Nom : livingston.
Prénom : graham.
Âge : entre 33 et 36 ans.
date et lieu de naissance : au choix.
vos origines : au choix.
Métier : Ancien militaire - métier actuel au choix.
Orientation sexuelle : hétéro.
Statut matrimonial : divorcé.
côté financier : au choix.
Caractère : Attentionné + drôle + impulsif + loyal + romantique + courageux + fort + entier + honnête + sensible + blagueur + passionné + fidèle + optimiste + têtu.
Groupe : conditionnel, je pense.
son histoire, sa vie.L'histoire de Graham est relativement libre. Je n'ai pas envie de vous imposer un personnage trop carré, alors je préfère vous laisser carte blanche pour pas mal de choses.
Voici cependant quelques points qui me paraissent importants :
- Son passé, sa famille, son enfance sont des points que je vous laisse libres. Mais, je le vois bien avoir eu une famille plutôt unie et soudée. Etre le grand frère protecteur, etc.
- Je le vois bien avoir été marié et divorcé rapidement ou avoir eu une relation malheureuse. En tout cas, il est divorcé depuis un petit moment déjà et n'est pas retombé amoureux avant Zoella.
- Il a rencontré Zoella lorsqu'elle avait 27/28 ans, peu de temps après la mort de son fils. Son mari, Maddox, s'est engagé dans l'armée peu de temps après.
- Concernant la carrière militaire de Graham, à vous de voir ce qui l'a poussé là-dedans, à quel âge, etc .. Il faut juste savoir qu'il avait un grade important à 28 ans et qu'il avait arrêté le terrain à ce moment-là ou peu de temps après avoir rencontré la blonde. A l'annonce de la mort de Maddox, il arrête le métier pour de bon et se reconvertit (je vous laisse le choix là aussi)
- Depuis le départ de Maddox, Zoella et lui se sont rapprochés et ils sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ils s'étaient embrassés quelques jours avant le retour de Maddox et étaient d'ailleurs sur le point de commencer une histoire d'amour.
- Mais le retour de Maddox les a éloignés et pourtant, ils sont toujours fous amoureux l'un de l'autre. Ils sont incapables de s'oublier.
les liens du personnages. zoella dawson compliqué Voici les extraits de ma fiche concernant Graham (bonne lecture
) :
« Je vous en prie, ne me demandez pas si j'ai réussi à le surmonter, je ne le surmonterai jamais. Je vous en prie, ne me dites pas "au moins vous l'avez eu pendant tant de temps". Selon vous, à quel âge votre enfant devrait-il mourir ? Je vous en prie, laissez-moi simplement parler de mon enfant. Je vous en prie, laissez-moi simplement pleurer.» " Je sors." Zoe releva la tête du plat qu'elle préparait et interrogea son mari du regard.
" Ne m'attends pas, je rentrerais tard." Et sans ajouter un mot, il la laissa plantée dans la cuisine, devant une casserole d'où émanait une douce odeur d'un plat qu'elle avait préparé pour rien. Comme souvent ces derniers temps. Elle soupira et laissa tomber la cuillère dans le plat en haussant les épaules. Elle ferma le gaz et abandonna la cuisine pour gagner le salon où elle se laissa choir sur le canapé. Elle tourna le visage et son regard tomba sur la photo de leur petit garçon, Louis. Sur cette photo, il souriait, il était beau. Il avait le visage d'un ange, et aujourd'hui, il n'était plus que ça, un ange. Il était mort. Il avait été touché par la maladie, un cancer foudroyant et il n'avait pu en réchapper malgré le combat qu'avait livré ses parents et ce petit bout, si courageux. 3 ans, une courte vie, trop courte, trop éphémère. Zoella sentit les larmes monter. Elle était tombée enceinte peu de temps après son mariage et avait accouchée à l'aube de ses 23 ans. Louis était mort quand elle n'avait même pas 25 ans. Cela faisait un an. Tout juste un an. Et Maddox l'abandonnait au lieu de rester avec elle. Cela faisait un an que leur couple battait de l'aile, qu'ils faisaient semblait d'aller bien mais que rien n'aller. Un an qu'il ne la touchait plus, qu'il fuyait le domicile conjugal autant que possible. 6 mois qu'il avait rejoint l'armée. La sonnette retentit, la faisant sursauter. Elle alla ouvrir et tomba nez à nez avec Graham, militaire lui aussi. Nouvel ami de son mari qui avait débarqué dans leur vie. Elle soupira et le dévisagea, presque furieuse contre lui :
" Il est sorti." Graham lui lança un regard surpris et haussa les épaules :
" Je peux l'attendre ? C'est important." Elle soupira de nouveau et haussa les épaules, ouvrant grand la porte pour le laisser entrer. Elle lui désigna le canapé d'un signe de tête et il alla s'installer. Elle retrouva sa politesse et elle demanda d'une voix morne :
" Tu as faim ? Il y a du boeuf bourguignon." Un plat qu'elle avait appris avec sa mère avant sa mort et qu'elle aimait faire pour son mari. Il hocha la tête et lui sourit :
" Avec plaisir." Elle retourna à la cuisine et ralluma le gaz, finissant de mélanger doucement le boeuf et les légumes. Le boeuf mijotait depuis une journée entière dans la sauce, et elle sentait qu'il allait être délicieux. Elle servit deux assiettes et les ramena dans le salon avec les couverts, posant le tout sur la table basse.
" Tiens." Il remercia d'un signe de tête et ils mangèrent en silence avant qu'elle ne débarrasse la table. Elle revint dans le salon et se réinstalla à côté du jeune homme.
" Il a dit qu'il rentrerait tard. Ca peut vraiment pas attendre demain ? " Graham secoua doucement la tête :
" Non, mais va te coucher si tu es fatiguée. T'en fais pas." Elle secoua à son tour la tête :
" Je ne pourrais pas dormir. Ca fait un an." Elle désigna la photo d'un signe de tête et Graham hocha la tête en silence :
" Je comprends... " Il resta silencieux un moment et la jeune femme finit par s'endormir. Elle se réveilla en sursaut, le bruit de la porte claquant la sortant de ses rêves. Elle constata que sa tête était posée sur l'épaule de Graham et elle se mordit la lettre, s'excusant à voix basse. Elle se leva :
" Je vais vous laisser tous les deux, je vais me coucher." Elle passa devant son mari sans même le regarder, lui en voulant de l'avoir laissée seule ce soir-là, surtout ce soir.
« - J’ai une question à vous posez. - Allez-y. - Au bout de combien de temps les choses redeviennent normales ? - Jamais je le crains, jamais totalement.». " Zoe ... Je sais que c'est dur mais cette cérémonie, c'est pour toi. Pour sa famille. Pour nous, ses frères." " Et s'il n'était pas mort ? On a retrouvé qu'un corps carbonisé, personne ne peut savoir, personne." Graham soupira doucement et posa sa main sur l'épaule de la jeune femme.
" On a plus de contact avec lui depuis 3 ans. Je suis désolé Zoe , vraiment. Mais on a peu d'espoir de le retrouver un jour." La blonde soupira et hocha doucement la tête :
" Je sais Gram, j'avais seulement envie de croire que ... qu'il reviendrait peut-être un jour. Peu importe que nous étions sur le point de nous séparer, peu importe que je lui en veuille pour son comportement, il est mon mari et j'aurais aimé qu'il revienne." Elle laissa sa tête tomber contre l'épaule de Graham et il la serra un instant contre elle. Le jeune homme avait été présent pour elle depuis le départ de son mari. Il avait été un ami, un repère, un soutien pour elle et ça, elle ne le remercierait jamais assez pour ce qu'il avait fait pour elle.
" Alors, je crois qu'on peut y aller ... " Il hocha la tête et elle se regarda un instant dans le miroir du salon. Son tailleur noir sobre, son chignon, elle avait l'impression de se retrouver à ses 16 ans, à la mort de ses parents, puis à ses 24 ans, à la mort de Louis. Elle avait subi trop de pertes, trop de souffrance, et cette fois, elle n'avait pas de corps sur lequel pleurer. Elle n'avait qu'un sentiment de vide, qu'une incertitude et c'était encore pire.
" Carrie nous rejoint là-bas. Je peux y aller avec toi, j'ai pas envie d'être seule." Elle leva vers lui un regard de biche affolée et il prit sa main :
" Je ne comptais pas t'y laisser aller seule." Elle serra sa main, le remerciant d'un sourire presque invisible et ils sortirent de la maison.
" Je veux vendre cette maison. Elle est remplie de souvenirs douloureux." " Tu es sûre Zoe ? C'est .. " " Elle est trop grande pour moi. Je ... Je pense que c'est une bonne façon de commencer à faire mon deuil." Il hocha doucement la tête et lui ouvrit la porte côté passager.
Au bout d'une vingtaine de minutes, ils arrivèrent sur le lieu de la cérémonie et la jeune femme fondit en larmes dans les bras de sa petite soeur.
" Je suis là Zoe , courage. Tu vas surmonter ça, tu es la personne la plus courageuse au monde." Elle lui serra la main, essuyant les larmes sur son visage avant de l'entraîner avec elle vers le banc d'honneur où Graham se tenait déjà avec les parents de Maddox. Elle les rejoignit et ils s'installèrent tous. Un discours magnifique fut tenu, et Zoe se rendit sur le pupitre pour laisser échapper quelques mots.
" Mon mari était un homme formidable. Je l'ai épousé quand je n'étais qu'une enfant diront certains mais je l'aimais. Et il a fait de moi une femme comblée, heureuse. Lorsqu'il est parti ... Il voulait rendre son pays heureux, il se battait pour le Royaume-Uni et j'étais fière de lui. J'aurais aimé qu'il soit là aujourd'hui, que vous lui décerniez une médaille pour son courage, qu'il m'embrasse, qu'il me serre dans ses bras mais ... Je ne peux que lui adresser toutes mes pensées. Maddox, merci pour tout ce que tu as fait pour moi, merci pour cet amour, merci pour cette vie que tu m'as aidée à construire. Je t'aime." Elle quitta rapidement l'estrade, cachant les larmes qui lui montaient aux yeux. Elle allait devoir être forte et courageuse maintenant, apprendre à se reconstruire seule.
" Tu as été parfaite Em." Millie lui sourit et elle s'installa à côté de sa meilleure amie, laissant Graham parler à son tour du militaire qu'était Maddox.
" C'est étrange. Me dire que c'est fini, que je ne dois plus l'attendre, espérer son retour." Millie hocha doucement la tête :
" Maintenant tu dois réapprendre à vivre pour toi, à écouter ton coeur." Millie désigna Graham d'un signe de tête et Zoella se tourna vers elle, perplexe :
" Tu lui plais, ça crève les yeux. Et je crois que c'est réciproque." " Peu importe .. Gram était très proche de Maddox, je peux pas faire ça." Son regard s'attarda sur le jeune homme. Il fallait l'avouer, Millie avait vu juste. Elle était tombée amoureuse de lui, doucement. Par sa présence, ses mots, ses rires, leurs rires mêlés. Tout était plus simple avec lui.
« Quelque chose se jouait entre eux. Ni le temps, ni la distance n'avait tempéré son amour. Ce n'était pas de la séduction, pas du désir, mais ça avait la force de l'évidence. » La blonde tournoya un instant dans la robe émeraude qu'elle portait :
" Qu'est ce que tu en penses ? C'est pas trop ... pompeux ? " Graham la dévisagea un instant et hocha la tête, un sourire appréciateur sur le visage :
" Avec toi, rien n'est jamais trop. Tu es magnifique Zoe ." Elle sourit et elle s'accrocha à son bras, ravie que sa robe lui plaise. Elle avait passé des heures avec Carrie à la chercher.
" Merci de m'accompagner, cette soirée risque d'être barbante. Que des vieux militaires grincheux, en manque d'action." Elle laissa échapper un petit rire et haussa les épaules :
" Je suis sûre qu'on va bien s'amuser. Toi, tu es loin d'être un vieux militaire grincheux." Graham avait arrêté son métier de militaire peu de temps après "l'enterrement" de Maddox. Il avait déjà arrêté le terrain, puis le métier tout court, préférant se reconvertir. Ils sortirent de l'appartement de la blonde et elle grimpa dans la voiture de Graham. Ils arrivèrent à la soirée rapidement et elle lui prit le bras pour avancer. Bizarrement, elle se sentait nerveuse. Elle connaissait sûrement certains des militaires présents, anciens responsables de son mari, anciens amis. Et la voir là avec Graham pouvait sembler déplacé, étrange. Pourtant, Graham serra un peu plus son bras et lui sourit et elle oublia ses craintes. Elle se sentait bien près de lui. Il la rassurait, sa présence même lui permettait de se sentir mieux.
" Graham, c'est un plaisir de te revoir. C'est ta femme ? " Le militaire, âgé d'une bonne soixantaine d'année, dévisageait avec curiosité la blonde et Zoella se mordit la lèvre, gênée.
" Non, non, c'est .. une amie. Zoella, je te présente Peter, celui qui m'a tout appris." Il lui tendit une main ferme qu'elle serra doucement :
" Enchantée." " De même. Graham est un chouette bonhomme." Il lui fit un clin d'oeil complice et les laissa là.
" Je vais nous chercher à boire." Elle sourit à Graham et se dirigea vers le bar commandant deux cocktails maisons. Le serveur la servit rapidement et elle rejoignit le jeune homme lui tendant un des verres :
" A cette soirée, à toi." Il trinqua et sourit :
" A nous." Elle sourit en retour et but une gorgée de son verre. Graham lui plaisait, c'était indéniable.
" On va danser ? " Elle hocha la tête et elle se laissa entraîner sur la piste après avoir posé son verre. Elle se laissa aller à l'étreinte du jeune homme et à la musique douce qui passait.
" Les militaires ont bon goût en matière de musique. J'aurais pas cru." Ils rirent tous les deux, complices. Après avoir dansé une bonne demi-heure, Graham lui proposa de prendre l'air, et elle accepta, avec plaisir. Il faisait chaud dans la salle et elle se sentait bouillonnante. Ils sortirent dans les grands jardins et en la voyant frissonner, il posa sa veste sur ses épaules.
" Merci." Elle lui sourit, reconnaissante, et glissa sa main dans celle du jeune homme qui la serra en retour. Ils marchèrent ainsi, un moment avant que Graham ne s'arrête. Elle lui lança un regard interrogateur et il sourit, l'attirant vers lui :
" Ca fait des années que je rêve de faire ça." Il posa ses mains sur sa taille et l'attira contre lui, plus près encore avant de poser ses lèvres sur les siennes. Leurs langues se rejoignirent, joueuses, et ils échangèrent un baiser passionné.
« Je ne sais plus quoi faire. Ton mari a déjà eu des troubles du comportement après une mission ? - Bien sûr que oui, ils en ont tous. L’ennui c’est que ça fait partie des choses dont personne ne veut parler. A la télé on voit le retour, la famille qui pleure, tout le monde qui s’embrasse. Mais ça vient plus tard. Quand on se retrouve dans l’intimité. On regarde cette personne qu’on aime et on se rend compte que les années ont passé. Des années qui ne se rattrapent plus. Et on a tous les deux grandis pendant ce temps, évolués, mais chacun de son côté.» " Je ... Je croyais qu'il était mort. Qu'ils étaient sûrs d'eux." Zoe lança un regard perdu à Graham qui soupira doucement.
" C'est ce que tout le monde a cru, Zoe . Mais, ils viennent de le retrouver. Il était prisonnier. Depuis le début." Zoe étouffa un sanglot. Elle était perdue. Son mari était vivant, il allait rentrer. Demain. Soudain, tout semblait plus compliqué.
" J'arrive pas à le croire." " Je viendrais avec toi à l'aéroport demain, ça risque d'être difficile à gérer. Les journalistes, les militaires, tout le monde sera là. Il va avoir besoin de toi." Le visage de Graham était dur, ses traits tirés. Dire qu'il y a quelques jours, ils échangeaient un baiser. La jeune femme tombait amoureuse de lui, elle en était persuadée. Et aujourd'hui, elle allait devoir renoncer à lui pour réapprendre un homme qu'elle avait détesté avant son départ. Elle soupira doucement :
" Merci." La nuit fut difficile, elle dormit peu, assaillie par les souvenirs, l'angoisse, ... Le lendemain matin, elle avait le visage chiffonné et elle se maquilla après sa douche pour paraître fraîche et joyeuse. Son sourire était forcé, ses cheveux trop lisses, sa robe trop soignée. Tout semblait trop. L'arrivée de Graham la sortit de ses pensées et ils filèrent tous les deux à l'aéroport. L'attente de l’atterrissage fut sûrement le moment le plus stressant pour elle, et la main de Graham qui serrait la sienne ne la calmait pas assez.
" J'ai peur Gram .." " Moi aussi." Elle lui lança un regard surpris et il continua, à voix basse :
" Je t'aime Zoe . Je sais que c'est le pire moment pour t'annoncer ça mais je suis fou de toi et ... Ca me tue de savoir que je vais devoir renoncer à toi." Elle étouffa un sanglot et baissa la tête :
" Moi aussi." Il ôta sa main de la sienne doucement, et elle fut tentée un moment de la retenir mais se retint. Elle avait aperçu au loin un visage familier, un homme qui lui était pourtant devenu étranger : Maddox. Elle le regarda s'approcher et leurs regards se croisèrent. Aucune étincelle, aucune flamme, rien. Le vide total. Il lui sourit pourtant, mécaniquement, et elle tenta de reconnaître en lui l'homme qu'elle avait tant aimé. Elle s'approcha à son tour et elle lui sourit lorsqu'elle parvint à sa hauteur :
" Bonjour." Elle ne savait pas comment se comporter. Les journalistes étaient autour d'eux, les flashs crépitaient. Ils attendaient sûrement des embrassades passionnées, une étreinte, quelque chose. Mais, le couple ne leur offrait rien de tout ça. Maddox se contenta de déposer un baiser sur le front de celle qui était, restait sa femme.
" Bonjour." Et ce fut tout.
Zoella se retourna brusquement. Trois mois après son retour, elle continuait d'être surprise par la voix de son mari dans leur maison.
Et il retourna dans le salon, s'affalant sur le canapé devant une de ces émissions stupides qu'elle détestait. Voilà à quoi ressemblait leur vie depuis son retour. Elle marcha rapidement jusqu'en ville, quelques gouttes de sueur perlant sur son front. Il faisait doux, lourd. Elle arriva rapidement à l'endroit qu'elle voulait, un petit parc abrité, bien à l'ombre. Là-bas, une silhouette qu'elle ne connaissait que trop bien l'attendait.
Graham se retourna et lui sourit, et elle se rapprocha doucement de lui, posant ses mains sur son torse.
Elle aussi s'inquiétait. Son mari était devenu plus que jamais taciturne, renfermé, agressif. Elle le craignait, elle craignait la moindre de ses réactions.
Et puis surtout, il lui manquait. Graham. L'homme qu'elle aimait, l'homme qu'elle s'était enfin donné le droit d'aimer. Et aujourd'hui, elle ne pouvait pas être avec lui.
Leur couple n'existait plus que dans leurs souvenirs, c'était indéniable. Pourtant, parfois Maddox semblait vouloir retrouver la flamme passée. Mais elle ne le laissait pas s'approcher.
Elle sourit et leurs lèvres se rejoignirent pour la première fois depuis bien longtemps.
Ils se séparèrent à regret et elle fila à la petite épicerie, retrouvant Millie devant.
Un sourire se dessina sur le visage de la blonde et Millie la dévisagea, perplexe.
Millie esquissa un sourire compatissant, elle savait que la situation de son amie était plus que compliquée.