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Ft. Anarchy & Zoella

La blonde s'arrêta un instant devant l'hôpital. Elle n'avait pas revu Anarchy depuis l'aéroport où elle avait pu l'apercevoir. Il avait tout de suite été transporté à l'hôpital après et elle avait mis quelques jours avant de pouvoir trouver la force de venir. A ce moment, elle aurait aimé avoir Graham près d'elle, mais le médecin lui avait conseillé de venir seule. Elle soupira et se décida à entrer. Elle détestait les hôpitaux, comme beaucoup de gens c'était une certitude, mais elle repensait sans arrêt à leur fils, mort trop tôt, à la maladie qu'il avait affronté, ici, dans cet hôpital. Elle pénétra à l'intérieur et se dirigea directement vers le service concerné. Elle allait se diriger à l'accueil lorsque soudain un docteur l'interpella. - Pardon Madame Dawson... Je... il faudrait que je vous parle de l'état de votre mari... Elle hocha doucement la tête et se laissa entraîner par le docteur, à l'écart. La salle d'attente était presque pleine et il voulait sûrement que cette conversation ait lieu dans un endroit plus discret. - Je... L'état de votre mari est préoccupant, je..vous cache pas qu'il a souffert physiquement, il a des blessures récentes et bien antérieures, disons qu'il va avoir besoin de beaucoup de soutien...Il est aussi un peu déphasé, il... a pris une autre patiente pour vous, alors... ne vous inquiétez pas si jamais il a du mal a vous reconnaitre, il a des sédatifs assez puissant... Si jamais, n'hésitez pas... Elle soupira en attendant tout ça. Ainsi, il avait pris une autre femme pour elle. Peut-être aurait-elle du venir avant. Il avait besoin d'elle, et elle ne pensait qu'à elle. Elle se sentit soudain monstrueusement coupable; Anarchy était à l'hôpital depuis seulement deux jours mais elle se disait qu'elle aurait y aller avant. Le jour même, les heures suivant son retour. Elle hocha la tête et sourit au médecin : " Merci Docteur, je vais ... je vais voir ça alors. Je n'hésiterai pas à vous appeler si besoin." Elle avait presque peur de se retrouver face à son mari, c'était affolant.

Elle se laissa guider par le docteur jusqu'à la chambre et il la laissa là. Elle resta quelques secondes devant la porte, prit une profonde inspiration et pénétra dans la chambre. Il était là, endormi. Elle pouvait voir que son visage était marqué, entre plusieurs blessures, et ses traits étaient tirés, même pendant son sommeil. Elle s'installa à coté de lui, sur le fauteuil et elle le regarda quelques instants. Finalement, elle aimait mieux qu'il dorme. Ca lui donnait un peu de temps pour se préparer. Mais trop peu de temps. Car finalement, Anarchy ouvrit les yeux, difficilement, et lorsqu'il la vit, ouvrit la bouche et la referma, en signe de surprise. Elle vit des larmes naître au coin de ses yeux et elle les essuya doucement. - Zo...Zoella ? c'est.. vraiment toi ? Je... rêve pas ? Elle secoua doucement la tête et lui sourit tandis qu'il demandait encore : - je...me trompe pas... hein ? A nouveau, elle secoua la tête pour le rassurer avant de lui répondre : " C'est moi Anarchy. C'est bien moi. Le Docteur m'a dit que tu avais confondu tout à l'heure. Mais là, c'est vraiment moi." Elle s'empara de la main de son mari et la caressa doucement. Elle sentit les larmes monter, elle était émue de le revoir. Elle avait fini par se dire que plus jamais, elle ne le reverrait, qu'il était mort. Elle avait enterré un corps qui n'était pas le sien, pleuré un homme qui n'était pas son mari. C'était difficile aujourd'hui de se retrouver face à lui. " J'arrive pas à croire que tu es devant moi chéri. C'est un miracle." Elle lui sourit doucement, avec tendresse. C'était un vrai miracle, oui. Et même si elle aurait voulu donner une chance à sa relation avec Graham, elle ne pouvait juste pas penser qu'à elle et abandonner son mari comme ça. Elle devait être là pour lui, l'aider à reprendre goût à la vie, à reprendre sa place dans le monde. Il avait du horriblement souffrir, et elle se devait d'être une épouse parfaite.

© Belzébuth

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La blonde s'arrêta un instant devant l'hôpital. Elle n'avait pas revu Anarchy depuis l'aéroport où elle avait pu l'apercevoir. Il avait tout de suite été transporté à l'hôpital après et elle avait mis quelques jours avant de pouvoir trouver la force de venir. A ce moment, elle aurait aimé avoir Graham près d'elle, mais le médecin lui avait conseillé de venir seule. Elle soupira et se décida à entrer. Elle détestait les hôpitaux, comme beaucoup de gens c'était une certitude, mais elle repensait sans arrêt à leur fils, mort trop tôt, à la maladie qu'il avait affronté, ici, dans cet hôpital. Elle pénétra à l'intérieur et se dirigea directement vers le service concerné. Elle allait se diriger à l'accueil lorsque soudain un docteur l'interpella. - Pardon Madame Dawson... Je... il faudrait que je vous parle de l'état de votre mari... Elle hocha doucement la tête et se laissa entraîner par le docteur, à l'écart. La salle d'attente était presque pleine et il voulait sûrement que cette conversation ait lieu dans un endroit plus discret. - Je... L'état de votre mari est préoccupant, je..vous cache pas qu'il a souffert physiquement, il a des blessures récentes et bien antérieures, disons qu'il va avoir besoin de beaucoup de soutien...Il est aussi un peu déphasé, il... a pris une autre patiente pour vous, alors... ne vous inquiétez pas si jamais il a du mal a vous reconnaitre, il a des sédatifs assez puissant... Si jamais, n'hésitez pas... Elle soupira en attendant tout ça. Ainsi, il avait pris une autre femme pour elle. Peut-être aurait-elle du venir avant. Il avait besoin d'elle, et elle ne pensait qu'à elle. Elle se sentit soudain monstrueusement coupable; Anarchy était à l'hôpital depuis seulement deux jours mais elle se disait qu'elle aurait y aller avant. Le jour même, les heures suivant son retour. Elle hocha la tête et sourit au médecin : " Merci Docteur, je vais ... je vais voir ça alors. Je n'hésiterai pas à vous appeler si besoin." Elle avait presque peur de se retrouver face à son mari, c'était affolant.

Elle se laissa guider par le docteur jusqu'à la chambre et il la laissa là. Elle resta quelques secondes devant la porte, prit une profonde inspiration et pénétra dans la chambre. Il était là, endormi. Elle pouvait voir que son visage était marqué, entre plusieurs blessures, et ses traits étaient tirés, même pendant son sommeil. Elle s'installa à coté de lui, sur le fauteuil et elle le regarda quelques instants. Finalement, elle aimait mieux qu'il dorme. Ca lui donnait un peu de temps pour se préparer. Mais trop peu de temps. Car finalement, Anarchy ouvrit les yeux, difficilement, et lorsqu'il la vit, ouvrit la bouche et la referma, en signe de surprise. Elle vit des larmes naître au coin de ses yeux et elle les essuya doucement. - Zo...Zoella ? c'est.. vraiment toi ? Je... rêve pas ? Elle secoua doucement la tête et lui sourit tandis qu'il demandait encore : - je...me trompe pas... hein ? A nouveau, elle secoua la tête pour le rassurer avant de lui répondre : " C'est moi Anarchy. C'est bien moi. Le Docteur m'a dit que tu avais confondu tout à l'heure. Mais là, c'est vraiment moi." Elle s'empara de la main de son mari et la caressa doucement. Elle sentit les larmes monter, elle était émue de le revoir. Elle avait fini par se dire que plus jamais, elle ne le reverrait, qu'il était mort. Elle avait enterré un corps qui n'était pas le sien, pleuré un homme qui n'était pas son mari. C'était difficile aujourd'hui de se retrouver face à lui. " J'arrive pas à croire que tu es devant moi chéri. C'est un miracle." Elle lui sourit doucement, avec tendresse. C'était un vrai miracle, oui. Et même si elle aurait voulu donner une chance à sa relation avec Graham, elle ne pouvait juste pas penser qu'à elle et abandonner son mari comme ça. Elle devait être là pour lui, l'aider à reprendre goût à la vie, à reprendre sa place dans le monde. Il avait du horriblement souffrir, et elle se devait d'être une épouse parfaite.

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- Je suis désolé...je... J'ai pas l'esprit clair... Je...Pardon... La blonde secoua doucement la tête et lui sourit pour le rassurer, serrant un peu plus fort sa main. Elle voulait le rassurer mais elle ne savait pas vraiment comment faire, comment s'y prendre. Elle était complètement paumée. Elle avait encore du mal à croire à ce qu'elle voyait, son mari, vivant. Il était beau malgré ses blessures, malgré ses traits tirés, marqués. Il avait changé, il semblait plus vieux mais en même temps ce qu'il avait vécu là-bas pouvait l'expliquer. " Ne t'en fais pas, le docteur m'a dit que tu avais pris des cachets pour la douleur. Calme-toi, essaie de parler doucement." Elle lui avoua avoir du mal à croire qu'il était là, que c'était un miracle. Et c'en était un. C'est vrai, combien de femmes de militaires ont cette chance ? Voir revenir un mari qu'on a enterré ? - Tu...j'ai du mal aussi a y croire...tu m'as manqué... Il tenta doucement de se redresser, grimaça et la blonde se précipita pour lui mettre son oreiller derrière lui, pour qu'il soit confortablement installé. Il caressa sa joue, doucement, et elle lui prit la main : " Ne fais pas de mouvement brusque chéri, tu as mal encore." Elle lui sourit et caressa doucement son visage comme pour se rappeler les traits d'Anarchy. " Tu m'as manqué aussi, tu sais ? C'était dur ... sans toi. De ne pas savoir où tu étais, ce qu'on t'avait fait. C'était horrible." Elle baissa doucement le regard, elle sentait les larmes monter. Tout avait été si difficile, et pourtant elle savait que les semaines à venir allaient être difficiles aussi. C'était presque angoissant de se dire qu'elle allait revivre avec lui. Comment ça allait se passer ? Est-ce qu'il serait comme avant ? L'Anarchy d'avant la mort de leur enfant ? Ou est-ce qu'il allait être difficile à vivre, taciturne ? Avait-il changé là-bas ? Elle se posait des milliers de questions. Ce fut le jeune homme qui la ramena à la réalité : - Je... j'ai survécu à tout ca...grace à toi... il ne s'est pas passer une seconde sans que je pense a toi...et c'est ce qui m'a permis de tenir... Il se calmait doucement, les larmes séchaient sur son visage et elle les essuya délicatement. Elle était touchée par ses paroles, elle n'aurait pas cru qu'il pensait ça, qu'il penserait à elle autant que ça. Elle pensait que vu leurs relations avant son départ, il n'aurait pas ... Enfin, il l'aurait oubliée. " Je suis ... Je ne pensais pas que tu aurais pensé à moi aussi fort Anarchy. Ca me touche, tu sais ? Je .. Si j'ai pu te permettre te tenir le coup et d'être encore là aujourd'hui, je suis heureuse." Il posa de nouveau sa main sur la joue de sa femme, il était troublé, ému, elle pouvait le sentir. Il semblait tellement doux, tellement ... Elle ne saurait l'expliquer mais elle sentait qu'il avait besoin d'elle. - je t'aime tellement Zoella... Je veux... plus jamais te quitter... Elle baissa un instant le regard. Elle pensait à Graham, elle ne pouvait s'en empêcher. Elle l'aimait, et elle ne savait plus vraiment ce qu'elle ressentait pour son mari. Elle était surprise de ses paroles, elle ne comprenait plus rien. Lorsqu'il était parti, tout allait mal entre eux ? Ou est-ce qu'elle s'était fait des films ? Est-ce que les années là-bas lui avaient ouvert les yeux sur l'amour qu'il éprouvait pour elle ? " Je ... t'aime aussi Anarchy. Je suis là maintenant, tu n'as plus rien à craindre." Elle lui sourit, elle espérait le rassurer. Elle voulait être là pour lui, elle le devait. Elle avait convenu avec Graham qu'ils devaient arrêter de se voir, qu'ils devaient être là pour Anarchy, lui en tant qu'ami, elle en tant que femme, amie. - Je... ca fait combien de temps que je suis parti ? je.. j'ai plus la notion des choses... Elle baissa la tête et haussa les épaules : " 7 ans." Elle se mordit doucement la lèvre. " Ca fait un moment, hein ?" Elle tentait de détendre l'atmosphère, mais sans succès. Elle était troublée, perdue. Et son mari semblait ressentir la même chose. Ils avaient tellement de choses à rattraper. - Est ce que... ils t'ont dit que... j'étais... mort ? Elle hocha doucement la tête. Elle savait que ça allait être difficile pour lui d'entendre ça. " Oui... J'ai ... Je t'ai enterré il y a quelques années Anarchy. C'est pour ça que c'est ... difficile pour moi aujourd'hui. De te revoir, d'apprendre que tu es en vie. C'est ... J'ai eu beaucoup de mal à faire mon deuil et aujourd'hui, tu es devant moi." Elle lui sourit : " C'est pour ça que c'est un miracle. Je ne pensais plus te revoir." Elle avait abandonné, baissé les bras. Elle avait tourné la page et aujourd'hui, elle devait repartir à quelques chapitres en arrière.

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- Je suis désolé...je... J'ai pas l'esprit clair... Je...Pardon... La blonde secoua doucement la tête et lui sourit pour le rassurer, serrant un peu plus fort sa main. Elle voulait le rassurer mais elle ne savait pas vraiment comment faire, comment s'y prendre. Elle était complètement paumée. Elle avait encore du mal à croire à ce qu'elle voyait, son mari, vivant. Il était beau malgré ses blessures, malgré ses traits tirés, marqués. Il avait changé, il semblait plus vieux mais en même temps ce qu'il avait vécu là-bas pouvait l'expliquer. " Ne t'en fais pas, le docteur m'a dit que tu avais pris des cachets pour la douleur. Calme-toi, essaie de parler doucement." Elle lui avoua avoir du mal à croire qu'il était là, que c'était un miracle. Et c'en était un. C'est vrai, combien de femmes de militaires ont cette chance ? Voir revenir un mari qu'on a enterré ? - Tu...j'ai du mal aussi a y croire...tu m'as manqué... Il tenta doucement de se redresser, grimaça et la blonde se précipita pour lui mettre son oreiller derrière lui, pour qu'il soit confortablement installé. Il caressa sa joue, doucement, et elle lui prit la main : " Ne fais pas de mouvement brusque chéri, tu as mal encore." Elle lui sourit et caressa doucement son visage comme pour se rappeler les traits d'Anarchy. " Tu m'as manqué aussi, tu sais ? C'était dur ... sans toi. De ne pas savoir où tu étais, ce qu'on t'avait fait. C'était horrible." Elle baissa doucement le regard, elle sentait les larmes monter. Tout avait été si difficile, et pourtant elle savait que les semaines à venir allaient être difficiles aussi. C'était presque angoissant de se dire qu'elle allait revivre avec lui. Comment ça allait se passer ? Est-ce qu'il serait comme avant ? L'Anarchy d'avant la mort de leur enfant ? Ou est-ce qu'il allait être difficile à vivre, taciturne ? Avait-il changé là-bas ? Elle se posait des milliers de questions. Ce fut le jeune homme qui la ramena à la réalité : - Je... j'ai survécu à tout ca...grace à toi... il ne s'est pas passer une seconde sans que je pense a toi...et c'est ce qui m'a permis de tenir... Il se calmait doucement, les larmes séchaient sur son visage et elle les essuya délicatement. Elle était touchée par ses paroles, elle n'aurait pas cru qu'il pensait ça, qu'il penserait à elle autant que ça. Elle pensait que vu leurs relations avant son départ, il n'aurait pas ... Enfin, il l'aurait oubliée. " Je suis ... Je ne pensais pas que tu aurais pensé à moi aussi fort Anarchy. Ca me touche, tu sais ? Je .. Si j'ai pu te permettre te tenir le coup et d'être encore là aujourd'hui, je suis heureuse." Il posa de nouveau sa main sur la joue de sa femme, il était troublé, ému, elle pouvait le sentir. Il semblait tellement doux, tellement ... Elle ne saurait l'expliquer mais elle sentait qu'il avait besoin d'elle. - je t'aime tellement Zoella... Je veux... plus jamais te quitter... Elle baissa un instant le regard. Elle pensait à Graham, elle ne pouvait s'en empêcher. Elle l'aimait, et elle ne savait plus vraiment ce qu'elle ressentait pour son mari. Elle était surprise de ses paroles, elle ne comprenait plus rien. Lorsqu'il était parti, tout allait mal entre eux ? Ou est-ce qu'elle s'était fait des films ? Est-ce que les années là-bas lui avaient ouvert les yeux sur l'amour qu'il éprouvait pour elle ? " Je ... t'aime aussi Anarchy. Je suis là maintenant, tu n'as plus rien à craindre." Elle lui sourit, elle espérait le rassurer. Elle voulait être là pour lui, elle le devait. Elle avait convenu avec Graham qu'ils devaient arrêter de se voir, qu'ils devaient être là pour Anarchy, lui en tant qu'ami, elle en tant que femme, amie. - Je... ca fait combien de temps que je suis parti ? je.. j'ai plus la notion des choses... Elle baissa la tête et haussa les épaules : " 7 ans." Elle se mordit doucement la lèvre. " Ca fait un moment, hein ?" Elle tentait de détendre l'atmosphère, mais sans succès. Elle était troublée, perdue. Et son mari semblait ressentir la même chose. Ils avaient tellement de choses à rattraper. - Est ce que... ils t'ont dit que... j'étais... mort ? Elle hocha doucement la tête. Elle savait que ça allait être difficile pour lui d'entendre ça. " Oui... J'ai ... Je t'ai enterré il y a quelques années Anarchy. C'est pour ça que c'est ... difficile pour moi aujourd'hui. De te revoir, d'apprendre que tu es en vie. C'est ... J'ai eu beaucoup de mal à faire mon deuil et aujourd'hui, tu es devant moi." Elle lui sourit : " C'est pour ça que c'est un miracle. Je ne pensais plus te revoir." Elle avait abandonné, baissé les bras. Elle avait tourné la page et aujourd'hui, elle devait repartir à quelques chapitres en arrière.

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Zoella s'inquiétait pour son mari, il semblait ailleurs, perdu, angoissé. Le docteur lui avait dit que son état était inquiétant et effectivement, il n'avait pas tort. Elle serrait sa main comme pour lui montrer qu'elle était là, qu'elle ne partirait pas. Elle lui demanda de se calmer, il avait pris des cachets, elle le savait et elle n'avait pas envie qu'il se fatigue de trop. Un mince sourire se dessina sur le visage de son mari et il secoua doucement la tête : - ça va... j'ai connu pire mon ange... tellement pire... c'est pas ça qui va m'arrêter... Elle n'en doutait pas un instant, elle n'osait imaginer les tortures qu'il avait du subir pendant ces années, toutes ces longues années, loin d'elle. Elle ne put s'empêcher de laisser quelques larmes s'échapper de ses yeux, tout était tellement étrange. Le retour de son mari, leur situation, elle était bouleversée et les tensions se relâchaient enfin. Savoir que son mari n'était pas mort lui faisait tellement de bien mais en même temps, elle craignait les semaines à venir. Anarchy caressa doucement son visage, essuyant les larmes et lui sourit : - chuuut... c'est fini tout ça... J'ai réussis a surpasser tout ça... Elle hocha la tête et lui sourit, essuyant ses larmes : " Je suis juste un peu bouleversée. Te revoir, c'est juste incroyable. Je crois que je ne croyais pas à ton retour avant maintenant. Avant d'avoir ta main dans la mienne qui me prouve que tu es bien là." La vie réservait parfois de drôles de surprises. Alors que la blonde avait enfin tourné la page et fait son deuil après 7 ans et qu'elle se préparait à aimer un autre homme, son mari revenait et avec lui s'enlevait l'espoir de son amour avec Graham. Du moins, pour l'instant.

Lorsque son mari lui avoua qu'elle était la raison qui l'avait fait tenir là-bas, elle fut surprise de ces mots, et ne manqua pas de lui avouer. Après tout, leur relation à son départ n'était pas ... très saine, très douce. Ils se disputaient sans arrêt et ils s'évitaient. Ils auraient même fini par se séparer, elle en était sûre. - Je...tu sais, même si on ça dérapait, j'ai jamais cessé de t'aimer..et dans ces moments la tu ne pense qu'aux personnes que tu aimes... Je... tu croyais que je ne t'aimais plus ? Elle baissa la tête et hocha doucement la tête avant de déposer de nouveau son regard sur lui : " Tu étais tellement ... distant, froid. On ne se parlait plus, Anarchy. On ne faisait que crier l'un contre l'autre, et tu partais tout le temps, tu me laissais seule. Alors, oui, je crois que j'avais fini par penser que tu ne m'aimais plus, que tu ne voulais plus de moi. Mais ... Je ... " Elle secoua la tête et lui sourit : " Je suis contente d'entendre ces mots." Elle lui caressa doucement le visage et lorsqu'il lui demanda combien de temps il était parti, elle le lui avoua. Le médecin lui avait dit d'être honnête sur ce genre de détails. Il devait prendre conscience des choses en douceur et les accepter. La surprise se dessina sur son visage et il lâcha doucement : - Je... Sept ans... Ouais ça fait un moment... Waw... il a du s'en passer des choses... Il esquissa un sourire et elle hocha la tête, sans répondre. Elle continua, lui avouant le reste, sa mort déclarée, la cérémonie officielle pour enterrer le jeune homme, son deuil. C'était difficile de lui avouer tout ça, elle craignait qu'il ne vive mal le fait qu'il ait été déclaré mort mais il se contenta de hocher la tête, l'écoutant attentivement. Et lorsqu'elle termina, il lâcha sa main et lui dit : - Je comprends... Je... peux toujours... disparaitre une nouvelle fois de ta vie.. Si c'est ce que tu souhaites ou...3 ou si tu as refais ta vie, je...comprendrais... je suis censé être mort après tout... Elle secoua vivement la tête et lui sourit. Elle avait envie d'être honnête avec lui, de lui parler de Graham mais ils avaient convenu qu'ils lui diraient plus tard, quand il serait un peu mieux. " Il n'y a eu personne d'autre, Anarchy." Et c'était vrai. La jeune femme n'avait qu'embrassé Graham. Après, ils avaient appris le retour du jeune homme donc ils s'étaient éloignés. Mais, elle n'avait connu aucun autre homme en son absence. " J'ai eu du mal à faire mon deuil, tu sais et je n'ai pas eu envie de retomber amoureuse ou de connaître d'autres hommes. Alors, il est hors de question que tu disparaisses. Rien n'a changé en ton absence, ou presque. J'ai vendu la maison, j'habite un appartement maintenant. La maison était trop grande pour moi." Elle lui sourit et posa de nouveau sa main sur la sienne. L'épouse parfaite, elle devait le faire, elle le ferait. " De toute façon, je ne te laisserai pas assumer ça tout seul, je serai à tes côtés pour t'aider. Graham aussi." Elle dit le nom du jeune homme prudemment et sourit à son mari.

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Zoella s'inquiétait pour son mari, il semblait ailleurs, perdu, angoissé. Le docteur lui avait dit que son état était inquiétant et effectivement, il n'avait pas tort. Elle serrait sa main comme pour lui montrer qu'elle était là, qu'elle ne partirait pas. Elle lui demanda de se calmer, il avait pris des cachets, elle le savait et elle n'avait pas envie qu'il se fatigue de trop. Un mince sourire se dessina sur le visage de son mari et il secoua doucement la tête : - ça va... j'ai connu pire mon ange... tellement pire... c'est pas ça qui va m'arrêter... Elle n'en doutait pas un instant, elle n'osait imaginer les tortures qu'il avait du subir pendant ces années, toutes ces longues années, loin d'elle. Elle ne put s'empêcher de laisser quelques larmes s'échapper de ses yeux, tout était tellement étrange. Le retour de son mari, leur situation, elle était bouleversée et les tensions se relâchaient enfin. Savoir que son mari n'était pas mort lui faisait tellement de bien mais en même temps, elle craignait les semaines à venir. Anarchy caressa doucement son visage, essuyant les larmes et lui sourit : - chuuut... c'est fini tout ça... J'ai réussis a surpasser tout ça... Elle hocha la tête et lui sourit, essuyant ses larmes : " Je suis juste un peu bouleversée. Te revoir, c'est juste incroyable. Je crois que je ne croyais pas à ton retour avant maintenant. Avant d'avoir ta main dans la mienne qui me prouve que tu es bien là." La vie réservait parfois de drôles de surprises. Alors que la blonde avait enfin tourné la page et fait son deuil après 7 ans et qu'elle se préparait à aimer un autre homme, son mari revenait et avec lui s'enlevait l'espoir de son amour avec Graham. Du moins, pour l'instant.

Lorsque son mari lui avoua qu'elle était la raison qui l'avait fait tenir là-bas, elle fut surprise de ces mots, et ne manqua pas de lui avouer. Après tout, leur relation à son départ n'était pas ... très saine, très douce. Ils se disputaient sans arrêt et ils s'évitaient. Ils auraient même fini par se séparer, elle en était sûre. - Je...tu sais, même si on ça dérapait, j'ai jamais cessé de t'aimer..et dans ces moments la tu ne pense qu'aux personnes que tu aimes... Je... tu croyais que je ne t'aimais plus ? Elle baissa la tête et hocha doucement la tête avant de déposer de nouveau son regard sur lui : " Tu étais tellement ... distant, froid. On ne se parlait plus, Anarchy. On ne faisait que crier l'un contre l'autre, et tu partais tout le temps, tu me laissais seule. Alors, oui, je crois que j'avais fini par penser que tu ne m'aimais plus, que tu ne voulais plus de moi. Mais ... Je ... " Elle secoua la tête et lui sourit : " Je suis contente d'entendre ces mots." Elle lui caressa doucement le visage et lorsqu'il lui demanda combien de temps il était parti, elle le lui avoua. Le médecin lui avait dit d'être honnête sur ce genre de détails. Il devait prendre conscience des choses en douceur et les accepter. La surprise se dessina sur son visage et il lâcha doucement : - Je... Sept ans... Ouais ça fait un moment... Waw... il a du s'en passer des choses... Il esquissa un sourire et elle hocha la tête, sans répondre. Elle continua, lui avouant le reste, sa mort déclarée, la cérémonie officielle pour enterrer le jeune homme, son deuil. C'était difficile de lui avouer tout ça, elle craignait qu'il ne vive mal le fait qu'il ait été déclaré mort mais il se contenta de hocher la tête, l'écoutant attentivement. Et lorsqu'elle termina, il lâcha sa main et lui dit : - Je comprends... Je... peux toujours... disparaitre une nouvelle fois de ta vie.. Si c'est ce que tu souhaites ou...3 ou si tu as refais ta vie, je...comprendrais... je suis censé être mort après tout... Elle secoua vivement la tête et lui sourit. Elle avait envie d'être honnête avec lui, de lui parler de Graham mais ils avaient convenu qu'ils lui diraient plus tard, quand il serait un peu mieux. " Il n'y a eu personne d'autre, Anarchy." Et c'était vrai. La jeune femme n'avait qu'embrassé Graham. Après, ils avaient appris le retour du jeune homme donc ils s'étaient éloignés. Mais, elle n'avait connu aucun autre homme en son absence. " J'ai eu du mal à faire mon deuil, tu sais et je n'ai pas eu envie de retomber amoureuse ou de connaître d'autres hommes. Alors, il est hors de question que tu disparaisses. Rien n'a changé en ton absence, ou presque. J'ai vendu la maison, j'habite un appartement maintenant. La maison était trop grande pour moi." Elle lui sourit et posa de nouveau sa main sur la sienne. L'épouse parfaite, elle devait le faire, elle le ferait. " De toute façon, je ne te laisserai pas assumer ça tout seul, je serai à tes côtés pour t'aider. Graham aussi." Elle dit le nom du jeune homme prudemment et sourit à son mari.

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- Je sais... Je sais c'est difficile, c'est... Un choc pour nous deux je crois, un véritable choc même... Mais si tu savais comme je suis... heureux... Je crois qu'on est tous les deux bouleverser... Zoella hocha doucement la tête. Ils étaient bouleversés, c'était une évidence. Elle était heureuse de revoir son mari même si tout soudain se remettait en question dans sa vie. Elle avait fini par faire son deuil, par avancer sans lui, par reconstruire, même, une nouvelle vie où elle espérait un futur heureux avec Graham. Et voilà que soudain, elle devait redevenir la femme de cet homme qu'elle avait le sentiment de ne plus connaître. Elle lui sourit et hocha de nouveau la tête : " C'est normal, chéri. C'est une nouvelle pas facile à encaisser. On va devoir faire des efforts pour que ça se passe bien. On va vivre de nouveau ensemble après toutes ces années et apprendre à se connaître de nouveau." Elle voulait le rassurer, elle comptait bien reprendre la vie commune. Du moins, pour l'instant. En tant que femme d'Anarchy, elle voulait l'aider à reprendre le dessus, à aller mieux, c'était son rôle et elle l'assumerait. Ils parlèrent alors un peu du passé, avant le départ d'Anarchy. La jeune femme lui avoua ce qu'elle ressentait à l'époque, l'impression d'avoir été délaissée, oubliée, mise de côté. Anarchy baissa la tête et hocha la tête, il se sentait visiblement mal pour tout ça. - je suis désolé... je... On était tous les deux si mal... J'avais besoin de faire mon deuil, je... savais pas vraiment ou j'allais.... je... Je m'en veux tu sais... Mais je t'ai toujours aimer, même que c'était froid et difficile entre nous. Elle sourit, ses mots la touchaient malgré elle. Elle lui pressa la main et hocha la tête : " Oublions le passé d'accord. Ce qui s'est passé est arrivé et on ne peut pas revenir en arrière, changer tout ça. Maintenant, on va se concentrer sur toi, sur notre avenir, d'accord ? Ca ne sert à rien de se faire du mal en repensant à tout ça ... " Ils avaient souffert tous les deux, perdre un enfant est une chose horrible et leur couple en avait sérieusement pâti, elle le savait. Elle lui raconta alors en quelques mots les 7 ans sans lui, son enterrement, le deuil qu'elle avait du faire et son retour. Elle tenta de lui faire comprendre que c'était loin d'être évident pour elle, et elle lui avoua avoir été seule durant toutes ces années. Après tout, Graham et elle s'étaient embrassés il y a à peine une semaine, seulement ... Elle n'avait pas eu de vraie relation de couple avec lui. Et heureusement, ça aurait été pire de devoir renoncer à lui après ça. - je vois... Je suis quand même triste... pour toi... mais... d'un autre coté, égoïstement, je suis... heureux... Je... pensais que tu avais quelqu'un d'autre... J'aurais...aimé que tu refasses ta vie si j'étais mort... Parce que tu mérites pas de rester toute seule et malheureuse... Elle sourit et secoua doucement la tête : " Ne t'en fais pas, je n'étais pas seule. J'ai été très entourée de mes amis, de Graham. Je n'avais pas besoin d'un homme dans ma vie. J'avais mon travail, je me suis beaucoup donné et du coup, ça marche bien. J'ai pu ouvrir ma propre librairie, tu sais ? " Elle lui sourit. Elle avait ouvert sa librairie peu de temps après sa "mort", ça avait été sa façon à elle d'aller de l'avant, de se reconstruire. " Quand tu sortiras de l'hôpital, je te ferai visiter d'accord ? " Elle lui avoua ensuite avoir vendu leur maison. Elle n'avait plus envie de rester dans cette maison où trop de souvenirs douloureux se faisaient sentir, la mort de leur enfant, Anarchy, leurs disputes. Elle avait acheté un appartement plus petit mais qui lui convenait parfaitement. Il hocha la tête et haussa les épaules : - je... J'ai besoin de te sentir contre moi... Mais... je comprends pour la maison, t'as eu raison... Graham... Il se blottit alors contre elle, déposant un doux baiser dans son cou et elle le serra contre elle un instant, caressant son dos pour le bercer, le rassurer. " Je suis là, tout près de toi." Ils restèrent un moment comme ça avant qu'elle ne s'écarte et lui sourit : ' Tu verras, l'appartement est joli. Et Graham viendra te voir. Il préférait nous laisser un peu seuls toi et moi. Mais il passera sans doute après ou demain." Quand elle ne serait plus là ...

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- Je sais... Je sais c'est difficile, c'est... Un choc pour nous deux je crois, un véritable choc même... Mais si tu savais comme je suis... heureux... Je crois qu'on est tous les deux bouleverser... Zoella hocha doucement la tête. Ils étaient bouleversés, c'était une évidence. Elle était heureuse de revoir son mari même si tout soudain se remettait en question dans sa vie. Elle avait fini par faire son deuil, par avancer sans lui, par reconstruire, même, une nouvelle vie où elle espérait un futur heureux avec Graham. Et voilà que soudain, elle devait redevenir la femme de cet homme qu'elle avait le sentiment de ne plus connaître. Elle lui sourit et hocha de nouveau la tête : " C'est normal, chéri. C'est une nouvelle pas facile à encaisser. On va devoir faire des efforts pour que ça se passe bien. On va vivre de nouveau ensemble après toutes ces années et apprendre à se connaître de nouveau." Elle voulait le rassurer, elle comptait bien reprendre la vie commune. Du moins, pour l'instant. En tant que femme d'Anarchy, elle voulait l'aider à reprendre le dessus, à aller mieux, c'était son rôle et elle l'assumerait. Ils parlèrent alors un peu du passé, avant le départ d'Anarchy. La jeune femme lui avoua ce qu'elle ressentait à l'époque, l'impression d'avoir été délaissée, oubliée, mise de côté. Anarchy baissa la tête et hocha la tête, il se sentait visiblement mal pour tout ça. - je suis désolé... je... On était tous les deux si mal... J'avais besoin de faire mon deuil, je... savais pas vraiment ou j'allais.... je... Je m'en veux tu sais... Mais je t'ai toujours aimer, même que c'était froid et difficile entre nous. Elle sourit, ses mots la touchaient malgré elle. Elle lui pressa la main et hocha la tête : " Oublions le passé d'accord. Ce qui s'est passé est arrivé et on ne peut pas revenir en arrière, changer tout ça. Maintenant, on va se concentrer sur toi, sur notre avenir, d'accord ? Ca ne sert à rien de se faire du mal en repensant à tout ça ... " Ils avaient souffert tous les deux, perdre un enfant est une chose horrible et leur couple en avait sérieusement pâti, elle le savait. Elle lui raconta alors en quelques mots les 7 ans sans lui, son enterrement, le deuil qu'elle avait du faire et son retour. Elle tenta de lui faire comprendre que c'était loin d'être évident pour elle, et elle lui avoua avoir été seule durant toutes ces années. Après tout, Graham et elle s'étaient embrassés il y a à peine une semaine, seulement ... Elle n'avait pas eu de vraie relation de couple avec lui. Et heureusement, ça aurait été pire de devoir renoncer à lui après ça. - je vois... Je suis quand même triste... pour toi... mais... d'un autre coté, égoïstement, je suis... heureux... Je... pensais que tu avais quelqu'un d'autre... J'aurais...aimé que tu refasses ta vie si j'étais mort... Parce que tu mérites pas de rester toute seule et malheureuse... Elle sourit et secoua doucement la tête : " Ne t'en fais pas, je n'étais pas seule. J'ai été très entourée de mes amis, de Graham. Je n'avais pas besoin d'un homme dans ma vie. J'avais mon travail, je me suis beaucoup donné et du coup, ça marche bien. J'ai pu ouvrir ma propre librairie, tu sais ? " Elle lui sourit. Elle avait ouvert sa librairie peu de temps après sa "mort", ça avait été sa façon à elle d'aller de l'avant, de se reconstruire. " Quand tu sortiras de l'hôpital, je te ferai visiter d'accord ? " Elle lui avoua ensuite avoir vendu leur maison. Elle n'avait plus envie de rester dans cette maison où trop de souvenirs douloureux se faisaient sentir, la mort de leur enfant, Anarchy, leurs disputes. Elle avait acheté un appartement plus petit mais qui lui convenait parfaitement. Il hocha la tête et haussa les épaules : - je... J'ai besoin de te sentir contre moi... Mais... je comprends pour la maison, t'as eu raison... Graham... Il se blottit alors contre elle, déposant un doux baiser dans son cou et elle le serra contre elle un instant, caressant son dos pour le bercer, le rassurer. " Je suis là, tout près de toi." Ils restèrent un moment comme ça avant qu'elle ne s'écarte et lui sourit : ' Tu verras, l'appartement est joli. Et Graham viendra te voir. Il préférait nous laisser un peu seuls toi et moi. Mais il passera sans doute après ou demain." Quand elle ne serait plus là ...

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Elle tentait de rassurer son homme du mieux qu'elle pouvait, ce n'était pas évident vu que elle-même était complètement paumée, à l'ouest. Mais, elle essayait et elle lui tenait la main pour lui montrer qu'elle était là. Elle lui dit qu'il fallait qu'il oublie, qu'il aille de l'avant, qu'elle serait là pour l'aider. Et elle ferait tout pour ça. Elle ne laisserait pas le jeune homme tout seul, elle se l'était promis, elle l'avait promis à Graham. Anarchy haussa doucement les épaules et sourit avant de répondre : - Je... Ma puce... je... ça va être difficile d'oublier, je veux bien essayer d'aller de l'avant... Mais c'est dur... Si tu es avec moi... Je tâcherais d'oublier le passer et aller de l'avant... Il grimaça, il souffrait, elle le voyait. Elle posa sa main sur son épaule, doucement : " Doucement chéri, ne fais pas trop d'efforts, tu es fatigué, tu dois te reposer, d'accord ? " Elle lui sourit avant de reprendre : " Je t'aiderai, d'accord ? A aller de l'avant. Tu ne seras pas tout seul, Anarchy." Elle voulait qu'il se sente mieux, vraiment et le sourire qu'il lui fit lui prouvait qu'elle se débrouillait plutôt bien. - sur l'avenir... Un bel avenir... Merci mon ange... Merci mille fois... Elle hocha la tête, elle se demandait à quoi ressemblerait l'avenir. Serait-il si beau que ça ? Le médecin lui avait dit que ça serait long, difficile. Que Anarchy aurait du mal à se réhabituer à la vie quotidienne, à la vie de couple. Toutes ces choses naturelles pour tout le monde ne l'était plus pour lui. Il fallait qu'il se resociabilise. " Oui, tu verras. On construira quelque chose de beau." Et comme pour appuyer ses paroles, elle lui parla de la librairie qu'elle avait achetée et fondée, de son nouvel appartement. Elle lui promit de lui faire visiter et il sourit, semblant apparemment d'accord et même impatient par tout ça : - J'ai hate de voir ça alors... Ca la rassurait, il ne semblait pas si "associable" que ça, loin de là. Il s'intéressait, il était tactile, caressant toujours doucement sa main ou nichant sa tête contre le cou de la jeune femme. Il semblait avoir besoin d'elle, et elle le tint un instant serré contre elle, pour lui faire sentir sa présence, sa douceur. Elle lui sourit et soudain, le jeune homme lui demanda : - Zoé... Si... Si ça marche entre nous... notre vie commune... Est ce que... tu voudras être de nouveau ma femme ? Elle sentit ses joues rosir, son visage se troubler. La question du jeune homme était belle, très belle, mais Zoe se sentait soudain très mal. Que répondre à ça ? Elle ne savait pas ce qu'elle voulait, si ce n'est une chose : Graham. Elle aimait Graham, c'était une certitude. Comment faire comprendre au jeune homme qu'elle ne savait pas ce qui allait se passer, sans le blesser ? Elle préféra jouer l'autruche et sourit : " On verra chéri, on verra ce que l'avenir nous réserve, d'accord ? Ne te tracasse pas pour ça, pense déjà à te remettre, c'est le plus important." Elle sourit avant de se lever doucement : " Tu as soif, faim ? Tu veux que je t'apporte quelque chose ? Le docteur m'a dit qu'après, je devrais te laisser dormir un peu." Sa manière à elle de s'échapper doucement, subtilement.

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Elle tentait de rassurer son homme du mieux qu'elle pouvait, ce n'était pas évident vu que elle-même était complètement paumée, à l'ouest. Mais, elle essayait et elle lui tenait la main pour lui montrer qu'elle était là. Elle lui dit qu'il fallait qu'il oublie, qu'il aille de l'avant, qu'elle serait là pour l'aider. Et elle ferait tout pour ça. Elle ne laisserait pas le jeune homme tout seul, elle se l'était promis, elle l'avait promis à Graham. Anarchy haussa doucement les épaules et sourit avant de répondre : - Je... Ma puce... je... ça va être difficile d'oublier, je veux bien essayer d'aller de l'avant... Mais c'est dur... Si tu es avec moi... Je tâcherais d'oublier le passer et aller de l'avant... Il grimaça, il souffrait, elle le voyait. Elle posa sa main sur son épaule, doucement : " Doucement chéri, ne fais pas trop d'efforts, tu es fatigué, tu dois te reposer, d'accord ? " Elle lui sourit avant de reprendre : " Je t'aiderai, d'accord ? A aller de l'avant. Tu ne seras pas tout seul, Anarchy." Elle voulait qu'il se sente mieux, vraiment et le sourire qu'il lui fit lui prouvait qu'elle se débrouillait plutôt bien. - sur l'avenir... Un bel avenir... Merci mon ange... Merci mille fois... Elle hocha la tête, elle se demandait à quoi ressemblerait l'avenir. Serait-il si beau que ça ? Le médecin lui avait dit que ça serait long, difficile. Que Anarchy aurait du mal à se réhabituer à la vie quotidienne, à la vie de couple. Toutes ces choses naturelles pour tout le monde ne l'était plus pour lui. Il fallait qu'il se resociabilise. " Oui, tu verras. On construira quelque chose de beau." Et comme pour appuyer ses paroles, elle lui parla de la librairie qu'elle avait achetée et fondée, de son nouvel appartement. Elle lui promit de lui faire visiter et il sourit, semblant apparemment d'accord et même impatient par tout ça : - J'ai hate de voir ça alors... Ca la rassurait, il ne semblait pas si "associable" que ça, loin de là. Il s'intéressait, il était tactile, caressant toujours doucement sa main ou nichant sa tête contre le cou de la jeune femme. Il semblait avoir besoin d'elle, et elle le tint un instant serré contre elle, pour lui faire sentir sa présence, sa douceur. Elle lui sourit et soudain, le jeune homme lui demanda : - Zoé... Si... Si ça marche entre nous... notre vie commune... Est ce que... tu voudras être de nouveau ma femme ? Elle sentit ses joues rosir, son visage se troubler. La question du jeune homme était belle, très belle, mais Zoe se sentait soudain très mal. Que répondre à ça ? Elle ne savait pas ce qu'elle voulait, si ce n'est une chose : Graham. Elle aimait Graham, c'était une certitude. Comment faire comprendre au jeune homme qu'elle ne savait pas ce qui allait se passer, sans le blesser ? Elle préféra jouer l'autruche et sourit : " On verra chéri, on verra ce que l'avenir nous réserve, d'accord ? Ne te tracasse pas pour ça, pense déjà à te remettre, c'est le plus important." Elle sourit avant de se lever doucement : " Tu as soif, faim ? Tu veux que je t'apporte quelque chose ? Le docteur m'a dit qu'après, je devrais te laisser dormir un peu." Sa manière à elle de s'échapper doucement, subtilement.

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Elle souriait à son mari tandis qu'elle s'éloignait de lui pour se lever, lui proposant à boire ou à manger. Après tout, il avait beaucoup maigri et personne ne devait s'occuper assez bien de lui dans cet hôpital. Et la bouffe de l'hôpital, elle connaissait ça. Puis, surtout, elle avait besoin de s'occuper. La demande de son mari quant à un probable mariage entre eux si les choses s'arrangeaient l'avait bouleversée. Elle ne s'attendait pas à ça, et ce n'était pas prévu au programme. - Je...Non j'ai pas vraiment faim ni soif... c'est gentil... " C'est normal, je ne vais pas te laisser mourir de faim. Quand tu seras de retour à la maison, je te préparerai de bons petits plats." Elle savait qu'il avait toujours apprécié sa cuisine. - J'ai appris à très peu manger...et boire... Il grimaça avant de continuer : - Puis, j'ai encore du mal avec la nourriture, j'ai mangé toutes sortes de choses différentes pendant toutes ses années... Elle n'osait l'imaginer et elle hocha doucement la tête : " Je comprends, c'est normal. Ca reviendra doucement. Tu verras. On ira en douceur." Elle lui caressa doucement le visage avant de se servir un verre d'eau. Elle mourrait de soif, elle, par contre. - j'suis comme un bébé, aussi chiant... je suis désolé... Elle rit et secoua doucement la tête : " C'est pas grave, chéri. Ca ne me dérange pas, on fera des repas simples au début." Elle s'en fichait, elle avait le temps et elle aimait cuisiner.

Anarchy reprit sa main et elle se rassit à ses côtés en lui souriant : - Merci d'être venu... Vraiment, ça me fait vraiment du bien... Elle lui sourit et secoua la tête : " Je n'allais pas te laisser là sans venir te voir chéri, tu pensais vraiment que je ne viendrais pas ? " Elle caressa doucement son visage avant de hausser les épaules. " Par contre, je ne vais pas tarder. Une amie me garde la librairie, mais je vais devoir y retourner, le devoir m'attend."

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Elle souriait à son mari tandis qu'elle s'éloignait de lui pour se lever, lui proposant à boire ou à manger. Après tout, il avait beaucoup maigri et personne ne devait s'occuper assez bien de lui dans cet hôpital. Et la bouffe de l'hôpital, elle connaissait ça. Puis, surtout, elle avait besoin de s'occuper. La demande de son mari quant à un probable mariage entre eux si les choses s'arrangeaient l'avait bouleversée. Elle ne s'attendait pas à ça, et ce n'était pas prévu au programme. - Je...Non j'ai pas vraiment faim ni soif... c'est gentil... " C'est normal, je ne vais pas te laisser mourir de faim. Quand tu seras de retour à la maison, je te préparerai de bons petits plats." Elle savait qu'il avait toujours apprécié sa cuisine. - J'ai appris à très peu manger...et boire... Il grimaça avant de continuer : - Puis, j'ai encore du mal avec la nourriture, j'ai mangé toutes sortes de choses différentes pendant toutes ses années... Elle n'osait l'imaginer et elle hocha doucement la tête : " Je comprends, c'est normal. Ca reviendra doucement. Tu verras. On ira en douceur." Elle lui caressa doucement le visage avant de se servir un verre d'eau. Elle mourrait de soif, elle, par contre. - j'suis comme un bébé, aussi chiant... je suis désolé... Elle rit et secoua doucement la tête : " C'est pas grave, chéri. Ca ne me dérange pas, on fera des repas simples au début." Elle s'en fichait, elle avait le temps et elle aimait cuisiner.

Anarchy reprit sa main et elle se rassit à ses côtés en lui souriant : - Merci d'être venu... Vraiment, ça me fait vraiment du bien... Elle lui sourit et secoua la tête : " Je n'allais pas te laisser là sans venir te voir chéri, tu pensais vraiment que je ne viendrais pas ? " Elle caressa doucement son visage avant de hausser les épaules. " Par contre, je ne vais pas tarder. Une amie me garde la librairie, mais je vais devoir y retourner, le devoir m'attend."

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