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| (hot) it's getting hot in here – jax. | |
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Auteur | Message |
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Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: (hot) it's getting hot in here – jax. Jeu 4 Sep - 9:46 | |
| so take off all your clothesVendredi était arrivé plus vite que ce que je croyais, puisqu'a j'avais rejoint monsieur Doherty plus tôt dans la journée, dans la cour où il m'avait demandé de le rejoindre avec un sourire plutôt vainqueur. J'étais restée tranquille pendant le trajet histoire de ne pas lui faire péter un câble directement. Plutôt attendre le restaurant. Et les boutiques. D'abord les boutiques. Une fois à Cardiff, après une heure de trajet où j'avais certainement du le surprendre par mon mutisme. Du répit, c'était ce que je lui avais donné avant d'attaquer. Et honnêtement, les boutiques de riches n'avaient vraiment pas que des fringues laids. Je m'étais amusée à essayer tout ce que je trouvais beau, voyant au fur et à mesure la patience de monsieur s'évaporer. J'avais aussi tenté de le faire entrer dans une cabine d'essayage avec moi, mais comme je m'y étais attendue, il m'avait plus ou moins aimablement envoyé me faire foutre. Et après deux heures passées à essayer des fringues, j'avais au passage choisi une robe pour le restaurant plus classe et bandante que celles que je pouvais avoir dans ma garde-robe. Et une fois le shopping terminé, je m'étais absentée dans les toilettes de la dernière boutique pour enfiler ma robe. Même s'il était tôt, pas comme si paraître bonne avant l'heure recommandée pouvait me déranger. Puis ce fut l'heure d'aller au restaurant et c'était sûrement l'endroit où il risquait de réellement en prendre pour son grade. Rester calme pendant une heure, je l'avais fait pour être gentille. Pour qu'il soit plus calme ici, au restaurant et pouvoir en profiter pour mettre mes idées perverses à exécution. Après tout, il devait s'attendre à en chier plus qu'à l'accoutumée. Ou en tout cas, plus que la semaine dernière dans son bureau.
Assis à table dans un des coins de la salle, qui est d'ailleurs carrément indécente de par sa décoration ostentatoire, à l'abri des regards. Probablement parce qu'il a peur de croiser quelqu'un qu'il connaît, ce qui serait sûrement mauvais pour lui et surtout pour son couple. Pour moi aussi, j'aimerais bien garder mes moyens de chantage sans que quelqu'un me les gâche. Ça m'arrangerait. Je relève la tête du menu pour voir que mon "mari" fait encore la gueule. Comme d'habitude. S'il est comme ça chez lui, ça ne doit vraiment pas être la joie. Ou alors, c'est tout simplement parce qu'il n'apprécie guère de passer sa soirée avec moi. Plus probable. Tant pis pour lui, c'est trop tard pour reculer maintenant. « Faudrait que vous pensiez à sourire parfois, monsieur Doherty. Vous allez finir par avoir des rides à force de faire la tête comme ça. » Que je lance en sa direction avant de replonger mon regard sur le menu. J'en étais ou? Ah oui, je cherchais le menu le plus cher. D'ailleurs quand le serveur arrive et que je lui dis ce que je veux, j'ai l'impression que mon aimable mari s'y attendait. Une fois qu'il a pris nos commandes et s'en va, je reporte mon attention sur monsieur Doherty. Un sourire se perche sur mes lèvres, comme à mon habitude, et je remarque qu'il a toujours son air blasé accroché à ses traits. Je soupire et me dis qu'après tout, s'il compte faire la gueule toute la soirée, je peux toujours trouver des moyens de l'agacer pour qu'il fasse encore plus la tête ou s'énerve. J'aime bien quand il est en colère. Je suis sûre que je peux réussir à extirper une réaction de sa part et autant m'y mettre tout de suite. J'espère qu'il a bien profité de mon calme, parce que ça ne va pas continuer bien longtemps. Après tout, je suis une personne dissipée, j'y suis pour rien. Un de mes jambes vient doucement caresser l'une des siennes, avant de remonter lentement vers sa cuisse, ou plus précisément, vers son entre-jambe que mon pied vient délicatement frotter... |
| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Jeu 4 Sep - 15:19 | |
| You wore me out and left me ate upJe fais tourner le bourbon contre les parois de verre, écoutant le bruit des glaces s'entrechoquant avant de le porter à mes lèvres. Assis dans le fauteuil après avoir y été sèchement invité, faisant les cent pas dans ce bureau austère qui n'est pas le mien. L'incitatif principal à écouter le conseil avisé d'un ami et ancien collègue est d'avoir mis ce précieux breuvage entre mes mains, apaisant un tant soi peu mon agitation et ma conscience torturée. Je contracte et desserre succinctement mes poings, faisant craquer les articulations au passage. Je capte le bruit des feuilles qui s'entremêlent entre ses phalanges, le cliquettement de la pulpe de ses doigts lorsqu'il presse une touche de son clavier. C'est finalement après une attente insupportable qu'il me fait entendre un raclement de gorge qui me tire de mes rêveries, et s'il ouvre la bouche pour parler, je le fais taire d'un geste. Il s'exécute, me laisse descendre l'alcool cul sec. Ça me brûle l'œsophage, mais la douleur qui se dissipe toujours trop rapidement risque de me faciliter l'assimilation de son compte-rendu « S'il y a bien quelqu'un que j'imaginais pas se retrouver dans de sales draps, Doherty, c'est bien toi ». Je contracte ma mâchoire, sert le verre entre mes doigts. Je grogne comme seule réponse à cette constatation effarante de ce que je sais déjà. Il soupire, passe la main dans ses cheveux ébouriffés. Une chose qu'il ne fait que lorsqu'il est inquiet. Putain. « Tu sais que Harley va te crucifier après l'émasculation, hein? ». Je ricane, sort une cigarette de ma poche et l'allume avant qu'il ne puisse s'en plaindre « Je t'ai sauvé éviter d'être traîné dans la merde comme un putain de moins que rien. C'est aujourd'hui que tu me rends la pareille ». Mon ton n'en appelle à aucun compromis, ni même discussion. Il marmonne qu'il va voir ce qu'il peut faire. Je tire une latte, me lève et fait volte-face. Connard.
Tout est plus tragique que l'instant d'avant, comme quoi ce putain de calvaire n'a pas de fin. Quelques misérables heures derrière moi et tellement d'autres à venir, qu'on me flingue de suite je vous en prie. Affublé avec le même classicisme habituel, on ne tente pas de me faire entendre raison quand je désigne la table où l'on prend place, peu ouvert à discuter la réservation de cette dernière. J'ai la gorge en feu d'avoir fumer comme un pompier, assoiffée de quelque chose de plus fort que la bouteille de champagne que l'on dépose sur la table peu après notre arrivée. Gracieuseté d'un caprice de Jernigan, probablement, pendant que je passais par la case WC. Mes paumes pressées sur la table, je capte son regard qui cherche le mien « Il fallait y penser avant d'imposer cette parodie de rencard, j'en suis presque à la quarantaine ». Ce n'est pas les effusions sympathiques qui avaient maculé mon visage des traces du temps, c'est une chose certaine. Les regards à la dérobée qui habille la jeune femme depuis qu'elle a passé sa tenue pourrait m'inviter à admirer sa beauté exotique, mais l'agacement est plus fort que mon penchant à admirer la gente féminine pour sa beauté et sa grâce. Seulement, elle n'attend pas que les bulles fassent de l'effet que, putain « Vraiment? ». Je me penche sur la table, et sans crier gare, j'encadre son visage d'une de mes mains sans douceur « Tu me files autant la trique qu'un toucher rectal en ce moment, alors essaie de te tenir et faire preuve d'un peu de classe pour une fois ». Il y a vingt ans, peut-être, d'ailleurs elle a ce côté chiante qui me ravit chaque fois chez Harley. Maintenant, elle me fout trop en l'air pour ne serait-ce qu'avoir envie de poser les mains sur elle et son corps pratiquement juvénile... |
| | | Nora Jernigan
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| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Jeu 4 Sep - 18:15 | |
| so take off all your clothes Je ne sais pas trop pourquoi je prends un malin plaisir à le torturer, mais le fait est que je ne peux pas m'en empêcher. Enfin, ça aurait pu être largement pire, j'aurais pu aller le balancer directement après avoir de nouveau foutu les pieds au Pays de Galles et il serait sûrement en pleine dépression à l'heure qu'il est tant j'aurais foutu sa vie en l'air. Peut-être qu'il devrait me remercier d'être aussi clémente en fin de compte. Certes, je me fais un plaisir de le faire chier de toutes les façons possibles à chaque fois que je le vois, mais bon, après tout faut bien lui créer un peu d'action dans sa misérable routine. Alors je suis sûre qu'il va faire la gueule toute la soirée, parce que rien que ma présence arrive à le foutre en rogne. Mais je peux tout faire parvenir à l'énerver tellement que je pourrais en récolter une réaction. C'est tout ce que je cherche en réalité. Et il est probable que ça se voit, mais ce n'est pas comme si je cherchais à véritablement le cacher. À vrai dire, je ne pense pouvoir extirper une autre réaction de lui. La colère est la seule chose que je peux réussir à lui faire sentir, puisque je ne fais pas d'efforts pour être plus aimable sachant qu'il n'en fait pas non plus. Certes, il a ses raisons pour ne pas l'être envers moi, mais dans ce cas, tant pis pour lui, parce que je peux apprécier ma soirée tout en faisant un enfer de la sienne. J'ai toujours été douée pour faire un enfer de la vie des autres tout en me sentant bien dans la mienne. Probablement que c'est un problème, mais pas pour moi.
« J'avais oublié que vous étiez un foutu ancêtre. » Que je lui réponds avec ironie à l'annonce de son âge. Monsieur s'approche de la quarantaine, bientôt il pourra nous faire sa crise de la cinquantaine et commencera à abuser du Viagra. « Bientôt l'andropause. » Faudrait qu'il pense à en profiter avant qu'elle arrive et le rattrape. Enfin, il n'en est pas encore la, mais si je l'écoute, il pourrait presque aller dans la tombe tout de suite. Et quand je commence à vraiment m'amuser avec mon pieds sous la table tout en buvant une gorgée de mon verre de champagne, il me demande si je suis vraiment en train de faire ça et je hausse presque un sourcil pour montrer une certaine innocence qui ne pourra probablement jamais apparaître sur quelconque expression faciale que je pourrais essayer de faire. A l'instant même où mon verre se trouve à nouveau posé sur la table, sa main attrape brusquement et plus ou moins violemment mon visage. Je sursaute presque tant je ne m'y attendais pas et un sourire s'affiche sur mon visage quand je comprends que monsieur est énervé. Je repose naturellement mon pieds parterre et je me rends compte que c'était vraiment trop facile. « Voyez, monsieur Doherty, vous êtes tout de suite plus attirant dans la position du professeur en colère après son élève. » Dis-je doucement en soutenant son regard. « Peut-être faudrait-il penser à me punir. » Je crois que je ne suis franchement pas prête à arrêter de lui faire des avances. Je ne fais que commencer et sa main tenant mon visage pourrait presque m'exciter s'il avait l'air un peu énervé après moi. « Je crois que vous avez un gros problème de colère, monsieur. Mais continuez comme ça, ça me plait. » Juste histoire de l'emmerder un peu plus...
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Jeu 4 Sep - 20:33 | |
| You wore me out and left me ate upJe souris, le première sourire qu'elle m'extirpe depuis ce putain de weekend à Vegas. Parce que forcément, dans la début vingtaine, on s'imagine que la quarantaine, c'est le début de la fin. Je peux pas la blâmer pour le coup, et ça aussi, c'est une première. Tant qu'à moi, elle peut bien être responsable de tous les cataclysmes et maux de ce monde alors qu'elle fout le mien à l'envers, moi qui déteste le désordre. Elle oublie, comme toute personne dans cette tranche d'âge, que le temps est un gros coup de pute dans la gueule et qu'il passe à vitesse grand V une fois qu'on est sortis de la fac et qu'on prend sa vie en mains. Je me garde bien de soulever l'excès de connerie qui lui sied plutôt bien au teint, considérant que la majorité de ce qui passe la pas de ses lèvres est un peu du gros n'importe quoi « Tu ne le sentiras passé et tu souffleras ton trentième anniversaire, méfie-toi ». On aurait presque cru qu'il pouvait exister une conversation, si brève fut-elle, où il serait possible de se montrer cordial. Je referme les doigts sur la flûte de champagne, la porte à mes lèvres pour mieux profiter du goût mielleux du liquide frais. J'ignore si c'est un coup de chance ou qu'en choisissant un truc hors de prix, elle est parvenue à tomber sur un truc à peu près potable. Le serveur s'approche, interrompant la gestuelle obscène sous le couvert du tissu d'un blanc crème qui recouvre notre table. Je dois m'efforcer de décontracter la mâchoire et relâcher l'emprise de mes phalanges sur son visage pour affubler mes traits d'un sourire qui se veut cordial, quoique crispé bien malgré moi. Je lui offre une belle opportunité de me larguer des propos aussi présomptueux que ceux qui ne tardent pas à fuser suite au départ du jeune homme. J'osais espérer un moment de silence salvateur, c'était trop demander à la pipelette.
« Faut pas se fourvoyer, je n'aspire qu'à te rendre la monnaie de ta pièce. Peut-être forcer la main du karma, il ne semble pas trop t'avoir souvent écorché par le passé ». Non, visiblement, elle se serait peut-être assagie si c'était le cas. Du moins, elle se montrerait nettement entreprenante si la jeune femme avait la moindre idée de ce qui pourrait lui arriver si elle me pousse dans mes retranchements. Je ne suis sans doute pas le premier avec lequel elle joue et use la patience, n'en reste-t-il pas moins que je ne suis pas n'importe qui. Je suis Jaxhuem Doherty, bordel de merde, et ce n'est qu'une pisseuse qui court après les emmerdes. Je respire un bon coup, lentement, secoue la tête et m'enfile le contenu de la flûte. J'ai que trente secondes à attendre avant qu'elle ne se retrouve de nouveau pleine « J'ai toujours eu du mal à me maîtriser, mais tu as le mérite d'être celle qui a eu le plus de facilité à m'agacer à ce point ». Un sourire en coin, je lève mon verre et le place à mi-chemin entre elle et moi « À ta santé, gamine, en espérant qu'il t'arrive pas malheur d'ici à ce que tu frappes toi-même aux portes de la quarantaine ». Le cristal émet un crissement quand les deux flûtes entrent en collision, et je scrute la jeune femme du regard « Comme on est ici pour un moment, vaut mieux causer non, ce sera un peu moins désagréable ». Je balade mon regard tout autour, calquant mon comportement sur ceux environnants, histoire d'apaiser des envies de meurtres « T'a occupé comment ton temps avant ce grand coup, je suis curieux ». |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Jeu 4 Sep - 21:11 | |
| so take off all your clothes Je me laisse peut-être trop facilement porter par mes pulsions malsaines, mais j'y suis pour rien s'il est si tentant. Il pousse au vice avec sa mine de prof blasé, je ne fais que répondre de la façon la plus facile. Ou plutôt, la façon que je pratique le plus souvent. Abuser de mes charmes est la pratique la plus courante et je suis sûrement pas la seule à utiliser cette méthode, après tout, c'est tellement simple. Mais si un type comme Jax fait mine de se montrer insensible, je préfère utiliser d'autres méthodes pour arriver à mes fins. Le chantage est l'une d'entre elles, tout comme le fait de montrer mes mauvais côtés histoire de pousser les gens à avoir des envies de meurtres. Et clairement, avec lui, je m'en sors fortement bien. Je pense pas être en capacité de m'arrêter avant d'avoir atteint mon premier but, c'est-à-dire me le faire. Certes, l'idée de profiter de son argent n'est pas quelque chose qui me déplaît, mais réussir à le pousser dans ses retranchements serait une victoire largement meilleure que les autres. Le problème, c'est tout simplement que la patience n'est pas mon point fort et ce n'est pas dit que j'arrive à me retenir bien longtemps de lui faire concrètement comprendre ce que mon sub-conscient cherche. Après tout, ce dernier m'envoie des messages assez clairs et quoique je puisse y faire, il ne semble pas prêt de lâcher l'affaire. Alors, mon pied qui se balade sous la table n'est sûrement que le début. Le serveur pousse probablement monsieur Doherty à lâcher mon visage et ça me fait sourire. Puis il me parle de karma, ce qu'on m'a souvent dit que je me mangerais en pleine face un jour, mais comme je fais à chaque fois qu'on m'en parle, je me contente d'un haussement d'épaules. « On dirait presque des menaces, monsieur. » Me rendre la monnaie de ma pièce? À sa guise.
La surprise s'empare de moi quand on dirait qu'il veut s'engager dans une conversation. Ça doit lui coûter de faire ça et c'est pour ça que je dois paraître légèrement sur le cul, mais seulement l'espace d'une seconde avant de me reprendre. « Ravie de le savoir, c'est un plaisir. » En effet, savoir que je peux l'énerver facilement m'enchante, même si je l'avais déjà constaté avant même qu'il me le fasse remarquer. Je trinque avec lui quand il tend son verre en ma direction et bois une fois que nos deux coupes se sont entrechoquées. Ce qu'il me dit me fait sourire, aux dernières nouvelles, j'ai toujours eu le cul bordé de nouilles et j'aspire franchement à ce que la donne ne change pas. Ça serait foutrement agaçant. Parler? Lui et moi? Une conversation normale? Ça serait drôlement surprenant. Je souris à nouveau en entendant sa question. Ce que je fais de mon temps? Oh, hormis emmerder mon monde? Pas grand-chose. « Je m'ennuie très facilement, donc je trouve toujours quelque chose pour m'occuper. » Et c'est vrai, suffit que je reste une journée sans rien faire pour que je m'emmerde et que j'aille faire chier quelqu'un. « Désolée de vous l'annoncer, mais vous êtes ma dernière occupation. Enfin, si ça peut vous soulager, je me lasse vite. » Quoique, pas certaine de pouvoir me lasser vite tant que j'aurais pas eu ce que je voulais, mais bon. Je peux toujours le laisser espérer. « Et au cas où vous n'auriez pas remarqué, j'ai un très gros talent pour foutre la merde partout où je passe. Ça occupe pas mal de mon temps de voir les retombées que ça a sur les autres. » Finis-je par dire avant de prendre une nouvelle gorgée de champagne. Je repose mon regard sur lui, intriguée par quelque chose. « Et vous, vous faisiez quoi avant d'avoir la bonne idée de devenir prof? Je veux dire, votre job a pas non plus l'air de vous passionner plus que ça. » Et je pense avoir raison, parce qu'il a beau être plutôt doué, j'arrive quand même à remarquer que ça le gonfle de faire ce métier. Je m'impressionne presque à être aussi sage, cela dit, faut pas que je me file cet effet-la, sachant qu'on ne sait jamais combien de temps ça peut durer.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 0:58 | |
| You wore me out and left me ate upJe me contente de hausser les épaules, ne tentant pas de nier l'évidence. Après avoir été celui qui en faisait baver aux partenaires d'affaires dont je souhaitais prendre possession ou bien transiger à mon avantage, voilà que je n'ai même pas main mise sur ma propre existence. Je suis un maniaque du contrôle, et je me tiens habituellement bien loin des paradis artificiels pour la bonne raison que la consommation amène cette vulnérabilité que j'exècre autant que faire se peut. Je ne bois du bourbon que pour me réchauffer les tripes, utilisant ce nectar aux capiteux parfums comme source de courage ou de réconfort à petite dose. Il n'y a bien seulement qu'au niveau tabagique que je ne me retiens que pour respecter les clauses sociales et parce que j'ai pas envie qu'on me fasse chier avec brio de réglementation gouvernementale. Je ne brandis pas la menace tangible pour ne pas dépasser les bornes, mais ça me satisfait assez qu'elle ne se sente pas tout à fait en contrôle de la situation. De la poigne, certes, mais pas la main mise. Ça évite également qu'on éclabousse non seulement mon intégrité, mais ma virilité au passage. Si une chose m'insupporte bien, c'est qu'on porte atteinte à tout ça.
« Et la plus transcendante des activités que tu as trouvé, c'est de passer une soirée accompagnée d'un homme qui pourrait pratiquement être ton père » que je réplique, l'air perplexe. Elle est pas conne, il y a moyen de trouver des trucs plus sympa pour s'occuper que de jouer les caïds de bac à sables. Elle pourrait investir dans son avenir, sortir en boîte et se lever un mec qui frôle la trentaine si ça la branche, faire des conneries qui ne vient pas interférer avec mon existence. Le liquide doré glisse entre mes lèvres, abreuvant mon œsophage au passage. Sa détermination est louable, ses motivations nettement moins « En espérant que tu trouves un autre pigeon à plumer rapidement, dans ce cas ». L'envie d'en griller une commence à me tirailler, et je me rappelle aisément que ça agaçait royalement Harley que je me tire pour assouvir ce besoin primaire. Elle fume, pourtant, mais ça l'emmerde tout de même. Peut-être simplement dans l'optique de me faire sentir coupable, j'en sais rien « Je gérais les intérêts de l'entreprise familiale, à Londres, et ses satellites situés un peu partout autour du pays de Galles ». J'orientais les choix d'investissement, trouvait des fonds pour avoir un plus grand attrait pour les multinationales, et qu'est-ce que ça me plaisait, putain. Un sourire succinct habille mes lèvres, repensant aux quinze années de bons et loyaux services « Je prenais goût à la tranquillité d'esprit qu'offre ce genre de tâches, du moins jusqu'à ce qu'au petit incident qui nous lie toi et moi ». C'est un demi-mensonge, je crois, l'adrénaline qui courrait dans mes veines lors de réunions d'affaires était quelque chose dont je ne faisais pas le deuil, mais les déplacements éreintants et les crétins qu'on côtoyait dans le milieu, je m'en passais avec un plaisir non-feint « Et tu comptes faire quoi, après la fac? ». On dépose les entrées sur la table, s'interrompant un bref instant pour laisser procéder « L'extorsion, c'est qu'un passe-temps ou une vocation? » lançais-je, d'un ton interrogateur, presque amusé. Presque. |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 1:29 | |
| so take off all your clothes N'empêche que j'aurais pu tomber sur pire comme type à épouser à Vegas, j'aurais pu me retrouver avec un type complètement débile qui m'aurait collé au train plus que nécessaire et de qui j'aurais d'un trouver un moyen de me débarrasser, mais ça aurait été foutrement éreintant. Au moins, avec lui, je trouve toujours un moyen de prendre mon pied - puisque monsieur refuse qu'on le prenne vraiment - en l'emmerdant, mais visiblement, on pourrait presque avoir une conversation normale. Même si on joue sur les faux-semblants, on pourrait croire qu'il n'a pas envie de me tuer à chaque fois que je lui adresse la parole, que ça ne le fait pas terriblement chier d'être assis en face de moi à cette table et qu'on est vraiment la pour passer une bonne soirée. Certes, je suis la pour bien apprécier ce restaurant et la nourriture que je vais pouvoir manger gratuitement, mais lui, je sais très bien qu'il se casserait tout de suite avec plaisir. Dommage qu'il ne puisse pas. Cela dit, là, ça se passe plutôt bien. Pour combien de temps? J'en sais rien, mais j'imagine que ce calme ne va pas durer bien longtemps. Après tout, je parviens à l'énerver tellement facilement que je suis sûre que je pourrais le faire sans même en crever d'envie sur le moment. Peut-être que la légende dit vraie: peut-être que je suis vraiment une emmerdeuse née comme ça. Dommage pour lui qu'il en paye les pots cassés, mais je suis sûre qu'on pourrait passer un bon moment si on continue dans cette voie cordiale et plus ou moins aimable.
« Je vous vois pas si vieux que ça si ça peut vous rassurer. Puis qui a dit que j'étais ici seulement pour passer la soirée avec vous? » Non, parce que la nourriture m'intéresse aussi. Faut pas croire, je ne suis pas la seulement pour le baiser. Il y a aussi la partie où je profite de son argent à travers le restaurant et aussi la robe bandante que je porte. Faut pas tout mélanger. Je comprends pas cette manie qu'il a de se traite de vieux, mais à sa bonne guise, c'est pas comme si ça allait me dégoûter. Après tout, ça lui donne plus d'expériences sur des terrains que nous n'avons malheureusement pas encore explorer ensemble et j'm'en attriste encore et toujours. « Vu l'endroit où je travaille, ça devrait pouvoir se trouver facilement. A croire que les gosses de riches s'y donnent rendez-vous tous les samedis. Le problème c'est qu'ils sont vraiment très cons, voyez. Dans le genre débiles, on fait pas mieux. » Et c'est bien dommage, sinon, je serais déjà en train d'en déplumer un avec grand plaisir. Mais je veux bien croire que je sais faire semblant, mais je peux pas être si faux-cul que ça. C'est malheureusement pas possible tant je finirais par demander au type de fermer sa gueule à chaque fois qu'il ouvrirait sa bouche. Puis je l'entends me parler de son ancien travail et je me dis qu'en fait, j'avais raison, son boulot de prof le fait vraiment chier. Ça se voit quand il en parle. « Vous y preniez goût? Vous n'en avez pas vraiment l'air quand vous en parlez. C'est quoi qui vous a poussé à arrêter? » Pas de ma faute si je suis curieuse. Après tout, j'y suis pas non plus pour grand-chose si j'ai les sept péchés capitaux réunis en moi. Je l'entends me demander ce que je compte faire après la fac et pendant une seconde, je peux pas m'empêcher de rigoler. Parce que j'en sais foutrement rien. Je compte réussir mes études, certes, mais ce que je ferai après est une excellente question. Je remercie le serveur quand il apporte les entrées en regardant la mienne avec envie. « Ah bon? Pourtant, j'aurais pu faire carrière. Je suis plutôt douée après tout. » Un haussement d'épaules en prime, pour de bonne mesure. « Plus sérieusement, j'en sais rien. » Que je lui réponds avec une nonchalance assez inquiétant quand j'y pense, mais j'ai encore deux ans pour y réfléchir, autant attendre un peu avant de me lancer dans de grandes réflexions sur le futur. « Vous avez l'air de ce genre de types qui aime tout prévoir à l'avance, je me trompe? Vous n'avez pas l'air de beaucoup aimer les surprises... Mais bon, après tout, on se connaît pas, vous et moi. » Et c'est bien dommage d'ailleurs. « J'ai l'impression qu'on s'entend presque bien, faudrait faire ça plus souvent. » Non, je déconne. Quoique. Mais je le dis quand même sur le ton de l'humour, cela dit, c'est pas sur qu'on apprécie le même genre de blague, lui et moi.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 1:59 | |
| You wore me out and left me ate upPersonnellement, j'ai l'impression de m'être amélioré avec l'âge, et quand bien même on m'offrait d'avoir vingt-cinq ans de nouveau, j'en ferais rien. Putain, ce qu'on est cons et inconscients quand on est gamins, qu'on se croit invincible et que l'impression nous colle à la peau qu'on sera jamais plus heureux que maintenant. Les accomplissements professionnels, ça, c'est une bonne façon de combler un homme. Entre ça et trouver une femme qui sait exactement comment faire pour rendre complètement cinglé, ivre de désir, s'exécutant à son bon vouloir pour obtenir satisfaction, il n'existe rien de comparable. Je ne suis pas fait pour la mièvrerie, ni même pour les démonstrations d'affection et ce genre de conneries à deux balles. C'est pourquoi je l'ai bien trouvé, Harley, et pourquoi je peux me vanter de ne jamais me lasser de chaque parcelle de son épiderme, malgré la connaître par corps, et de fond en comble. Certes, ce côté félin et sauvage a la fâcheuse mauvaise habitude de transgresser ces moments et s'appliquer dans le quotidien. Loin des yeux, loin du coeur, qu'on dit. J'y croyais que dalle jusqu'à ce que je croise son regard, ne la reconnaissant que par son parfum et sa démarche voluptueuse. Elle m'échappait, et si je n'en ai pas terminé avec quelque chose, il n'est pas question que j'agisse comme un lâche et attende patiemment qu'elle se tire. C'est en essayant de reconquérir cette parcelle d'elle-même dont elle me refuse l'accès que je viens peut-être de perdre accès au reste...
« J'ai réalisé que j'avais plus à perdre à demeurer en affaires qu'à me retirer. Et je déteste perdre » que je réponds, sans ciller. C'eut été trop beau de lui affirmer de but en blanc qu'il n'avait fallu qu'un ultimatum de mon épouse pour que je me retrouve à lutter avec ma conscience pour prendre une décision. Puis finalement, je n'en étais pas malheureux, demeurant consultant pour la firme en plus de bosser à l'université. Elle ne m'avait pas quitté, c'était bien le principal. Jusqu'à aujourd'hui, maintenant, elle embaumait encore chaque pièce de notre résidence, pour mon plus grand plaisir. « C'est bien quelque chose que je ne parviens pas à comprendre qu'on puisse ignorer à quoi on se prédestine». Je pique la fourchette dans mon assiette, non sans faire signe pour qu'on amène de nouveau à boire. Il semble que je trinque bien malgré moi, et que la jeune femme ne soit pas en reste. Elle m'arrache à nouveau un sourire, à croire qu'elle peut être presque d'agréable compagnie quand elle revêt une certaine courtoisie « Tout ce que je ne peux contrôler est quelque chose qui m'exaspère ». Je termine le contenu de ma flûte, continuant avec une légèreté surprenante « Pour l'instant, tu es donc un irritant en ce qui me concerne ». L'appétit féroce me tiraillant l'estomac me pousse à demeurer silencieux quelques minutes, terminant mon plat « La cordialité est un art inné autant que la manipulation, alors ne nous voilons pas la face ». Je pose les avant-bras sur la table, me penchant légèrement « Est-ce que tu espères que je finisse par plonger les yeux dans le décolleté comme l'a fait impunément le maître d'hôtel? ». |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 2:27 | |
| so take off all your clothes Je me dis qu'il doit vraiment aimer sa femme quand même pour ne répondre à aucune de mes avances. Je pourrais être impressionnée dans d'autres circonstances, mais je trouve juste ça fascinant. Personnellement, moi et être en couple, c'est un peu comme vouloir aller sur le soleil. Je suis pas faite pour ça, sûrement trop frivole. La fidélité n'est pas mon fort et les trois quarts de mes ex petits-amis me détestent encore à l'heure actuelle. Mais ils auraient dû s'y attendre, pas comme mes attitudes pour les avoir étaient vraiment démonstratives d'un amour inconditionnel possible. Faut pas déconner non plus, j'ai pas la gueule de la femme parfaite qui va gentiment attendre le mâle à la maison. Bien au contraire, je serais sûrement la première à jamais être là. Les relations libres sont un bon compromis, mais la jalousie qui finit toujours par atteindre les mecs est rapidement agaçantes. Ça atteint leur virilité de voir que même leur "copine" peut elle aussi aller voir ailleurs et ils finissent par rapidement devenir épuisants. Alors je me cantonne à mon habitude de suivre mes envies où elle me mène et ça me convient parfaitement. Ma mère me dit toujours que quand je tomberai sur le bon, je regretterai mes actions. Sauf que ma mère et moi n'avons pas exactement la même conception de la vie. Mes frères et sœurs se sont cassés bien rapidement du noyau familial et aux dernières nouvelles, on leur a rien dit la-dessus à eux. D'ailleurs, je sais même pas où ils sont ces cons, pas que ça m'intéresse vraiment en fait.
Je hoche la tête en entendant sa réponse quant à son emploi. Il déteste perdre, hein? Je souris, amusée, j'avais pas remarqué, tiens. Je m'en serais presque pas rendue compte s'il n'avait rien dit. Presque. C'est sûrement pour ça qu'il est d'autant plus intéressant, parce qu'il a toujours envie de gagner et que moi aussi. Certainement parce que je suis casse-couilles, mais ça, c'est autre chose. Je hausse un sourcil quant à son avis sur mon manque d'idées de futur métier. « Personnellement, je ne parviens pas à comprendre cette envie de toujours tout savoir de sa vie à l'avance, je préfère avancer comme bon me semble et voir ce qui se passe ensuite. C'est plus... Intéressant. » Parce que si je devais tout prévoir de ma vie à l'avance, je finirai par péter un câble en moins de deux putain de secondes. Déjà que dire à l'avance ce que je mangerai le soir-même est un défi, alors parler de mon avenir, c'est pire que tout. Je veux bien croire que ça m'aiderait à avoir des buts, mais j'en ai déjà assez grâce à tout ce que je fais au jour le jour. Pas besoin de me bourrer le crâne avec des envies supplémentaires. D'ailleurs, actuellement, j'ai faim. Je tente de manger gracieusement, pas comme si j'avais vraiment faim, sinon je passerai sûrement pour la folle qui bouffe comme une affamée et je préfère éviter ça. « J'avais cru le comprendre, en effet. » Oui, je sais bien que je l'agace. Et c'est ça qui me plait encore plus. Savoir que j'ai un ascendant quelconque sur lui. Mais pas besoin de lui dire, après tout, il a déjà du le remarquer sans même que j'ai besoin de l'exprimer. Je continue de manger tandis que je l'entends me demander concrètement si je veux qu'il regarde mes seins. Je hausse un sourcil, me demandant si je l'ai bien entendu pendant une seconde. J'avale ma bouchée de nourriture avant de relever calmement la tête vers lui, un sourire qui en dit certainement plus que ce que je voudrais accroché aux lèvres. « Entre nous? Ça ne me déplairait pas non. Il y a tout un tas d'autres choses que j'aimerais que vous fassiez, professeur, mais vous y êtes toujours autant réticent, n'est-ce pas? » Dis-je avant de finir mon assiette à mon tour tandis que je m'installe plus confortablement dans ma chaise tout en le regardant les yeux. « Pourquoi? Mon décolleté pourrait vous intéresser? Je pourrai vous le montrer plus en détails dans la soirée si vous le voulez. Mais faut que ça aille dans les deux sens, après tout, je ne fais jamais rien sans rien. » Et encore, si seulement il savait que j'ai encore tout un tas d'idées pour pimenter la soirée...
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 3:27 | |
| You wore me out and left me ate upJ'ai toujours aspirer à quelque chose, ne laissant jamais de simples envies passagères venir embrumer mon esprit. Définitivement, je ne me suis que très rarement adonné à des pulsions pouvant brimer même d'une façon intime ce futur tangible que je me présageais depuis l'enfance. Certes, tout ce qui concerne cette jeune femme que j'ai fini par épouser, non sans avoir eu un mal de chien à la convaincre de se laisser passer une bague au doigt. Je me rappelle qu'on s'étonnait que quiconque y soit parvenu, tant elle rejetait les normes et n'en faisait bien qu'à sa tête. S'il y a bien quelque chose que je me connais, c'est le besoin d'obtenir ce que je convoite, au moins tout autant que celui de protéger mes intérêts et veiller scrupuleusement à ce qui m'appartient de droit. Ma femme est une de ces possessions que je manipule avec candeur, incapable de m'imaginer en être dépourvu. J'imagine qu'elle se garderait bien de demeurer en place si elle m'entendait dire ces mots, bien que mes actes et mes agissements parlent bien souvent d'eux mêmes, principalement quand il est question d'elle.
« Il ne s'agit pas de tout connaître d'avance, mais de savoir à quoi s'en tenir ». Établir un plan de carrière, exceller dans les cours et acquérir un maximum de compétences et de connaissances me permettant d'être l'homme que je suis aujourd'hui. Les erreurs de parcours infimes sont acceptables, les dérapages incontrôlés sont prohibés « Il était clair que j'allais œuvrer dans le domaine financier ». Je n'aurais su évoluer loin de ces transactions financières concernant des sommes exorbitantes. Je retiens la réplique qui concernait l'avarice dont elle faisait preuve, elle aurait sans doute tôt fait de se faire une place dans ce même domaine. Sans doute était-ce l'effet apaisant de l'alcool qui se dissipait doucement dans mon sang, me laissant à peine le temps de voir la fin d'une bouteille qu'on en dépose une nouvelle tout près, perchée dans un seau rempli d'eau fraîche. Les ustensiles s'abandonnent dans les assiettes plutôt rapidement, et je constate que je n'étais pas la seule à désespérer d'obtenir ma pitance. Encore heureusement pour mon compte, elle s'élance dans un sujet plutôt glissant. Certes, peut-être le faisait-elle involontairement, mais chaque mouvement de sa part mettait sa poitrine en valeur, ou bien était-ce également le tissu vaporeux qui l'enserrait qui intensifiait cette impression. J'arque un sourcil, ne m'attendant pas franchement à un tel déballage d'intentions « Tout ça pour assouvir un fantasme? ». J'en étais réduis à un pantin qui permettrait d'entretenir les passions d'une gamine à peine majeure. Une partie de moi pourrait s'en flatter, l'autre se méfie autant que possible. Je passe la langue sur mes lèvres, y recueillant les perles de ce nouveau vin qui remplissait nos coupes « J'ai toujours apprécié observer cet œuvre d'art que sont les courbes féminines, mais jamais dans l'intention d'étancher une plus grande curiosité ». Pas avec ce que j'ai possibilité d'obtenir en rentrant à la maison, devenant plus impatient après une soirée dans un club pour hommes de retrouver Harley. Elle connait mes vices, les tolère, puis les entretient soigneusement. Seulement, je semblais avoir attisé l'intérêt de Nora, alors pourquoi ne pas en profiter ne serait-ce qu'un instant « Je préfère la nudité à toute forme de vêtements, soit dit entre nous ». Je porte mon verre à mes lèvres, jette un coup d'oeil sur ma montre. Déjà? C'est que le temps passe vite quand on s'amuse - ou pas « Fort heureusement, l'un de nous deux sait se tenir » que je rétorque, me raclant légèrement la gorge, amusé. Foutue accoutumance nicotinique qui me ronge présentement les sangs « Aurais-tu l'amabilité de me rafraîchir la mémoire sur le comment du pourquoi j'en ai été réduis à enfiler une alliance en sol américain? ». |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 9:36 | |
| so take off all your clothes Ne serait-il pas le maître des retournements de situations? Tout d'abord, il se met à décider que nous allons avoir une conversation normale, puis finit ensuite par me parler de mes seins. À croire que l'alcool lui monte au pimbe tant ça me paraît énormément surprenant. Je ne comprends pas très d'où il sort ça, mais à vrai dire, ce n'est pas pour me déplaire. Il serait temps qu'il remarque que je suis foutrement torride, comme ça, je pourrais enfin l'avoir dans mon lit, ou dans tout autre endroit où la possibilité d'avoir des rapports sexuels est présenté, c'est-à-dire absolument partout. Je bois une nouvelle rasade de champagne tandis que je l'observe, intriguée de voir les méfaits que l'alcool peut avoir sur lui. Comme tout le monde, j'imagine que ça lui faire perdre quelques inhibitions et en être la victime ne me pose absolument aucun problème tant j'attends ça avec impatience. De toute façon, ça ne m'a jamais vraiment dérangé d'avoir des types qui me mataient sans cesse, pas comme si je n'avais pas l'habitude. Il y en avait un tas quand nous sommes allés nous asseoir à la table et ça me force toujours à sourire de voir à quel point les hommes ne savent aucunement résister à l'appel de leur penis. C'est triste pour eux, pas vraiment pour moi. Triste pour leurs femmes ou autres petites-amis aussi, mais ce n'est pas problème si les hommes font souvent n'importe quoi.
En parlant de cela, je remarque que son regard se perd sur ma poitrine, à mon plus grand plaisir. Je penche la tête sur le côté et hausse un sourcil quand son regard atteint à nouveau les yeux. « Et alors? Ce n'est pas de ma faute si vous vous évertuez à me résister. Comme vous avez déjà du le comprendre, j'adore obtenir ce que je désire. » Et c'est tout à fait vrai, c'est d'ailleurs pour ça que je préfère laisser son regard se perdre. Je bois une gorgée de mon verre de vin, le bonhomme ayant eu la main assez lourde sur le champagne. Au cas où il n'avait pas encore saisi depuis notre dernière discussion, c'est actuellement lui que je désire et que je veux à tout prix dans mon pieu. Je vais finir par réussir, je le sens, mais je ne sais pas très bien quand et c'est bien ça qui m'énerve. Ne pas savoir. Devoir attendre. Quelque chose qu'il semble savoir mieux faire que moi. « Personnellement, quand mon regard reste fixé sur un homme suffisamment longtemps, ça veut tout simplement dire que je compte me le faire. » Aussi simple que ça et tout ça en concluant par un haussement des épaules. La remarque qu'il ajoute me pousse à lâcher un petit rire, j'avais bien remarqué, après tout, c'était lui qui était nu dans le lit à Vegas. Probablement par ma faute, mais ça, c'est un tout autre débat. D'autant plus que la fin de la soirée reste assez flou, juste quelques images par-ci par-la. Quant à savoir se tenir, heureusement qu'il est là oui, sinon, j'imagine que les toilettes du restaurant auraient déjà été investies. Ou alors nous n'aurions même pas eu le temps d'y aller tant nous aurions passé tout notre temps à faire le coït. « J'en sais rien, je sais que je m'étais mise en tête de venir vous draguer. Ça a du marcher, je crois qu'on a passé une bonne partie de la soirée ensemble ensuite, puis on s'est mariés et on est partis à l'hôtel. Le reste ou les détails, aucune idée... » Puis je suppose que tous ces mots échangés au sujet de mes seins m'ont réellement donné des idées, puisque quand ma serviette tombe plus ou moins accidentellement de la table et que je vais la chercher, je passe subtilement sous la table. Personne n'a dû remarquer, je peux tout à fait être partie aux toilettes. Mes doigts défont habilement sa braguette sans même lui laisser le temps de réellement comprendre ce que je m'apprête à faire. Il n'aurait pas du me lancer sur ce sujet. Ma main passe lentement sous son caleçon pour venir titiller sa virilité avec un fin sourire sur les lèvres, faisant un léger vas-et-viens à l'aide de ma main avant de le sortir de son caleçon pour venir y poser ma langue et apparemment la vue de mes seins n'a pas déplut à monsieur Doherty. Sauf que la encore, je ne lui laisse guère le temps de réagir avant de poser une de mes mains sur sa jambe et l'autre sur son sexe avant de le prendre dans ma bouche doucement pour m'amuser à lentement commencer des vas-et-viens la encore, mais certainement beaucoup plus agréable que si je me contentais de n'utiliser que mes mains...
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 16:44 | |
| You wore me out and left me ate upIl semble qu'elle n'attendait bien que ça, que le sujet s'impose de lui-même. Il était clair que de retarder l'échéance n'apporterait rien de bon, puisqu'elle s'évertuait constamment à tendre une perche. Probablement que c'est tout naturellement qu'elle prend possession des hommes en manipulant ses charmes et usant d'un pouvoir de persuasion et de séduction qui peut s'avérer fatal si on ne s'en prémunit pas avant coup. Elle a très certainement acquis le droit de prétendre savoir maîtriser en bonne partie ses proies sans qu'ils n'aient l'habitude ni l'envie de s'en défendre. Finalement, et même s'il faut bien que ce soit en réflexion interne que je l'admette sciemment, les femmes possèdent tous les arguments nécessaires à faire vaciller un homme, à condition qu'elles sachent comment s'en servir. À ce niveau-là, je ne crois pas que Nora soit toujours novice, malgré sa toute récente majorité internationale « Tu me vois navré de t'imposer un amer revers pour le coup ». Certes, il fallait être complètement certain qu'à force d'étaler ses charmes, le regard finit par glisser par période sur son épiderme hâlé magnifiée par l'éclairage du restaurant. Ça me semblait amplement suffisant, considérant que ça lui filait, à mon plus grand regret, une singulière sensation de réussite au passage. Je finis par ricaner, mes phalanges enserrant le pied de ma coupe en l'immobilisant sur la table « C'est regrettable que tu ne te contentes pas simplement de regarder, toi aussi ». Elle est seulement trop insouciante, trop jeune, pour prendre conscience de ce qu'elle encourt si le scandale est mis à jour. Certes, je suis en droit de m'attendre à ce qu'on déferle les feux des enfers sur ma tête, mais si je ne connaissais pas si bien Harley, je me dirais que ça lui suffirait. Je crains que non, et qu'elle risque de se montrer aussi inventive pour obtenir réparation auprès de l'incorrigible Jernigan.
Ça aurait pu me rassurer de prendre conscience qu'elle était au moins aussi déchiré que je ne l'étais à ce moment-là, quoique l'absence de faits tangibles qui devraient encombrer mon esprit était quelque chose d'incroyablement désagréable. Je contracte ma mâchoire, légèrement irrité de ne pas pouvoir combler les trous. Il me faut fixer mon esprit sur le fait qu'elle soit celle qui a initié tout ce chaos, sans que ce ne soit particulièrement surprenant. Ça ne me déculpabilise pas, ni n'excuse quoi que ce soit, mais ça me permet d'encaisser un peu plus. Du moins, jusqu'à ce que ça ne déborde de nouveau, et pis encore « Putain ». Ma voix se fait plus forte que je ne l'aurais bien voulu, mon regard écarquillé tandis que je me retrouve coincé entre une scène abominable où je me redresse la braguette ouverte et la jeune femme entre les jambes et ce qu'elle s'évertue à faire, luttant brièvement contre ses paumes jusqu'à ce que ma gestuelle se paralyse quand des regards se retournent, curieux. Chaque muscle de mon corps se contracte, mes poings se referment tellement fort autour de mes jointures qu'elles blanchissent à vue d 'oeil. Mon rythme cardiaque s'accélère, paniqué, mes prunelles balayant les alentours, constatant avec horreur les passages ponctuels à proximité de notre table. Elle continue, s'en donne à coeur joie, et je suis certain qu'elle jubile, ici dessous. Je vais la tuer, putain, je vais le faire quand elle va sortir de là. Elle s'est pas suffisamment pris de coups pour savoir que... merde. Je me fais violence, me contient de la soulever de terre et de lui enserrer la gorge de mes doigts. Son manège s'éternise, sa bouche nichant entièrement ma virilité pour que je ferme les yeux et morde l'intérieur de ma joue. Bordel de merde, sale petite merdeuse. Ma respiration s'accélère, mon bas-ventre est en feu et elle accélère la cadence, sa langue courant jusqu'à l'émergence de mon membre. Comble de l'horreur, le serveur passe juste avant que j'abandonne à la faiblesse de la chair, et les quelques mots m'écorchent la gorge, me brûlent, et sitôt qu'il se retourne avec les plats vides, je pousse un soupir au même moment que je me déleste de cette putain de tension dans le bas-ventre, la bouche de Nora se montrant accueillante. Et dès qu'elle se tâte à émerger, je suis déjà debout à refermer mes doigts violemment autour de son bras pour l'entraîner à l'extérieur. Sans un mot pendant près de deux minutes, je m'allume une cigarette, les mains tremblantes d'une singulière envie de la violenter pour sa connerie. Deux mots « Plus jamais ». |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Ven 5 Sep - 20:35 | |
| so take off all your clothes Si seulement j'étais ce genre de personne qui sait se contenter de peu, mais le problème, c'est que j'en suis incapable. Mon insatisfaction pour tout me pousse à toujours vouloir plus, surtout quand c'est plus difficile à avoir. Certainement que c'est pour ça que je fais autant de conneries dans ma vie, parce que quand on me résiste, je suis prête à pas mal de choses pour arriver à mes fins. Et rarement sont les fois où je m'attarde à penser aux conséquences que ça peut avoir. Si les autres ne sont pas contents, je m'en fous. Tant que j'arrive à me satisfaire de quelque chose pendant au moins une fraction de seconde, je suis ravie et les gens peuvent avoir quelques jours de repos avant que je trouve autre chose. Je trouve toujours autre chose. Et j'espère pour Monsieur que la prochaine chose que je voudrai n'aura pas de rapport avec lui, parce que je ne pense pas qu'il serait capable de supporter le choc de nouveaux assauts de ma part. Sûrement qu'il finirait par m'assassiner en cachant mon corps quelque part. Cela dit, je pense que mon absence serait très rapidement remarquée tant on a du mal à me louper quand je suis quelque part pour toutes les bourdes que je parviens à faire. « Me contenter de regarder? Non, ça, c'est pas dans mes habitudes. » Et beaucoup de gens le savent tant que je peux être une vraie salope parfois. J'y suis pour rien s'il ne veut pas me donner ce que je veux.
Je l'entends vociférer un gros mot quand ma bouche se met au travail sur son entre-jambe, j'imagine qu'il est surpris, après tout, je le serais totalement à sa place. Non pas que ça me gêne particulièrement à moi, puisque je continue ce que j'étais en train de faire. Mon rythme est régulier et je prends un malin plaisir à ralentir parfois la cadence avant de le prendre entièrement dans ma bouche, ne m'arretant pas quand je sens ses muscles se contracter. Je suppose qu'il est dans une grande panique à l'idée qu'on se fasse surprendre, mais pas moi. Après tout, je suis bien cachée. En réalité, je crois que la situation m'excite plus qu'autre chose. D'ailleurs, ça doit certainement être d'autant plus voyant vu la situation dans laquelle nous nous trouvons. Je sourirais presque si je pouvais, imaginant son visage outré, mais tout de même marqué par un certain plaisir. Après tout, il ne peut pas non plus être insensible à tout, d'autant plus que mes lèvres font un très beau travail. Quand je le sens sur le point de venir, j'accélère, le titillant d'autant plus à l'aide de ma langue tandis que son sexe est entièrement dans ma bouche. Et une fois qu'il s'est enfin lâché, je souris largement. Assez fière de moi pour dire vrai. Après tout, je crois avoir fait un bon travail. Je lui remets tout en place comme si rien ne s'était passé avant de lui remonter sa braguette, m'essuyant la bouche avant de sortir de dessous la table, comme si de rien n'était, naturellement. Sauf que Monsieur semble mécontent à la façon dont il m'attrape le bras pour nous faire sortir du restaurant. Je l'observe s'allumer une clope comme un frénétique, tout tremblant et je peux réellement plus m'empêcher de sourire, tant ça m'amuse de le voir aussi gêné, presque traumatisé par ce qu'il vient de se passer. Je l'entends me dire plus jamais. C'est trop, je me mets à rire. « Vous n'aviez pas l'air si mécontent que ça il y a deux minutes. » Je rigole toujours, je peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi. Je l'observe qui continue de tirer sur sa clope comme un malade. « Promis, je dirai rien à personne. » Certes, je me moque légèrement de lui, mais après tout, faut bien que je détende l'atmosphère tant on dirait qu'il a un balai dans le cul à cet instant précis. « Faudrait vous détendre, je vous aurais bien dit qu'on pourrait remettre ça, mais apparemment, vous n'êtes pas trop d'accord, si? » Je me mords la lèvre en le regardant, m'approchant de lui doucement histoire de ne pas le faire paniquer encore plus. « En tout cas, personnellement, j'ai grandement apprécié. » Finis-je par dire avant de croiser les bras sous ma poitrine. « J'ai encore faim cela dit et on n'a pas fini de manger, va falloir penser à finir tout ça. » Presqu'aucun sous-entendus dans cette phrase. Presque.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 5:15 | |
| You wore me out and left me ate upJe suis consterné. Elle m'a carrément pris au dépourvu, m'obligeant à m'abandonner à son bon vouloir et à ce nid humide creusé entre ses lèvres. Bordel de merde, la gamine m'a tout bonnement mis la main sur la queue avant de me gratifier, bien contre mon gré, à une putain de fellation. J'inhale une longue latte, la laissant irradier chaque alvéole de mes poumons, emplir mes vaisseaux sanguins de gaz carbonique et, idéalement, de me consumer spontanément. Je finis par exhaler la fumée, encore abasourdi de ce qui vient de se produire. Elle se trouve là, tout près, et je devine aisément le sourire victorieux qui doit maculer ses lèvres peintes en rouge vermeil. Je contracte la mâchoire, presse et décompresse mes jointures endolories par la pression que je leur impose. Ma main libre trouve le chemin de ma chevelure que je replace d'une inexistante rébellion avant qu'elle ne s'immobilise près de mon corps. Je croise finalement son regard, jubilant comme je le prévoyais, se montrant désinvolte quant à ce qui vient de se produire. Évidemment, il ne s'agit pas de la même portée pour elle que pour moi, elle peut pas comprendre. J'imagine que ça l'amuse, au contraire, et visiblement pas qu'un peu « Crois-tu franchement qu'il y a moyen d'aller autrement? C'est machinal, le mérite est biologique ». Naturellement, un membre franchissant quelque milieu humide féminin se retrouve en proie à une érection, que le reste du corps soit bandant ou non. Son air triomphant m'agace royalement, et la suite de ses propos n'est pas pour améliorer mon humeur « J'ai pas plus envie de te baiser qu'avant même si tu t'es pris du foutre entre mes jambes ». Il semble bien que son sourire fane brièvement, reprenant bien vite place pour sauver les apparences. Et alors qu'elle s'approche, ma paume remonte subitement pour que mes phalanges chatouillent sa gorge, exerçant par la suite une brève, quoique sèche, pression « Vaut mieux t'en tenir à ton assiette et à un minimum d'interaction, on s'entend bien? ». Sans doute que non, mais j'en reste là, tire une bouffée de cigarette avant de l'écraser sous mon pied, l'abandonnant derrière en lissant ma chemise en retournant à la table...
Le silence est accueilli comme une bénédiction, et je retrouve l'appétit lorsque la pièce de viande aux arômes divins se dépose sous mon nez. Bien que la mémoire soit à fleur de peau et que mon corps cherche à m'embrouiller l'esprit, je fais fi autant que faire se peut de la présence de Nora. C'est presque en culpabilisant - la bonne blague, quand même - que je finis par relever les yeux de mon plat pour croiser son regard. Elle ne semble plus d'amuser du tout, soudainement. Ou bien use-t-elle d'un quelque manège pour attirer l'attention, je l'en crois bien capable « Je t'ai coupé l'appétit, peut-être? ». Et je dois me faire violence pour ne pas dériver sur un sujet controversé, ravalant une vanne qui pourrait me porter préjudice. Je pousse du bout des doigts sa coupe vers elle, posant les avant-bras sur la table « L'alcool déride, qu'on dit ». Elle joue avec ses lèvres, ses dents marquant celle inférieure au passage. Cette bouche. Elle. Sous cette table. Je secoue la tête, merde, quelle idée de venir reprendre place dans ce coin isolé. |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 12:43 | |
| so take off all your clothes Je remarque sur son visage que j'ai sûrement dû profondément l'énerver, il a l'air complètement choqué et peut-être qu'il a raison. Mais c'est pas trompé s'il n'a pas eu le choix, pas sûre qu'il voit les choses comme ça, mais je pense que ma version est tout de même celle qui arrange le plus de monde. Je vais tout de même le garder pour moi, parce que ça ne sert à rien d'en rajouter maintenant que j'ai réussi à obtenir quelque chose de lui. Un peu plus que ça même quand on y pense bien, mais si je l'énerve un peu plus, je pense qu'il serait vraiment capable de péter un câble. Alors pour une fois, je me retiens de jouer sur ce que je viens de faire juste parce que monsieur a l'air tellement sur le cul que je me vois pas en rajouter une vraie couche encore une fois. J'y suis pour rien s'il ne parvient à relativiser suffisamment pour pouvoir apprécier les bonnes choses. Beaucoup de mecs dans ce restaurant auraient sûrement été très heureux d'être à sa place, alors qu'il s'estime heureux au lieu d'avoir l'air aussi outré qu'une grande-mère qu'on vient de traiter de vieille conne. M'enfin, je soupire face à son air, mon sourire toujours plaqué sur mes lèvres. Il me sort qu'il n'avait pas d'autre choix que de bander, que c'est biologique. « Cela dit, si je faisais ça mal, pas sûre que la biologie vous aurait joué des tours, n'est-ce pas? » S'il préfère se planquer derrière des excuses, loin de moi l'idée de l'en empêcher. Qu'il se soulage à sa guise. Je fronce les sourcils à ce qu'il me dit ensuite, arrêtant de sourire l'espace d'une mili-seconde et le remets sur mon visage de suite. S'il croit qu'il peut briser ma motivation, alors c'est vraiment mal me connaître. Et quand je m'approche, je m'attends pas à ce que ses doigts se posent sur ma gorge, serrant légèrement, mais suffisamment pour que je le sente et sois surprise. Minimum d'interaction, dit-il? À vrai dire, la surprise m'empêche de lui répondre tandis qu'il écrase sa clope et rentre à nouveau sans moi. Dommage que mon sac soit resté à l'intérieur, j'aurais pu me rouler un joint histoire d'être plus calme.
Je m'installe de nouveau en face de lui et observe le serveur déposer nos plats devant nous, je le remercie à nouveau avant d'attraper ma fourchette et jouer avec ma nourriture. On pourrait presque croire que je fais la gueule et peut-être que c'est un peu le cas. Je prends une bouchée du poisson dans mon assiette tandis que pour une fois, je ne souris pratiquement pas. Je préfère réfléchir, trouver des idées pour l'emmerder encore une fois. Il relève la tête vers moi et je hausse un sourcil, attendant d'entendre ce qu'il va bien pouvoir me sortir. Il me demande s'il m'a coupé l'appétit et en guise de réponse, je me contente de prendre une autre bouchée en le regardant, tandis qu'il avance ma coupe vers moi. « Oui, j'avais cru le remarquer la dernière fois que je vous ai vu alcoolisé. » Je joue avec mes lèvres pour éviter de remettre notre mariage sur la table, tandis que je le remarque qui secoue la tête. Je hausse un sourcil en penchant la tête, je pense pas que ce soit pour ce que je viens de dire, ou peut-être que si. Ma langue humidifie mes lèvres pendant que j'attrape ma coupe pour boire quelques gorgées du vin qui se trouve à l'intérieur. « Dites, vous pensez vraiment que tout ce que vous pouvez me dire pour me faire abandonner finira par fonctionner? Parce que sans vouloir vous décourager, vous devriez savoir que je recule très difficilement. » Juste pour l'avertir que même si j'ai l'air de faire la tronche, je lâche pas l'affaire quand même. Je bois une autre gorgée de mon verre, le terminant d'une traite tandis que je reporte mon attention sur lui. Je finirai par l'avoir, que ça le plaise ou non, d'une manière ou d'une autre, même si à l'heure actuelle, l'idée lui déplaît. « L'idée finira par vous plaire, monsieur Doherty, même si vous ne vous en rendez pas encore compte. » Et je suis certaine quand je le dis, peu importe ce qu'il peut en penser.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 15:59 | |
| You wore me out and left me ate upElle estime beaucoup ses talents de persuasion, de séduction, et sans doute sait-elle parfaitement ce qu'elle fait lorsqu'il s'agit simplement de prendre son pied et distribuer des orgasmes à tout va. Du moins, si je me fis à ce petit air suffisant qui macule son visage dès que je mets en doute ses habiletés. « Si ça peut te rassurer de le croire » que rétorque, haussant les épaules, la cigarette s'éteignant doucement entre mes doigts. Il suffit parfois que de l'effleurement innocent d'un drap pour que ça s'agite ici bas, alors que les habiletés soient sommaires ou non, il existe de fortes possibilités pour que la réponse s'impose d'elle-même, après sans doute l'intensité de l'orgasme peut sans doute varier. Franchement, je ne me rappelle pas ce qu'une pipe désagréable peut être, sans doute j'ai un mal de chien à l'imaginer parce que j'ose croire que chaque femme qui foule de son pas le monde a un talent naturel à savoir s'y prendre instinctivement. Ma propre réflexion m'amuse suffisamment pour que je retrouve un état de calme relatif quand l'on pénètre de nouveau dans l'enceinte du restaurant, des regards compréhensifs et même envieux venant se braquer brièvement dans le mien. Ironie, quand tu nous tiens, j'échangerais même la dame d'un âge vénérable qui sirote le même verre de vin depuis une heure contre la bombe à retardement qui me sert de compagne pour la soirée. Ça aurait évidemment éviter le genre de dénouement incluant des genoux contre le sol et ma braguette offerte, ouverte.
« On peut dire ça comme ça, ouais ». Que dire de plus, franchement? Je m'étais sans doute enivré plus que l'entendement, acceptant avec concupiscence les avances de la jeune femme et me retrouvant à voguer entre deux rives bien malgré moi. Et pendant ce temps, là, ici et maintenant, Nora n'en tarit plus de mettre une ardeur particulière à jouer avec ses lèvres, peut-être inconsciemment ou non, ne me permet pas de digérer son passage sous la table. Ce que l'homme peut être faible concernant les plaisirs de chair, je ne parviens pas à le concevoir. Alors que toute ma raison tente de discerner autre chose que ce point focal qui semble ne pas quitter un coin de mon esprit, je m'efforce de ne pas paraître distrait « Tu en parles comme si tu voyais ça comme une défaite ». Je porte quelques bouchées à ma bouche, tentant d'assembler les mots que je semblais vouloir glisser dans la conversation « Tu émerges simplement vingt ans trop tard, finalement ». Parce que sur pas mal de points, elle a cette fougue et cette fureur dans le regard qui me rappelle à l'ordre tant elle s'avère ressembler à Harley. Je lui fais grâce de lui rappeler où elle en était alors que ma femme, celle légitime, prenait un ascendant sur mon existence que je n'avais jamais contesté « Là n'est pas la question que l'idée plaise ou pas ». Je soupire, dépose finalement les ustensiles avant de croiser machinalement son regard « Si Harley n'existerait pas, eh bien, les choses seraient différentes ». Seulement, la réalité est tout autre, et j'ai un minimum de respect pour moi-même et un incommensurable pour elle pour éviter de devoir affronter mon reflet dans la glace après avoir offert une leçon de style à cette gamine qu'elle n'aurait pas oublié de sitôt. Mes phalanges tapotent la table, calculant mentalement la portée de mes propos, préférant ensuite me laisser distraire par le vin que l'on verse dans mon verre... |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 17:04 | |
| so take off all your clothes J'imagine que je ne le fatigue pas tant ça sachant que c'est lui qui ranime la conversation sans même que j'ai besoin de le faire. On dirait presque qu'il essaie de se rattraper, c'est ce que je pourrais penser si je n'avais pas compris qu'il gardait toujours au fond de lui une certaine envie de meurtre à mon égard. On pourrait croire qu'il ne m'en veut plus pour la petite gâterie surprise que je lui ai fait sous la table. Seulement, je crois avoir compris suffisamment de choses sur son caractère que je sais qu'il s'en bat surement légèrement les couilles. Pas que ça me dérange. Boire est sûrement une solution, la solution de la plupart des problèmes. Mon problème actuel étant la résistance dont il fait preuve qui au fur et à mesure commence à réellement devenir agaçante. Je bois de nouveau dans mon verre de vin tout en pensant à comment sa version des choses parvient à changer à force d'interaction entre lui et moi. Bientôt, il va me dire qu'il a concrètement envie de me sauter mais qu'il peut pas. À vrai dire, je suis sûre que c'est déjà ce qu'il pense sans pour autant forcément se l'admettre. Ce qu'il peut m'emmerder quand même avec sa putain de morale à deux balles. Mais ça m'empêche pas de toujours vouloir me le faire, après tout, le bonhomme est plutôt bien membré et même si ma bouche en a pleinement profité, mon corps en demande tout de même beaucoup plus.
« Une défaite? Je n'irais pas jusque-là. » Dis-je en buvant à nouveau du breuvage se trouvant dans mon verre tandis que je reprends ensuite une bouchée de nourriture, l'entendant me dire que j'arrive vingt ans trop tard. Je rigole pendant une seconde, parce que non, ça aurait été une mauvaise idée pour lui. « Vous seriez mort d'une attaque bien trop jeune tant je vous aurais rendu dingue. » Et pas dans le sens sexuel du terme, mais dans le sens propre. Trop de conneries, trop de tout en fait. Il aurait soit fini par le buter, soit se serait suicidé bien avant l'heure. Pauvre homme. « Vous n'auriez pas réussi à me supporter, déjà que vous avez du mal à l'heure actuelle... » Et il ne peut pas le nier tant c'est vrai, il sait sûrement que je pourrais l'énerver en deux secondes si je sortais une de mes fameuses phrases bien tournées qui lui donnent envie de me frapper. C'est facile, trop facile et je suis certaine qu'il le sait déjà. Puis ce qu'il me dit ensuite me fait tendre l'oreille, hausser un sourcil et me surprends assez. Donc, toute cette résistance n'est dû qu'à sa femme. Tout ce travail pour elle. « Seriez-vous en train de me dire que vous avez envie de céder, mais que vous ne le faites pas pour votre femme? » Je m'installe à nouveau confortablement sur ma chaise, termine mon plat en souriant avant de prendre une nouvelle gorgée de vin en le regard. « C'est presque impressionnant, monsieur Doherty. » Dis-je assez sérieuse, parce que c'est vrai que c'est plutôt fort. Pas que je me crois irrésistible, mais quand même. « Je me disais bien aussi que c'était pas normal. » Je rigole en lui disant ça. Même si c'est quand même un peu vrai, après tout, c'est pas naturel de lutter comme ça... « Sans vous menacer, monsieur, vous pensez qu'elle réagirait comment si elle l'apprenait? Je lui dirai rien, après tout vous avez remplis les termes du contrat, mais par simple curiosité. » Ouais, parce que ça m'intéresse tout simplement de savoir quel genre de femme c'est, après tout, je suis en droit de savoir si ce qui pourrait m'attendre à moi aussi.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 19:05 | |
| You wore me out and left me ate upJe crois pourtant que c'est exactement comme ça qu'elle voit les choses, au contraire, et c'est pourquoi elle s'entête à désirer que la nature reprenne ses droits. Elle sait s'y faire, sait parfaitement l'être et meurt d'envie de constater qu'il n'existe pas homme sur cette terre qui soit insensible à ses charmes. Je comprends qu'elle puisse se montrer choquée qu'on lui adresse des reproches par-rapport à ce genre d'évènement qui est habituellement prélude à de capiteux plaisirs de luxure. Bien qu'elle semble croire qu'elle est une bénédiction de venir ajouter un impromptu et gênant imbroglio dans mon existence, ça se voit qu'elle ne voit que ce qu'elle veut bien voir. Je ne suis pas à plaindre, certainement pas dans cet aspect des bons côtés de se retrouver toujours fasciné par la beauté et les manières félines d'une femme qui siège depuis près de deux décennies à mes côtés. Si je ne me suis jamais attardé ailleurs, c'est bien parce que j'obtiens tout ce que je veux, et plus encore, dès que je me retrouve face à elle, enserrant son corps gracile dans un tissu vaporeux, offrant à mon regard aguerri une vision presque divine de chaque parcelle de son épiderme que je connais en digne conquérant et conquis. Mon rire vient détendre subitement l'atmosphère à la suite de ses propos, et c'est profondément amusé que je braque mon regard dans le sien « Tu es bien loin d'être susceptible de me rendre aussi cinglé que la femme que j'ai épousé, crois-moi ». J'ai du apprendre à me mordre les doigts, à subir ses humeurs et à calmer ses ardeurs quand elle s'éveillait en m'échauffant les sangs, peu de temps avant que j'ai à quitter pour rejoindre mon bureau de Cardiff. J'ai eu à la regarder me prouver qu'elle obtenait qui elle voulait si je ne prenais pas soin de ce lien qui nous unissait, me maîtrisant alors qu'elle se faisait désirer en ondulant doucement à une musique qu'elle était la seule à entendre au milieu de la pièce. Si Nora s'imaginait être un fléau, Harley était pire, bien au-delà de tout qualificatif existant.
Aurais-je céder s'il n'était pas question de mettre en péril mon mariage et ma réputation? La réponse s'impose au regard de braise, à la moue qui met en valeur ses lèvres vermeil et la douceur de sa chair; il n'y a nul doute à avoir là-dessus. Si je n'étais pas inexorablement amoureux, je lui ferais mal, lui insufflant de cette violence que je contiens tant bien que mal, mais qui eut tôt fait de se déchaîner dès que je lâchais la bride. Sans mon self-control, mes paumes presseraient ses hanches alors que les coups de reins fuseraient entre ses cuisses, ici même, en plein restaurant. Seulement, je m'y refuse, et c'est ce qui explique que j'ai réussi à me construire une réputation et un mariage solide « Parce que je ne peux me permettre de la perdre, je relativise comme je peux ». J'y étais toujours arrivé par le passé, et s'il n'avait pas été de cette promiscuité inévitable, je serais encore vierge de tout scandale. Puis je suis profondément masochiste, et chaque tentation me rend plus vigoureux et inspiré chaque fois que je presse mes doigts sur elle. Je porte ma coupe vers mes lèvres, esquissant un sourire avant de lâcher le morceau « Je suis un homme mort ». Je rince mon œsophage d'une généreuse ration de vin rouge avant de continuer, après tout, elle saura à quoi s'en tenir « Et je n'imagine pas pour toi un sort plus enviable ». Je passe la main dans mes cheveux, ressert du vin dans sa coupe « Je t'entends penser que je cherche à te faire peur, en fait, tu n'as simplement pas idée de ce qu'elle est capable de faire ». Et je l'aime pour ça, pour ce qu'elle est dans sa beauté sublime et terrible, terrifiante parfois, castratrice à l'occasion, et parce qu'on ne peut pas se lasser. Jamais. |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 20:14 | |
| so take off all your clothes Faudrait peut-être que j'arrête de le pousser au vice, mais je peux pas me retenir. Après tout il ne fait pas réellement beaucoup d'effort pour m'arrêter, si ce n'est m'envoyer chier quand je suppose qu'il considère que je vais trop loin. Ceci dit, ai-je réellement l'air de m'arrêter parce qu'un bonhomme me jette une fois ? Non. Mais je dois avouer que je ne suis pas forcément quelqu'un de bien pour le pousser autant à faire quelque chose qui pourrait foutre sa vie en l'air. Cela dit, c'est lui qui a commencé tout seul en m'épousant. Même s'il était complètement barré ce soir-là et que je n'étais pas en reste non plus. Et on a beau dire, mais quand bien même je ne dise rien à sa femme, elle finira pas le découvrir. Après tout, quand je fais quelque chose, il faut toujours qu'elle retombe. Certes, Dieu seul sait comment elle pourrait l'apprendre sans que personne n'ait besoin de lui dire, mais j'imagine que si elle est aussi maligne qu'il le dit ou de ce que je peux comprendre d'elle, alors elle sera suffisamment douée pour découvrir le pot aux roses. Je ne m'en languis pas forcément si ce n'est pas moi qui investis la chose. Alors je préfère attendre patiemment dans mon coin de voir ce qu'il pourrait se passer. Et d'éventuellement me renseigner à ce sujet histoire de parer toutes les éventualités. « Je pourrais toujours essayer en repassant sous la table... » Dis-je en souriant d'un air purement taquin. Pas deux fois de suite, le pauvre, il serait capable de me faire un arrêt cardiaque. Cela dit, je devrais lui faire du bouche à bouche pour le réanimer. L'idée pourrait être tentante quand même.
Je souris tout de même à l'idée de le voir céder à un moment et malgré tout ce qu'il peut me dire, même s'il aime sa femme et toutes ces conneries de gens en couple et amoureux, je pense encore et toujours que je peux quand même réussir à le faire craquer. Mais pour l'instant, je vais me contenter de faire l'enfant sage, ou tout du moins, de rester suffisamment sage pour ne pas me re-glisser sous la table ou le violer, là, sur sa putain de chaise. « Si je vous voulez pas autant de mon lit, je vous dirais que ce que vous dites est romantique et mignon, mais dommage. » Je hausse les épaules en terminant ma phrase, amusée de la situation. Non, parce que nous sommes quand même en train de parler de sa femme tout à fait normalement. Enfin bon, ça ne me dérange pas forcément, après tout, je viens juste de lui faire une fellation et on parle maintenant de son épouse. C'est tout à fait naturel, n'est-ce pas? J'l'entends me dire que si sa femme l'apprend, il est mort, éventuellement moi aussi et que je n'imagine probablement pas de quoi elle est capable. C'est possible. Cela dit, c'est sûrement parce que j'ai cette forte tendance à ne rien prendre au sérieux. Pas de ma faute si j'ai oublié de l'apprendre quand j'étais enfant. « Je la sous-estime pas plus que ça, je me dis juste qu'au pire des cas, j'aurais le temps de m'enfuir pendant qu'elle s'occupera de vous. » Je souris en le disant, parce que je n'ai pas cette capacité comme lui à être aussi pessimiste sur tout. Je bois du vin dans le verre qu'il vient de me resservir en le regardant. « On pourrait presque croire que vous commencez à m'apprécier. » Non, parce que j'arrive quand même à le faire sourire de plus en plus. C'est pas beau ça? Bientôt il sera forcé de me baiser en guise de remerciement pour ma gentillesse si profonde. Le serveur prend nos assiettes vides et nous demande ce qu'on veut en guise de dessert et une fois qu'il est parti, je reporte à nouveau mon attention sur Jax. « Vous avez réussir à survivre, je suis sûre que ne vous en pensiez pas capable la semaine dernière. D'autant plus que vous n'avez pas encore essayer de me tuer, je dois vous féliciter. » Une nouvelle gorgée de vin avant de reposer mon verre sur la table, l'observant tout en m'amusant de la situation.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 21:02 | |
| You wore me out and left me ate upIl faut avouer qu'elle a de la répartie, cette gamine. Du grain, même, bien qu'elle prenne grand soin de m'en faire prendre plein la gueule. Quoique, dernièrement, elle a eu elle-même à vivre une expérience similaire dans le sens figuré. Ma connerie n'aura de cesse de m'étonner, et encore fort heureusement, la réflexion est intériorisée plutôt qu'offerte à son oreille. Elle finira bien par me glisser des sous-entendus suffisamment salaces pour que je n'y tienne plus, peut-être même est-ce exactement ce à quoi elle aspire dans son esprit plutôt machiavélique. Sur le long terme, peut-être aurait-elle pu user ma patience et suffisamment inspirer mon imagination fertile pour arriver à ses fins. Peut-être, je lui offre de bon coeur le bénéfice du doute. Seulement, il m'est possible d'apaiser les tensions dès le coucher du soleil prochain, dès que je pourrai avoir suffisamment utiliser l'auto-flagellation pour réapparaître en face de Harley. Je suis partagée entre l'envie de me retrouver en sa présence, de constater ce pourquoi je lutte contre ma nature profonde en repoussant assidument les avances de Nora et celle de l'éviter autant que possible, le temps que tout se tasse et que je ne risque pas de me vendre dès l'instant où elle braquera ses prunelles dans les miennes. Vaut mieux ne pas se torturer d'avance, ça risque d'être suffisamment ardu le moment venu que c'est préférable de ne pas se culpabiliser d'avance.
« Je ne me considère ni comme l'un, ni comme l'autre. Disons simplement que j'ai eu la chance de trouver quelqu'un qui nourrit et satisfait à la fois mon masochisme ». Parce qu'il n'y avait rien de conventionnel dans ma relation, rien qui ne puisse se définir par un romantisme traditionnel, exception faite de cette passion pour les fleurs fraîches qui occupent constamment l'espace de vie. Il n'y a rien de mignon ni à nos conversations, ni nos échanges et encore moins nos passages inévitables pour s'adonner à une luxure débridée et délurée. Si elle est persuadée du contraire, cette gamine, je ne crois pas qu'elle puisse soutenir ne serait-ce que brièvement le rythme effréné et la délicieuse candeur relative à une violence s'entremêlant avec une douceur toute relative. Je fais tourner le liquide grenat entre mes phalanges, m'y concentrant quelques instants, avant de relever les yeux « C'est bien parce que j'ai pu t'éduquer de quelque manière ces dernières heures, on dirait presque une dame, du moins si on n'y regarde pas de trop près » que je rétorque, avec un amusement non contenu. Parce qu'il est impossible de ternir son énergie éclectique, la sensualité qui émane de chacun de ses gestes et le fait qu'elle le fasse tout naturellement. Une dame en public, une tentatrice si on s'attarde et une putain au pieu. L'amalgame parfait, la sainte Trinité. Je sais ce que c'est, parce que c'est exactement ce à quoi je suis marié. Je secoue la tête, chasse Nora et les similitudes que je lui trouve avec Harley du cours de mes pensées « Je vis sans doute déjà sur du temps emprunté ». Je ricane, mi-amusé, mi-réaliste. Je n'ai pas grand espoir dans mon espérance de vie, alors vaut mieux l'occuper mieux qu'en broyant du noir et en espérant une rédemption qui ne viendra jamais.
Les desserts prennent place, le décolleté de Nora explorer du regard plein de convoitise qui se voulait plutôt discret de la part du maître d'hôtel qui demande à savoir si tout nous plait. La trilogie de sorbets à peine entamée, je lui adresse un sourire « J'espère que vous appréciez la vue, après tout, elle est nouvellement majeure, aucun crime n'est commis ». Le rouge repeint son visage qui s'enflamme alors que je porte une cuillerée à mes lèvres, soutenant toujours un regard mutin. Il balbutie péniblement quelque excuse, avant de prendre conscience du niveau de pathétisme atteint, et je savoure pleinement le regard amusé et interrogateur de la jeune femme. Je hausse les épaules, concluant simplement « Tu as de la chance, je me suis pas avancé à jouer le rôle du père outré ».
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| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Sam 6 Sep - 23:02 | |
| so take off all your clothes Je ne crois pas qu'on puisse faire mieux au niveau duo complètement anormal et je crois bien qu'aux yeux des autres personnes dans ce restaurant, on a l'air plutôt normal. Je trouve ça assez impressionnant cette façon qu'on a de sauvegarder suffisamment bien les apparences aux yeux des autres tandis que je peux aussi le rendre fou de rage en deux secondes ou encore faire des choses totalement indécentes sous la table et pourtant, je ne crois pas que quelqu'un dans ce restaurant suspecte quoi que ce soit. Les gens sont tellement naïfs parfois, parce que s'ils avaient eu la moindre suspicion, leurs mines outrées aurait été très amusantes à observer une par une avec grande attention. Après tout, ça ne doit pas être bien compliqué de réussir à choquer ces personnes. Pas si médisante que ça, mais presque. Il n'empêche que notre soirée n'aura pas été si désagréable que ça en définitif, même pour lui, surtout pour lui en fait. Parce que ça aurait pu être terriblement pire. J'aurais pu être horriblement agaçante toute la soirée. Et pourtant, je ne l'ai pas fait. Un vrai petit ange. Puis quand je me dis qu'il peut éventuellement se faire castrer par sa femme à cause de notre mariage, je me dis qu'il faut qu'il apprécie la vie tant qu'il le peut encore. Non? Et pour se faire il doit céder, juste une fois, pour son propre plaisir, puis le mien. Mais c'est un putain d'emmerdeur qui a trop de morales pour se laisser guider par ses tentations.
Je souris à sa remarque à propos de sa femme, donc comme ça, il est masochiste? Comme si je n'avais pas encore réussi à le remarquer. Pour résister comme ça, faut soit être complètement con, soit aimer se faire du mal. Et je ne pense pas que ce soit la première option, donc ça ne peut être que la deuxième. Je souris, m'amuse de ses derniers propos. « Une dame? Oh, je vous remercie du compliment. Cela dit, votre éducation aurait certainement été plus intéressante si elle n'avait pas été que verbale... » Pas de ma faute si je ne parviens pas à retenir les avances qui s'échappent de ma bouche, mais il me tend des perches bien trop grandes pour que je me retienne de les saisir. Je suis en totale incapacité de m'arrêter, pas que j'essaye d'ailleurs. Et à ses propos suivants, je le regarde d'un air taquin, l'observant attentivement. « Dans ce cas-la, vous devriez apprendre à l'apprécier, au lieu de le gaspiller dans des résistances plus qu'inutiles. Mais ce n'est que mon avis, pas vrai? » Je le taquine toujours autant avec une certaine joie dans mon regard à l'idée de le laisser mijoter sur ce sujet. Le serveur attire mon attention en déposant nos desserts sur la table et je dois avouer que la vue du mien m'excite les papilles et ça doit sûrement se voir dans mon regard. Je n'avais pas remarqué la présence du type de l'entrée avant que Jax ne lui envoie une pique sur un ton qui se voudrait être celui de la rigolade. Je m'amuse de la situation, donc c'était lui qui matait mes seins tout à l'heure et apparemment maintenant? Au vu de la couleur qu'a adopté son visage, il semblerait bien que oui. Et bien dis donc, je vois qu'il a été repéré par monsieur. Marrant cette affaire. Le type part comme il est arrivé, mais avec une tête beaucoup plus honteuse. « En voilà au moins un qui sait réellement apprécier les bonnes choses. » Même si monsieur Doherty a lui aussi apprécié la vue de mes seins un peu plus tôt dans la soirée. « Le pauvre, fallait le comprendre aussi, c'est pas avec toutes ces moches qu'il doit avoir de bonnes images sur lesquelles fantasmer quand il va se coucher. » Ouais, faut bien comprendre que je suis une bénédiction.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Dim 7 Sep - 15:58 | |
| You wore me out and left me ate upJe laisse courir les mots d'esprit, bien conscient qu'elle cherche à ce qu'ils percutent et fassent leurs chemins dans ma tête. Je m'y refuse, parce qu'à trop chercher les emmerdes, visiblement, on finit par les trouver. Cela dit, je salue sa répartie qui lui permet de remettre le couvert plus souvent qu'autrement par-rapport à ce sujet épineux. Je n'ai pas la patience qu'il faut normalement pour enseigner à une bande de gamins à prendre la vie au sérieux, seulement des exemples tangibles de la façon dont il faut s'y prendre pour réussir avec brio, principalement en affaires. Pour le reste, qu'ils se débrouillent seuls, je suis pas leur père non plus. Puis si je pouvais me tarir d'un parcours sans faute et de forcément pouvoir donner des leçons si l'envie subite me prenait, je me retrouve présentement confronté à une bourde qui enserre son corps dans une robe de couleur saphir « C'est dire comment je suis magnanime et que j'ai espoir dans l'humanité ». Je m'esclaffe franchement de cette pointe d'ironie. Je suis impatient, impulsif et terriblement intransigeant, et chaque personne ayant du me confronter lors d'une discussion d'affaires sait parfaitement que je me complais à détruire chaque argument jusqu'à la moelle histoire de démolir complètement l'individu qui les profère « Le contraire m'aurait étonné ». J'évite soigneusement de parler d'une plus intime damnation à son contact, ayant déjà largement outrepasser les limites de la patience et de la compréhension de Harley, ne cherchant pas à tenter le diable pour que la karma foute en l'air chaque pan de mon existence.
Malheureusement pour lui, l'homme me file le parfait échappatoire pour faire miroiter mes propres réflexions sur son comportement qui frise l'indécence, quoique nettement moins de ce à quoi m'a contraint Nora il y a bien près d'une heure maintenant. J'utilise simplement des mots, cinglants tout en utilisant un ton courtois, pour refléter ces constantes avances dont je me pare tant bien que mal depuis le début de la journée. Elle s'est bien gardée de relever le fermoir du vêtement qui l'habille, demandant prestement à ce que je le fasse, agitant mes phalanges à proximité de sa chair. Elle n'a pas idée, ou au contraire, je la suspecte de savoir parfaitement ce qu'elle fait, de m'inspirer des choses qui n'ont rien de politiquement correctes ni même approchant la notion catholique d'un semblant de devoir conjugal. N'en reste pas moins qu'elle trouve le moyen de remettre ça, m'arrachant un sourire au passage. C'est un festival, je n'en distribue que rarement à profusion, sans doute certains sont d'ordre nerveux, pour le reste, disons que c'est une bonne journée « Bien sûr ». Je termine mon verre de vin en même temps que les sorbets qui fondent sur la langue. Je croise les mains sur la table, attendant qu'elle termine le caramel à la fleur de sel qui macule son assiette « Tu ne manques pas de ressources, il faut au moins te donner ça ». Je n'ai qu'à lever les yeux qu'on apporte la facture que je renvoie avec le paiement dans l'instant « Et maintenant? Comme il s'agit de ta soirée et que je suis terriblement galant, je te laisse le loisir de décider du déroulement de celle-ci ». Et évidemment, mon regard se montre suffisamment éloquent pour qu'elle évite pour le coup toute proposition incluant que ses paumes ou les miennes frôlent quelque chair, ou même que sa bouche s'approche à moins de vingt centimètres de tout accès similaire. |
| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Dim 7 Sep - 17:57 | |
| so take off all your clothes Le fait qu'un vieux tel le maître d'hôtel s'amuse à carrément venir jusqu'à la table pour mater mes seins ne m'étonne presque pas. Après tout, quand je sers en boîte, un tas de types passent souvent une partie de leur soirée à tenter de choper mon numéro. Mais malgré ce qu'on l'on peut penser, je ne le donne pas à n'importe qui. Ou plutôt, à n'importe quoi. Certains tendent aussi à facilement venir tâter mon cul, ce qui en soit pourrait être agréable, s'ils n'avaient pas cet air de merde plaqué sur leur visage. Plus le type est certaine de pouvoir parvenir à me baiser, moins il aura la chance de le faire. À croire que j'ai la mentalité de ces mecs qui aiment la difficulté, mais qui se lasse une fois le but atteint. Certainement parce que je suis une connasse et qu'il me serait vraiment difficile de le nier. Cela dit, même si je suis une emmerdeuse, j'arrive quand même à lui faire décrocher des sourires à monsieur bougon qui fait plus souvent la gueule qu'autre chose ou alors il prend cet air énervé qui m'excite plus que ne me freine dans mes intentions malsaines. Et plus on avance, plus il les prend bien. Ça m'impressionne. Je lui aurais sorti autant de choses la semaine dernière qu'il m'aurait certainement mis à la porte en deux secondes en m'envoyant me faire voir. Peut-être que la gâterie l'a déridé, c'est même fort possible. Après tout, il n'était pas comme ça plus tôt dans la soirée. Je me disais bien aussi que la fellation était la solution à tous les problèmes masculins.
Je m'amuse alors de la situation et taquine Doherty pour lui faire tout de même comprendre que s'il faisait pareil que le vieux, ça ne me poserait aucun problème. Au contraire. Ça m'arrangerait à vrai dire, me rapprocherait des buts que j'aimerais tant atteindre. Je l'observe terminer son verre, puis son dessert et je me dis que je pourrais tout à faire en faire autant avec le mien tant il me fait envie tout en écoutant monsieur Doherty me parler. Je souris à sa remarquer tout en prenant une bouchée de mon dessert qui en fait n'a pas juste l'air bon, mais qui l'est vraiment. Alors je le mange plus rapidement que prévu et quand j'ai terminé, le serveur prend nos assiettes vides, puis amené ce qui semble être la facture à Jax qui paie sans rechigner, ne laissant rien paraître là-dessus. Un vrai gentleman, dis donc. Il me demande ce que je veux qu'on fasse maintenant. « Eh bien, il serait peut-être temps d'aller voir à quoi cet hôtel ressemble, non? » Après tout, une douche ne serait pas de refus, puis voir à quel point un lit dans un hôtel de luxe est confortable et voir à quoi ressemblent vraiment des petits frigos qu'on voit dans les films. Je suis curieuse, puis ce me permettra au passage de le tester un peu plus quant aux allusions sexuelles pas vrai? « Je vous proposerais bien d'aller en boîte de nuit, mais quand on voit le résultat de la dernière fois, je me dis que ce n'est peut-être pas la meilleure idée possible. » Non, parce que faudrait pas non plus qu'on se retrouve à aller essayer de se marier dans ce pays aussi, ça finirait par devenir douteux au bout d'un moment.
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| | | Jax Doherty
vos messages : 108 Date d'inscription : 09/06/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Dim 7 Sep - 19:01 | |
| You wore me out and left me ate upConsidérant le secret qu'elle tient si je me montre suffisamment coopératif et docile, vaut mieux prendre le temps de respirer et de reporter à plus tard une singulière envie de mettre fin à ces rencontres fortuites à l'abri des regards. Je peux très bien me permettre d'apprécier brièvement sa compagnie, considérant bien que je travaille à tenter de faire disparaître son ascendant, sa main mise sur ma personne. De simples rumeurs pourraient suffire à tout foutre en l'air, ma carrière comme son plan, et cela m'étonne franchement avec le recul que qui que ce soit n'eut jamais mentionné les probables éponymes rapprochements ayant mené tout droit à une chapelle de Vegas. Cela dit, vaut mieux se brader en évitant de prendre goût à discuter et même à tolérer sa présence plus que nécessaire. Après tout, n'est-ce pas pourquoi j'ai mis Oliver dans la confidence, risquant gros en l'incitant à me rendre la pareille d'une réciproque remontant à un minimum de cinq ans? Il faut simplement prendre tout avec un grain de sel et éviter de nouveau débordement, considérant que ce qui est fait est fait pour l'instant est la meilleure chose à faire pour tout le monde. Je n'en demeure pas moins désillusionné sur les fortes probabilités qu'elle n'eut pas dit son dernier mot, pas considérant le malice dans son regard et sa forte propension à mettre en valeur à chaque subtil mouvement l'un ou l'autre de ses attributs féminins...
« Les dollars dépensés sur toi jusqu'à maintenant te suffisent pour l'instant? ». J'extirpe déjà de la poche intérieure de mon veston mon porte-cigarette, mi-sérieux « Pas de Veuve Clicquot, ni de diamants pour mademoiselle? ». Je me relève, laissant un billet enserré dans la reliure de cuir qui contient les formalités financières du repas. Elle eut tôt fait de me suivre, attrapant une dernière bouchée à la hâte avant que l'on passe le pas de la porte. Je me presse de coincer la cigarette entre mes lèvres, lui tend l'étui dans un élan de générosité si l'envie lui prend d'en griller une, les allumant l'une après l'autre. Je lui jette un regard quant à sa dernière réplique, l'air mauvais « Moi qui arrivait presque à faire la part des choses sur ce fâcheux incident ». Ironie, quand tu nous tiens. J'aspire une bouffée qui me remplit les poumons, me calme presque instantanément. J'ai une bonne endurance à l'alcool, en temps normal, et le simple fait d'avoir concéder cette faiblesse et cette perte de contrôle a le don de m'irriter, comme des tas de trucs au final. On rejoint finalement la voiture, et je desserre le nœud de ma chemise avant d'y prendre place sous le regard amusé de Nora. J'hausse les épaules, pris au dépourvu « C'est machinal, te fait pas d'idées ». Une fois assis, je détourne la tête dans sa direction, interrogateur « Je suis irrésistible à ce point-là pour que tu ne me lâches pas des yeux? » lançais-je, croisant de nouveau ses prunelles pour le coup. Je jette par la suite un regard à l'arrière, me rappelant la valise d'une bonne taille qui trône dans le coffre « Qu'est-ce que vous pouvez traîner avec vous qui prennent autant de place, vous, les femmes? ».
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| | | Nora Jernigan
vos messages : 156 Date d'inscription : 01/09/2014
| Sujet: Re: (hot) it's getting hot in here – jax. Dim 7 Sep - 20:07 | |
| so take off all your clothes Certainement que je vais finir par l'énerver à nouveau, d'une façon ou d'une autre, même sais le faire exprès. Je pourrais faire quelque chose qui me semblerait naturel, mais qu'il n'apprécierait absolument pas. J'en sais rien, mais après tout, c'est quand même fort possible. Et s'il pense que je l'aguiche de par mes faits et gestes, je pourrais en dire autant de lui. À sa manière de me parler tout en me rembarrant aussi facilement et avec ses regards qui se veulent tout à fait normaux, mais qui ne le sont pas forcément. Son regard se laisse parfois glisser sur mes attributs et c'est ces moments-la qui me semblent être les plus intéressants. « Plutôt oui, j'apprécie l'effort. » Oui, pour l'instant, je trouve qu'il a assez dépensé. J'espère pour lui que ce sentiment va durer, mais ne j'y croirais pas trop si j'étais lui. Après tout, je suis insatisfaite bien trop rapidement, je ne pense même pas qu'il réussirait à suivre le rythme si je m'y mettais. « Non, pas pour tout de suite en tout cas. » Peut-être que bientôt je vais lui demander un bijou à dix-huit carats alors qu'il ne s'époustoufle pas tout de suite. Ça n'en vaut certainement pas la peine à mon humble avis, même si cela pourrait être amusant.
Il se lève et je le suis rapidement, en profitant au passage pour prendre une autre bouchée de nourriture avant de le rattraper vite fait. Il me tend son étui à cigarettes et je lui en prends une, sortant un feu de mon sac avant de lui rendre ce qui lui appartient. « Je suis pas vraiment désolée de vous le rappeler à la moindre perche tendue. » Dis-je avant d'allumer la clope et de prendre une bouffée qui me détend assez rapidement dessus. Quoique je n'étais pas vraiment tendue, mais ça ne peut pas vraiment faire de mal. Je prends place du côté passager de la voiture tandis que je le vois relâcher le nœud de sa cravate et que je hausse un sourcil à l'occasion. Aurait-il chaud? « Je n'ai rien dit, c'est vous qui avez les idées mal placées, pas moi. » Ça, je n'en serais pas si sûre, mais j'ai tout de même le droit de prendre un air faussement sage. Il croise mon regard fixé sur lui et je ne retiens pas mon rire quand j'entends sa remarque. « Non, j'imagine juste à quoi vous ressemblez tout nu. » Je lui fais un grand sourire et ça pourrait être vrai, me manque juste quelques éléments à compléter pour que j'ai une image complète de la chose. Il observe ma valise et me pose une question qui se veut viser toutes les femmes. « Vous voyez, monsieur, nous les femmes, nous sommes plus prévoyantes que vous. On se pare à toutes les éventualités, qu'il pleuve, qu'il fasse trop chaud, et ça peut aussi dépendre de notre humeur du jour, vous comprenez? Et encore, la, j'ai pas tout amené. » Parce que je suis suffisamment saine d'esprit pour savoir que prendre l'ensemble de mes fringues plus autres affaires utiles n'auraient pas forcément servies juste pour une soirée et le lendemain. Je tire une nouvelle taffe sur ma cigarette tandis qu'il démarre la voiture. « Dites-moi tout, monsieur, cette nuit, vous comptez dormir parterre ou vous allez avoir l'audace de dormir avec moi? » Simple curiosité, non, parce que je peux avoir les mains très baladeuses quelques fois...
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| | | | (hot) it's getting hot in here – jax. | |
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