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 It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie

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MessageSujet: It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie   It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie EmptyDim 4 Mai - 20:49

I could be yours, I could be your baby tonight

C’était toujours la même rengaine. Toujours les mêmes têtes, les mêmes habitués prêts à payer des fortunes pour voir un bout de peau, une fille légèrement plus dénudée que l’habituel, les mêmes danseuses à moitié nues qui ne savaient même pas si elles allaient dormir chez elles ce soir, les mêmes serveuses aux regards jugeurs posés sur les demoiselles en petite tenue, les mêmes mains baladeuses qui se retrouvaient vite cassés par les mêmes gardes du corps. Et parmi cette foule de personne, la même Jamie que toujours, fidèle à elle-même et qui se mettait à parler d’elle à la troisième personne. Quoi de plus normal quand on était au centre de tous les intérêts ? Non, je ne pouvais pas dire ça ainsi. Disons que j’avais mes « fidèles ». Même si là, ça faisait légèrement secte. D’un autre côté, cet endroit ressemblait vaguement à un lieu de culte aux fesses et aux seins. Il n’y avait qu’à regarder toutes ces filles qui exhibaient fièrement leurs atouts comme des médailles.
De mon côté, même si je faisais la fille sûre d’elle pour donner le change, j’avais juste envie de disparaître à chaque fois que c’était à mon tour de monter sur la scène. Chacune des strip-teaseuses avaient le droit à son moment de gloire et le mien… j’aurai donné cher pour ne jamais l’avoir. Monter sur scène et danser pour des porcs qui ne voulaient que faire disparaître ce peu de vêtement, ce peu de fierté qu’il vous restait. Tous des salopards. « Eh, Jamie ! » me héla Kate, ma seule « alliée » en ce bas monde de débauche et de perversion. « Quoi ? » Elle se dirigeait à grand pas vers moi, essayant de passer entre les différents clients. Elle finit par me rejoindre tandis que je m’installais dans notre pseudo-loge-placard à balai. Dans quelques minutes, ce serait à mon tour de faire le show et même si je faisais ça depuis quelques semaines, j’étais toujours aussi stressée. « Devine qui est là. » me souffla-t-elle alors que j’étais entrain de me remaquiller, histoire d’occuper mes mains. « Qui donc ? » Je n’avais aucune idée d’où elle voulait en venir et ça m’énervait. J’étais déjà assez stressée pour qu’elle vienne m’emmerder avec ces petits clients à  la mord-moi-le-nœud. Elle vit rapidement que je n’étais pas d’humeur à jouer à son jeu de devinette. « Ton gars. » J’arquai un sourcil à cette appellation, un peu surprise.
Mon gars ? Je n’en voyais qu’un seul qu’elle aurait pu surnommer ainsi. Keazy. Autant dire le seul gars qui venait dans ce club miteux plus pour boire que pour regarder les filles. Il n’essayait même pas d’attirer l’attention en faisant ça. Vous savez, genre le mec qui s’apitoie sur son sort pour que nous, femmes compatissantes, nous en fassions de même et qu’on finisse dans son lit. Ce n’était pas du tout le genre de Keazy. Lui, il était tout en discrétion. C’était bien simple, de toutes les filles dans ce club, pas une seule ne l’avait vraiment remarqué. Ah si, moi bien entendu. Ce type, comme l’avait si bien fait remarquer Kate, c’était mon gars. Non, je ne le fréquentais pas mais ce n’était pas faute d’avoir tenté de le séduire. Pire qu’un bloc de glace, il ne réagissait jamais à mes provocations volontaires. C’était déconcertant mais tout autant intriguant. Et plus il m’intriguait, plus cela me donnait envie de l’avoir dans mon lit. Et ce, peu importe le nombre d’années que nous avions de différence. « Parfait. » finis-je par dire à Kate avant de me diriger vers la scène. Là, j’étais déjà bien moins stressée. J’avais exactement le moyen de montrer à cet homme que j’étais le genre de femme qu’il désirait.
« Mesdames et messieurs, notre sensuelle rockeuse, Little Rock. » Exactement comme le nom de la ville, j’avais choisi ce pseudo parce que je manquais cruellement d’inspiration. Une musique des années quatre-vingt démarra, Tainted Love si je ne disais pas de conneries mais remasterisé pour que cela soit un peu plus intéressant à écouter. Enfin, c’était de la daube au final. Mais pour ce que j’en disais. De toute façon, je devais me contenter de bouger en rythme sur cette chanson tout en retirant mes quelques vêtements pour me retrouver à un minimum syndical. Parfois, poussées par l’euphorie collective, certaines filles enlevaient jusqu’à leur soutien-gorge. Pas moi. Je tenais à garder un minimum de dignité. Pendant toute ma danse sensuelle, je montrai une assurance totale si bien que personne ne pouvait se douter qu’intérieurement, j’étais un peu nerveuse. Juste un peu. Je focalisais mon attention sur Keazy, ne fixant que lui dans cette pièce pleine de monde. Je m’en foutais des autres, à vrai dire. Dans toute cette pièce, il était la seule personne que je voulais. Alors qu’est-ce que je pouvais m’en taper des gars qui me hurlaient de me foutre à poil ou qui me balançaient des billets. Là, c’était comme s’il n’y avait plus que lui et moi. Comme si c’était un show privé. Bien sûr, je fus rappelée à l’ordre par mon patron et je dus rompre le contact visuel. Dommage…
La danse se termina et après avoir récupéré le fric, je me tirai en vitesse. « Eh bah, cette fois, c’est le pactole Little Rock. » m’annonça une de mes collègues dont je ne connaissais le nom. Je ne lui répondais pas, sa remarque empestait la jalousie et l’hypocrisie. Et même si je ne voulais pas me faire d’ennemis, de risque de perdre mon boulot, je n’avais pas envie d’avoir d’amis non plus. Rapidement, je changeai de tenue, optant pour quelque chose de sexy : dentelles et couleur noir. Après le show, j’avais encore une heure où je devais me balader et attendre gentiment qu’on me propose d’aller dans le salon privé. Ou bien, m’installer avec un client pendant que celui parlait business et rire à ses blagues. Autant dire que c’était rare que je fasse la seconde solution. Néanmoins, cette fois-ci, je savais exactement ce que j’allais faire. Ainsi, je me dirigeai au bar pour rejoindre Keazy. J’étais persuadée qu’il avait anticipé mon mouvement, qu’il savait que j’allais venir. Avec lui, tous mes gestes semblaient prévisibles. Et je ne supportais pas ça, trop habituée à être spontanée et surprenante. « Salut. » lui dis-je simplement, en m’installant à côté de lui.
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MessageSujet: Re: It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie   It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie EmptyMar 6 Mai - 2:25


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. Keazy & Jamie

It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes

C'était son endroit culte. Il avait l'impression qu'en venant se perdre dans les débauches de quelques femmes perdues, il allait trouver la moindre once d'inspiration. Elle ne venait pourtant pas, se faisait tardive et le provoquant de son absence. La musique à même de lui perforer les tympans, les rires gras de quelques hommes qui tentaient de jouer d'une subtilité qui ne leur collait pas à la peau. Il s'y rendait pourtant, sans arrière-pensée. Sans cette envie de trouver une femme avec qui passer la nuit. Ce n'était pas son cas. Son n'était pas son but en venant se perdre dans cette ambiance malsaine. Il cherchait, tentait de trouver cette petite once de quelque chose à même de l'animer pendant quelques secondes. Ça ne venait pas. C'est ce qui le tuait. L'écrivain ne faisait que passer dans cette ville, comme dans n'importe quelle ville où il allait se perdre, à la recherche des pires vices, d'atrocités inhumaines. Il provoquait cette vie qu'il méprisait, cette vie qu'il aurait voulu perdre auprès de sa femme. Il était pourtant là à la recherche de quelques choses qui ne reviendraient surement jamais. Le quadragénaire se posa dans le fond de la sale, à l'abri des regards curieux, parce qu'il avait franchement tendance à détoner en comparaison des autres hommes de la pièce. Lui. Sa barbe de quelques jours. Ses cheveux qui tombaient en pagailles contre son visage terne, contre ses traits trop tirés par le manque de sommeil et l'abus de whisky. C'est d'ailleurs ce qui se trouvait dans le verre qu'il avait commandé un moment plus tôt. Ce liquide faisait partie de son être, trônant dans son sang la plus grande partie de son temps. L'écrivain glissa ses doigts dans le fond de ce paquet de cigarettes soigneusement gardé dans une de ses poches. Il vint la glisser entre ses lèvres, laissant la fumée infester ses poumons pour l'empoisonner. Sa femme lui avait reproché trop de fois cette dépendance, lui clamant haut et fort qu'il allait finir par avoir le cancer du poumon. Depuis sa mort, il avait accéléré sa cadence et rien de semblait apparaître. C'était ridicule.

Les musiques sans intérêt s'enchainaient. Il laissait son regard de temps en temps se poser sur la scène, pour scruter les visages plus qu'autre chose. Les corps dénudés ne lui faisaient pas le moindre effet. Il était seul depuis trop longtemps. L'envie ne se faisait plus ressentir. Son corps ne s'activait plus à avoir envie de se reproduire avec qui que ce soit. La musique changea, une nouvelle fois il leva son regard pour le poser sur elle. Elle. Cette jeune fille, celle qui n'aurait pas dû se trouver ici. Trop souvent, il se perdait dans des suppositions en rapport à sa vie. Son passé. Le compositeur se demandait ce qu'elle avait pu vivre ou manquer pour se retrouver dans ce genre d'endroit, à exhiber ses formes devant les yeux d'hommes trop vieux, trop pervers pour pouvoir la regarder. Petite colombe égarée dans les affres d'une vie qu'elle aurait surement pu éviter. Il y avait trop de suppositions. Des suppositions qu'il ne pourrait que combler en lui parlant, mais il n'en voyait pas réellement l'intérêt. Ça ne ferait pas naître cette inspiration manquante. Keazy avait l'impression que rien ne le ferait. Les appels de son agent se succédaient. Il lui mentait, soufflant qu'il avait des ébauches, des pages qui étaient en train de s'accumuler alors qu'il n'y avait que le vide. Le vide incessant. Son agent le savait parfaitement, ça faisait trop d'années qu'il s'occupait de lui. Ils étaient amis, en quelque sorte. L'écrivain préférait fuir la moindre relation à même de le mener vers une nouvelle perte, un nouveau manque. La souffrance faisait partie de sa vie. Son visage était les restants des années qu'il avait pu vivre, incapable de se morfondre sous une émotion quelconque.

Le son s'estompa, laissant entendre les râles des pervers qui se languissaient d'envie. Il soupira. Ce monde, il ne le comprenait pas réellement. Il ne se mêlait pas dans la foule, il n'était pas comme les autres hommes avides de sexe. Keazy n'était qu'un vide. Qu'un rien errant. Il se leva, pour s'approcher du bar, puisque dans son verre il ne restait que quelques glaçons en guise de boissons. Il commanda la même chose. C'est la seule chose qu'il aimait boire. Le goût. Cette sensation de brûlure qui glissait le long de son être alors que le liquide venait évacuer ses effets dans son corps. C'est comme si, à force, ça ne lui faisait plus rien. Le quadragénaire savait qu'elle allait venir. Il savait parce qu'il n'avait fait que refuser les avances qu'elle avait tentées sur lui. Les femmes ne l'intéressaient pas. Pas plus que les hommes. Il prit son nouveau verre entre ses doigts, pour en prendre une longue rasade qui finit son chemin dans le fond de son estomac. Elle s'approcha. Il tourna le visage pour observer les traits de la demoiselle. Ce qu'elle pouvait faire ici lui était encore inconnu et il hésitait. Il hésitait entre le fait d'avoir envie d'entendre la réalité ou de lui inventer une vie qui n'était pas la sienne. Keazy l'observa un moment avant de détacher son regard de son visage, toujours aussi froid, toujours aussi distant. Il ne comprenait pas réellement ce qu'elle pouvait lu vouloir. Ce genre de comportement lui échappait. « Salut.» Si seulement il était habile avec les conversations, surement que ce serait plus facile pour elle, mais ce n'était pas le cas. « Vous avez le droit de prendre des pauses dans ce genre d'endroit?» Cette question était la confirmation qu'il ne venait pas souvent ici. C'était la conformation qu'il venait pour une autre raison que de se glisser entre les cuisses d'une dans danseuses.

(c) Bloody Storm

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MessageSujet: Re: It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie   It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie EmptyVen 9 Mai - 17:04

I could be yours, I could be your baby tonight

Il y avait quelque chose dans l’atmosphère de malsain. Quelque chose qui me faisait suffoquer intérieurement. Au début, j’avais songé que c’était peut-être un fumeur qui recrachait les vapes toxiques de son cigare trop près de moi. Ou bien, un type alcoolique qui soufflait son haleine fétide non loin de l’endroit où j’étais installée avec Keazy. C’était une possibilité, après tout, nous étions dans un strip club, tous les excès étaient profitables au propriétaire. Et puis, je m’étais rendue compte que ce n’avait rien avoir avec tout cela.
Non, ce n’était pas dans le club que se dégageait cette atmosphère, cette odeur. C’était moi. Il s’agissait du parfum de la débauche qui s’était emparé de moi et qui me collait à la peau. La sueur brulante mélangée à cette même fumée de cigare, cette même haleine d’alcoolique et ce parfum sensuel qui rendait les hommes dingues de mon corps. C’était un tout, une véritable intoxication qui me donnait envie de vomir. Je passai ma main dans ma nuque, espérant que j’étais la seule à trouver l’atmosphère dangereusement toxique pour mon être. C’était peut-être ça qui rendait les hommes accros à cet endroit. C’était peut-être toutes ces odeurs qui se mélangeaient qui leur faisaient tourner la tête et les poussaient à revenir. Ca et le corps à moitié nue de la plupart des femmes.

Levant la tête, je croisai mon propre reflet sur les miroirs suspendus au plafond. Etait-ce seulement mon reflet ? A travers lui, je ne voyais que débauche et douleur. C’était ce que j’inspirai ? Les gens me voyaient-ils vraiment comme une petite fille qu’il faudrait protéger ? Etait-ce pour cela qu’on me surnommait little rock ? Parce que je n’étais encore qu’une enfant. Mais à dix-neuf ans, j’avais déjà tellement subi que je me sentais bien plus vielle que la plupart des filles de ce club. Et ce reflet, cette fille que je voyais à travers les miroirs… elle me dégoûtait. Elle ne dégageait rien, juste une certaine assurance qui n’était que pur mensonge. Elle était salie et vulgaire.
J’étais vulgaire, ce n’était pas nouveau. Je ne représentais que cela auprès des gens. Une jeune femme vulgaire, un morceau de viande qu’on pouvait admirer sans jamais croquer. Ouais, un bout de viande balancé dans une cage aux fauves, voilà exactement ce que j’étais. Et parmi toutes ces créatures impures, une seule d’entre elle me convenait suffisamment pour que je veuille bien m’offrir à elle. Seulement, tout comme moi en me regardant dans le miroir, Keazy ne voyait en moi qu’une enfant paumée. Et je devais l’avouer, ça me faisait cruellement chier.
Moi, ce que je voulais, c’était du sexe. Je voulais cet homme, je voulais son corps. Je voulais l’entendre crier mon nom tandis que je lui ferai prendre son pied comme jamais. Et ensuite, une fois satisfaite, je retournerai auprès des tarés de ce club, prête à me trouver une nouvelle obsession. Mais il ne cédait pas et je commençai vraiment à perdre patience. Pourquoi était-il si distant ? Même son visage restait impassible en ma présence. Personne ne m’avait tant résisté auparavant. Habituellement, les hommes se damnaient pour être avec moi. Pas lui, pourquoi pas lui ?

Sa question me surprit légèrement, tant je n’étais pas habituée à côtoyer les novices. Normalement, le patron me conseillait toujours les clients les plus fidèles. Je savais bien que j’étais son ultime arme de séduction. Tout ça parce que j’avais l’âge d’être la fille de la moitié des habitués de cette boîte. Et ainsi, j’incarnais le vice suprême de l’inceste. Vice qui ne semblait pas tenter notre cher novice. « Ce n’est pas vraiment une pause, vous savez ? » lui déclarai-je, m’efforçant d’adopter ma voix la plus sensuelle. « Vous venez ici depuis quoi ? Quatre ? Cinq jours ? Peut-être plus. Et vous ne savez pas que nous sommes invités à rester proche du client ? » m'enquis-je toujours sur le même ton. Je sur-jouais bien entendu, avec lui c’était obligatoire. Comme je l’avais dis, on ne me résistait pas, en temps normal. Il ne m’était jamais nécessaire d’user de toutes mes armes. Et pourtant, là, je n’avais pas le choix, je me devais d’être la plus séductrice possible. J’avais dans l’espoir qu’il finisse par réagir d’une quelconque façon. Je voulais qu’il cesse d’être si froid avec moi. Il me fallait son attention, c’était comme une seconde drogue.
Et justement, la première de mes drogues ne faisaient plus effet, il fallait croire. Je regardai mes mains crispées, elles ne cessaient de trembler. Merde, quoi ! J’étais trop occupée pour songer au manque qui allait se faire sentir mentalement d’ici quelques minutes. Qui physiquement, se faisait déjà sentir. Il fallait que je focalise mon esprit sur autre chose. « Vous êtes un client, que vous le vouliez ou non. » dis-je pour justifier ma présence, tout en posant délicatement ma main sur sa cuisse. Je ne pus retenir un sourire satisfait en constatant que ce geste avait fait cesser les tremblements. Il semblerait qu’il soit véritablement une seconde drogue, pour moi.
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MessageSujet: Re: It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie   It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie EmptyJeu 15 Mai - 15:51


Right from the start. You were a thief you stole my heart and I your willing victim. I let you see the parts of me. That weren't all that pretty and with every touch you fixed them. Now you've been talking in your sleep. Keazy & Jamie

It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes

Ce n'était que pure distraction, une pause à son âme damnée depuis des années. La débauche ne l'attirait nullement, autrement qu'en faisant naître quelques bribes d'idées qui avaient tôt fait de se dissiper une fois le pied dehors. Cet endroit ne li servait que pour alimenter cette imagination perdue depuis la mort de sa femme. Qu'un endroit de perversion où il se perdait sans réelle intention d'allez plus loin que de se laisser submerger par cette ambiance. Ça ne faisait que quelques fois qu'il passait le pas de la porte, laissant son regard morne se poser sur les femmes qui se succédaient. Sans succès. Ca n'avait rien d'allumant. D'intéressant. Aucune femme n'avait le don de l'attirer, de l'animer depuis la mort de son aimée. Il n'était qu'une esquisse d'homme, qu'un restant de ce passé tortueux qu'il ne pouvait oublier. Il n'était pas le seul. La plupart des femmes n'avaient rien de sain, que des souvenirs brisés et un présent raté. Il doutait qu'elles étaient ici par choix ou par plaisir.

La brune s'approcha de lui. Cette jeune brune qui dégageait une aura de séduction, une assurance étrange qui avait le don de l'intriguer. Quelques hommes posaient un regard rageur sur lui. Keazy n'avait pas l'âme d'un combattant, il n'avait pas envie de se faire briser parce que cette jeune danseuse daignait lui accorder un certain intérêt. Il ne comprenait pas son acharnement. Il ne comprenait pas ce jeu auquel elle s'adonnait alors qu'elle se glissait sur le tabouret à ses côtés. Il attrapa son verre de whisky, faisant tourner le liquide ambré dans le fond de son verre, laissant raisonner le tintement des glaçons contre la vitre. Elle n'était qu'une gamine. Qu'une enfant perdue dans les vices de cette vie. Il ne pouvait qu'imaginer un passé tortueux, qu'une fuite incessante. Il se plaisait souvent à imaginer la vie des gens, à écrire quelques histoires, peu importe si cela reflétait la réalité ou la fiction. La danseuse jouait. Abusait des charmes qu'elle possédait. Le quadragénaire ne pouvait que laisser cette indifférence teinter son visage, parce qu'il était incapable de ressentir, de vivre, de sentir la moindre sensation passée dans son corps. Il serait surement plus utile autre part. Il lâcha un rire, venant prendre une gorgée de son verre, détournant le regard de la jeune femme, laissant cette ambiance glauque lui coller à la peau. En voyageant de ville en ville, il recherchait cette étincelle qui ne se montrait jamais. « Disons que je ne viens pas vraiment pour louer les services de qui que ce soit, alors je ne remarque pas ce que vous faites.» Autrement dit, ça ne changeait rien, ça ne lui faisait rien et il n'était nullement intéresser à passer la nuit avec elle ou qui que ce soit d'autre.

Quand elle posa la main contre sa jambe, il ne put faire autrement que de lui accorder à nouveau cette attention qu'elle semblait vouloir en venant vers lui. Il resta dans un mutisme certain avant d'observer la main de la demoiselle. Keazy n'était pas dupe. Il voyait les mouvements de son corps, cette façon qu'elle avait de lui parler, de se pencher doucement pour se rapprocher. Il prit une autre gorgée de son verre avant de doucement prendre la main de la demoiselle et la reposer sur sa propre cuisse. Il n'était pas là pour ça. Il n'avait pas envie de se perdre entre ses cuisses ou celle de qui que ce soit d'autre. De plus, il devait avoir le double ou le triple de son âge. « Je pense qu'il y a un tas de clients qui rêveraient de s'offrir vos services mademoiselle.» Il arqua un sourcil avant de repousser son verre vide contre le comptoir, il en voulait encore. Le whisky faisait partie de son système, il n'en ressentait pratiquement plus les effets avec le temps. « Comme je viens de vous le dire, je ne suis pas là pour me faire servir. Je cherche quelque chose vous ne pouvez pas vraiment m'offrir, vous ou qui que ce soit d'autre.» Un haussement d'épaules de sa part. Son verre était à nouveau plein et il glissa quelques billets à la demoiselle bien trop dénudée qui tenait le bar. Si seulement ses visites lui servaient à quelque chose. Ce n'était pourtant pas le cas. Il avait toujours un certain espoir, mais il repartait avec rien. Que des mots futiles n'arrivant qu'à animer son esprit le temps d'une soirée, parmi les vapeurs d'alcool et de débauche. L'écrivain laissa son regard détailler la jeune femme un instant. Il ne lui demandait pas de partir. Elle était largement libre de ses gestes, mais il lui faisait comprendre que ses avances étaient inutiles, qu'elle ferait mieux de s'acharner, peu importe la raison pour quoi elle tentait de se rapprocher de lui. Il n'était pas ainsi. Il n'était plus rien.

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MessageSujet: Re: It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie   It's you that I adore, though I make the boys fall like dominoes ♦ Keazy&Jamie Empty

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