il accepte. Je ne voulais pas me reposer sans lui. Ce n’était pas la même chose. Je ne me sentais pas en confiance. J’avais pris l’habitude, en si peu de temps, de l’avoir à mes côtés souvent. Je ne voulais plus lui mentir. Enfin… Oui, lui cacher certaines choses mais pas mon ressenti au fur et à mesure de la journée… « Je peux t’avouer quelque chose ? ». Juste ensuite, je lui avais pris la main pour se retrouver dans cette salle de garde. « J’ai envie d’un verre, Aym’. Vraiment ! ». Les tremblements commençaient à venir. J’avais bu plus qu’à mon habitude cette dernière semaine. Je ne l’avais pas vraiment géré d’ailleurs…
Ma tête dans son cou, j’avais simplement fermé les yeux. J’avais profité de ces quelques secondes de répit. J’étais bien là, vraiment. Je me chantais la chanson des One Republic. Finalement, je me déconnectais du monde réel. Et j’en avais bien besoin. J’avais peut-être repris le boulot trop tôt. Je n’étais pas assez en forme pour. Mais trop tard, j’avais accepté et j’étais là. « Tu me le promets ? ». Nous nous étions détachés l’un de l’autre. Je pouvais voir son visage. Je lui souriais. Je ne voulais pas qu’il rencontre, encore une fois, mon visage triste. « Aym’, tu ne peux pas savoir tout ce dont je suis capable lorsque je suis à tes côtés. ». Je tenais aussi ses mains et bougeait machinalement mon doigt sur le dessus de sa main.

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Surprise!

J'avais une petite pause le midi pour déjeuner, mais ça s'arrêtait là. Ça ne me dérangeait pas, j'aimais mon boulot, même si j'aurais préféré être auprès de Louise. Elle devait regretter d'avoir pris ce remplacement, elle aurait été mieux chez elle à récupérer, mais elle était plutôt du genre bornée. Je n'étais pas surpris qu'elle me propose cela, je m'en étais douté quand elle m'avait demandé à quelle heure je finissais.
Tu crois que tu vas tenir le coup jusqu'à ce soir? Je ne veux pas que tu tombes d'épuisement, avec ce qui t'es arrivée hier, il vaut mieux éviter...
Ça ne me dérangeait absolument pas, au contraire même. Je cherchais autant qu'elle à avoir des moments rien que tous les deux. Je lui souris, c'est fou comment on pouvait rapidement prendre des habitudes avec quelqu'un, il y a quelques semaines, je n'aurais jamais cru vivre ça avec Louise. J'avais toujours été un homme solitaire, au grand désespoir de ma mère d'ailleurs, maintenant j'avais du mal à supporter la solitude... Je ne m'attendais pas à ce qu'elle exprime ce qu'elle ressentait, elle essayait plutôt de me fuir, mais là elle m'avouait qu'elle avait envie d'un verre. On avançait... Elle en avait un peu abusé avec le décès de ses parents, et forcément ce n'était pas bon.
Sauf qu'au boulot, tu es coincée... Tu n'y penseras plus, ou moins, lorsque tu auras repris le boulot, il faut t'occuper l'esprit, pour le moment, tu ne peux rien faire de plus.
Je sentais toujours son souffle dans mon cou tandis qu'elle était dans mes bras, c'était toujours agréable de la tenir aussi près de moi. J'avais aussi fermé les yeux, profitant de ce petit moment. Elle avait bien fait de nous emmener loin de ses regards trop curieux, on pouvait être nous-mêmes. Je souris, tandis qu'elle me demandait de le lui promettre.
Je t'en fais solennellement la promesse...
Je la regardais dans les yeux, impossible de m'en détacher. Nous nous tenions la main comme le ferait un couple amoureux, c'était tellement évident quand on y regardait de plus près. J'étais content de savoir que je lui apportais cette force. Je pourrais vraiment faire n'importe quoi pour elle.
Je suis content de savoir que ça t'apporte autant...

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J'avais une petite pause le midi pour déjeuner, mais ça s'arrêtait là. Ça ne me dérangeait pas, j'aimais mon boulot, même si j'aurais préféré être auprès de Louise. Elle devait regretter d'avoir pris ce remplacement, elle aurait été mieux chez elle à récupérer, mais elle était plutôt du genre bornée. Je n'étais pas surpris qu'elle me propose cela, je m'en étais douté quand elle m'avait demandé à quelle heure je finissais.
Tu crois que tu vas tenir le coup jusqu'à ce soir? Je ne veux pas que tu tombes d'épuisement, avec ce qui t'es arrivée hier, il vaut mieux éviter...
Ça ne me dérangeait absolument pas, au contraire même. Je cherchais autant qu'elle à avoir des moments rien que tous les deux. Je lui souris, c'est fou comment on pouvait rapidement prendre des habitudes avec quelqu'un, il y a quelques semaines, je n'aurais jamais cru vivre ça avec Louise. J'avais toujours été un homme solitaire, au grand désespoir de ma mère d'ailleurs, maintenant j'avais du mal à supporter la solitude... Je ne m'attendais pas à ce qu'elle exprime ce qu'elle ressentait, elle essayait plutôt de me fuir, mais là elle m'avouait qu'elle avait envie d'un verre. On avançait... Elle en avait un peu abusé avec le décès de ses parents, et forcément ce n'était pas bon.
Sauf qu'au boulot, tu es coincée... Tu n'y penseras plus, ou moins, lorsque tu auras repris le boulot, il faut t'occuper l'esprit, pour le moment, tu ne peux rien faire de plus.
Je sentais toujours son souffle dans mon cou tandis qu'elle était dans mes bras, c'était toujours agréable de la tenir aussi près de moi. J'avais aussi fermé les yeux, profitant de ce petit moment. Elle avait bien fait de nous emmener loin de ses regards trop curieux, on pouvait être nous-mêmes. Je souris, tandis qu'elle me demandait de le lui promettre.
Je t'en fais solennellement la promesse...
Je la regardais dans les yeux, impossible de m'en détacher. Nous nous tenions la main comme le ferait un couple amoureux, c'était tellement évident quand on y regardait de plus près. J'étais content de savoir que je lui apportais cette force. Je pourrais vraiment faire n'importe quoi pour elle.
Je suis content de savoir que ça t'apporte autant...

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Aymeric avait cette façon de s’inquiéter pour moi. Et cela me touchait. Je l’avais écouté attentivement me répondre. « Je vais essayer, Aym’. Et puis, si jamais il y a un problème et que je tombe d’épuisement, je donne ton numéro à une collègue, elle te préviendra ! ». Je lui souris alors. Je voulais le rassurer un maximum. D’accord, ma santé n’était pas ma priorité mais celle de mes patients oui ! Je préférais d’ailleurs me reposer un peu plutôt que de commettre une erreur médicale.
J’en tremblais tellement je pensais en avoir besoin. J’avais envie d’un verre, j’en rêvais. « Non, Aym’ ! Tu ne comprends pas. Il m’en faut un. J’en ai besoin, vraiment. ». Il n’avait certainement pas vu mes mains trembler. Il devait très certainement avoir déjà dû s’occuper de cas comme moi. Il devait y avoir une solution. « Tu n’as pas un médicament ? Quelque chose qui pourrait m’aider ? ». Je ne criais pas mais on pouvait entendre au son de ma voix que j’étais énervée. Lorsque j’étais en manque, j’étais un peu plus agressive qu’à mon habitude. Il ne me fallut que quelques secondes pour me rendre compte de ce que je faisais. J’étais en train de lui avouer ma faiblesse. Je n’étais pas comme cela. « Aym’, c’est bon. Oublie. Ca va aller ! ». Je lui souris et déposais un petit baiser sur la joue comme pour me faire pardonner. J’espérais que cela passe comme une lettre à la poste. Ce qui n’était pas chose facile avec lui…
Je le regardais avant de regarder la grande horloge derrière lui. Cela faisait déjà dix bonnes minutes que nous étions ici. Je devais retourner travailler. Je n’en avais pas le choix. Ils devaient très certainement avoir besoin de moi. « Aym’, il faut que j’y aille. Je t’accompagne au lit 4 ? Je reste dans la chambre ou tu préfères que je sorte ? ». Peut – être que le petit garçon aurait plus de facilités à parler s’il voyait une tête connue. Je ne savais pas trop. « Je ne sais pas trop que faire. Tu veux que je t’introduise ou tu le fais tout seul ? ». Je n’étais pas stressée, loin de là. J’étais juste dans une situation que je n’avais jamais vécue.

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Aymeric avait cette façon de s’inquiéter pour moi. Et cela me touchait. Je l’avais écouté attentivement me répondre. « Je vais essayer, Aym’. Et puis, si jamais il y a un problème et que je tombe d’épuisement, je donne ton numéro à une collègue, elle te préviendra ! ». Je lui souris alors. Je voulais le rassurer un maximum. D’accord, ma santé n’était pas ma priorité mais celle de mes patients oui ! Je préférais d’ailleurs me reposer un peu plutôt que de commettre une erreur médicale.
J’en tremblais tellement je pensais en avoir besoin. J’avais envie d’un verre, j’en rêvais. « Non, Aym’ ! Tu ne comprends pas. Il m’en faut un. J’en ai besoin, vraiment. ». Il n’avait certainement pas vu mes mains trembler. Il devait très certainement avoir déjà dû s’occuper de cas comme moi. Il devait y avoir une solution. « Tu n’as pas un médicament ? Quelque chose qui pourrait m’aider ? ». Je ne criais pas mais on pouvait entendre au son de ma voix que j’étais énervée. Lorsque j’étais en manque, j’étais un peu plus agressive qu’à mon habitude. Il ne me fallut que quelques secondes pour me rendre compte de ce que je faisais. J’étais en train de lui avouer ma faiblesse. Je n’étais pas comme cela. « Aym’, c’est bon. Oublie. Ca va aller ! ». Je lui souris et déposais un petit baiser sur la joue comme pour me faire pardonner. J’espérais que cela passe comme une lettre à la poste. Ce qui n’était pas chose facile avec lui…
Je le regardais avant de regarder la grande horloge derrière lui. Cela faisait déjà dix bonnes minutes que nous étions ici. Je devais retourner travailler. Je n’en avais pas le choix. Ils devaient très certainement avoir besoin de moi. « Aym’, il faut que j’y aille. Je t’accompagne au lit 4 ? Je reste dans la chambre ou tu préfères que je sorte ? ». Peut – être que le petit garçon aurait plus de facilités à parler s’il voyait une tête connue. Je ne savais pas trop. « Je ne sais pas trop que faire. Tu veux que je t’introduise ou tu le fais tout seul ? ». Je n’étais pas stressée, loin de là. J’étais juste dans une situation que je n’avais jamais vécue.

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Surprise!

Dans ces conditions, ça me convient alors...
Oui, j'aurais vraiment préféré qu'elle reste chez elle, ça m'aurait évité tout ça, et même si elle essayant tant bien que mal de me rassurer, je sais que je n'arriverais pas à penser à autre chose qu'à Louise durant toute la journée. Je répondis à son sourire, essayant de lui faire croire que ça irait. Elle devait penser à elle aujourd'hui, et arrêtait de me rassurer à chaque fois, ce n'était pas son rôle...
Je ne m'étais pas rendu compte qu'elle tremblait, mais seulement au départ, elle était dans le même état que lorsque l'on était rentré après l'enterrement. Il n'y avait pas de solution miracle, même si quelques médicaments pouvaient réduire temporairement l'envie d'alcool, mais sans l'effacer totalement. Apparemment, elle semblait absolument vouloir prendre quelque chose pour calmer son envie de boire, j'avais souvent eu des cas d'addictions, et je savais que même avec ces médicaments, c'était loin d'être simple...
J'ai quelque chose qui pourrait peut être t'aider, mais il sera inutile si tu n'as pas la volonté qui va avec... Ça restera une solution temporaire tant que n'auras pas pris conscience de ton addiction et des conséquences.
C'était souvent ce que je disais à mes patients, certains l'acceptaient et d'autres continuaient à s'enfoncer... Sans volonté, on ne pouvait pas résoudre leur problème. Aussitôt, elle me disait que ça allait... J'avais du mal à la comprendre parfois. C'était son choix et je ne pouvais pas la forcer. D'un seul coup, c'était comme ci rien ne s'était passé, elle se comportait normalement, c'est ce qu'elle essayait de faire... Je ne m'étais pas rendu compte que dix minutes étaient passés, j'avais du mal à y croire.
Je pense que tu devrais être là au moins au départ, voir comment il réagit, si ça ne fonctionne pas, j'essayerais d'être seul avec cet enfant, tout dépend de la façon dont il réagira. Ne t'inquiètes pas, ça va bien se passer.

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Dans ces conditions, ça me convient alors...
Oui, j'aurais vraiment préféré qu'elle reste chez elle, ça m'aurait évité tout ça, et même si elle essayant tant bien que mal de me rassurer, je sais que je n'arriverais pas à penser à autre chose qu'à Louise durant toute la journée. Je répondis à son sourire, essayant de lui faire croire que ça irait. Elle devait penser à elle aujourd'hui, et arrêtait de me rassurer à chaque fois, ce n'était pas son rôle...
Je ne m'étais pas rendu compte qu'elle tremblait, mais seulement au départ, elle était dans le même état que lorsque l'on était rentré après l'enterrement. Il n'y avait pas de solution miracle, même si quelques médicaments pouvaient réduire temporairement l'envie d'alcool, mais sans l'effacer totalement. Apparemment, elle semblait absolument vouloir prendre quelque chose pour calmer son envie de boire, j'avais souvent eu des cas d'addictions, et je savais que même avec ces médicaments, c'était loin d'être simple...
J'ai quelque chose qui pourrait peut être t'aider, mais il sera inutile si tu n'as pas la volonté qui va avec... Ça restera une solution temporaire tant que n'auras pas pris conscience de ton addiction et des conséquences.
C'était souvent ce que je disais à mes patients, certains l'acceptaient et d'autres continuaient à s'enfoncer... Sans volonté, on ne pouvait pas résoudre leur problème. Aussitôt, elle me disait que ça allait... J'avais du mal à la comprendre parfois. C'était son choix et je ne pouvais pas la forcer. D'un seul coup, c'était comme ci rien ne s'était passé, elle se comportait normalement, c'est ce qu'elle essayait de faire... Je ne m'étais pas rendu compte que dix minutes étaient passés, j'avais du mal à y croire.
Je pense que tu devrais être là au moins au départ, voir comment il réagit, si ça ne fonctionne pas, j'essayerais d'être seul avec cet enfant, tout dépend de la façon dont il réagira. Ne t'inquiètes pas, ça va bien se passer.

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Je n’aurai jamais pu imaginer qu’il accepte. Je lui avais promis de donner son numéro à une de mes collègues en cas de problème. Et cela semblait lui convenir. Tant mieux… Une bataille de moins. Nous avions donc rendez-vous ici – même à 21 heures précises. Et je profiterai de ce petit moment de répis pour dormir dans ses bras. Et dire que nous ne formions pas un couple… Aymeric devait vraiment grandement m’apprécier pour faire tout cela. Je lui avais donc simplement souri. La conversation était close.
« Aym’, je ne suis pas accro. J’ai juste envie de boire un verre, d’accord ? Je veux bien ces médicaments, si tu veux bien. Je passerai dans 30 minutes dans ton service rapidement prendre une boîte. ». J’étais capable de lire une notice et de savoir combien je pouvais en prendre et à quelle fréquence. Je voulais juste passer une bonne journée, une bonne garde et être très concentrée sur mes patients. C’était le principal, non ?
Avant de repartir, je voulais lui déposer une dernière fois un bisou sur sa joue. Ce que je fis directement, sans lui demander la permission. Je tendais ma main afin de prendre le café. « Tu veux boire rapidement une gorgée pour tenir le coup ? ». J’ouvrais alors la porte et nous nous dirigions vers le lit 4. « On fait comme cela. Je t’introduis et ensuite, on avise. ». Sur le trajet que nous faisions ensemble jusque cette chambre, mon bipeur se mit à sonner. Un de mes patients s’enfonçait. « Je suis désolée Aym’. Je suis certaine que tu sauras te débrouiller ! ». Je courais alors vers cette chambre le plus vite possible. Laissant Aymeric tout seul au milieu du couloir. Je ne me préoccupais plus du lit 4, mettant toutes mes compétences sur mon autre patient.

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Je n’aurai jamais pu imaginer qu’il accepte. Je lui avais promis de donner son numéro à une de mes collègues en cas de problème. Et cela semblait lui convenir. Tant mieux… Une bataille de moins. Nous avions donc rendez-vous ici – même à 21 heures précises. Et je profiterai de ce petit moment de répis pour dormir dans ses bras. Et dire que nous ne formions pas un couple… Aymeric devait vraiment grandement m’apprécier pour faire tout cela. Je lui avais donc simplement souri. La conversation était close.
« Aym’, je ne suis pas accro. J’ai juste envie de boire un verre, d’accord ? Je veux bien ces médicaments, si tu veux bien. Je passerai dans 30 minutes dans ton service rapidement prendre une boîte. ». J’étais capable de lire une notice et de savoir combien je pouvais en prendre et à quelle fréquence. Je voulais juste passer une bonne journée, une bonne garde et être très concentrée sur mes patients. C’était le principal, non ?
Avant de repartir, je voulais lui déposer une dernière fois un bisou sur sa joue. Ce que je fis directement, sans lui demander la permission. Je tendais ma main afin de prendre le café. « Tu veux boire rapidement une gorgée pour tenir le coup ? ». J’ouvrais alors la porte et nous nous dirigions vers le lit 4. « On fait comme cela. Je t’introduis et ensuite, on avise. ». Sur le trajet que nous faisions ensemble jusque cette chambre, mon bipeur se mit à sonner. Un de mes patients s’enfonçait. « Je suis désolée Aym’. Je suis certaine que tu sauras te débrouiller ! ». Je courais alors vers cette chambre le plus vite possible. Laissant Aymeric tout seul au milieu du couloir. Je ne me préoccupais plus du lit 4, mettant toutes mes compétences sur mon autre patient.