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 born to die

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Nell Heatley
Nell Heatley
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MessageSujet: born to die   born to die EmptyMar 20 Mai - 3:16

Cause you and I, we were born to die


La bouteille de whisky entre les cuisses, l'éclate est totale dans ce véhicule au nombre d'occupants dépassant largement la limite acceptable et sécuritaire. La musique bourdonne, les portières libèrent des décibels qui empêchent sciemment de penser et même de respirer, à quelques reprises. Comment assurer une soirée éponyme? Trouver le moyen de donner congé à trois forcenées bossant dans un club de striptease et lâchez-les dans la nature. Plaisir garanti, presque autant que lorsqu'elles trémoussent leurs jolies fesses dans le but d'obtenir de la thunes à se déhancher sensuellement. La conductrice est la seule qui s'est pas coltinée de larges rasades d'alcool fort, se contentant de prendre quelques taffes d'une cigarette mentholée, sa main gracile laissant fumer cette dernière hors de l'habitacle. Cardiff. Lorsqu'elles ont su que je n'y avais jamais mis le pied, Mila a failli claquer et les autres, mortes de rire, se sont contentées de mater mon air boudeur et frustré en évitant soigneusement de mouiller leurs culottes en dentelles à force de s'esclaffer. Dans la mêlée, quelques copines à eux se sont jointes à nous, de même qu'un mec qui chasse le même genre de proies que nous toutes, il ne se fit pas prier pour le signifier rapidement. Du moins, c'était avant le whisky et les joints, maintenant il roule une pelle impressionnante à cette blonde dont le nom m'échappe. Les yeux clos, la nuque soutenue par l'appui-tête, je souris bêtement, surfant sur cette vague de béatitude suivant l'ingestion massive de consommations alcooliques. Entre ça et le shit fourni gracieusement par mon généreux chevalier blanc de colocataire, c'était carrément le pied. Du moins, j'y croyais jusqu'à ce qu'on débarque sur le pas d'une boîte de nuit où une file s'étendait jusqu'à l'immeuble suivant « Génial maintenant, on attend? On a plus rien à boire, reste plus qu'à remonter les hauts pour entrer avant l'aube, merde ». Si je me disais avoir sérieusement des tendances pernicieuses m'entraînant hors-champ de la pudeur usuelle, il semblerait que les scrupules des autres ne sont pas en restes et me font même ombrage. Replaçant une mèche de cheveux voilant son visage anguleux, Mila hausse les épaules « C'est un très bon ami ». Traduction libre : un putain de bon client.

Les paumes posées sur le comptoir des WC, j'épie mon reflet. J'ai l'habitude de faire la fête, je n'en suis très certainement pas à mes premiers épisodes en boîte, pourtant c'est des plus périlleux quand on se trouve être aussi foncièrement ouvertes aux pires propositions si ce n'est que dans le but de se retrouver hilare en moins de deux. Je passe la langue sur mes lèvres, y recueille au passage des restes salins provenant du dernier shot en lice ayant abreuvé mon gosier. La tête pourrait me tourner, certes, ce serait légitime, mais non, pas encore. Je me contente de me foutre de l'eau, éveillant mes sens et tentant péniblement de reprendre le dessus sur la quantité d'alcool ingérée. Encore heureusement, j'ai passé outre les comprimés d'ecstasy que proposait le mec qui nous accompagnait, sans quoi je braillerais dans lesdits WC ou encore perdue dans les abysses d'un univers alternatif. Ce que je peux kiffer l'alcool et avoir une sacro-sainte horreur de me défoncer là où je risque de totalement perdre pied. Rhett se tue à me répéter que c'est que j'suis une maniaque du contrôle, mais j'refuse de lui octroyer la moindre découverte sur quoi que ce soit. Je replace mon décolleté, dévoilant soigneusement la bordure d'un soutien-gorge en dentelle noire maculant ma chair. Secouant la tête, faisant volte-face pour me frayer un chemin jusqu'à la terrasse et allumer la cigarette coincée au préalable entre mes lèvres teintes couleur vermeil. La première inhalation me calme instinctivement tandis que mon regard se porte sur quelques visages connus un peu plus loin, dont un particulier sur lequel mes prunelles s'attardent. En constatant que l'attention devient rapidement réciproque, un sourire amusé se fraye un chemin jusqu'à ma bouche alors que je mords ma lèvre inférieure. Putain, je ne m'attendais pas à ça, ici et maintenant. S'il se libère de la présence de ses potes pour approcher, je n'attends pas bien longtemps avant de l'accueillir d'une boutade tempérée « T'es pas mal non plus quand t'es habillé » que je lui annonce, exhalant la fumée en refermant mes bras sur ma poitrine.
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Andréas Ricci
Andréas Ricci
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MessageSujet: Re: born to die   born to die EmptyMer 28 Mai - 11:27

Cause you and I, we were born to die


La fumée s'échappait des lèvres, dansant dans l'air aseptisé dans un appartement, bas de gamme. Les rires résonnaient sur un fond sonore légèrement musical. Une chanson dont on n'entendait même pas les paroles, couvert majoritairement par des voix, ainsi que le son entrechoqué de bouteille, plus ou moins vide, passant de main en main, rarement poser cinq secondes sur la table qui se trouver devant la bande de potes. Le ton de la soirée était donné comme toujours, rien n'était nouveau. Ils passaient la première partie de soirée dans un petit appartement, qu'ils allaient gentiment décorer de bouteilles de différentes marques, différentes qualités, pour réchauffer une soirée qui leur semblait prometteuse. Lui, emmènerait toujours, ce qu'il jugeait indispensable pour une soirée, des joints et rien d'autre. Il aurait pu, mais c'était du gâchis pour des gens qui au fond n'en profitera pas. Les restes de drogue invendable. Le jeune homme soupçonnait de n'être invité que pour cette raison. En contre partie, il se déchaînait avec un certain amusement, sur la consommation d'alcool. Un couple installait juste à ces côtés, exposait leurs rapprochements mutuels, un peu trop surfaits à ces côtés. Assez pour Andréas décide de s'écarter légèrement, pour éviter qu'ils empiètent dans son espace personnel. Peine perdue. Les taffes se multipliaient, son regard ancrait à cette fumée stagnante au dessus lui. Oubliant ceux qui pouvaient se trouvait autour de lui. Dans un élan de motivation, Andréas excédait par l'ambiance ou le comportement de certain, attrapa une bouteille de whisky, solitaire sur la table, pour se dirigeait vers la sortie, laissant sans un mot ces compagnons d'un soir, à leur sort, face à ce qui lui semblait dans peu de temps une soirée ratée, ou leur amie l'ennui allait s'inviter, sous peu.

La nuit se profilait à l'horizon, tranquille et sombre. Le genre d'ambiance Andréas aimait beaucoup, lui qui vivait majoritairement la nuit. Il laissait peu de places au sommeil. Il déambulait dans les rues, croisant ce qui lui semblait, des personnes tout aussi embrumait par l'alcool que lui. Et encore, il était sain d'esprit comparait à ceux qui avaient du mal à tenir debout. L'effet de l'alcool avait quelque chose, serein chez lui, guérissant les mots qu'on pouvait trouver au moment où la nuit tombée. Andréas n'avait jamais perdu la maitrise de lui, au point où il ne se souvient plus de ce qui c'est passé le lendemain. Une incroyable maitrise de lui, avec le temps, ou il l'a toujours eu ? Une lumière attira son regard, une foule se profilait jusqu'au trottoir suivant. La face lui semblait familière, avant qu'il fasse le rapprochement. Inconsciemment, ces pas l'avait dirigé jusqu'à la boite de nuit, qu'il avait l'habitude de fréquenter. Si c n'était pas tous les jours. Avec le temps, on reconnaissait facilement sa tête. D'un haussement d'épaule, la bouteille au fond d'une poubelle à peine entamé. Il se dirigea, vers l'entrée, les mains dans les poches de veste. Comme il l'avait prévu, la difficulté de rentrer était inexistante pour lui. Une chance, si on peut dire. Ces yeux s'habituèrent assez à la lumière ambiante qui se frayait un chemin, entre les personnes ondulant sur une musique effrénée. Ma main se posa assez vite sur épaule, constatant avec un certain sourire amuser, quand dans ce genre de lieu, le monde de nuit était assez petit. Des potes de soirée, seulement ça, l'avait reconnue et interpeller. Commençant une conversation frénétique entre des verres offerts par sympathie. Son regard chocolat se porta un instant sur l'environnement, laissant les mots de ces potes en suspend, sans amateur. S'accrochant vers un regard noisette familier. Il parcourait un instant ce corps parfaitement souligner sous les lumières, un sourire se frayant sur son visage. Andréas lâcha ces compagnons d'un instant, pour se frayait un chemin jusqu'à l'objet de son attention. Quand il disait que le monde de nuit était petit, ce n'était pas un euphémisme. « Habiller ou non, je dirais que dans tous les cas, tu n'es pas mal ! » Andréas s'approcha de l'oreille de Nell, un sourire amusé dessinait sur son visage. « Et sache que je suis toujours pas mal » Ces prunelles se posa sur elle, s'écartant légèrement, dirigeant sa main vers sa cigarette, pour tirer dessus, entièrement conscient que dans ce geste, c'était purement de la provocation. Et à vrai dire, il fonctionnait la plupart du temps ainsi, que ça plaise ou non.
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Nell Heatley
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MessageSujet: Re: born to die   born to die EmptyDim 1 Juin - 15:21

Cause you and I, we were born to die

Sans doute aurait-il été possible d’entretenir une conversation courtoise avec lui, se tenir dans les limites de l’acceptable compte tenu de la présence d’un nombre impressionnant de silhouettes dans l’environnement. Cependant, il semblerait qu’il daigne avoir un amour pour ce manque de pudeur et un goût prononcé pour la familiarité similaire au mien. Rien qu’à sa démarche, son sourire voilé, ses manières teintées d’amusement dès qu’il arrive à proximité. Il semblerait qu’il n’a pas oublié, lui non plus, et qu’à ce regard désinhibé, il se rappelle de tout dans les moindres détails. On est deux, dans ce cas. J’imagine bien les copines qui se trouvent à l’intérieur, maugréant sur mon énième cigarette de la soirée et trépidant d’impatience à l’idée d’ingurgiter de nouveaux cocktails ou même à la possibilité de se retrouver dans les WC pour priser une ligne d’une poudre blanche que l’une d’entre elle possède dans son sac à main. Je les imagine comme une image tangible, comme un portrait de ce qui se déroule tout près, à l’intérieur, là où la brise ne soulève pas quelques mèches de cheveux comme elle le fait présentement dans les miens.  Attablés, les gens s’enivrent avec un plaisir non-feint tandis que j’accueille ce fantôme d’un passé pas si lointain qui s’approche inexorablement, déposant la chaleur de ses mots au creux de mes oreilles, jouant de ses phalanges pour venir soutirer des miennes l’objet de ma présence sur cette terrasse aérée bordant une rue particulièrement fréquentée de Caerphilly. Il réplique foncièrement avec une aisance qui me rappelle pourquoi il m’a plu la première fois, pourquoi j’ai daigné l’approcher lui plutôt qu’un autre. Certes, il y a physiquement une infinité de raisons qui explique le pourquoi du comment, mais tout se conquiert au fil de sous-entendus savamment glissés dans une conversation. Je ferme doucement les yeux à son approche, humant l’odeur caractéristique des hommes qui me plait tellement. Ce mélange léger de musc, de sueur, de tabac froid et de parfum. Cette odeur enivrante, il l’exhale avec candeur et impunité.

Je passe la langue sur mes lèvres, un sourire venant les habiller pendant quelques secondes avant que je tende la paume vers sa joue, frôlant avec la pulpe de mes doigts sa mâchoire pour finalement m’attarder sur ses lèvres « Je dois admettre que tu possèdes un charme certain. Suffit habituellement que tu en joues le moindrement pour qu’elles te tombent toutes dans les bras, n’est-ce pas? ». Un ton mutin, teinté d’un amusement certain. Rien qu’à voir le regard de certaines qui semblaient avoir tenté de capter son attention avant même que je ne me matérialise sur les lieux, leurs expressions crispées quant à mes doigts qui s’attardent sur sa lèvre inférieure jusqu’à ce que je m’approche pour lui soutirer ce qui m’appartient, sans gêne aucune, mon regard rivé dans le sien « C’est pourtant vers celles que l’on conquiert avec des efforts concrets que tu te tournes. Serais-tu un brin masochiste, par hasard? ». Anatomiquement, il avait pu percer le moindre secret de mon épiderme, glissant ses paumes sur la moindre parcelle à sa portée, m’offrant la réciproque avec un plaisir non-feint. Seulement, il était ici plutôt qu’ailleurs « Ou est-ce que je t’inspire une envie de remettre le couvert parce que l’on a pris notre pied, la dernière fois? ». Pour ma part, ce qui émerge d’une mémoire flouée par une quantité astronomique de cigarettes, de verres et de joints me semblait particulièrement intéressant. Un moment volé à faire un ultime n’importe quoi, et ce, peu importe les conséquences et malgré ce que la logique nous susurre à l’oreille. Son attitude désinvolte, ses pointes provocatrices, cette proximité se voulant troublante rappelait à cet instant où deux inconnus sont devenus familiers. Extrêmement familiers, sous la plupart des coutures, voire même la quasi-totalité. Ma cigarette coincée entre les lèvres, je prends une profonde taffe avant de reprendre « J’ai soif ». Le regard entendu, je lui tends la clope le sourire aux lèvres, attendant que monsieur pas mal se manifeste et m’entraîne à l’intérieur, histoire qu’on s’amuse un peu.
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Andréas Ricci
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MessageSujet: Re: born to die   born to die EmptyLun 30 Juin - 17:31

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Alors que la soirée venait à peine de commencer du côté Andréas, après une première partie des plus compliqué. Le jeune homme ne se doutait pas, qu'une rencontre particulière, le souvenir d'une nuit allait croiser son chemin. Il ne se souvenait pas toujours des nuits passaient avec la jante féminine. Mais Nell avait ce petit plus, qui lui plaisait et qui avait attiré son attention. Elle était un peu son double au féminin, il ne risquait pas les prises de tête comme certaine de ces filles qui voulaient lui mettre le grappin dessous. Il devait bien l'avouer, elle lui plaisait que ce soit physiquement, que dans son attitude.Naturellement, ces pas se dirigeaient vers elle, lâchant la compagnie qu'il s'était fait sur l'instant. Une bande d'amis où le choc des verres résonnaient encore dans ces oreilles. Laissant le liquide alcoolisé prendre possession de leurs sens, de leurs moyens, se retendant dans les veines. Pour sa part, il avait trouvé une attraction, bien plus importante, à cet instant. Un sourire amusé s'affichait déjà sur ces lèvres, à l'approche de cette perceptive.

Son regard se faufila sur les lèvres qu'elle humidifia légèrement, celle dont il avait encore des souvenirs persistant. Un souvenir d'un goût fruité, légèrement acidulé, dont d'ordinaire, il ne prêtait pas attention, chez Nell, c'était assez prononcer. Sa main se nicha sur sa joue, caressant la naissance de ces lèvres pour s'attarder dessus, absorbant ces paroles avec amusement. Elle avait d'une certaine façon raison, mais les épreuves faciles, ne l'intéressaient guère. Il ne savait pas si on pouvait considérer cela comme du masochisme, mais plutôt l'amour du jeu de séduction. Ou encore la difficulté d'obtenir, avoir la facilité sur un plateau, n'était pas quelque chose de satisfaisant. « De bien grand mot ... Quand la personne qui se trouve en face de moi, est dans le même cas. Les regards posaient sur toi, sont toutes aussi nombreux. Mais je te l'accorde, jouais de mon charme est assez facile pour obtenir une certaine catégorie de jeune femme. Mais...» C'est avec une certaine aisance qu'il s'approcha de la jeune femme, une nouvelle fois, son odeur agressant agréablement son sens de l'odorat. Pour parcourir de ces lèvres, sa peau diffusant sa chaleur corporelle. Longeant son cou pour parcourir le creux de son oreille. « Effectivement, je préfère les efforts concrets, je ne sais pas si on peut appeler cela du masochiste... Disons que j'aime un peu le risque, la difficulté ... » Il répondait simplement à sa question, avec un ton serein, un brin sensuelle, il est vrai. Avec un zeste d'amusement. La pression de sa paume sur son corps qu'il avait si familièrement parcouru la dernière fois, raffermit son emprise, avant de lui répondre, relevant son regard pour la surplomber, un petit sourire aux lèvres. Parfois, elle avait le don de déstabiliser un homme par ces paroles, si tenter qu'il se laisse déstabiliser. Dans son cas, ce n'était pas le cas. «Je ne vais pas cacher que la dernière fois, c'est le pied la dernière fois, et que ça ne déplairait pas de remettre ça. Mais non, la ce n'est pas le but. Si surprenant que ça puisse paraître. » À cet instant, si ça devait se reproduire entre eux, les choses seraient une nouvelle fois... Différente. Peut-être que l'intensité serait comparable. Andréas s'empara de la cigarette, qu'elle lui tend, son regard approuvant son sous-entendu. Il tira une taff, laissant la fumée s'attardait entre ces lèvres, le regard rivait sur ceux de Nell. Avant d'écraser ce qu'il restait de clope, sur le bitume rafraîchit par la nuit. Sa main venait se nicher aux creux de ces reins, l'invitant à rentrer la première, surplombant sa silhouette, se frayant un chemin à travers ces regards indiscrets, ces corps entraînaient par la mélodie, ainsi que l'alcool, vers le bar. L'incitant d'un geste, à commander ce qu'elle voulait.
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Nell Heatley
Nell Heatley
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MessageSujet: Re: born to die   born to die EmptyDim 27 Juil - 1:37

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Sans doute le Destin se foutait ouvertement et avec un plaisir non-feint de notre gueule. Se retrouver ici et maintenant, quelques semaines après un chaud corps à corps qui avait duré des heures entières, c’était carrément quelque chose d’atterrant entre la bénédiction et le calvaire. Les courbatures monstrueuses découlant des aventures auprès de l’italien me hantaient encore, me rappelant à l’ordre comme quoi il est plus que temps que je me remette à autre chose que le pieu comme sport. Ça sonne carrément traînée des bas fonds dit comme ça, mais disons simplement que je me plais à profiter à l’extrême des occasions qui se présentent sans dédaigner retourner me glisser dans les draps ou contre quelque surface capable de supporter simultanément deux corps avec un bon coup. Comme c’était le cas avec Rhett. Comme il semblait être plausible que la soirée se termine le corps cambré contre celui musclé et noueux d’Andreas. Dans tous les cas, que la conclusion soit à la hauteur des derniers souvenirs périlleux de ces quelques heures de gymnastique intensive ou pas, on se retrouve à jouer comme des gosses. De sales gamins qui tâtent le jeu de la séduction pour leurs premières fois avec une expertise qui les étonne vachement quand même. Sa paume retrouve bien rapidement mon épiderme, la frôlant du bout des phalanges pour tantôt s’incruster, chaude comme la braise, contre ma chair rafraîchie par la brise. Je le laisse se glisser dans le rôle du prédateur, bien que l’on s’échange de façon fortuite celui de proie et de traqueur selon les répliques et les contacts physiques « Je suis un territoire conquis pourtant, du moins d’une certaine façon » que je glisse, mes ongles crissant contre son cuir chevelu alors que je n’ai plus accès à son visage « Si je me rappelle bien, j’avais laissé quelques traces ici et là tout de même ». S’il revenait avec le sourire aux lèvres, charmant et charmé, sans doute appréciait-il cette habitude d’enfoncer dents et ongles dans la chair lorsque la température montait et que l’excitation gagnait son comble. Les yeux à demis clos, la cigarette fumant entre mes doigts, j’en oublie presque le lieu où l’on se trouve au moment où j’arque mon bassin contre son propre corps, lui offrant la possibilité qu’il attrape au vol de s’imposer de lui-même. Il a ce charme latin, cette impulsivité et ces gestes lascifs qu’il pose même sans réfléchir. Ma main glisse sous son menton pour trouver le moyen de braquer mon regard dans le sien « C’est vrai que c’était plutôt pas mal ».

La clope s’est éteint à l’extérieur tandis qu’on pénètre l’enceinte de la boîte de nuit alors que les phalanges d’Andreas sont pressées d’une façon presque possessive et surtout terriblement virile dans le bas de mon dos. On se fraye un chemin jusqu’au bar où je pose mes fesses sur un tabouret, étreignant entre mes jambes les hanches de Ricci qui tentait d’obtenir l’attention du barman. Pour un peu, je jouerais du pied tandis que des regards en biais tandis que le manège se perpètre jusqu’à ce que l’on dépose finalement des verres pleins sur le comptoir en face de nous « La téquila. On emprunte un dangereux chemin ». Ce n’est pas le premier de la soirée, sans doute loin d’être le dernier « On trinque à quoi, Ricci? ». Je lui adresse un sourire entendu, les doigts se refermant sur le verre embrumé de perles d’eau fraîche. De l’autre, je tends les phalanges vers la limite entre son chandail et son jeans alors qu’il se rapproche inexorablement.
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