vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: west coast (hot) Mer 4 Juin - 2:42
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
Il fallait bien que malgré son absence, il se mette en tête de me pourrir l’existence au point de venir interrompre mon foutu sommeil. Il le sait, pourtant, j’ai du foutre la tête dans les chiottes en débarquant dans un état lamentable à quatre heures du matin. Lorsque les filles ont une idée en tête, surtout lorsqu’il s’agit d’enfiler des shoots afin d’égayer une soirée de boulot, ça ne se traduit jamais par un résultat concluant pour ma santé physique et mentale. Ça tient du putain de miracle que je ne me sois pas éclatée la tête en tournant autour d’un poteau sur la scène, que je ne sois pas terminée dans le plumard dégueulasse d’un client ayant foutu quelque billets de vingt dans ma culotte ou pire encore, quoi que ce puisse être. Émergeant péniblement, lâchant une plainte quelque part entre le grognement et le sanglot, je tâte le matelas tout près à la recherche de mon téléphone dont la sonnerie résonne dans ma tête, éveillant une migraine monstrueuse qui semble me terrasser presque autant que la colère qui m’anime au moment où je pose le pied à terre. C’est encore une idée géniale de Rhett, sans doute pour se venger du vacarme avant l’aube, de la gerbe qui doit maculée les WC et du fait que malgré toutes les raisons du monde qu’il avait de me rembarrer, il a ouvert ses draps pour que je vienne pioncer contre lui. Même si j’avais le visage barbouillé d’eau fraîche que je me suis balancée pour rester consciente et le maquillage roulant sur mes joues avec tout sauf beauté et classe, que je devais émaner des effluves charmantes de beuverie malgré le frénétique passage de pâte à dents mentholée pour effacer le relent alcoolique sur mes papilles. Chaque pas est plus pénible que le précédent, et dès que je pose les phalanges sur l’objet de ma quête, le son s’éteint en même temps que ma patience. Je me laisse choir sur le sol, à mi-chemin entre la cuisine et la chambre, mes genoux cédant sous mon poids. Je ramène mes genoux sur ma poitrine, adoptant la position fœtale tout en jaugeant la possibilité de dormir ici et maintenant. C’est au tout dernier instant que je jette un œil sur le SMS, ricanant non sans m’étouffer d’un probable excès tabagique avant de balancer le téléphone le plus loin possible en maudissant tous les saints que je connais afin qu’ils vengent mon âme brisée par la connerie de mon colocataire…
Deux heures plus tard, je me retrouve avec d’immenses lunettes fumées à arpenter les rues de Caerphilly. Cette connerie de migraine me cogne contre les tempes, et j’ai du mal à tenir la clope entre mes lèvres tant le goût de cendre froide y est encore imprégnée. Une douche et un litre de café plus tard, je me fais pardonner en serrant les dents en lui amenant un putain de latté. Une chose est certaine, il a une furieuse envie de mourir jeune et de façon violente pour ponctuer ses SMS d’une demande impérative comme celle-ci, puis comme j’en suis pas à ma première incartade, je me suis résolue à me magner le cul jusqu’à ce magasin de disque où il bosse. Il semble en pleine conversation avec une blonde classique avec un charme distingué qui détonne par-rapport à la nonchalance et au style de son vis-à-vis. Je le bouscule volontairement au passage qu’il ne daigne lever les yeux. Maugréant à voix basse, mauvaise au possible, je me retrouve à prendre place à proximité, sur le comptoir où se trouve le tiroir-caisse. Si je me penche pour y jeter un coup d’œil, la main tendue de Rhett pour attraper le café dument apporté m’harasse suffisamment pour que je le renverse avec un sourire aussi faux que la couleur des cheveux de la demoiselle qui daigne me toiser au passage « Putain, c’que je peux être maladroite, tu devrais aller chercher la vadrouille pour ramasser ce gâchis ». Je porte le mien, intact, à mes lèvres, posant mon sac à main tout en ignorant superbement l’existence et l’intervention de la demoiselle. J’en ai quelque chose à foutre de heurter sa sensibilité, moi?
Invité
Sujet: Re: west coast (hot) Ven 13 Juin - 1:25
Something always brings me back to you it never takes too long. No matter what I say or do I'll still feel you here 'til the moment I'm gone. You hold me without touch. You keep me without chains. I never wanted anything so much than to drown in your love and not feel your rain. Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity. Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be but you're on to me and all over me. Rhett & Nell
est coast
La journée lui semblait longue. Son travail n'était qu'un travail comme les autres, rien de bien amusant. Accoudé sur le comptoir, il laissa son regard vaquer sur le plancher, sur la pièce vide et se glisser vers les fenêtres qui donnaient sur l'extérieur. C'est franchement emmerdant. Il faisait beau dehors, il avait envie de foutre le camp et de faire autre chose que de devoir faire semblant de s'intéresser au client qui daignait se pointer. Personne pour lui dire quoi faire. Personne pour l'emmerder. Il était tôt et il serait largement resté dans son appartement avec Nell, malgré le vacarme qu'elle avait pu faire en rentrant à une heure tardive. Il s'en foutait au fond. Elle faisait ce qu'elle voulait, il n'était pas là pour la retenir. Il y avait pourtant quelques règles. Enfin. Il n'avait pas envie de tomber sur elle à poil en train de S'envoyer en l'air avec un autre. Rhett était jaloux, malgré le fait qu'il ne manquait pas de s'amuser avec d'autres elle, il n'aimait pas réellement partager. Qu'importe. Il envoya quelque message à la brune qui devait être en train de dormir, tenter de survivre à cette soirée qui semblait l'avoir salement amochée. Ça l'amusait. La mettre en rogne. Lui faire péter les plombs pour qu'elle s'approche de lui en colère et qu'il la plaque contre un mur pour abuser de son corps. Un rire passa entre ses lèvres. Il devait franchement avoir l'air con à rire seul, mais il n'y avait personne pour le voir faire de toute façon. Quelques messages douteux. Quelques mots à double sens. Il s'emmerdait franchement et il avait besoin de compagnie au risque de crever d'ennui.
Un soupir. Il jouait avec tout ce qui lui tombait sous la main. Des bouts de papier. En plus, il crevait d'envie de voir Nell, parce qu'il s'amusait à l'allumer par message texte. Super. Le tintement de la petite clochette se fit entendre. Une blonde. Un peu trop plantureuse à son goût, les seins clairement refaits et un faux bronzage qui lui collait à la peau. Pas trop son type, mais elle était un peu plus intéressante que les constructions de crayons qu'il était en train de faire sur le comptoir-caisse. Rhett n'avait clairement pas cherché à agencer ses vêtements, il avait prit la première chose qui lui tombait sous la main. Parce qu'il avait commencé tôt. Parce qu'il s'en foutait clairement de ce qu'il pouvait avoir l'air quand il se contentait d'aider les gens à trouver de la musique, un groupe ou un type de film. Il s'occupe d'elle. Elle rit faussement, elle se penche pour laisser paraître ce décolleté qui a dû lui valoir une petite fortune. Le brun laisse son regard toiser cette poitrine tentante et un peu trop bombée à son goût. Il n'a rien de mieux à faire que de s'occuper de son cas et elle est clairement sur le sien. La porte se fait entendre une fois de plus. Il ne bronche pas. Continue cette conversation vide de sens. Elle n’a vraiment rien dans le cerveau cette blonde. Peut-être que complètement ivre il ne se rendrait pas compte qu'elle ne l'intéressait pas vraiment et il pourrait abuser d'elle.
C'est après un petit moment de conversation futile qu'il se rend compte que c'est Nell qui vient de se pointer. Il ne pensait pas qu'elle allait daigner se lever de son lit pour venir lui apporter son café. Rhett voulait terminer cette conversation, lui dire quelques mots et jeter son dévolu sur la petite brune. Sa main se tendit pour attraper le café qu'elle lui avait gentiment apporté, mais il s'écroula sur le sol. Il cessa de parler, laissa son regard se porter contre le sol pour observer la tache brune béante qui ne cessait de se rependre. « Bordel Nell.» Il pousse un large soupir avant de se décider à bouger pour essuyer la merde qu'elle venait de faire sur le plancher. Heureusement que le sol n’était pas couvert de tapis, ça aurait été pire. Rhett jeta un regard noir à la jeune femme qui lui servait de colocataire avant de se diriger en arrière pour allez chercher de quoi faire le ménage. Il laissa Nell en plan avec la blondasse qui lui servait de distraction un moment plus tôt. Il était crevé. Il avait envie de foutre le camp et au lieu de lui rendre service, elle venait foutre la merde. Le jeune homme revient en lui tendant presque la vadrouille. « J'ai passé une bonne partie de mon matin à ramasser la merde que tu as faite dans la salle de bain, t'aurais pu te montrer un peu clémente avec mon café.» Il avait part tord. Rhett avait passé un foutu long moment dans la salle de bain pour y remettre un peu l'ordre. Il était bordélique, mais il n'aimait pas les odeurs de vomis dans sa salle de bain le matin. Ça avait le don de lui lever le coeur. Pour la peine, il ne donnait plus la moindre attention à la blondasse. Il avait autre chose à faire.
(c) Bloody Storm
Nell Heatley
vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: Re: west coast (hot) Lun 16 Juin - 22:02
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
Ça aurait du être l’histoire d’une nuit, lui et moi. Ou tout au plus, quelques-unes de façon ponctuelle de manière à prendre notre pied égoïstement quand on s’emmerdait l’un comme l’autre. Le dénouement a été fort différent, et je cherche à comprendre où et quand ça s’est produit, ce genre de déclic où j’ai accepté de faire partie de sa vie et lui de la mienne. Inconsciemment, sans doute, il s’est imposé comme une évidence, une constante que je ne trouvais nulle part ailleurs. Inconsciemment, je m’y suis attachée, et ça me consume de devoir avoir quelque chose à foutre du jugement et de la critique d’autrui. Je n’ai pas envie qu’on puisse avoir un ascendant, ni même de réagir en fonction d’éviter de le heurter outre mesure au passage. Parce que je le fais, j’le sais, rien que parce qu’il faut parfois que je lui rende des comptes, même si c’est de façon détournée. C’était clair, pourtant, dès le putain de départ; il ne devait pas s’enliser dans une certaine forme de possessivité, ou sous aucune considération quelque sentiment venant bousiller l’équilibre précaire qui encadre notre cohabitation. Si j’agissais comme je l’ai toujours fais, d’un coup de tête et faisant fi d’une considération pour autrui, je prendrais mes trucs et je filerais à l’anglaise. Sans un mot, sans rien, aller crécher quelque part, une copine du boulot ou m’attraper un petit studio en ville, le temps que je me lasse de Caerphilly comme je me lasse de tout, au final. Mais je reste, comme une conne, trouvant refuge contre son corps chaud la nuit venu, lui qui m’ouvre les bras avec une réplique acerbe avec une voix éraillée à tout coup. Comme une gamine, je me laisse rassurée par cette présence constante qui ne se refuse à aucun de mes caprices. Enfin, tant que je ne résiste pas non plus aux siens, à quelque part…
De loin, on tient plus de gosses que d’adultes en fait. Rien qu’ici, que maintenant, je ne me retiens pas pour faire preuve d’immaturité que je ne me connais pas. Je n’ai pas envie de partager son attention, pas plus que je ne veux lutter pour capter son intérêt. Je déverse mon fiel avec une ferveur retrouvée, regardant le contenu du café se répandre sur le sol. Je me contente de hausser les épaules et faire mine de rien tandis qu’il se dirige vers l’arrière boutique, furieux. J’adresse un sourire entendu à la cliente présente, jaugeant sa capacité de compréhension en évaluant si elle va se tirer ou s’éterniser bien longtemps. Je relève mes verres fumés, la dévisage un temps avant d’annoncer mes intention de but en blanc « Je suis navrée de vous interrompre, c’était presque mignon comme tentative désespérée de se faire baiser ». Si elle avait l’intention de rétorquer quoi que ce soit, elle est interrompue par l’apparition impromptue de Rhett qui émerge du backstore « J’avais rien demandé ». Je soupire doucement, attrape un cd du bout des phalanges et le balance en direction de la tierce personne présente « Prends et va filer la nausée ailleurs, tu veux? ». Mes réflexes diminués, je dois lui donner le point de match quand elle rembarre le cd en éclatant pratiquement l’intégralité de mon café sur mes vêtements avant de sortir « Karma à la con » que je lâche après un juron bien senti, amère. Mon haut est trempé, merde. Faisant fi du désagrément, je dépose finalement mon attention sur Rhett qui, indolent, me tend toujours la serpillère « Je préfère encore les réconciliations torrides aux tâches ménagères ». Mon sourire se veut appuyer mon propos alors que je me penche pour attraper la manche de son chandail, l’attirant plus près pour lui faire face « Oh allez, j’ai une sale gueule de bois et tu songeais certainement à tromper l’ennui avec plastic face, on est quittes ».
Invité
Sujet: Re: west coast (hot) Jeu 19 Juin - 2:39
Something always brings me back to you it never takes too long. No matter what I say or do I'll still feel you here 'til the moment I'm gone. You hold me without touch. You keep me without chains. I never wanted anything so much than to drown in your love and not feel your rain. Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity. Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be but you're on to me and all over me. Rhett & Nell
west coast
Elle. Elle n'aurait pas dû se glisser dans sa vie de la sorte. Lui qui aimait accumuler les soirées, les femmes, ne pas se prendre la tête avec des conneries comme l'amour. S'il y croyait. Pas vraiment. Tout à une fin. Ça finit par exploser et devenir lassant, ennuyant. Elle était pourtant encore là, se créant pratiquement une place dans sa vie, sans qu'il soit capable de la repousser où qu'il en ressente l'envie. Elle est là, à jouer de faux-semblants, comme si elle n'avait pas fait exprès de renverser le café contre le sol. Rhett connaissait son petit jeu, sa façon de faire. C'est avec une envie de vengeance qu'il lui tendait la serpillère alors que les deux demoiselles étaient en train de foutre le bordel dans son magasin. Il n'avait pas envie de devoir débourser pour tout les problèmes qu'elle était en train de causer. « C'est bon. Pas la peine de tout foutre en l'air.» C'était un commentaire général qu'il était en train de lancer. Une foutue scène pour cette demoiselle qu'il aurait surement baisée avec un sac sur la tête pour ne pas pouvoir la regarder. Enfin. Il n’en savait rien. Il tentait simplement de passer le temps depuis qu'il était ici parce que c'était clairement mortel. Nell avait pourtant le don de mettre de l'action, comme faire monter l'envie d'un cran en lançant cette phrase qui lui semblait bien tentante. C'était facile de le faire réagir. Il était surement pire qu'un gamin en manque de sexe, sauf qu'il avait un peu plus d'expérience. La demoiselle tire contre sa manche et il laisse le ménage en second plan, quoique ce serait une bonne idée de ramasser le café qui ne cesse de se rependre sur le plancher. « Pourtant, je suis certain que tu serais douée avec un manche entre les doigts.» Il parlait de la serpillère ou autre chose. C'était des propos largement à double sens, mais ca avait le don de l'amuser alors qu'il laissait son regard se poser sur ses formes, sur le café répandu contre ses vêtements. « Faut bien que je trompe l'ennui avec ce qui me tombe sous la main, mais maintenant que t'es là le choix est plus facile.» C'était surement un compliment détourné. Rhett n'avait pas l'âme d'un romantique.
Il fit un pas pour la coincer contre le comptoir-caisse qui est derrière elle. Ses mains se posèrent contre celui-ci et son corps se colle contre celui de la danseuse. Elle était là, alors autant profiter des provocations qu'elle lui lançait. Il savait jouer avec elle, comme elle savait jouer avec lui. La seule amante régulière, la seule régulière dans sa vie. Lui qui n'avait pas tendance à revoir ses aventures, elle s'éternisait dans sa vie. Ses mains quittaient le comptoir pour venir se poser contre ses hanches alors que ses lèvres venaient s'attarder sur la peau de son cou. Il y laissait sa marque, y laissant traîner sa langue sans la moindre douceur, y marquant ses dents entre quelques baisers torrides. Il continua de meurtrir son cou pendant quelques instants avant de se reculer complètement d'elle pour la laisser en plan contre le comptoir. Ça l'amusait et le café était en train de se rendre sous le comptoir, il avait les pieds dedans et c'était un peu moins amusant. Rhett répara la merde qu'elle avait pu répandre sur le plancher, il ne voulait pas perdre son travail, c'est la seule chose qui lui permettait de garder un peu la route. Ça lui permettait d'avoir de l'argent pour payer son loyer et abuser des bonnes choses de la vie. À quelques pas de la demoiselle, il laissa son regard passer sur ses vêtements en lâchant d'un ton moqueur. « Je pense que tu vas devoir retirer tes vêtements. Ça serait beaucoup mieux que cette énorme tache de café.» Une autre provocation de sa part. C'était surement une mauvaise idée de se mettre à poil au milieu de la boutique et ça pourrait lui valoir pas mal de problèmes.
La main de Rhett se posa contre le bras de la jeune femme qu'il attira avec lui pour qu'elle le suive dans la salle arrière. Il laissa la serpillière traîner dans un coin avant de reposer son regard sur elle, joueur. Comme la majeure partie du temps. « Ici c'est parfait pour un show privé.» Un rire passa entre ses lèvres alors qu'il laissa son regard se porter dans celui de la jeune femme. Il aimait bien ce petit jeu entre eux. Leur façon de faire les choses. Cette foutue façon qu'il avait d'être incapable de se passer d'elle, sas pouvoir se résigner à se contenter d'elle. C'était ironique ou c'était simplement parce qu'il n'arrivait pas à se réduire au rang de couple fidèle. Ça ne leur ressemblait pas. Pas à elle. Pas à lui. Il revenait pourtant toujours vers elle et elle venait se glisser dans son lit complètement bourrée. Le jeune homme croisa les bras contre son torse comme s'il attendait quelque chose. Qu'elle se fasse pardonner pour l'avoir réveillé au beau milieu de la nuit. C'était de sa faute s'il était complètement crevé ou parce qu'il avait abusé aussi pendant cette soirée. Rhett ne restait que trop peu souvent à rien faire. C'était sa façon de faire.
(c) Bloody Storm
Nell Heatley
vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: Re: west coast (hot) Ven 20 Juin - 2:20
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
S’il y a bien une putain de chose que j’aime dans la vie, c’est de jouer. Purement et simplement. Défier, précipiter les choses, provoquer les gens, trouvant inévitablement leur point faible et utilisant le tout par la suite. Le plus souvent, c’est dans un optique égoïste de prendre mon pied, de forcer autrui à devoir admettre une défaite cuisante que j’aurai sciemment provoqué. Manipuler les gens, les amener exactement là où mes caprices et désirs le veulent bien, et j’y suis franchement plutôt douée. Avec Rhett, le jeu se prolonge, les lignes s’amenuisent entre une victoire et une défaite, ne sachant plus ce qu’il y a à gagner et ce qu’il y a à perdre avec un adversaire de taille. J’ai trouvé en lui le parfait amalgame, j’en connais suffisamment à son propos pour m’en tirer à bon compte, mais il a ce talent et cette répartie m’empêchant d’obtenir une pleine et totale satisfaction de remporter sous toutes les coutures nos joutes physiques et verbales. Il répondait à mes sous-entendus avec esprit, attisant les désirs au passage en ponctuant ses interventions de gestes et de propos bien sentis. Il parvenait, tant bien que mal, à m’entraîner à sa suite et me faire plier pour quelque volonté venant surgir dans son imagination foisonnante. Rien qu’ici, rien que maintenant, malgré la tortueuse nuit, la consommation abusive d’alcool, j’étais électrisée par cet échange tempéré de notre franchise atypique. Il n’a qu’à se rapprocher pour que je braque mon regard dans le sien avant de laisser paraître sur mes lèvres un sourire conquérant, mordant le bout de ma langue en soutenant la tension palpable dans l’air alors qu’il est proche, à portée de mes paumes et son souffle chaud claquant contre ma peau « Fais pas mine de ne pas savoir de quoi tu parles, O’Connor, sans quoi tu n’en redemanderais pas encore et encore ».
Je jauge ses traits, dépose mes phalanges au niveau de son bas ventre en remontant doucement vers son torse, sentant son regard me fixer longuement, du moins jusqu’à ce que son visage disparaisse dans mon cou et immobilise mon bras au passage. Je ferme les yeux, mord ma lèvre inférieure alors que ma paume se fraye un chemin jusqu’à sa nuque, y enfonçant les ongles au fur et à mesure qu’il plante ses dents dans ma chair. Il se soustrait malheureusement à ma prise, une expression boudeuse s’affichant instinctivement sur mon visage « Mais je t’en prie, sers-toi de tes mains » que je rétorque, le défiant en levant les bras pour qu’il retire lui-même le haut vaporeux qui me collait maintenant à la peau, en plus de laisser émaner une odeur de café froid qui n’avait absolument rien de transcendant. Seulement il se fit bien plus prude que je ne le fus moi-même, scellant mes doigts entre les siens pour atterrir dans l’arrière-boutique. Son attitude me poussa à lever bien haut le majeur en lui tirant la langue « On me paie pour ça, d’habitude ». Féline, je m’approche de lui, relevant légèrement mon haut au niveau de mon nombril, glissant mes doigts sur le tissu aérien avant de l’inciter à reculer jusqu’à ce qu’il s’affale sur une chaise de bois adossée contre un mur « Qu’est-ce que t’es prêt à sacrifier pour que je déboutonne mon haut et fasse glisser mon soutif sur le sol? » murmurais-je à son intention, m’installant à califourchon sur lui en refermant mes jambes autour de sa taille, creusant mes reins pour rapprocher ma poitrine de son torse se soulevant bien plus rapidement que précédemment. J’attrape une de ses mains, lui me laissant faire à mon gré, le guidant sur mon épiderme brûlant de mon ventre pour remonter jusqu’à ce que ses phalanges frôlent la dentelle de mes dessous « Quoi, déjà fini de jouer? Je suis déçue, vraiment ». Ou pas. Semblerait-il que d’un point de vue anatomique, il en soit simplement aux préambules…
Invité
Sujet: Re: west coast (hot) Mar 24 Juin - 19:10
Something always brings me back to you it never takes too long. No matter what I say or do I'll still feel you here 'til the moment I'm gone. You hold me without touch. You keep me without chains. I never wanted anything so much than to drown in your love and not feel your rain. Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity. Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be but you're on to me and all over me. Rhett & Nell
west coast
Oh. Il savait parfaitement à quel point la demoiselle était douée de ses doigts. Rhett ne manquait jamais aucun moment pour la plaquer contre un mur et laisser ses mains parcourir son corps. Elle le rendait fou. Elle et cette façon qu'elle avait de l'allumer, de se glisser dans sa vie. Ses propos ne cachaient rien, puisqu'il s'en fichait, puisqu'il n'avait pas de filtre. Il aimait lancer des sous-entendus auxquels elle répondait la majeure partie du temps, quand elle ne lui faisait pas la gueule pour une raison inconnue. Il l'avait entraîné dans l'arrière-boutique, parce que malgré le fait qu'il avait tendance à penser avec ce qu'il avait entre les jambes, il n'avait pas envie de perdre la seule entrée d'argent qu'il possédait. Le jeune homme n'avait pas fait des études par lâcheté et il n'avait pas la moindre envie de se retrouver à la rue. Ce n'était pas dans ses projets. Heureusement, il savait que son patron n'allait pas se présenter, il était parti en vacance et ce temps de l'année était relativement tranquille.
Un rire passa entre ses lèvres alors qu'elle évoqua l'argent. C'était son boulot certes, mais il s'en fichait. S'il fallait qu'il paie aux nombres de fois qu'elle retirait ses vêtements avec lui, il allait finir par être pauvre. « Je vais te payer en nature.» Un autre rire de sa part avant que son corps ne se retrouve dans le fond de la chaise qui traînait dans un coin. Elle commençait à jouer. À l'allumer fortement, mais ça ne prenait pas grand-chose pour qu'elle fasse monter le désir en lui. Nell avait ce petit quelque chose à même de le rendre fou et il avait tendance à penser fortement avec ce qu'il avait entre les jambes. C'était pas compliqué. « Mon boulot, c'est déjà pas mal, je pense.» Il avait raison. C'était des risques, mais au fond il s'en fichait. Si un client arrivait, il allait devoir attendre, mais personne ne se pointait depuis qu'il était là. Il ne voyait pas pourquoi ça serait différent. Surement parce qu'il n'était pas en avant en train d'attendre qu'un client se montre. Qu'importe. Rhett n'avait pas envie de retourner en arrière, il ne crevait que d'envie de la prendre. Maintenant. Le jeu était pourtant bon et il aimait cette façon qu'elle avait de se mouvoir, de coller son corps sensuellement au sien. Contre lui, elle pouvait parfaitement sentir la tension, l'envie qui prenait place en lui et qui se dressait fièrement. Le jeune homme crevait d'envie d'elle, elle pouvait le sentir une fois poser contre lui, liant étroitement leur bassin.
Ses doigts se posèrent contre la peau de son ventre, remontant lentement pour caresser cette peau brûlante qu'il connaissait sur le bout de ses doigts. Ce n'est pas la première fois qu'il se la jouait Jacques Cartier sur son corps. Il ne s'en laissait pourtant pas. Il laissait ses doigts monter le long de son ventre, s'il lui avait demandé de lui faire un strip-tease, c'est lui qui était en train de lui retirer son haut pour le jeter un peu plus loin sur le sol. Rhett n'aimait pas rester inactif. Ses mains s'employaient à caresser sa peau, à s'acharner sur sa poitrine par dessus le tissu, la faisant se cambrer, de perdre dans quelques soupirs de satisfaction. « J'en ai jamais fini avec toi.» Il laissa tout de même la demoiselle sur le dessus, parce qu'il aimait sentir son corps contre le sien et appréciait cette vue que ça pouvait lui donner. Un de ses mains glissa dans son dos pour défaire adroitement le bout de tissu qui lui barrait l'accès à sa poitrine. Il vint rapidement rejoindre le bout de tissu qui était déjà contre le sol. Ses doigts jouaient contre sa peau, contre cette poitrine qui se gonflait doucement sous le plaisir et cette envie qu'il tentait de faire monter en flèche en elle. Rhett aimait quand elle perdait le contrôler, quand elle ne pouvait plus tenir sous l'envie, quand son corps se perdait dans cette chaleur enivrante. Chaleur qui se faisait ressentir de plus en plus sur son épiderme. Ses lèvres vinrent à son tour de poser contre sa peau, contre son bras pour descendre lentement afin de laisser sa langue passer contre sa poitrine, laissant ses dents marquées sa chaire, sa langue dessiner lentement l'auréole de ses seins. Ce ne fut que pour un cours laps de temps. Il revient poser ses lèvres dans son cou, mordant sa chair lentement avant d'y glisser quelques mots. « C'est toi qui vas devoir me supplier pour que je continue.» Un sourire. Son souffle chaud qui s'échouait contre son échine avant qu'il ne repasse lentement ses dents contre son cou pour passer sur son épaule d'une lenteur déroutante. Qu'elle le supplie. Qu'elle lui demande de continuer. Il aimait bien la rendre folle et elle savait parfaitement y faire aussi. Ce petit jeu qu'ils jouaient à deux.
(c) Bloody Storm
Nell Heatley
vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: Re: west coast (hot) Ven 27 Juin - 3:23
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
Encore patraque de cette putain de nuit de fou, avec une sensation délirante que se retrouver en tête à tête avec O’Connor sur son lieu de travail risque de se terminer de façon terriblement inadéquate pour le commun des mortels. Pourtant, il semblerait qu’inexorablement chaque moment passé et se prolongeant en sa compagnie résultait par un passage inévitable à l’horizontale ou tout autre angle inusité permettant à l’un comme à l’autre de prendre son pied. Étonnamment, mon égoïsme au pieu ne semblait qu’amplifier son propre plaisir, me confirmant sciemment qu’il était masochiste à outrance. Je pensais à moi d’abord, à autrui ensuite, et ce, en toute circonstance. Je prenais un malin plaisir à me jouer de son empressement à poser les phalanges sur ma chair, à redécouvrir encore et encore du bout des lèvres mon épiderme qu’il a parcouru à maintes reprises ces derniers mois. Il infirmait cette capacité inusitée à se laisser traiter comme l’objet, l’homme menant au point culminant du plaisir tout en profitant de chaque gestuelle pour en tirer proprement bénéfice. J’imagine qu’on se complétait de cette manière, d’une façon tordue et complètement ahurissante. Là, maintenant, tout de suite, les membres encore endoloris par les folies de la veille, les courbatures provoquant des décharges électriques longeant les nerfs, je m’émeus de cette excitation qui brille dans ses yeux, ce désir lancinant qui consume ses prunelles. Mais il parle, répond par automatisme à des propos qui n’en nécessitaient aucunes. Je presse mes doigts contre ses lèvres, l’incitant à se la boucler et à pleinement profiter du moment présent, mon corps s’arquant et frôlant le sien dans un amalgame complémentaire qui faisait réagir plutôt fortement le sien…
« C’est moi qui décide quand c’est terminé de toute façon ». Certes, il n’y a rien d’aphrodisiaque dans les mots susurrés en réponse à ses caresses ardentes, l’impatience de ses paumes qui glissent ici et là sur ma peau, insistant volontairement sur les zones plus sensibles. Quoiqu’elles fussent inusitées, il a appris à gérer à force de repasser encore et encore, accumulant de l’information sur chaque centimètre carré qui s’offre à ses caresses et son regard affamé. Je pose l’une de mes paumes sur sa joue, redressant son menton pour croiser son regard, le soutenant alors que je fais courir ma langue sur sa bouche, la maintenant pourtant close contre sa volonté « Tu n’as jamais su tenir tes mains sur tes genoux gamin, hein? » que je souffle, amusée, quant à son impatience et son empressement à prendre possession d’un territoire qu’il jugeait conquis. Si cela aurait pu en exciter certaines, ça avait plutôt tout d’une singulière envie de le planter là, maintenant, à mes risques et périls. Il sait se faire insistant, il sait se rendre indispensable et inspirer monts et merveilles à grands renforts de caresses avec lesquelles il sait s’y faire. Je soupire, malgré moi, fermant les yeux et entrouvrant légèrement les lèvres. Tiraillée par la décharge électrique dans mon bas ventre et une fierté qui ne se complait jamais dans ce genre de ressenti, je passe lentement mes bras autour de son cou, plaquant ma poitrine dénudée contre son torse et fourrant mes phalanges dans sa chevelure indomptable « Tu n’es ni le premier ni le dernier qui en nourrit le fantasme, tu sais ». Tortueusement, je me soustrais à cette étreinte que je lui ai imposée en me redressant, me faisant violence avec un plaisir non-feint à observer la mine circonscrite qui macule subitement les traits de Rhett. Les nerfs à vif, l’excitation à son comble, d’autant plus par ce soudain pouvoir retrouvé alors que je recule hors de sa portée « Si je te laisse me prendre tout de suite, c’est pas drôle du tout. Je suis d’humeur à jouer, en fait ». Je lui souris, un sourire de gamine innocente et faisant preuve d’une indécente plutôt typique à celle d’une femme qui se dévêtit pour subsister. Je mords ma lèvre inférieure, fait descendre mon pantalon le long de mes jambes, affichant une petite culotte de dentelle blanche détonnant sur le teint sublimé par les rayons solaires. Lentement, avec une cruauté volontaire sous son regard éploré. Si je frissonne d’une envie sincère de le laisser s’approprier le creux de mon bassin, je me taris d’autant plus d’un besoin viscéral de manifester ce besoin libertin d’être maîtresse à bord. D’une certaine façon, tout au moins « Qu’est-ce que tu ferais, là, maintenant, si je te laissais faire ce que tu veux, absolument tout ce que tu veux ». Féline, je suis grisée au point de me prodiguer des caresses, faisant glisser une paume indiscrète entre mes cuisses alors que j’ondule doucement le bassin au son d’une musique imaginaire qui ne résonne que pour moi…
Invité
Sujet: Re: west coast (hot) Sam 28 Juin - 2:10
Something always brings me back to you it never takes too long. No matter what I say or do I'll still feel you here 'til the moment I'm gone. You hold me without touch. You keep me without chains. I never wanted anything so much than to drown in your love and not feel your rain. Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity. Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be but you're on to me and all over me. Rhett & Nell
west coast
Il savait qu'elle crevait d'envie de lui. Il pouvait le sentir puisque leur corps était étroitement lié l'un à l'autre. Il sentait la chaleur prendre place entre ses cuisses, son corps se cambrer sous ses caresses, mais elle préférait jouer. Elle parlait trop. Trop alors qu'il ne crevait que d'envie de la renverser, la plaquer contre le sol et se glisser entre ses cuisses sans la moindre douceur. Cette façon qu'elle avait de l'aguicher, de le rendre fou, c'était peut-être pour cette raison qu'il ne se laissait pas d'elle comme la plupart des autres femmes qu'il attirait dans son lit. Elles étaient souvent trop fades et inactives, se contentaient d'ouvrir les cuisses et d'attendre. Elle avait ce caractère amusant, le sens du jeu et de la provocation. Elle se plaqua contre lui, l'empêchait de continuer les caresses suaves qu'il posaient contre sa peau. Son regard se vrilla dans le sien. Sa peau était brûlante, surement autant que celle de Nell. « Tu n’es ni le premier ni le dernier qui en nourrit le fantasme, tu sais » Il leva les yeux au ciel un moment. Elle aimait bien lui faire comprendre. Rhett secoua la tête doucement avant de laisser ses doigts parcourir lentement ses hanches, remontant sur ses côtes pour se poser dans le haut de son dos. « T'aimes bien me dire que tu mouilles ta petite culotte en pensant à d'autres que moi. J'ai compris le message.» Il leva les yeux au ciel un moment avant de les reposer sur elle. La brune se leva de lui pour s'extirper de sa poigne, se dévoilant à sa vue alors qu'il lui avait retiré une bonne partie de ses vêtements. Rhett se laissa enfoncer un peu plus dans le creux de sa chaise, laissa son regard passer le long de ses formes lentement, sans bouger, sans faire le moindre geste. Elle avait décidé de s'éloigner, il n'allait pas lui courir après comme un petit chien. Si elle aimait être la maîtresse du jeu, il aimait lui faire comprendre qu'elle n'allait pas l'avoir si facilement. Il pensait souvent avec ce qu'il avait entre les jambes, mais pas au point de céder aux moindres caprices de cette sensuelle sirène.
« Si je te laisse me prendre tout de suite, c’est pas drôle du tout. Je suis d’humeur à jouer, en fait » le jeune homme croisa ses bras contre son torse, ne manquant pas un geste qu'elle pouvait poser. Un sourire amusé se posa sur le coin de ses lèvres alors qu'il haussa simplement les épaules d'un geste nonchalant. « Je ne t'ai jamais empêché de jouer.» Lui. Il restait assis sur cette foutue chaise. Il y était particulièrement confortable, puis le spectacle qu'il avait sous les yeux était de plus en plus intéressant. Surtout quand elle se mouvait sensuellement, quand elle laissait ses propres mains se poser sur sa peau dorée par le soleil. « Qu’est-ce que tu ferais, là, maintenant, si je te laissais faire ce que tu veux, absolument tout ce que tu veux » Un léger rire passa entre ses lèvres alors qu'il prit appuie sur un des avant-bras de la chaise afin de poser son menton dans le creux de la paume. Il voyait parfaitement où elle allait en venir. Si elle ne voulait pas lui céder. Il n'allait pas lui sauter dessus aussi facilement pour satisfaire son égo de femme dominante. Ce petit jeu se jouait à deux. Rhett passa sa langue contre ses lèvres comme un prédateur observant sa proie. Son esprit divaguait vers différentes scènes qui la concernaient dans multiple position, plus inadéquate les unes que les autres. Elle qui se perdait dans des plaisirs qu'il lui offrait particulièrement souvent, laissant sa gorge se ployer sous ses coups de reins, sa voix se perdre. Il ne bougea pas. Son regard ne manquait pas un mouvement, cette provocation qu'elle lui lançait au visage. « Tu sais très bien ce que je te ferais. Je te ferais perdre pied, t'en aurais mal, mais je commence à trouver le spectacle particulièrement plaisant, je sais pas si j'ai envie de bouger pour satisfaire tes envies.» Oh il avait envie d'elle. Ça se faisait sentir au niveau du bas ventre. C'était tendu à souhait, mais il avait encore assez d'orgueil pour ne pas lui sauter dessus et il faut dire qu'il appréciait la vue.
Il la laissa se débrouiller seule pendant quelques instants, la laissant jouer de cette provocation qu'elle maîtrisait parfaitement bien et il finit par se lever, faisant quelques pas pour l'acculer contre le mur le plus près. Le froid de celui-ci contrastait surement avec la chaleur de sa peau. Il retrouva rapidement le chemin de son corps, mais ses mains ne faisaient que se poser contre le mur derrière elle. De cette façon, il l'empêchait de partir. Enfin. Elle était libre de ses mouvements au final. Son visage trouva le chemin de son cou. Il ne lui prodiguait aucune caresse, ne posait aucun baiser contre sa peau. Son bassin retrouvait le chemin du sien, lui faisait ressentir cette envie particulière de la posséder. Il n'allait pas s'en cacher. Nell ne le laissait pas du tout indifférent. « Ça se joue à deux ce petit jeu, tu sais très bien.» Il allait pas se mettre à danser. Ça serait surement moins intéressant qu'elle et bien moins élégant. Son souffle rauque se perdait sur sa peau. Sa voix dans son cou. Que leur corps qui se touchait. Que cette envie qu'ils ressentaient. Rien de plus.
(c) Bloody Storm
Nell Heatley
vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: Re: west coast (hot) Jeu 3 Juil - 2:21
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
Je souris. Il a ce quelque chose qui me donne envie de revenir encore et encore, marquant aisément de mes paumes chaque parcelle de son corps, comme pour y laisser une trace indélébile, pourtant invisible. Il me pousse dans des retranchements qui me foutent en l’air, qui me mettent inexorablement sur la défensive. Je refuse de m’attacher de quelque manière qui soit, songeant bien trop rapidement des conséquences d’une telle chose. On est potes, dans un sens, ce genre de copains qui couchent ensemble pour se tenir compagnie, pour éviter de froisser des draps de façon esseulée. Exactement ce dont j’ai besoin et envie, rien de plus, rien de moins. Et lorsque je me lasserai – ou lui avant moi – ce sera terminé et basta. D’ici là, il vaut mieux rappeler à l’ordre tant O’Connor que mon putain de subconscient à la con. Il demeure stoïque, répondant avec ce scepticisme et ce détachement qui lui est typique à cet énième avertissement concernant les balises de cette relation éponyme. Mes prunelles rivées sur les traits du brun qui s’animaient au même moment, je profite de la sensation délicieuse de ses phalanges courant sur ma chair. Je mords l’intérieur de ma joue avant de me pencher brièvement pour embrasser sa lèvre inférieure « J’aime à te le rappeler pour que tu continues à me surpasser et me surprendre, c’est tout autant dans ton intérêt que dans le mien, évidemment » laissais-je entendre en susurrant les mots en frôlant de ma bouche sa mâchoire sciemment dessinée, entamant une danse dans laquelle il ne savait que trop bien prendre place…
Mes paumes courraient, pressées, sur les courbes de mon corps, contournant mes hanches, frôlant mes reins, remontant jusqu’à ma poitrine avant de descendre longuement jusqu’à atteindre mon bas-ventre. Son regard m’enivrait, empressé de substituer ses phalanges aux miennes, pourtant trop fier, orgueilleux pour se laisser prendre au jeu. Putain de Rhett. S’il reste résolument assis sur la chaise de bois sculpté, il finit par lentement se redresser, imprimant un pas puis un autre dans ma direction. Il s’imposa tout près, son diaphragme se soulevant à portée de ma poitrine sans jamais décider sciemment d’initier un contact physique comprimant nos corps contre la surface fraîche du mur derrière mon dos. Si son regard d’encre courut brièvement, amusé et animé d’une pointe de malice, sur mes traits, il esquisse un mouvement pour s’immerger au creux de mon cou. L’instant d’après, je mordais ma lèvre inférieure, les yeux clos et un sourire habillant mon visage. La chaleur de son corps irradiait bien au-delà de cette aura de désir et d’envie qui nous inondait, sa silhouette se maintenant droite et inflexible, m’imposant de faire le premier pas et de céder, lui céder, cette fois ici et maintenant. Avec une lenteur volontaire, ma paume trouve le chemin de sa nuque et mes phalanges s’enfoncent dans sa chevelure d’ébène « Et c’est justement ce qu’il y a de bien là-dedans, O’Connor » susurrais-je, la voix chaude. Tirant légèrement pour redresser son visage afin de lui faire face, je presse finalement mes lèvres contre les siennes, frayant un chemin pour ma langue et imprimant mes dents dans la sienne qui se joint à la valse. Chargé d’un désir réciproque, d’une excitation à son comble alors que je peine à respirer, je bascule vers l’arrière, reprenant mon souffle « J’ai envie. Là, maintenant, tout de suite ». Dans l’espace restreint octroyé par la promiscuité, je trouve moyen de descendre doucement, de glisser mes doigts au niveau de son jean pour le faire percuter le sol dans un bruit étouffé. Que Dieu m’en soit témoin, je crie si on contrevient à ce bordel de point culminent de ce jeu de séduction qui est mon favori du moment. Ma paume se referme finalement autour de l’objet de convoitise tel un étau, initiant un lent mouvement de va-et-vient, encouragée par les râles rauques de Rhett. Si je m’en tiens un temps à observer ses traits avec un plaisir non-feint, agenouillée devant lui avec une mobilité limitée, j’en viens finalement à laisser son membre se frayer une chemin entre mes lèvres.
Invité
Sujet: Re: west coast (hot) Jeu 10 Juil - 23:15
Something always brings me back to you it never takes too long. No matter what I say or do I'll still feel you here 'til the moment I'm gone. You hold me without touch. You keep me without chains. I never wanted anything so much than to drown in your love and not feel your rain. Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity. Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be but you're on to me and all over me. Rhett & Nell
west coast
Foutue sirène tentatrice qu'elle était à ses yeux. Rhett était incapable de tenir sous autant de provocation, de perfection. Lui qui avait tendance à penser avec ce qu'il avait entre les jambes, elle ne le ménageait pas et l'envie se faisait ressentir au niveau de bas ventre. C'était de plus en plus tendu et la chaleur de son corps ne faisait que monter en flèche depuis qu'elle s'exposait ainsi à sa vue. Ce ne fut pas long avant que le corps du jeune homme ne revienne se presser contre celui de la brune. Il espérait que personne ne vienne dans la salle arrière, qu'un employé ne se décide pas à passer par le plus malheureux des hasards. Ça serait le comble. L'envie le prenait de part en part. C'était en train de le rendre fou. Rhett crevait d'envie de prendre possession du corps de Nell et elle pouvait parfaitement le ressentir vu la proximité de leur bassin étroitement lié. « Et c’est justement ce qu’il y a de bien là-dedans, O’Connor » Un sourire passa sur les lèvres du jeune homme alors qu'une de ses mains se posa contre son cou, pour glisser lentement le long de son bras, effleurer la courbe de ses hanches et se perdre sur ses cuisses pour finalement se poser contre ses fesses. Ce corps. Cette peau. Elle avait tout pour lui faire perdre pied et la demoiselle savait parfaitement trop y faire. Il ne manqua pas de répondre à ce baiser, laissant sa langue se glisser contre la sienne dans une envie qu'il ne pouvait cacher. Il recula son visage. Pour reprendre son souffle. Pour la regarder. « J’ai envie. Là, maintenant, tout de suite » une décharge électrique lui parcourut l'échine. N'importe quel homme se laisserait tenter et serait envouté par cette diablesse et ces mots provocants. Un souffle de sa part. « Pas besoin d'attendre.» Comme pour soutenir les mots qu'il venait de lui lancer, elle céda. Le brun serra les dents sous la main serpentine qui se frayait un chemin jusqu'a son pantalon qui vint s'échouer contre le sol. Un rauque passa la barrière de ses lèvres. Il ne put s'en empêcher. Son membre se tendait à l'extrême sous cette envie oppressante qui le prenait depuis tout à l'heure. Un soupir. Un râle. La langue de Rhett vint passer contre les lèvres de la jeune femme avant de lui voler un autre baiser légèrement violent. Il n'en pouvait plus.
Elle se pencha, laissa ses lèvres filer contre son ventre pour le prendre en bouche. Un râle plus fort se fit entendre. Son corps se cambrait sous les assauts qu'elle lui assénait de sa langue agile. Ses doigts vinrent se perdre dans sa chevelure d'ébène pour soutenir les mouvements de sa bouche, pour se caler plus loin au fond de ses lèvres. La demoiselle avait un réel talent pour ce qu'elle était en train de lui offrir et Rhett ne pouvait pas contrôler les râles de plaisir qui s'extirpait de ses lèvres. Les mouvements de sa bouche étaient accompagnés de quelques mouvements de bassin pour se perdre au plus profond de cette humidité déroutante. Il la laissa faire pendant un moment, avant de la faire reculer pour la plaquer contre le mur une fois de plus, mais cette fois si c'était de face. Son bassin vint se coller outrageusement contre sa croupe majestueuse et il laissa sa main passer sur son ventre et se frayer un chemin entre ses cuisses humides. Ses doigts trouvèrent rapidement le chemin pour se glisser en elle, pour lui prodiguer ce plaisir et faire ployer son échine afin que son bassin se frotte à lui. Ses lèvres contre sa nuque, son autre main qui venait caresser sa poitrine, il se glissait en elle, au plus profond de son être pour lui arracher des gémissements, pour la rendre folle à son tour. La demoiselle pouvait parfaitement sentir son membre contre elle, cette envie qui le rendait fou et qui était en train de lui ronger les entrailles. Ses dents s'acharnèrent pendant un moment contre sa peau, soufflant quelques mots dans le creux de son oreille. « J'ai envie de t'entendre crier.» Un sourire. Sa langue passa contre son lobe d'oreille alors qu'il enfonça un autre doigt dans cette chaleur particulièrement plaisante. Rhett crevait d'envie de remplacer ses doigts par autre chose, ce qui allait les satisfaire tous deux, mais il attendait, aimant entendre les gémissements et sentir sa croupe se frotter contre lui. Il serra les dents accélérant la cadence.
(c) Bloody Storm
Nell Heatley
vos messages : 324 Date d'inscription : 12/05/2014
Sujet: Re: west coast (hot) Mar 12 Aoû - 1:55
You push it hard, I pull away, I'm feeling hotter than fire
Il serait tellement facile de lui céder, toujours tellement aisé de vouloir poser ses phalanges sur son épiderme, parcourir son corps noueux du bout des doigts et de sentir ses lèvres dévorer ma chair. Il s’est avéré posséder un talent indéniable pour me rendre complètement cinglée, ivre de désir, furieuse de le voir jouer aussi bien que moi à cette valse aphrodisiaque dont l’on ne se lasse ni l’un ni l’autre. Rhett, c’est le baume que je m’applique à séduire encore et encore, peu importe si ma journée est merdique ou quelques fois intéressante. C’est la solution temporaire à tous mes maux, l’instigateur de fou rire et de regards ahuris, de sourire en coin ou encore de frissons qui me traversent l’échine comme une décharge électrique. J’imagine que je suis quelque chose de semblable pour lui, considérant qu’il me supporte dans les meilleurs comme dans les pires moments. On en vit un bon. Un putain de bon moment, en fait. Comme à chaque fois que ses lèvres se pressent contre ma chair, cherchent les miennes, que ses paumes rudes frôlent ma nuque alors que je prends possession de son membre, l’installant dans ma bouche sous les râles approbateurs de mon colocataire. Ses phalanges se crispent dans ma chevelure, m’encourageant à approfondir mon étreinte et à ralentir la cadence des vas-et-viens. Le changement de cadence semble lui plaire que son corps se tend et que des grognements émergent d’entre ses lèvres qu’il peine à refermer. S’il se complait à ce que je prenne grand soin de lui, O’Connor semble ressentir le besoin de m’interrompre, créant un bref moment d’incompréhension. Sans grand peine et avec l’effet de surprise, mon dos se retrouve à heurter avec une certaine violence le mur derrière moi, m’extirpant un cri de sursaut. Rapidement, la surprise laissa place au plaisir alors que je frissonne à l’approche pernicieuse de sa main sous ma petite-culotte alors que je ferme les yeux, lui offre ma gorge alors que je penche la tête vers l’arrière, gémissant ponctuellement au gré de la mouvance de ses phalanges. Il semble s’exciter au rythme de mes plaintes sonores, me retenant contre le mur tandis que mes genoux tremblent sous ses assauts immodérés.
Mes doigts enfoncés dans son épaule me maintiennent à flot tandis que sa voix éraillée résonne dans mon esprit. Je serre les dents, passe la langue sur mes lèvres et ouvre péniblement les yeux « Prends-moi, O’Connor, c’est un bon moyen d’y arriver. T’en sait quelque chose » que je parviens à susurrer, un sourire malicieux habillant mes lèvres. J’attrape sa main, la referme entre mes doigts, puis le guide jusqu’à un comptoir adjacent, maculé de marchandises qu’il a tôt fait de foutre sur le sol. Amusée, terrassée par l’envie impétueuse de conclure cette terrible torture qui provoque des soubresauts dans mon bas-ventre, j’attrape sans douceur son menton pour lui arracher un baiser, forçant ma langue dans sa bouche alors qu’il me soulève pour poser mes fesses sur la surface fraîche en pierre. Puis finalement, il concède le point et se fraye un chemin entre mes cuisses, un soupir de contentement s’échappant de mes lèvres qui n’ont pas quitté les siennes. Si les premières minutes se passent sans encombre et que tout s’aligne pour atteindre l’orgasme, le tintement furieux de la cloche près de sa caisse se fait entendre à de multiples reprises. Si c’est pas ce connard de Karma qui fait des siennes, je sais pas ce que c’est.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: west coast (hot)
west coast (hot)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum